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19/04/2017

Cristaux de soude, bons à tout faire!

Dans le Journal gratuit Culture Bio de juillet/août 2016, un article de Mme Sarah Portool fait le point sur les multiples usages des cristaux de soude. Ceux-ci en plus sont très bon marché! On les nomme également carbonates de soude ou bicarbonates de soude. Ils ne contiennent aucune substance chimique nuisible pour notre santé et notre environnement. Leur empreinte carbone est environ 3 fois plus faible que celle  d'un paquet de chips.  Ils sont en effet obtenus à partir de craie et de sel, extraits et transformés en France selon un processus chimique court et non toxique. Toutefois, selon mention portée sur les paquets, généralement on les manipule avec des gants afin de protéger sa peau.

Ils décapent, dégraissent, désodorisent, détartrent, désinfectent comme des détergents habituels. C'est le produit idéal pour les gros travaux. Le percarbonate de soude ou eau oxygénée est un agent blanchissant dans les lessives écologiques. Dans beaucoup d'hôpitaux outre-Atlantique, il remplace l'eau de javel pour la désinfection, sans la toxicité du chlore. En fait, dans la maison, il sert pratiquement à tout: de l'entretien de la salle de bain, à la vaisselle, sans oublier une fonction de lutte contre les parasites du jardin.

En cuisine, c'est un excellent agent levant pour remplacer la levure chimique pour le pain ou la pâtisserie. Il peut également réguler l'acidité des aliments. Excellent déodorant, on peut l'ajouter dans l'eau du bain, s'en servir comme dentifrice ou comme shampoing sec. Enfin, comme il est alcalin, il est vendu en pharmacie comme anti-acide. Bref, avec le bicarbonate de soude, nous avons une alternative bon marché aux produits d'entretien, d'hygiène et de cosmétiques classiques.

Lyliane

18/04/2017

L'harmonie des âges serait à conquérir...selon la MGEN (mutuelle générale de l'éducation nationale)

Une interview de Mme Bernadette Puijalon, anthropologue spécialiste du vieillissement, dans Valeurs Mutualistes, journal de la MGEN, m'a fait réfléchir à la question des liens intergénérationnels. Autrefois, en effet, cette question ne se posait pas car plusieurs générations vivaient sous le même toit. Désormais, dans nos sociétés occidentales les âges sont séparés et les rencontres sont beaucoup moins fréquentes. Mme Puijalon pointe un paradoxe actuel:"notre société chante la jeunesse, mais fait des conditions économiques très difficiles à ses jeunes; elle nous commande de ne pas vieillir, mais elle n'a jamais fait autant économiquement pour ses vieux."

Selon l'anthropologue, les relations entre les générations à toutes les époques sont porteuses de conflits éventuels dans la sphère privée comme publique, généralement autour de l'avoir, du savoir et du pouvoir. L'harmonie des âges serait donc à conquérir, car c'est l'un des ciments du "vivre ensemble". C'est pourquoi, selon Mme Puijalon, des actions de solidarité intergénérationnelle peuvent remettre en cause des stéréotypes et jouer un rôle fort à notre époque où beaucoup de repères semblent brouillés.

Un sondage BVA réalisé à la demande des Petits Frères des Pauvres montre que 88% des 18/24 ans interrogés se disent prêts à consacrer du temps à une personne âgée. De même, une enquête Viavoice, réalisée en 2016, révèle que pour 88% des Français la relation entre les générations est considérée comme satisfaisante. L'INSEE, dans son portrait social de 2016, ajoute que 43% des personnes interrogées disent avoir eu l'occasion d'obtenir un soutien moral, une aide financière ou matérielle de la part d'un membre de leur famille, d'un ami ou d'un voisin.

Que ce soit en effet pour garder des enfants malades ou des petits-enfants pendant les congés scolaires, pour conseiller ou donner un coup de pouce à un jeune désireux de s'installer, dépanner un jeune ménage qui cherche un prêt pour construire sa maison, les seniors la plupart du temps répondent présents. En parallèle, il ne faut pas oublier que beaucoup d'aidants donnent de leur temps et de leur affection à entourer une personne vieillissante et devenue dépendante. D'autant que, selon l'INSEE, en 2050 un Français sur 3 sera âgé de 60 ans ou plus contre 1 sur 5 en 2005...

Bref, réjouissons-nous de constater que, malgré la crise économique et l'éclatement des familles, les liens entre générations demeurent forts. Et ne nous privons pas de pratiquer des échanges sociaux et solidaires entre voisins comme entre parents d'une même famille. Il me semble que nous avons tous à y gagner!

Lyliane

13/04/2017

Une drôle de boîte à champignons...

Dans le journal Télérama de la semaine du 12/4/2017, j'ai découvert un petit article de Mme S. Berthier relatif à une innovation intéressante: une société cultive des champignons sur du marc de café récupéré chez des distributeurs de boissons et des restaurateurs. Une fois recyclé en substrat grâce à l'adjonction de paille et de copeaux de bois, cela nourrit des pleurotes, un champignon très apprécié des chefs étoilés de Paris notamment. Ils en achètent en effet 2 tonnes environ par an.

Les particuliers que nous sommes ne sont pas oubliés, puisque cette société propose des kits de culture en toile de jute et qu'elle en a déjà vendu 60 000 exemplaires en 2016. Leur prix est modéré puisqu'il va de 15,90 à 39,90 euros. Des kits à faire soi-même et d'autres destinés aux enfants sont même proposés. Il suffit en effet de vaporiser chaque jour un peu d'eau pour humidifier le substrat et le tour est joué!

Lorsque le consommateur a fini de ramasser les champignons, leur terreau de croissance peut être donné à des maraîchers pour fertiliser de nouvelles plantations. Il n'y a donc pas de déchets. Nous nous trouvons en présence d'une agriculture urbaine circulaire. Il me semble que cet exemple innovant pourrait être médiatisé et peut-être même étendu à d'autres produits.

Pour en savoir davantage sur cette société, s'inscrire à leur newsletter, commander des kits de culture ou des recharges, consulter le site Internet: www.laboiteachampignons.com.

Lyliane

12/04/2017

Sept bonnes raisons d'ouvrir un P.E.L. (plan épargne logement) selon Fémina Magazine...

Actuellement, écrit Mme Laurence Ollivier dans Version Fémina, le plan épargne logement est un placement sûr et relativement bien rémunéré, car s' il ne rapporte qu'1% brut d'intérêt depuis le 1er août 2016, à l'issue du plan si l'on décide d'emprunter le taux d'un P.E.L est de 2,20%... Les banques pratiquent en ce moment plutôt du 2,70 % voire du 3 ou 4% hors assurance.

Le premier avantage du P.E.L. est que le taux de prêt est garanti durant toute la durée du plan (quinze ans au maximum), même si entre-temps les taux du marché se sont envolés. Ce prêt, rappelons le, est destiné à l'habitation principale et permet de financer l'achat et la construction d'un logement neuf ou ancien, ou des travaux.

Ensuite, bien réaliser qu'il n'y a pas de refus de prêt possible. En effet, le P.E.L. se compose d'une phase d'épargne durant laquelle on emmagasine des droits à prêts qui permettent par la suite d'emprunter un montant maximal de 92 000 euros remboursables sur 2 à 15 ans.

L'économie de frais de dossier est également non négligeable. La plupart des banques pratiquent des frais qui peuvent représenter un pourcentage du montant emprunté, soit habituellement 1% du prêt, plafonné ou non selon les établissements bancaires.

De nombreuses banques, en cas d'emprunt immobilier, exigent une domiciliation de tous les revenus de l'emprunteur. Avec un P.E.L. ce n'est généralement pas le cas.

Le prêt P.E.L. est dispensé de la taxe de publicité foncière en cas de prise d'hypothèque.

Autre avantage: le prêt P.E.L. entre dans le calcul de l'apport personnel. Or généralement plus l'apport personnel est important, meilleures sont les conditions de prêt bancaire. En outre, si vous aviez ouvert un P.E.L. depuis le 1er août 2016, en cas de demande de prêt d'au moins 5000 euros, une prime d'Etat double le montant de vos intérêts acquis au terme du P.E.L.

Enfin, et c'est une spécificité des C.E.L. et des P.E.L., vous avez la possibilité de céder vos droits à prêt ou de les cumuler avec ceux de vos proches. Le bénéficiaire doit être un membre de la famille ou de la famille du conjoint et titulaire d'un P.E.L. ouvert depuis au moins 3 ans. Bonne nouvelle: il est possible d'ouvrir un P.E.L. par personne, y compris pour chacun de ses enfants mineurs et ce n'est pas considéré comme une donation...

Pour en savoir davantage, il est possible de consulter différents sites sur Internet comme www.meilleurtaux.com ou www.cbanque.com. Là, des courtiers en crédit sont référencés et donnent de judicieux conseils.

Lyliane

05/04/2017

Les aliments à éviter et ceux à privilégier pour notre santé:

 

Éviter la malbouffe:

Les aliments à éviter, je suis sûr que vous les connaissez déjà :
  • Le sucre, sous toutes ses formes (sucre blanc, fructose, céréales du petit-déjeuner, confiseries, gâteaux, biscuits). C’est " l’aliment préféré du cancer », comme je l’ai expliqué dans une lettre précédente ;

  • Les produits laitiers, car ils contiennent des facteurs de croissance (IGF-1) qui stimulent la croissance des cellules cancéreuses (l’impact délétère est particulièrement prononcé dans le cas du cancer de la prostate) ;

  • Les aliments frits (croissants, frites, chips, etc.), qui génèrent des composés cancérigènes, en plus de ceux contenus dans les huiles raffinées (remplies d’oméga-6) ;

  • Les aliments cuits à température élevée : la puissance cancérigène d’une viande trop cuite est équivalente à celle de 800 à 1 000 cigarettes ! Il faut toujours privilégier les cuissons douces, à la vapeur de préférence, ou même manger cru, grâce aux marinades.

  • Les produits chimiques : les pesticides, les additifs chimiques et les conservateurs de la nourriture industrielle (la charcuterie, notamment).

Si vous voulez éviter le cancer… et a fortiori si vous vous débattez contre un cancer déjà installé, vous ne devez pas consommer ces produits, ou alors le moins souvent possible.

Mais de même qu’il y a des aliments qui donnent le cancer… il y en a qui vous en protègent, et qui vous aident même à éliminer les cellules cancéreuses !

Et ceux-là, vous avez tout intérêt à vous en régalez autant que possible, tous les jours si vous le pouvez !

Voici donc les 11 aliments les plus puissants contre le cancer… et pour booster votre santé en général. [9] 

1. Le curcuma

Aaah, le curcuma…

Certes, c’est une épice plutôt qu’un aliment. Mais le pouvoir de cette racine orange est tellement extraordinaire qu’elle mérite bien qu’on commence avec elle.

Le curcuma est utilisé dans les médecines traditionnelles depuis des millénaires. Mais ce n’est que depuis quelques années qu’on a découvert scientifiquement ses fabuleux pouvoirs anti-cancer.

C’est aujourd’hui établi : le curcuma est l’épice reine contre le cancer car elle a des effets :
  • Antioxydants – donc précieux pour limiter les effets du vieillissement ;

  • Anti-inflammatoires – ce qui réduit votre risque de contracter la plupart des maladies modernes (y compris Alzheimer) ;

  • Antimutagènes, ce qui est particulièrement utile dans la prévention du cancer.

Alors n’hésitez plus, couvrez vos plats salés de curcuma en poudre (une cuillère à café)… et ajoutez du poivre noir, c’est le secret pour améliorer les effets du curcuma sur votre santé.

2. Les crucifères (brocolis, chou-fleur, choux frisé, kale, etc.)

Mangez-vous des crucifères (choux) au moins trois fois par semaine ?

Si ce n’est pas le cas, vous devriez !

D’abord parce qu’ils sont bourrés de vitamines et minéraux utiles contre le cancer (vitamine K, sélénium, soufre, caroténoïdes).

Mais surtout, ils contiennent aussi d’autres substances précieuses, comme les « sulforaphanes » ou les « indol-3-carbinol », qui permettent d’inactivercertaines substances cancérigènes.

Alors jetez-vous sur les brocolis !

Attention simplement à ne pas trop les cuire, sinon vous n’obtiendrez pas tous leurs bienfaits. Personnellement, je les cuis toujours à la vapeur, et je les arrose généreusement d’huile de colza : c’est délicieux !

3. Les champignons (shiitake et pleurotes)

Comme le curcuma, certains champignons sont si puissants qu’ils peuvent être utilisés à la fois en prévention et en traitement du cancer, pour aider à guérir.

Le plus connu est sans doute le shiitake (lentin du chêne), qui stimule fortement le système immunitaire.

C’est sur les cancers digestifs (côlon, estomac) que son impact est le plus manifeste. Mais dans une petite étude révolutionnaire, le shiitake a aussi réussi à guérir 10 femmes atteintes du papillomavirus, donc ayant un risque de développer un cancer du col de l’uterus. [10] 

Le maïtake, surnommé « le roi des champignons » en Asie, est peut-être encore plus puissant, mais on le trouve plus difficilement sur les étals de nos marchés.

Les pleurotes, en revanche sont « bien de chez nous », et sont très intéressantes elles aussi !

Alors pensez bien à consommer régulièrement ce type de champignons, toujours cuits !

4. Les alliacés (ail et oignon)

Et savez-vous ce qui va bien avec les champignons ? C’est l’ail, bien sûr !

L’ail est un autre miracle de la nature. Ce n’est pas pour rien que nos grands-mères en piquaient leurs gigots et rôtis : on sait aujourd’hui que ses vertus anti-cancer réduisent l’impact délétère des viandes grillées !

Quant à son cousin l’oignon, il n’est pas en reste. Comme l’ail, il est riche en composés soufrés (anticancéreux).

Mais il est également riche en quercétine, un antioxydant puissant qui vous protège des cellules cancéreuses à tous les stades de leur développement.

5. L’huile d’olive

Votre huile d’olive, choisissez-la extra vierge, et utilisez-là sans modération !

Une revue d’études récentes comprenant 13 800 patients a montré qu’une consommation élevée en huile d’olive était associée à une réduction de 59 % de tous les cancers ! [11] 

La réduction du risque est de 45 % pour le cancer du sein et monte jusqu’à 64 % pour les cancers digestifs.

Attention simplement à ne pas la cuire au-delà de 180°. C’est simple : il ne faut jamais qu’elle soit en train de fumer !

6. La tomate

Message spécial à ces Messieurs : la tomate est très riche en lycopène, une petite molécule précieuse pour éviter le cancer de la prostate !

Attention, le lycopène se concentre dans la peau, donc mieux vaut choisir vos tomates bio.

Pour en avoir des quantités suffisantes, le mieux est de consommer régulièrement de la sauce tomate, si possible bio ou faite maison.

7. La grenade

La grenade ne se contente pas de protéger vos neurones contre Alzheimer, ou de réduire votre risque de mourir d’une crise cardiaque ou d’un AVC... [12]

Ce super-fruit semble aussi avoir des effets anti-cancer impressionnants, grâce à ses innombrables antioxydants.

De nombreuses études in vitro suggèrent même que la grenade pourrait empêcher la prolifération des cellules cancéreuses du sein, de la prostate, du côlon et du poumon.

Alors pensez bien à ajouter ce fruit à vos salades ou à vos desserts. Attention toutefois à ne pas exagérer sur le jus de grenade, même bio, car le sucre qu’il contient risque de contrecarrer ses vertus pour la santé.

8. Le gingembre

Impossible de ne pas citer le gingembre, même si c’est le cousin germain du curcuma.

Lui aussi est hautement antioxydant et anti-inflammatoire, avec d’innombrables vertus pour la santé.

Mais le gingembre semble avoir un rôle spécifique « anti-angiogenèse », ce qui veut dire qu’il empêche les tumeurs de faire de nouveaux vaisseaux et de se développer.

Personnellement, j’en consomme tous les jours, dans mon jus de légumes. Mon secret pour atténuer son goût piquant, c’est d’ajouter de l’avocat dans le jus : c’est délicieux !

9. Les baies rouges et noires

Les baies rouges et noires (fraises, framboises, mûres, myrtilles et airelles) sont des concentrés d’antioxydants merveilleux pour la santé.

Les « anthocyanes » qu’ils contiennent vont même jusqu’à faciliter la mort des cellules cancéreuses – voilà pourquoi il ne faut pas les négliger si vous avez un cancer déclaré.

Attention toutefois : les baies rouges non bio font partie des fruits qui concentrent le plus de pesticides. Je sais que c’est plus cher, mais ces fruits-là, il faut vraiment les manger bio.

10. Certains agrumes

Le citron et la peau des oranges amères concentrent des « bioflavanoïdes » aux propriétés anticancéreuses intéressantes.

N’hésitez donc pas à utiliser des zestes de citron ou d’orange amère dans vos plats, comme on le trouve dans de nombreuses recettes orientales.

Là encore, il faut choisir du bio, car le citron fait aussi partie des aliments qui concentrent les pesticides.

11. Le thé vert

Je finis cette liste par un grand classique : le thé vert. Figurez-vous qu’une seule une tasse apporte autant d’antioxydants qu’une assiette de légumes !

Car le thé vert est bourré de polyphénols intéressants, et en particulier celui qui s’appelle « épigallocatéchine-3-gallate », communément appelé EGCG.

Le thé noir est utile aussi, mais ses antioxydants sont moins biodisponibles (cela veut dire qu’ils sont moins bien assimilés par l’organisme).

Bien sûr, il ne faut mettre ni lait ni sucre dans votre thé. Et il faut toujours le choisir de bonne qualité et bio, sans quoi vous risquez de cumulez métaux lourds et pesticides !

Et puis quoi encore ?

J’aurais aussi pu vous parler du café et du vin rouge, qui ont chacun des effets anti-cancer avérés.

Mais je ne voudrais pas encourager ceux qui n’en boivent pas à s’y mettre, car ces breuvages peuvent avoir des effets ambigus.

Consommés au bon moment et en quantité raisonnable, ils sont globalement excellents pour la santé… Mais ils ont aussi des effets spécifiques qui ne conviennent pas à certains.

Le café est acidifiant et peut troubler le sommeil ; le vin met le foie à rude épreuve et peut interférer avec certaines hormones.

Le chocolat noir, riche en polyphénol, est également très intéressant… mais saurez-vous vous contenter de ceux qui contiennent au moins 85 % de cacao (les autres contiennent trop de sucre) ?

Je n’ai pas non plus parlé des omega-3, qu’il ne faut surtout pas négliger dans une alimentation optimale (on les trouve notamment dans l’huile de colza, les œufs de poule nourris aux graines de lin, et les anchois).

Mais le plus important, au fond, c’est de bien comprendre qu’aucun de ces aliments ne sera vraiment efficace tout seul.

Alors ces 11 aliments santé, il faut les associer entre eux et les intégrer aussi régulièrement que possible à vos plats quotidiens !

Et vous verrez, non seulement vous éloignerez le cancer… mais vous obtiendrez des résultats stupéfiants sur votre forme, votre énergie et votre humeur au quotidien !

Bonne santé,

Xavier Bazin


 





Sources :

[1] Geographical patterns and time trends of cancer incidence and survival among children and adolescents in Europe since the 1970s (the ACCIS project): an epidemiological study, Dr. Eva Steliarova-Foucher et all, The Lancet, décembre 2004
[2] Cancer cases in children leap by 40% in 16 years, K. Spencer, Sky News, septembre 2016
[3] Breast and ovarian cancer risks due to inherited mutations in BRCA1 and BRCA2, MC. King et all, NCBI, octobre 2003
[4] Comment je combats le cancer, Josiette Alia, Le Nouvel Observateur, septembre 2007
[5] Breast cancer risk from modifiable and nonmodifiable riska factors among white women in the United States, P. Maas, The Jama Network, octobre 2016
[6] Cancer et hasard, la polémique rebondit, P. Santi et all, Le Monde, décembre 2015
[7] Trends in frequency of latent prostate carcinoma in Japan from 1965-1979 to 1982-1986, R. Yarani et all, NCBI, juillet 1988
[8] Rethinking screening for breast cancer and prostate cancer, L. Esserman, The Jama Network, octobre 2009
[9] Je me suis notamment appuyé sur l’excellent livre du Dr Éric Ménat, Cancer : être acteur de son traitement, Leduc Editions, 2016.
[10] Cette découverte de l’équipe de Judith Smith a été présentée fin 2014 à la XIe conférence internationale de la Société d’Oncologie Intégrative, à Houston aux États-Unis.
[11] Olive oil intake is inversely related to cancer prevalence: a systematic review and a meta-analysis of 13,800 patients and 23,340 controls in 19 observational studies, T. Psaltopoulou et all, NCBI, juillet 2011
[12] Pomegranate juice consumption for 3 years by patients with carotid artery stenosis reduces common carotid intima-media thickness, blood pressure and LDL oxidation, M. Aviram et all, NCBI, juin 2004


 
 
 
 
 
 
 
 

 

 
 
 
 
 
 

 

03/04/2017

Un million d'emplois pour le climat d'ici 2020 en France...

Dans US Magazine de mars 2017, mon journal syndical d'enseignante en retraite, je lis un article de Mme Monique Daune à propos des futurs emplois en France. Il s'appuie sur un rapport, rendu public le 12/1/2017, co-rédigé par plusieurs syndicats, des associations sociales et environnementales, qui s'inscrit dans le cadre de la campagne"One Million Climate jobs" lancé en 2014 au Royaume-Uni. Cette campagne s'est ensuite étendue à d'autres pays comme le Canada, l'Afrique du Sud, la Norvège, le Portugal et l'Etat de New York.

 En se connectant sur le site: http://emplois-climat.fr, on apprend qu'il est également possible de créer 1 million d'emplois climatiques en France d'ici 2020. Pour arriver à ce chiffre, des propositions d'emplois, liés directement à la transition écologique et aux services en lien avec la qualité de vie individuelle et collective, sont mises en valeur dans ce rapport de 44 pages. ATTAC vient d'éditer un petit guide qui en reprend les principaux éléments sous le titre "un million d'emplois pour le climat".

 Ainsi, il serait possible de compenser les pertes d'emplois dans certains secteurs. La volonté politique d'injecter des moyens pour orienter l'activité dans ces secteurs ne paraissant pas encore au rendez-vous, il me semble bon que les citoyens et les structures locales soient informés de ces enjeux et propositions. Pour les enseignants, c'est, me semble-t-il, un bon outil pédagogique susceptible d'orienter les élèves. Ainsi, la crise sociale que nous traversons, avec précarité et chômage de masse, pourrait déboucher rapidement sur une dynamique nouvelle !

Car, si sortir des énergies fossiles et fissiles est devenu une urgence climatique d'avenir, concilier emplois et climat, que l'on opposait jusque là, paraît désormais possible. Environ 320 000 personnes travaillent déjà en France dans les secteurs des énergies renouvelables, de la rénovation et du recyclage. Cette dynamique tend à s'accentuer. N'ayons donc pas peur de bouger, de nous reconvertir et d'anticiper ce mouvement, pas plus que de faire pression sur nos gouvernants pour qu'ils accompagnent et financent ces perspectives. En période électorale (présidentielles et législatives) faisons entendre notre voix et ne nous contentons plus de vagues promesses ! 

Lyliane

02/04/2017

Comment mieux dormir ?

Le secret des vieux Bretons pour bien dormir

Jusqu’au XIXe siècle en effet, les paysans bretons s’enfermaient dans un « gwele kloz », un lit-clos dont ils refermaient la porte coulissante sur eux pour se retrouver dans un calme et une obscurité totale. Ils y dormaient bien, d’un sommeil qui leur donnait la force d’affronter la journée aux champs.

La science confirme aujourd’hui que cette stratégie est la bonne: l’absence de lumière et d’agitation stimulent la production de mélatonine, l’hormone qui permet à l’organisme de «"caler " un cycle jour-nuit et un cycle veille-sommeil adapté.

Pour faire simple, le cerveau est soumis à l’influence contraire de neurotransmetteurs qui calment et aident à parvenir au sommeil, et de neurotransmetteurs excitateurs qui, au contraire, permettent de rester éveillé. Pour s’endormir, il faut que les premiers gagnent le match du silence contre les seconds, parmi lesquels on trouve la dopamine ou l’adrénaline.

On comprend mieux pourquoi il faut éviter les émotions fortes à cet instant. Et pourquoi la consultation de son smartphone est particulièrement nocive avant le coucher : le rire provoqué par une vidéo comique, la colère à la lecture d’une mauvaise nouvelle, etc. et ce sont les excitateurs qui reprennent la main. De plus, la lumière bleue des écrans détraque complètement le cycle du sommeil en donnant au dormeur l’impression qu’il est… réveillé. Même une exposition très courte, lorsqu’on consulte l’heure sur son portable en se réveillant pendant la nuit par exemple, peut interrompre la production de mélatonine par la glande pinéale pendant plusieurs heures.


Erreur classique des insomniaques


Une des mauvaises stratégies classiques des insomniaques est d’essayer de dormir plus en se couchant plus tôt. Certains vont donc passer 12 heures allongés dans leur lit mais ne vont pas dormir plus de 4 heures, ce qui aggrave souvent leur insomnie. Au contraire, il ne faut se coucher que lorsqu’on commence à somnoler. L’organisme interprète alors le fait de se mettre au lit comme un signal de sommeil et va provoquer l’endormissement.

L'une des thérapies les plus efficaces contre l'insomnie est d'associer la chambre à coucher exclusivement avec le sommeil. La lecture, la télévision, le travail doivent être réservés à d’autres pièces. Veillez aussi à ce que la chambre soit bien sombre et fraîche (entre 15 et 20° maximum, quitte à maintenir les extrémités du corps bien au chaud avec des chaussettes, un bonnet de nuit ou une bouillotte).

En cas d’insomnie de plus de 20 minutes, vous pouvez quitter votre lit et n’y revenir que lorsque la somnolence se fait sentir.

D’autres méthodes originales, les thérapies de relaxation, ont démontré leur grande efficacité pour soulager les troubles du sommeil. Elles sont basées sur le principe selon lequel les patients souffrant d'insomnie affichent des niveaux élevés d'éveil physiologique et cognitif tout au long de la journée et de la nuit.

La tomographie par émission de positrons, une méthode d’imagerie médicale, a montré que le cerveau de ces patients utilise plus de glucose, ce qui est le signe d’une vigilance anormalement élevée.

Les thérapies relaxantes visent à désactiver cette hypervigilance. La plupart (cf.tableau) peuvent être auto-administrées par les patients après un conseil thérapeutique initial. Elles doivent être utilisées plusieurs semaines au moins.

Technique Technique
Training autogène Il s’agit d’une méthode de relaxation profonde proche de l’autohypnose. La méthode consiste à se détendre en invoquant des sensations de pesanteur et de chaleur dans différentes parties du corps. Les exercices vont de 5 à 30 minutes par jour. Peut être initié très rapidement.
Biofeedback Il s’agit d’un ensemble de techniques dont l’objectif est de donner au patient le contrôle sur son propre corps, via des signaux physiologiques, de façon à prévenir ou traiter les conséquences du stress ou des problèmes de santé. Nécessite un apprentissage avec des appareils.
Hypnose ericksonnienne Il s’agit d’un état de profonde relaxation, pendant lequel le patient va pouvoir s’exprimer librement et laisser l’hypnothérapeuthe accéder à l’inconscient pour initier un changement et l’amener à trouver lui-même les solutions à ses problèmes. Nécessite un thérapeute ou l’apprentissage de l’autohypnose.
Visualisation

Technique de visualisation en mettant l’accent sur des images agréables ou neutres. Reproduire une image mentalement, visualiser un paysage paisible… demande de l’entraînement.
Méditation concentrative

Fixer son attention sur un objet, un mot, un son, une prière… Demande beaucoup d’entraînement.
Méditation de pleine conscience Cette forme de méditation, appelée mindfulness, consiste à s’observer et observer de façon délibérée, au moment voulu et sans porter de jugement, le moment présent. Nécessite un apprentissage.
Cohérence cardiaque On respire et inspire 6 fois par minute, pendant 5 minutes, 3 fois par jour. Peut être pratiquée avec un minimum d’entraînement.
Relaxation musculaire progressive L’attention est centrée sur un groupe musculaire, qui est mis en tension au signal du thérapeute. On maintient la concentration pendant 5 secondes, puis on lâche 15 à 30 secondes. On se fixe sur la sensation de relaxation avant de passer à un autre groupe musculaire. La progression va généralement des pieds aux muscles faciaux. Demande un peu d’entraînement.


Les avez-vous essayées ? En avez-vous seulement entendu parler ? Et la phytothérapie (médecine par les plantes), l’avez-vous considérée pour vous aider à retrouver le sommeil ?

Car elle aussi propose des solutions à tester avant d’en venir aux somnifères.

Trois infusions pour mieux dormir


  • L’aubépine pour détendre votre corps

Déjà utilisée dans la Grèce antique, l’aubépine est aujourd’hui recommandée partout en Allemagne. Et ce n’est pas un hasard : elle contient des flavonoïdes et des procyanidines qui agissent comme antioxydants et régularisent le rythme cardiaque.

L’aubépine vous aide à vous détendre en soulageant votre cœur – surtout si vous faites de l’hypertension. Votre rythme cardiaque diminue, votre respiration ralentit. Votre corps est alors au repos, ce qui favorise l’endormissement.

  • Le tilleul comme sédatif

Depuis toujours, les fleurs de tilleul sont consommées en infusion contre la fatigue nerveuse et l’insomnie. Autrefois, on faisait prendre aux enfants surexcités un bain d’eau infusée au tilleul pour les calmer avant de dormir.

Le tilleul agit, tout comme l’aubépine, sur le système cardiaque : en empêchant l’hypercoagulation sanguine et le rétrécissement des artères.

  • La valériane améliore la qualité du sommeil

La valériane est recherchée pour ses racines. De nombreuses études ont démontré l’activité de la valériane sur le système nerveux central : elle est relaxante, sédative et spasmolytique – c’est-à-dire qu’elle agit contre les spasmes musculaires. Par ailleurs, des enregistrements des ondes cérébrales pendant le sommeil ont confirmé que la valériane améliorait la structure du sommeil.

Si vous cherchez d’autres plantes efficaces contre l’insomnie, je vous recommande d’essayer la camomille, le pavot de Californie, le griffonia ou le houblon.

Enfin, il serait dommage de ne pas parler de certaines huiles essentielles (HE), qui agissent pour créer une ambiance olfactive propice à la détente, harmoniser la sphère nerveuse et favoriser le sommeil : lavande vraie, mandarine, orange douce, ravintsara, marjolaine, camomille noble, etc.

L’effet apaisant, sédatif et anxiolytique de la lavande a été particulièrement démontré par les études [7] [8]. Il est possible de l’utiliser de nombreuses façons :

  • Dans le bain : prendre un bain pendant 20 minutes est relaxant et soulage des tensions dues au stress. Pour ne pas retarder l’endormissement, l’eau doit être à une température située entre 35 et 38°. Les huiles essentielles ne se mélangent pas directement dans l’eau, utilisez une base de savon liquide ou un dispersant dans lequel vous diluerez 15 à 20 gouttes d’huile essentielle. Mélangez bien avant de verser dans l’eau du bain.

  • Dans un diffuseur électrique : diffusez dans la chambre 15 à 30 minutes avant le coucher un mélange à parts égales d’HE de mandarine et de lavande.

  • En application : au moment du coucher, appliquez 3 gouttes d’HE de ravintsara pure sur la face interne des poignets et respirez profondément la fragrance plusieurs fois de suite. Vous pouvez ensuite ajouter 5 gouttes sur des points stratégiques du corps comme le plexus solaire ou la plante des pieds.

Vos muscles se relâchent, votre vigilance se relâche, le rythme de votre respiration se ralentit… Le sommeil vous gagne et vous emmène vers ce voyage de quelques heures dont votre corps a tant besoin. Sa deuxième vie.

Etes-vous inscrit à l’école du sommeil ?

Pour beaucoup de spécialistes, l’insomnie devrait trouver des réponses de premier recours, avant tout traitement médicamenteux, dans les thérapies cognitives et comportementales (TCC) dispensées par des professionnels de la psychologie [9]. Ces séances ressemblent un peu à des « leçons de sommeil », qui peuvent se dérouler seul ou en groupe, généralement en 4 à 8 séances. Dit comme ça, on peut penser que c’est étrange : qui a besoin d’une leçon pour s’endormir ?

Ces thérapies donnent pourtant des résultats positifs chez 2 patients sur 3, en moins d’un mois, avec une réduction de 50 % du temps d’endormissement [10].  D’abord parce qu’elles les aident à redonner de l’importance au sommeil et à ne pas le considérer comme du temps mort ou perdu. C’est aussi l’occasion de repérer les mauvaises habitudes des patients insomniaques et les mauvaises stratégies mises en place pour retrouver le sommeil.

Le sommeil est en effet une période d’activité au même titre que l’éveil. Ce qui change, c’est que vos perceptions sensorielles sont réduites. Mais votre corps poursuit son activité, sous une autre forme : il s’efforce d’accomplir plusieurs tâches pour récupérer de la journée, assurer son entretien, et se préparer à la journée suivante.

C’est une piste à envisager si aucune des méthodes décrites dans cette lettre ne fonctionne. Et si vous avez, chers lecteurs, vos trucs à vous pour dormir agréablement, surtout n’hésitez pas à les partager en commentaire de cette lettre.

Santé !

Gabriel Combris

01/04/2017

Louer solidaire en toute sécurité...

 Dans le journal d'infos des Petits Frères des Pauvres de mars 2017, j'ai trouvé un article intéressant sur la location solidaire. La ville de Paris et six régions françaises ( Ile de France, Nord-Pas-de-Calais, Pays de Loire, Rhône-Alpes, Languedoc-Roussillon et Provence-Alpes-Côte d'Azur) ont mis en place un dispositif appelé «Louez solidaire» à Paris et «Solibail» en Province. Celui-ci incite les propriétaires bailleurs à louer un logement aux personnes les plus modestes en échange d'avantages fiscaux et autres. En effet, le propriétaire peut bénéficier d'un abattement fiscal de 30 à 70% des revenus locatifs en plus des frais déductibles. De leur côté, les locataires les plus modestes peuvent par ce biais enfin accéder à un logement en bon état dans le parc privé.

 

Le propriétaire, en effet, signe un bail de 3 ou 6 ans avec une association agréée et expérimentée, qui devient le locataire officiel. C'est elle qui se charge de trouver le locataire et qui s'en porte garant. Le logement ne doit pas être meublé et il doit faire au moins 16m2. Il doit aussi respecter les normes de décence, d'hygiène, de sécurité et de confort et ne pas dépasser le prix moyen des loyers du secteur. L'association signataire garantit le paiement des loyers et des charges pendant toute la durée du bail, que le logement soit occupé ou non. C'est elle qui visite le logement et en assure l'entretien. Elle paie également l'assurance des locaux.

 

Autre avantage pour les propriétaires: en cas de travaux importants, une aide conséquente de l'ANAH (Agence Nationale de l'Habitat) peut leur être attribuée contre l'engagement de louer au moins pendant 6 ans. Enfin, ils peuvent récupérer leur logement à l'issue du bail sans aucune justification, ni une quelconque procédure d'éviction.

 

Pour en savoir plus sur ce dispositif, pour Paris, consultez le site internet: www.paris.fr/louezsolidaire et pour les autres départements des régions citées: www.solibail.fr.

 

Lyliane

 

26/03/2017

C'est le printemps, prenons de la sève de bouleau!

Connue depuis des siècles, en Occident ( Pays du Nord, Finlande) et ce dès l'époque des romains, la sève de bouleau contribue à drainer et nettoyer l'organisme en profondeur (foie, reins, pancréas) et à décrasser les articulations en réduisant douleurs et rhumatismes. C'est également un bon moyen de conserver une tension normale grâce à son potassium végétal. Elle a des propriétés amincissantes, anti-oxydantes et une action anti-inflammatoire. Prise en cures détox à la fin de chaque hiver, la sève de bouleau est réputée retarder le vieillissement. On la consomme en prenant un verre par jour à jeun.

Choisir de préférence une sève de bouleau biologique émanant de parcs naturels en altitude loin de toute pollution (par exemple en Ariège...), mise directement en bouteilles sans altération, ni oxydation. Regarder sur les flacons la date de péremption, car fraîche elle est plus active. Les trous dans les arbres sont en principe soigneusement rebouchés. Pour en savoir plus, consulter le site: www.seve-bouleau.fr .

Lyliane

23/03/2017

Inviter la mer à domicile...

La cure marine depuis quelques années a le vent en poupe, nous dit le journal gratuit Version Fémina. C'est en fait une redécouverte car, pendant toute la première moitié du 20 ème siècle, on utilisait le plasma de Quinton, du nom du biologiste français René Quinton, né en 1866, qui avait lancé des soins à base injections d'eau de mer diluée. Ces injections ont été très efficaces pour soigner des déshydratations après gastro-entérites, des retards de croissance, des maladies de peau et de l'anémie notamment. Les antibiotiques ont peu à peu remplacé ces traitements, si bien que l'eau de mer a presque exclusivement résisté dans l'hygiène nasale des bébés et des adultes et sous la forme d'ampoules antifatigue. Pourtant, le plasma marin permet à l'organisme de combler ses carences, de retrouver son équilibre pour faire face aux agressions. C'est un excellent produit à utiliser en prévention, qui ne présente aucune toxicité.

La demande de produits naturels, de nos jours, est devenue prépondérante en pharmacie, en para-pharmacie et en magasins bio. Deux formes distinctes de cure marine existent: l'une dite isotonique c'est à dire diluée à 9 g de sel par litre comme notre milieu extracellulaire qui est destinée au terrain hyper, l'autre dite hypertonique avec 33g de sel par litre comme l'eau de mer, pour le terrain hypo. Les laboratoires Quinton la prennent dans le bassin d'Arcachon et en divers points de l'Atlantique; les Laboratoires Physiomer et Humer dans la baie de St Malo, tandis que les Laboratoires Stérimar se fournissent de préférence à Cancale. L'eau de mer doit être débarrassée de ses impuretés par micro filtration et il est recommandé de ne pas la chauffer et de ne lui adjoindre aucun additif, ni conservateur.

Pour les patients, des sachets à boire d'eau de mer hypertonique existent pour récupérer après un effort (Totum Sport des Laboratoires Quinton). Des ampoules de sérum de Quinton se prennent également à jeun et en dehors des repas en les conservant une minute sous la langue avant d'avaler. Trois fois dans l'année prendre 1 ampoule par jour pendant 2 à 3 semaines. On peut aussi acheter aux Laboratoires de la Mer des kits de spray nasal pour se laver les sinus ou en cas de rhinite. Enfin, des unidoses de 5 ml sont bien pratiques pour avoir avec soi en permanence une solution hypertonique en cas de nez bouché.

Bref, voilà une façon naturelle et peu chère de se soigner, qui n'irrite ni la peau, ni les muqueuses du nez ou des oreilles. Ne pas hésiter à y avoir recours. Seules contre indications connues: dans les régimes sans sels, en cas d'insuffisance rénale, d'hypertension, de psoriasis et de grossesse. Pour en savoir davantage, consulter sur internet les sites: www.la-vie-naturelle.com ou www.quinton.ch.

Lyliane

 

 

 

 

18/03/2017

Devenons des "optiréalistes"!

Le terme d'optiréaliste a été crée par le psychologue et essayiste Mr Jacques Lecomte pour son ouvrage "Le monde va beaucoup mieux que vous ne le croyez" publié aux éditions Arènes. J'en ai pris connaissance ce dimanche 5/3/2017 en lisant l'excellent article rédigé par Mme Sonia Desprez pour Version Fémina, supplément au quotidien Nice-Matin. Personnellement, j'ai beaucoup apprécié l'analyse de Mr Lecomte, qui va dans le même sens que ce que j'essaie de montrer dans notre blog, que j'alimente jour après jour sur prele.hautetfort.com.

Mr Lecomte s'appuie sur des chiffres publiés par l'ONU, l'OMS, la Banque mondiale et l'UNICEF. Tous sont formels et montrent que, depuis 15 ans environ, l'humanité a réalisé de gros progrès concernant par exemple la couche d'ozone, la pauvreté, la sous-alimentation et la violence dans le monde. Pour cette raison, il nous propose "de changer notre façon de regarder les choses avec une attitude à la fois optimiste et réaliste vis à vis de la marche du monde".

Il cite aussi le fabuleux succès du documentaire "Demain", réalisé par Mr Cyril Dion et Mme Mélanie Laurent, film qui recensait sur le terrain des solutions pour réinventer la démocratie, l'écologie, l'éducation, l'agriculture... Mr Yann Arthus-Bertrand, l'Association Reporters d'Espoir et tant d'autres hommes et femmes, peu mis en valeur jusqu'ici, se sont fait le relais des progrès concrets déjà réalisés sur notre planète. Mr Lecomte cite également Mr F. Jost , professeur à La Sorbonne-Nouvelle-Paris 3, qui explique que les médias valorisent plutôt les mauvaises nouvelles, afin de créer de l'intérêt et du suspense chez les lecteurs... Sans aller peut-être jusqu'à la position ultra optimiste prise par Mr Johan Norberg, historien suédois, qui a publié en 2016 le livre intitulé "Progress", nous avons de bonnes raisons de penser que nous avons la capacité de coopérer et de nous mettre au travail tous ensemble pour agir encore plus positivement.

Mr Lecomte montre en effet que si les nouvelles pessimistes nous poussent à l'immobilisme et au désespoir, voire au scepticisme, les solutions montrées par des personnes optiréalistes encouragent, donnent envie de participer et d'aller plus loin. Aussi, même si le monde va effectivement un peu mieux en terme de réduction de la pauvreté et de la famine, il faudrait que nous nous penchions sur la coopération à la place de la compétition, sur l'écoute de l'autre et la considération de son mode de pensée, de ses croyances... Misons aussi sur des relations non hiérarchiques mais gagnant-gagnant dans tous les domaines. On nomme cela la psychologie positive!

Soyons donc, chacun là où nous vivons, des actifs engagés, prêts à nous retrousser les manches tout en changeant notre regard sur tous les événements difficiles dont on nous abreuve à travers les médias. La peur du chaos ne doit pas nous paralyser. Cessons de geindre en voyant l'ancien monde se lézarder! Le nouveau est déjà là, en train de naître! Par expérience, nous savons bien que toute crise, toute période de transition est une phase douloureuse, certes, mais qui nous rend plus humbles et réalistes...

Alors, voyons aussi les nouveaux germes à l'oeuvre et allons tous ensemble vers une collaboration fructueuse à tous les niveaux!

Lyliane

15/03/2017

Qui croit encore que les démunis ont la belle vie?

 

Aujourd'hui 84% des Français imaginent que beaucoup de personnes en difficultés (chômeurs, démunis, SDF...) abusent du système d'aide mis en place dans notre pays. C'est en effet le constat effectué à travers des interview de Mr L. Seux et une enquête effectuée par Mr B. Sèze pour le Secours Catholique Caritas. Il est possible de trouver le témoignage complet d'un homme de 38 ans, qui a accepté de montrer que malgré sa recherche d'emploi et sa bonne volonté, l'APL et le RSA qu'il touche ne lui suffisent pas pour vivre, tout juste l'aident à survivre. Se connecter à Internet sur www.secours-catholique.org.

Nous pouvons nous interroger sur la provenance des préjugés à l'égard des personnes en précarité. Le 31/5/2016, Mr Gérard Roche, vice- président de la Commission des Affaires Sociales du Sénat, a pris la parole dans l'hémicycle pour contrer une proposition de loi contre la fraude sociale déposée par Les Républicains, car il jugeait ce texte stygmatisant et contre productif (sentiment de rejet qui révolte ou porte au repli sur soi). Il lui a suffi de dire à haute voix: «Personne ne fait exprès d'être pauvre», pour réveiller la conscience de la plupart des élus, qui ont rejeté le projet de loi. En 2006, Mr N. Sarkozy lui-même n'hésitait pas à opposer « la France qui se lêve tôt et travaille dur à ceux qui sont aidés et ne seraient pas au RV de leur responsabilité». En 2011, dans l'Assemblée des Affaires Européennes, un élu parlait même de «l'assistanat, cancer de notre société»...

Il s'agirait pour les uns de renforcer les contrôles à l'égard des demandeurs d'emploi, pour d'autres de dénoncer des cumuls d'aides ou le manque d'enthousiasme de chômeurs pour rechercher un travail. Les maires ne voient souvent que 10 à 15 dossiers de fraudeurs potentiels sur des milliers d'allocataires. Et ils font alors une généralité de cas particuliers... Mais pour tous ceux qui sont sur le terrain et rencontrent de vraies personnes en difficulté, la réalité est bien différente. Ils voient alors, à travers leur bénévolat associatif, que l'exclusion, la honte et la souffrance de la pauvreté viennent surtout de la crise et des inégalités sociales. La détresse matérielle des victimes, en effet, ne peut manquer de nous amener à une vision plus juste de la situation.

Le Secours Catholique-Caritas par exemple côtoie quelques 1,5 millions de personnes. Les Restos du Coeur, le Secours Populaire, Le CCFD ainsi que d'autres associations luttent également pour sensibiliser le grand public à ces questions tout en oeuvrant concrètement pour aider les plus démunis. Le Secours Catholique a décidé, avec Viavoice, de créer un Observatoire consacré aux préjugés sur la pauvreté. Un sondage préalable, réalisé en ligne sur un échantillon de 1000 personnes âgées de 18 ans et plus, est publié dans la presse ce 9/3/2017. La période électorale en effet est l'occasion de réfléchir à un projet de société pour les années à venir. Ainsi, du 9 mars au 30 avril une tournée en bus à trabvers la France avec questionnaires, films, expositions ...va s'attacher à chasser les préjugés et à combattre les idées reçues sur le terrain.

Pour aller plus loin, lire l'ouvrage publié en 2016 aux Editions de l'Atelier «En finir avec les idées fausses sur les pauvres et la pauvreté» de Claire Hédon, J.C. Sarrot et M.F. Zimmer et celui de J.F. Yon  aux éditions de l'Atelier préfacé par Ken Loach "Chômage, précarité, halte aux idées reçues!".

Lyliane

 

14/03/2017

Vers une société fondée sur la bienveillance...

 

 

Dans Convergence, la revue de mars/avril 2017 du Secours Populaire, un article reprenant les propos recueillis par Mr H. Kechit interviewant Mr Serge Guérin, sociologue spécialiste du vieillissement, fait le point sur le rôle économique et social des aidants dans notre pays. Sans eux, affirme-t-il, le pays ne tiendrait pas.

Selon lui, ils contribuent comme tous les acteurs de la solidarité de proximité, à poser les bases «d'une société accompagnante fondée sur cette éthique de la sollicitude que l'on appelle aujourd'hui le care». Ils sont cependant quasi invisibles, alors que leur rôle est essentiel. En effet, en améliorant la vie des autres, les aidants embellissent leur propre vie. Mr Guérin cite le philosophe Lévinas, qui disait que les aidants pratiquent «la non-indifférence au prochain».

Selon Mr Guérin, les aidants sont investis d'un triple rôle: ils permettent en tant que bénévoles à des personnes malades ou en en grande difficulté de vivre en étant soutenues; en tant que salariés, ils représentent une source de développement et ils oeuvrent aussi socialement par des soins prodigués en tant que personnes ressources relativement compétentes et assurément aimantes.

Ce sont en France une majorité de femmes (environ 80%) qui sont aidantes. Et celles qui travaillent se partagent difficilement entre leur emploi et l'accompagnement d'un proche. La Loi relative à l'adaptation de la société au vieillissement représente un progrès, car le congé du proche aidant est désormais élargi à ceux qui n'ont aucun lien de parenté avec la personne aidée.

L'article propose un système d'assurance et des formations, afin de concilier travail et aide pour certaines personnes en ayant besoin, d'autant que le nombre de personnes du 3ème et du 4ème âge ne fait que croître. Il nous demande surtout de changer notre regard sur le rôle de la société. Une approche différente en effet pourrait faire naître chez nous «une société basée sur la bienveillance et l'interdépendance», créant un cercle vertueux susceptible de nous sortir de l'individualisme ambiant.

 

Pour en savoir davantage, consulter sur Internet: www.secourspopulaire.fr ou lire les ouvrages de Mr Guérin comme "la guerre des générations aura-t-elle lieu?", "la solidarité, ça existe... et en plus ça rapporte!" et "de l'Etat providence à l'Etat accompagnant".

Lyliane

 

28/02/2017

Un livre sur l'agro-alimentaire à lire au moment du Salon de l'Agriculture selon change.org...

Grande oubliée de cette élection : l'agro-alimentaire !
Nous avons donc décidé de publier un livre "pavé dans la mare" et sans tabou : "Agriculteurs : les raisons d'un désespoir" (éditions Plon).

Nous y dénonçons les magouilles, les conflits d'intérêts et la corruption d'un système qui créent la perte de nos agriculteurs, des maladies et une baisse du pouvoir d'achat pour les consommateurs et le manque de respect pour nos animaux.
Et nous proposons des solutions pour remettre à plat tout ce système.
Co-écrit avec Eric de La Chesnais (chef du service agriculture du Figaro) et préface de Brigitte Gothiere (Cofondatrice association L214) : http://livre.fnac.com/a10170853/Arash-Derambarsh-Agricult...

Agriculteurs : les raisons d'un désespoir - Arash Derambarsh, Eric De La Chesnais sur Fnac.com
Agriculteurs : les raisons d'un désespoir, Arash Derambarsh, Eric De La Chesnais, Plon. Des...
http://livre.fnac.com 
 

26/02/2017

Mesures préventives de l'ostéoporose...

 

Il ne faut pas attendre d'avoir une fracture pour renforcer ses os. Pour cela, le Dr J.P.Curtay, dans les dossiers Santé et Nutrition de février 2017, nous indique quelques mesures préventives utiles à tous. Etant donné que, comme l'hypertension, c'est une maladie silencieuse, il est essentiel de savoir où l'on en est à ce sujet. Pour ce faire, ne pas hésiter à demander à son généraliste la prescription d'une densitométrie osseuse pour le fémur, les vertèbres lombaires et le bassin ainsi que les poignets. Si l'on manque de muscles, il est recommandé de faire compléter l'examen par une impédancemétrie. En tout état de cause en prévention:

  • Eviter les excès de sel, de café , d'alcool, de sucre, ainsi que de protéines animales et de corticoïdes.

  • Pratiquer des sports ou de la gymnastique au moins une heure trois fois par semaine. Celà peut être de la marche, du jogging, de la natation, du vélo, du tai chi, de la danse ou du qi gong.

  • Ne pas oublier la vitamine D, surtout en prenant de l'âge, pendant la saison hivernale. Au-delà de 65 ans en prendre pendant 10 mois et après 80 ans toute l'année (Zyma D par exemple).

  • Consommer des graines de lin broyées (3 cuillères à café rases), des algues, des champignons, des légumes et des fruits frais de saison chaque jour, notamment du fenouil, des choux, des oléagineux comme amandes, noix, noisettes, du chocolat noir pour le magnésium (magdyn en complément alimentaire en cas de besoin). Mais éviter les produits laitiers et le calcium qui ne peuvent que nuire au corps, contrairement aux idées reçues.

  • En cas de suspicion d'ostéoporose ou après 50 ans, par précaution se supplémenter en vitamine C, B6, K, en zinc et silicium.

  • En cas d'ostéoporose avérée, de la crème à la DHEA (à commander chez eurovital.com) peut être appliquée à petite dose (15mg environ) à l'intérieur des cuisses en suspendant les applications une semaine par mois. Si l'on souffre d'un cancer hormono-dépendant, mieux vaut cependant s'abstenir de DHEA sous quelque forme que ce soit.

Munis de ces précieux conseils, nous voilà avertis des mesures à prendre pour prévenir l'ostéoporose. Pour davantage d'informations, consulter sur Internet https://sni.media/Qm23 ou https://sni.media/8MLa .

Lyliane

 

24/02/2017

Réparer le tissu déchiré du monde...

 

Interviewé par Mme V. Larousse dans le Monde des religions, Mr Abdennour Bidar, à travers son dernier ouvrage «Les tisserands»paru aux éditions Les liens qui libèrent en 2016, propose à tous ceux qui s'efforcent de changer la société«de réparer le tissu déchiré du monde».

Ce manifeste comprend tout d'abord un constat sur l'état du monde. Selon Mr Bidar, docteur en philosophie et inspecteur général de l'Education Nationale, nous traversons une crise généralisée des liens, que ce soit notre lien à la nature, celui des uns avec les autres et enfin celui à nous-mêmes. Par contre,les liens d'asservissement aux dogmatismes religieux et à l'exploitation économique se développent.

Ce temps de grande déchirure caractérise selon lui nos sociétés matérialistes «qui ne font pas suffisamment droit aux aspirations spirituelles essentielles pour l'être humain». Mr Bidar nomme tisserands toutes celles et tous ceux qui en ont pris conscience et qui «entreprennent de recréer une certaine qualité de lien à la nature, à l'autre ou à soi». Pour lui, se mettre à l'écoute de soi par exemple, c'est entrer dans une démarche spirituelle d'éveil de soi. De même, le lien à l'autre libérerait la possibilité de fraternité, d'amour et de partage. Quant au lien à la nature,il nous permet de participer à une vie infiniment plus vaste, celle reliée au Grand Tout.

A notre époque, constate l'auteur qui a écrit plusieurs essais sur la modernité en islam, la laïcité et la spiritualité contemporaine, notre démocratie fonctionne encore de façon très pyramidale. Il existe pourtant «une aspiration très forte chez les Tisserands à réinventer un lien social plus horizontal». C'est selon Mr Bidar une tentative multiforme de réinventer une société plus égalitaire, plus solidaire, où l'individu aurait une véritable liberté de choix.La grande conquête du 21 ème siècle devrait donc être la liberté spirituelle, c'est à dire la capacité de l'individu de s'autodéterminer spirituellement. L'auteur des Tisserands nous propose donc d'inventer de nouvelles relations spirituelles plus horizontales, sans gourous, responsabilisant les individus, afin qu'ils prennent leur destin en main sur tous les plans.

L'article conclue en disant que «ce livre est un cri d'espérance, balayant le sentiment d'impuissance dans lequel beaucoup d'entre nous en restent à des cris d'alarme». Le renouveau serait en effet en train d'émerger. L'ouvrage de Mr Bidar se veut un point de ralliement pour proposer à tous «un nouveau cap de société ayant au cœur une vision de la dignité de l'être humain». N'attendons donc pas de personnalité providentielle nous montrant la voie, cherchons plutôt avec Mrs Pierre Rabhi et Patrick Viveret une démocratie spirituelle!

Lyliane

 

15/02/2017

Enfin des livres pour les dyslexiques...

 

Selon le journal Fémina, les dyslexiques, dyspraxiques, dysphasiques, dysorthographiques représenteraient aujourd'hui entre 6 et 8% de la population selon la fédération FFDYS, dont près de 600 000 enfants. Les éditeurs de ce fait commencent à s'intéresser à eux. Nathan par exemple, dans sa collection Dyscool, propose des best-sellers de la littérature jeunesse à partir de 7 ans à lire sur tablette ou smartphone, enrichis de sons, de couleurs et de caractères qui aident au déchiffrage, à l'attention et à la motivation. De son côté, Castelmore a également crée une collection pour les dyslexiques, dès 8 ans, qui reprend les succès d'édition dans une version adaptée (textes simplifiés, phrases plus courtes, polices plus lisibles).

Dans le même esprit, Belin va plus loin avec sa collection Colibri. Il y a 6 petits livres avec 4 niveaux différents, d'une cinquantaine de pages tout au plus. Ce sont là des histoires spécialement écrites pour des enfants dys de 8 à 12 ans. Une double page dite «d'échauffement» précèdel'histoire, le quiz et le questionnaire final. La responsable éditoriale, Mme C. Maurisson a fait travailler une équipe de spécialistes des sciences du langage et fait élaborer unecharte d'écriture prenant en compte les dernières découvertes sur les dys. Les auteurs acceptant ce «jeu littéraire», comme Mme A.de Lestrade ou Mr F. Colin, ont utilisé des mots courts, des phrases simples mettant l'accent sur certains phonèmes. De plus, une enseignante a testé les livres en classe et une charte graphique a été élaborée sur ses conseils.

 

Pour les adolescents, les éditions AM et M proposent un vrai-faux thriller écrit par Mme A.M. Gaignard, elle-même ancienne dys. Le titre de cet ouvrage original est «Pas de panique chez les indics!». C'est une façon d'amener les 12/14 ans à se réconcilier avec l'orthographe et de revoir les principales règles du langage écrit en leur donnant des clés de compréhension ludiques et logiques.

 

Comme quoi lorsque la profession des éditeurs choisit de se mobiliser, elle peut venir au secours d'enfants en difficulté et de leurs parents souvent démunis face à ce type de handicap. Une initiative à saluer et à développer en classe comme dans la vie active!

Lyliane

 

09/02/2017

Au rythme de la lune...

La Lune agit sur notre planète, les marées, les sols, mais avons nous conscience qu'elle a une influence sur les êtres vivants, ne serait-ce que par nos rythmes biologiques?

En Lune croissante c'est à dire de la Nouvelle Lune à la Pleine Lune, il faut en profiter pour faire le plein d'énergie, pour entamer un traitement revitalisant, nous conseille Mme G. Peiffer, naturopathe dans le Journal "L'âge de faire" d'octobre 2016 à travers un dossier consacré à la Lune.

Par exemple, dans cette phase c'est le bon moment pour consommer des fruits riches en vitamines C comme agrumes, argousier, cynorhodon, des algues, des graines germées, du romarin, de la sauge, de la prêle, de l'ortie... Il est conseillé d'éviter les excès de table, d'en profiter pour se faire couper les cheveux et soigner sa peau. Selon certains auteurs, la fertilité serait augmentée chez les hommes comme chez les femmes dans cette période.

La Pleine Lune est un moment propice pour jeûner, pour se purger et pour tenir compte de ses rêves. C'est en principe une phase d'ovulation pour les femmes. Mais, avec la vie moderne, leurs rythmes sont souvent bousculés.

En Lune descendante, c'est à dire de la Pleine Lune à la Nouvelle Lune, il est conseillé d'éliminer les toxines, soit en faisant une cure, soit en éliminant de son alimentation des éléments raffinés, de l'alcool... Les cheveux coupés à cette période repousseront plus lentement.

La Lune ne serait-elle pas en définitive un des traits d'union susceptible de nous relier à la nature?

Lyliane

07/02/2017

Une société collaborative, mythe ou réalité...

 

Depuis la diffusion mondiale d'Internet, une économie de partage a commencé à se mettre en place (logiciels libres, Wikipédia...). Et depuis les années 2010/2011, il est de plus en plus question d'une économie collaborative. Des interprétations différentes sont faites à ce propos.

Pour Mr Max Weber, il s'agit d'une forme d'entreprise élargie, dans laquelle le fonctionnement ne se fait plus selon des règles imposées par un leader, mais essentiellement selon des conventions collectives signées par tous les membres. Pour d'autres, cela signifierait finalement un tel bouleversement des structures que le modèle capitaliste serait à l'agonie. Pour le Crédoc enfin, ce serait tout à fait compatible avec le capitalisme...

Le magazine les Echos propose une définition de ce type d'économie qui la distingue d'une économie de partage et de l'ESS (économie sociale et solidaire). L'ESS en effet est centrée sur l'intérêt général à travers une organisation démocratique et une éthique dans la redistribution des revenus d'activité, tandis que, dans l'économie de partage, les individus s'auto-organisent pour créer un bien commun.

Par contre, l'économie collaborative serait plutôt basée sur la production à plusieurs de biens et de services s'appuyant sur une organisation horizontale. Il n'y aurait alors aucune propriété collective.

Un ouvrage a été publié chez Rue de L'Echiquier en juin 2015 par un Collectif de 9 membres nommé Ouishare sous la direction de Mme Diana Filippova «Société collaborative, la fin des hiérarchies». A travers de nombreux exemples actuels: AirBnb, UberPop, le Bon Coin, BlablaCar... chacun de nous peut dessiner les contours de ces sites marchands de notre société de consommation. De même, après le web collaboratifs (forums, chats, plateformes d'échange, réseaux sociaux...), une économie circulaire et une gouvernance territoriale commencent à se développer dans notre pays, sous la pression de normes environnementales notamment.

Nous sommes en droit de penser que, plus qu'une mode fort populaire , c'est une forme d'intelligence collective qui se répand rapidement en recherchant des solutions de type: gagnant-gagnant... Cet agir collectif me semble particulièrement à l'oeuvre dans la sphère du travail et de la consommation, chacun se sentant à la fois concerné par les façons de produire et de consommer.

Pour en savoir plus sur le sujet, consulter par exemple les Cahiers de Recherche du Credoc sur Internet: www.base.socioeco.org ou d'autres sites comme: www.magazine.ouishare.net, www.lesechos.fr .

Voir aussi d'autres sites associatifs:

http://consocollaborative.com

 

https://alternatiba.eu/rhone/

Un document du CREDOC

Société collaborative.pdf

Lyliane et Michèle

 

06/02/2017

Le chanvre et ses multiples qualités...

Selon un article publié dans la revue Biocontact de février 2017 signé par Mr A. Céalis, chanvrier en circuits courts, le chanvre, qui avait connu un déclin dans les années 1930, connaît dans notre pays une reprise de la production dès 1960. Au regard des enjeux environnementaux actuels en effet, ses nombreux atouts sont réévalués et le chanvre retrouve une place stratégique dans l'économie des pays producteurs. La France avec 48 00 tonnes environ est le premier producteur actuel de chanvre suivi de la Chine, du Chili et de l'Ukraine.

Cette plante annuelle de la famille des Cannabaceae, cousine du houblon, peut atteindre 4 m de haut. Variété dioïque à l'origine, les variétés cultivées depuis les années 1960 sont des hybrides monoïques c'est à dire que fleurs mâles et femelles sont sur le même pied. L'avantage du chanvre réside dans sa rusticité et sa résistance aux attaques fongiques. Il pousse en outre très vite: planté en mai, il est récolté fin août/début septembre en général.

Sa fibre cellulosique (chéneviotte) est contenue dans la partie superficielle de la tige. Une fois séparée et cardée, elle constitue une laine pouvant être tissée pour faire des tissus, appliquée et utilisée en isolants ou broyée pour fabriquer du papier, des matériaux composites ou de combustion. Par exemple, le béton de chanvre lié à de la chaux ou de la terre est de plus en plus utilisé dans la construction écologique. La feuille du chanvre séchée est très utile dans l'élevage et l'agriculture pour faire des litières et des paillis.

Ses graines (chènevis) contiennent des protéines et des acides gras essentiels. On peut les donner à manger aux animaux, mais surtout les consommer sous forme de farine ou d'huile. La fleur quant à elle a des effets psychotropes. On en tire du cannabidiol, substance active aux effets thérapeutiques intéressants: effets secondaires des chimiothérapies, traitement de certaines épilepsies. Mais, hélas, dans notre pays son utilisation en médecine n'est pas encore très développée et est assez controversée, alors que le cannabis pourrait aider beaucoup de malades...

Pour s'informer, consulter sur Internet le site www.anandaetcie.org, émanant de l'association savoyarde pour la promotion du chanvre. On peut également lire l'ouvrage de Mme M. Dorrel paru aux éditions Trédaniel: Medicannabis.

Lyliane

 

05/02/2017

Un test sanguin pour dépister les cellules cancéreuses...

 

A l'émission La Grande Librairie de jeudi 25/1/2017, puis lors de l'émission Thé ou Café de Mme Catherine Ceylac le 5/2/2017, nous a été présenté le Professeur Patrizia Paterlini-Bréchot, oncologue et femme-chercheur à la Faculté de Médecine Necker-Enfants Malades (Université Paris Descartes) à l'occasion de la parution chez Stock en janvier 2017 de son livre intitulé «Tuer le cancer».

Cette femme d'origine italienne, qui a épousé Mr Bréchot, Directeur du Laboratoire de Biologie Moléculaire à Paris, traque depuis des années le développement des cellules tumorales dans le sang. Son but depuis le début est de détecter avec son équipe, bien avant leur propagation dans le corps humain, ces cellules qui causent des métastases dans certains organes après un cancer primitif. Aujourd'hui ce test diagnostic est au point. Un brevet a été déposé après publication de ses recherches dans 52 publications indépendantes.

Ce test sanguin précoce n'est actuellement pas remboursé par l'assurance maladie et il coûte à ce jour 486 euros. Pour le faire effectuer dans un laboratoire agrée, il est nécessaire d'avoir une prescription médicale signée par le médecin, complété par une décharge du patient. Mme Marisol Touraine, Ministre de la Santé en France, paraît très favorable à cette découverte. De bons résultats ont été notamment obtenus au C.H.U de Nice par des médecins ayant testé ce procédé ISET (Isolation by Size of Tumor Cells) sur de gros fumeurs risquant un cancer du poumon...

Dans le sang analysé de patients en rémission par exemple, dans 10 ml de sang parmi 5 milliards de globules rouges et 100 millions de globules blancs, les cellules tumorales se distinguent par leur taille plus importante que les cellules sanguines. Actuellement, les recherches continuent pour compléter cette détection précoce par la mise en lumière de protéines retrouvées dans les cellules cancéreuses indiquant l'origine de l'organe touché par les métastases. Un gain de temps inestimable permettant un état des lieux, afin de mettre en œuvre sans tarder une thérapie ciblée...

 Pour se renseigner sur ce procédé, sur l'adresse des laboratoires pratiquant actuellement le test sanguin ISET (Nice et Paris ), consulter la Conférence vidéo sur You Tube de Mme Paterlini-Bréchot, son livre et le site Internet www.isetbyrarecells.com.

Lyliane

 

30/01/2017

La maladie invisible qui touche 50 % des plus de 70 ans...

            
                                          Chère lectrice, cher lecteur,


C’est l’un des mystères les plus fascinants de la médecine moderne.

La diverticulose est une maladie de l’intestin qui n’existait pas au début du 20e siècle.

J’exagère un peu : elle avait été observée, mais les cas étaient tellement rares qu’on la considérait comme une curiosité médicale, un peu comme les bébés à deux têtes.

Aujourd’hui, 50 % des plus de 70 ans sont touchés, et 30 % des plus de 60 ans !

C’est plus qu’une épidémie. C’est pratiquement une pandémie (une maladie qui touche tout le monde).

En cause, une nouvelle fois, les changements alimentaires et de mode de vie apportés par la vie moderne.

Qu’est-ce que la diverticulose ?

La diverticulose est l’apparition de poches dans l’intestin (hernies), de la taille d’une bille, qui peuvent s’infecter et provoquer des douleurs et des hémorragies (diverticulites). La diverticulite est donc le stade infecté de la diverticulose.

La diverticulose ne se remarque pas. Les médecins disent qu’elle est asymptomatique, c’est-à-dire qu’elle ne déclenche pas de symptômes (comme, par exemple, des douleurs, de l’inflammation, des saignements).

(la suite ci-dessous)

Message spécial de Jean-Marc Dupuis

 

Je ne vais plus à la pharmacie et je me porte bien

Je réalise moi-même et à la maison :

  • mes cataplasmes contre les chocs et les coupures,
  • mes décoctions pour le foie,
  • mes tisanes bien-être, détox et digestion

Et je vais même plus loin : je n’ai plus besoin de me rendre dans les rayons beauté et hygiène des supermarchés. Je me protège des « compositions-poison » en tout genre grâce à des recettes 100 % naturelles à base de plantes que j’ai appris à réaliser ici (lisez cette présentation passionnante, vous apprendrez déjà beaucoup de choses).

Suite de la lettre de ce jour :

En revanche, la diverticulite fait très mal !

Diverticulose et diverticulite sont provoquées par les efforts excessifs que les intestins sont obligés de faire pour évacuer le « bol fécal » chez les personnes qui :

  • passent trop de temps assises ;
  • ne mangent pas assez de fibres ;
  • sont trop stressées ;
  • ne mastiquent pas assez.

Et cela concerne du monde. Cela concerne pratiquement tout le monde actuellement (alors que cela ne concernait personne il y a un siècle…).

Ce qui a changé

Autrefois, il était impossible de ne pas bouger.

Vous pouviez être roi, président de la République, vous étiez obligé malgré tout de monter à cheval, de gravir des escaliers (il n’y avait pas d’ascenseur), de faire un minimum d’effort tous les jours.

Les voyageurs avaient bien des diligences, des carrioles, des carrosses pour les plus riches d’entre eux.

Mais ceux-ci s’embourbaient, se cassaient. Dans les montées, les chevaux peinaient et on descendait pour les soulager. D’autant plus qu’on était tellement ballotté à l’intérieur qu’il était souvent plus confortable d’aller à pied. Il fallait donc toujours, à un moment ou un autre, se bouger.

Or, bien sûr, la marche à pied, les efforts physiques, activent les muscles du ventre, secouent les intestins. Ils contribuent ainsi à faciliter le transit. L’intestin n’est pas tout seul à travailler, à se contracter comme un fou et, à force, à s’abîmer.

Pas de malbouffe au début du 20e siècle

D’autre part, il était impossible de se nourrir de bonbons, de chips, de cochonneries : l’industrie agroalimentaire n’avait pas encore été inventée !

Personne ne passait des heures écroulé dans un canapé à regarder la télé ou des vidéos, à se "nourrir" (le mot n’est pas bien adapté) de sodas sucrés et de malbouffe. Cela n’était pas possible.

Enfin, il était impossible de ne pas mâcher : on mangeait les bas morceaux de viande coriace terriblement durs à mastiquer, des légumes fibreux qui résistaient sous la dent. La nourriture ne ressemblait pas encore à du chewing-gum ou à de la purée.

Les conditions n’étaient donc pas réunies pour attraper une diverticulose.

Des fibres, des noix et des popcorns

La consommation de fibres alimentaires fait baisser le risque de diverticulose. Les fibres, présentes dans les légumes et les fruits (et les végétaux, en général), se gonflent d’eau et rendent la matière digérée plus molle, plus glissante.

Vous trouvez des fibres dans les haricots, les lentilles, les épinards, le son, les amandes, les artichauts, les pruneaux et de nombreux autres aliments sur le site donné en référence [1].

Signalons, par ailleurs, une drôle d’étude publiée dans le très sérieux Journal of the American Medical Association (JAMA) en 2008, qui a montré que consommer des noix et des pop-corns était efficace pour prévenir la diverticulose [2] !

Cependant, une fois que la diverticulite se déclare, il faut, au contraire, diminuer l’apport en fibres pendant trois semaines, le temps que l’inflammation se calme.

On a ainsi le schéma suivant :

diverticulite et diverticulose

Schéma de SOS Cuisine [3]

Que faire en cas de diverticulose

Tout cela est bien beau, me direz-vous, mais que faire si c’est trop tard ? Que faire si l’on a déjà derrière soi des décennies de vie de bureau où l’on est trop resté assis, où on a trop mal mangé, et que les diverticules sont là ?

D’abord, il n’est jamais trop tard pour bien faire.

Vous pouvez faire de l’exercice et manger plus de fibres. Attention : il ne faut pas augmenter trop rapidement son apport en fibres. L’apport recommandé est de 21 à 38 g pour les adultes. La plupart des gens en consomment bien moins (de 10 à 15 g) et il ne faut pas ajouter plus de 5 g de fibres supplémentaires quotidiennes par semaine.

Pour ajouter 5 g de fibres à votre régime quotidien, choisissez une des options suivantes :

  • un fruit frais et 60 g de légumes ;
  • une portion de céréales à teneur élevée en fibres (le tableau de valeur nutritionnelle devrait indiquer 5 g ou 6 g de fibres par portion) ;
  • 30 g de son d’avoine cru (faire cuire ou ajouter tel quel dans un yogourt, une compote ou autre) ;
  • 2 cuillerées à soupe de son de blé ;
  • 2 cuillerées à soupe de graines de lin moulues ;
  • 50 g de pruneaux séchés ;
  • 2 tranches de pain complet (s’il n’y en a pas déjà à votre menu)
  • 150 g de légumineuses cuites ;
  • 50 g de noix, amandes, noisettes ou autres fruits à coque ;
  • une portion de quinoa cuite.

Il faut, en outre, suivre les conseils habituels pour une alimentation saine : moins de céréales raffinées et aliments industriels, plus de fruits, surtout des petits fruits rouges, des fruits secs, des choux, des légumineuses, des aliments complets.

Enfin, veiller à passer aux toilettes quand c’est nécessaire, sans trop attendre ni se retenir. Mettre un tabouret sous ses pieds pour adopter une position plus proche de la position accroupie, qui facilite l’évacuation des selles et économise les forces des intestins.

Les probiotiques en cas de crise

En cas de crise de diverticulite, réduisez vos apports en fibres pendant trois semaines, puis réintroduisez-les progressivement pendant trois semaines également. Prenez un bon complexe de probiotiques. J’en ai parlé plusieurs fois dans des lettres récentes, en indiquant les marques et les prix des produits que je recommande.

Une étude scientifique a montré l’intérêt des probiotiques suite à une crise de diverticulite [4].

Cela permet de prévenir les récidives.

Attention : les diverticulites peuvent parfois évoluer vers des hémorragies et une péritonite (infection mortelle). Dans ce cas, l’hospitalisation et l’intervention chirurgicale d’urgence constituent le seul traitement.

Cela signifie que l’intestin est gravement touché. La consommation de fibres est alors contre-indiquée pendant au moins deux mois après l’opération. Le médecin qui vous suivra vous dira quand vous pourrez en reprendre.

À votre santé !

Jean-Marc Dupuis "


Sources :

[1] Régime spécial diverticulose et diverticulite

[2] Strate LL, Liu YL, Syngal S, Aldoori WH, Giovannucci EL, « Nut, corn, and popcorn consumption and the incidence of diverticular disease » [archive] JAMA, 2008, 300 : 907-914.

[3] Notre régime pour la maladie diverticulaire (diverticulite et diverticulose) est composé de trois phases

[4] Dughera L, Serra AM, Battaglia E, Tibaudi D, Navino M, Emanuelli G, « Acute recurrent diverticulitis is prevented by oral administration of a polybacterial lysate suspension » [archive, Minerva Gastroenterol. Dietol., 2004, 50 : 149-153.

 
 

24/01/2017

Faire méditer les enfants...

 

 

Dans le supplément gratuit du quotidien Nice Matin, Version Fémina, un article de Mme N.Coll nous fait savoir que la méditation a désormais la cote chez les enfants et leurs parents. A l'école, dans les centres de loisirs ou à la maison, des enfants du primaire ont été sensibilisés à des méthodes de relaxation et de méditation. Certains d'entre eux prennent par exemple un quart d'heure au moins chaque jour pour écouter un CD de méditation. Des enseignants, des animateurs adaptent dans leurs propositions d'activités des pratiques de méditation de pleine conscience autrefois réservées à des adultes. Cela permet aux enfants de diriger leur attention vers leurs sensations (respiration, bien-être, douleurs éventuelles...), de mieux prendre conscience de leur corps et de leurs pensées, sans objectif de performance.

Depuis la parution en 2012 du best-seller de la thérapeute néerlandaise Eline Snel aux éditions Les Arènes «Calme et attentif comme une grenouille», des méthodes de méditation fleurissent un peu partout en France. On peut commencer la méditation vers 4-5 ans sans rien attendre d'autre qu'un mieux-être global. Certains parents néanmoins ont remarqué que ces séances aident l'enfant à se concentrer en classe. En effet, la réussite scolaire peut être un des bénéfices de ces méthodes: meilleures compétences cognitives, accroissement de la mémoire, capacité d'abstraction plus développée). Beaucoup de jeunes en outre décrocheraient davantage de leurs écrans...

Des chercheurs américains de Harvard au Massachusetts General Hospital ont affirmé que la méditation reconstruisait littéralement la matière grise du cerveau en 8 semaines. Mr Laurent Dupeyrat, auteur avec Mme J. Bernard de l'ouvrage «J'ai RV avec le vent, le soleil et la lune» paru aux éditions de la Martinière, voit aussi beaucoup de parents arriver à la pratique de la méditation par l'intermédiaire de leurs enfants. Ces adultes découvrent peu à peu que cela désamorce le stress.

Dans son ouvrage «Philosopher et méditer avec les enfants», paru aux éditions Albin Michel, Mr Frédéric Lenoir réconcilie en quelque sorte les deux pratiques. Pour le philosophe, en effet, c'est le meilleur moyen de faire appel à l'esprit de tolérance, de développer une vraie qualité d'écoute en donnant aux enfants les outils pour apprendre à réfléchir par eux-mêmes.

Pour en savoir plus sur la méditation avec les enfants, consulter sur Internet: www.enfance-et-attention.org. Pour la technique proposée par Mr Lenoir sous l'égide de la Fondation de France, voir sur Internet le site: www.fondationseve.org.

Lyliane

 

21/01/2017

A quoi ressemble le petit-déjeuner idéal selon des nutritionnistes?

 


À l'Université de Kansas pour la diététique et la science de la nutrition, des chercheurs ont publié une étude en février 2010 démontrant qu'un petit-déjeuner doit être 
riche en protéines

Moins de glucides et plus de protéines augmentent l'énergie, diminuent la sensation de faim au cours de la journée, sans pour autant augmenter le nombre de calories absorbées pendant la journée. En effet, les calories supplémentaires consommées lors d'un riche petit-déjeuner sont compensées par une baisse égale des calories aux autres repas, sans même que vous vous en aperceviez. Vous n'avez donc à faire aucun effort. 

De plus, remplacer les glucides par de 
bonnes graisses réduit encore la hausse de la glycémie (taux de sucre dans le sang) et accroît la sensation de satiété, réduisant les fringales et donc le grignotage pendant la journée. 

Un bon petit-déjeuner doit donc contenir un apport conséquent de protéines et de bonnes graisses. Il est hautement recommandé d'y incorporer des aliments comme des œufs, omelette, avocat, tranche de saumon, de jambon, olives, fromage de brebis, noix, amandes et autres fruits à coque, ou encore des crudités avec de la vinaigrette. 

Santé ! 

Gabriel Combris

 

14/01/2017

Eliminons les métaux lourds...

 

Sous ce titre, le docteur J.P. Willem publie un article dans la revue gratuite Biocontact de janvier 2017. Il exprime tout d'abord le fait que le terme de «métaux toxiques» serait plus approprié. Il cite notamment l'aluminium(Al), le plomb (Pb), le mercure (Hg), l'arsenic (As), le cadmium (Cd), le nickel (Ni), le zinc (Zn), le manganèse (Mn)  et le brome (Br) qui sont les plus connus. Nous empoisonnons en effet notre organisme depuis des générations sans même nous en douter...

L'aluminium est utilisé industriellement et nous en ingérons de 20 à 160 mg par jour. L'eau du robinet, les produits alimentaires non bio, certains légumes comme les champignons, les produits laitiers, les saucisses, les coquillages, les farines, le cacao etc... en contiennent souvent. On le retrouve sous forme d'additifs, de colorants, d'anticoagulants, dans le sel raffiné, les viennoiseries et le fromages industriels... Boîtes de conserves, canettes de bière, cosmétiques, dentifrices, produits emballés dans du papier alu, médicaments, vaccins comportent des doses 50 à 80 fois supérieures aux normes européennes admises (15 microgrammes par litre). L'aluminium est toxique pour le cerveau.

Le cadmium se trouve souvent dans les rejets de la métallurgie, certaines peintures, les pesticides, les fumées de cigarettes... Les fruits de mer et le poisson peuvent en contenir. L'emphysème, la bronchite chronique, certains cancers, les maladies cardiovasculaires, l'ostéoporose peuvent en résulter. Quant au mercure, il est partout: dans l'eau, dans l'air et dans les sols. Les centrales électriques, les chaudières à charbon, les incinérateurs, les poissons et surtout les amalgames dentaires intoxiquent la population française. Insomnies, maux de tête, mycoses, irritabilité, vertiges, troubles neurologiques comme la sclérose en plaques notamment peuvent en résulter. Le plomb en ce qui le concerne est un ennemi du système nerveux et donne une maladie nommée saturnisme. Gaz d'échappement, conduites d'eau anciennes...sont souvent à l'origine de cette pollution.

Pour éliminer les métaux lourds, des produits naturels sont à notre disposition: la chlorelle (une algue verte aussi nommée chlorella), l'ail des ours par son sélénium, la coriandre pour une détox par la peau et les poumons et le charbon végétal (draineur général) notamment. Persil, chlorure de magnésium et argile verte peuvent aussi agir pour nous détoxiquer. Les dentistes sont aujourd'hui habitués à ôter les amalgames dentaires toxiques. Pour en savoir davantage sur le sujet, lire l'ouvrage du DR J.P. Willem: Les dégâts des métaux lourds, publié en 2014 chez G. Trédaniel. Le site du Dr Willem est: www.docteurwillem.fr.

Lyliane

 

11/01/2017

Personnes stressées, les médecines douces peuvent vous aider!

 

 

Le stress est une réaction d'adaptation de l'organisme face à un événement perturbateur. Il peut stimuler nos ressources ou nous laisser être dépassés par la situation. Pour traiter le stress, un allopathe prescrit généralement des médicaments tels des anxiolitiques. Un homéopathe, nous dit le Dr A.C. Quemoun, docteur en pharmacie, interviewé dans la revue Fémina par Mme Lise Bouilly, observe le comportement de la personne pour savoir si elle est plutôt inhibée ou hyperactive. Les granules prescrites (2 ou 3 à chaque prise) seront à prendre sous la langue 3 fois par jour jusqu'à amélioration des symptômes. Les doses se prennent en une seule fois sous la langue aussi.

En cas d'émotion forte ou de mauvaise nouvelle vécue comme un choc psychique, on prend généralement une dose d'Arnica en 15 CH, associée ou pas à Gelsémium en 9 CH. Si la personne est très agitée, lui donner des granules d'Argentum Nitricum en 9 CH; mais si elle se replie sur elle-même choisir plutôt Sépia en 9 CH. Lorsqu'on vit une colère rentrée et que des maux de ventre se déclenchent, opter pour Staphysagria en 15 CH. En cas de spasmes intestinaux et de constipation, prendre des granules de Magnesia Muriatica en 9 CH associées ou pas à Colocynthis en 9 CH.

Certaines personnes grignotent lorsqu'elles sont stressées ou sont sevrées de tabac. Elles peuvent prendre Anacardium Orientalis en 9 CH et Antimonium Crudum en 9 CH, si le stress décuple leur appétit. Ignatia en 9 CH sera plus indiqué si la personne a comme une boule dans la gorge ou au plexus. Des trous de mémoire peuvent être combattus par des granules de Kalium Phosphoricum en 9 CH ou de Phosphoricum Acidum en 9 CH si cela s'aggrave avec l'âge. Une teinture-mére de Gingko Biloba (20 gouttes 3 fois par jour) ou de gélules du même produit sont susceptibles de favoriser l'oxygénation du cerveau.

Si le stress est plus marqué la nuit, Arnica en 9 CH peut aider à s'apaiser. Lorsque des soucis contrarient l'endormissement, Luesinum en 9 CH peut être testé. Des plantes comme la Valériane ou la Passiflore en infusions sont également sédatives. Les traumatismes musculaires relèvent plus d'Ignatia en 9 CH, de Gelsémium en 9 CH ou d'Arnica en 9 CH et d'Eupatorium perfoliatum en 5 CH... En cas de trac avec transpiration importante, des granules de Crataegus Oxyacanta en 9 CH sont indiquées.

 

Pour en savoir plus, lire l'ouvrage du Dr Quemoun aux éditions Leduc S.

intitulé "Guérir le stress et l'anxiété avec l'homéopathie".

Lyliane

 

05/01/2017

Parfumer ses plats avec des épices bienfaisantes...

Mme Lise Bouilly, dans la rubrique diététique du journal Fémina, s'attache à citer les épices bienfaisantes en hiver. Pour cela elle s'appuie sur les avis d'un médecin nutritionniste comme le Dr Guy Avril, auteur d'un ouvrage intitulé:"22 épices pour préserver la santé"et d'une vétérinaire diplômée de toxicologie le Dr S. Hampikian. Tout d'abord, ils citent la coriandre, un activateur d'immunité contre les virus incontournable dans la cuisine méditerranéenne et latino-américaine. Les cuisinières en mettent avec la viande blanche, les potages, les purées, les crudités, les salades et même les fruits, car la coriandre soulage les ballonnements et décongestionne le foie. Des tisanes avec les graines et quelques feuilles sont également bénéfiques au rythme de trois fois par jour après les repas.

Puis, l'article cite le curcuma, dont le rhizome,  cultivé en Inde, est un anti-inflammatoire et un antioxydant réputé soulager les douleurs articulaires et prévenir les rhumes. On l'apprécie frais en petits morceaux ou émincé dans les potages, les légumes, les céréales, les viandes, les poissons ou les yaourts qu'il colore en jaune/rouge. En poudre, à raison d'une cuillère à café par jour, associé à du poivre noir dans du lait bouillant par exemple, c'est un bon anti-rhume. Quant à la cannelle de Ceylan, ses tanins sont antiseptiques et combattent parasites intestinaux et diarrhées. En bâton ou en poudre, elle se marie à de nombreuses préparations de la tarte aux pommes à des fruits cuits, d'un rôti de porc à un boeuf bourguignon. En cas de rhume ou de mal de gorge, mélanger une cuill-ère à café de cannelle en poudre à une cuillère à café de miel et ajouter quelques gouttes de citron.

La cardamome, considérée en Inde comme la reine des épices,  se marie aussi bien avec des plats salés ( poisson, viande blanche, carottes râpées) que sucrés (entremets). Ses gousses sont digestives et carminatives, mais aussi expectorantes et antitussives. Pour calmer la toux, faire en effet bouillir des gousses fendues dans de l'eau comme pour une décoction. Deux graines dans le café noir seraient aussi réputées avoir un effet tonique. Le clou de girofle, originaire d'Indonésie, a des propriétés antiseptiques, antalgiques et anti-inflammatoires. En ORL et en dentisterie, il est très efficace. Ils se piquent volontiers dans un pot au feu, une choucroute, un vin chaud et même un dessert au chocolat. En infusion, dans un bol d'eau bouillante placer un clou de girofle et laissez macérer 15 minutes.

Le gingembre est un des piliers de la médecine ayurvédique. Son rhizome originaire d'Asie a des propriétés digestives et circulatoires. Ce serait un réducteur de cholestérol et un  anti-nauséeux. L'utiliser frais ou écrasé dans un ragoût, un pot au feu, un bouillon, un poisson, une compote, une salade de fruits ou même du riz. Confit à la fin du repas c'est une gourmandise appréciée. La noix de muscade est un anti-inflammatoire et un analgésique. Elle combattrait la diarrhée dans la gastro-entérite. Toutefois ne pas dépasser une demi cuillère à café par jour et par personne à cause des substances stupéfiantes contenues dans la noix. Se borner de ce fait à râper son enveloppe. Elle se marie fort bien au potiron et à toutes les purées de légumes.

Dans la cuisine de nos pays occidentaux, ne pas oublier l'ail, cultivé partout dans le monde,  qui a de nombreuses propriétés: vermifuge, antibiotique, assainissant, fluidifiant du sang... Une gousse quotidienne est recommandée en toute saison. On l'utilise dans des sauces, des salades, des potages, avec des brochettes, des rôtis. Et les stigmates du safran, de plus en plus cultivé dans les régions méditerranéennes, sont réputés réguler le système nerveux. Il ne faut toutefois ne pas dépasser 10 g par jour. Vu son prix et ses nombreuses contrefaçons, il est important de bien vérifier la provenance des stigmates. On l'ajoute à la fin de cuisson d'un poisson, d'un risotto, d'une paella et même d'une crème anglaise. Il colore les préparations d'une belle couleur jaune.

Pour en savoir davantage, lire l'ouvrage du Dr Avril cité plus haut aux éditions Terre Vivante ou le livre "les épices qui guérissent" de Mme Murielle Toussaint. Sur Internet, consulter par exemple: www.maxhavelaarfrance.org et www.e-sante.fr.

Lyliane

04/01/2017

Litothérapie: les pierres peuvent-elles soigner?

 

C'est la question que pose Mme M. Vedrines dans le Journal Alternatif Bien-Etre de janvier 2017. A travers une interview de Mr D. Briez et de son associée, tous deux experts en litothérapie, la journaliste essaie d'approcher cette technique pratiquée un peu partout dans le monde. Les minéraux, pierres, cristaux présents dans la matière ont en effet été utilisés par les humains de tout temps. La litothérapie s'appuie le plus souvent sur des pierres semi-précieuses ou précieuses. Ces pierres, qui semblent inertes, émettent cependant des vibrations que nous pouvons ressentir, selon les besoins de notre métabolisme.

Mr Briez explique que le corps humain comporte différents acides, qui vont capter les ions métalliques des pierres. Cette réaction peut se produire lorsqu'on prend un minéral ou un cristal dans la main. Notre peau en effet peut recevoir et absorber de multiples éléments selon la composition chimique de la pierre. Il semblerait que plus celle-ci a de poids, plus elle émet de l'énergie.

Aucune preuve scientifique des soins éventuels que les pierres peuvent apporter directement n'a été faite à ce jour. Néanmoins, chacun est invité à expérimenter le contact avec les pierres. Pour les uns, la tourmaline noire est réputée protéger des ondes électromagnétiques. Pour d'autres, l'énergie de l'apatite liée au soufre natif soulagerait les douleurs articulaires. Le grenat rouge est censé stimuler la vitalité. La cornaline quant à elle est liée à la féminité et au rapport avec la mère. Le lapis lazuli soignerait les troubles de la vue et les problèmes de peau. Cette pierre bleue aurait aussi tendance à faire baisser la tension... Que l'on porte ces pierres en bijoux, qu'on les tienne dans la main ou qu'on les glisse dans sa poche ou sous l'oreiller, il convient de sentir et d'écouter nos propres réactions à leur contact.

Mr Briez pense que le minéral pourrait redevenir une ressource naturelle de la pharmacopée au même titre que les plantes ou les animaux. Pour cela des expérimentations scientifiques pourraient être entreprises, afin de montrer que les pierres sont des compagnons millénaires ayant leur place dans notre quotidien. Pour en savoir davantage sur le sujet, lire l'ouvrage de Mr P. Permutt «Ces pierres qui guérissent» paru au Courrier du Livre ou le «Guide pratique de litothérapie énergéticienne» de Mr Raynald G. Boschiero chez Ambre Eds. Sur Internet, consulter par exemple: www.pierres-lithotherapie.com ou www.cristaux-sante.com .

Lyliane

 

03/01/2017

L'enfant du 21ème siècle...

 

Comment se caractérise cet enfant né au 21 ème siècle? Cette question est posée par le Journal Télérama dans un dossier important du dernier numéro de décembre 2016. Pour ce qui concerne nos enfants occidentaux, nous pensons souvent qu'ils sont trop gâtés, hyper-protégés, sur-occupés. Nous les rêvons de préférence en petits génies; nous les poussons à faire des études longues en les véhiculant partout et en les gardant dans nos foyers jusqu'à ce qu'ils soient autonomes. Nous avons tendance à les suivre à la trace grâce aux smartphones. Du fait des dangers de la rue, ils vivent en vase clos, souvent seuls, les yeux rivés sur les écrans des jeux vidéos et de la télévision. Bref, nous nous angoissons souvent pour leur avenir, nous nous culpabilisons même, sans savoir vraiment comment les aider à se responsabiliser et à s'assumer pour bâtir leur vie d'adultes...

Une interview de Mr Boris Cyrulnik par Mme J. Cerf dans Télérama nous apporte le regard du neuro-psychiatre sur l'enfant. Il nous rappelle tout d'abord que jusqu'à La Déclaration des Droits de l'Enfant en 1950, les enfants n'avaient aucun droit. On les faisait travailler dès leur plus jeune âge, ce qui se pratique encore dans de nombreux pays en voie de développement. Il insiste sur la nécessité pour l'enfant de bénéficier dès le départ d'un attachement affectif, susceptible de le sécuriser. Il sait de quoi il parle, lui l'orphelin qui a fait de son handicap de jeunesse une occasion de résilience...

Toutefois, Mr Cyrulnik rappelle tout autant l'importance pour les parents de poser des interdits, des limites aux désirs de l'enfant dès l'âge de 4 ans, faute de quoi ils deviennent des tyrans incapables de se socialiser. Les pousser très tôt vers la compétition, les études ou la scène ne trouve pas davantage grâce à ses yeux, pas plus que prolonger une fusion avec ses parents. Il préconise une petite enfance encadrée par une famille élargie ou des professionnels les incitant à se socialiser à leur rythme par le jeu, le dessin, le sport, leur laissant le loisir de s'identifier à des héros... Pour la plupart des parents actuels, une sérieuse remise en question!

La seconde partie du dossier consacré à l'enfant donne la parole à des jeunes de familles de réfugiés accueillis à la Communauté de Taizé. On leur demande comment ils voient la vie et leur avenir. Bien que traumatisés par la guerre et coupés de leurs racines, ces jeunes migrants restent avant tout des enfants! Ils ont besoin de jouer, d'apprendre et de rencontrer d'autres jeunes de leur âge. La société de consommation dans laquelle nous baignons paraît désirable à leurs yeux ébahis...

Ce seront tous ces enfants qui bâtiront le monde de demain. La journaliste Mme F. Paccaud de Télérama les espère plus généreux et plus libres que nous l'avons été. La conclusion du dossier est: Parents, détendez-vous, faites confiance aux enfants et jetez les dehors!

Des dossiers qui nous incitent à méditer au lieu de nous angoisser...

Lyliane

 

30/12/2016

Cannabis médical, c'est pour quand?

Un article de Mme M.C. Colinon dans la revue Fémina fait le point sur les avancées à propos du cannabis médical. Elle cite trois ouvrages très complets sur le sujet: Cannabis médical:"Du chanvre indien aux cannabinoïdes de synthèse"de Michka chez Mama éditions et "Cannabis médicinal, ce qu'il faut savoir" de Mr M. Backes chez Hugo Doc, ainsi que "Cannabis sur ordonnance"de Mme M. Schachtel chez A. Michel.

Plusieurs personnes sont citées, témoignant de l'effet du cannabis accompagnant une chimiothérapie ou des douleurs pendant un cancer très avancé. Il est avéré quoi qu'il en soit que les sociétés traditionnelles ont utilisé le cannabis pour soigner. Les molécules composant le cannabis ont été répertoriées plus récemment par des chercheurs: tétrahydrocannabinol ou THC, cannabidiol ou CBD et cannabigérol ou CBG. Dans le cerveau humain, dans les années 80, des récepteurs destinés à recevoir le THC ont été ensuite identifiés.On a découvert dix ans plus tard dans l'organisme des substances proches de ces molécules, qui ont été baptisées"système endocannabinoïde"et qui semblent agir favorablement contre spasmes, douleur et anxiété.

 

Selon différentes études le cannabis aurait ensuite été mis en valeur dans des traitements anti-cancer ou contre le V.I.H. Enfin, selon une étude scientifique publiée dans la revue Plos One, le cannabis ralentirait la progression du VIH dans l'organisme. Il semble également intéressant en cas de spasmes, de Parkinson, de la maladie de Crohn et de douleurs neuropathiques. On s'interroge sur son efficacité même contre les cellules cancéreuses, ainsi que sur son utilisation en patch ou en cataplasmes sur les articulations douloureuses et son huile pour les démangeaisons.

 

L'industrie pharmaceutique s'y intéresse et deux médicaments ont vu le jour: le Marinol en capsules contenant une huile de THC synthétique, autorisé en France depuis 2013 sous certaines conditions et le Sativex, un spray buccal du Laboratoire Almirall, autorisé en janvier 2014 mais pas encore sur le marché. Les freins viendraient de peurs d'une dépénalisation de la marijuana, alors que cela n'aurait rien à voir affirme la journaliste. Leur prix serait également un obstacle... Cela semble bien regrettable, car seuls les patients ayant les moyens peuvent s'approvisionner à l'étranger (Italie, Espagne, Royaume Uni, Belgique, Suisse) ou fumer de l'herbe en toute illégalité. Aux Etats-Unis, 28 Etats autorisent le cannabis à usage médical; au Canada, le Sativex est autorisé depuis 2006 pour certaines maladies. En Israël, dans des officines spécialisées, les malades pourraient s'en procurer...

Nous pouvons donc nous interroger sur les freins commerciaux à propos du Sativex existant dans notre pays, alors que des patients pourraient bénéficier d'une amélioration de leurs douleurs dans de nombreux cas...

Lyliane