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27/11/2014

Notre voie d'espérance...

A PROPOS DU LIVRE D'OLIVIER LE NAIRE "NOTRE VOIE D'ESPERANCE"

           

Je choisis ce titre, hérité de l’ouvrage récent d’Olivier Le Naire, afin de lui rendre hommage, de l’intégrer en quelque sorte à mon expérience vécue.

 

En 220 pages, en effet, ce journaliste français donne la parole à 10 humanistes connus, pour qu’ils éclairent le tournant que traverse notre époque actuelle. A travers le recul passionnant que savent prendre chacun de ces grands témoins, comme il les nomme,tous différents et pourtant convergents dans leur conclusion, nous réalisons de quel mal souffre notre siècle. Il  pourrait être résumé par le terme médical de « dépression ».

 

Peur de l’avenir, manque de confiance, désenchantement profond, recherche de boucs émissaires ; tout cela pollue nos efforts pour aller de l’avant ! La joie de vivre n’illumine plus les visages, la tentation du repli communautaire grandit, bref, la crise semble régner partout. Une crise économique certes avec désindustrialisation, mondialisation, mais surtout une crise de conscience avec injustices croissantes, exclusion, tentation de flirter avec les extrêmes…N’investissons plus, ne croyons plus en rien, dissimulons nos avoirs dans des paradis fiscaux, sauvons nos privilèges… voilà ce qui s’insinue peu à peu en nos esprits.

 

C’est le Pape François qui, tout récemment, a tenté d’éveiller nos consciences : allons nous  faire de la Méditerranée un immense cimetière par besoin de garder notre niveau de vie, par peur de devoir partager avec des migrants chassés de leur pays par la guerre ou la misère ? Car nos chefs d’états eux semblent trop occupés à garder le pouvoir, nos élus trop préoccupés par leur réélection ! Comme les lobbys, ils ont intérêt à ce que rien ne bouge, à ce que nous cherchions avec nostalgie à retrouver la fameuse « croissance » !

 

Que signifient encore les mots de solidarité, de partage, d’accueil ? J’ai eu la chance de connaître cela dans ma jeunesse, dans des montagnes savoyardes rudes où chacun savait qu’il avait besoin de l’autre pour subsister. Internet, les liens virtuels ont ils permis d’interconnecter tous les humains ? Pas si sûr ! Dans certains pays en voie de développement la simple survie physique occupe les journées des habitants à 100%.

 

Pourtant, notre pays, où les enfants vont à l’école jusqu’à 16 ans, ne manque pas d’énergie, de forces vives, d’imagination… Une léthargie collective paraît immobiliser même les plus vaillants d’entre nous, leur dissimuler ce qui bouillonne sous les apparences, une quête de sens, de lucidité, aptes à nous faire changer de repères, accepter l’inévitable changement. Une énergie circulaire est déjà en place, des mouvements participatifs sont à l’œuvre… On sort peu à peu de la société de consommation, qui reposait sur énormément de gâchis.

 

Alors merci à celles et ceux qui au lieu de baisser les bras, proposent des voies nouvelles et soulignent, là où ils se trouvent, les initiatives positives qui naissent à bas bruit! Soyons à notre tour des « accoucheurs d’espoir » !

 

Lyliane (27/11/2014)

19/11/2014

A propos du nouage relationnel...

A PROPOS DE LA REVUE ALTERNATIF BIEN ÊTRE

 

A L'ECOUTE DE MON PROPRE CORPS, JE PEUX COMPRENDRE L'AUTRE !

 

C’est à la lecture de divers témoignages rassemblés dans la revue « Alternatif bien être » que j’ai découvert la méthode de Mr Jean Paul Rességuier, kinésithérapeute et ostéopathe, formé aux médecines chinoises, installé dans le Sud Ouest de la France. Cet homme, âgé de 60 ans, s’est penché, dans les années 1985, sur l’attention bienveillante que nous pouvons porter aux sensations de ce que nous nommons « notre corps sensible ». Grâce à cette qualité de présence intérieure, à cette « posture de l’accompagnant » comme il se plaît à la qualifier, des professionnels, dans différents domaines (gynécologie, obstétrique, chirurgie, néonatologie et même sport, élevage ou musique), découvrent qu’ils sont ainsi plus à même d’aider leurs semblables, leurs patients, en les rassurant, en percevant leurs problèmes, bref en les comprenant véritablement.

 

Mr Rességuier leur transmet sa méthode à travers des séminaires de formation.

 

Toutefois, comment pouvons nous nous sentir plus efficaces, me direz vous, par une simple attention à notre corps physique ? Il préconise une forme de retour sur soi, de centrage qu’il appelle «  nouage relationnel ». Ses explications portent sur une simple remarque : « c’est comme si, dans mon corps, je pouvais comprendre ce que mon esprit n’avait pas remarqué. »

 

En effet, nos barrières mentales, nos certitudes intellectuelles font la plupart du temps obstacle à nos ressentis profonds. L’intensité de notre présence sans aucun jugement, en revanche, est susceptible d’ouvrir en nous un canal que l’alchimie taoïste connaissait depuis des temps immémoriaux. Les exemples cités parlent tous d’un accueil de ce qui est, d’une forme de sécurité, d’un calme qui descend et qui peut permettre de dénouer des conflits ou de trouver la cause de nos mal être.

 

Personnellement, j’avais déjà perçu quelque chose de cet ordre en séance de thérapie, lorsque l’écoute et l’accompagnement étaient véritables. Peu à peu j’avais pu, au lieu de parler, plonger dans mes sensations physiques et en ramener des réponses stupéfiantes.

 

Aujourd’hui, je découvre que cela peut s’appliquer dans de nombreux domaines ! Cela me donne envie d’expérimenter cette qualité de présence, cette posture bienveillante dans ma vie de tous les jours.

 

 Lyliane (19/11/2014)

13/11/2014

Canal Carpien, soins et symbolique...

A PROPOS D'UN ARTICLE SUR LA REVUE NEOSANTE

 

LE CANAL CARPIEN, ASPECTS PHYSIQUES ET SYMBOLIQUES

  

Un article de la revue Néosanté a retenu mon attention. Le psycho -généalogiste Emmanuel Ratouis s’intéresse en effet aux affections du canal carpien sous différents aspects.

 

L’aspect physique est bien entendu rappelé avec son cortège de fourmillements dans les doigts, d’engourdissements, de perte de force musculaire dans le poignet et dans la main concernée. E. Ratouis explique que ce canal carpien est en fait un très étroit passage dans le poignet prévu pour le nerf médian et les tendons fléchisseurs des doigts. Toute inflammation selon lui est susceptible de réduire cet espace et de provoquer des douleurs. Il cite les chiffres de 10% des femmes et de 5% des hommes touchés par ce syndrome, qui intervient principalement soit au début de la cinquantaine, soit après 75 ans.

Le risque le plus élevé concerne les travailleurs manuels (du bâtiment, du bois…) ainsi que les musiciens. Un travail intensif à l’ordinateur (plus de 20H par semaine par exemple) pourrait aussi alimenter ce problème de santé.

 

A l’usure mécanique peuvent, d’après E. Ratouis, s’ajouter des histoires personnelles, qu‘il convient de relier le plus souvent à des gestes que l’on ne supporte plus d’effectuer. Il cite notamment les cas d’un entrepreneur de maçonnerie et d’un chirurgien, confrontés à des choix difficiles ou n’arrivant pas à lâcher les rênes. L’opération, certes, apporte un soulagement, mais il est possible d’aller plus profondément rechercher les causes de cette affection.

 

Dans le cas d’atteinte du canal carpien, son conseil est de rechercher tout d’abord les raisons mécaniques. Il suggère également d’aborder des clés de compréhension dans la symbolique et les histoires passées des personnes.

 

Le praticien peut être amené à vérifier au passage dans un dialogue ouvert s’il n’y aurait pas un mouvement que le patient ne supporte plus de réaliser, sans pouvoir clairement l’exprimer. Une prise de conscience porteuse de sens et tout à fait bénéfique !

 

Lyliane (13/11/2014) 

08/07/2014

COHERENCE CARDIAQUE - ARTICLE SUR LA REVUE NEOSANTE

Cohérence cardiaque et rôle guérisseur de la maladie

Par un curieux hasard, j’ai reçu il y a quelques jours le numéro de juin 2014 d’une revue dont je n’avais jamais entendu parler jusque là : NEO SANTE une  revue internationale de santé globale. Je l’ai feuilletée distraitement en m’interrogeant sur la personne ou l’organisme qui avait bien pu me l’avoir adressée. Mais très rapidement deux articles m’ont particulièrement accrochée. A tel point qu’après les avoir lus et relus, j’ai décidé de vous en parler car ils me paraissent d’importance.

Le premier fait référence à ce qu’on appelle « la cohérence cardiaque ». J’avais lu il y a des années quelque chose à ce sujet dans l’ouvrage « Guérir » du docteur David Servan Schreiber. Plus récemment j’en avais entendu parler à l’atelier « joie de vivre » que je fréquente et nous avions même effectué quelques exercices rythmés par un métronome. Toutefois, à chaque fois je n’en avais pas vraiment perçu l’intérêt pour moi-même ou pour autrui. Aujourd’hui, je me demande bien pourquoi car cette technique simple, basée sur la respiration, me semble un merveilleux outil pour améliorer notre santé émotionnelle et nous aider à vivre des ressentis positifs au quotidien. Sans doute n’étais je pas assez ouverte…

A la lecture du texte écrit par Emmanuel Duquoc, auteur avec Thierry Souccar d’un ouvrage intitulé : « les trois émotions qui guérissent » par contre, quelque chose m’a vraiment parlé. L’auteur, qui pratique depuis 2011 seul et en groupe, nomme son texte : « la nouvelle cohérence cardiaque » après s’être approprié et avoir légèrement modifié la méthode préconisée par le Dr David O’Hare, précurseur en la matière.

J’ai appris avec étonnement que cette technique de contrôle des variations des pulsations cardiaques est pratiquée au CHRU de Lille, qu’elle est connue de l’armée de l’air, de pompiers, de CRS, qu’elle est proposée à des personnes stressées ou même dépressives. Voila donc que les scientifiques reconnaissent enfin ce que le langage populaire savait de temps immémoriaux : nos émotions sont en lien avec notre cœur ! Mieux même: je lis que notre cœur participe activement à tous les processus impliquant les émotions et les sentiments, que c’est un véritable cerveau au lieu d’être aux ordres de ce dernier.

Ainsi, en égalisant inspiration et expiration, sur un rythme donné, le cœur se met à suivre. Cette façon de respirer induit très vite une régulation émotionnelle, qui procure presque les effets d’une relaxation. Mr Duquoc a expérimenté tout cela. Il en a déduit qu’un rythme de 11 secondes (6 secondes d’inspir et 5 secondes d’expir) est le meilleur. Il recommande de pratiquer, assis ou debout, le dos droit, trois fois par jour, le matin au réveil, quatre heures plus tard environ et dans l’après-midi sur une série de cycles de 11 secondes soit environ 55 battements par minute. Une montre avec une trotteuse, un métronome peuvent aider  le pratiquant.

J’ai découvert grâce à cet article qu’il est possible, voire recommandé, de coupler cette respiration à des émotions positives comme la gratitude, la confiance, l’amour envoyées à notre corps, afin par exemple de juguler des addictions, d’aller bien mieux en cas de fatigue ou même de communiquer avec son bébé lorsqu’on est enceinte. Tout à coup a germé en moi l’espérance que nous pourrions encore élargir l’expérience et adresser nos pensées d’amour, de confiance et d’amour à notre mère Terre qui nous porte. Peut-être pourrions nous nommer cela  de « l’écologie personnelle », nous unir en cohérence cardiaque pour que les êtres humains peu à peu  changent de niveau de conscience, passent de l’avoir à l’être, que notre terre se régénère …

Alors je propose à chacun d’essayer ! A votre bon cœur !

Mais je n’étais pas au bout de mes découvertes à la lecture de Néosanté! Une chronique de Jean Jacques Crèvecoeur m’a fortement impressionnée.  Ce physicien et philosophe de formation, conférencier de renommée internationale, auteur de nombreux ouvrages, m’était totalement inconnu jusque là. Il relève une expérience faite au début du vingtième siècle par le Docteur William Colley à propos du cancer. Celui-ci, en épluchant les dossiers de ses patients, découvre qu’un sarcome par exemple peut disparaître spontanément si on souffre en même temps d’une maladie infectieuse. Il multiplie alors ses recherches et tombe sur de nombreux cas similaires, notamment suite à des infections par streptocoques. Mieux il inocule volontairement le streptocoque à l’un de ses patients porteur d’un cancer et il s’aperçoit que son état de santé s’améliore. A partir de là, le Docteur Colley met au point une thérapie qui consiste à injecter une mixture préparée à partir de bactéries mortes chez des patients cancéreux.  Il l’appelle « toxines de Colley ». Malheureusement, dit J.J.Crèvecoeur, cette thérapie aux résultats encourageants fut abandonnée au profit de la radiothérapie et de la chimiothérapie, plus coûteuses pour le patient mais plus rémunératrices pour l’industrie pharmaceutique…

Au début des années 1980, un médecin allemand de Tübingen, le Docteur Hamer, après avoir été un génial inventeur d’appareils médicaux, devient oncologue et s’intéresse à son tour au rôle des bactéries, des virus, des bacilles et des champignons dans la guérison des maladies. Il le met en évidence dans la tuberculose  et montre que les bacilles de Koch sont des agents de nettoyage précieux. Puis, atteint  lui-même d’ un cancer des testicules après la mort violente de son fils, le docteur Hamer commence à s’intéresser au dossier de ses patients et à s’apercevoir que la majorité avait subi un choc inattendu quelques années auparavant. Etudiant ensuite les scanographies du cerveau de ses patients, il découvre que chocs et traumatismes se matérialisent dans une zone du cerveau. Il va même plus loin et découvre que la maladie progresse en deux phases successives. Il nomme sa découverte : «  les cinq lois biologiques ».  Selon lui la maladie est une interaction significative entre le psychisme, le cerveau et l’organe correspondant. Il démontre ainsi que la nature a doté l’être humain dès sa naissance de programmes biologiques pour préserver l’organisme vivant.

Hélas, en 1981, voulant présenter sa thèse à l’Université de Tübingen, le Docteur Hamer se heurte à une cabale contre lui, qui le fait mettre à la porte de la clinique  où il exerce.

Il vit ensuite une longue suite d’interdictions, de harcèlements, d’intimidations. En 1986, refusant de renier ses découvertes devant un tribunal à l’âge de 51 ans, toute pratique de la médecine lui est interdite. Arrêté en Espagne où il essaye de pratiquer, il est même incarcéré.

Libéré en 2006, il survit courageusement en Allemagne..

Ses découvertes ont été totalement rejetées par ses pairs. Cela me fait penser à Galilée soutenant que la Terre est ronde envers et contre tous! Être en avance sur son temps, déranger l’ordre établi est une chose. Toutefois priver les découvertes d’un chercheur de toute expérimentation me semble non seulement absurde, mais même criminel, aujourd’hui où les cancers emportent tant d’hommes et de femmes ! A mes yeux, J.J. Crèvecœur a eu raison de rouvrir ce dossier. Je me permets d’ajouter qu’un site existe sur internet pour suivre le Docteur Hamer : http://universitatsandefjord.com index.php.

On y trouve des lettres à ses patients, des documents versés au Tribunal de Hamburg. En 2013, cet homme passionné par son métier a produit un CD audio en allemand : «  MEIN STUDENTENMÄDCHEN » comportant une mélodie archaïque censée aider à prendre en charge la panique, les psychoses et le cancer. Il me tient à cœur  de vous parler de ce que j’ai découvert au sujet des microbes qui seraient de précieux agents auxiliaires nous permettant de les réhabiliter au cœur des processus de guérison. Hélas la vision pasteurienne est toujours d’actualité et c’est à nous me me semble-t-il qu’il revient de faire connaître autour de nous d’autres facettes de la médecine moderne que celle du dogme officiel.   

                                                                                  Lyliane

Pour mieux connaitre le magazine ou vous abonner en ligne:

                                           http://www.neosante.eu/

08/03/2009

UN ESPOIR POUR LA PLANETE

UN ESPOIR POUR LA PLANETE

Nous sommes dimanche et je rentre d’une réunion AMAP (association pour le maintien de l’agriculture paysanne), au cours de laquelle nous avons été confrontés à la situation d’un éleveur local ne pouvant plus rester sur les terres où il était en fermage. Un acheteur potentiel voulant y mettre paître des chevaux, la surenchère contraint le paysan sur place à partir. Tous ensemble, nous avons essayé d’imaginer des solutions solidaires pour l’aider à garder son emploi. Dans la région en effet la terre de plus en plus échappe aux vrais agriculteurs. Comme souvent une question de moyens et étant donné que les banques ne prêtent qu’aux riches…

 

En me remémorant ces derniers mots, qu’on prononce parfois comme si c’était une fatalité, j’ai eu à l’esprit la nouvelle étonnante que nous avons apprise par la télévision : le prix Nobel de la Paix 2006, contre toute attente, a été attribué à Mr M. Yunus, un économiste bengali, fondateur de la Grameen Bank, la première banque de micro crédit au monde.

Cela m’a donné le désir de vous parler du livre dans lequel, depuis juin 2005, j’ai entendu parler de cet homme, comme de 79 autres, pour avoir pris l’initiative d’un développement économique durable là où il vit au Bangladesh. Cet ouvrage de S. Darnil et M. Le Roux s’intitule : « 80 hommes pour changer le monde » et il est paru aux éditions J. C. Lattès.

 

Si par hasard vous étiez tentés à un moment ou à un autre de désespérer de l’avenir de notre planète, je vous recommande la lecture de ce livre, qui fourmille d’informations et d’idées simples mises en pratique par des hommes et des femmes entreprenants dans des domaines aussi variés que la santé, l’agriculture, la banque, l’entreprise, le textile, le traitement des déchets …aux quatre coins du monde.

 

Pour ma part, je me réjouis de constater, qu’à travers le prix Nobel 2006, c’est cette année une initiative individuelle à l’égard des "petits" qui est reconnue. Pour nos sociétés pleines de préjugés, où la pauvreté est mal vue, où certains pensent que le progrès économique et social nous a conduits à des systèmes économiques bien pensés, il est réconfortant de toucher du doigt que le monde de demain reste à créer au niveau de l’humain, là où nous vivons. Appel à l’imagination, à l’optimisme, au courage et à une foi incarnée dans le concret…

 

Et que l’initiative vienne notamment de pays du tiers monde, dans des états où la loi islamique est présente, où les femmes ont une place dans la société plutôt modeste me touche très profondément.

 

A titre d’exemple, disons quelques mots concernant l’idée de Mr Yunus au Bangladesh. Après de brillantes études aux Etats-Unis, cet homme issu de classes aisées est retourné dans son pays pour enseigner l’économie à l’Université. Confronté en 1974 à une famine sans précédent qui tua plus d’un million et demi de personnes, il décida d’aller sur le terrain pour étudier les obstacles au développement chez les pauvres. Constatant que personne ne voulait se risquer à leur prêter de l’argent, il investit sur ses fonds propres de l’argent pour financer des premiers projets à très court terme. Il imagina des petits groupes de 5 femmes, voulant faire un peu de commerce pour survivre, dont chaque débitrice était responsable vis-à-vis des autres. Très vite il s’aperçut qu’elles étaient dignes de confiance et remboursaient leurs prêts. En 1976, il créa la Grameen Bank -banque de village- qui essaima peu à peu dans toute la région.

 

Aujourd’hui un emploi sur quatre au Bangladesh dépend de financements de micro crédit. Pour ne pas heurter la loi islamique qui interdit à un musulman de prêter de l’argent, avec intérêt, 94% du capital de la banque appartient à ses clients qui se redistribuent des sommes entre eux. Cette idée simple s’est exportée partout de par le monde, y compris dans nos pays développés. Mr Yunus n’en a pas pour autant changé son mode de vie et j’imagine que son prix lui servira à favoriser d’autres projets solidaires. A ceux qui l’interrogent, il répète en direction des jeunes "qu’ils n’ont pas à chercher un travail mais à le créer" et que pour lui "le premier maillon de la chaîne est l’homme, à qui il convient de redonner l’espoir". Et si ces gouttes d’eau se rejoignaient pour construire un monde meilleur ?

 

Stella

1) Ouvrage de S. Darnil et M. Le Roux "80 hommes pour changer le monde", aux éditions J. C. Lattès