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25/05/2017

Oser la danse-thérapie...

Un article dans Version Fémina m'a fait prendre conscience que la danse est plus qu'un agréable loisir. C'est en effet non seulement un moyen d'expression corporelle, mais également un outil de connaissance de soi. Car, "au-delà de l'exercice physique, la danse exprime la joie, le plaisir, un autre rapport au corps, aux autres et à soi-même". Certains apprennent ou pratiquent la zumba, la salsa, le rock ou d'autres danses dites de salon, toutefois la danse-thérapie est un peu différente. Elle se déroule en groupe, guidé par un ou une thérapeute. Elle a pour but de donner libre cours au mouvement pour laisse s'exprimer les émotions bloquées.

L'article s'appuie sur une étude publiée dans The Journal of Psychology fin 2016, qui confirmait que les danseuses et danseurs reconnaissent mieux les émotions. Certains troubles comme dépression, anxiété, boulimie, anorexie, traumatismes, baisse de confiance en soi et même maladies chroniques et autisme pourraient être guéris ou améliorés en dansant. Un ouvrage "Je danse donc j'existe" paru chez A. Michel de Mme Catherine Maillard, journaliste, rappelle que depuis toujours la danse fait partie des rituels de guérison des chamans et de certains sorciers.

Dans la danse-thérapie, c'est le corps qui exprime ce que nous ressentons. Une psychanalyste Mme F. Schott-Billmann écrit même:"La piste de danse pourrait s'assimiler à un divan où nous parlerions avec notre corps (sans code, ni carcan). Dans l'analyse, on va rencontrer son inconscient; dans la danse-thérapie, nous rencontrons notre danseur, cette partie de nous qui renoue avec notre joie de vivre. En effet, nous nous laissons guider par notre coeur et notre corps sans nous poser de questions".

A l'hôpital, avec des adolescents ou des personnes âgées, les ateliers sont différents. Tous cependant font prendre conscience de notre corps, de son enveloppe, de son poids, son ancrage, son équilibre, sa posture. La danse-thérapie  stimule également la concentration, la mémoire, la coordination. Car tout bouge, autant la tête que le bassin! Les rythmes sont variés: danses africaines, danse libre ou guidée avec ou sans musique. Au cours de l'atelier, des réactions émotionnelles peuvent être accueillies: colère, joie, peine... D'où la nécessité d'être accompagnés!

Bref cette discipline se développe dans notre pays et correspond sans doute à notre temps, où nous avons pris conscience de l'intérêt de libérer ses émotions pour aller mieux...

Lyliane