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31/05/2017

Soigner les brûlures avec l'homéopathie...

Le Docteur Isabelle Hofmann, chirurgien infantile près de Strasbourg, a développé depuis 2001 une certaine expérience de l'homéopathie dans le traitement des brûlures. Elle nous en fait part dans la lettre N° 44 de la revue Homéopathes Sans Frontières (HSF). Elle convient tout d'abord que les brûlures chez de jeunes enfants apparaissent en général dans un contexte d'accident domestique. Ceux-ci causent de ce fait beaucoup d'anxiété chez l'enfant et ses parents et souvent de la culpabilité par manque de surveillance. 

Pour toutes ces indications et même dans le cas de brûlures profondes ou étendues, la prise de 3 granules d'Arsenicum Album  (arsenic en basse dilution), que l'on prend en 5CH, 7CH ou 30 K et en une seule fois en principe, permettent déjà d'arrêter les pleurs et de favoriser la cicatrisation en 2 à 3 semaines. Si les lésions sont peu étendues et améliorées par l'eau chaude, la prise isolée ou conjointe de Rhus Toxicodendron est également très efficace. Les deux agissant de concert hâtent généralement une cicatrisation qui s'éternise. Il arrive que le retour à une peau normale soit parfois possible...

Quand les brûlures sont trop profondes, le personnel hospitalier peut être amené à déterger la plaie pendant une dizaine de jours, puis à greffer. Quoi qu'il en soit Arsenicum Album reste indiqué. Son administration permet en effet une bonne cicatrisation et évite généralement les transfusions sanguines.

Pour permettre à petits et grands d'apprendre l'homéopathie en s'amusant et de se familiariser avec ses règles, un jeu qui ressemble au jeu des 7 familles a été crée par HSF. Dans ce numéro, le Docteur Noëlle Tournier lance un appel pour trouver un éditeur susceptible d'éditer ces cartes, de les plastifier et de les mettre en boîte.

Pour consulter le site d'Homéopathes Sans frontières, y chercher des informations ou y effectuer un don, aller sur Internet à www.hsf-france.com.

Lyliane

 

PS Le Dr Hofmann rectifie mon écrit ci-dessus en ces termes:

"Bonjour, Je tombe par hasard sur l'article où vous me citez dans la prise en charge des brûlures de l'enfant. Je voudrais rectifier un de vos propos : Vous dites que j'associe rhus-t et Arsenicum dans certains cas de brûlures, mais ce n'est pas le cas. Je donne l'un ou l'autre ( ou d'autres encore) selon nécessité mais je n'en associe jamais deux en même temps. Merci de bien vouloir rectifier. Cordialement IH"

C'est donc fait avec toutes mes excuses pour cette confusion.

Lyliane

30/05/2017

Bien nourrir son cerveau...

"Le cerveau est le chef d'orchestre qui coordonne, contrôle et équilibre la plupart de nos mouvements et fonctions internes. Il gère aussi les processus mentaux, la mémoire, la concentration, la parole et les émotions", nous dit Mme Caroline Dor qui interroge dans Version Fémina le Dr B. Fontanille et Mme M.L. Grézaud, auteurs de "Ces aliments qui rendent heureux" chez M. Lafon. Aidé de neuromédiateurs (sérotonine, adrénaline, dopamine, noradrénaline, acétylcholine...), qui permettent aux neurones de communiquer entre eux grâce à l'influx nerveux, notre cerveau travaille sans relâche.

Or, pour l'aider à assurer ses fonctions, certains aliments sont bénéfiques. La journaliste a relevé tout d'abord les acides aminés. Ces constituants de base des protéines, dont 8 sont tout-à-fait essentiels car notre corps ne les fabrique pas en quantité suffisante, participent en effet à la synthèse de certains neuromédiateurs. Il s'agit notamment du tryptophane, précurseur de la sérotonine, qui aide à la détente et à la bonne humeur. On le trouve surtout dans certains poissons (morue, lotte), dans les graines de courge et de tournesol, dans le parmesan et le riz complet...

Un autre acide aminé présent dans les oeufs, le chocolat, les amandes, les avocats... se nomme tyrosine. Quant à la phényalalanine, impliquée dans la joie de vivre et l'estime de soi, on la consomme dans la dinde, le gibier, le germe de blé et les noix. Enfin, l'acide glutamique, favorisant calme et relaxation, se trouve dans les poissons, les oeufs, les produits laitiers, les épinards. On trouve les autres acides aminés essentiels dans les légumes secs, les aliments à protéines (viande, poissons, oeufs), les céréales et les amandes.

Le sucre donne de l'énergie au cerveau (5 g par heure environ). Ce sont pour une partie des sucres simples (glucose, fructose,saccharose, lactose) que l'on trouve dans les pâtisseries, le lait, le chocolat et les fruits principalement. Ils sont rapidement absorbés, mais ils peuvent produire un abaissement de sucre dans le sang, l'insuline cherchant à éliminer tout excédent. C'est le coup de pompe classique dans ce cas! D'où l'intérêt de privilégier des aliments à absorption lente comme les légumes, les céréales complètes et les légumes secs notamment.

Les oméga 3 présents dans les poissons gras, l'huile de colza, de noix, les graines sont réputés favoriser la bonne humeur. On les associe de préférence aux oméga 6 (4 fois plus d'oméga 6 que d'oméga 3 en principe) présents dans certaines huiles vierges. Il faut savoir que le cerveau étant composé aux 2/3 d'acides gras, ceux ci jouent un rôle important pour combattre les troubles de l'humeur, l'anxiété et protéger le système cardiovasculaire.

Les antioxydants nous aideraient à garder la jeunesse de nos neurones et à éviter les maladies neurodégénératives. Notre foie produit du glutathion, un antioxydant capable de neutraliser les radicaux libres et leurs méfaits. Des aliments comme les fruits, les légumes, le thé vert, certaines épices comme le curcuma, le jaune d'oeuf nous apportent des antioxydants (vitamine A, C et E, des polyphénols, du sélénium, du zinc et du manganèse).

Toutes les vitamines du groupe B et de la choline peuvent nous aider à garder une excellente mémoire et à bien dormir. On les trouve principalement dans le jaune d'oeuf, le foie, la viande, le poisson, les légumineuses. Un déficit en vitamine B6 par exemple peut altérer le métabolisme du magnésium. Levure de bière, germe de blé, fruits de mer, viande et poisson ainsi que certains compléments alimentaires peuvent compenser ce manque.

La vitamine D aide à conserver un moral au beau fixe. Le déclin de la lumière en hiver peut faire baisser notre production de sérotonine. Une supplémentation en vitamine D (ZYMA D...), des bains de soleil, une lampe de luminothérapie peuvent rétablir le déficit. Enfin, notre sérénité est beaucoup conditionnée par notre taux de magnésium. Il améliore en effet l'équilibre psychique et émotionnel, car nos émotions épuisent souvent ses réserves. En misant sur le chocolat noir, les graines, les noix, les légumes secs, les poissons, les légumes aux feuilles de couleur vert foncé, les bananes, on rétablit l'action antistress du magnésium. Sinon, en cas de besoins plus importants, des compléments alimentaires (D-stress ...) sont susceptibles de rétablir l'équilibre.

Chez l'enfant et l'adolescent, en période de croissance notamment, veiller à des apports alimentaires équilibrés. Les taux de vitamine D notamment et de vitamines du groupe B ont été mesurés dans une étude baptisée INCA 2 de 2006 à 2007. Ses résultats n'étaient pas très encourageants selon publication par l'AFSSA. Pourtant, la santé future de nos enfants et leur bien-être dépendent en majeure partie de la nourriture équilibrée de leur cerveau!

Lyliane 

 

 

29/05/2017

La thérapie par le rire

 

 
Le rire est un des plus puissants médicaments « anti-âge » qui existent.

C’est d’abord un anti-douleur avéré : une minute de rire est aussi efficace contre les douleurs qu’un médicament ! [8] 

Rire permet de déclencher des hormones comme les endorphines, ce qui vous place dans un état d’euphorie qui guérit votre corps en profondeur. 

Le rire soigne tout… même le diabète !

C’est une étude japonaise étonnante qui l’a démontré : des patients diabétiques qui regardaient une émission comique à la télévision avaient un meilleur contrôle de leur taux de sucre sanguin qu’un groupe témoin. [9]

En riant, les patients étaient en train d’activer positivement 39 gènes, avec des résultats très positifs sur leur système immunitaire et leur santé !

Alors n’attendez-pas d’être heureux pour rire : riez tous les jours, même sans raison et vous commencerez déjà à bénéficier d’un bien-être merveilleux. 

C’est le premier pas pour une belle et longue vieillesse en bonne santé !

Un poème pour finir

Rester jeune jusqu’au bout, voilà le thème du célèbre poème du général Mac Arthur [10] :

« La jeunesse n'est pas une période de la vie, elle est un état d'esprit, un effet de la volonté, une intensité émotive, une victoire du courage sur la timidité, du goût de l'aventure sur l'amour du confort.

L'on ne devient pas vieux pour avoir vécu un certain nombre d'années. L'on devient vieux parce que l'on déserte son Idéal. Les années rident la peau ; renoncer à son Idéal ride l'âme.

Les préoccupations, les doutes, les craintes et les désespoirs sont des ennemis qui, lentement, nous font pencher vers la terre et devenir poussière avant la mort.

Jeune est celui qui s'étonne et qui s'émerveille. Il demande, comme l'enfant insatiable : "Et après ?"

Il défie les événements et trouve la Joie au Jeu et à la Vie.

Vous êtes aussi jeunes que votre Foi dans la Vie. Vous êtes aussi vieux que votre doute. Aussi jeunes que votre confiance en vous-mêmes, aussi jeunes que votre espoir, mais aussi vieux que votre abattement.

Vous resterez jeunes aussi longtemps que vous resterez réceptifs. Réceptifs à ce qui est beau, bon et grand. Réceptifs aux messages de la Nature, des femmes, des hommes et de l'Infini.

Si, un jour, votre cœur allait être mordu par le pessimisme, rongé par le cynisme…, eh bien, que Dieu ait pitié de votre âme de vieillard ! »


Bonne santé,

Xavier Bazin

 


Rendez-vous ici pour découvrir la vidéo de présentation de Guérir & Bien Vieillir.




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Sources :
 

[1] La lettre du Dr Hertoghe, SNI Editions, novembre 2013.

[2] Langer, E.J. Counterclockwise : Mindful Health and the power of possibility, 2009, New York, Ballantine Books.

[3] Optimism-pessimism assessed in the 1960s and self-reported health status 30 years later, T. Maruta et all, NCBI, 2002

[4] Optimists vs pessimists: survival rate among medical patients over a 30-year period, T. Maruta et all, NCBI, 2002

[5] Longevity increased by positive self-perceptions of aging, BR. Levy et all, NCBI, 2002

[6] Reconsidering the role of personality in placebo effects: dispositional optimism, situational expectations, and the placebo response, AL. Geers et all, NCBI, 2005

[7] Further evidence for individual differences in placebo responding: an interactionist perspective, Al. Geers et all, NCBI, 2007

[8] Social laughter is correlated with an elevated pain threshold, RIM. Dunbar, The Royal Society, 2011

[9] Laughter up-regulates the genes related to NK cell activity in diabetes, T. Hayashi et all, NCBI, 2007

[10] Cité par le docteur Christian Tal Schallr dans Secrets éternels de jeunesse et de vitalité, Lanore, 2008.



 
 
 
 
 
 
 
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28/05/2017

Par quoi remplacer les laitages en cas d'intolérance au lactose?

Certaines personnes ont été amenées à découvrir qu'au cours de leur digestion, le sucre du lait ou lactose passe dans leur gros intestin sans avoir été dégradé par un enzyme appelé lactase. L'âge peut jouer, mais pas nécessairement puisque certains enfants souffrent du même mal. Cela leur provoque généralement des réactions désagréables: ballonnements, douleurs abdominales ou diarrhées. Dans ce cas, il est préférable pour elles de remplacer le lait de vache par autre chose. Par contre, elles peuvent le plus souvent supporter les yaourts et certains fromages à pâte cuite ou même se rabattre sur du lait de chèvre ou des produits végétaux.

Selon le Dr J.M. Bourre, auteur de l'ouvrage:"Le lait, vrai et faux dangers" chez O. Jacob, le lait de soja serait dangereux pour les enfants jusqu'à 3 ans et pour les femmes en traitement de cancer hormonaux (seins, utérus et ovaires), car il contient des phytoestrogènes. Il a été médicalement admis, en effet, que le lait de soja présenterait un risque sérieux non seulement pour le développement sexuel des bébés mâles, mais aussi pour les petites filles, qui risqueraient d'avoir une puberté trop précoce...

Le lait d'amande par contre, que l'on trouve partout désormais, est recommandé à tous car il est riche en magnésium et en vitamine E. C'est également une excellente protection cardio-vasculaire, selon le Dr Jacques Fricker, nutritionniste à l'hôpital Bichat de Paris. Certains mixent du lait d'amandes avec des fruits et des protéines en poudre pour faire un petit déjeuner ou un déjeuner consistant et nutritif. Il est également possible de fabriquer soi-même son lait d'amandes en mixant des amandes mises à tremper la veille dans de l'eau avec un peu de vanille. Il faut savoir que 30g par jour de lait d'amandes apportent 13 g de graisses insaturées, qui agissent sur l'équilibre des lipides en élevant le niveau du bon cholestérol.

On trouve également dans les boutiques diététiques du lait de noisettes, du lait d'épeautre, de riz, de coco et de châtaignes, qui remplacent agréablement le lait de vache. Le lait d'avoine quant à lui nous fait bénéficier des vertus de la céréale, riche en protéines contenant du bêta-glucane, une fibre efficace pour stabiliser le cholestérol. Comme pour le lait d'amandes, il est possible de le préparer soi-même avec des flocons d'avoine que l'on fait tremper la veille. Dans le commerce, certains laits végétaux sont sucrés ou comportent des algues pour les rendre moins fluides.

A la place de la crème, les personnes intolérantes peuvent utiliser du tofu (issu du soja) car il est riche en calcium. On s'en sert dans des gratins de légumes par exemple. Quand le fromage de vache provoque des réactions, passer au fromage de chèvres et au miso (pâte fermentée à base de graines de soja et de riz ou d'orge mixé avec des noix de cajou et un peu d'agar-agar).

Le beurre peut être agréablement remplacé par de la purée de noix de cajou ou de la crème de coco (riche en fibres) pour donner de l'onctuosité. Quant aux desserts, Mme Bénédicte Moulin, diététicienne dans l'Ain, interrogée par la journaliste Micha Venaille pour Fémina Magazine, nous recommande de mixer une cuillère à soupe de graines de chia (riches en oméga 3), d'y ajouter 1 cuillère à soupe de cacao cru, une cuillère à café de sirop d'érable et 3 cuillères à soupe de crème de coco.

Pour en savoir davantage, outre les ouvrages cités dans cet article, consulter par exemple le site sur Internet: www.bioalaune.com.

Lyliane

26/05/2017

Prendre en charge des enfants exilés en danger...

Dans le journal Télérama du début juin 2017, Mme Juliette Bénabent publie un article qui ne peut nous laisser indifférent à propos de la situation actuelle des enfants réfugiés et migrants dans le monde. Au moment de la réunion du G7, qui se tient les 26 et 27/5 à Taormina en Sicile, l'Unicef publie un rapport inquiétant sur au moins 300 000 enfants non accompagnés ou séparés de leurs familles en 2015/2016, soit 5 fois plus qu'en 2010/2011. L'augmentation est sensible. En 2016 en effet, 92% des enfants arrivés en Italie étaient non accompagnés, contre 75% en 2015. Ces jeunes fuient la guerre, la misère, exploitation, l'enrôlement de force... 

Le défaut de filières de migration légale pour les mineurs les pousse malheureusement dans les bras de passeurs, qui, pour 20% selon Europol, ont des liens avec des réseaux de traite des êtres humains en vue d'esclavage ou de commerce sexuel. Que faire face à une telle situation? Nous devrions tout d'abord nous sentir responsables de cette situation, particulièrement en Europe où les mentalités sont souvent fermées envers ces personnes déplacées. Nous pourrions également chercher des solutions pour protéger ces jeunes.

Certains le font déjà heureusement, comme dans la vallée de la Roya (06), où des bénévoles les recueillent, les nourrissent, les soignent et font pression sur les autorités locales pour qu'elles jouent un rôle bienveillant auprès de ces adolescents (foyers, hébergements d'urgence...). Certains sont, hélas, en raison de leurs gestes de solidarité poursuivis par la justice... O.N.G., groupes religieux, municipalités, médias, secteur privé ça et là aident à combattre la xénophobie en donnant l'exemple de l'aide et du soutien concret.

Cependant, la rencontre du G7 rassemblant les dirigeants mondiaux à grands frais, nous dit l'Unicef, ne serait-elle pas l'occasion d'imaginer des alternatives, des filières sécurisées, des familles d'accueil partout où c'est possible pour ces jeunes déracinés? C'est pourquoi l'Unicef s'engage, courageusement, par un appel adressé à tous les gouvernements dont le nôtre, à garantir à tous ces jeunes et à leurs familles éparpillées l'accès à un hébergement, à la santé, à l'école et à un regroupement protecteur pour ces adolescents en exil. En ce qui me concerne, je trouve que ce serait donner enfin à la mondialisation si décriée des contours positifs...

Lyliane

25/05/2017

Oser la danse-thérapie...

Un article dans Version Fémina m'a fait prendre conscience que la danse est plus qu'un agréable loisir. C'est en effet non seulement un moyen d'expression corporelle, mais également un outil de connaissance de soi. Car, "au-delà de l'exercice physique, la danse exprime la joie, le plaisir, un autre rapport au corps, aux autres et à soi-même". Certains apprennent ou pratiquent la zumba, la salsa, le rock ou d'autres danses dites de salon, toutefois la danse-thérapie est un peu différente. Elle se déroule en groupe, guidé par un ou une thérapeute. Elle a pour but de donner libre cours au mouvement pour laisse s'exprimer les émotions bloquées.

L'article s'appuie sur une étude publiée dans The Journal of Psychology fin 2016, qui confirmait que les danseuses et danseurs reconnaissent mieux les émotions. Certains troubles comme dépression, anxiété, boulimie, anorexie, traumatismes, baisse de confiance en soi et même maladies chroniques et autisme pourraient être guéris ou améliorés en dansant. Un ouvrage "Je danse donc j'existe" paru chez A. Michel de Mme Catherine Maillard, journaliste, rappelle que depuis toujours la danse fait partie des rituels de guérison des chamans et de certains sorciers.

Dans la danse-thérapie, c'est le corps qui exprime ce que nous ressentons. Une psychanalyste Mme F. Schott-Billmann écrit même:"La piste de danse pourrait s'assimiler à un divan où nous parlerions avec notre corps (sans code, ni carcan). Dans l'analyse, on va rencontrer son inconscient; dans la danse-thérapie, nous rencontrons notre danseur, cette partie de nous qui renoue avec notre joie de vivre. En effet, nous nous laissons guider par notre coeur et notre corps sans nous poser de questions".

A l'hôpital, avec des adolescents ou des personnes âgées, les ateliers sont différents. Tous cependant font prendre conscience de notre corps, de son enveloppe, de son poids, son ancrage, son équilibre, sa posture. La danse-thérapie  stimule également la concentration, la mémoire, la coordination. Car tout bouge, autant la tête que le bassin! Les rythmes sont variés: danses africaines, danse libre ou guidée avec ou sans musique. Au cours de l'atelier, des réactions émotionnelles peuvent être accueillies: colère, joie, peine... D'où la nécessité d'être accompagnés!

Bref cette discipline se développe dans notre pays et correspond sans doute à notre temps, où nous avons pris conscience de l'intérêt de libérer ses émotions pour aller mieux...

Lyliane

 

22/05/2017

La vie est un don, selon Mme Constance de Polignac.

 

Dans la revue Sources N° 37 de 2017, j'ai découvert l'entretien avec Mme Constance de Polignac recueilli par Mme N. Calmé, suite à la parution de l'ouvrage de la Princesse en 2017 chez A. Michel «Ma vie en révolution». Dès son enfance, nous raconte Mme de Polignac, elle a connu des contacts de type mystique. Puis, à l'âge adulte, elle s'est engagée dans des activités sportives de haut niveau et dans le domaine caritatif, notamment pour l'Ordre de Malte. Epouse et mère de famille, elle s'est consacrée ensuite à une forme d'alchimie et de transmission, notamment en écrivant des ouvrages.

Elle constate aujourd'hui qu'elle a, au cours de sa vie, cherché à repousser ses limites de plus en plus loin, afin de découvrir qui elle est vraiment. Elle note aussi qu'elle a connu des extrêmes. Son expérience avec des peuples premiers en Afrique et en Amérique lui a en effet permis de réaliser que « chaque initiation est une petite mort à soi-même» et aussi que «la vie est un don et que nous faisons partie de la nature».

Elle est à l'origine d'une fondation crée en 1998 et reconnue d'utilité publique – www.fondationpolignac.com – qui œuvre «pour, d'une manière générale, favoriser toute manifestation culturelle, notamment dans les lieux du patrimoine de la Fondation, et de favoriser en France et en Europe toute disposition intellectuelle, musicale et artistique».

A propos de la souffrance, elle écrit « la clé de tout est dans la souffrance, tu ne dois ni la chercher, ni la refuser, mais toujours la traverser, c'est à dire essayer de trouver un passage, consentir au phénomène de la souffrance humaine avec tous les sens. On vit après cela dans un autre état de conscience, car la vie n'est pas une ennemie, mais un adversaire qui nous combat pour nous faire grandir». Elle fait notamment sienne la maxime de Montaigne:" Il faut se prêter aux autres et ne se donner qu'à soi-même"!

En résumé de cet entretien, je retiendrai la phrase suivante, qui me parle bien:" la dimension spirituelle de l'être se manifeste quand le corps physique, les émotions et le psychisme sont alignés". Mais lire l'ouvrage de Mme Constance de Polignac permet de découvrir de bien merveilleux passages qu'il serait trop long de détailler!

Lyliane

 

21/05/2017

Faut-il suivre l'exemple allemand en matière d'apprentissage?

 

Le système «dual» allemand est généralement présenté comme preuve de l'efficacité de l'apprentissage pour l'insertion professionnelle et donc comme un modèle à suivre, écrit Mr Romain Gény dans US Magazine d'avril 2017. Ce système est une des composantes du système éducatif allemand: il ouvre une voie pour l'apprentissage par alternance entre formation théorique et formation en entreprise. On y accède en principe à l'âge de 12 ans après une première orientation vers les Hauptschule, voie normale pour l'apprentissage ou alors vers une Realschule (enseignement général), qui mène à un Gymnasium (lycée général) conduisant à l'université.

Il faut savoir toutefois que le système dual allemand est très encadré par la loi: les entreprises ont des obligations très strictes en matière de formation des jeunes sans aide financière en compensation. C'est aussi une orientation précoce qui ne satisfait pas tous les jeunes allemands. Pour l'accès aux métiers, en Allemagne, l'apprentissage est la voie unique pour certains emplois, alors que chez nous les Lycées Professionnels (LP) dispensent un enseignement de qualité. Enfin depuis 1952, 80% environ des allemands ont été orientés vers des Hauptschule. La tendance s'est peu à peu équilibrée: en 2000, ils n'étaient plus que 22% et en 2012, les jeunes allemands de 15 ans sont environ 11,5 % dans ces Hauptschule, seule voie d'accès à l'apprentissage.

Dans tous les pays européens, n'oublions pas néanmoins que la conjoncture économique conditionne les conditions de travail et que des inégalités subsistent. En France comme en Suisse, ce sont surtout des discriminations à l'embauche (femmes, seniors, origine ethnique...) et même l'accès aux lycées et à l'université entre des jeunes gens et jeunes filles issus de familles aisées et les autres nés dans des foyers plus modestes. En Allemagne se greffent en plus des inégalités plus marquées par rapport aux femmes et des disparités géographiques, car les apprentis à l'Est ont un taux d'emploi inférieur de 10 points à celui de l'Ouest...

En conclusion, nous pouvons dire que le système professionnel parfait n'est pas encore en place! Regarder ce que font nos voisins est légitime; toutefois transposer un modèle d'un pays à un autre paraît bien illusoire. Tentons plutôt d'améliorer notre système français en tenant compte de notre situation économique et de nos valeurs démocratiques...

Lyliane

 

20/05/2017

Nos droits fondamentaux en tant que patients selon Mr Xavier Bazin...

 

Votre médecin est-il un « docteur » ou un « soignant » ?

Dans un roman publié en 1998, le médecin Martin Winckler (encore lui !) fait cette distinction lumineuse :

« Le Docteur « sait » et son savoir prévaut sur tout le reste.

Le soignant cherche avant tout à apaiser les souffrances.

Le Docteur attend des patients et des symptômes qu’ils se conforment aux grilles d’analyse que la faculté lui a inculquées.

Le soignant fait de son mieux (en questionnant ses maigres certitudes) pour comprendre un tant soit peu ce qui arrive aux gens.

Le Docteur prescrit.

Le soignant panse.

Le Docteur cultive le verbe et le pouvoir.
»

Malheureusement, pour beaucoup de médecins, les « soins », c’est bon pour les infirmières, les kinés, les psys.

Les « Docteurs », eux, ce sont des gens qui savent, et qui le montrent.

J’ai expliqué dans une autre lettre pourquoi un médecin « froid et hautain » ne peut pas être un bon médecin, même s’il est bardé de diplômes universitaires.

Mais vous n’avez pas toujours le choix de votre médecin… surtout quand vous vous retrouvez à l’hôpital ou chez un spécialiste.

Alors je vous ai préparé une petite liste de droits fondamentaux que vous devez connaître par cœur.

Attention : cette liste vous sera inutile chez la majorité des médecins, humains et professionnels.

Mais il est toujours possible de « mal tomber ». Et si c’est le cas, mieux vaut s’y être préparé.

Vos 8 droits fondamentaux

Voici donc huit conseils à avoir en tête en cas de consultation avec un médecin que vous ne connaissez pas : [6] 

  1. N’acceptez jamais de vous déshabiller avant qu’il ne vous ait écouté(e). Vous avez le droit que l’on vous explique à quoi l’examen va servir et vous pouvez le refuser si vous n’en voyez pas l’utilité. Dans tous les cas, il n’est quasiment jamais utile de se déshabiller totalement (même en cas de consultation gynéco, vous pouvez garder le haut).

  2. N’acceptez aucun geste médical dont on ne vous a pas expliqué la nature et l’objectif, et pour lequel vous n’avez pas donné votre consentement. Lorsqu’on vous fait mal, dites-le.

  3. Demandez toujours une explication détaillée de ce que le médecin a constaté, de ce qu’il pense ou croit avoir diagnostiqué. Et s’il ne sait pas, qu’il vous le dise !

  4. N’hésitez pas à préparer vos questions par écrit si vous consultez pour un problème difficile. Si vous craignez de ne pas tout comprendre, faites-vous accompagner par une personne de confiance (le médecin n’a pas le droit de vous le refuser, vous avez le droit de lever le secret médical pour qui vous souhaitez).

  5. Ne prenez pas de décision sans prendre le temps de réfléchir. En dehors d’une hospitalisation en urgence, rien n’est pressé à la minute, pas même un cancer invasif. Vous avez le droit de prendre quelques jours pour réfléchir au traitement.

  6. N’acceptez jamais les comportements déplacés : reproches (« vous n’avez aucune volonté »), commentaires désobligeants (« oh, comme vous êtes douillette »), ou menace (« vous êtes inconscient de ne pas vouloir vous faire opérer ! Pensez à votre famille ! »). Demandez que cela cesse, et si ce n’est pas le cas, levez-vous et sortez immédiatement, sans régler.

  7. Vous avez le droit d’être écouté(e) sans être interrompu. En revanche, vous avez le droit d’interrompre votre médecin pour lui demander d’où il tient une information que vous pensez erronée.

  8. Ne prenez jamais de médicament sans vous être fait expliquer en détail les avantages et les risques qu’il comporte – et la liste de ses effets indésirables.

Et si votre médecin rechigne, rappelez-lui l’article 35 de son propre Code de déontologie :

« Le médecin doit à la personne qu’il examine, qu’il soigne ou qu’il conseille une information loyale, claire et appropriée sur son état, les investigations et les soins qu’il propose. Tout au long de la maladie, il tient compte de la personnalité du patient dans ses explications et veille à leur compréhension. »

Mon ami le Dr de Lorgeril appelle ça la médecine « bienveillante ». [7]

Si seulement elle pouvait être plus répandue !

Bonne santé,

Xavier Bazin

19/05/2017

La première pirogue solaire d'Amazonie...

Dans le journal La Croix du 28/4/2017, un article met en valeur ce nouveau mode de transport écologique entré en fonction sur plus de 60 km de fleuve en région amazonienne. Il vise à désenclaver le territoire des Indiens Achuars (18 500 personnes) entre Pérou et Equateur, tout en évitant la construction de routes. Ce transport fluvial, baptisé Tapiatpia par les autochtones, a été inauguré en mars 2017 sur un sous-affluent de l'Amazone.

La mise en place de ce projet Kara Solar, auquel les communautés indigènes ont été étroitement associées au cours des 5 ans nécessaires à sa concrétisation, répond à des demandes et permet des arrêts à des écoles, un collège, une clinique... Il est bon marché et peu bruyant, car il comporte 2 moteurs électriques alimentés par des panneaux solaires. Les Indiens Achuars, sont des Jivarros. Ils apprécient  ce "poisson électrique" qui leur donne deux jours d'autonomie.

 

C'est la démonstration qu'il est possible de faire un transport fluvial indépendant des énergies fossiles. Réjouissons nous de cette initiative et étendons la partout. Notre environnement a tout à y gagner!

Lyliane

18/05/2017

Y a -t-il de bonnes pratiques pour bien vivre pendant et après le cancer?

 

Je ne pensais pas avoir l'occasion d'écrire si vite au sujet du cancer qui m'a touchée il y a un peu plus d'un an. Je suis du reste, jusqu'en décembre 2017, en soins post-traitement (nommé anticorps) avec injections d'Avastin toutes les 3 semaines, afin d'éviter d'éventuelles récidives. Un long article dans la revue Alternative Santé du mois de mai 2017 de Mme Martine Pédron, ethnologue, réalisé avec le concours du Dr Naïma Bauplé et de Mme Vittoria Siegel, conseil en médecine nutritionnelle, m'a permis de trouver la motivation de le faire en tant que patiente.

J'ai tout d'abord été confrontée par cet article à la différence à faire entre besoins vitaux et désir, ce qui n'était pas évident pour moi au premier abord. En fait, je me sens complètement en accord avec la distinction faite ci-après: «Est besoin toute nourriture physique, émotionnelle, relationnelle, intellectuelle ou spirituelle, indispensable pour être en bonne santé, alors que le désir est une attirance pour quelque chose de non essentiel au maintien du sentiment de bien-être, entraînant un soulagement bref d'une tension intérieure suivi d'un sentiment de frustration plus grand encore».

Par intuition, j'ai presque exactement suivi cette distinction à faire de mes vrais besoins: nourriture saine, sans aucun sucre, allégée avant les chimiothérapies, liens amicaux et fraternels renouvelés, marches ou promenades dans une nature sans pollution, communication authentique avec tout mon environnement en me gardant des jérémiades ou de la pitié, respirations plus amples et conscientes, lectures apaisantes ou drôles, musiques ou films nourriciers pour l'âme, expérimentations réalistes et positives avec écoute de ce qui me fait du bien (acupuncture, massages, thérapie, compléments alimentaires) et chaque jour des prières adressées à mon ange gardien.

La première bonne pratique recommandée dans l'article concerne la joie de vivre. Effectivement cela a été et est encore ce sur quoi je veille jour après jour et fort patiemment. Après l'annonce du cancer qui bouleverse nos repères et nous tourne vers une mort proche potentielle, il y a une belle place pour un réveil de notre pulsion de vie. J'ai en effet constaté que vivre est différent de survivre ou de rêver sa propre vie. Nuit et jour, j'ai beaucoup écrit dans mon cahier, afin de faire sortir mes peurs et mes espoirs. J'ai aussi multiplié les séances de thérapie et trouvé de menus plaisirs à ma portée (chaise longue au soleil, mots croisés, livres audio à écouter, sorties courtes avec des proches même avec un turban après la chute de mes cheveux).

Restaurer l'estime de soi est la seconde bonne pratique recommandée par l'article. Je suis également bien en accord avec ce conseil. J'ai en effet regardé en face mes colères anciennes ou actuelles, mes stress, les souffrances intériorisées, les jugements posés sur mon être, bref tout ce qui m'avait conduite à me sentir inférieure, sans valeur ou faible en tant que femme. Me pardonner est encore en cours, car j'ai constaté que j'avais fait de mon mieux, même avec l'anorexie et mes révoltes contre une certaine forme de masculin. Cela n'a pas toujours été "un long fleuve tranquille"  et j'ai même eu en début d'année un accès de panique! Toutefois, j'ai appris et je travaille encore à réveiller mon "animus", à faire des choix, à apprendre à dire de vrais non et de vrais oui. Je crois que cela m'a considérablement aidée à passer à autre chose. Car j'ai constaté que continuer d'écrire, de donner des cours, de me sentir utile et de recevoir des encouragements extérieurs m'a aidée à libérer des souffrances psychologiques, des névroses peut-être prisonnières de mes propres cellules.

Avec le troisième besoin essentiel, je suis plus nuancée. Il s'agit pour l'auteur de l'article «d'obtenir des réponses adaptées à ses questions». Si j'ai pu le réaliser extérieurement avec le personnel médical, en thérapie, j'ai surtout misé sur des réponses intérieures (par des méditations ou des ressentis corporels) à mes interrogations. J'ai également lâché prise à beaucoup de «pourquoi» qui avaient tendance à me culpabiliser. Sachant que je ne maîtrise plus rien et que je vis selon un protocole médical, je choisis de voir la beauté de l'éphémère dans les fleurs de mon jardin! Je préfère en effet travailler «l'acceptation de ce qui est» et le centrage sur l'instant présent. Je pense que cela a été une aide bénéfique jusque là et que ça l'est encore.

Enfin, le quatrième besoin invoqué: donner un sens à sa vie, me parle bien. J'accepte d'être limitée dans mes déplacements et mes projets, d'avancer pas à pas au jour le jour. Je mets au clair et révise peu à peu mes croyances sur la médecine, sur la nourriture, sur la santé, sur la souffrance, sur la mort... Je m'émerveille de tout ce que jusqu'ici j'avais, par ignorance ou manque de conscience, négligé. Tout autour de moi me pousse à la reconnaissance, à la gratitude d'avoir une seconde chance peut-être. Enfin, je me sais "aimée"...

Comme je me sens malgré tout parfois en sursis, j'ai à cœur de continuer à rester vivante, digne, confiante, engagée dans mon chemin de vie. Je voudrais vivre les années qui me restent avec paix et sérénité en équilibrant vie personnelle (écriture, famille, art, petits voyages, recherches en astrologie...) et ouverture aux autres par des rencontres, l'écoute, des relations d'aide quand et où je le peux encore.

La peur de l'inconnu et de l'avenir de l'adulte de 72 ans que je suis est contrebalancée peu à peu par un esprit d'enfance, une légèreté de l'instant quand la "grâce d'être bien" m'est donnée. Mon système immunitaire reste mon «enfant facétieux» à surveiller et ma colonne vertébrale fragilisée comme mon foie mes points de repère à chouchouter et à aimer... Je pense m'être, au moins en partie, réconciliée avec mon âme de petite fille ayant manqué de sécurité. C'est, il me semble, un assez beau chemin de résilience pour le moment. J'ignore si mon expérience vécue jusque là, résumée dans cet article, pourra être utile à quelqu'un. Elle est, quoi qu'il en soit, une sorte de balise sur mon parcours personnel.

Lyliane

 

17/05/2017

Le magnésium est-il un remède à l'hyperactivité?

Le Docteur Marianne Mousain-Bosc, pédiatre, auteure de l'ouvrage "Hyperactivité, la solution magnésium", paru aux éditions Thierry Souccar, écrit que "manquer de ce minéral peut entraîner une hyperexcitabilité neuromusculaire, source de comportement hyperactif". Mme Lise Bouilly a recueilli pour le magazine Version Fémina ses conclusions à ce sujet. Une carence en magnésium chez l'enfant pourrait, selon la spécialiste, faire naître des manifestations agressives, des troubles de l'attention ou de la mémoire, des manques de sommeil, des tics, une anxiété et une émotivité qui devraient alerter les parents, les pousser à consulter.. 

Nous savions déjà, certes, que pour tous le magnésium est essentiel au fonctionnement de l'organisme, car il stimule plus de 300 enzymes. Ces protéines permettent en effet l'activation ou l'accélération de réactions biochimiques. Que ce soit pour la croissance, la contraction musculaire, la thermorégulation, l'adaptation au stress, la réparation des cellules, le fonctionnement cérébral, l'action du magnésium est capitale. N'oublions pas que pour toutes les fonctions de notre corps, c'est le système nerveux central qui assure la transmission des messages neuronaux. Une étude de 2010 révèle que le magnésium participe aux connexions neuronales impliquées notamment dans les processus d'apprentissage et de mémorisation.

Le dépistage d'une hyperactivité liée à un déficit en magnésium passe tout d'abord par un interrogatoire clinique. On peut retrouver une origine génétique à ce trouble, par une anomalie du transport du magnésium dans la cellule (spasmophilie, émotivité ou anxiété des parents, hypertension artérielle de la mère durant la grossesse...). Le pédiatre pourra également évaluer la charge de stress de l'enfant (divorce, mésentente, décès, excès de bruit, de sport...), car le stress favorise la fuite du magnésium par les reins. Enfin, un dosage sanguin du magnésium globulaire ou érythrocytaire pourra confirmer le diagnostic (le taux normal devant être supérieur à 2,5 millimoles/litre).

Le traitement consiste le plus souvent à administrer à l'enfant pendant 2 ou 3 mois 5mg/kg/jour de magnésium associé à de la vitamine B6 pour en faciliter l'assimilation. Car, avant toute prescription de Ritaline, Concerta ou Quasym, médicaments  qui appartiennent à la classe des stupéfiants et sont sous surveillance renforcée à cause de leurs effets secondaires, Mme Mousain-Bosc estime qu'il vaut mieux chercher du côté d'une supplémentation en magnésium et éliminer le plus possible les causes de stress. Nous voilà donc informés! 

Lyliane

16/05/2017

Le rôle des citoyens dans ce que l'on nomme la Transition...

Mr Patrik Viveret, philosophe et conseiller honoraire à la Cour des Comptes, co-fondateur de "Pouvoir citoyen en marche", a signé un article dans le numéro 7 de la revue de la NEF (nouvelle économie financière éthique) intitulée "Fil d'argent", dans lequel il explique le rôle des citoyens dans la Transition. Selon lui, cette Transition exige une profonde transformation du modèle politique, qui appelle un rôle accru des citoyens, notamment pour un changement dans leur rapport au pouvoir.

Un changement est en effet devenu nécessaire, car l'Etat français paraît prendre de plus en plus un caractère centralisé et autoritaire. Par exemple, le suffrage universel ne serait plus à lui seul une garantie contre le despotisme, certains médias se faisant les porte parole de la peur de l'autre et de la désinformation. De même, le mécontentement populaire pousse apparemment un grand nombre d'électeurs vers les extrêmes... Sans oublier une défiance généralisée envers les élus en raison des scandales, de la corruption et des stratégies d'influence de beaucoup de partis politiques. Rappelons nous que, comme Hitler autrefois, de nos jours Mrs Orban en Hongrie, Erdogan en Turquie et Trump aux Etats-Unis sont arrivés au pouvoir tout à fait légalement...

Notre démocratie paraît en effet minée par le déclin des consciences et tentée par une fermeture réactionnaire à l'égard du monde environnant. Il s'agit, selon Mr Viveret, de "passer du pouvoir comme conquête et captation" à grand coups de promesses illusoires "au pouvoir comme énergie créative", susceptible de remotiver l'ensemble des Français. Car pendant ce temps, les grands défis écologiques, économiques, financiers, éthiques, qui pourraient nous entraîner vers des choix positifs d'avenir, ne sont plus suffisamment pris en charge par le pouvoir en place. Nous sommes depuis des années comme englués dans un immobilisme mortifère...

Heureusement, tous n'ont pas baissé les bras! On a vu depuis peu se multiplier des initiatives citoyennes (Alternatiba, Nuits Debout, Pas sans nous etc...), des plate formes participatives, des collectifs qui contestent aux partis politiques leur monopole de représentation et de délibération. Ces groupes, qui se connaissent et communiquent entre eux, contestent même le choix de responsables publics relativement âgés ou faisant carrière dans la politique par ambition personnelle. Ils demandent aussi que le vote blanc soit comptabilisé, qu'aucune décision ne soit prise sans l'accord de la majorité des citoyens et que les lobbys n'influent plus sur les décisions à Paris comme à Bruxelles.

Bref, le Nouveau Monde est en marche! Les approches binaires (gauche/droite) semblent tout à fait révolues au profit d'approches plurielles! Par exemple, des réseaux actifs composés de personnes venant de la société civile ont mis au point un système de vote qualitatif très novateur (primaires citoyennes). Des initiatives telles le Pacte des Jours Heureux ont élaboré un programme de réformes constitutionnelles et législatives destinées à faire vivre l'Esprit du Pacte de la Résistance, rappelé dans le film de Mr Gilles Perret à propos de l'histoire du Conseil National de la Résistance. , Le Serment de Paris, initié pendant la COP 21 de son côté, appelle les citoyens et les citoyennes du peuple de la Terre à construire leur propre pouvoir.

Non seulement la Transition citoyenne est dans l'air du temps, mais elle germe de toute part. C'est en effet une voie incontournable qui s'ouvre afin de changer la donne, de vivre autrement en changeant nos vieux repères complètement dépassés. Une grande partie de la jeunesse française a foi dans ce changement créatif, cette mutation de notre société et l'appelle de tous ses voeux. Et nous, les plus anciens, ne sommes nous pas là pour soutenir leurs efforts? Réjouissons-nous: le désir est en train de chercher à remplacer la peur! Et le pouvoir qui sortira des urnes devra en tenir compte!

Pour en savoir plus sur le Collectif pour une Transition citoyenne, consulter sur Internet les sites: www.journeetransition.org ou www.eg.pouvoircitoyen.org.

Lyliane

15/05/2017

Les nouvelles huiles végétales...

Nous connaissons tous les huiles d'arachide, de tournesol, de colza et d'olives. Mme Anne-Laure André, diététicienne-nutritionniste à Toulon et auteure de l'ouvrage "Prévenir les accidents vasculaires par l'alimentation", paru aux éditions Jouvence, interrogée par Mme Haberfeld expose dans le journal Version Fémina les bienfaits d'autres huiles moins connues.

L'huile de pépin de courge par exemple est réputée soulager les troubles urinaires et prostatiques. Elle contient en effet des acides gras et des phytostérols qui agissent en synergie pour améliorer  les troubles de la miction. Cette huile s'utilise uniquement à froid et en assaisonnement. En cas de troubles urinaires, la dose recommandée est de 1 à 2 cuillères à soupe par jour.

L'huile de lin est la plus riche en oméga 3 (50%), alors que jusque là nous donnions la palme des oméga 3 à l'huile de colza, qui n'en contient que 9%. Elle se consomme à froid et donne aux préparations un léger goût de noisettes. Ses acides gras participent à la lutte contre les maladies articulaires, en faveur de la régulation de la tension artérielle et de la prévention de la maladie d'Alzheimer. Elle est aussi recommandée  aux femmes enceintes et allaitantes. Après ouverture, la mettre au frais et à l'abri de la lumière.

L'huile de chanvre équilibre nos apports en acides gras en associant omega 3 et oméga 6. Elle renforce aussi nos défenses immunitaires et nous protège de la dépression et de maladies inflammatoires. Elle se consomme à froid et elle possède un petit goût de noisettes.

L'huile de germe de blé a une richesse exceptionnelle en vitamine E. Elle nous protège des radicaux libres et donc du stress oxydatif. Elle est réputée empécher les AVC, les problèmes de cholestérol et les maladies dégénératives. Une cuillerée à soupe (10g environ) suffit à couvrir nos besoins. On l'utilise à froid.

L'huile de nigelle ou huile de cumin noir contient un principe alcaloïde qui améliore le bon fonctionnement du système digestif. Elle prévient la dégénérescence maculaire ainsi que la cataracte. Elle s'utilise en cure d'hiver et à froid (1 cuillère à café par jour pendant un mois). Son goût étant un peu amer, elle gagne à être mélangée à une autre huile ou à du fromage blanc.

L'huile de riz, très populaire en Asie, est extraite du son de riz. Elle améliore notre santé cardio-vasculaire et abaisse la tension. Elle est riche en calcium, en fer, zinc et phosphore. Elle contient aussi des vitamines du groupe B. On peut l'employer aussi bien pour la cuisson et même la friture qu'en assaisonnement. Elle a un goût neutre.

L'huile de cameline est une huile de couleur jaune d’or, qui peut se recommander à toute la famille, en alternant avec les autres huiles d’assaisonnement. Comme l’huile de lin, l’huile de cameline est riche en acide alphalinoléïque ou AAL (30-42%). D’autre part, comme sa teneur en acide linoléique (AL), l’acide gras précurseur des oméga-6, est deux fois moindre (16-25%), le rapport oméga-6/oméga-3 est donc extrêmement favorable à l’organisme. Elle est obtenue par pression à froid des graines arrivées à maturité, sans aucun recours aux produits chimiques ou aux solvants.

L'huile de ricin enfin, extraite d'un arbuste indien, s'utilise aussi bien par voie interne qu'externe. Elle a des propriétés laxatives très efficace en 4 à 8H après en avoir ingéré 1 cuillère à soupe. Anti-inflammatoire, elle vient à bout des spasmes et des raideurs articulaires. Elle est très riche en vitamine E et nourrit les peaux sèches.

Bref, nous avons à notre disposition toute une palette d'huiles végétales, cultivées par nos producteurs locaux de façon biologique le plus souvent, qui gagneraient à être davantage connues, tant elles sont bénéfiques à notre santé. Les biocoops et les magasins diététiques les proposent sur leurs étagères. Certaines Amap en proposent. Pourquoi donc ne pas varier l'assaisonnement de nos plats grâce à elles?

Lyliane

Que faire avec du citron?

Le citron est bien plus qu'un simple fruit à l'arôme puissant.  Selon le Centre du Livre Naturel à Croix, c'est également "un merveilleux trésor de la nature aux mille vertus". Les médecins de la Rome Antique le considéraient comme un antidote surpuissant face aux épidémies et aux poisons. De nos jours, des études scientifiques auraient démontré que le citron renforce nos défenses naturelles et nous aide à avoir des os plus résistants.

La vitamine C contenue dans le fruit est réputée favoriser l'assimilation du calcium. Il est néanmoins recommandé de choisir des citrons bio car avec la filière classique, ils sont souvent traités avec des fongicides qui pénètrent dans la peau du fruit. Contrairement aux apparences, le citron n'est pas acidifiant pour l'organisme. au contraire, il est alcalinisant et contribue à maintenir un bon équilibre acido-basique.

En cuisine, le citron va pratiquement avec tous les plats, depuis les légumes jusqu'aux poissons, les desserts jusqu'aux marinades. Il sert aussi à confectionner des sirops, des confitures et un apéritif servi glacé: le limoncello. Tagines, tartes au citron, glaces, nombreuses sont les recettes utilisant le citron.

Notre peau par exemple peut se trouver bien d'un sauna facial de 5 minutes au moins composé d'écorces de citrons recouvertes d'eau bouillante. La vapeur ouvrira alors les pores et les libérera de ses impuretés. Au jardin, c'est une arme de choix en vaporisations sur les plantes contre les fourmis, les chenilles et les doryphores.

Pour en savoir davantage, il est conseillé de commander le numéro spécial de "trucs et astuces pour consommer sain et dépenser moins" auprès du Centre du Livre Naturel -CS 60073- 59963-Croix Cédex.

Lyliane

12/05/2017

Une université en ligne pour les réfugiés...

L'ONG Kiron, basée à Berlin en Allemagne, a crée l'an passé une plateforme de cours par Internet (des MOOC c'est à dire des massive online open courses), qui permet à des demandeurs d'asile et des réfugiés de poursuivre leurs études universitaires. Mr A. Robault, dans Témoignage Chrétien d'avril 2017, explique qu'il y a 4 filières d'enseignement gratuites en français et en anglais. En février 2017, l'ONG Kiron a obtenu le prix Unesco pour saluer cette initiative.

En France, Mademoiselle Alyette Tritsch, âgée de 22 ans, étudiante à Sciences Po, a présenté et soutenu une proposition d'étendre ces cours à notre pays auprès de la Mairie de Paris du 18ème arrondissement. Avec son accord, 20 personnes depuis mars 2016 ont suivi des cours de F.L.E (français langue étrangère). Aujourd'hui ils sont près de 200 inscrits à ces cours online gratuits destinés à leur permettre une meilleure intégration et à poursuivre leur cursus universitaire. 

Cette association propose aux réfugiés et demandeurs d'asile une formation diplômante, d'abord en ligne puis dans des universités partenaires. Elle lance une campagne de financement participatif afin d'accueillir de nouveaux étudiants en France.  Kiron a lancé le 21 septembre 2016, pour pouvoir accueillir davantage d'étudiants, une campagne de financement participatif (crowdfunding) visant à récolter 25 000 euros.

 
 
 

11/05/2017

Une larve fatale au plastique...

Dans le journal gratuit 20 Minutes, une étude rapportée par Mme Claire Planchard révèle le pouvoir biodégradable de la larve d'un papillon très répandu, un insecte nommé la fausse teigne de la cire ou Galleria mellonella. Cette larve a non seulement la capacité d'ingérer le plastique, mais elle serait aussi en mesure de le transformer ou de le briser chimiquement avec une substance produite par ses glandes salivaires. Cette larve est notamment élevée pour servir d'appât à la pêche. A l'état sauvage, elle est un parasite des ruches en se nichant dans la cire d'abeilles, partout en Europe.

Des observations en Grande-Bretagne et en France ont conduit à la découverte que cet insecte peut dégrader un sac de supermarché en moins d'une heure. En effet, après seulement 40 minutes de gros trous apparaissent déjà dans le plastique. Ce taux de dégradation rapide conduit les chercheurs à imaginer que les déchets de polyéthylène des décharges et des océans pourraient disparaître grâce à cette larve. Mr Paolo Bombelli, de l'Université de Cambridge, est l'un des pionniers de cette découverte.

Laissés dans la nature, les sacs plastiques se décomposent complètement en un siècle. Aussi, un grand espoir pour notre environnement est né du processus de dégradation naturel avec ces larves. Car jusqu'ici on ne connaissait que les processus chimiques à base d'acide nitrique ou autre relativement polluants et qui peuvent prendre plusieurs mois. Affaire à suivre!

Lyliane

10/05/2017

Les conseils du Dr Willem pour manger moins de sel.

 

Mes conseils pour manger moins de sel et retrouver le goût des aliments

  1. Évitez les aliments à forte teneur en sel : charcuterie, chips, biscuits apéritifs, plats préparés, sauces, pizzas, quiches, etc. 

  2. Goûtez votre plat avant de saler ou de resaler. 

  3. Diminuez progressivement le sel pour retrouver la diversité des saveurs des aliments. 

  4. Réduisez la quantité de sel ajouté dans l'eau de cuisson. 

  5. Remplacez le sel par des épices, des herbes, de l'ail ou du citron. 

  6. Cuisinez vous-même les plats afin de contrôler leur teneur en sel. 

  7. Privilégiez les aliments frais par rapport aux aliments transformés. 

  8. Lisez les étiquettes et choisissez les aliments ayant la plus faible teneur en sel. Sur les emballages, le sel peut être mentionné ainsi : «sel » ou « sodium ». Attention, ne comparez pas la teneur en sel d'un produit avec un autre où c'est la valeur en sodium qui est exprimée ! C’est ainsi qu'un gramme de sodium correspond à 2,5 g de sel. (Exemple : une pizza surgelée qui recèle 2 g de sodium contient en réalité 5 g de sel !) 

Je vous recommande : le sel marin gris

Il est constitué d'un grand nombre de sels d'une importance qualitative remarquable, où tous les minéraux et oligoéléments se retrouvent en l'état ou incorporés dans les particules de la flore marine : magnésium, calcium, soufre et potassium, qui tempèrent l'effet du sodium. Les autres minéraux se trouvent au moins à l'état de traces (fer, manganèse, zinc, cuivre, fluor, iode, etc.). Rappelons que la vie est née dans les océans. 

Ce sel marin gris, naturellement iodé, est donc un véritable aliment de qualité. Il se présente sous 3 aspects principaux : gros sel gris naturel, sel fin gris naturel et fleur de sel tant prisée des gastronomes. Ces présentations peuvent même être simplement enrichies en algues marines et en herbes aromatiques.

Il y a un autre sel que j’aime beaucoup, c’est un sel original de substitution. Le Symbiosal® [1], a été inventé par une société de biotechnologie coréenne. C’est une combinaison innovante de sel de mer constitué de chitosan, un dérivé de la chitine, une fibre soluble présente dans les pinces de crabe. Cette chitine se lie avec la molécule de chlore du sel et la neutralise, créant ainsi une interférence dans la liaison moléculaire sodium-chlore. Ce sel naturel est hypotenseur, anti-athéromateux, anti-oedémateux et équilibrant hydrique propice au travail du cœur et des reins, en réduisant la fuite calcique. 

Par ailleurs la vitamine C naturelle, par son pouvoir régénérant, représente un puissant antidote des effets du sel, ce qui a valu un prix Nobel à un chercheur, Linus Pauling, que j’ai rencontré à Lambaréné au Gabon aux côtés du Dr Schweitzer, autre prix Nobel de la paix. 

Chers lecteurs, vous voilà prévenus. Vous verrez qu’en suivant ces quelques conseils simples vous mangerez mieux, vos plats retrouveront du goût, et votre santé vous dira merci ! 

Portez-vous bien. 

Dr Jean Willem

 

08/05/2017

Jouets d'enfants: attention aux cadeaux empoisonnés!

Il faut savoir, écrit un journaliste dans la revue de la Mutuelle Familiale de décembre 2016, que 60% des jouets sont importés d'Asie du sud-est. Or la majorité des jouets non conformes à notre législation européenne provient de Chine selon les données fournies par la DGCCRF (Direction Générale de la Concurrence, de la Consommation et de la répression des Fraudes), qui teste les produits. Ceux qui sont identifiés comme des produits toxiques et dangereux (16,5 % des jouets contrôlés) comportent le plus souvent un risque chimique: substances CMR (cancérigènes et mutagènes) et phtalates (DEHP, DPB, BBP, DINP, DIDP, DNOP) dans les jouets en PVC. Les jouets en bois peuvent aussi comporter des substances toxiques (formaldéhyde issu de colles...). C'est pourquoi 300 000 jouets chaque année sont soit remis en conformité soit détruits. Il est possible de consulter une liste des produits à risque  sur le site du programme européen d'alerte sur la vente d'articles nocifs (Rapex). De même, l'ONG WECF (Women in Europe for a Common Future) est sur le continent européen à la pointe du combat contre la toxicité des jouets.

Sachons déjà que seulement 10% des jouets sont fabriqués en France et 20% en Europe. C'est un marché important portant sur 3 milliards d'euros. Beaucoup de parents achètent sur Internet sans faire attention à la provenance des jouets. L'ANSES (agence nationale de sécurité et de santé) souligne pourtant que l'exposition de jeunes enfants aux substances chimiques par la respiration ou la salive expliquerait l'augmentation de certaines pathologies respiratoires ou neurologiques. Certaines peluches et poupées comportant des retardateurs de flamme peuvent avoir des incidences hormonales sur le développement ultérieur de l'enfant. De plus, les colorants de certains jouets (pâte à modeler, maquillage, peintures) comportent parfois des métaux lourds. L'union des consommateur UFC Que-Choisir, il y a 5 ans, avait la premiere alerté sur la présence de substances nocives dans les jouets. 

Quels bons réflexes faut-il donc adopter? Pour les jouets en plastique, choisir ceux disposant de la mention "sans PVC" ou "sans phtalates". Eviter les plastiques de catégorie 3, 6 et 7  et préférer les plastiques teintés dans la masse. Pour les jouets en bois, choisir ceux en bois brut non verni et décorés avec des peintures résistantes à la salive. Débarrasser les jouets neufs de leur emballage pour les laisser dégazer avant de les offrir. Privilégier les peluches en coton bio et  laver jeux en plastique, en bois, poupées et peluches avant de les donner aux enfants. La norme NF petite enfance et la mention PEFC ou FSC (jouets en bois) certifient que les jouets sont conformes aux normes sanitaires et environnementales. Une pollution sonore (au delà de 90 décibels) et électromagnétique (écrans, télé en 3D avant 6 ans au moins) reste également à contrôler par les parents. Enfin,  sachons que trois labels allemands, dont SpielGut, contrôlent l'absence de substances chimiques dans les jouets. Pour compléter le dossier, consulter par exemple: www.jeujouetethique.com.

Il serait peut-être nécessaire de réinventer les cadeaux de Noël (nombre de cadeaux, prix...), car notre affection ne se mesure pas en amoncellement de cadeaux. Souvent nos enfants jouent autant avec des emballages, des cailloux, des morceaux de bois! Ballons, cordes à sauter, livres, jeux de société, puzzles... sont également de bons jouets d'éveil. Passer du temps avec son enfant, aller avec lui marcher, jouer au parc, faire du sport, de l'accrobranche, au cinéma, à la plage, en voyage même sont également de fabuleux cadeaux!

Lyliane

07/05/2017

Les nanomédicaments constituent un espoir pour la médecine actuelle...

Un article, écrit par Mme C. Barruyer, paru dans Version Fémina concernant les nanomédicaments m'a semblé pouvoir rassurer de nombreux malades en traitements au long cours (cancer, sida...). En effet, les nanotechnologies commencent à faire parler d'elles. Tout d'abord, notons que le préfixe nano, placé devant une unité, la divise par 10 puissance 9, soit un milliardième. Invisibles à l'oeil nu, les nanomédicaments ont une taille comprise entre quelques dizaines et quelques centaines de nanomètre (1 nanomètre=0,000000001m) et pourtant ils se révèlent incroyablement efficaces. 

Jusque là, la médecine allopathique employait des médicaments traditionnels, formés d'un amas de molécules. De ce fait, ces traitements traditionnels avaient un contact limité avec les cellules de notre organisme qu'ils désiraient soigner. Par contre, la même substance, fractionnée en millions de nanoparticules, va représenter une surface de contact de l'ordre de 100 m carré, nous explique le Professeur P. Couvreur, pionnier des nanomédicaments dans notre pays. Ainsi, dit-il," lorsque les nanoparticules atteignent leur cible, elles l'attaquent de tout côté. Ceux-ci alors libèrent la substance active seulement là où elle est utile.

Le plus souvent, les nanomédicaments visent les tumeurs cancéreuses. En effet, des nanovecteurs (nanoparticules encapsulées) apportent la dose de chimiothérapie directement au contact de la tumeur cancéreuse en évitant de toucher les organes périphériques. De plus, le fait d'encapsuler les molécules dans des vecteurs nanométriques permet de contourner les mécanismes de résistance des cellules cancéreuses.

Le Professeur Couvreur explique qu'ils en sont déjà à la 3ème génération de "nanovecteurs intelligents". Une start-up nommée Nanobiotix a développé d'autres approches pour rendre la radiothérapie plus efficace. Ils ont imaginé des injections de nanoparticules qui vont se fixer dans la tumeur. Lors des séances de radiothérapie, ces particules émettent une quantité importante d'énergie à l'intérieur de la tumeur.

Des scientifiques travaillent également sur des nanoshells, de minuscules billes recouvertes d'or. L'idée est de leur faire absorber des longueurs d'onde proches des infrarouges et de les associer à des anticorps capables de reconnaître les cellules cancéreuses et de les détruire. Un pas important a aussi été franchi avec la création de nanopuces. Celles-ci permettent de réaliser des diagnostics et de détecter des dysfonctionnements à leurs débuts. Des nanoparticules d'oxyde de fer sont d'ores et déjà utilisées en couplage avec une IRM, afin de détecter des métastases hépatiques.

La recherche continue, notamment avec la squalénisation, qui pourrait avoir des applications en neurologie. De façon notable, l'usage des nanomatériaux se développe dans l’imagerie moléculaire, la chirurgie, les dispositifs médicaux et l’ingénierie tissulaire. De nombreux dispositifs issus de la recherche scientifique en nanotechnologie sont en cours de développement et certaines sont déjà commercialisés (INERIS, 2007 ; Afsset, 2010). En quasiment une décennie, les nanomatériaux manufacturés sont passés de la recherche à la commercialisation dans des secteurs très diversifiés : bâtiment, automobile, emballage, chimie, environnement, énergie, santé, cosmétologie, alimentation. Toutefois des voies s'élèvent déjà pour en faire connaître les limites. L'impact sur la santé et l'exposition humaine aux nanomatériaux manufacturés  sont actuellement étudiés par les organismes d'état de protection de la santé.

Toutefois, savoir qu'il sera bientôt possible de travailler beaucoup plus finement en médecine et d'obtenir des diagnostics et des traitements de plus en plus fiables donne de l'espoir aux malades, qui attendent beaucoup de ces avancées scientifiques...

Lyliane

 

06/05/2017

Comment ne pas reproduire l'éducation de ses parents?

Mme Nadine Coll dans le journal gratuit Version Fémina reprend l'essentiel de l'ouvrage de la romancière Cécile David-Weill, paru aux Editions Odile Jacob sous le titre "Parents sous influence". Cette mère de 3 enfants fait la synthèse de 15 ans d'entretiens avec des spécialistes (médecins et psychologues) et de beaucoup d'observations autour d'elle. Elle explique qu'au début elle pensait qu'il suffisait pour être une bonne mère de faire le contraire de nos propres parents. Car c'est un fait avéré: l'éducation que nous avons reçue nous marque profondément. Selon elle, que l'on agisse comme nos parents ou à l'opposé "toutes nos réactions venues de notre enfance sabotent nos choix éducatifs".

C'est en rompant avec nos automatismes éducatifs, écrit Mme David-Weill, que nous donnerons à nos enfants le sentiment d'être respecté dans ses choix. Alors, plus de "range ta chambre" ou de "je fais ça pour ton bien!", car ce sont des petites phrases toutes faites qui masquent souvent chez nous des désirs de revanche par rapport à l'attitude de nos parents. Apparemment, le meilleur moyen de rendre acceptable à nos yeux le comportement de nos géniteurs serait de le reproduire.

Selon l'écrivaine, pour sortir de ce cercle vicieux, il faut s'autoriser à lister symboliquement les torts que nos parents ont eu à nos yeux. Cela aiderait l'adulte que nous sommes à devenir le parent protecteur et bienveillant de l'enfant que nous avons été. On peut réécrire sa propre histoire ou mettre en scène un rôle qui nous a marqués. Sinon, de père en fils et de mère en fille par exemple, nous serions toujours en train de régler nos comptes avec nos parents qui nous ont fait souffrir, génération après génération!

Le chemin à prendre serait celui de "se poser en adulte qui a accepté de grandir". Le plus délicat est de se forger une idée de ce qui serait souhaitable pour notre enfant et non de "faire ce que je crois bon pour lui" en lui plaquant des références du passé. En nous dégageant de nos croyances éducatives, nous renonçons en fait à notre toute-puissance. Mme David-Weill affirme que si notre enfant va mal, par exemple, au lieu de le "perfuser aux compliments", il serait plus utile d'essayer de réunir les conditions pour qu'il résolve lui-même ses propres difficultés.

Franchise, écoute et affection, ne serait-ce pas le cocktail à essayer pour vraiment rassurer et encourager nos enfants à forger leur propre voie? Qui a envie de tenter l'expérience avec ses proches: enfants, petits-enfants, neveux et nièces, au lieu de continuer à projeter sur eux nos blessures d'enfant meurtri en croyant bien faire?

Lyliane

05/05/2017

Soutenir la presse indépendante...

Faire paraître un journal indépendant est un pari à haut risque, nous dit l'équipe de Ressources. Six numéros fort bons et appréciés ont déjà paru en 2015 et 2016 en rythme trimestriel. Deux opérations de crowdfunding avaient bien fonctionné et le nombre de lecteurs enthousiastes progressé. Toutefois, l'équilibre financier de Ressources reste fragile, surtout quand des sponsors se retirent tout à coup. La croissance du lectorat en est quelque peu pénalisée...

Aussi, face à la difficulté de faire évoluer le journal, l'équipe de journalistes et de photographes a décidé de ralentir le rythme de parution comme un slow-média c'est à dire avec une logique semestrielle. En revanche, la pagination va doubler et le contenu évoluer de même que le prix de vente: 14,80 euros le numéro. Le premier numéro nouvelle formule pourrait paraître peu après la rentrée de septembre prochain. Au sommaire de ce futur numéro du magazine du développement durable azuréen sont déjà prévus: 

  • Rencontre / Marie-Monique Robin
  • Dossier / Tout ne se joue pas dans les urnes
  • Chroniques Méditerranéennes
  • à suivre…

L'idée a également germé de solliciter les lecteurs en leur proposant une opération de pré-achat de la revue nommée AMAJ par un fonctionnement ressemblant à une AMAP mais "pour un authentique journalisme". Cette formule permettra à l'équipe de "gagner en indépendance en restant plus que jamais entre les mains de ses fidèles lecteurs". L'objectif est de gagner l'équivalent de 700 exemplaires pré-achetés.

Pour soutenir Ressources et favoriser la sortie du numéro 7, il est donc possible, dès maintenant, d'aller sur le site Internet de la revue - www.ressourcesmagazine.fr - en cliquant sur un compte spécial abonnements/pré-achats, où l'on peut payer en carte bancaire 14,80 euros. Un chèque du même montant peut également être adressé à Ressources et il ne sera encaissé que si l'objectif de 700 exemplaires pré-vendus est atteint... Enfin des espèces peuvent être données sur des stands ou lors de manifestations.

adresse et points de contact:
2 bis, avenue Durante – 06000 Nice

Tél 04 93 53 90 69
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Sans tarder, engagez vous et soutenez la presse indépendante en soutenant Ressources!

Lyliane

04/05/2017

Les mythes nous accompagnent dans notre vie de tous les jours...

Je me suis, depuis toujours, intéressée aux mythes grecs, rencontrés dans la littérature comme dans nos expressions courantes. J'ai découvert au fil de mes expériences personnelles et de mes lectures (cf les ouvrages de Mr Luc Bigé) que les mythes ont conservé pour nous la mémoire du chemin où le "je" se transforme peu à peu, devient conscient pour rejoindre le collectif, l'impersonnel, voire ce que certains nomment le Soleil intérieur, le Soi. La psychologie notamment a beaucoup emprunté aux mythes depuis le narcissisme jusqu'au complexe d'Oedipe. Le cinéma et le théâtre ont par exemple mis en scène l'esprit de résistance d'Antigone ou le désir de toute-puissance du Dr Faust, comme pour nous aider à nous identifier ou à nous désidentifier de ces héros...

J'ai été particulièrement fascinée par les personnages marquants des grands mythes, qui comme Héraklès, Prométhée ou Icare abandonnent sécurité, famille, carrière pour répondre à un appel profond et affronter l'inconnu, surmonter courageusement des épreuves révélatrices de ce qu'ils portaient au fond d'eux-même. Le symbolisme de la voie du héros me parle en effet de nos difficultés humaines, de nos limites apparentes, de nos peurs profondes, de nos ressources aussi quand nous découvrons que nous sommes accompagnés à travers des rencontres, des hasards, des qualités insoupçonnées dans notre quête souvent fort inconsciente.

Chacun de nous au cours de sa propre vie rencontre certains dangers. Il est amené à les éclairer par un regard ouvert, à les dépasser, à les transformer même souvent, qu'il s'agisse de simples erreurs, jalousies, curiosités, soif d'ambition... ou même d'infidélités, de tromperies, de handicaps, de maladies, ou de deuils. Ce parcours commun peut en effet devenir initiatique, pour peu que nous ne nous sentions pas écrasés par la fatalité, par un Dieu vengeur ou un destin aveugle qui frapperait au hasard et injustement de malheureuses victimes humaines.

J'ai noté que le cheminement pour accepter nos épreuves et pour comprendre ce qui nous fait défaut la plupart du temps dans nos sociétés matérialistes, c'est l'équilibre entre le masculin et le féminin intérieur. Par étapes, le héros mythologique s'avance vers cette prise de conscience. Et même au seuil de la mort, il sait qu'une autre vie l'attend, ce que les grecs nommaient "immortalité". Comme je pratique l'astrologie, j'ai pu y superposer, comme l'a fait Mr Bigé, l'énergie des planètes (feu, eau, terre et air) qui nous accompagnent à travers notre thème natal et nos progressions.

Cette lecture symbolique m'a mise en correspondance étroite avec le Mythe de Prométhée, ce voleur du feu sacré de l'Olympe pour le donner aux hommes, avec ses révoltes lorsqu'il fut puni par Zeus, avec ses prises de conscience progressives concernant les vraies motivations de son geste et les ruses qui l'accompagnaient. J'ai même découvert une longue chaîne familiale prise dans ce scénario de désirs et de peurs, tournée vers le progrès humain et un futur meilleur obligeant à se surpasser, quitte à délaisser son corps, ses proches, le moment présent et les mouvements véritables du coeur.

Uranus, Mercure et Jupiter sont des planètes bien présentes dans mon thème natal et les signes de feu dominent largement, notamment avec les signes du Bélier et du Lion. Le besoin de se mettre au service est en effet tapi au fond de mes entrailles comme il l'était déjà chez mon père parti guerroyer en Indochine et en Allemagne, dans des guerres longues et aventureuses, dans le sens du devoir chez ma mère élevant seule 5 enfants au détriment de sa propre carrière de décoratrice...

Je ne peux pour le moment que vous livrer quelques bribes de mes recherches intérieures. Toutefois je me permets de vous inciter à relire certains mythes, d'Orphée à Midas, de Phaéton à Pygmalion, pour y ressentir ou y lire des correspondances profondes susceptibles d'éclairer votre propre monde intérieur.

Lyliane

02/05/2017

Bégaiement, comment guérir ou améliorer ce handicap social...

Les difficultés d'élocution entravent souvent la vie sociale et empêchent de bien communiquer. Avec l'aide d'un orthophoniste, il est néanmoins possible à tout âge de s'en défaire, déclare Mme A. Truquet, journaliste à Nice-Matin. Une association "Parole bégaiement", crée par une orthophoniste, recense les nombreuses informations sur ce sujet. Pour la consulter, aller sur le site: www.begaiement.org.

Selon les professionnels, mieux vaut s'y prendre rapidement, par exemple avant 6 ans pour de jeunes enfants en raison de leur plasticité cérébrale. Si l'on a subi un stress plus ou moins violent, une opération des cordes vocales ou un AVC, consulter un orthophoniste s'impose également. Les séances sont en effet prises en charge par la Sécurité Sociale sur la base d'une prescription médicale.    

Il arrive que des enfants se mettent à bégayer après un déménagement, un accident de la route ou la naissance d'un bébé dans le foyer. Des facteurs héréditaires ont également été mis en avant. Parfois la personne bredouille, parfois seuls quelques sons posent problème. Dans pratiquement tous les cas, des facteurs neurologiques ou articulaires sont en cause. Selon les orthophonistes interrogés, ce trouble est fréquent puisqu'il touche environ 30% de la population française. Aussi, ne cédons pas au découragement et combattons l'illusion de fatalité qui peut paralyser les porteurs de ce handicap social passager!

Lyliane

30/04/2017

Les prothèses dentaires devraient être bientôt moins chères...

A partir du 1 er janvier 2018, nous dit le Journal Que Choisir N° 558, des tarifs maximaux s'appliqueront aux soins dentaires (prothèses, bridges, inlay-core...) dont les prix jusque là étaient libres. Ces plafonds devraient baisser graduellement sur 5 ans. Cela devrait permettre de fixer aux dentistes une limite à ne pas dépasser, quitte à prévoir une période de transition pour les régions où les factures sont très élevées. En  échange, l'assurance-maladie revalorisera les actes conservateurs (carie, détartrage...).

Les tarifs décidés l'ont été par un arbitrage, faute d'accord avec les syndicats de la profession. Les dentistes devraient être, à compter de 2018, sous surveillance deux fois par an. C'est l'assurance-maladie, en effet, qui vérifiera s'ils respectent les plafonds indiqués, faute de quoi ils devraient être sanctionnés. 

Nous pouvons donc espérer que les nombreuses personnes qui jusque là renonçaient à se faire soigner les dents car le reste à charge était trop élevé, vont arriver en comparant des devis à pouvoir accéder à des soins dentaires. C'est un progrès notable à encourager et à prolonger pour une meilleure prise en charge des verres correcteurs et des prothèses auditives, dont les tarifs mériteraient également d'être plafonnés...

Lyliane

27/04/2017

Un réflexe à perdre d'urgence: croiser les jambes...

Selon Mme Caroline Lambert, vice-présidente de l'Association Française de Chiropraxie (AFC) et Mme R.Etienne, journaliste à Version Fémina d'avril 2017, le fait de croiser les jambes est néfaste à court, moyen et long terme pour notre corps. nous ne nous rendons pas compte que lorsque nous croisons les jambes, une hanche passe vers l'avant, ce qui fait faire une rotation au bassin et oblige la colonne vertébrale à compenser. A la longue, ce mauvais enchaînement de postures peut induire des douleurs récurrentes au niveau de la fesse, un lumbago à répétition ou une sciatique chronique. Si l'on croise à la fois les genoux et les chevilles, on risque à terme une scoliose.

Cette asymétrie (croisement prépondérant d'un côté) peut également être à l'origine d'une tension de la colonne et d'une usure prématurée d'une des hanches. Ce qu'on ne sait pas forcément, c'est que la position jambes croisées peut provoquer des troubles veineux (varices, phlébite...). De plus, lorsqu'on travaille jambes croisées, on est davantage fatigué, moins concentré, car les muscles sont contractés. En cas de grossesse, cette attitude néfaste peut même entraîner un manque d'oxygène et une carence en nutriments pour l'enfant à naître.

Il nous est donc vivement conseillé d'apprendre à nous asseoir et de nous débarrasser de cet automatisme. Les spécialistes conseillent de faire l'acquisition d'un gros ballon de fitness d'un diamètre de 65 à 75 cm (gym ball ou fit ball). En le tenant entre les genoux,on est obligé d'adopter une bonne position. En s'asseyant aussi sur le bord de la chaise, jambes écartées, dos droit sans aucun appui, on soulage sa colonne vertébrale. Il est également recommandé de se caler au fond d'un siège, les pieds bien à plat. Bref, tous ces trucs sont susceptibles de nous aider à conscientiser notre posture et à lâcher peu à peu cette façon de s'asseoir, qui nous vrille tout le corps sans que nous nous en rendions compte.

Lyliane

26/04/2017

Le thym, une plante aux mille vertus...

 

 

Connaissez vous les bienfaits du thym? Les plus chanceux en ont dans leur jardin ou sur leur balcon, car c'est une plante peu exigeante qui aime les terrains secs et bien ensoleillés. Pour un usage médicinal, le cueillir de préférence en juin pour profiter de sa pleine floraison. Il se récolte toutefois toute l'année pour parfumer les plats. Ceux qui ne disposent d'aucun espace cultivable, peuvent l'acheter soit en boutiques d'herboristerie soit en pharmacie. Dans le sud de la France, au cours de promenades, on peut ramasser du thym sauvage ou serpolet sur des pentes bien exposées et loin de toute pollution. Les herboristeries se faisant rares, des sites Internet le commercialise en sachets, en vrac ou en gélules comme www.herboristerie.com, www.herboristeriedeparis.fr ou même www.herboristerieduvalmont.com.

Dans le Journal gratuit Version Fémina de la mi-avril 2017, Mme F. Millet, docteur en pharmacie, spécialisée en phytothérapie interrogée par Mme I. Haberfeld, fait l'inventaire de ses principales indications. Ses vertus anti-infectieuses, expectorantes et fluidifiantes sont les plus évidentes grâce au thymol, sa précieuse huile essentielle. En effet, pris dès les premiers symptômes, le thym peut éradiquer bronchite, coqueluche, rhume et angine en infusion ( une cuillère à café de feuilles séchées dans 150 ml d'eau bouillante) ou en cure d'hiver avec des gélules (2 pendant 5 jours prises matin et soir).

En cas de lésions buccales comme des aphtes ou une gingivite, des bains de bouche tièdes après chaque brossage avec une préparation de 150 g de feuilles sèches ayant infusé pendant 5 minutes sont souverains. Après un repas copieux ou en cas de lourdeurs stomacales, d'aérophagie ou de ballonnements, une tisane de thym (3 tasses par jour) est censée accélérer l'évacuation du bol alimentaire. Il est possible d'y ajouter un peu de miel de thym et un filet de jus de citron.

Les spasmes utérins (règles douloureuses, contractions de l'utérus hors accouchement) sont généralement soulagés par des massages doux en mouvements circulaires trois fois par jour pendant 48 heures. On mélange alors 20 gouttes d'huile essentielle de thym commun à linalol dans un flacon avec de l'huile d'amandes douces. Enfin, il faut savoir que le thym est un excellent cicatrisant grâce à une lotion désinfectante, préparée avec 3 sachets d'infusion, passée avec une gaze pour nettoyer une plaie. Du miel de thym est également utilisé pour certaines blessures, particulièrement en milieu hospitalier.

Alors, pas d'hésitation! Soignons nous grâce à la nature et utilisons au mieux les vertus thérapeutiques de cette plante aromatique qu'est le thym!

Lyliane

 

24/04/2017

Reconnaissance de Mère Nature par le droit...

Sous la plume de Nicole, notre blog avait publié un vibrant article concernant la rivière Whanganui en Nouvelle-Zélande, qui s'était vu reconnaître les mêmes droits qu'une personne. Dans le Journal Télérama du 12/04/2017, Mme Weronika Zarachowicz nous informe que, le 20 mars 2017, le tribunal de l'Uttarrakhand, un état himalayen du Nord de l'Inde, avait accordé un statut de personne morale au Gange et à son principal affluent la rivière Yamuna. Les juges de la même Cour de Justice, le 1er avril dernier, ont accordé une personnalité juridique à l'air, aux forêts, glaciers, rivières, cascades et plaines de l'Himalaya. Les termes employés par la Haute Cour de Justice de cet Etat sont explicites: "ce sont des entités vivantes ayant le statut de personnes morales".

Par une curieuse synchronicité, on retrouve donc à la même période et à l'autre bout de la planète des termes à peu de choses près semblables. La journaliste insiste à juste raison me semble-t-il, sur la pression de la société civile à l'égard des juges, pour que le droit soit appliqué pour défendre l'environnement. Ainsi est en train de naître sous nos yeux l'idée que les citoyens peuvent saisir la justice pour protéger leur cadre de vie de tous ceux qui jusque là faisaient des ravages écologiques en toute impunité. C'est une sérieuse avancée qui mérite d'être connue et reprise partout!

Lyliane

23/04/2017

Oser la fraternité avec l'ACAT (action des chrétiens contre la torture)...

Le journal de l'ACAT, résumant toute une année de ses actions, rapporte tout ce qui a été fait, notamment en partenariat avec l'Eglise Protestante Unie de France (EPUF) et le Service Jésuite des Réfugiés (JRS), autour du mot d'ordre :"Accueillir". Ils ont depuis novembre 2016 formé des groupes de réflexion et de sensibilisation au niveau local. Il leur a paru en effet en tout premier lieu nécessaire de montrer qu'ils sont nombreux à se préoccuper des conditions d'accueil des étrangers en France et en Europe et de rappeler que le droit d'asile est un droit fondamental partout dans le monde.

Avec l'idée de résister aux discours politico-médiatiques hostiles aux étrangers qui sont distillés ça et là dans notre pays et alentour, l'ACAT a choisi de plaider en faveur d'une politique migratoire d'accueil, respectueuse des Droits de l'Homme. Les participants à ces "pôles de résistance" ont d'abord échangé et partagé leurs préoccupations, leurs réflexions et leurs propositions. Puis ils ont construit un discours commun sur lequel ils doivent s'appuyer pour interpeller leurs élus.

Des expositions comme "Voyage en barbarie-l'exode d'Erythrée" ont été présentées dans plus d'une dizaine de villes en France. Les militants de l'ACAT ont également organisé des projections-débats autour du documentaire d'Avi Mograbi "Entre les frontières", parce qu'il interroge la notion de réfugié. Des repas solidaires, des veillées de prière, des opérations stickers, des moments d'échanges ont rythmé cette campagne.

Des rassemblements régionaux ont aussi porté sur cette thématique comme "J'étais un étranger et vous m'avez accueilli" en Auvergne, "L'accueil des migrants, comment puis -je y contribuer?" en région lyonnaise... Défendre le droit d'asile est également dans le mandat de l'ACAT avec deux volets distincts: l'assistance juridique aux étrangers (175 exilé(e)s de 31 nationalités différentes ont été reçus et accompagnés en 2016) et le plaidoyer auprès des instances internationales telles le CAT (Comité contre la torture des Nations unies) et nationales comme l'OFPRA (office français de protection des réfugiés et apatrides), les sénateurs et les parlementaires.

Pour aller plus loin, chacun dans notre coin de France, un dossier pédagogique avec 15 fiches pour changer de regard sur l'étranger, des dossiers, des messages de l'ACAT sont disponibles sur le site Internet: www.acatfrance.fr/accueildeletranger.

Lyliane

 

22/04/2017

Maintien des personnes âgées à domicile...

Selon l'US Retraités d'avril 2017, un sondage de 2012 montre que 90% des personnes interrogées à cette époque choisissaient de rester à domicile même si leurs capacités physiques se détérioraient. Un dossier consacré à ce sujet revient sur l'évolution de la politique sociale en France. Nous apprenons donc que jusqu'à la Seconde Guerre Mondiale, les pouvoirs publics choisissaient l'hospice. C'est le rapport Laroque de 1962 qui commença à évoquer une nouvelle politique de la vieillesse et à imaginer des solutions de maintien à domicile. Des aides ménagères étaient certes apparues dès les années 50, mais il fallut attendre les années 1980 pour que la question de la prise en charge des personnes âgées devienne une question à la fois individuelle et de société. Le Plan Borloo en 2005 a permis le développement d'emplois précaires (aides à domicile) et la privatisation des services d'aide à la personne au détriment d'une politique publique.

Qu'en est -il aujourd'hui? Un rapport du Sénat datant de 2014 pointait cette évolution et préconisait un tarif unique d'intervention, une amélioration des conditions de travail, des salaires et de la qualification des personnels. La Loi Adaptation de la société au vieillissement (AVS), votée en décembre 2015, a procuré quelques avancées (revalorisation de l'APA, aide aux aidants, prévention et modalité d'autorisation pour les structures...). Toutefois, elle ne répond pas véritablement au défi du vieillissement, puisque le financement du maintien à domicile n'a pas été revu. Pourtant, il faut savoir que la majorité des personnes âgées vieillissent dans de bonnes conditions d'autonomie. Seuls 8% des plus de 60 ans sont dépendants et une personne sur 5 de plus de 85 ans. L'âge moyen de la perte d'autonomie serait de 83 ans... Il y a donc de nombreuses années à envisager avant la solution de la maison de retraite!

Certes, des améliorations dans les appartements existent déjà: douches avec appuis, alarmes personnelles, portage de repas... Il semble néanmoins nécessaire pour notre société de repenser l'aide à domicile, ses enjeux et son organisation. En effet, se faire accompagner dans toutes ses dimensions (physiques, psychiques et sociales) quel que soit son revenu personnel, marquerait un réel progrès. Espérons que ce débat ne sera pas escamoté et que nos aînés pourront vraiment choisir les contours de leur vieillesse... Car c'est au fond à chacun de nous que s'adressent ces choix de société!

Pour approfondir ces questions, il est possible de se connecter sur des sites Internet comme: www.dependance-infos.com/maintien-a-domicile ou 

www.pour-les-personnes-agees.gouv.fr/vivre-domicile/amenager-son-logement ou aussi:
www.notretemps.com › Famille Maison › Aide à la personne › Aide à domicile
 
Lyliane