01/02/2019
Bientôt le premier avion de ligne interrégional à hydrogène?
La revue Sciences et Vie a publié récemment un article, qui fait référence au projet Element One. Ce formidable programme, qui pourrait être opérationnel en 2025 depuis Singapour, concerne le premier avion de ligne à hydrogène. Ce serait apparemment le premier avion quadriplace à pilotage automatique fonctionnant à l'hydrogène. Son autonomie pourrait aller de 500 à 5000km selon que le carburant utilisé serait gazeux ou liquide. Pour relier entre eux les aéroports régionaux sans aucune émission de CO2, ce serait un progrès de taille!
Les moteurs électriques de l'avion seront alimentés par des piles à combustible, qui seront chargées par un système de nacelles automatisées. Ce ravitaillement serait censé ne pas durer plus de 10 minutes. Si tout se déroule comme prévu, le premier décollage pourrait intervenir courant 2025. La France est notamment intéressée par ce projet, car une collaboration a eu lieu avec le service de coavionnage français Winngly.
En effet, dans son communiqué, HES indique avoir travaillé avec plusieurs start-up et PME françaises sur ce projet et réfléchir à une possible localisation du développement dans le pôle de compétitivité Aerospace Valley à Toulouse. Par ailleurs, HES s'est associée avec le service de coavionnage français Wingly qui permet aux pilotes de loisir de proposer des sièges sur leurs vols à partir d'aérodromes. « La France offre à elle seule un réseau de plus de 450 aérodromes, mais seuls 10 % d'entre eux sont reliés par des compagnies aériennes régulières. Nous allons simplement connecter les 90 % restants », assure Emeric de Waziers, P.-D.G de Wingly. Naîtrait alors un service de taxis volants zéro émission inter-régional.
Mais tout ceci est encore assez lointain puisque le premier prototype opérationnel de l'Element One n'arrivera pas au jour avant plusieures années. S'en suivront alors toute une série de vols d'essais et de certifications avant qu'une exploitation commerciale ne soit envisageable. Mais nous pourrons peut-être bientôt suivre ce programme, qui jusque là faisait penser à de la Science-Fiction, d'un peu plus près !
Lyliane
05:22 Publié dans DES SOLUTIONS !, ENERGIES ET CLIMAT, ENERGIES NOUVELLES, EVOLUTION PERSONNELLE, LECTURES, MEDIAS, SOCIETE COLLABORATIVE, Z - SUR FACE BOOK AVEC COOPERER AVEC PR | Tags : avion à hydrogène | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | |
31/01/2019
Une application pour ne plus rentrer seul(e) le soir...
Si vous avez peur de marcher seul (e) la nuit ou si vous souhaitez une compagnie pour rompre la solitude de vos trajets, il existe une application nommée Mon Chaperon qui permet le copiétonnage aux utilisateurs ou utilisatrices, c'est à dire de se faire accompagner en toute sécurité. Une nouvelle version propose même une fonction: appel d'urgence. Il suffit d'appuyer sur un bouton, en cas de problème, pour joindre la police, les pompiers, des proches ou des chaperons se trouvant dans un rayon de 200 mètres.
Une autre nouveauté: on peut vous suivre à distance sur une carte pour que vous soyez localisé par vos proches en temps réel. Ces facilités sur smartphone simplifient la vie de nos aînés. A côté de la téléassistance, bien connue de tous, et qui permet le maintien à domicile des personnes âgées, il est intéressant de rappeler les nouveaux dispositifs que nous devrions tous connaître et faire connaître autour de nous.
Lyliane
Colocataires de coeur à La Crau (83)...
Dans un quartier résidentiel d'une maison de village de La Crau, dans le Var, nous explique Mme Karine Michel dans le magazine "Nous", 3 personnes ont créé leur association La Coloc' afin de promouvoir des artistes et des artisans du coin. En effet, Cécile, psy du vêtement, Benjamin, coiffeur à domicile et Mila, ancienne danseuse et styliste, se sont associés et ont imaginé un lieu d'échanges et des ateliers destinés à aider le public à retrouver par exemple l'estime de soi...
Chacun d'entre eux est indépendant et a ses jours d'ouverture. L'une ouvre le mercredi et le samedi seulement. Une autre organise des manifestations sur RV le reste de la semaine (défilés de mode, customisation de vêtements…). Un atelier de réflexologie a même lieu dans l'espace ouvert sur un jardin. Un concept original où l'entraide et l'écologie sont de règle.
Dans nos villes et villages, il y a place pour l'innovation et l'association de personnes de bonne volonté mettant leurs talents en partage. Pour en savoir davantage, s'adresser sur Facebook à "La Coloc" ou écrire à l'association, 6, Impasse des Palmiers à La Crau (83).
Du personnel médical pour soigner des personnes en situation de grande précarité...
A Toulon, depuis 25 ans, écrit Mme Karine Michel dans le magazine "Nous", des médecins, des infirmiers, un dentiste, une assistante sociale et du personnel d'accueil, tous bénévoles, assurent le fonctionnement d'une association nommée Promo Soins. Cette structure associative médico-sociale, en effet, a été créée en 1992 et vient en aide aux SDF et aux personnes démunies. Puis, le chômage et un afflux de réfugiés commençant à mettre des personnes à la rue et en grande difficulté, des associations caritatives comme l'Ordre de Malte, l'Eglise Réformée, le Secours Catholique, après l'impulse donné au départ par les Amis de Jéricho, se sont engagées et ont participé à Promo Soins. Avec bienveillance, là, médical et social se complètent...
Peu à peu, un partenariat a été établi avec l'hôpital Toulon-La Seyne et en 2000, une équipe mobile de prise en charge psychiatrique nommée Siloé a vu le jour. En 2007 ce fut la mise en place de l'Etablissement Médico-Social Lits, Halte, Soins et Santé. Bientôt, il fallut s'agrandir, car en 2018, 1800 personnes se sont présentées à Promo Soins. Des personnes ressources ne peuvent venir qu'une fois par mois, d'autres viennent à la demande. Quinze salariés et 140 bénévoles aujourd'hui participent à Promo Soins. Huit places d'hébergement ont été crées pour des SDF et de nombreuses conventions avec des hôpitaux ont été mises en place pour assurer une continuité des soins.
Cette "bouée de sauvetage" en matière de prévention et de soins mériterait d'être mise en place sur tout le territoire. Pour s'informer sur cette initiative, joindre Promo Soins, Impasse Mirabeau à Toulon (83) ou téléphoner au 04 94 91 50 10.
Lyliane
30/01/2019
Faudrait-il devenir flexitarien ou flexitarienne?
Le flexitarisme est un régime comprenant beaucoup de fruits, légumes et protéines végétales, tout en continuant à consommer des petites quantités de produits provenant des animaux. Bon pour la santé et l’environnement.
Sharon Palmer, nutritionniste spécialiste de l'alimentation et du développement durable à base de plantes à Los Angeles, déclare à CNN: «Bien que les régimes végétaliens et végétariens soient associés aux impacts environnementaux les plus faibles, tout le monde n'est pas intéressé par ces styles de vie. Mais tout le monde peut se nourrir davantage d'un régime flexitarien. Cela ne veut pas dire que vous devez renoncez complètement à la viande, mais vous en réduisez considérablement la consommation».
Une étude publiée en octobre 2018 dans le journal Nature a montré que si la population mondiale continue de suivre la voie d'un régime occidental, riche en viande rouge et en aliments transformés, les pressions environnementales du système alimentaire augmenteront de 90% d’ici 2050. En bref, "ton Big Mac de lendemain de soirée, tu peux l’oublier et le remplacer par une assiette de légumes rôtis et quinoa".
Slate.fr - Slate - vendredi 11 janvier 2019
05:42 Publié dans DES SOLUTIONS !, ECONOMIE SOLIDAIRE, EDUCATION, EVOLUTION PERSONNELLE, HABITER AUTREMENT, HUMANISME/PHILOSOPHIE, JARDINS ET POTAGERS, MEDIAS, NATURE ET ENVIRONNEMENT, SOCIETE COLLABORATIVE, SOINS ALTERNATIFS ET SANTE, Z - SUR FACE BOOK AVEC COOPERER AVEC PR | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | |
De jeunes cathos derrière le comptoir..;
Mme Mélinée Le Priol a signé un article dans le Journal La Croix du 21/11/2018, qui m'a beaucoup surprise. Il s'intitule:" Au Dorothy, des jeunes cathos derrière le comptoir". Je l'ignorais, mais en France les bars cathos se multiplient depuis quelques années. Il n'y a pas que le Dorothy, en effet, qui a ouvert en 2017 dans la capitale. La Cave du 222 par exemple sert tous les vendredis soir dans le sous-sol du couvent dominicain de l'Annonciation dans le 8ème arrondissement de Paris. A Lyon, il existe le Simone, fief des cathos alternatifs. A Saint-Etienne, le Narthex ouvert en 2017 propose un concert chaque vendredi soir, tout comme le Isèreanybody à Grenoble. A Toulouse, on peut citer le Graal et à Lille: le Comptoir de Cana.
De toute évidence, ce genre de café ouvert par de jeunes catholiques n'est pas tout à fait comme les autres. Le Dorothy, dont le nom a été choisi en hommage à la militante catholique américaine Dorothy Day, a été créé à l'initiative de 15 jeunes chrétiens et il se veut ouvert à tous. En fait, il est centré sur la transmission de savoir-faire manuels (couture, jardin, électricité, plomberie, menuiserie, beaux-arts, danse…). Dans ce vaste local associatif situé à Ménilmontant, dans l'Est parisien, on vise l'accueil de chrétiens conservateurs ou progressistes et de non chrétiens tels des réfugiés ou des gens du quartier. On y boit un café ou on y discute sur de moelleux canapés en échangeant des informations entre habitués.
Pour en savoir davantage sur cette initiative, lire notamment l'ouvrage écrit par Mme Elisabeth Baudouin chez Taillandier sur: Dorothy Day, la révolution du cœur ou se renseigner sur le site: www.ledorothy.fr.
Lyliane
29/01/2019
Mieux vaut consigner que recycler le verre...
L'association Zéro Waste France publie dans la revue Biocontact de janvier 2019 un article émanant de l'ADEME passant au crible 10 dispositifs français de consigne pour le réemploi d'emballages en verre. Son verdict est sans appel: la réutilisation des bouteilles (lavage et re-remplissage) est plus intéressante que l'utilisation des bouteilles à usage unique.
Pour réaliser l'étude, l'Ademe a pris en compte l'ensemble des étapes du cycle de vie d'une bouteille: fabrication, conditionnement, transport, lavage et collecte des déchets. Les résultats confirment l'intérêt environnemental de réutiliser les bouteilles. Le système avec consigne présente, en effet, une performance environnementale supérieure ou équivalente au système sans consigne.
"Le réemploi du verre", poursuit l'article, " n'est pas seulement une bonne opération pour la planète: il se révèle aussi plus pertinent d'un point de vue économique". L'étude révèle, en effet, que pour 6 des 7 dispositifs de consigne étudiés, les coûts de gestion sont moindres que dans un système de bouteille à usage unique. C'est précisément le taux de retour des bouteilles qui permet de réaliser des économies: plus les consommateurs rapportent les bouteilles consignées, plus le coût diminue.
Pour certains dispositifs, la consigne coûte même deux fois moins cher qu'un système à usage unique. Par exemple, pour vendre 1000 litres de boisson, le système consigné de la bière alsacienne Météor coûte 256 euros au total, là où son équivalent en bouteille à usage unique coûte 517 euros.
Alors que le directives européennes récentes invitent les Etats à réduire l'usage du plastique et à faire progresser le réemploi des emballages, ce rapport offre des propositions concrètes pour réduire le recyclage du verre à usage unique. Pour approfondir le sujet, consulter le site Internet: www.zerowastefrance.org.
Lyliane
06:52 Publié dans ALIMENTATION ET SOLIDARITE, ARTICLES ENGAGES, DES SOLUTIONS !, ECONOMIE SOLIDAIRE, EDUCATION, HABITER AUTREMENT, HUMANISME/PHILOSOPHIE, LECTURES, NATURE ET ENVIRONNEMENT, SOCIETE COLLABORATIVE, Z - SUR FACE BOOK AVEC COOPERER AVEC PR | Tags : consigner ou recycler le verre? | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | |
Apprendre à brasser sa propre bière en amateur...
Il existe en effet un peu partout dans notre pays "des brasseurs du dimanche" qui à intervalle régulier se réunissent et concoctent de la bière. Mme Kathleen Junion dans le magazine "Nous " a interviewé des amateurs de bière à Nice(06), qui fabriquent régulièrement leur breuvage préféré. Mrs Jean-Charles Chemin et Guillaume Marro se retrouvent en effet avec d'autres amateurs le week-end dans la micro-brasserie de la Bonne Bière à Nice, après avoir pendant un an "galéré dans le garage d'une amie".
Ils ont fondé en septembre 2018 leur propre association "Les brasseurs du dimanche", dont l'adhésion est gratuite. Ils s'appuient sur les conseils d'un maître brasseur revenu du Canada, Mr Jean-Baptiste Pin et ils s'amusent à tester différentes recettes. Pour faire de la bière, expliquent-ils, il faut 3 ingrédients: de l'orge moulu, de l'eau et du houblon. Ils utilisent du matériel professionnel: une cuve capable de contenir 40L d'eau à 75° pour obtenir le maltage, puis une autre cuve dans laquelle ils portent le liquide à ébullition, en y ajoutant alors du houblon, qui vient de Slovénie.
Il faudra ensuite attendre quelques heures que la fermentation commence grâce à l'ajout de levure, afin d'obtenir une boisson alcoolisée. Blanche, blonde, brune ou ambrée, selon son degré de fermentation, la bière se dégustera trois semaines plus tard. Si des amateurs veulent participer à l'atelier brassage de NICE, il leur en coûtera 20 euros. L'adresse du local est: Les brasseurs du dimanche, 428, Boulevard de la Madeleine à Nice et leur site Internet se consulte sur: www.lesbrasseurs.fr.
La culture de l'orge et du houblon va peut-être de ce fait être relancée dans notre pays et permettre à des régions agricoles de retrouver de l'expansion. Mais, bien entendu, la bière doit se consommer avec modération!
Lyliane
05:28 Publié dans AGRICULTURE ET BIODIVERSITE, ARTICLES ENGAGES, DES SOLUTIONS !, ECONOMIE SOLIDAIRE, EDUCATION, EVOLUTION PERSONNELLE, HABITER AUTREMENT, HUMANISME/PHILOSOPHIE, LECTURES, MEDIAS, NATURE ET ENVIRONNEMENT, SOCIETE COLLABORATIVE, Z - SUR FACE BOOK AVEC COOPERER AVEC PR | Tags : bière artisanale | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | |
27/01/2019
Découvrez le projet WONDERFOOL...
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Découvrez le projet WONDERFOOL
Et si on chantait ensemble
Mardi 29 mai 2018, par Actualités
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Bonjour à toutes et à tous,
Et si on chantait ensemble le monde dans lequel on veut vivre ?
Nous sommes heureux de vous présenter le projet musical-humaniste WONDERFOOL, qui met en musique les paroles de Marshall Rosenberg, le fondateur de la Communication NonViolente et qui prolonge son intention de diffuser la CNV au plus grand nombre !
Découvrez le projet WONDERFOOL en images et en musique : https://www.youtube.com/watch?v=3z0...
Aujourd’hui Wonderfool a besoin de soutien financier pour faire aboutir ce projet fou et avoir les moyens de produire un album, des clips, donner des concerts-ateliers dans les écoles, en prison, organiser des flashmobs et happenings inspirants…bref, pour faire chanter et danser un monde plus humain !
Pour contribuer au projet sur Hello Asso : http://bit.ly/WonderfoolHelloAsso
Nous espérons de tout cœur vous voir nous rejoindre dans cette grande aventure humaine et artistique !
Wonderfool day à toutes et à tous !
Toute l’équipe de l’ACNV
13:41 Publié dans ARTICLES ENGAGES, DES SOLUTIONS !, ECONOMIE, EDUCATION, EVOLUTION PERSONNELLE, HUMANISME/PHILOSOPHIE, MEDIAS, SOCIETE COLLABORATIVE | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | |
Des vélos avec des cadres en bois...
Mr Mathieu Houlbert, artisan autodidacte de 36 ans installé à Nice (06) depuis 2015, crée des cadres de bicyclette en bois de frêne, de sipo, de teck ou de bambou. Il se sert, en effet, de différentes essences et travaille beaucoup à la main avec des ciseaux à bois, des scies… Il utilise également quelques machines électriques portatives. Il crée aussi bien des vélos de route, de course ou de ville.
Ce jeune homme a pas mal "bourlingué" dans sa jeunesse (Etats-Unis, Venezuela, Italie…), raconte Mr Vincent Beltran dans le magazine "Nous". Après avoir sculpté du marbre pendant 5 ans en Italie et s'être essayé à la charpenterie de marine en Bretagne, il a eu l'idée de mettre au point des cadres de vélo en bois. Un sculpteur niçois, Mr Gérard Eli, lui ayant offert de partager gratuitement son atelier, il mit au point des pièces uniques aux lignes sobres.
Un tel vélo lui demande entre 160 et 200 heures de travail. Aussi le prix de vente s'avère-t-il élevé: entre 8000 et 12 000 euros! Inscrit à la Chambre des Métiers depuis mai 2018, il a créé une vingtaine de pièces pour le moment. Il peut travailler sur commande et réaliser des vélos avec jantes en bois ou des vélos en bois électriques. Pout tout renseignement, téléphoner au 06 83 61 43 10 ou voir sur Instagram:cadresref001. L'atelier où il travaille est situé au 11 bis Rue St Honoré à Nice.
Lyliane
Elan de solidarité à Marseille (13) en faveur des sinistrés de la rue d'Aubagne...
Le 5/11/2019, deux immeubles de Marseille situés rue d'Aubagne s'effondraient, faisant 8 morts et causant l'évacuation de 1500 habitants, rappelle Mme Coralie Bonnefoy dans le Journal La Croix du 3/12/2018. Les habitants marseillais ont répondu généreusement au drame en envoyant aux Mairies des 1er et 7 ème arrondissements huit tonnes de dons (doudounes, couvre-lits, peluches, linge de maison, matériel de puériculture et d'hygiène…). La Croix-Rouge a également collecté près de 10 tonnes d'habits et de petit électroménager.
Le drame dans ce quartier populaire et paupérisé, où ne subsistent que ruine et immeubles évacués par mesure de précaution, a suscité un élan de solidarité jusque dans les beaux quartiers. Il a fallu dans l'urgence reloger de nombreuses familles parties de chez elles sans avoir rien pu sauver de leurs biens. L'Armée du Salut et les communautés Emmaüs de la ville ont répondu présentes et redistribuent du mobilier. Des cagnottes en ligne ont vu le jour. Le Secours Catholique réserve une ligne budgétaire aux dons affectés et la Croix-Rouge a crée un compte dédié.
La Ville de Marseille a, de son côté, élaboré avec la Chambre de Commerce une plateforme virtuelle de dons en ligne. Grâce à une mise en relation directe, les sinistrés sont invités à faire part de leurs besoins. Bref, un élan de solidarité inédit est né après cet effondrement de la rue d'Aubagne. Toutefois, nous pouvons nous interroger sur ce qui a pu conduire à ce drame et espérer que désormais pouvoirs publics comme propriétaires vont entreprendre des réparations nécessaires. Faute de quoi d'autres quartiers où vivent des familles déshéritées pourraient aussi être concernés… Etre solidaire est bien, mais anticiper sur les drames à temps, ne serait-ce pas mieux?
Lyliane
05:53 Publié dans ALIMENTATION ET SOLIDARITE, ARTICLES ENGAGES, CITOYENNETE, DES SOLUTIONS !, ECONOMIE SOLIDAIRE, EVOLUTION PERSONNELLE, HABITER AUTREMENT, HUMANISME/PHILOSOPHIE, LECTURES, MEDIAS, SOCIETE COLLABORATIVE, URBANISME, Z - SUR FACE BOOK AVEC COOPERER AVEC PR | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | |
26/01/2019
Installer un poulailler dans son jardin pour réduire ses déchets organiques...
Mr et Mme Serge Moulinier, installés à St Mandrier (83) ont depuis quelques semaines, écrit Mme Amandine Roussel dans le magazine "Nous", installé deux poules pondeuses au fond de leur jardin. Encouragés par le Sittomat, syndicat qui s'occupe du traitement des déchets des Métropoles de Toulon, de la Ste Baume, de la Vallée du Gapeau et de celle du Golfe de St Tropez, ils ont répondu à l'incitation d'acheter deux poules (30 euros les deux) et de récupérer un poulailler d'une valeur de 150 euros offert par le syndicat.
Une poule est capable de manger jusqu'à 150 kg de déchets organiques et pond jusqu'à 220 œufs par an. C'est pourquoi, après les composts, l'objectif du Sittomat est d'encourager, grâce à un livret et à des conseils, l'achat de poules pondeuses. Au quotidien, la seule contrainte est de les nourrir tous les jours et de les enfermer le soir pour éviter renards et autres carnassiers. En échange, la famille récupère des œufs frais à déguster. Les enfants généralement sont ravis de la présence des animaux et leur donnent des noms amicaux. Chez les Moulinier, ce sont Fleur, la poule rousse et Cocotte la noire.
A ce jour, l'initiative lancée par le syndicat du traitement des déchets du Var a déjà convaincu 2000 foyers participants en quelques mois seulement. Des visites sont organisées chez eux pour vérifier les soins apportés aux animaux. Les déchets pour nourrir les poules sont variés: restes de légumes, épluchures, pain… Réduire les déchets est une démarche éco-responsable. Aussi, pourquoi ne pas inciter d'autres départements à reproduire cette initiative?
Pour tout renseignement, s'adresser au Sittomat sur le site: www.sittomat.com.
Lyliane
07:56 Publié dans DES SOLUTIONS !, ECONOMIE SOLIDAIRE, EVOLUTION PERSONNELLE, GESTION DES DECHETS, HUMANISME/PHILOSOPHIE, JARDINS ET POTAGERS, LECTURES, MONDE ANIMAL, NATURE ET ENVIRONNEMENT, SOCIETE COLLABORATIVE, Z - SUR FACE BOOK AVEC COOPERER AVEC PR | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | |
25/01/2019
Une filière de la laine se recrée dans les Alpes-Maritimes...
Mme Kathleen Junion, journaliste à Nice-Matin, a interviewé pour le magazine "Nous" quatre personnes qui souhaitent "valoriser les races locales de brebis des Préalpes d'Azur en relançant une fabrique de laine". Il s'agit de 4 femmes de tous horizons (une bergère, une ingénieure-éleveuse, une spécialiste de l'environnement et une chargée de communication), qui ont déjà récolté 9402 euros via un financement participatif sur Kiss Kiss Bank Bank, ce qui va notamment leur permettre d'acheter une machine à tricoter digitale et de financer une surjeteuse.
Leur association baptisée "Laine rebelle" a été crée en juin 2018 en réaction à la situation actuelle. En effet, il n'y a plus en France que 8 négociants en laine qui se répartissent le territoire. Seuls 10% de la laine française est transformée en France. Le reste de la laine est exporté vers la Chine. La laine se vend entre 60 et 80 centimes le kilo selon la qualité et il faut déduire les frais kilométriques du négociant. Autant dire que la tonte des brebis coûte à l'éleveur et ne rapporte presque plus rien...
Les 4 femmes, prénommées Valentine, Isabelle, Cassandre et Florence, ont décidé de faire quelque chose et très vite, elles ont élaboré un plan d'action. Elles ont par exemple rencontré une trieuse professionnelle de 23 ans. puis elles sont allées dans la Creuse pour traiter la laine, la laver et la tester. En attendant de pouvoir créer une microfilature (coût 300 000 euros!), elles procèdent par étapes. Leur projet est "écologique, social, solidaire et éthique, car leur but est de revaloriser le prix de la laine". La laine est en effet une matière "zéro déchet": avec les restes, elles fabriquent du feutre, des matelas, de l'isolation.
Une coopérative lainière existait depuis 60 ans dans la région du Pays de Grasse. A Tourrettes- sur- Loup et il y a deux éleveurs de brebis importants installés depuis longtemps sur place. Les 4 femmes sont occupées actuellement à ouvrir un local de 40 M2 à St Vallier de Thiey, place de la Mairie, pour vendre leurs kits de laine et montrer ce qu'elles savent faire. Elles voudraient notamment effectuer des teintures à base de plantes locales. Elles sont occupées à créer un site Internet et une boutique en ligne. Par la suite, elles ont des projets plus importants avec un designer niçois...
Bref, pour elles "il s'agit de tisser du lien grâce à la laine"! Pour tout renseignement, joindre www.lainerebelle.com ou sur facebook.com/lainerebelle ou même par mail à contact@lainerebelle.com.
Lyliane
05:00 Publié dans AGRICULTURE ET BIODIVERSITE, ARTICLES ENGAGES, CITOYENNETE, DES SOLUTIONS !, ECONOMIE SOLIDAIRE, EVOLUTION PERSONNELLE, HABITER AUTREMENT, HUMANISME/PHILOSOPHIE, LECTURES, MONDE ANIMAL, NATURE ET ENVIRONNEMENT, SOCIETE COLLABORATIVE, Z - SUR FACE BOOK AVEC COOPERER AVEC PR | Tags : revaloriser la laine française | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | |
Les fourmis coupe-feuilles pourraient produire du protoxyde d'azote et modifier leur environnement.
Les forêts tropicales sont une des sources naturelles principales de protoxyde d’azote... Et un petit insecte pourrait jouer un grand rôle dans sa production.
Les fourmis coupe-feuilles sont endémiques des forêts d’Amérique tropicale. Pour se nourrir, elles fonctionnent en symbiose avec un champignon. Elles collectent ainsi des morceaux de feuilles qu’elles mâchent, ce qui va servir de substrat pour la culture de ce champignon, qu’elles cultivent dans leur fourmilière. C'est lui qui va par la suite leur servir de nourriture. Mais pour le cultiver, les fourmis produisent un nombre incroyable de déchets : non seulement les feuilles, mais aussi des bactéries, des champignons morts... ou même des fourmis mortes.
Des piles de déchets qui produisent des gaz à effet de serre
Ces déchets s’entassent dans les alentours de la fourmilière, jusqu’à former des tunnels de plusieurs dizaines de centimètres de haut. Des chercheurs américains ont surveillé ces piles de déchets et ont surveillé leurs rejets gazeux.
Ils ont découvert que les monticules étaient les conditions parfaites pour la production de protoxyde d’azote. Ils peuvent même émettre jusqu’à deux fois plus de gaz à effet de serre que les autres endroits de la forêt.
Des taux de protoxyde d'azote multipliés par 20
Mais pour le protoxyde d’azote, les niveaux généralement observés sont ici multipliés par 1.000, tandis que pour le méthane, ce nombre n’atteint que 20.
"Les fourmis coupent les feuilles des arbres, les emmènent sous la terre et cultivent des champignons, leur source principale de nourriture. Ils disposent ensuite de leurs déchets exactement comme nous le faisons" explique Cory Cleveland, qui a mené les études.
Le même principe que dans les décharges humaines
"C’est comme une décharge, où les micro organismes vont ensuite décomposer ces déchets, générant du dioxyde de carbone, du méthane et du protoxyde de carbone, comme il peut arriver avec les déchets humains" continue le chercheur.
Fiona Soper, une autre chercheuse étant intervenue sur l’étude ajoute que les rejets de gaz à effet de serre sont particulièrement importants, créant des conditions rarement vues dans des écosystèmes naturels.
Les animaux peuvent influer sur leur environnement
D’ordinaire, les fourmis ne sont pas capables d’intervenir sur le changement climatique. Mais ici, on peut voir que, tout comme les humains, elles peuvent affecter leur environnement.
Il reste néanmoins compliqué de quantifier l’impact des fourmis sur le climat, notamment car on n’a aucune idée précise de combien de fourmis coupe-feuille vivent sur la planète. Mais cette étude aura au moins permis de résoudre une énigme : pourquoi, dans certains coins de la forêt équatoriale, les niveaux de méthane et de protoxyde d’azote peuvent varier autant.
Kevin Domas - Gentside - samedi 12 janvier 2019
05:00 Publié dans AGRICULTURE ET BIODIVERSITE, ARTICLES ENGAGES, CITOYENNETE, DES SOLUTIONS !, ECONOMIE SOLIDAIRE, GESTION DES DECHETS, HUMANISME/PHILOSOPHIE, JARDINS ET POTAGERS, LA FORET, MEDIAS, NATURE ET ENVIRONNEMENT, SOCIETE COLLABORATIVE, Z - SUR FACE BOOK AVEC COOPERER AVEC PR | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | |
24/01/2019
Tickets solidaires...
Comme chaque année, vous pouvez faire un geste généreux en participant à l'opération "Titres restaurants solidaires", écrit un rédacteur du Journal "Et les autres?" de la Fondation Abbé Pierre. Il vous suffit d'écrire "Fondation Abbé Pierre sur chaque titre que vous nous destinez et de le (ou les) renvoyer dans une enveloppe non affranchie à: Fondation Abbé Pierre
Libre Réponse
18115-75919-Paris Cédex 19.
En 2017, grâce à la générosité des donateurs, 6 886,45 euros ont été reversés à la Fondation et ont financé certaines de ses actions.
Pour en savoir plus, contacter le service donateurs par e-mail à service.donateurs@fondation-abbe-pierre.fr ou téléphoner au 01 55 56 37 25.
Lyliane
05:24 Publié dans ALIMENTATION ET SOLIDARITE, ARTICLES ENGAGES, DES SOLUTIONS !, ECONOMIE SOLIDAIRE, EDUCATION, EVOLUTION PERSONNELLE, HABITER AUTREMENT, HUMANISME/PHILOSOPHIE, LECTURES, SOCIETE COLLABORATIVE, Z - SUR FACE BOOK AVEC COOPERER AVEC PR | Tags : tickets solidaires | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | |
23/01/2019
Les bons gestes à enseigner aux enfants...
Dans le supplément à Nice-Matin, "Nous", Mme Amandine Roussel s'est intéressée à l'initiative de Mme Clémentine Fouchet qui, via BB Secours, forme parents et surtout enfants aux premiers secours. Dans un local de Toulon (83), elle accueille en effet des petits entre 4 et 10 ans pour leur faire connaître les éventuels dangers domestiques. Cette hôtesse de l'air long courrier a cherché un support de formation pour sensibiliser jeunes parents et enfants et en 2015, elle a sauté le pas pour le Var et les Bouches du Rhône avec des cours collectifs. Elle recense même les besoins dans les Alpes-Maritimes et à Monaco.
Mme Fouchet fait des groupes en fonction de l'âge des enfants. Elle tente de faire prendre conscience des risques domestiques (four, couteaux, balcons...) et des bonnes attitudes à adopter. Pour ce faire, elle se sert d'une peluche nommée Bilou, le casse-cou et de petits jeux pédagogiques de la marque Abeille! Elle suit un concept éducatif proposé par la Fédération française des risques domestiques. Les enfants apprennent les numéros d'urgence (18, 15...) et répètent leur adresse personnelle afin de pouvoir signaler leur lieu de vie. Ces initiations remportent un franc succès car prévenir le danger rassure et limite les problèmes.
Depuis, Mme Fouchet propose des formations aux particuliers, aux entreprises, aux écoles et aux enfants volontaires. Les cours aux petits sont peu onéreux (10 euros par enfant). Des dates sont proposées pour les 4/5 ans, les 6/8 ans et les 9/10 ans. Pourquoi ne pas quadriller la France et l'outre-mer avec de semblables initiatives?
Pour en savoir plus, consulter la page Facebook nommée BB Secours ou le site Internet: www.bbsecours.com.
Lyliane
22/01/2019
Une association pour protéger la nature et sauver l'être humain...
Dans le journal La Croix du 10/12/2018, Mr Bernard Gorse présente Mme Marie Toussaint, titulaire d'un master de droit international de l'environnement et âgée de 31 ans, qui a crée l'Association "Notre affaire à tous". Cette jeune femme depuis 2017 présente, en effet, un plaidoyer pour "intégrer un droit de la nature dans notre système juridique". L'Association, dont elle est Présidente, soutient notamment une action de particuliers contre l'Union Européenne, afin de forcer les décideurs à conformer leurs politiques aux engagements pris à la COP 21.
"Notre affaire à tous" a par exemple interpellé le groupe Total, 19ème émetteur mondial de gaz à effet de serre. Mme Toussaint dit entre autre chose que " toutes les démarches des associations écologiques à travers le monde ont pour but de promouvoir à l'échelle de la planète un droit de la nature et une démocratie écologique". Pour elle, cette cause rejoint celle de la défense des droits de l'homme.
Cette jeune femme engagée milite notamment pour que les peuples autochtones et les pays pauvres ne soient pas les plus exposés au dérèglement climatique. L'Association "Notre affaire à tous" demande de ce fait la reconnaissance juridique du "crime d'écocide". Enfin, Mme Toussaint a fait savoir que pour les élections européennes, elle sera en 4ème place sur la liste des Verts (EELV).
Pour en savoir davantage et connaître mieux cette association, consulter par exemple le site Internet:
Lyliane
08:24 Publié dans AGRICULTURE ET BIODIVERSITE, ARTICLES ENGAGES, DES SOLUTIONS !, ECONOMIE SOLIDAIRE, EVENEMENTS, EVOLUTION PERSONNELLE, GESTION DES DECHETS, L'EAU ET LA MER, LA FORET, MEDIAS, NATURE ET ENVIRONNEMENT, SOCIETE COLLABORATIVE, Z - SUR FACE BOOK AVEC COOPERER AVEC PR | Tags : notre affaire à tous. | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | |
Dix bons gestes pour une salle de bains durable...
Mme Ijou Faraoun dans la revue Version Femina nous propose de revisiter nos habitudes et de modifier nos réflexes quotidiens, afin de mieux préserver notre environnement.
- "Voir plus grand" c'est à dire acheter gel douche, shampoing et savon liquide en flacons de 500ml pour diviser les emballages plastiques par deux.
- "Miser sur les recharges" que ce soit pour les soins de la peau, les parfums et les savons liquide. Ne pas hésiter à les réclamer au besoin, car toutes les marques ne les font pas encore.
- Viser les produits sans packaging. C'est encore bien timide sauf pour l'Oréal et Coty pour le moment, mais par exemple, la marque Lush propose des "produits nus".
- Veiller à privilégier les carrés lavables et les gants démaquillants en microfibres (Nocibé, Yves Rocher) plutôt que les disques en coton. Car pour produire 1kg de coton, il faut 5 260 litres d'eau!
- Limiter le plastique (cotons tige, brosses à dents…). Peu à peu le papier, le bois ou le bambou remplacent les plastiques qui polluent la planète.
- Faire le tri et recycler au maximum les emballages. Des possibilités existent de rapporter en magasin les contenants vides (Marionnaud, Nocibé, Séphora).
- Scruter attentivement les composants et notamment écarter ceux provenant de la pétrochimie ou étant énergétivores (silicone, paraffine, glycols...). Privilégier les produits bio et sans paraben.
- Passer au solide avec du savon de Marseille et des produits compacts moins coûteux.
- Penser à fermer le robinet sous la douche pendant qu'on se savonne ou en se brossant les dents.
- Favoriser les marques éthiques comme le groupe l'Occitane, Léa Nature, Caudalie, La Provençale, Yves Rocher, Cattier, Parashop...
Lyliane
05:58 Publié dans AGRICULTURE ET BIODIVERSITE, ARTICLES ENGAGES, DES SOLUTIONS !, ECONOMIE SOLIDAIRE, EDUCATION, EVOLUTION PERSONNELLE, HABITER AUTREMENT, LECTURES, MEDIAS, NATURE ET ENVIRONNEMENT, SOCIETE COLLABORATIVE, SOINS ALTERNATIFS ET SANTE, Z - SUR FACE BOOK AVEC COOPERER AVEC PR | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | |
21/01/2019
Message de l'équipe du Pacte France-Climat européen...
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Donner une seconde vie aux objets dans sa ville...
A Vallauris (06), deux femmes passionnées Mmes Fatima Ashad et Marie Lucain ont crée une association nommée Récup' and Co, un lieu atypique où les passionnés de récup échangent tout en bricolant, si j'en crois l'article de Mme Kathleen Junion dans le magazine "Nous".
Dans leur hangar, un grand bâtiment de 230 M2 qui abritait autrefois une fabrique de céramiques, elles proposent depuis une année un coin café, une petite épicerie de produits bio et éthiques, un espace brocante, un atelier de bricolage et une salle à louer à des associations. Grâce à une collecte familiale, elles ont pu ouvrir ce lieu et payer le loyer pour un an.
Sans emploi pour l'une et comme médiatrice sociale pour l'autre, elles ont eu envie toutes deux "de créer un lieu convivial dans leur ville pour accueillir des gens, créer des objets et du lien". Certains viennent au hangar pour se débarrasser de vieux objets, d'autres s'y installent quelques heures avec l'envie de transformer des objets, par goût de la décoration ou par souci d'économie.
Elles détournent des objets, créent des ateliers ludiques et créatifs de 3 h à 25 euros, où les gens sont peu à peu sensibilisés aux déchets. Elles proposent même des pièces détachées (boulons, vis, clous, …) vendues à l'unité. Jamais à court d'idées, elles ont des jours d'activités qui se succèdent et des tarifs abordables pour les personnes à revenus modestes.
Pour le moment, ces deux femmes n'arrivent pas à vivre de leur passion, mais elles se sentent utiles et bien insérées dans leur ville. De quoi donner des idées à d'autres personnes ailleurs, hésitant à se lancer dans une telle entreprise. Pour se renseigner sur cette initiative, voir sur facebook.com/leHangar06 ou téléphoner au 07 67 77 57 20.
Lyliane
20/01/2019
La blette a tout bon...
La blette est la spécialité de la région de Nice (06). Il faut au moins une fois dans sa vie avoir goûté la "torta de bléa" sucrée ou salée confectionnée dans la région! Traditionnellement, de nos jours on en fait des gratins appelés des tians, des soupes, des omelettes, des quiches… Alors que pour beaucoup de français, la blette n'est pas forcément un plat d'exception, car beaucoup de personnes ne savent pas la cuisiner, ni pour ses côtes, ni pour ses feuilles, du côté de la Côte d'Azur, elle a depuis des temps immémoriaux farci les raviolis, les plats de lasagnes ou de cannellonis… C'était à l'époque "le légume du pauvre" qu'il fut travailleur italien ou journalier français.
Sur les hauteurs de Gattières, comme dans la plaine du Var jusqu'à St Isidore, elle était cultivée sur de riches terrains agricoles. Son goût légèrement amer a pu rebuter les élèves des cantines locales, quand elle était trop cuite ou lorsqu'on n'avait pas pris soin d'ôter les fils en la préparant.. Toutefois, depuis des années la blette retrouve sa place sur toutes les tables de la région. Tout d'abord, la blette est riche en potassium, en phosphore et en fibres. Elle aurait même la réputation de combattre le diabète et le cancer… Elle a ensuite un goût unique que chefs cuisiniers et pâtissiers de la région apprécient à sa juste valeur.
Alors, allons-nous essayer de cuisiner la blette après l'avoir choisie soigneusement dans une exploitation bio du sud de la France?
Lyliane
04:20 Publié dans AGRICULTURE ET BIODIVERSITE, ARTICLES ENGAGES, DES SOLUTIONS !, EDUCATION, EVOLUTION PERSONNELLE, HUMANISME/PHILOSOPHIE, JARDINS ET POTAGERS, LECTURES, NATURE ET ENVIRONNEMENT, SOCIETE COLLABORATIVE, SOINS ALTERNATIFS ET SANTE, Z - SUR FACE BOOK AVEC COOPERER AVEC PR | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | |
19/01/2019
Le Costa-Rica a une longueur d'avance en matière d'énergies renouvelables...
Le Costa Rica a beau être champion de l'électricité renouvelable, les voitures électriques restent confidentielles. Le pays entend passer à la vitesse supérieure, en mettant ses voitures au vert et en développant son réseau ferroviaire.
Le Costa Rica est l'un des grands vainqueurs de la course à l'électricité renouvelable. Alors que cette dernière représente pas moins de 98,5% de sa consommation, le pays souhaite à présent passer à la vitesse supérieure. Désormais, l'accent est mis sur la transition vers des véhicules verts, ainsi que sur le développement de son réseau ferroviaire.
Encore une minorité
Actuellement, cinq millions de Costaricains se partagent 1,4 millions de véhicules privés... dont à peine 600 seraient des voitures électriques. Dans ce pays où le 4x4 et le pick-up ont la cote, une nouvelle tendance est toutefois en train d'émerger, car ces 600 véhicules électriques représentent déjà le double de ceux que l'on pouvait dénombrer il y a un an selon les experts.
"En cinq ans, nous pourrions avoir 40.000 véhicules électriques", souligne Bernal Muñoz, directeur pour la mobilité électrique de la compagnie publique d'électricité (ICE). Cette dernière a récemment ouvert la voie en remplaçant une centaine de ses véhicules à moteur thermique par des voitures électriques.
Conserver une longueur d'avance
Entre solaire, éolien, hydroélectricité, et géothermie, le Costa Rica a su tirer le meilleur parti de ses ressources. Aujourd'hui, les transports représentent 66% de la consommation d'hydrocarbures du pays et 54% de ses émissions carbone, alors que celui-ci se trouve à 1,5% de l'autosuffisance totale en matière d'électricité renouvelable. Un nouveau défi attend donc les Costaricains.
Pour y face, une loi prévoit d'ores et déjà des exemptions fiscales pour l'achat de voitures électriques par les particuliers, y compris pour les véhicules d'occasion. Des bus "verts" devraient également être mis en circulation prochainement, et l'État projette de créer une ligne ferroviaire électrifiée pour le transport des passagers entre les principales agglomérations. Dans la course aux énergies renouvelables, et face à l'inaction des autres pays, le Costa Rica a décidément une longueur d'avance.
Selon Mme Emma Hollen - Gentside - lundi 31 décembre 2018
05:05 Publié dans AGRICULTURE ET BIODIVERSITE, ARTICLES ENGAGES, DES SOLUTIONS !, ECONOMIE SOLIDAIRE, EDUCATION, ENERGIES ET CLIMAT, EVOLUTION PERSONNELLE, HUMANISME/PHILOSOPHIE, MEDIAS, NATURE ET ENVIRONNEMENT, SOCIETE COLLABORATIVE, Z - SUR FACE BOOK AVEC COOPERER AVEC PR | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | |
Une voiture électrique avec panneaux solaires...
Une start-up bavaroise, Sono Motors, a mis au point une voiture électrique avec des panneaux solaires sur le capot et le toit. Elle dispose ainsi d’une charge d’appoint de 30 kilomètres.
Recharger sa voiture électrique tout en roulant, c’est ce que propose la start-up Sono Motors. Cette société bavaroise, créée en 2016, ne se base pas seulement sur la récupération de l’énergie au freinage, présente sur pratiquement toutes les voitures électriques, mais aussi sur des panneaux solaires.
Installés sur le capot, le toit, les portières, et le bouclier arrière, 330 cellules photovoltaïques permettent de gagner 30 kilomètres supplémentaires. Sono Motors a en quelques sortes inventé l'équivalent de la réserve de carburant des voitures thermiques... mais en version voitures électriques.
Hormis cette particularité, la Sion est en effet avant tout une voiture électrique à batterie, dotée d'une batterie lithium-ion. La Sion revendique ainsi une autonomie de 250 kilomètres (sans préciser s’il s’agit d’une autonomie issue des tests d’homologation ou en conditions réelles), soit un kilométrage dans la moyenne du marché. Elle se recharge donc en se branchant via un câble. Sono explique qu’elle peut aussi restituer une partie de sa charge, pour alimenter la maison par exemple.
Sono Motors - Longue de 4,11 mètres, la Sion ressemble à un petit monospace. Elle offre 250 kilomètres d'autonomie.Lors des différents tests proposés au grand public ces derniers mois, Sono Motors a par ailleurs expliqué avoir conçu cette voiture comme un véhicule éco-responsable. Les équipements sont ainsi limités et des écrans rassemblent la majorité des fonctionnalités du véhicule.
Par ailleurs, aussi pour l’image, Sono Motors a installé un système de filtre via une mousse végétale pour éliminer 20% de la poussière qui peut entrer dans l’habitacle. Sono Motors a également prévu dès l’origine un système d’autopartage du véhicule via une application dédiée.
Le nouveau constructeur revendique déjà 6.795 commandes pour la Sion sur son site internet. Tarif de base: 16.000 euros, avec une réservation en ligne via un acompte (comme pour Tesla), allant de 500 à la totalité du prix. Les clients doivent cependant rajouter à cela le prix de la batterie: 4.000 euros à l’achat, ou une location mensuelle, dont le tarif n’a pas été précisé. Ce tarif s’annonce cependant inférieur à la Renault Zoé, facturée 32.600 euros (hors aide étatique) en France ou à la Volkswagen e-Up, à 27.680 euros dans l’Hexagone. La production débutera début 2019.
05:05 Publié dans ARTICLES ENGAGES, CITOYENNETE, DES SOLUTIONS !, ECONOMIE SOLIDAIRE, ENERGIES ET CLIMAT, ENERGIES NOUVELLES, EVOLUTION PERSONNELLE, MEDIAS, SOCIETE COLLABORATIVE, Z - SUR FACE BOOK AVEC COOPERER AVEC PR | Tags : voiture électrique... | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | |
18/01/2019
Hypothéquer ma maison, à quoi ça m'engage?
Maître Boris Vienne, notaire à Cornebarrieu (31) nous explique dans un article publié dans la revue Version Femina ce qu'implique l'acte lourd de conséquences d'hypothéquer sa maison. Pourtant, cela est parfois exigé d'une banque pour décrocher un emprunt lors de l'achat d'un bien immobilier, pour des parts de SCPI (société civile de placement immobilier) ou même pour un prêt familial. Les banquiers, en effet, lorsqu'ils financent un emprunt, veulent être sûrs que l'argent leur sera remboursé.
Il existe deux sortes d'hypothèques: celle dite "conventionnelle" et le privilège du prêteur de deniers (PPD). Le second est moins coûteux car il n'est pas soumis à la taxe de la publicité foncière. Toutefois, le PPD ne peut porter que sur des biens existants et ne peut garantir l'achat d'un bien vendu en l'état futur d'achèvement, ni la construction d'une maison neuve.
L'acte doit être obligatoirement rédigé par un notaire et stipulera qu'en cas de non remboursement des échéances, le banquier pourra demander à la justice la vente du bien hypothéqué pour récupérer les sommes dues. Il est cependant possible de garantir un prêt autrement. Le cautionnement des crédits immobiliers par des sociétés comme Crédit Logement, MGEN, la Saccef constitue une alternative à l'hypothèque. C'est apparemment une formule plus souple, moins onéreuse et dangereuse. Mais il faut savoir que si aucune solution n'était trouvée au final, le cautionnement n'empêcherait pas d'avoir à vendre le logement pour régler la dette...
Depuis 2015, la résidence principale d'un foyer ne peut être saisie pour payer des dettes professionnelles. C'est très utile si l'on est entrepreneur individuel. On peut même étendre cette protection à des biens immobiliers non professionnels comme une résidence secondaire, un logement loué… par une déclaration d'insaisissabilité rédigée par un notaire, sauf si ces biens ont été hypothéqués.
Le notaire interviewé recommande, si l'on n'arrive plus à régler ses dettes, de contacter son banquier, car il est parfois possible de suspendre les remboursements pendant 6 mois à 1 an ou de les baisser de -10 à - 30%. Ce sont des options qu'il ne faut pas négliger d'activer en cas de difficultés. Pour plus de renseignements, rendez-vous sur le site officiel des notaires de France: www.notaires.fr.
Lyliane
Le 19 Janvier: 3ème nuit de la lecture en France!
La troisième nuit de la lecture, qui se tiendra le samedi 19/1/2019, proposera sur tout le territoire, des animations, des bibliothèques et des librairies ouvertes avec des lectures tous publics. Mme Julie Mafas, pour l'US, nous rappelle qu'en 2016, 27 millions de Français ont fréquenté des bibliothèques publiques. Mieux, d'après une enquête du Ministère de la Culture, en 2016, 40% des français de plus de 15 ans ont fréquenté une bibliothèque municipale ou une médiathèque.
La manifestation, qui cible particulièrement le jeune public, accueillera les finales locales des "Petits champions de la lecture". Ce jeu concours, organisé par le Syndicat National de l'édition en partenariat avec le ministère de la Culture, propose aux élèves de CM2 des lectures à voix haute pendant 3 minutes. En 2017, 35 000 enfants y avaient participé. Autre cible: le milieu pénitencier qui est associé à cette nuit et les centres hospitaliers. De quoi faire de cette nuit de la lecture une nuit de rêve et de partage!
Lyliane
17/01/2019
Cannabis thérapeutique...
Deux élus de La République en marche aiguillonnent le gouvernement depuis le printemps en faveur du cannabis thérapeutique. L'un pour soulager ses patients, l'autre revitaliser l'agriculture de la Creuse.
Jouany Chatoux a senti venir la bonne nouvelle. Flairant la rentabilité à venir, l'éleveur de Pigerolles, dans la Creuse, a déjà investi 15.000 euros pour aménager un espace consacré à une production de cannabis thérapeutique… bien qu'une telle culture ne soit pas encore autorisée. Il anticipe car, depuis le printemps, un mouvement en faveur d'une évolution de la législation s'est enclenché à 430 kilomètres de là, à Paris. À l'Assemblée, Jean-Baptiste Moreau, député de la Creuse, et Olivier Véran, député de l'Isère, militent en coulisses pour que soit développé ce mode de soin. Pas forcément pour les mêmes raisons… Le premier, agriculteur, y voit une occasion de développement économique pour son département, l'un des plus ruraux et des moins peuplés de France. Le second, neurologue, considère qu'il s'agit "presque d'une réponse humanitaire" pour certains malades.
Un pas encourageant pour les deux hommes vient d'être franchi. Deux semaines après l'avis positif du comité d'experts qu'elle avait mis sur pied, l'Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) l'a annoncé jeudi : elle souhaite qu'une expérimentation du cannabis thérapeutique puisse être mise en place avant la fin 2019. Les formes fumées, dont le joint (la combustion est nocive), ne seraient pas concernées mais la plante pourrait être administrée sous plusieurs formes : sprays, gélules, gouttes, suppositoires, patches. "L'idée serait que les experts définissent les conditions générales avant l'été", a détaillé Dominique Martin, le directeur général de l'ANSM. Plusieurs points seront étudiés : lieux de production, circuit de distribution, mode de délivrance.
Multiplier les pare-feu
Ensuite, si sa généralisation est décidée, elle ne donnera pas nécessairement lieu à la rédaction d'un projet de loi. "Ce qui nous éviterait un débat parlementaire durant lequel on nous accuserait de vouloir autoriser le cannabis récréatif", se félicite Véran. "Je me réjouis que nous avancions de manière scientifique et dépassionnée, comme je le souhaitais", abonde la ministre de la Santé, Agnès Buzyn. D'où la nécessité, aussi, de multiplier les pare-feu : "Qui prescrit? Comment mettre ces produits à disposition ? s'interroge-t-elle. Sous quelle forme? Il faut assurer un accès en toute sécurité pour les patients."
Le député de l'Isère recommande que la prescription ne puisse être délivrée que par les médecins hospitaliers spécialisés, et la distribution uniquement assurée par les pharmacies des hôpitaux. Depuis plusieurs mois, celui qui assure toujours des consultations hebdomadaires au CHU de Grenoble s'est trouvé confronté à plusieurs patients qui "ont recours à l'automédication à base de cannabis… avec un certain succès", rit-il. "Je n'ai pas vraiment d'explication scientifique au fait qu'ils aillent mieux, s'étonne Véran. Mais la réalité est qu'ils vont mieux! Certains ont pu par exemple arrêter la morphine."
"Au début, on s'est un peu fait foutre de notre figure" .
En parallèle, Jean-Baptiste Moreau progresse aussi. En octobre 2017 était lancé par le gouvernement le Plan particulier pour la Creuse, destiné à redynamiser le département. Parmi la centaine de projets retenus a émergé l'idée du conseiller régional Éric Correia d'expérimenter, dans la Creuse, la possibilité de cultiver du chanvre pour une utilisation médicamenteuse du cannabis. Depuis, Moreau enchaîne les prises de contact avec les conseillers d'Agnès Buzyn, du Premier ministre et du chef de l'État.
"Au début, on s'est un peu fait foutre de notre figure, se souvient le député. C'était franchement pas gagné…" Pour autant, le chemin est encore long. "Après la décision politique, il faut que l'autorisation de mise sur le marché du médicament soit validée par la Haute Autorité de santé, détaille-t-on au ministère de la Santé. Les prix négociés entre les industriels et le Comité économique des produits de santé…" Et que les agriculteurs creusois obtiennent la licence d'exploitation. Pas de quoi décourager Moreau, qui rêve déjà d'une légalisation du cannabis… récréatif.
Sarah Paillou - le JDD - lundi 31 décembre 2018
05:10 Publié dans AGRICULTURE ET BIODIVERSITE, DES SOLUTIONS !, EVOLUTION PERSONNELLE, NATURE ET ENVIRONNEMENT, SOCIETE COLLABORATIVE, SOINS ALTERNATIFS ET SANTE | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | |
Message de l'équipe du Pacte France-Climat européen...
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16/01/2019
Hypnose et méditation de pleine conscience s'installent peu à peu à l'hôpital...
Mon attention a été attirée par un gros titre dans le journal Nice-Matin du 13/1/2019 chapeautant un article de Mme Axelle Truquet. La journaliste fait non seulement référence à ce qui se passe au Centre Hospitalier d'Antibes-Juan les Pins dans le service du Docteur Bouredji, mais aussi à l'hypnose médicale telle qu'elle est employée à l'Hôpital de la Pitié-Salpêtrière ou au Centre de traitement de la douleur de l'Hôpital Cochin à Paris.
Par exemple, le Dr Kenza Bouredji affirmait lors d'un congrès Inter CLUD Paca-Est à Antibes, en décembre 2018, qu'hypnose et méditation de pleine conscience sont de bons outils pour mieux gérer la douleur. Quant au Docteur Jean-Marc Benhalem, il aurait récemment affirmé que l'hypnose est entrée jusque dans les blocs opératoires. Ce directeur du Diplôme Universitaire d'hypnose médicale à Paris dit même "que l'hypnose est un savant mélange entre la science biomédicale, la philosophie et une part très subjective".
Il n'est, certes, pas question de supprimer la douleur, mais d'aider les patients à vivre avec. Avec la méditation de pleine conscience, il y aurait une explication rationnelle dans la mesure où il y aurait une régulation du processus d'anticipation. Les effets bénéfiques de l'hypnose comme de la méditation ne se comptent plus. Dans les années 1980, Mr Jon Kabat -Zinn avait déjà mis en évidence les bienfaits pour les cerveaux des méditants. Ces disciplines toutefois ne s'improvisent pas et il paraît souhaitable que les soignants en apprennent les bases et se forment.
Pour en savoir davantage, consulter par exemple sur Internet: www.hypnose-medicale.com/
Lyliane
La liberté de la presse est-elle en danger en Europe?
Dans US Magazine, Mr Pierre Garnier signe un article en s'inspirant d'un appel de Reporters sans frontières (RSF) qui n'a été signé que par 12 chefs d'Etat (dont la France) le 11/11/2018 à Paris. La Hongrie notamment (73 ème place du classement mondial de la liberté de la presse établi par RSF) a perdu 48 places en 5 ans. Un consortium en effet réunit tous les médias et il est entre les mains des proches de Mr Viktor Orban. La Bulgarie (111 ème place de ce classement) se distingue par le contrôle général de tous les médias. La Pologne comme la République Tchèque et la Slovaquie ne font pas mieux. Quant à la Turquie et à la Russie, leur chasse envers les opposants est féroce.
La France, classée au 33 ème rang mondial, concentre entre les mains de Mrs Bolloré et Vivendi l'essentiel des médias. Heureusement les Pays Nordiques sont les plus respectueux de la liberté de la presse. Aussi, on en vient à se demander si c'est la démocratie qui est menacée. Une rhétorique anti-médias commence à se répandre ça et là. Les citoyens que nous sommes n'ont-ils pas leur mot à dire sur le sujet. RSF de son côté mène une action pour que l'espace mondial de l'information et de la communication soit considéré comme "un bien commun de l'humanité". Aussi, n'hésitons pas à alerter et à éveiller les consciences notamment au sein de l'Union Européenne en cas de conflit d'intérêt!
Lyliane
05:45 Publié dans ARTICLES ENGAGES, CITOYENNETE, DES SOLUTIONS !, EDUCATION, EVOLUTION PERSONNELLE, HABITER AUTREMENT, HUMANISME/PHILOSOPHIE, LECTURES, SOCIETE COLLABORATIVE, Z - SUR FACE BOOK AVEC COOPERER AVEC PR | Tags : liberté de la presse | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | |
15/01/2019
Mme Nora Khaldi ou comment bousculer la pensée scientifique...
Dans le Journal La Croix du 31/12/2018 au 1/1/2019, un article de Mme Aude Parmentier a attiré mon attention. Elle s'intéresse, en effet, à une chercheuse irlandaise et mathématicienne renommée, Mme Nora Khaldi, âgée de 40 ans, qui a fondé en 2014 la Société Nuritas basée à Dublin. Son but est simple: elle cherche à identifier les molécules présentes dans les aliments pouvant être utilisés pour la confection de nouveaux médicaments.
Mme Khaldi a notamment identifié des peptides (molécules composées de plusieurs acides aminés) qui auraient des effets positifs sur notre santé. Pour aller plus vite, la chercheuse et son équipe utilisent l'intelligence artificielle et le séquençage de l'ADN afin d'examiner les milliards de molécules présentes dans la nourriture. Son entreprise emploie aujourd'hui une cinquantaine de personnes et évolue grâce à des investisseurs.
Ses travaux ont été récompensés par un prêt de 30 millions d'euros de la BEI (Banque européenne d'investissement). C'est devenu la première entreprise de biotechnologie irlandaise soutenue par la BEI. Le quotidien irlandais "The Irish Time" l'a même nommée "entrepreneuse du mois"! Cette femme n'a pas hésité à bousculer les idées reçues sur la pensée scientifique. Elle prétend même "qu'il y a plus de données dans une pomme que dans tous les réseaux sociaux réunis"...
Pour en savoir davantage, contacter le site Internet: https://www.nuritas.com/about
Lyliane
05:01 Publié dans AGRICULTURE ET BIODIVERSITE, ARTICLES ENGAGES, DES SOLUTIONS !, ECONOMIE SOLIDAIRE, EDUCATION, ENERGIES NOUVELLES, EVOLUTION PERSONNELLE, HABITER AUTREMENT, JARDINS ET POTAGERS, LECTURES, MEDIAS, NATURE ET ENVIRONNEMENT, SOCIETE COLLABORATIVE, SOINS ALTERNATIFS ET SANTE, Z - SUR FACE BOOK AVEC COOPERER AVEC PR | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | |