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07/03/2019

Nicolas Hulot fait avec la CFDT de nouvelles propositions...

Editorial. Le secrétaire général de la CFDT et l’ancien ministre de la transition écologique ont présenté, le 5 mars, 66 propositions dessinant un nouveau « pacte social et écologique », à rebours des choix du gouvernement.

Dans sa lettre adressée aux Français, le 13 janvier, le président de la République a fixé l’ambition du grand débat national qu’il a engagé : « Nous devons inventer un projet productif, social, éducatif, environnemental et européen nouveau, plus juste et plus efficace. » Il en attend « de nouvelles idées » et « de nouvelles manières d’envisager l’avenir ». Une vingtaine d’acteurs majeurs du monde associatif et syndical viennent de le prendre au mot.
Le « pacte social et écologique », assorti de 66 propositions d’action, qu’ils ont rendu public mardi 5 mars, constitue une réponse collective, charpentée et vigoureuse, à l’invitation présidentielle. Mieux, cette initiative esquisse, pour aujourd’hui et pour demain, un projet de société et un modèle de développement, en clair un projet politique alternatif.
Cette initiative pourra difficilement être écartée d’un revers de la main par le président de la République, quelles que soient ses réticences à admettre que les corps intermédiaires puissent intervenir dans le débat public au-delà de leur domaine d’action spécifique. Elle est en effet portée par trois syndicats (CFDT, CFTC et UNSA), par la Mutualité française et par des associations environnementales, sociales ou d’éducation populaire de premier plan (France Nature Environnement, Fondation Nicolas Hulot, Réseau Action Climat, Secours catholique, Ligue de l’enseignement, ATD Quart Monde, Cimade, Uniopss, France terre d’asile, etc.).
En outre, elle est défendue par deux têtes d’affiche dont la parole est tout sauf négligeable : le secrétaire général de la CFDT, Laurent Berger, et l’ancien ministre de la transition écologique et solidaire, Nicolas Hulot. Le premier avait été sèchement éconduit par le premier ministre, en novembre 2018, quand il lui avait proposé son aide pour répondre au mouvement des « gilets jaunes ». Le second avait démissionné avec fracas, en septembre, qualifiant de « mystification » la politique environnementale du gouvernement.


Mise en garde du chef de l’Etat
Que proposent-ils ? Au-delà des grands mots et des grands sentiments – redonner à chacun le pouvoir de vivre dignement, réconcilier transition écologique et justice sociale, partager le pouvoir entre gouvernants et citoyens –, bon nombre de leurs propositions partager le pouvoir entre gouvernants et citoyens –, bon nombre de leurs propositions vont à rebours de la politique ou de la philosophie du gouvernement.

Ainsi, en matière de fiscalité (taxation des hauts patrimoines, fin des dérogations accordées aux revenus du capital, fin des exonérations de la taxe carbone pour le transport aérien, maritime ou routier de marchandises…). De même en matière de logements (retour sur les coupes opérées sur les aides publiques et sur les ponctions sur les organismes d’HLM, investissement massif dans la rénovation thermique…), de retraites (garantie d’un niveau de pension au moins égal au smic pour une carrière pleine…), de vie des entreprises (plafonnement des rémunérations des dirigeants et adossement de leur part variable à la performance sociale et environnementale…) ou de vie démocratique (multiplication des jurys citoyens pour évaluer projets de loi et politiques publiques…).
Enfin, ils mettent en garde le chef de l’Etat contre la tentation, « l’erreur », insistent-ils, de penser « qu’il est encore possible de décider seul des conclusions » à tirer du grand débat. La réponse appartient à Emmanuel Macron. Mais il lui sera  difficile d’ignorer cette interpellation.

LE MONDE - Le Monde - mardi 5 mars 2019

La location revient en force!

Le  journal Télérama sous la plume de Mme Sophie Berthier s'emploie à valoriser l'évolution sociale qui nous pousse vers la location. En effet, au lieu d'acheter, de dépenser, de s'encombrer, quitte à se lasser et à jeter,de plus en plus de Français se tournent vers la location. Cette évolution est apparemment motivée par la baisse du pouvoir d'achat, mais aussi par la certitude que moins on possède, plus on est libre, écrit la journaliste.

Comme le numérique permet, grâce à des plateformes faciles à utiliser, de tout louer ou presque entre particuliers, sans chèque de caution, ni franchise (le prix de la location inclut l'assurance) pourquoi se priver? Il y a des sites généralistes comme placedelaloc.com ou allovoisins.com, qui privilégient la remise en main propre pour tisser des liens. Par exemple, on se retrouve dans un café, chez soi pour apporter ou récupérer des flûtes à champagne, un appareil à raclette, des outils de jardinage, un instrument de musique.

D'autres comme lougageparis.com ciblent des envies ou besoins plus précis : louer par valises les indispensables pour aller skier ou plonger. Chez www.artoteka.fr, on s'offre l'accrochage temporaire d'une oeuvre d'art chez soi.Alors pourquoi ne pas essayer?

Lyliane

06/03/2019

Des jeunes mobilisés contre le réchauffement de la planète...

Dans le journal gratuit C News du 21/2/2019 un article attire notre attention sur l'engagement des jeunes européens en faveur du climat. Ils n'hésitent pas à organiser notamment des marches et même des grèves de cours, à l'initiative de la jeune suédoise Greta Thunberg, pour dénoncer l'immobilisme des politiques. Les jeunes de la Suède, la France, l'Allemagne, la Belgique, les Pays Bas... se mobilisent et descendent dans la rue. Le mouvement "Fridays for future"(vendredis pour l'avenir) essaime peu à peu. Il s'est fait entendre à la Commission européenne à Bruxelles même pour tenter d'influer sur l'avenir de l'Europe.

Il est surtout question d'exiger des gouvernements qu'ils respectent l'accord de Paris de 2015. En effet, les politiques ne proposent toujours aucune initiative et ne semblent entreprendre aucune action. Pourtant il y a urgence à s'emparer du combat climatique. Le groupe d'experts du GIEC a insisté dans son dernier rapport sur la nécessité d'agir vite pour limiter le réchauffement à 1,5°C sous peine de conséquences dramatiques comme la fonte des glaciers, la montée du niveau des océans, la hausse des températures...

Il faut également savoir que 2 139 personnes jusqu'ici ont signé la pétition "L'affaire du siècle" pour attaquer l'Etat français en justice pour inaction climatique et obtenir enfin des actions du gouvernement. Réjouissons nous que des jeunes donnent l'exemple et tentent de faire bouger les lignes dans des pays où l'économie semble prendre le pas sur l'écologie. Ce mouvement pourrait peu à peu s'étendre à toute la planète...

Lyliane

Pour tenter d'en finir avec les plastiques...

Dans un livre riche en alternatives au plastique, un responsable de Greenpeace aide les citoyens à changer le monde à petite et grande échelle.
Tous les jours, retrouvez le fil vert, le rendez-vous environnement de Libération. Le lundi : une recommandation (livres, conférences, films, podcasts, etc.) de la rédaction.
Avec le retour des beaux jours, elles réapparaissent sur les terrasses. Sans le réflexe de la commande «sans paille, merci», de longs tubes en plastique vont encore être fourrés dans nos boissons jusqu’à leur interdiction début 2020. De nombreux citoyens n’ont pas attendu les lois et pactes passés avec les industriels pour tenter de déplastifier leur vie. Il est urgent de ralentir la pollution des océans causée par la matière «miracle». A commencer par les produits à usage unique qui représentent 70 % des déchets marins. La tâche peut sembler colossale. En finir avec le plastique apaise les angoisses grâce à des conseils avisés pour changer progressivement notre manière de consommer et inciter le reste de la société à en faire autant.


«Ce livre s’adresse à ceux qui veulent agir sans plus attendre, mais qui ne savent pas par où commencer», écrit en préambule l’auteur, Will McCallum, responsable de la campagne océans de Greenpeace Royaume Uni. Avant de dévoiler son plan de guerre contre le plastique, il établit un état des lieux concis et accessible de la situation actuelle. Principaux chiffres et phénomènes pointés par les études scientifiques, récits d’expéditions récentes, Will McCallum nous embarque dans le merveilleux monde de la pollution plastique, étendue jusque dans les endroits les plus isolés, et de ses conséquences sur la chaîne alimentaire, y compris chez l’homme. On attaque les chapitres suivants avec d’autant plus de motivation.


Des petits pas à l’activisme
L’auteur nous accompagne en cuisine, dans la salle de bains, la chambre, l’espace public et au travail pour supprimer ou substituer la matière incriminée. Il prend le temps d’expliquer les subtilités telles que le problème des emballages complexes (exemple : les gobelets en papier sont recouverts d’une fine couche de plastique à l’intérieur, ce qui empêche leur recyclage). Des tableaux vides permettent de noter les alternatives, sites, recettes retenues parmi la myriade de conseils. A chaque étape, le partage sur les réseaux sociaux est encouragé : signaler des hérésies type suremballage au supermarché, partager les astuces… L’auteur en profite (un peu trop, petit bémol) pour promouvoir le hashtag #BreakFreeFomPlastic créé dans le cadre de la campagne de Greenpeace. Enfin, la dernière étape est dédiée à l’activisme plus poussé. Une partie dans laquelle on retrouve des lettres types, des conseils pour se préparer aux rencontres avec des décideurs ou organiser des événements de sensibilisation.

Au fil des chapitres, les nombreuses interviews de responsables d’ONG et d’associations renforcent l’effet stimulant du livre. Les personnes interrogées livrent leurs préoccupations, expliquent leurs actions et donnent des pistes pour approfondir la lutte. L’une d’entre elles note par exemple que les pailles sont très utiles aux personnes handicapées. Il rappelle que la recherche d’alternatives au plastique jetable doit elle aussi être inclusive.
En finir avec le plastique, Will McCallum, éditions Marabout, 201

05/03/2019

Philosopher avec les enfants...

Les personnes formées au cours du parcours SEVE (Savoir Etre et Vivre Ensemble) de Mr Frédéric Lenoir organisent des ateliers à visée philosophique et méditation pour enfants de 6 à 12 ans de 45 minutes environ sur des thèmes simples et accessibles.

Les bienfaits sont le partage, l'écoute, le non jugement de ce qui est dit, et cela permet aux enfants de parler librement et de s'épanouir. Il y a en général quelques minutes de méditation, qui apprennent à ressentir la respiration et à apporter le calme en Soi.

A Nice par exemple, depuis janvier 2019, des ateliers ont lieu régulièrement à la salle Espace, 60 Rue Dabray. Sur Facebook à la page SEVE, on peut trouver tous les renseignements souhaités.

Lyliane

04/03/2019

Des thérapies énergétiques qui dérangent encore...

 

Des thérapies efficaces qui dérangent

mille de thérapies qui restent controversées, car elle bouleversent l’ordre établit dans le monde de la psychothérapie. Ces thérapies intègrent des méthodes cliniques contemporaines avec des concepts et des techniques dérivés de systèmes de guérison anciens, le plus souvent l'acupuncture et l'acupressure, comme c'est le cas pour l'EFT et la TFT (dont est issue l'EFT).

La dernière décennie a été marquée par une vague d'études sur l’efficacité de ces nouvelles thérapies. Ces études constituent un ensemble croissant de données probantes à l'appui de ces approches. C’est à dire que l’on mesure chaque jour de plus en plus à quel point elles sont utiles et efficaces pour traiter de nombreux troubles, aussi bien physiques, que mentaux.

De plus, on comprend de mieux en mieux comment et pourquoi elles fonctionnent et même si la totalité des mécanismes actifs n’est pas encore expliqué, on dispose désormais d’au moins deux hypothèses vérifiables pour expliquer les mécanismes cérébraux qui produisent les solides résultats cliniques rapportés dans la documentation de recherche, fondées sur les connaissances neurologiques actuelles.

Les avantages potentiels de l'intégration de la stimulation de points d'acupuncture dans des approches de traitement plus conventionnelles, fondées sur les données probantes existantes, comprennent une augmentation de la rapidité de traitement et une plus grande facilité pour modifier efficacement les cicatrices émotionnelles profondes qui se sont créés au moment des traumatismes et qui n’ont plus lieu d’être dans le présent.

Quel est le principe de la psychologie énergétique ?

Lorsque des événements traumatisants (ou des situations émotionnellement chargées) surviennent dans la vie d’un individu, celles-ci se stockent dans le cerveau et le corps des personnes avec tout ce qu’elle ont vu, entendu, senti, ressenti, pensé, cru et imaginé lors de l’événement.

Lorsque qu’un individu est traumatisé son cerveau est incapable de traiter son expérience comme il le fait habituellement. Et donc, tout ce qui est relié à ce moment traumatique est « encapsulé » dans son cerveau et son système nerveux autonome. Souvent, le souvenir lui même de l’événement n’est plus accessible à la conscience de la personne mais les perturbations restent bien présentes dans son système nerveux autonome. Ce qui la maintient dans un état de détresse intense. Elle continue de ressentir de violentes émotions, bien longtemps après son traumatisme, sans même savoir parfois pourquoi.

Les techniques de thérapies énergétiques telles que l’EFT (Emotional Freedom Techniques) ou la TFT (Thought Field Therapy) produisent deux effets notables. Premièrement elles débloquent les souvenirs négatifs et les émotions qui y sont associées et engrammés dans dans le système nerveux et le corps, et ensuite elles permettent au cerveau de digérer cette expérience (de retraiter l’information en quelque sorte pour que le cerveau réalise que c’est bel et bien terminé).

Le psycho-praticien en énergétique travaille avec son patient dans un espace de sécurité, avec beaucoup de douceur. Il accompagne la personne à s’approcher pas à pas du souvenir traumatique si cela est possible, sans déclencher une trop forte émotion. Et le cas échéant, le patient peut alors se confronter à nouveau au souvenir et ressentir à nouveau des émotions pas agréables qui sont retraitées grâce à la stimulation manuelle de certains point d’acupuncture. Le patient stimule lui même des points qui se trouvent sur son visage, sur son torse et sur ses mains.

Cette forme de thérapie permet au patient d’intégrer progressivement la charge négative des émotions et de reprendre le contrôle de sa vie. L’état de stress post-traumatique s’atténue puis disparait, les phobies se résorbent souvent en une ou deux séances. Dans les cas plus complexes, la thérapie demande plusieurs séances, mais les études montrent qu’ils faut moins de séances qu’avec d’autres méthodes tout au aussi efficaces.

Le saviez-vous ?

  1. La psychologie énergétique est née à la fin des année 1970 avec les découvertes du Dr Roger Callahan, psychologue, bien avant la naissance de l'EMDR.
  2. Dix études différentes ont comparé les deux méthodes de la famille de la psychologie énergétique que sont l'EFT et la TFT à d'autres approches thérapeutiques validées et « basées sur des données probantes » telle que les TCC ou l'EMDR. Elles montrent toutes l'efficacité et la rapidité des techniques énergétiques.
  3. `De très nombreux praticiens en TCC (Thérapies cognitivo-comportementales) utilisent aujourd'hui des séquences de tapping dans leur pratique aux États-Unis (plus de la moitié des professionnels interrogés). 

Pour la première fois dans l’histoire de la psychologie énergétique, le gouvernement britannique a reconnu l’efficacité de l'EFT (Techniques de libération émotionnelle) et de la TFT (Thérapie du Champ Mental) pour le traitement du Syndrome (ou trouble) de stress post-traumatique SSPT ou TSPT). Ces deux techniques psycho-corporelles très proches (l’EFT est une "copie" simplifiée de la TFT) combinent des interventions somatiques (stimulations de points d’acupuncture) et cognitives (exposition imaginaire au traumatisme vécu).

L'efficacité de l'EFT et la TFT pour le traitement du TSPT est reconnue par le gouvernement britannique
 

 L'équipe Bebooda        

Un concours étudiant est lancé par Mr Thomas Pesquet...

L'astronaute français Mr Thomas Pesquet et la ministre de l'Enseignement supérieur Mme Frédérique Vidal ont lancé jeudi à Toulouse un concours permettant à des étudiants d'imaginer des projets qui, s'ils sont retenus, seront testés à bord de l'ISS (station spatiale internationale).
Ce concours, organisé par le Centre national d'études spatiales (CNES), "offre l'opportunité aux étudiants de se mobiliser autour de projets artistiques, médiatiques, technologiques ou scientifiques" et les candidats pourront solliciter l'ISS pour les concrétiser, selon un communiqué du CNES.
Les trois meilleurs seront transportés à bord de l'ISS pour y être testés par Thomas Pesquet, ajoute le texte.
"Cette initiative est sans précédent dans sa forme comme dans son ambition", a indiqué Mme Vidal devant les étudiants de l'université Paul Sabatier de Toulouse.
Le palmarès des projets récompensés sera annoncé le 20 juin au Salon international de l'aéronautique et de l'espace, au Bourget.

AFP - jeudi 21 février 2019

03/03/2019

Ne pas forcément jouer pour gagner et de ce fait vivre mal la défaite...

Mme Aurore Harrouis dans le magazine "Nous" donne la parole à Mme Marie Mayné, psychothérapeute généraliste et sophro-analyste, installée à Nice depuis 6 ans, qui anime des groupes de parole de femmes. Celle-ci explique que beaucoup de joueurs n'aiment pas perdre et ne prennent pas le jeu comme un divertissement. "Ils se sentent souvent dévalorisés, car c'est une blessure d'amour-propre qui soulève de la culpabilité, de la rancoeur.

Mme Mayné connait bien le sujet et relie la dévalorisation à un manque de confiance en soi, dans la mesure où "la vie est considérée comme une compétition permanente dans laquelle certains ne supportent pas de perdre". Le jeu n'apporte plus aucun plaisir dans ce cas. Aussi, dès l'enfance, le jeu doit être proposé à l'enfant pour qu'il apprenne les règles du jeu et ne cherche plus à toujours dominer les autres. Cela incite en effet à accepter les limites de la vie et donc peu à peu à perdre son sentiment de "toute-puissance infantile". L'enfant doit, en effet, trouver du plaisir et de l'insouciance à jouer et il est invité à accepter ses failles éventuelles.

Plus tard, l'adulte saura de ce fait supporter les aléas du sort et perdra "l'illusion que la vie se pliera à ses désirs". Il est donc essentiel de ne pas laisser nos enfants gagner à tous les coups. Au contraire, tout adulte qui joue avec son enfant peut lui montrer que "perdre n'est pas grave". L'article se termine sur la sage maxime de Mr Pierre de Coubertin: " L'important, c'est de participer".

Lyliane

Le vrac en folie dans le Var...

Mme Amandine Roussel dans le journal Nous a interviewé Mme Claire Bellini, ancienne infirmière âgée de 50 ans et reconvertie en épicière ambulante de la région d'une vingtaine de villes et villages de la Provence verte. Elle fait, en effet, les marchés de Cotignac, de Bras, de St Maximin, de la Roquebrussanne et de la Farlède, quand elle ne réalise pas des livraisons à domicile deux fois par semaine avec son camion baptisé Lulu. Son entreprise a été nommée "La vrac en folie".

Sa spécificité réside dans le fait qu'elle ne prend que des produits bio, locaux et de saison. Et elle ne propose pratiquement que du vrac. Ses clients viennent en effet avec leurs sacs et bocaux. Dans un rayon de 100km, Mme Bellini rencontre des gens du coin, heureux de la voir arriver avec ses références de qualité. Les producteurs locaux lui proposent leurs produits frais (fromages, légumes, fruits...) ou plus durables (biscuits, herbes séchées, savons, cosmétiques, miel, pâtes...).

Comme quoi il y a la place pour ce genre d'entreprise dans nos régions françaises! Espérons que cette initiative fera tâche d'huile dans le pays! Pour tout contact, joindre sur Facebook @lavracenfolie ou par téléphone: 06 89 68 67 53.

Lyliane

02/03/2019

Elever des poules pondeuses...

Selon un article de Mme Amandine Roussel pour le magazine Nous, depuis 2013, une jeune femme polonaise Mme Monika Carrère et son mari se sont installés sur un terrain agricole près du Pradet (83) et ils y élèvent des poules pondeuses en plein air. Aujourd'hui, ils accueillent 950 poules rousses, réparties en 4 poulaillers de 50 m2 et un parcours de 100 m2. Cela fournit environ 600 oeufs bio estampillés Cot-Côte-d'Azur qui sont vendus sur place à la ferme - 473, Chemin des Clapiers au Pradet - mais aussi dans des magasins bio du coin et des Amap.

Deux fois par an, 250 poules sont remplacées et vendues à des particuliers. Car le bien-être des animaux est important pour cette famille. Ainsi, au pied de la Colle noire au Pradet, dans une oasis d'oliviers et figuiers, on est loin des élevages en batterie! Etant donné la qualité des produits, des collèges se fournissent chez Monika ainsi que certains grands restaurants comme Le Mas du Langoustier à Porquerolles. Il y a donc place dans nos campagnes françaises pour des élevages bio rentables et où il fait bon vivre...

Pour en savoir plus, s'adresser au 06 45 19 36 33.

Lyliane

28/02/2019

Un champignon qui a un goût de viande blanche...

Vous êtes tenté par le veganisme ou le végétarisme mais redoutez le fait que certains aliments vous manquent ? Sachez qu’il existe de nombreux substituts, à commencer par ce champignon, qui a la même saveur que le poulet.


Si vous essayez de réduire, voire d'arrêter totalement, votre consommation de viande mais qu’il arrive que le goût vous manque, alors les plats à base de cette espèce de champignon pourraient vous plaire. Considéré comme l’un des meilleurs champignons comestibles par certains experts, d’après le site Atlas Obscura, le polypore soufré est surnommé le « poulet des bois ».
La couleur des polypores, des champignons abondants en Amérique du Nord et en Europe, varie du rose/orange au jaune vif. Généralement les amateurs de balades en forêt pourront l’apercevoir au niveau des troncs d’arbres, où il émergerait par un pied unique selon le blog Nature Aventure Survie. La face des polypores est d’un jaune soufre particulièrement marqué. Ces champignons peuvent par ailleurs atteindre une taille impressionnante.


Des champignons à cusiner en nuggets, en omelettes…
La chair des polypores est ferme et charnue. Pour les cuisiner, il est conseillé de les découper en lamelles assez épaisses et de les faire cuire à la poêle, agrémentés d’huile d’olive et de morceaux d’ail afin de lui donner encore plus de saveur. Il est par ailleurs possible de l’incorporer dans des omelettes ou de le mixer pour l'incorporer dans des sauces pour des pâtes. Enfin, pour ceux qui recherchent un substitut au poulet, n’hésitez pas à les paner et les faire frire afin de les déguster comme des nuggets. En revanche, il faudra peut-être se déplacer au grand air pour en trouver, étant donné qu’il peut être difficile d’en trouver dans le commerce.

Kevin Romanet - Gentside - samedi 16 février 2019

Produits fumés (poissons, viandes, thés...), que faut-il en penser?

Mme Marie-Laurence Grezaud dans Version Femina donne des informations sur la méthode ancestrale de conservation: la fumaison, qui revient en force dans les assiettes. Les mets fumés, en effet, développent les arômes évoquant le feu de bois. C'est une tendance qui s'amorce même à la maison. A Paris, deux smokehouses ont ouvert récemment. Ils fument la viande à moins de 100°C pendant 6 à 15 heures selon les morceaux.

Cela se fait dans un four spécial au feu de bois. A la maison, on peut aussi tapisser de foin le fond d'une cocotte en y ajoutant des herbes et des épices. En posant l'aliment sur le foin, en allumant les herbes et en refermant la cocotte pour entamer la combustion pendant 10 à 20 minutes. puis mettre l'aliment au four en cuisson lente(90 à 100 °C). Nature et Découvertes propose un kit de fumage à chaud. Il existe aussi, pour une somme entre 50 et 300 euros, un fumoir de table en inox à froid ou à chaud et avec un couvercle qui cuit grâce à des brûleurs à alcool et de la sciure d'essences de hêtres, de chêne ou d'épices (laurier, badiane, sauge...)

On peut cuire ainsi en fumant à chaud (entre 40 et 100° C) du poulet, des viandes, des saucisses, des truites, des légumes... Un fumage à froid, qui expose l'aliment à une fumée ne dépassant pas 30°C, est préférable  pour le saumon, le jambon, le magret, le fromage et même le chocolat... Toutefois, il faut savoir que le saumon fumé industriel, lui, n'est pas salé à la main, mais parfois par injection de saumure (mélange de sel, d'épices, et de sucre), ce qui permet de raccourcir la durée de salage, de gonfler le poisson et d'augmenter son poids, donc son prix.

Mr Laurent Chevallier, médecin nutritionniste, attaché au CHU de Montpellier, conseille une consommation occasionnelle de tout produit fumé. Il craint, en effet, une contamination par des benzopyrènes produits par les fumées de bois traités par des fongicides (pesticides) qui pourraient se retrouver en partie  dans l'aliment. De plus, certains industriels utilisent le goût fumé pour cacher la médiocrité de leurs produits ( notamment jambons bas de gamme, sauces barbecue et chips). Certains cancers digestifs, selon une étude de l'Inserm publiée en 2017 dans la revue Thorax et une étude américaine montrent que le risque de BCPO ( bronchopneumopathie chronique obstructive) serait augmenté chez les consommateurs de viandes fumées.

N'oublions pas d'équilibrer nos menus avec un maximum de fruits et de légumes. Et choisissons des produits réalisés de façon artisanale avec par exemple du fumage à froid. Pour en savoir davantage, se reporter au livre écrit par Mr Chevallier Laurent, "L'indulgence dans l'assiette" publié chez Fayard.

Lyliane

27/02/2019

Test réussi pour l'engin "zéro émission" nommé Antartica

Dans le Journal Nice-Matin du samedi 16/2/2019, un article de Mr Thibaut Parat attire  notre attention sur un véhicule pour le moins atypique mis au point par des ingénieurs de Venturi Automobiles à Monaco. Ce prototype, aux lignes design et monté sur chenilles, doit pouvoir évoluer en milieu hostile et même par des températures extrêmes. Car cet engin présenté le 30/11/2018 au Palais Princier est destiné à relier des stations en Antarctique où des chercheurs travaillent sur des expériences scientifiques et écologiques.  Puis il y a eu des essais à Auron (06) et du côté de Modène en Italie.

Le prince Albert 2, en effet, est à l'origine du projet, lui qui suit de près la protection de l'environnement comme la recherche scientifique en Antarctique. La prochaine étape pour le prototype, dont les essais contribuent à son amélioration technique, sera en mars en Colombie-Britannique (Canada). Là-bas les températures frisent les -35 degrés. Lors de cette expédition, nommée "Back to Telegraph Creek", le Prince Albert 2, Chris Hadfield, un astronaute canadien et Xavier Chevrin, Président de Venturi North America se relaieront aux commandes.

Le but ultime de l'aventure sera l'Antarctique et apportera aux scientifiques sur place une solution pour accéder aux zones d'études en évitant la pollution . Innovation, haute technologie et protection de l'environnement sont en effet associés dans le projet Antarctica. Si vous désirez en savoir davantage, adressez-vous à www.antarctica.fr

Lyliane

Mesure en faveur des victimes de violences...

Les victimes de violences n’ont plus à payer leur part du loyer.

Une disposition de la loi Elan dispense les victimes de violences conjugales de participer au paiement de leur loyer. Mais il faut que les deux membres du couple figurent sur le bail et que les violences aient été constatées par la justice dans des conditions bien précises, de faire tomber cette obligation. Celui qui reste dans le logement devra donc désormais assumer seul la charge du bail.

C’est une injustice réparée par la loi Elan. Jusqu’à présent, même en cas de violences conjugales avérées, la victime même si elle quittait son foyer devenu dangereux, était tenue de payer le loyer solidairement avec son agresseur. Une règle qui valait aussi bien pour des conjoints mariés que pacsés. Dans son article 136, la loi Elan permet désormais, dans des conditions bien précises, de faire tomber cette obligation. Celui qui reste dans le logement devra donc désormais assumer seul la charge du bail.

Cette évolution législative s’applique également aux couples vivant en concubinage. Encore faut-il que, dans tous les cas de figure, le bail ait été signé aux deux noms. Dans le cas contraire, rien ne change, seul le signataire du bail est redevable du paiement du loyer. Précision utile: cette possibilité de se dégager de ses obligations n’est en rien automatique. La victime doit en effet informer son bailleur de ses intentions par lettre recommandée avec accusé de réception.


Lettre recommandée
Attention, cette possibilité d’échapper à la solidarité en matière de paiement du loyer n’est toutefois pas automatique. La victime doit au préalable en informer le bailleur par lettre recommandée avec demande d’avis de réception. Un courrier qui doit être accompagné des documents attestant des violences subies. Il peut s’agir d’une ordonnance de protection délivrée par le juge aux affaires familiales et préalablement notifiée à l’autre membre du couple ou encore de la copie d’une condamnation pénale des violences à l’encontre du conjoint ou d’un enfant. Si ces règles sont respectées, «la solidarité du locataire victime des violences et celle de la personne qui s’est portée caution pour lui prennent fin le lendemain du jour de la première présentation du courrier (...) pour les dettes nées à compter de cette date», précise l’article 136.

Le Figaro immobilier.

26/02/2019

Lutte contrre le gaspillage alimentaire...

Formée à utiliser 100% des produits, une jeune chef de cuisine, Chloé Charles, aide les restaurateurs à réduire leurs déchets.


Elle a appris la cuisine comme ça, lorsqu’elle a débuté à L’Epi Dupin en 2004, un des premiers restaurants bistronomiques de la capitale. «Pour que ce soit rentable, il fallait utiliser 100 % du produit», se souvient Chloé Charles.

Passée ensuite par de prestigieuses cuisines, cette étoile montante de la gastronomie française vient aujourd’hui en aide à 21 restaurateurs des Deux-Sèvres et de la Vienne –du patron de pizzeria au cuisinier d’un Ehpad, en passant par celui d’un restaurant gastronomique– pour leur apprendre à cuisiner autrement.


Cette opération baptisée «Mon resto engagé», financée par les chambres de commerce et d’industrie des deux départements et l’Ademe, et menée avec Sébastien Robin, consultant, est partie d’un constat : chaque année, un restaurant de cent couverts jette 5 tonnes de déchets. Soit entre 10 000 et 12 000 euros qui partent à la poubelle. Ces déchets alimentaires viennent des restes des produits utilisés en cuisine, comme les épluchures des fruits et légumes, des plats préparés mais non servis et des retours d’assiettes, ce que n’ont pas mangé les clients.

«On a débuté par un cours de cuisine collectif pour leur permettre de voir le produit dans son ensemble», décrit Chloé Charles. Ainsi, le vert des poireaux est recyclé en fondue, la carcasse du poulet et les parures des légumes deviennent un bouillon de volaille, les épluchures de pommes de terre se dégustent en chips, la peau et les trognons des pommes sont mixés avec les fruits en compote. Elle invite ses collègues à tester de nouvelles recettes. Son objectif : modifier les réflexes. «On n’a rien inventé, dit-elle. Mais, depuis l’abondance des années 1960-1970, on avait arrêté d’utiliser ce qui est moins bon.»


Des solutions pour vaincre la peur du manque
La chef propose aussi des solutions pour vaincre la peur du manque : «Certains prévoient des quantités astronomiques alors qu’un produit manquant est plutôt un signe de qualité.» Autre astuce : la maîtrise du sous-vide (cuisson dans une poche sous vide pendant une heure trente à 80 degrés), qui permet de conserver pendant trois semaines une purée de carottes, au lieu de trois jours en temps normal.


Pour limiter les retours d’assiettes, elle invite les restaurants qui proposent des buffets à distribuer des assiettes plus petites et suggère aux autres de réduire les portions et de peser les quantités. «Tout le monde peut s’améliorer : en un mois, un restaurant de 70 couverts est passé de 98,6 kilos de déchets alimentaires à 90,6 kilos», insiste Chloé Charles. Il y a peu, elle a aidé la patronne de Markotte, un restaurant de Saint-Ouen (93), à imaginer une carte visant le «triple 0» : zéro stock, zéro reste et zéro déchet. Une démarche qui l’enthousiasme : «La cuisine responsable devient tendance, tant mieux !»

Ce que dit la loi:

Promulguée le 1er novembre 2018, la loi agriculture et alimentation, dite Egalim, étend à la restauration collective et à l’industrie agroalimentaire la possibilité de faire des dons alimentaires et prévoit l’obligation des «doggy bags» dans les restaurants en 2021. Depuis le 1er janvier 2016, les restaurateurs qui produisent au moins 10 tonnes de biodéchets par an (soit environ 200 à 240 couverts par jour) doivent procéder à leur tri et à leur recyclage.

Mariana Grépinet - Paris Match - samedi 9 février 2019

Traitements anti-acide contre le cancer...

Selon une étude de l’Institut Gustave Roussy, publiée, le 14 février, dans la revue Clinical Cancer Research, l’association d’un traitement anti-cancéreux aux médicaments contre l’acidité gastrique diminue l’espérance de vie des patients.

Explications:
Des travaux de recherches effectués à l’Institut Gustave Roussy (Val-de-Marne) et publiés, hier, dans la revue Clinical Cancer Researchalertent sur l’inefficacité que peut entraîner l’association de remèdes contre les reflux gastriques et du pazopanib (connu sous le nom commercial de Votrient), un traitement anti-cancéreux. La prise simultanée de ces molécules réduirait également l’espérance de vie des personnes atteintes de certains types de cancers.


Une réduction d’espérance de vie de près de 5 mois:
Parce que des travaux antérieurs avaient déjà montré que les traitements anti-acide diminuaient le taux de pazopanib (prescrit pour le cancer du rein avancé et de certains sarcomes des tissus mous) dans le sang de patients atteints de tumeurs solides, l’IGR a cherché à savoir si l'utilisation de tels médicaments pouvait avoir un effet sur la survie des patients atteints de sarcome.
L’étude a porté sur 333 personnes et montré que celles qui ont pris ce type de médicament pendant au moins 80% de la durée de leur traitement au pazopanib ont une survie globale médiane de 8 mois contre 12,6 mois pour ceux qui n’en ont pas pris.
« Cela suggère que l'interaction médicament-médicament entre les anti-acide et le pazopanib a eu une incidence directe sur les résultats de survie des patients atteints de sarcome », a déclaré le Dr Olivier Mir, oncologue médical et pharmacologue à Gustave Roussy dans un communiqué de l’Institut.
 Pour expliquer la cause d’une telle conséquence, les chercheurs rappellent que les comprimés de pazonabib sont pris oralement et doivent passer par un milieu acide pour se dissoudre. Et « comme la principale fonction du traitement anti-acide est de réduire l’acidité de l’estomac, ces traitements peuvent diminuer l’absorption du pazopanib », constate le Dr Mir.


Des médicaments pas toujours adaptés:
Les recherches ont également montré que la prise d’anti-acide ne réduisait pas la fréquence des effets secondaires liés au pazopanib.
Il faut savoir que les anti-acide comme l'oméprazole (Mopral), l'esoméprazole (Inexium) et la ranitidine (Azantac) sont très utilisés en cancérologie. Jusqu’à 50% des patients sous traitement anti-cancéreux en prennent afin de soulager des douleurs d’estomac.
 « La majorité des patients atteints de cancer qui prennent des médicaments anti-acide pourraient avoir recours à un traitement différent pour soulager ces symptômes. Il est absolument primordial que les patients informent leurs oncologues de tous les médicaments qu'ils prennent pendant le traitement du cancer, y compris ceux en vente libre, et y compris les plantes médicinales, afin que de potentielles interactions médicamenteuses délétères puissent être évitées », conseille l’oncologue.
Certains de ces médicaments anti-acide sont disponibles et en vente libre en France.

Marina Marcout - Gentside - vendredi 15 février 2019

25/02/2019

Campagne couronnée de succès à l'UE...

Voici une excellente nouvelle pour nos rivières et nos océans dont vous pouvez être fiers : l’UE a récemment adopté la loi la plus stricte au monde pour lutter contre la pollution plastique - et mieux encore : les entreprises vont enfin devoir payer pour nettoyer les dégâts dont elles sont responsables!

Les 28 pays européens, y compris le Royaume-Uni, devront interdire une liste entière d'articles en plastique jetable, notamment les assiettes, les couverts et les récipients de nourriture en mousse plastique à partir de 2021. Les pailles en plastique à usage unique seront également interdites, sauf pour les personnes qui en ont besoin, pour des raisons médicales par exemple.

Depuis que la Commission européenne a annoncé son projet de stratégie pour la réduction des déchets plastiques l'an dernier, les membres de SumOfUs en Europe et dans le monde entier ont mené la campagne sans relâche pour que nous puissions aujourd'hui célébrer cette nouvelle.

Des dizaines de milliers de membres de SumOfUs comme vous ont signé nos pétitions à la Commission, aux député-es et aux gouvernements. Les dons de membres de SumOfUs nous ont également permis de diffuser des publicités percutantes en ligne, dans les principaux journaux et dans les grandes villes. Ensemble, nous avons pu commander des sondages d’opinion, créer un site web, créer et partager des vidéos et des infographies de campagne sur les médias sociaux, et lancer nos énormes pétitions avec des partenaires de toute l’Europe, générant une couverture médiatique considérable !

Ensemble avec les extraordinaires ONGs partenaires du mouvement BreakFreeFromPlastic et de l’alliance RethinkPlastic, nous avons réuni et adressé une quantité impressionnante de signatures directement aux principaux négociateurs du règlement sur les plastiques : l'Eurodéputée belge Mme Frédérique Ries et la ministre autrichienne de l'Environnement Mme Elisabeth Köstinger.

Mais la campagne contre le plastique n'est pas encore terminée. 

Un guide pour surmonter les effets secondaires des soins des patients traités pour un cancer...

Dans le journal Nice-Matin du dimanche 10/2/2019, Mme Axelle Truquet a interrogé pour les lecteurs Mme Cécile Bartolini-Grosjean, socio-esthéticienne au Centre Antoine Lacassagne (CAL) à Nice (06). Celle-ci a rédigé un guide de la socio-esthétique en oncologie baptisé:"Un temps pour soi". Ce guide a été réalisé avec le soutien de la Ligue contre le cancer 06, du CAL, des Laboratoires La Roche-Posay et VEA. Le docteur Damien Giachero, oncologue-dermatologue au CAL a participé à la rédaction de l'ouvrage.

La toxicité cutanée des traitements, en effet, joue un rôle sur la qualité de vie des patientes et patients. On nomme "soins de support" toutes les aides apportées pour limiter l'impact négatif des traitements sur le bien-être des malades du cancer. Mme Bartolini-Grosjean a conçu son guide autour de trois grandes étapes: la chirurgie, les chimio, immuno et hormonothérapies et la radiothérapie. A chaque étape, elle donne des conseils pour mieux aider à la cicatrisation, pour lutter contre la sècheresse de la peau, la perte des cheveux...

La socio-esthétique s'est appuyée sur le référentiel national de l'AFSOS (Association francophone pour les soins oncollogiques de support) et a collaboré avec des praticiens du CAL. Dans ce guide, on apprend qu'"il est essentiel de privilégier l'utilisation de soins dermo-cosmétiques de pharmacie ou de parapharmacie testés en oncologie". Certaines mutuelles peuvent prendre en charge une partie des produits prescrits. Bien entendu, chaque cas est différent et tous les patients ne souffrent pas des mêmes effets secondaires. Toutefois, certains sont communs à tous.

La première mesure à adopter est de protéger sa peau contre le soleil, car il y a un risque de photosensibilisation. Appliquer une photo-protection UVA/UVB Indice 50  été comme hiver. Pour les cheveux, calmer le cuir chevelu avec l'application en massage d'une huile nourrissante. Pour les ongles, mettre une base traitante transparente au silicium et ajouter ensuite un vernis protecteur de couleur foncée avec filtre UV. Un collyre et un démaquillant doux sont également recommandés de même que des produits de maquillage doux et garantis sans paraben...

Le guide est gratuit et on peut l'obtenir dans les locaux de la Ligue contre le cancer 06 (Nice et Antibes) ainsi qu'au CAL. Mais il y a des Ligues dans les principales villes françaises et on peut commander ce guide en les sollicitant.

Pour connaître leurs adresses, joindre sur Internet: www.liguecontrelecancer.fr.

Lyliane

 

24/02/2019

Les familles à l'hôpital...

L'hospitalisation d'un enfant est un moment difficile tant pour le petit patient que pour ses parents. La Fondation Hôpitaux de Paris-Hôpitaux de France a subventionné 20 chambres soit 50 lits, pour accueillir les parents et leurs enfants. Pour éviter que l'hospitalisation des jeunes patients ne rompe le lien avec la vie familiale et sociale, la Fondation subventionne la création de structures d'accueil et d'hébergement à l'attention des familles.

A travers la 30 ème opération Pièces Jaunes, des fauteuils-lits ont notamment été achetés pour équiper 200 chambres individuelles en pédiatrie générale, afin d'améliorer la qualité de vie des enfants et le lien avec leurs parents. Cette opération a été clôturée à Nice le 9/2/2019 au Palais de la Méditerranée. Pour en savoir davantage, joindre sur Internet: www.fondationhopitaux.fr.

Lyliane

 

 

Cyberharcelement, que faire?

L’affaire de "Ligue du Lol", qui secoue le milieu journalistique, met en lumière le harcèlement en ligne. Un délit récemment reconnu dans la loi, qui a récemment été durcie en la matière.

A travers l’affaire de la "Ligue du Lol", c’est la question plus générale du cyberharcèlement qui est désormais posée. Pendant plusieurs années, un groupe d’une trentaine de personnes, majoritairement des hommes de moins de trente ans naviguant notamment dans la sphère journalistique, ont pu faire subir, par leurs agissements ou par effet d’entraînement, du harcèlement en ligne à de nombreuses victimes, sans être jamais inquiétés. Si désormais des sanctions frappent certains de ses membres, elles sont uniquement professionnelles. Aucune plainte n’a en effet pour l’heure été déposée. Un fait qui tient aux limites de la loi en la matière.


Que dit la loi en matière de harcèlement en ligne ? Il faut d’abord étudier ce que dit la loi en matière de harcèlement. Dans l’article 222-33-2-2 du Code pénal, il est ainsi défini : "le fait de harceler une personne par des propos ou comportements répétés ayant pour objet ou pour effet une dégradation de ses conditions de vie se traduisant par une altération de sa santé physique ou mentale". Précisons que l’intention du ou des auteurs(s) n’est pas nécessaire pour caractériser le harcèlement. Ce sont les dommages subis par la victime qui sont pris en compte.

Cette définition originelle avait le défaut d’exclure du champ législatif le cyberharcèlement. Ecueil réparé dans la loi numéro 2014-873 du 4 août 2014, pour "l’égalité réelle entre les femmes et les hommes". Il y est mentionné que l’infraction de harcèlement est caractérisée "lorsqu’ils ont été commis par l’utilisation d’un service de communication au public en ligne". Comprendre internet et les réseaux sociaux.
La dernière modification de l’article originel du Code pénal date de la loi du 3 août 2018, qui édicte que le harcèlement est caractérisé si "lorsque (d)es propos ou comportements sont imposés à une même victime par plusieurs personnes, de manière concertée ou à l’instigation de l’une d’elles, alors même que chacune de ces personnes n’a pas agi de façon répétée". En clair, il suffit d’un message pour tomber sous le coup de la loi, s’il a été envoyé parmi beaucoup d’autres.


Quelles sont les sanctions prévues ?

Le harcèlement est puni d’un an d’emprisonnement et de 15.000 euros d’amende. Ces sanctions peuvent être portées à 30.000 euros d’amende et de deux ans de prison en cas de circonstances aggravantes, à savoir si les faits ont entraîné une incapacité totale de travail supérieure à huit jours, s’ils ont concerné un mineur de quinze ans, s’ils ont été commis sur une personne vulnérable ou, enfin, si le harcèlement a eu lieu en ligne. Enfin, la peine peut être portée à trois ans d’emprisonnement et à 45.000 euros d’amende si deux des circonstances aggravantes sont cumulées.

Quel est le délai de prescription ?

Comme pour tous les délits, le délai de prescription est de six ans. Au-delà de cette durée, les faits incriminés ne peuvent donc plus être poursuivis. Marlène Schiappa s’est prononcée dimanche pour l’allongement du délai de prescription en matière de cyber harcèlement. Mais en tout état de cause, cet allongement ne sera pas rétroactif. En l’occurrence, les faits de harcèlement de la Ligue du Lol susceptibles d’être poursuivis doivent donc être postérieurs à 2013.

— MarleneSchiappa (@MarleneSchiappa) 10 février 2019
Que faire en cas de cyberharcèlement ? Si une personne s’estime victime de harcèlement en ligne, elle doit aller porter plainte auprès de la police ou de la gendarmerie, ou par courrier au procureur de la République. Comme dans tous les cas de harcèlement, la difficulté principale vient de la collecte de preuves. Il convient donc de conserver les mails incriminés, de faire des captures d’écran, bref de conserver toute trace permettant de caractériser un harcèlement.

Rémi Duchemin - Europe 1 - jeudi 14 février 2019

23/02/2019

Connaissez-vous le Pacte Transition?

La

 

 Construisez la ville de demain 
 
Jusqu'au 28 février, faites entendre votre voix en enrichissant les mesures du Pacte pour la Transition !

Impulsé par le Collectif pour une Transition Citoyenne dont fait partie la Nef, le Pacte pour la Transition vise à proposer des mesures concrètes pour construire des communes plus écologiques, solidaires et démocratiques en vue des élections municipales de 2020.


 Faites vos propositions et donnez votre avis sur les idées proposées par les citoyens et les organisations.
Vous pouvez aussi voter pour la proposition de la Nef : "Financer au moins un projet à impact social et environnemental de la collectivité par une source de financement éthique, transparente et citoyenne !"

 
Je contribue au pacte

 

Emploi des fonds de l'association Elevage sans frontières...

En partenariat avec des associations locales, une antenne d'Elevage sans frontières (ESF) est devenue une association béninoise indépendante, tout en restant l'interlocuteur privilégié d'ESF au Bénin. Ailleurs, comme par exemple au Burkina Faso, la coordination grandit pour gérer économiquement les élevages. Au Sénégal débute un nouveau projet d'appui à l'élevage du mouton. Au Togo, des élevages familiaux de pintades vont permettre de générer des revenus et de valoriser un produit fermier en créant une marque"l'or gris des Savanes".

Apprécions le souci de transparence et la bonne gestion des fonds reçus des partenaires et donateurs d'ESF. Nous saluons par la même occasion l'agrément du Don en confiance en 2009 obtenu par l'association ESF, qui oeuvre en Afrique comme au Kosovo ou en France en faveur de l'agro-écologie et de l'élevage. Cette année 2018 a donc été très positive. Pour tout renseignement complémentaire, joindre sur Internet: www.elevagessansfrontieres.org.

Lyliane

22/02/2019

Un jeu solidaire du Secours Populaire français...

Don'actions : Le jeu solidaire du Secours populaire français. PLUS VOUS JOUEZ, PLUS VOUS NOUS DONNEZ LES MOYENS D'AGIR, PLUS VOUS
MULTIPLIEZ VOS CHANCES DE GAGNER !
 
 
Jouez vite en ligne et tentez votre chance tout en venant en aide
aux personnes les plus démunies.
 
 
De magnifiques cadeaux en jeu à gagner !
 
1 séjour d’une semaine pour 2 en France
1 lave-vaisselle
1 tablette
1 carte CADO de 150 €
 
 
JE PARTICIPE
 
PARTAGEZ : FACEBOOK TWITTER PARTAGE E-MAIL
 

21/02/2019

La restauration dans les cantines: on pourrait mieux faire!

Un article de Mme Clarisse Guiraud dans US magazine concerne les six millions de repas servis chaque jour dans les cantines scolaires. Et le bilan fait est assez mitigé! En effet, si certains enfants ont "la chance de pouvoir goûter des mets mitonnés sur place avec un personnel suffisant, à partir de produits locaux, de saison et bio, d'autres en revanche doivent se contenter de plats fabriqués avec des techniques industrielles dans des cuisines centrales, où ils sont réchauffés au dernier moment".

La Sodexo par exemple, implantée dans près de 6000 écoles et universités, est le leader du marché et 20% de son chiffre d'affaires se fait dans le monde éducatif. En France, 970 cuisines centrales sont gérées par des grands groupes privés. Le transport des aliments vers les écoles se fait la plupart du temps dans des barquettes en plastique, produisant beaucoup de déchets non recyclables. Il serait sans doute possible de prendre des contenants en inox, verre ou céramique plus durables et moins nocifs. Car, malgré les normes sanitaires et diététiques, par souci d'hygiène on privilégie souvent les produits congelés ou transformés avec des sauces au détriment du frais.

L'article signale la forte présence des lobbys de la viande et des produits laitiers dans les groupes de restauration collective. Ils cherchent à travers des kits pédagogiques à orienter la consommation des jeunes. Pourtant, la loi alimentation, votée l'été 2018, fixe l'objectif de 20% de produits bio dans les cantines et d'ici à 2020, un seuil de 50 % de produits locaux. Mais la recommandation reste très floue. Les desserts semblent encore trop sucrés et la qualité nutritionnelle des fruits et légumes assez médiocre. Il y aurait pourtant possibilité de toucher des producteurs locaux et de faire agir des parents d'élèves pour exiger plus de qualité. Heureusement, des élus locaux refusent de céder à la facilité et cherchent des solutions pour augmenter la qualité des repas servis aux enfants.

Groupements d'achat, gestion directe, circuits courts seraient pourtant des solutions! Des campagnes de sensibilisation des élèves pour réduire le gaspillage et de formation des personnels de service pour diminuer les déchets et rechercher la qualité sont souvent efficaces. Aux parents aussi de s'impliquer pour que leurs enfants mangent mieux à la cantine!

Lyliane

 

20/02/2019

La cause animale, selon Mr Allain Bourgrain-Dubourg...

Une interview de Mr Philippe Minard avec Mr Allain Bougrain-Dubourg dans le journal Nice-Matin du dimanche 10/2/2019 donne la parole à ce journaliste, producteur et réalisateur, ardent défenseur français obstiné de la cause animale. Mr Bourgrain-Dubourg, Président de la Ligue pour la protection des oiseaux(LPO), dénonce à travers cet article un manque de respect flagrant de la part des hommes envers les animaux. Il a récemment écrit un ouvrage dans lequel il donne la parole aux animaux. Il s'appelle :"Lettre des animaux à ceux qui les prennent pour des bêtes" chez Librio et coûte 5 euros pour 82 pages. A travers films et émissions, il avait déja autrefois dénoncé massacres et scandales (bébés phoques, vivisection...)

Mr Bourgrain-Dubourg montre aujourd'hui comment l'être humain a depuis longtemps un sentiment de domination envers les animaux. Et notamment comment "il a mis un couvercle sur la marmite des souffrances animales", dans les abattoirs comme lors de la chasse ou de l'habitude de couper la queue des cochons sans anesthésie... Mr Bourgrain-Dubourg explique comment, depuis qu'une association de protection animale L 214 a livré des images de ce qui se passe dans les abattoirs, des prises de conscience se font jour dans le public.

Toutefois, Mr Bourgrain-Dubour signale "qu'il demeure un décalage entre la sensibilité des citoyens et celle des élus". Il en veut pour preuve la Loi agriculture-alimentation, dans laquelle tous les amendements visant à améliorer le bien-être animal ont été retoqués: plus de caméras dans les abattoirs, plus de limitation du transport des animaux... il dénonce un manque de courage total des parlementaires. Il ne comprend pas non plus l'engouement du président Macron pour les chasses présidentielles. Les élevages s'étant industrialisés, il pense que la souffrance animale s'est aggravée depuis les années 50-60, sans oublier zoos et cirques où certains animaux souffrent du manque d'espace et de leur captivité.

Sur la planète cependant, le bétail représente 67% contre 30% pour l'homme. Quant à la nature sauvage, elle aurait diminué considérablement (3% environ). Il faudrait déja, estime Mr Bourgrain-Dubourg, respecter les règles existantes. le problème que ce soit pour l'ours, le loup, le lynx ou d'autres animaux lui paraît être économique, car des aides publiques devraient être consenties. Au Zoo de Vincennes, où il a été le Président du comité de rénovation, il a notamment oeuvré pour que les espaces nécessaires pour les grands animaux soient respectés. Bref, avec mesure et sans dogmatisme, il est possible de soutenir la cause animale... A nous d'être vigilants et de peser sur l'application des règlements dans notre pays!

Lyliane

 

 

Votre voix compte pour la forêt!

Madame/Monsieur,

La forêt accueille une diversité d’activités de type récréatives et économiques. Leur bonne cohabitation est essentielle !

Pour ce faire, l'association Forêt Modèle de Provence réalise actuellement une enquête afin de comprendre le point du grand public et particulièrement des personnes engagées dans le secteur de l’environnement sur la gestion forestière.


C'est pourquoi votre avis, quel qu'il soit, est précieux !

Ainsi, nous comptons sur vous pour répondre au questionnaire (2-3 min.) qui vous correspond le plus parmi les deux suivants :

  1. destiné aux environnementalistes/écologistes (si vous vous considérez particulièrement sensible à la protection de l'environnement) :https://app.evalandgo.com/s/?id=JTk2byU5N2glOTYlQjE=&a=JTk1ciU5OWslOUUlQUU=&cqid=JTk1biU5OWklOTklQjBncg==
  2. destiné au grand public (dans le cas contraire) : https://app.evalandgo.com/s/?id=JTk2byU5N2slOUYlQTk=&a=JTk1ciU5OWslOUUlQUU=

Nous vous remercions par avance pour votre intérêt et contribution,

Forestières salutations.

Forêt Modèle de Provence

19/02/2019

Des plateformes dédiées aux projets ESS...

Les plateformes de financement participatif sont une véritable alternative au financement traditionnel des banques et des investisseurs privés. Ils sont simples et moins coûteux et favorisent le lien social, la proximité. Ils permettent notamment de s'adresser directement au financeur.  C'est donc tout naturellement, écrit un journaliste de la MGEN, mutuelle des personnels enseignants, que certaines plateformes de crowdfunding se sont spécialisées dans le soutien aux projets de l'Economie Sociale et Solidaire (ESS) ou d'intérêt général.

Par exemple, sur son site Internet, l'Avise (portail de développement de l'ESS, partenaire de nombreux acteurs du secteur) en présente quelques-unes, parmi lesquelles Arizuka, le premier site de crowdfunding entièremennt dédié à l'intérêt général, Bulber, qui encourage les initiatives de solidarité internationale, la plateforme Prêt de chez moi, mise en place par la coopérative financière La Nef pour le financement de projets en Rhône-Alpes ou encore Graine de Start, qui se concentre quant à elle sur des projets bourguignons d'utilité sociale.

On peut citer également 1001pact.com, première plateforme d'investissement participatif dédiée au financement de l'entrepreneuriat social et des entreprises de l'ESS, et Wedogood.co, spécialisée dans les projets à fort impact sociétal. Toutefois, même s'il s'est construit en réaction à la toute-puissance du système bancaire, le financement participatif semble, lui aussi, avoir sa part d'ombre. Dans un rapport de février 2017, l'UFC Que Choisir dénonce les promesses de rendements surestimées de certaines plateformes, parmi lesquelles Lendix ou Unilend, les leaders du prêt aux PME. Prudence donc!

Lyliane

18/02/2019

Le français, vecteur d'intégration...

Dans La lettre de l'association Solidarité Laïque, nous avons confirmation que le français serait la 5ème langue mondiale après le mandarin, l'anglais, l'espagnol et l'arabe. Il faut savoir en effet que 32 pays ont le français comme langue officielle et que 59% des locuteurs quotidiens du français sont en Afrique. Pour l'édito, rédigé par Mme A.M. Harster, Présidente de Solidarité Laïque, "notre langue commune serait un ciment de notre fraternité". Dans les écoles, en effet, l'apprentissage de la langue et des langues forge la capacité à se comprendre, à partager des valeurs communes, à débattre.

Dans l'espace francophone, l'appel d'Erevan pour le vivre ensemble, en octobre dernier a exprimé ainsi la volonté des chefs d'état et de gouvernement des pays ayant le français en partage: "le lien social, la fraternité, le respect de l'altérité et les valeurs humanistes qui les sous-tendent font pleinement écho aux valeurs de la francophonie et à ses engagements en faveur d'un développement humain juste et durable".

Mme Harster écrit: "Dans cette période de crise et d'inégalités, il est indispensable de combattre les violences, les extrémismes, les discours de haine et d'intolérance, il est indispensable de construire les voies d'une politique globale plus juste en restaurant la capacité à nous parler et à nous comprendre en intégrant les plus défavorisés". Favorisons donc dans les programmes l'éducation à la paix, à la citoyenneté et à l'exercice de la démocratie!

Pour en savoir davantage, contactez sur Internet: www.solidarite-laique.org.

Lyliane

 

Quatre remèdes naturels contre la bronchite...

Version Fémina s'engage à travers un article de Mme Caroline Dor en faveur des traitements naturels de la bronchite. Elle s'appuie pour cela sur le "Guide d'information sur les influences des médicaments entre eux,avec l'alimentation, les plantes et les produits de santé naturels" de Mme Alina Mayon, docteur en pharmacie, publié aux éditions du Dauphin. Elle constate que chaque année dix millions de bronchites aiguës sont diagnostiquées en France, surtout en automne et en hiver. Il est possible si la bronchite est bénigne de se soigner avec des plantes. Aussi, je reproduis fidèlement ses conseils.

Tout d'abord, le thym pour atténuer la toux. Son action antivirale, antifongique et antibactérienne permet, en effet, de lutter contre les virus et la surinfection bactérienne. Selon une étude, sur une période de 11 jours, les quintes diminuent plus rapidement chez les participants soignés avec un extrait de thym et de primevère. Que ce soit en infusion ou en teinture-mère, l'utilisation est aisée: une demi cuillère à café de thym frais ou sèché dans 150 ml d'eau bouillante, laisser infuser 10 minutes et boire 3 à 5 tasses par jour ou 30 gouttes dans un peu d'eau 1 à 3 fois par jour.

Le plantain ensuite, pour calmer l'inflammation. En Allemagne, l'usage médicinal du plantain lancéolé est reconnu pour traiter les infections et les inflammations des voies respiratoires et des muqueuses de la bouche et du pharynx. Ses feuilles, en effet, renferment un mucilage aux vertus adoucissantes et des alcaloïdes à l'activité antitussive. En infusion, mettre 1 cuillère de feuilles sèches dans 150 ml d'eau bouillante, puis, laisser infuser 10 à 15 minutes et boire de 3 à 4 tasses par jour. On trouve également des gélules de poudre de plantes (plantago lanceolata); en prendre 3 par jour dosées à 250 mg. Sinon, en extrait fluide, 30 gouttes 3 fois par jour.

L'épinette noire ou picea mariana permet de libérer les voies respiratoires.Elle est riche en monoterpènes et possède des propriétés anti-infectieuses, qui aident l'organisme à lutter contre la fatigue engendrée par la bronchite et à diminuer la toux. On l'utilise soit en massage sur le bas du dos: 1 goutte d'huile essentielle dans 50 ml d'huile végétale, soit en inhalation avec 5 gouttes d'huile essentielle dans de l'eau chaude à respirer 5 minutes environ et à répéter 2 fois par jour.

Enfin, l'eucalyptus pour fluidifier les glaires. Il contient, en effet, de l'eucalyptol apprécié pour ses vertus expectorantes, fluidifiantes et anti-inflammatoires. En infusion, mettre 5 feuilles dans 150 ml d'eau bouillante, laisser infuser 10 à 15 minutes et boire 3 tasses par jour. En inhalation, mettre 8 gouttes d'huile essentielle d'eucalyptus dans de l'eau chaude , respirer 5 minutes et répéter 2 fois par jour. En massage sur la poitrine, le dos ou la plante des pieds l'huile essentielle est souveraine. Possibilité aussi de diluer 8 gouttes d'H.E. dans un gel douche pour un bain ou une douche.

Mais, bien entendu, si la température dépasse 38° et dure plus de 3 jours, il est conseillé de consulter car risque de surinfection ou de bronchite asthmatiforme.

Lyliane

 

17/02/2019

Zoom sur la parentalité positive...

Dans la revue "Les carnets santé" N° 20, une interview de Mme Christine Tapero, coach et formatrice en parentalité positive, nous permet de comprendre ce qu'est ce modèle d'éducation venu des Etats-Unis et dont Mme Françoise Dolto avait été chez nous une des pionnières. Le premier concept de la parentalité bienveillante ou positive est le respect de l'enfant. Mais s'y ajoutent également la non violence physique et verbale, l'écoute de l'enfant et de ses besoins ainsi qu'une bonne communication.

L'apport des neurosciences confirme, en effet, que "la bienveillance préserve l'enfant, le fait mieux grandir, est bonne pour son développement". Le modèle familial patriarcal, basé sur des rapports de force, que nous avons nous-mêmes connu est largement dépassé. Nous en avons gardé souvent de la difficulté à identifier nos besoins et un manque d'écoute de soi et de l'autre. Mais aujourd'hui beaucoup de pères s'occupent  de leur enfant et les mères demandent à être traitées en égales... Il n'est donc plus question de reproduire de vieux schémas éducatifs.

Eduquer un enfant, c'est chercher le juste milieu entre répression et permissivité. Il s'agit notamment "d'avoir une vision à long terme et de relativiser". L'enfant est en effet considéré comme naturellement bon et nous avons pour tâche de l'accompagner en douceur dans ses apprentissages.  Il a le droit d'éprouver des émotions, de suivre un rythme plus ou moins rapide. Bref il s'agit d'éprouver de l'empathie, de communiquer dans le calme, d'essayer de se mettre à sa place sans pointer du doigt ses manquements éventuels.

Toutefois, poser un cadre à l'enfant est tout aussi nécessaire, car l'enfant a besoin de règles pour grandir. Ainsi, on peut dire non à son enfant en y donnant du sens. Bien souvent nous avons du mal à garder notre calme et à nous accorder le droit au repos, au recul, au lâcher-prise pour nous ressourcer. Il ne s'agit pas d'être des parents parfaits, mais d'apprendre de nos erreurs. Cela implique notamment de savoir se remettre en question.

Aussi, dès la crèche, partons à la découverte d'établissements bienveillants, où règne un bon état d'esprit telles les crèches d'entreprise "people et baby". Pour aller plus loin sur ce sujet, consulter par exemple sur Internet: www.parentalité.positive.fr.

Lyliane