25/01/2020
Réduire son empreinte numérique...
Dépolluer son ordinateur en prenant de bons réflexes, c'est possible. Voici quelques pistes à suivre pour s'alléger numériquement.On prend conscience
Après une soirée passée devant Netflix, on pensait au moins pouvoir se donner bonne conscience en se disant qu'on ne causait de tort à personne. C'est raté ! Le numérique prend une part grandissante dans le réchauffement climatique. Les émissions de gaz à effet de serre générées par ce secteur représentent entre 3 et 4 % de l'ensemble des émissions. À l'échelle mondiale, l'empreinte environnementale du numérique équivaut à « cinq fois le poids du parc automobile français (180 millions de véhicules) » ou encore à « 116 millions de tours du monde en voiture », compare le groupe d'experts Green IT dans une étude publiée en octobre. Un doublement ou un triplement des émissions est prévu d'ici à 2025.
On appuie sur off
En plus de la fabrication des objets connectés, responsable de la majeure partie de la pollution, l'usage que nous en avons impacte directement l'environnement. Ordinateurs, Smartphone, tablettes sont très énergivores. Cela n'a l'air de rien mais une box allumée 24 heures sur 24 consomme autant qu'un réfrigérateur, alerte l'Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie : l'éteindre permet jusqu'à 30 euros d'économies par an. Le premier réflexe est donc de ne pas laisser en veille un appareil inutilisé.
On limite les mails
Contrairement aux apparences, l'envoi d'un mail n'est pas anodin. Celui-ci parcourt en moyenne 15 000 kilomètres avant d'arriver à son destinataire. Si l'acheminement d'un mail ne consomme guère, la facture s'alourdit quand on sait qu'en une heure il s'en échange 8 à 10 milliards dans le monde. Limitez aussi les pièces jointes, très lourdes.
On stocke avec modération
Le stockage de données est une source de pollution invisible mais particulièrement importante. Et les capacités du « cloud » - l'ensemble des serveurs et lieux de stockage - augmentent sans cesse. Persuadés qu'il s'agit d'un espace infini, on y entasse allègrement vidéos, photos, musique... Or, si cet entrepôt nous semble virtuel, il est en fait très concret, le matériel informatique surpuissant nécessaire étant énergivore.On réduit son empreinte numérique
Supprimez tout ce que vous ne regardez ou n'écoutez jamais. Transférez photos, vidéos, fichiers du cloud vers un disque dur externe. Profitez aussi d'un dimanche pluvieux pour vider votre boîte mails. Attention, si vous gardez tout depuis des années, plusieurs weekends risquent d'être nécessaires ! Passez également en revue messageries et réseaux sociaux. Là aussi, le vertige guette face aux 78 échanges réalisés entre potes pour le cadeau des dix ans de mariage de Jean-Baptiste et Pauline de mai dernier, aux 124 messages du groupe « Week-end Ibiza » de septembre 2018 ou à l'organisation du nouvel an 2013 avec les cousins... Un conseil, radical mais efficace : effacer tout d'un seul coup. On peut aussi fractionner la corvée numérique, par demi-heure par exemple. Quand la green attitude est intégrée, une toilette express régulière suffit.
On met les séries en pause
Le coût écologique du streaming vidéo étant colossal, il convient de privilégier le téléchargement ou, au moins, le visionnage en basse définition. En 2018, selon un rapport du think tank The Shift Project, les vidéos en ligne ont émis 300 millions de tonnes de CO2 . Alors pourquoi ne pas en profiter pour revoir à la baisse sa consommation de séries - si elle est effrénée - et se plonger dans un bon vieux livre ? Votre cerveau vous dira merci, la planète aussi.
Selon Mme Laure Marchand - Elle - le jeudi 2/1/2020
13:41 Publié dans ARTICLES ENGAGES, DES SOLUTIONS !, EDUCATION, EVOLUTION PERSONNELLE, HABITER AUTREMENT, HUMANISME/PHILOSOPHIE, MEDIAS, SOCIETE COLLABORATIVE, Z - SUR FACE BOOK AVEC COOPERER AVEC PR | Tags : réduire son em^preinte numérique | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | |
Un film qui fait polémique à propos des loups....
L’avant-première de Marche avec les loups s’est finalement passée sans encombre, ce dimanche 5/1/2020, à Gap. La FDSEA (Fédération départementale d’exploitants agricoles) des Hautes-Alpes a annulé sa mobilisation contre la diffusion du documentaire de Jean-Michel Bertrand après un tollé sur les réseaux sociaux. Mais ce n’est que partie remise pour la Fédération qui a fait cette déclaration à nos confrères du Dauphiné Libéré.
Des menaces de mort
Jean-Michel Bertrand n’en est pas à son premier film sur ce sujet très sensible. En 2017, il avait déjà réalisé La vallée des loups qui avait remporté un vif succès avec 200 000 entrées. Les accusations de la FDSEA mettent le réalisateur hors de lui. Toujours dans l’article du Dauphiné Libéré, il affirme avoir "reçu trois menaces de mort". Des attitudes qui exaspèrent le cinéaste. "Est-ce qu’ils ont vu le film ?" s’interroge-t-il. Pour le réalisateur, pas question de se positionner en donneur de leçons.
Au plus près des loups
Originaire des Hautes-Alpes, Jean-Michel Bertrand est un amoureux de la nature. Une passion qui l’a conduit a tourné des documentaires aux quatre coins du monde : sur l’Islande, les nomades mongols, les aigles puis les loups. Un prédateur qu’il suit et filme depuis 2013. Dans son dernier long-métrage, Jean-Michel Bertrand raconte le grand mystère de la dispersion des loups. Comment les jeunes quittent la meute et partent à la conquête de nouveaux territoires. Un voyage solitaire que le réalisateur a partagé au plus près. Dans le documentaire, on le voit, par tous les temps, suivre ces jeunes loups. Une minutieuse enquête de près de deux ans.
Le film est sorti officiellement en salle le 15 janvier 2020.
D'après Franceinfo - Franceinfo - lundi 6 janvier 2020
05:48 Publié dans AGRICULTURE ET BIODIVERSITE, ARTICLES ENGAGES, EDUCATION, EVOLUTION PERSONNELLE, HABITER AUTREMENT, HUMANISME/PHILOSOPHIE, MEDIAS, MONDE ANIMAL, NATURE ET ENVIRONNEMENT, QUESTIONNEMENTS, SOCIETE COLLABORATIVE | Tags : film à propos des loups | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | |
24/01/2020
Qu'est-ce que l'énergie circulaire?
Dans Version Fémina, Mme Christine Vilnet explique le principe de l'énergie circulaire en s'appuyant sur une spécialiste et chercheuse en développement durable à l'ISC Paris, Mme Karen Delchet-Cochet. Cette dernière souligne que cette approche nouvelle s'oppose à l'économie linéaire en cours aujourd'hui: on produit, on consomme, on jette. L'économie circulaire par contre s'inspire du cycle de la nature où tout est réutilisé: les déchets d'un être vivant deviennent les nutriments d'un autre. Ainsi, les produits que nous fabriquons et que nous consommons doivent devenir des ressources futures pour éviter le gaspillage et limiter la production des déchets.
Ill faut donc que les fabricants proposent des produits éco-conçus, afin de réutiliser les matériaux, que les ressources soient mutualisées(voitures partagées entre plusieurs utilisateurs) et que les consommateurs adoptent de nouvelles pratiques -on répare, on réutilise, on revend, on rapporte... Selon certains, l'Etat doit absolument soutenir ce changement dans les mentalités. Le projet de loi sur l'énergie circulaire est actuellement en ce mois de janvier 2020 en cours d'adoption à l'Assemblée Nationale et au Sénat.
Les innovations se multiplient à l'exemple de la jeune marque 1083, qui a une approche locale, dont les jeans sont consignés (20 euros) et peuvent être rapportés après avoir été usés pour être recyclés en jeans neufs. Au rayon mode, l'article cite également les marques: Cyrillus, Petit Bateau, Kiabi, Camaïeu, qui proposent leur site de revente de vêtements déjà portés. Leur mot d'ordre: "Rien ne se perd, tout se transmet"!
Bravo pour cet article clair, qui nous donne de précieuses indications. Grâce à lui, nous sommes tous susceptibles d'en tenir compte dans notre quotidien...
Lyliane
04:52 Publié dans ARTICLES ENGAGES, CITOYENNETE, DES SOLUTIONS !, ECONOMIE SOLIDAIRE, EVOLUTION PERSONNELLE, GESTION DES DECHETS, HUMANISME/PHILOSOPHIE, LECTURES, NATURE ET ENVIRONNEMENT, SOCIETE COLLABORATIVE | Tags : économie circulmaire | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | |
Adoption au sénat du bracelet anti-rapprochement pour les conjoints violents.
C’est une mesure bien plus que symbolique. Le Parlement a adopté définitivement mercredi, par un ultime vote du Sénat, le bracelet anti-rapprochement, dispositif destiné à éloigner les conjoints et ex-conjoints violents, qui « pourra éviter un nombre important de féminicides », selon la garde des Sceaux Nicole Belloubet.
Après l’Assemblée nationale, le Sénat à majorité de droite a adopté à l’unanimité la proposition de loi du député LR Aurélien Pradié, dont « le point saillant », a souligné la ministre, est la mise en œuvres du bracelet anti-rapprochement.
L’exemple de l’Espagne
Ce dispositif électronique suit l’exemple de l’Espagne où les féminicides ont baissé de manière significative depuis sa mise en place. Il permet de géolocaliser et maintenir à distance les conjoints ou ex-conjoints violents par le déclenchement d’un signal. 1350 femmes sont aujourd’hui protégées par un bracelet anti-rapprochement. Plus important encore aucune Espagnole ne bénéficiant pas du dispositif n’a été tuée !
Selon Mr Ronan Tésorière avec AFP - Le Parisien - mercredi 18 décembre 2019
04:03 Publié dans ARTICLES ENGAGES, DES SOLUTIONS !, EDUCATION, EVOLUTION PERSONNELLE, HABITER AUTREMENT, HUMANISME/PHILOSOPHIE, MEDIAS, SOCIETE COLLABORATIVE, Z - SUR FACE BOOK AVEC COOPERER AVEC PR | Tags : bracelet anti rapprochement, féminicide | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | |
23/01/2020
Un gel contre les incendies.
"Le matériau est biodégradable et inoffensif pour les humains, les animaux et la végétation"
Eric Appel, professeur assistant à Stanford, principal inventeur du retardateur
Paris Match. Comment ont commencé les recherches ?
Eric Appel. Cerner le problème était le plus gros défi. La plupart des gens pensent que les feux commencent au hasard, et donc que le seul moyen de les prévenir est de traiter l’ensemble de la forêt, ce qui n’est évidemment pas possible. Mais en étudiant les incendies – 305 000 en dix ans rien qu’en Californie –, on a pu constater que 75 % d’entre eux démarrent au bord des routes. Ils sont donc très localisés. Nous avons décidé de créer un produit qui puisse être pulvérisé facilement sur ces zones et résister aux intempéries.
Quelles sont les différences entre l’hydrogel et les autres agents extincteurs existants ? L’hydrogel peut résister à des précipitations d’un peu plus de 1,2 centi- mètres et à des vents très violents. Il ne nécessite d’être appliqué qu’une fois par an, juste avant la saison des feux. Ce n’est pas le cas des autres matériaux, inefficaces après quelques semaines. Ce n’est pas vraiment un nouveau retardateur. Nous avons en fait amélioré le produit utilisé grâce notamment aux particules de cellulose et de silice.
A-t-il un impact sur l’environnement ?
Le matériau est biodégradable et inoffensif pour les humains, les animaux et la végétation. Il est composé de matières premières non toxiques, largement utilisées dans les produits alimentaires, pharmaceutiques, cosmétiques et agricoles. En plus de tout cela, il est évacué dans les sols naturelle- ment au moment des tempêtes d’hiver.
Est-il déjà utilisé ?
Oui ! Notre entreprise, Ladera Tech, le commercialise sous le nom de Fortify. Il peut être utilisé de deux manières. Soit pour traiter le bord des routes ou d’autres zones à risque, soit pour contrôler les méthodes de brûlage dirigé. C’est-à-dire quand des organismes comme les services forestiers veulent lancer des feux de prévention tout en s’assurant de bien protéger certaines zones. Ils utilisent l’hydrogel pour délimiter les lignes du feu.
Quelle est la prochaine étape ?
Tout l’ouest des Etats-Unis, et, bien sûr, à l’international, nous sommes intéressés par des pays comme l’Australie, l’Espagne ou la GrèceeLes étés 2018 et 2019 ont été marqués par 8 des 20 incendies les plus destructeurs de l’histoire de la Californie. Plus de 3 milliards de dollars ont été dépensés aux Etats-Unis en 2018 pour y faire face. Aucun produit préventif utilisé jusqu’à présent n’est réellement en mesure de résister aux flammes. Composés principalement d’eau, ces « agents extincteurs » deviennent inefficaces lorsque celle-ci s’évapore, soit après une heure de forte chaleur. A contrario, composé de particules de cellulose et de silice, le matériau ignifuge inventé par Anthony Yu et Eric Appel, de l’université de Stanford, possède une capacité bien particulière : celle de se coller à la végétation. En effet, les particules se lient entre elles pour créer une matrice de gel qui sèche sur les plantes et s’y fixe. Les intempéries des hautes saisons n’ont alors aucun impact sur le produit, qui reste en place et maintient son efficacité.
"Son fonctionnement est simple : si la végétation prend feu, la fine pellicule d’hydrogel qui la protège va créer un phénomène de carbonisation, l’isolant grâce à son agent actif, le polyphosphate d’ammonium. Le feu va manquer d’air, et étouffer. L’avis de Cal Fire (Département des forêts et de la protection contre les incendies de Californie) est clair : jamais un traitement préventif n’a été aussi efficace contre les feux de forêt. En outre, l’hydrogel ignifuge se veut financièrement très avantageux. D’après Wes Bolsen, P-DG de Ladera Tech, qui commercialise le produit en Californie, si un organisme d’Etat ou fédéral dépense 100 000 dollars pour une application en bordure de route, il s’épargne une intervention de plus de 1 million de dollars en cas de départ de feu, et de près de 1 milliard si l’incendie est hors de contrôle.
Selon Mme Juliette Cervera - Paris Match - mercredi 18 décembre 2019
04:52 Publié dans AGRICULTURE ET BIODIVERSITE, ARTICLES ENGAGES, DES SOLUTIONS !, ECONOMIE SOLIDAIRE, EDUCATION, EVOLUTION PERSONNELLE, HABITER AUTREMENT, HUMANISME/PHILOSOPHIE, LA FORET, MEDIAS, NATURE ET ENVIRONNEMENT, SOCIETE COLLABORATIVE | Tags : gel contre les incendies | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | |
Rôle joué par les pianos dans les gares...
Gare de Lyon, hall 1, un jeudi soir. Cela fait déjà quelques jours que l'enseigne Brioche Dorée ne clignote plus derrière son rideau de fer baissé. Quelques agents de sécurité se placent devant les quais, dont les annonces lumineuses signalent des trains annulés. Inutile, aucun voyageur perdu ne s'y précipite. La grève contre la réforme des retraites dure depuis plusieurs semaines. Ils baillent. Un agent d'entretien renseigne des touristes stressés.
«J'ai jamais vu la gare comme ça!», s'adresse une jeune femme à son téléphone, tournant sur elle-même pour partager à son entourage quelques images des lieux désertés. Elle survole les lieux, surexcitée, et arrive à l'espace où se dresse le piano, placide sur son plancher de bois. Un jeune homme joue, dans le silence forcé des grèves. Le téléphone capture des notes disparates, interrompues par une conversation à bâtons rompus avec une passagère peu pressée.
Je les observe, longtemps. La fille au portable disparaît, elle a un train à prendre. Le garçon, lui, semble être venu uniquement pour jouer. Assis sur le tabouret en bois, il est pris dans un espace autre, une bulle, un moment à soi, hors du temps, qui semble résister à cette période agitée de fortes revendications sociales. Je ne l'interromps pas.
Un cercle magique
«Le piano de gare, comme d'autres objets situés dans des lieux publics, parfois détournés de leur usage habituel ou conçus pour ces lieux, remplit le rôle de ce que l'on nomme l'objet spectaculaire. Je l'appréhende à travers mes travaux sur le jeu. Comme le jeu, l'objet piano requiert l'attention entière de l'usage. Il permet de rentrer dans une sorte de “cercle magique”: un espace-temps dans lequel on se sent protégé», analyse la chercheuse Hélène Michel, professeure à Grenoble École de management et spécialiste du jeu sérieux. Or cet espace produit ce qu'on appelle de la “pensée-jeu”, un moment où l'on va retirer de l'expérience mémorable.» Il souligne l'accessibilité de ces pianos, des beaux objets (des pianos Yamaha neufs estimés à 5.000 euros environ) qui transforment la gare ou les halls de gare en «lieux musicaux à part entière et gratuits».
C'est ce qui est arrivé à Manu STVZ, de son surnom, un vidéaste et musicien originaire de Tours qui a filmé les pianistes et chanteurs amateurs dans les gares françaises entre 2018 et 2019: «Le piano déclenche énormément de choses, de rencontres avec d'autres mélomanes, mais c'est aussi un moment où l'on se retrouve. Pour moi, cela m'a permis de sauter le pas, de me produire dans différents lieux.» François Bonilla, longtemps sans domicile fixe, vivote à Paris. Le piano est sa passion la plus précieuse, et il n'hésite pas à aborder le chaland pour l'inviter à venir l'écouter, au gré des gares où il se produit.
Il a créé un compte YouTube auquel il accède en allant sur des ordinateurs publics et où il poste de temps à autre ses enregistrements à ses quelques 3.000 abonnés. En créant un «décalage», l'objet incongru produit aussi du «merveilleux», rappelle Hélène Michel.
À LIRE AUSSI «On n'est pas formés à prendre soin de notre corps quand on est musicien»
Luke Jerram, l'artiste anglais qui, pionnier, avait commencé à poser des pianos un peu partout dans le monde, l'avait lui aussi envisagé sous cet angle avec son projet «Play Me I Am Yours», qui invitait chacun à se réapproprier un espace.
«On se rend compte qu'il s'agit in fine de moments poétiques qui permettent d'ancrer le moment en soi, sans laisser derrière un objet tangible», souligne la chercheuse, qui aujourd'hui développe un projet de recherche sur les objets incongrus en montagne.
«Je ne connaissais rien au solfège, mais j'ai regardé les gens jouer.» Amine, 22 ans, musicien autodidacte
«Je me souviendrais toujours du jour où j'ai rencontré le piano, un piano tout blanc», relate dans une emphase toute dramatique le comédien Amine Benjebour, 22 ans et complètement ignorant de la pratique jusqu'à ce jour où, à Tours, il découvre à l'âge de 16 ans l'objet-spectacle: «Je ne connaissais rien au solfège, mais j'ai regardé les gens jouer.»
Autodidacte, il apprend les accords des airs qu'il aime et pianote un jour «On se connaît», de Youssoupha. «Ça a changé ma vie. À la base, je suis timide, mais j'ai travaillé et j'ai développé mon oreille musicale. Personne ne joue un tel instrument chez moi; la musique, c'est un truc de mariage, de fête, pas une pratique régulière. À force de venir à la gare, j'ai rencontré d'autres musiciens, c'est devenu un rendez-vous», confie le jeune homme.
Amine sèche parfois les cours, à l'instar d'autres musiciens, qui «rataient leur bus et restaient jouer». Il travaille la musique, la «synchronisation mains-pieds, super dur», et dépasse sa timidité. Le piano déclenche un truc chez les gens, un truc bienveillant la plupart du temps», soutient Manu STVZ, qui a rencontré Amine dans la gare de Tours. Certains commerçants se plaignent certes des voix de casseroles et des sempiternels «airs issus des bandes-sons d'Intouchables ou du Fabuleux Destin d'Amélie Poulain», comme le relève d'ailleurs le journaliste Olivier Razemon dans un article consacré aux mécontents du piano.
Mais finalement, ce piano est-il un objet si incongru, puisqu'il «parle» à tous? «C'est intéressant de voir que le déploiement de ces pianos depuis 2014 avec notre maison a suscité un engouement et que d'autres lieux, des commerces par exemple, s'équipent également, comme un retour à une pratique assez courante au début du XXe siècle, où il n'était pas rare de voir des pianos trôner dans des lobbys d'hôtel», analyse Éric Valenchon, directeurs des ventes de pianos et claviers chez Yamaha France.
Pour l'enseigne, le partenariat avec Gare & Connexions de la SNCF correspond aussi à la tradition du groupe japonais «d'accompagner et de démocratiser la pratique musicale». Les soixante-dix-neuf pianos actuellement en gare en France sont fournis par un réseau de revendeurs Yamaha, qui louent souvent les instruments à chaque gare souhaitant s'équiper. «Les pianos souffrent le martyr! Ils sont livrés à eux-mêmes, au froid comme au chaud, ils subissent des dégradations.» Frédéric Coulais, accordeur
«Franchement, quand j'ai vu les pianos, les conditions dans lesquels ils vivent, ça fait mal au cœur. Ils souffrent le martyr! Dans la gare, ils sont livrés à eux-mêmes, au froid comme au chaud, ils subissent des dégradations. J'ai trouvé des cordes cassées, des graves, il faut vraiment y aller pour les rompre!», peste Frédéric Coulais, gérant de Hall Music et accordeur à Tours, qui s'occupe du piano de la gare.
Il répare actuellement le premier piano, en «arrêt maladie». S'il apprécie l'initiative, il regrette que les instruments ne soient pas mieux protégés, «surtout la nuit», où des gens s'affalent dessus. Mais rien à faire, chaque gare gère l'accès à «son» piano, et la plupart reste à disposition durant les horaires d'ouverture.
Frédéric accorde le piano quasiment chaque mois, un rythme effréné pour un instrument qui s'accorde normalement une à deux fois par an. «On sait que le piano n'est pas dans un environnement “normal”, mais nous avons été tout de même surpris face au respect qu'il inspire aux usagers.»
Gare & Connexions n'a cependant pas réalisé d'études sur l'usage des pianos, préférant laisser aux passagers et musiciens le loisir de rendre publiques via les réseaux sociaux leur affection ou critiques.as de chiffres non plus chez Yamaha, mais plutôt un très bon ressenti. «Pour la maison Yamaha, cela a permis de faire évoluer l'image du piano acoustique qui avait un peu pâti de l'arrivée des pianos numériques. Et puis nous sommes fiers d'avoir pu accompagner des vocations», souligne Éric Valenchon.
Ainsi d'Amine, dont la passion pour le piano a renforcé son désir de devenir humoriste. Il s'est d'ailleurs récemment produit en première partie du comédien Ahmed Sylla.
«C'est aussi une excellente attraction, gratuite, qui permet d'attirer le public. Les gares sont devenues des espaces hyper-commerciaux.» Hélène Michel, chercheuse
Pour Hélène Michel, il existe une version plus cynique et mercantile de ces jolies histoires: «D'un pur point de vue managérial, c'est aussi une excellente attraction supplémentaire, gratuite, qui permet d'attirer le public. Il ne faut pas oublier que les gares sont devenues des espaces hyper-commerciaux.»
Néanmoins, le piano de gare trouve un public qui questionne aussi le rapport à l'autre. «Le piano m'a permis de casser des codes sociaux, assure Amine. Il m'a appris des choses sur les questions culturelles, sur le fait que oui, je suis légitime pour jouer, même si je suis rebeu et que je n'ai pas eu accès à ces traditions musicales. Ça a renforcé ma place, mon sentiment d'appartenance dans la société. Aujourd'hui, je joue aussi du piano dans le cadre de mon métier, en tant qu'éducateur, avec les enfants.»
Gare de Lyon, à Paris, la dame a quitté les lieux, le jeune homme est sans valise, sans téléphone, ses doigts effleure les touches; à quoi pense-t-il? Amine, lui, s'est acheté un piano de scène pour pratiquer chez lui, «mais c'est pas pareil».
Selon Mme Clea Chakraverty - Slate - dimanche 5 janvier 2020
04:42 Publié dans ALIMENTATION ET SOLIDARITE, ARTICLES ENGAGES, DES SOLUTIONS !, EDUCATION, EVOLUTION PERSONNELLE, HABITER AUTREMENT, HUMANISME/PHILOSOPHIE, MEDIAS, SOCIETE COLLABORATIVE, URBANISME | Tags : pianos dans les gares | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | |
22/01/2020
Séisme dans les milieux financiers contre le sexisme...
Mr Bruno Le Maire et Mme Marlène Schiappa valident les conclusions d’un rapport du Haut conseil à l’égalité (HCE) qui leur était présenté ce mardi. Un projet de loi, au printemps 2020, intégrera plusieurs de ses propositions pour donner aux femmes un meilleur accès aux responsabilités.
« Je ne suis pas un fan de quotas, mais il faut malgré tout s’engager en faveur des quotas dans les comex ». En quelques mots, ce mardi 17 décembre, le ministre de l’Economie, Mr Bruno Le Maire, a donné un coup de pied dans la fourmilière, tout en affirmant « entendre les arguments de ceux qui disent que c’est compliqué », notamment au Medef. Venu au secrétariat d’Etat à l’égalité entre les femmes et les hommes pour écouter, avec Marlène Schiappa, les conclusions d’un rapport du Haut Conseil à l’Egalité (HCE), il en a validé les propositions, pour le moins iconoclastes.
Celles-ci devraient donc se retrouver dans le nouveau projet de loi « Agir ensemble pour l’égalité entre les femmes et les hommes dans l’économie » auquel travaille le tandem Schiappa-Le Maire et qu’il devrait présenter au printemps 2020. « Un sujet d’urgence », a souligné la Secrétaire d’Etat à l’égalité femmes-hommes, rappelant l’étude publiée le jour même par le World Economic Forum, selon laquelle il faudrait attendre 257 ans, à l’échelle mondiale, pour parvenir à l’égalité au travail.
Au Women’s Forum de Mexico, le 31 mai, Marlène Schiappa avait révélé qu’elle souhaitait aller au-delà de la loi Copé-Zimmermann qui impose depuis 2011 des quotas de 40% pour le « sexe le moins représenté » dans les conseils d’administration et de surveillance. Un dispositif qui a permis, en dix ans, de passer de 10% de femmes dans les conseils des grandes entreprises françaises à 44% en 2019. Au début de l’été, la secrétaire d’Etat à l’Egalité entre les femmes et les hommes avait donc confié au HCE une étude de faisabilité, lui demandant d’analyser « toute modalité permettant de renforcer l’efficacité des dispositifs mis en place ».
« Pas de quotas, pas de résultat », a résumé cet après-midi Brigitte Grésy, la présidente du HCE, en présentant le rapport intitulé « Accès des femmes aux responsabilités et rôle levier des financements publics ». La féminisation des conseils, a-t-elle souligné, était supposée entraîner automatiquement celle des instances dirigeantes dans les entreprises. Mais « le ruissellement n’a pas eu lieu ». Brigitte Grésy préconise donc d’aller plus loin et d’instaurer des quotas dans les comités directeurs et les comités exécutifs, dont la féminisation est en panne. « Au sein du SBF 120, une entreprise sur deux a 20% ou moins de femmes, confirme Floriane de Saint Pierre, présidente du cabinet Ethics & Boards. Et 15% n’en ont pas du tout ».Comment procéder ? Le HCE propose d’atteindre l’objectif en deux étapes : les entreprises concernées (a priori, celles de 250 salariés et plus) devraient intégrer 20% de femmes dans leurs instances dirigeantes d’ici à 2022 et 40% d’ici à 2024. La proportion affichée par chaque entreprise pourrait être intégrée à l’« index Pénicaud », instauré par la loi Avenir professionnel, qui impose la transparence des écarts salariaux femmes-hommes dans les entreprises.
« Sexisme financier »
Une autre piste suggérée par le HCE devrait être reprise dans le projet de Bruno Le Maire et Marlène Schiappa, pour lutter contre une pratique que Brigitte Grésy nomme « sexisme financier ». Aujourd’hui, seuls 2,5% des fonds levés par des start-ups le sont par des femmes. Pour que les banques et les fonds d’investissements cessent de financer quasi-exclusivement des projets 100% masculins, Bpifrance doit donner l’exemple. « L’action de l’Etat auprès des nouvelles entreprises de croissance devra imposer une condition de parité », souligne Agnès Arcier, présidente de la Fédération Femmes Administrateurs et membre du HCE.
Le HCE préconise qu’à partir de 2023, ce bras armé de l’Etat ne finance que les projets d’entreprise et les fonds ayant au moins 30% de femmes cofondatrices ou propriétaires du capital. Ce quota serait relevé à 50% en 2026…et non en 2274, comme le redoute le World Economic Forum !*
D'après Mme Anne-Marie Rocco - Challenges - mardi 17 décembre 2019
05:44 Publié dans ARTICLES ENGAGES, CITOYENNETE, DES SOLUTIONS !, ECONOMIE SOLIDAIRE, EVENEMENTS, EVOLUTION PERSONNELLE, HABITER AUTREMENT, HUMANISME/PHILOSOPHIE, MEDIAS, SOCIETE COLLABORATIVE | Tags : fin du sexisme financier? | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | |
A propos du plastique jetable au 1/1/2020...
La disparition du plastique se poursuit. Au 1er janvier, de nouveaux objets du quotidien sont interdits, notamment la vaisselle jetable, les cotons-tiges, mais aussi les bouteilles d’eau plate en restauration scolaire.
Encore moins de plastique ! Voilà la résolution prise par l’exécutif pour commencer la nouvelle année. Dans un décret paru au journal officiel le vendredi 27 décembre, le gouvernement poursuit sa lutte contre ce matériau tenu pour responsable de la pollution des océans et met en application d’autres mesures de la loi anti-gaspillage. Au 1er janvier 2020, sont interdits la vaisselle jetable vendue en grande surface (verres, gobelets, assiettes), les cotons-tiges et les bouteilles d’eau plate en plastique dans les services de restauration scolaire. Un nouveau pas de plus vers la disparition totale des emballages en plastique à usage unique fixée par le gouvernement en 2040 et notamment selon le Ministère de l'Écologie.
Il faudra toutefois attendre 2021 pour voir disparaître les pailles, couverts jetables, touillettes, couvercles des gobelets à emporter, boîtes en polystyrène expansé (type boîte à kebab), piques à steak, tiges pour ballons, confettis en plastique, emballages en plastique pour les fruits et légumes de moins de 1,5 kg et tous les objets en plastique oxo-dégradables (non assimilable par les micro-organismes et non compostables). Cette même année est aussi marquée par le déploiement des dispositifs en vrac qui obligera les vendeurs à accepter les contenants apportés par le consommateur. Le suremballage en plastique est aussi limité grâce à un bonus-malus.
La disparition des autres produits à base de plastique se fera ensuite progressivement. En 2022, les sachets de thé et les jouets en plastique distribués gratuitement dans les chaînes de restauration rapide seront proscrits. La mise à disposition d’une fontaine à eau dans les lieux accueillant du public deviendra obligatoire. Il sera également interdit de distribuer gratuitement des bouteilles d’eau en plastique dans les entreprises. Il faudra attendre le 1er janvier 2023 pour ne plus manger un burger de fast-food dans de la vaisselle jetable.
Selon Mme Caroline Robin - Capital - vendredi 27 décembre 2019
04:56 Publié dans AGRICULTURE ET BIODIVERSITE, ARTICLES ENGAGES, DES SOLUTIONS !, ECONOMIE SOLIDAIRE, EDUCATION, ENERGIES ET CLIMAT, EVOLUTION PERSONNELLE, GESTION DES DECHETS, HABITER AUTREMENT, HUMANISME/PHILOSOPHIE, MEDIAS, NATURE ET ENVIRONNEMENT, SOCIETE COLLABORATIVE, Z - SUR FACE BOOK AVEC COOPERER AVEC PR | Tags : plastique jetable | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | |
21/01/2020
Dans l'industrie, l'espoir renaît...
Une étude présentée au Medef promet de créer 950.000 emplois et de restaurer une balance commerciale positive pour l’industrie à l’horizon 2025. La recette : baisse des impôts, augmentation des robots.
A l’ombre du débat sur les retraites, le patronat affûte ses arguments pour une prochaine bataille, qui doit se tenir dès janvier 2020 : obtenir du gouvernement un Pacte productif qui permette une solide relance de l’industrie. Dans ce cadre, une réunion se tient ce 16 décembre en fin de journée au Medef, sur la base d’une étude publiée conjointement par le think-tank Alliance industrie du futur, la fédération des machines-outils (Symop) et celle des technologies électriques et numériques (Gimelec).
Pour ces acteurs, pas de doute : la mise en place d’un plan ambitieux pour l’industrie française, basé notamment sur la baisse de la fiscalité, la relance de la filière machines-outils ou encore la formation, doit permettre de "créer 950.000 emplois et de restaurer une balance commerciale positive pour l’industrie à l’horizon 2025". Un vrai retournement !
Impôt de production en ligne de mire
Première exigence patronale pour déclencher un tel scénario : la réduction des impôts de production – ces cotisations foncières et sur la valeur ajoutée qui touchent les entreprises avant qu’elles n’enregistrent le moindre bénéfice. Selon l’étude réalisée par Accenture, l’industrie française y perd 2,4 % de sa marge. Ce qui contribue à réduire sa profitabilité d’ensemble à un petit 3,5 % contre 7,7 % en Allemagne.
Le document, et c’est son intérêt, ne s’en tient pas toutefois à cette revendication patronale classique et purement fiscale. Il entre aussi dans des considérations plus opérationnelles. Par exemple, l’étude, commanditée notamment par les industriels de la filière machines-outils, insiste sur la nécessité pour les politiques publiques de favoriser les investissements dans l’équipement de production, notamment en créant un contrat de filière stratégique pour ce domaine. Des robots pour l'emploi
Les industriels assurent en effet que, loin de détruire l’emploi, la robotisation permet aux entreprises d’être plus agiles et plus exportatrices. Or, à l’exception de l’industrie auto, grande utilisatrice de robots, ces engins restent trop peu nombreux : 63 robots pour 10.000 employés en France en 2016 contre 147 pour 10.000 en Italie. Et si l’investissement industriel a sérieusement augmenté en 2018 en France (+ 9,1 % contre 6,9 % en Allemagne), la part consacrée aux machines, de 2 % seulement dans l’Hexagone, est à la traîne. Les Italiens continuent d’afficher une croissance deux fois plus rapide. "Il y a une chance à saisir pour les PME françaises de la machine-outil, qui reprennent actuellement des couleurs, estime toutefois Olivier Dario, délégué général du Symop. L’industrie a de plus en plus besoin de séries courtes, d’une customisation de la production. C’est une tendance lourde dans le monde entier. Or cela, nos entreprises savent le faire. En utilisant ce levier, il faut que nos PME parviennent à se transformer en ETI."
Le meilleur argument du patronat en faveur de l’industrie reste toutefois le poids que cette dernière conserve dans l’économie. Certes, l’industrie française dans la valeur ajoutée a chuté de 21 % à 14 % en dix ans, rappelle l’étude. Mais ses auteurs promeuvent une vision plus large : l’industrie ne fait pas tourner en effet que les chaînes de production des grands groupes du secteur, de PSA à Airbus. Le succès d’une société comme Dassault Systèmes, par exemple, repose essentiellement sur sa clientèle industrielle. Accenture s’est donc affairé à considérer, parmi les autres secteurs, les activités qui n’existeraient pas sans l’industrie, qu’il s’agisse de certains services informatiques, de conseil, de logistique, etc. Résultat : cette industrie étendue pèse 25 % de la valeur ajoutée, estime Accenture. Et l’agrégat ainsi créé se révèle bien plus dynamique que les seules manufactures : 1,7 % par an de croissance moyenne depuis 2005, contre seulement 0,8 % pour la pure industrie manufacturière. Les services à caractère industriel ont cru, eux, de 3,1 % en moyenne annuelle depuis 2005.
Le rôle central de l'industrie
L’étude présentée au Medef ne vient d’ailleurs pas seule pour souligner le rôle central de l’industrie. L’Insee a publié le 3 décembre un important document consacré aux entreprises françaises. L’occasion, là aussi, de revoir à la hausse le poids de l’industrie. La méthode employée est différente, puisque l’institut de la statistique agrège aux groupes industriels proprement dits l’ensemble de leurs filiales, y compris celles qui exercent dans le commerce, l’immobilier, l’informatique, etc. Le secteur ainsi réévalué à la hausse a générajoutée a chuté de 21 % à 14 % en dix ans, rappelle l’étude. Mais ses auteurs promeuvent une vision plus large : l’industrie ne fait pas tourner en effet que les chaînes de production des grands groupes du secteur, de PSA à Airbus. Le succès d’une société comme Dassault Systèmes, par exemple, repose essentiellement sur sa clientèle industrielle. Accenture s’est donc affairé à considérer, parmi les autres secteurs, les activités qui n’existeraient pas sans l’industrie, qu’il s’agisse de certains services informatiques, de conseil, de logistique, etc. Résultat : cette industrie étendue pèse 25 % de la valeur ajoutée, estime Accenture. Et l’agrégat ainsi créé se révèle bien plus dynamique que les seules manufactures : 1,7 % par an de croissance moyenne depuis 2005, contre seulement 0,8 % pour la pure industrie manufacturière. Les services à caractère industriel ont cru, eux, de 3,1 % en moyenne annuelle depuis 2005.
Le rôle central de l'industrie
L’étude présentée au Medef ne vient d’ailleurs pas seule pour souligner le rôle central de l’industrie. L’Insee a publié le 3 décembre un important document consacré aux entreprises françaises. L’occasion, là aussi, de revoir à la hausse le poids de l’industrie. La méthode employée est différente, puisque l’institut de la statistique agrège aux groupes industriels proprement dits l’ensemble de leurs filiales, y compris celles qui exercent dans le commerce, l’immobilier, l’informatique, etc. Le secteur ainsi réévalué à la hausse a générajoutée a chuté de 21 % à 14 % en dix ans, rappelle l’étude. Mais ses auteurs promeuvent une vision plus large : l’industrie ne fait pas tourner en effet que les chaînes de production des grands groupes du secteur, de PSA à Airbus. Le succès d’une société comme Dassault Systèmes, par exemple, repose essentiellement sur sa clientèle industrielle. Accenture s’est donc affairé à considérer, parmi les autres secteurs, les activités qui n’existeraient pas sans l’industrie, qu’il s’agisse de certains services informatiques, de conseil, de logistique, etc. Résultat : cette industrie étendue pèse 25 % de la valeur ajoutée, estime Accenture. Et l’agrégat ainsi créé se révèle bien plus dynamique que les seules manufactures : 1,7 % par an de croissance moyenne depuis 2005, contre seulement 0,8 % pour la pure industrie manufacturière. Les services à caractère industriel ont cru, eux, de 3,1 % en moyenne annuelle depuis 2005.
Le rôle central de l'industrie
L’étude présentée au Medef ne vient d’ailleurs pas seule pour souligner le rôle central de l’industrie. L’Insee a publié le 3 décembre un important document consacré aux entreprises françaises. L’occasion, là aussi, de revoir à la hausse le poids de l’industrie. La méthode employée est différente, puisque l’institut de la statistique agrège aux groupes industriels proprement dits l’ensemble de leurs filiales, y compris celles qui exercent dans le commerce, l’immobilier, l’informatique, etc. Le secteur ainsi réévalué à la hausse a généré 28 % de la valeur ajoutée de l’ensemble des entreprises françaises (hors finance) en 2017. L’exercice est d’autant plus nécessaire que, comme le souligne l’étude, "l’industrie est le secteur le plus concerné par ce phénomène de recours accru à des filiales tertiaires spécialisées", notamment dans la recherche.
Autre élément qui souligne l’importance de ces groupes industriels, pris dans leur ensemble : ce sont eux qui tirent, tant bien que mal, les exportations. D’Airbus à Sanofi, ils pèsent 65 % de ces ventes à l’international, note l’Insee. "Cela montre bien le rôle très particulier de l’industrie dans l’économie, qui a trop longtemps été perdu de vue, estime Bruno Grandjean, président de l’Alliance Industrie du futur. Elle est par nature connectée mondialement et porte un intérêt constant à la recherche et développement." Les trois quarts des dépenses intérieures de R&D proviennent en effet de ce secteur, avec 25 milliards d’euros engagés, en premier lieu dans l’automobile, l’aéronautique et la pharma.
Des salaires plus attrayants
Sur le plan des ressources humaines aussi le secteur s’avère des plus utiles. "L’industrie présente une gamme complète d’emplois, à la différence des services qui se polarisent
05:12 Publié dans ARTICLES ENGAGES, CITOYENNETE, DES SOLUTIONS !, ECONOMIE SOLIDAIRE, ENERGIES ET CLIMAT, EVOLUTION PERSONNELLE, HUMANISME/PHILOSOPHIE, MEDIAS, SOCIETE COLLABORATIVE | Tags : du nouveau pour l'industrie selon le medef | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | |
Forum économique mondial à Davos: choc des cultures!
Ce sera le choc des générations et des cultures. D'un côté, Greta Thunberg, 17 ans, qui revient à Davos pour la deuxième année consécutive, pour sommer le monde des affaires d'agir face à l'urgence climatique. De l'autre, Donald Trump, qui interviendra le jour même où les sénateurs américains ouvriront son procès en destitution à Washington.
La 50 édition du Forum économique mondial de Davos (Suisse) débute donc le 20/1/2020 avec une forte connotation verte. La semaine dernière, le premier gestionnaire d'actifs au monde, Blackrock, a annoncé sa volonté d'investir dans les sociétés soucieuses du développement durable et de réduire ses participations dans celles générant plus de 25% de leur chiffre d'affaires à partir de la production de charbon thermique. Un virage écologique pour la finance qui va probablement se poursuivre, à Davos, même si tout le monde ne croit pas à cette prise de conscience.
Trump attendu au tournant
Reste que le chassé-croisé improbable entre Greta Thunberg et Donald Trump risque d'élargir un peu plus le fossé idéologique sur la question. La semaine dernière, le patron de Total, Patrick Pouyanné, rappelait que la transition écologique "prendrait du temps" pour aboutir. "Le débat est aujourd'hui quand même beaucoup trop manichéen, trop faussé", expliquait-il lors d'une conférence organisée par Euronext. "Les énergies fossiles représentent 90% du mix énergétique mondial aujourd'hui. On ne va pas faire disparaître tout ça d'un coup de baguette magique".
Donald Trump, qui a sorti les Etats-Unis de l'Accord de Paris et n'a jamais caché son scepticisme sur la question écologique, sera attendu au tournant sur ce sujet.
Mais son discours interviendra aussi dans un contexte de tension exacerbée avec Téhéran. Le ministre iranien des Affaires étrangères, initialement attendu à Davos, a finalement annulé sa venue, mais le président irakien lui sera présent.
Egalement au menu du Forum économique : la guerre commerciale avec l'Europe et la Chine, la taxe sur les géants du numérique instaurée par Paris et qui peine à déboucher sur un accord entre la France et Washington.
Mais en réalité, c'est aux électeurs américains que s'adressera Donald Trump, en pleine campagne électorale. Et sa priorité numéro, en matière de politique internationale, cela reste toujours "America First".
Selon Thomas Leroy avec Delphine Liou - BFM Business - lundi 20 janvier 2020
04:36 Publié dans ALIMENTATION ET SOLIDARITE, ARTICLES ENGAGES, CITOYENNETE, ECONOMIE SOLIDAIRE, ENERGIES ET CLIMAT, EVENEMENTS, EVOLUTION PERSONNELLE, HABITER AUTREMENT, HUMANISME/PHILOSOPHIE, MEDIAS, QUESTIONNEMENTS, SOCIETE COLLABORATIVE | Tags : davos: greta thunberg et trump sur place! | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | |
20/01/2020
Skier sans affaiblir l'écosystème fragile de la montagne...
Jusque là, écrit Mme S. Be dans Télérama, les stations de sports d'hiver étaient loin d'être les championnes de l'écologie. En effet, le réchauffement climatique a occasionné un recours grandissant aux canons à neige, énergivores et voraces en eau, sans oublier le fioul polluant des dameuses, l'électricité des remontées mécaniques et les gaz d'échappement des amateurs de glisse. Bref, impératifs économiques et aléas météorologiques semblaient justifier toutes ces façons de faire peu respectueuses de l'environnement.
Néanmoins, poursuit la journaliste, "des initiatives tendent à freiner cette course toxique. A Serre-Chevalier par exemple, tire-fesses et télésièges fonctionnent désormais à l'hydroélectricité, au photovoltaïque et au micro-éolien. Aux Menuires, on utilise une huile biodégradable dans le moteur des engins de piste. Val Thorens a mis en service une navette autonome 100% électrique et Valmorel des bus gratuits équipés de filtres à particules. Quant à la station des Rousses, elle table sur un réseau de chaleur au bois local".
Aussi, les skieurs, surfeurs, randonneurs à raquettes et autres amoureux des montagnes peuvent valider ces efforts" en privilégiant les sites ayant obtenu le label Flocon vert décerné en vertu de 31 critères écoresponsables. Tous sont répertoriés dans l'eco-guide des stations de montagne établi chaque année par l'association Mountain Riders, qui milite pour un tourisme durable". Pour davantage d'informations, s'adresser à: www.mountain-riders.org.
Lyliane
05:02 Publié dans AGRICULTURE ET BIODIVERSITE, ARTICLES ENGAGES, DES SOLUTIONS !, ECONOMIE SOLIDAIRE, EDUCATION, ENERGIES ET CLIMAT, EVOLUTION PERSONNELLE, HUMANISME/PHILOSOPHIE, LA FORET, LECTURES, NATURE ET ENVIRONNEMENT, SOCIETE COLLABORATIVE, URBANISME | Tags : skier de façon éthique, stations de sport d'hiver responsables, flocon vert, mountain riders | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | |
Les forêts et le climat selon Yann Artus Bertrand...
Cette programmation spéciale « Winter of Forests » sonne un peu comme le fameux vers de Shakespeare « Now has come the winter of our discontent », tant la forêt de par le monde semble avoir de raisons de se plaindre de nous. Des mégafeux cauchemardesques qui ravagent l’Australie aux incendies de l’Amazonie et de la taïga cet été, le monde des arbres semble nous adresser des signaux d’alarme. Arte entreprend de lui rendre justice, ou du moins d’en souligner l’importance en ces temps de réchauffement climatique et de saturation de CO2. Un large programme de films, de documentaires et de magazines, cherche à souligner l'intérêt du milieu forestier dans notre imaginaire et dans nos modes de vie, de « Tarzan » à la série documentaire inédite « Sauver la Foret », passionnante immersion auprès de ceux qui vivent parmi les arbres. Deux semaines d’images ambitieuses et originales, présentées par Yann Arthus-Bertrand.
Paris Match : La forêt vous tient-elle particulièrement à cœur ?
Yann Arthus-Bertrand :Très : la forêt est l’un des rares espaces qui ne soit pas touché par l’Homme, c’est un endroit qui vit sa vie, où on peut encore éprouver la sensation d’entrer en contact avec la nature. Même tout près des villes, les espaces des grands arbres maintiennent leur propre harmonie. On connaît l’importance des forêts dans l’absorption du CO2 et donc dans la limitation des gaz à effet de serre. Mais moins l’aspect vivier du monde que représentent ces forêts, et qui me tient au moins autant à cœur. Or les forêts sont le havre de nature, de la faune et de la flore sauvage. C’est l’un des lieux où l’on continue de découvrir le plus de nouvelles espèces… En fait, les forêts sont le disque dur de la biodiversité.
Voyez-vous les grands incendies, en Australie notamment, comme un signal d’alerte ?
L’Australie est un drame absolu. Ces incendies ont déjà tué un demi-milliard d’animaux, c’est ahurissant ! Et ils sont la conséquence directe du réchauffement climatique. Imaginez des journées à 50 degrés : aucune plante ne résiste à cette température là, tout prend feu… Je suis stupéfait par la rapidité de la dégradation de notre monde. Tous les jours, en ouvrant les journaux, je découvre de nouvelles données dramatiques, les insectes qui disparaissent, les oiseaux qui meurent, la sixième extinction massive des espèces telle que décrite par de nombreux scientifiques. J’ai vraiment l’impression d’assister à la fin du monde ; ou du moins à la fin d’un monde. Et ce qui me sidère, c’est l’impression d’indifférence qui persiste, comme si chacun regardait tout ça avec détachement. C’est fou. Il ne faut pas croire que les problèmes ne se posent qu’à l’autre bout de la planète. En France aussi, les arbres meurent. Je suis en train de tourner mon nouveau film, « Legacy », et nous parcourons des forêts dans le Jura où les hêtres meurent en masse à cause de la sècheresse. C’est un phénomène tellement important que dans certains coins il est déconseillé d’aller marcher en forêt, de peur d’être blessé par une branche qui tombe.
Vous-même, vous allez souvent en forêt ?
Oui, très souvent. J’habite à la lisière de la forêt de Rambouillet, en bordure d’un village, les arbres sont à vingt mètres. Je pars y marcher dès que je peux et je m’y sens bien. Souvent, je prends un grand arbre à bras le corps et je le serre dans mes bras. Je médite, je pense aux 200 et quelques années qu’il a vécues. Je ne sais pas si ça sert vraiment à grand-chose, mais ça me rend heureux. J’éprouve comme une recharge d’énergie.
Fiche technique :
"Winter of Forests" sera présenté du 12 au 25/1 sur Arte puis en replay sur www.arte.fr. Son film "Woman"sortira le 4/3 en salles.
Selon Paris-Match
04:04 Publié dans AGRICULTURE ET BIODIVERSITE, ARTICLES ENGAGES, DES SOLUTIONS !, ECONOMIE SOLIDAIRE, EDUCATION, EVOLUTION PERSONNELLE, HABITER AUTREMENT, HUMANISME/PHILOSOPHIE, LA FORET, MEDIAS, NATURE ET ENVIRONNEMENT, SOCIETE COLLABORATIVE | Tags : winter of forest- yann artus bertrand | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | |
19/01/2020
Le sanctuaire Pelagos fête ses 20 ans...
Dans le journal Nice-Matin du dimanche 15/12/2019, Mr Guillaume Aubertin fait publier un dossier de 4 pages consacré au sanctuaire Pelagos, une aire marine de 87 500 Km2 située entre les côtes françaises d'Hyères à Menton, la Corse, l'Italie, et la Principauté de Monaco. L'article rappelle que l'accord Pelagos a été signé le 25/11/1999 à Rome, pour que "les activités humaines ne perturbent pas trop les mammifères marins (nuisances sonores, collisions avec les navires de commerce, activités touristiques et pollution plastique)". Ainsi, pêcheurs, plaisanciers, marins ont à coeur de développer de bonnes pratiques, comme de ne pas s'approcher à plus d'1m50 des cétacés et de ne pas les observer au-delà de 30 minutes. Cette zone pilote maritime sera peut-être un jour transposée entre différents Etats ailleurs dans le monde, espère Mr Alain Barcelo, Président du comité scientifique et technique de Pelagos...
Vingt ans plus tard, les principaux acteurs se félicitent des résultats! Les responsables des 3 pays, en effet, réunis en novembre à la résidence du préfet maritime à Toulon, assurent que "l'accord a largement porté ses fruits". Cet accord a notamment permis des actions concrètes "comme le label pour l'observation des cétacés et l'outil Repcet, un dispositif précieux pour repérer baleines et dauphins, afin de limiter les collisions avec les navires". L'association varoise Souffleurs d'écume s'est appuyée sur l'aide du Parc national de Port-Cros et l'accord ACCOBAMS pour le mettre en place. Aujourd'hui 39 navires en sont dotés. En France, le dispositif Repcet est devenu obligatoire pour tous les navires de plus de 24 m de long. En Italie l'outil n'est pas encore exigé. Sans oublier que 42 municipalités françaises et 105 en Italie ont signé la Charte de l'accord Pelagos.
Pour soutenir cet accord, toutefois, il serait nécessaire de faire davantage collaborer les signataires (lourdeurs administratives) et de leur donner plus de moyens pour renforcer contrôles et réglementation. En outre, les communautés de communes pourraient plus développer leur partenariat. Enfin l'idée de créer une "Zone maritime particulièrement vulnérable" ou ZMPV, si elle se concrétisait, permettrait de définir des chenaux de navigation et de limiter la vitesse des bateaux de commerce. Une quarantaine d'opérateurs sont d'ores et déjà prêts à éveiller les conscience du public, car ils ont adopté le label "High Quality Whale Watching" pour l'observation des dauphins bleu et blanc ainsi que des baleines, des rorquals et des cachalots présents dans cette zone protégée. Une formation de 3 jours leur a été dispensée. De même les membres d'équipages français sont formés à l'utilisation du logiciel Repcet.
Pour en savoir davantage, consulter par exemple l'association Souffleurs d'Ecume ou le site du WWF. Plus de détails sont donnés sur le site: www.sanctuaire-pelagos.org.
Lyliane
04:34 Publié dans ARTICLES ENGAGES, CITOYENNETE, DES SOLUTIONS !, ECONOMIE SOLIDAIRE, EDUCATION, EVOLUTION PERSONNELLE, HUMANISME/PHILOSOPHIE, L'EAU ET LA MER, LECTURES, NATURE ET ENVIRONNEMENT, SOCIETE COLLABORATIVE, Z - SUR FACE BOOK AVEC COOPERER AVEC PR | Tags : sanctuaire pélagos, observation et protection des cétacés en méditerranée, dispositif repcet | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | |
18/01/2020
Zoom sur la grenade...
La grenade a été introduite en Espagne par les Maures. Elle donnera son nom à la ville de Grenade. En Mésopotamie,la grenade est le symbole de la fertilité, du fait de ses nombreux grains, peut-on lire dans le journal Nous. En France,le terme grenade afait son apparition en 1314. L'actuel nom de ce fruit appelé d'abord "malum granatum", puis "punicum granatum" vient du latin. Aujourd'hui dit l'article "le grenadier est cultivé dans de nombreuses régions tropicales et subtropicales sèches de l'Europe, de l'Afrique et de l'Asie, de même qu'en Amérique de la Californie jusqu'au Chili". On met la grenade dans des salades de fruits ou même des salades avec concombre et fromage de chèvre.
La grenade est riche en fibres et en flavonoïdes. Elle agit pour cela contre les flatulences et les digestions difficiles, les diarrhées et les ballonnements grâce à son action anti-inflammatoire, antivirale et antibactérienne. Elle prévien t même le vieillissement des cellules du cerveau, préservant donc de maladies dégénératives comme celle d'Alzheimer. Enfin, ses graines et son jus ont une forte teneur en antioxydants, diminuant de ce simple fait le risque de développer certains cancers et certaines maladies cardiovasculaires et chroniques. Son action sur la peau est censée lutter contre les taches brunes. c'est un anti-âge de premier ordre.
Lyliane
04:30 Publié dans AGRICULTURE ET BIODIVERSITE, DES SOLUTIONS !, EDUCATION, EVOLUTION PERSONNELLE, HUMANISME/PHILOSOPHIE, JARDINS ET POTAGERS, LECTURES, NATURE ET ENVIRONNEMENT, SOCIETE COLLABORATIVE, SOINS ALTERNATIFS ET SANTE, Z - SUR FACE BOOK AVEC COOPERER AVEC PR | Tags : bienfaits de la grenade | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | |
Interdiction de tous les pesticides les plus dangereux dans l'U.E....
"Si la 3e guerre mondiale devait éclater, ce sera à cause de la disparition des abeilles" message de Vladimir Poutine.
Plainte pour mise en danger de la vie d'autrui et passivité du gouvernement français, de son ministère de l’écologie et de le Commission européenne à réagir pour empêcher le massacre des abeilles, des autres êtres vivants et de l'homme.
La France détient le record d'Europe de la consommation de pesticides et autres cocktails chimiques. Appelés cocktails phytosanitaires.
En France, pathologies exponentielles en cancers, AVC, maladies d'Alzheimer et syndromes de Parkinson, maladies respiratoires et allergiques, fibromyalgie, diabètes et dépressions, autisme chez les jeunes enfants. De plus cette chimie rend les enfants de plus en plus crétins, avec baisse du QI généralisé prouvé par les études scientifiques. Ces cocktails chimiques provoquent aussi le "syndrome des apnées du sommeil" avec hypoxie chronique intermittente comme chez les vétérans de la guerre du Golfe qui sont revenus tous atteints par ce syndrome causé par les armes chimiques. Ces cocktails de chimie provoquent en outre des malformations congénitales et des stérilités.
Demain, tous crétins ?
Exigez que les 5 fruits et légumes, le pain et les laitages quotidiens soient sans pesticides, ainsi que le lait pour les enfants.
Citoyens responsables, nous demandons l'interdiction totale de la vente et de l’utilisation des pesticides en France, sans reporter d'année en année, ainsi que l'interdiction immédiate des épandages autour des maisons, nos chats, nos chiens et nos enfants étant des victimes innocentes.
Pour la santé de nos enfants et des générations futures : demandez à la Commission européenne de Bruxelles d'interdire de donner des subventions aux agriculteurs pour acheter des produits chimiques. La PAC devrait logiquement seulement servir aux subventions à leur conversion et le maintien en agriculture bio !
Dites STOP aux pesticides dans nos campagnes, qui détruisent les abeilles, les oiseaux, les papillons, les fleurs sauvages, notre terre, l'environnement, et l’humanité. Les bidons de chimie sont estampillés « POISONS » Ne peut-on être plus clairs ? STOP aux lobbies de l’agro-business qui tuent notre Terre-Mère.
Signez pour demander à retrouver un air plus sain, de l'eau potable au robinet et en bouteilles qui sont tous contaminés (les eaux de rivières et des sources sont polluées à 99% par les POPs -polluants chimiques persistants).
"Quand le dernier arbre sera abattu, la dernière rivière empoisonnée, le dernier oiseau tué, le dernier poisson capturé, alors seulement vous constaterez que l'argent ne se mange pas" dicton amérindien de Geromino.
Le crime d'ECOCIDE s'impose dans le droit international.
L'écocide désigne le crime de destruction de ce qui est nécessaire à l'humanité pour exister. https://reporterre.net/Peu-a-peu-le-crime-d-ecocide-s-impose-dans-le-droit-international
Intervention du député Belge Philippe Lamberts sur les "Riens" "Rappelez-vous : il y a quelques mois, Monsieur Macron parlait des « gens qui réussissent et des gens qui ne sont rien ». Je lui ai rappelé fortement que pour nous, le projet européen consiste justement à ce que plus jamais, nulle part sur notre continent, personne ne puisse être considéré comme « rien », ni se penser comme « rien ». L’environnement sain serait-il considéré comme RIEN aussi ? Ne compteraient que les entreprises du Cac40 au détriment de la vie et de la santé?
https://www.facebook.com/philippelambertseurope/videos/1119920361482852/
http://mobile.lemonde.fr/planete/article/2012/05/09/le-lien-entre-la-maladie-de-parkinson-et-les-pesticides-officiellement-reconnu_1698543_3244.html?xtref=http://m.facebook.com/
https://www.mieux-vivre-autrement.com/salvador-des-recoltes-records-depuis-labandon-du-roundup-de-mon les herbes folles sont utiles pour contrôler les parasites, cf la PERMACULTURE.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Permaculture
Voir la vidéo sur Youtube, « EPANDAGE DE PESTICIDES en France »
La chienne Belle et le perroquet Bozo de cette vidéo sont morts l’année suivante, asphyxiés par un cocktail chimique plus fort, et avec des symptômes identiques aux victimes des armes chimiques en Syrie.
Liens
www.phytovictimes.fr: site des victimes des phytosanitaires
www.générationsfutures.org: site de lutte contre les pesticides, pour les générations futures.
www.e-phy : site de ventes de cocktails phytosanitaires estampillés «POISONS», supervisé et agrée sans risques par le Ministère de l’Agriculture.
http://www.humanite-biodiversite.fr/ site crée par Hubert Reeves.
Charte européenne de l’Environnement : http://www.euro.who.int/__data/assets/pdf_file/0006/136248/ICP_RUD_113_fre.pdf
Charte de l’Environnement de la Constitution de la République française : http://www.conseil-constitutionnel.fr/conseil-constitutionnel/francais/a-la-une/juin-2014-la-charte-de-l-environnement-de-2004.141685.html
04:13 Publié dans AGRICULTURE ET BIODIVERSITE, ARTICLES ENGAGES, CITOYENNETE, DES SOLUTIONS !, ENERGIES ET CLIMAT, EVOLUTION PERSONNELLE, HUMANISME/PHILOSOPHIE, JARDINS ET POTAGERS, LECTURES, LES ABEILLES, NATURE ET ENVIRONNEMENT, SOCIETE COLLABORATIVE, SOINS ALTERNATIFS ET SANTE, Z - SUR FACE BOOK AVEC COOPERER AVEC PR | Tags : interdiction des pesticides dans l'ue | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | |
17/01/2020
Aux Embiez (83)un laboratoire de microbiologie marine essaie de restaurer les milieux marins...
L'ïle des Embiez, autrefois spécialisée dans la fourniture de sel et de soude pour les savonneries de Marseille, fut achetée en 1958 par l'entrepreneur Mr Paul Ricard, plus connu pour ses circuits de course et son pastis que pour sa fibre écologique. Pourtant, en 1963, avec Mr Alain Bombard et une quarantaine d'élus, "il est parti en croisade contre les déversements toxiques (boues rouges) dans les calanques de Cassis". Cette affaire n'est du reste pas encore réglée, nous précise Mme Nathalie Brun dans le journal Nous...
Un Institut océanographique six-fournais, présidé depuis 2005 par Mme Patricia Ricard, petite-fille de Mr P. Ricard, cherche à défendre la cause environnementale des mers du globe, dont la Méditerranée, sur la scène internationale. Un aquarium et un musée de la mer y sensibilisent le public et les scolaires. En outre, un laboratoire de recherches de biologie marine, posé au bord des anciennes salines classées Natura 2000, lutte contre les pollutions du biotope marin. Il est financé par la S.A. Ricard, filiale du groupe Pernod-Ricard.
Le directeur de ce laboratoire, Mr Jean-Luc Bonnefont, et ses équipes de chercheurs se sont notamment investis dans la reproduction des hippocampes et des oursins. De plus, l'Institut s'est spécialisé dans la grande nacre, une espèce en danger du fait du changement climatique. Depuis peu, les chercheurs s'oriente vers l'inventaire des espèces marines locales en partenariat avec le Parc de Port Cros, la réserve corse de Scandola et le Fonds Albert de Monaco. Ils cherchent aussi à restaurer les milieux marins (au Cap Sicié, au Brusc...) et particulièrement les herbiers .
Enfin, aux Embiez, un docteur en biologie moléculaire Mr Robert Bonet travaille avec l'Université de Toulon sur les "biofoulings", afin de pouvoir remplacer un jour prochain les substances toxiques appliquées sur les coques de bateaux. Le dernier volet des missions de l'Institut repose sur une plateforme scientifique et technique en aquaculture et en toxicologie nommée programme Spy-Gêne". Ce programme est soutenu par la région et Véolia. Aujourd'hui, il s'oriente par exemple sur la substitution des protéines de poissons pour les spécimens d'élevage par des protéines d'insectes.
Bref, il y a sur place, dans ce beau coin du Var, tout un aéropage de personnes motivées et capables de nous orienter vers davantage de respect des milieux marins et vers une aquaculture durable! Pour tout renseignement, s'adresser à l'Institut océanographique Paul Ricard sur l'Île des Embiez. 83- Six-Fours- les -Plages ou sur Internet à: www.institutpaul-ricard.org.
Lyliane
06:10 Publié dans ALIMENTATION ET SOLIDARITE, ARTICLES ENGAGES, DES SOLUTIONS !, ECONOMIE SOLIDAIRE, ENERGIES NOUVELLES, EVOLUTION PERSONNELLE, GESTION DES DECHETS, HUMANISME/PHILOSOPHIE, L'EAU ET LA MER, MEDIAS, NATURE ET ENVIRONNEMENT, SOCIETE COLLABORATIVE, Z - SUR FACE BOOK AVEC COOPERER AVEC PR | Tags : milieux marins, institut paul ricard, aquaculture durable | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | |
Conserver les tissus anciens...
Le musée d'ethnographie de Bordeaux possède des centaines de tissus anciens, provenant du monde entier. Des matières très fragiles qu'il faut préserver. Pour la première fois en France, une expérience menée avec l'Institut d'Optique et l'Université de Bordeaux a permis de développer une technique pour numériser ces trésors. Une innovation à découvrir au cours de l'exposition Textile(s) 3D à découvrir jusqu'au 29 mai 2020.
Un appareil capable de prendre un milliard de mesures en dix secondes. C'est ce qu'il faut pour une numérisation fidèle de l'apparence des tissus fragiles mais aussi de leur impression en relief. Une prouesse technologique qui pourrait révolutionner les recherches sur la préservation du patrimoine. Des scientifiques bordelais ont donc été invités par le musée d'ethnographie de la ville pour développer ce principe de numérisation en 3 dimensions. Un dispositif imposant mais efficace "Il prend des millions de photos car il y a des millions de points de vue différents. Ce qu'on essaye d'atteindre, c'est la qualité, atteindre la diversité de refets qu'on serait capables de voir à l'oeil nu" explique Antoine Lucat, étudiant en Doctorat de Sciences.
Un inventaire pour les chercheurs du monde entier
"On aimerait à terme que cette machine serve à la préservation des objets dans les musées, quel que soit le type d'objets" explique Romain Pacanowski, chercheur à l'Institut d'Optique qui a travaillé sur ce projet. Pour cette expérience, les scientifiques ont pioché dans les riches réserves du musée. Cuir, laines, fibres végétales, les textiles les plus complexes ont été passés au crible de la machine. Une fois numérisés, ces tissus peuvent être étudiés et partagés sans risque. Une mine d'or pour les chercheurs du monde entier. Ils pourront plonger au coeur de la matière. Car cette technologie permet un rendu incroyable qui donne l'impression de pouvoir observer le tissu au plus près. "On peut découvrir des points de broderie, on peut même voir par où la personne a commencé à broder" selon Solenn Nieto, chargée des collections du musée. Quand la science se met au service de l'art et du patrimoine, cela donne une exposition saisissante, enrichissante et accessible au grand public.
Exposition Textile(s) 3D, jusqu'au 29 mai 2020 - Musée d'ethnographie de Bordeaux - Université de Bordeaux - Bâtiment E (accès au 6 rue Elie Gintrac) - 3 ter place de la Victoire - 33000 Bordeaux fermé les week-ends et jours fériés.
Selon France Info-12/12/2019
04:09 Publié dans DES SOLUTIONS !, ECONOMIE, EDUCATION, EVOLUTION PERSONNELLE, HABITER AUTREMENT, HUMANISME/PHILOSOPHIE, MEDIAS, SOCIETE COLLABORATIVE | Tags : conserver des tissus anciens | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | |
16/01/2020
Qui s'inscrit pour le prix de la psychologie scientifique Théodule-Ribot?
Selon le magazine Cerveau et Psycho de décembre 2019, pour postuler il faut être titulaire d'un doctorat depuis moins de 10 ans à la date d'envoi du dossier fixée au plus tard au 31 mars 2020. Il convient également d'être membre d'un laboratoire de recherche en France et de conduire des travaux dans le champ de la psychologie. L'adresse de dépôt de candidature sera via un e-mail la suivante: Mr Yann Coello, Président@CNFPS.fr. Pour tous renseignements complémentaires, contacter la secrétaire générale du CNFPS Mme Valérie Gysrlinck par mail à : Secretaire-Generale@CNFPS.fr.
Le dossier de candidature devra comporter un CV court (2 pages maximum), une présentation ne dépassant pas une page de la ou les contributions scientifiques majeures justifiant la candidature. En outre, y ajouter la liste des 5 publications les plus significatives du candidat en présentant pour chacune son apport scientifique en quelques lignes, ainsi que tous les éléments attestant de l'impact international de ces travaux, la liste complète des publications et conférences données par le candidat à l'étranger (conférences invitées notamment).
Ce prix récompense chaque année, en partenariat avec le magazine, une jeune chercheuse ou un jeune chercheur en psychologie dont les travaux scientifiques auront permis des avancées significatives et auront bénéficié d'une reconnaissance internationale. Une cérémonie sera organisée à l'Institut de France à Paris pour remettre le prix et la médaille Théodule-Ribot au lauréat, qui devra s'engager à rédiger un article présentant aux lecteurs de Cerveau et Psycho son domaine de recherche.
Lyliane
04:14 Publié dans EDUCATION, EVOLUTION PERSONNELLE, HUMANISME/PHILOSOPHIE, LECTURES, QUESTIONNEMENTS, SOCIETE COLLABORATIVE | Tags : s'inscrire pour un prix de psychologie scientifique. | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | |
Qu'est ce que le combit?
Dans la revue Habbanae, journal de l'organisme "agronomes et vétérinaires sans frontières " (AVSF), Mr Junior Charles et Mme Marianie Ficien, membre d'une coopérative en Haïti, expliquent ce qu'est un "combit". En fait, il s'agit d'un bel exemple de solidarité. En Haïti, le combit existe entre un groupe de personnes décidant de faire ensemble des travaux qu'une seule n'arriverait pas à faire. Que l'on soit associé ou travailleur, tout le monde travaille chez tout le monde: labourer la terre, sarcler une parcelle, ramasser des récoltes, construire des routes, des habitations ou encore soutenir quelqu'un qui a perdu un proche.
Dans notre pays, un tel exemple paraît surprenant. Pourtant autrefois dans villes et villages, un esprit solidaire existait, notamment dans l'agriculture, à l'occasion des foins ou pour aider une femme veuve par exemple. Pourquoi ne remettrions nous pas en vigueur une forme de combit près de chez nous? Nous aurions tout à y gagner!
Lyliane
04:10 Publié dans AGRICULTURE ET BIODIVERSITE, ARTICLES ENGAGES, CITOYENNETE, ECONOMIE SOLIDAIRE, EVOLUTION PERSONNELLE, HABITER AUTREMENT, JARDINS ET POTAGERS, LECTURES, NATURE ET ENVIRONNEMENT, QUESTIONNEMENTS, SOCIETE COLLABORATIVE, Z - SUR FACE BOOK AVEC COOPERER AVEC PR | Tags : combit, forme de solidarité en haïti. | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | |
15/01/2020
Féminisme et publicité en France avec Mme Christelle de La Rue et des associations...
Christelle de La Rue, Patronne féministe et publicitaire engagée innove, surprend et réinvente le marché de la publicité. Après une longue carrière dans la publicité (TBWA, MCCANN, PUBLICIS). Elle ouvre sa propre agence féministe, Mad and women, qui tente de promouvoir l’égalité des genres mais également de déconstruire ou alerter sur le sexisme dans les images et dans les agences.
Avec elle, "les lionnes", association antisexiste qui dénonce le caractère machiste de certains hommes dans les agences de publicité. Cette association a seulement 9 mois et déjà plus de 360 militantes. Pendant la marche contre les violences faites aux femmes, ce sont les associations Women Safe et Les lionnes qui, pour la première fois, vont marcher pour faire reconnaître la parallèle entre les violences faites aux femmes et celles faites aux enfants. Face aux projets de lois du gouvernement, Christelle De la Rue estime qu’il faut agir en conscience avec le gouvernement. “Le gouvernement doit voir toutes les associations qui sont montés sans lui parce que la lutte concrète-et sans moyens financiers-est du côté des associations, c’est bien de lancer des campagnes avec le 3919 mais il faut que les associations et le gouvernement soit ensemble." Christelle de La Rue aimerait un service spécialisé : "accueillir une femme, la comprendre psychologiquement, l’aider juridiquement et aller au bout de sa réparation dans un premier temps et il faut absolument un numéro d’appel ouvert 7/7 jours et 24H/24 un peu comme le 911 aux Etats-Unis"
Aujourd’hui, elles marchent ensemble aussi pour que les féminicides soit reconnu et inscrit dans la loi. Mais Christelle aimerait également inscrire dans la loi "le publisexisme" pour assurer que les annonceurs puissent interdire les publicités sexistes au moment des validations en interne.
Des agences aux images
Pour Christelle, l’activisme ne s’arrête pas aux campagnes publicitaires : "Il ne suffit pas de vouloir faire des campagnes féministes, il faut aussi scanner les agences de l’intérieur et les aider à se transformer, qu’elles mettent en place, par exemple, l’égalité salariale, les congés parentaux..." Comment une agence peut savoir si elle est machiste et use de stéréotypes ? Mad and Women a pu répondre à la question en développant un outil appelé le "mad index". Le principe est simple : mesurer l’impact sexiste d’une marque ou d’une entreprise. Un outil très efficace et pour Christelle, l’enjeu est de taille : elle souhaite transformer plus rapidement l’égalité des genres dans le monde par les images. En parallèle, Mad & women propose des programmes pédagogique pour les entreprises : promotion du talent féminin et atelier de déconstruction des stéréotypes.
Et pour aider les projets féminins à la racine, Christelle incube également des innovations féminines parce qu'elle observe que très peu de levées de fond vont au bout concernant les projets féminins. Elle décide donc d’incuber par exemple : les Glorieuses, le collectif 52, Empow’her, Women safe, Onu femmes France, TedxWomen en France ou encore les Lionnes et d’autres.
Les violences faites aux enfants
Malheureusement les violences ne se limitent pas aux femmes. Il y a 3 ans, l’association Women Safe approche Christelle De La Rue. Très vite, elle devient "international deputy" ou porte voix internationale de l’association Women Safe et établit un contrat à titre gracieux pour s’occuper de toute la communication de l’association. Depuis 2014, l’association combat toutes les formes de violences faites aux femmes. Elle héberge, accueille et c’est la première association pluridisciplinaire contre les violences faites aux femmes. "Ils se sont rendus compte- en accueillant des femmes souvent mères - que les enfants sont touchés. Ils ont donc souhaité ouvrir cette année un département enfant et ça s’appelle maintenant "Women Safe and Children". 98 % du cerveau d’un enfant avant 5 ans reconnaît la violence et la mémorise. Un enfant témoin de violence pourra demain être victime ou auteur", assure Christelle. Aujourd’hui, Christelle De La Rue, appelle le gouvernement- Adrien Taquet et Marlène Schiappa- à faire le parallèle et à entendre les violences symboliques, sexistes, sexuelles et économiques que vivent les enfants. "Il y a un fléau sur les violences faites aux femmes mais là il y’a un vrai tabou concernant les violences faites aux enfants. La logique voudrait que le ministère de l’enfance et de la famille soit rattaché à celui des femmes et de Marlène Shiappa."
D'après Mme Margaux Balloffet - Glamour - vendredi 29 novembre 2019
Bref, il s'agit que la peur change de camp dans notre pays! Lyliane
04:09 Publié dans ARTICLES ENGAGES, CITOYENNETE, ECONOMIE SOLIDAIRE, EDUCATION, EVOLUTION PERSONNELLE, HABITER AUTREMENT, HUMANISME/PHILOSOPHIE, MEDIAS, QUESTIONNEMENTS, SOCIETE COLLABORATIVE | Tags : féminisme et publicité, violences faites aux femmes et aux enfants, mad and women, christelle de la rue, les lionnes | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | |
Loi anti-gaspillage vôtée à l'Assemblée Nationale...
Cet indice de réparabilité «doit permettre aux consommateurs de faire des choix plus éclairés au moment de l'achat», en sachant si le produit est facilement ou non réparable La mesure, inscrite à l’article 2 du projet de loi anti-gaspillage, a été adoptée par 101 voix contre 1. L'Assemblée nationale s’est prononcée mardi soir à la quasi-unanimité en faveur de l’obligation à partir de 2021 d’un indice de « réparabilité » des produits électriques et électroniques, sur le modèle de l’étiquette énergie.
Selon la secrétaire d’Etat à la Transition écologique Brune Poirson, cet indice de réparabilité « doit permettre aux consommateurs de faire des choix plus éclairés au moment de l’achat », en sachant si le produit est facilement ou non réparable.
Un compteur d’usage visible par le consommateur
Parmi les critères de ce futur indice, la rapporteure Véronique Riotton (LREM) a cité la « démontabilité » du produit, le rapport entre le prix de la pièce détachée la plus chère et le prix du produit, et encore la disponibilité de la documentation technique.
« Chaque fois que cela est pertinent, la présence d’un compteur d’usage visible par le consommateur » sera prise en compte, précise le texte. Un compteur d’usage est un dispositif qui enregistre le temps d’utilisation du produit (lave-linge, téléviseur, smartphone…) tout au long de sa vie. Le Sénat en première lecture avait voulu rendre un tel compteur obligatoire pour les gros appareils.
L’objectif est de « réduire la production de déchets » et « lutter contre l’obsolescence programmée »
Le gouvernement entend par le biais de cet indice réduire la production de déchets, allonger la durée de vie et d’utilisation des produits, et encore lutter contre l’obsolescence programmée. Alors que seules 40 % des pannes des produits électriques et électroniques donnent lieu à une réparation en France, selon une étude de l’Ademe, le La mesure, inscrite à l’article 2 du projet de loi anti-gaspillage, a été adoptée par 101 voix contre 1. L'Assemblée nationale s’est prononcée mardi soir à la quasi-unanimité en faveur de l’obligation à partir de 2021 d’un indice de « réparabilité » des produits électriques et électroniques, sur le modèle de l’étiquette énergie.
Selon la secrétaire d’Etat à la Transition écologique Brune Poirson, cet indice de réparabilité « doit permettre aux consommateurs de faire des choix plus éclairés au moment de l’achat », en sachant si le produit est facilement ou non réparable.
Un compteur d’usage visible par le consommateur
Parmi les critères de ce futur indice, la rapporteure Véronique Riotton (LREM) a cité la « démontabilité » du produit, le rapport entre le prix de la pièce détachée la plus chère et le prix du produit, et encore la disponibilité de la documentation technique.
« Chaque fois que cela est pertinent, la présence d’un compteur d’usage visible par le consommateur » sera prise en compte, précise le texte. Un compteur d’usage est un dispositif qui enregistre le temps d’utilisation du produit (lave-linge, téléviseur, smartphone…) tout au long de sa vie. Le Sénat en première lecture avait voulu rendre un tel compteur obligatoire pour les gros appareils.
L’objectif est de « réduire la production de déchets » et « lutter contre l’obsolescence programmée »
Le gouvernement entend par le biais de cet indice réduire la production de déchets, allonger la durée de vie et d’utilisation des produits, et encore lutter contre l’obsolescence programmée. Alors que seules 40 % des pannes des produits électriques et électroniques donnent lieu à une réparation en France, selon une étude de l’Ademe, le gouvernement a pour objectif de faire passer ce taux à 60 % d’ici cinq ans.
Le projet de loi prévoit en outre à compter du 1er janvier 2024 un indice de « durabilité », qui inclura de nouveaux critères tels que la fiabilité et la robustesse du produit. Des députés LFI, PS et LR ont souhaité en vain en avancer la date. Les producteurs, distributeurs ou vendeurs ne respectant pas ces obligations d’indices s’exposeront à une amende administrative de 15.000 euros pour une personne morale.
Selon 20 Minutes avec AFP - 20 Minutes - mercredi 11 décembre 2019
04:01 Publié dans ARTICLES ENGAGES, DES SOLUTIONS !, EDUCATION, EVOLUTION PERSONNELLE, GESTION DES DECHETS, HABITER AUTREMENT, HUMANISME/PHILOSOPHIE, MEDIAS, SOCIETE COLLABORATIVE | Tags : loi anti gaspillage | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | |
14/01/2020
Des sneakers en mode vegan...
Dans le journal gratuit CNews, un article nous apprend que"la mode est en pleine mutation". De plus en plus d'enseignes, en effet, développent des lignes plus respectueuses de l'environnement ayant un impact local et social positif. D'autres conçoivent des accessoires et des vêtements vegan qui excluent tout produit d'origine animale. La griffe Veja notamment qui revisite les classiques et signe une version vegan de son emblématique modèle V10 (125 euros) avec une toile de coton enduite de déchets de maïs.
Gola de son côté, l'enseigne britannique, faitle choix de labelliser ses modèles vegan pour garantir des pièces sans aucune trace animale (Mirror à 65 euros). Il y a également la griffe Yatay, jeune marque italienne approuvée par l'association Peta, qui allie design et écoresponsabilité. Ses modèles sont composés de matières recyclées et elles ont de belles couleurs. La color block par exemple coûte tout de même 240 euros. Enfin, Maje signe une nouvelle collection de petite maroquinerie en version matelassée et surpiquée.
Enfin des baskets tendance pour une consommation responsable!
Lyliane
05:44 Publié dans AGRICULTURE ET BIODIVERSITE, ARTICLES ENGAGES, DES SOLUTIONS !, ECONOMIE SOLIDAIRE, EDUCATION, EVOLUTION PERSONNELLE, GESTION DES DECHETS, HABITER AUTREMENT, HUMANISME/PHILOSOPHIE, LECTURES, MONDE ANIMAL, NATURE ET ENVIRONNEMENT, SOCIETE COLLABORATIVE | Tags : des baskets en mode vegan | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | |
Refus catégorique des pesticides (glyphosate et SDHI) en France...
Nous voulons revenir à une vie saine, refusons en masse l'utilisation de ces pesticides mortels pour nous, car la planète entière est à l'agonie. Des enfants naissent sans bras, sans mains!
Fraises, salades, pommes, vignes, champs de blé dur ou d’orge d’hiver… l’agriculture est friande des molécules SDHI, qui visent à détruire champignons et moisissures. Un collectif de scientifiques s’inquiète des risques de ces fongicides sur la santé des organismes vivants, dont les humains. L’agence sanitaire française ne partage pas leur avis.
Un fongicide très utilisé dans l’agriculture, le SDHI, est au cœur d’un débat entre chercheurs et experts règlementaires. Derrière ce sigle obscur se cachent des molécules dont l’action est d’inhiber l’activité de la succinate déshydrogénase (SDH), une enzyme qui participe à la chaîne respiratoire. Les fongicides SDHI visent à détruire les champignons et les moisissures qui se développent dans les cultures en bloquant leur respiration. Le problème, selon plusieurs chercheurs, est qu’ils peuvent aussi bloquer celle de tous les êtres vivants, plantes, animaux, et hommes.
« Ces molécules étant décrites comme des fongicides, nous pensions qu’elles ne ciblaient que les champignons. Mais les tests que nous avons menés en laboratoire ont montré qu’elles tuaient aussi l’enzyme humaine, celle de l’abeille ou du ver de terre »,résume Pierre Rustin, directeur de recherche au Centre national de la recherche scientifique (CNRS) et spécialiste des maladies mitochondriales (maladies liées notamment au mauvais fonctionnement de cette enzyme). Or, le blocage de cette enzyme peut entraîner des anomalies épigénétiques, expliquant l’apparition de tumeurs et de cancers.
« À l’heure actuelle, rien ne permet de conforter le fait qu’il y ait une alerte »
Les molécules SDHI ont été développées il y a une quarantaine d’années, mais des fongicides plus puissants et à spectre plus large ont été lancés dans les années 2000. Onze substances actives de cette famille entrent aujourd’hui dans la composition de produits phytopharmaceutiques autorisés en France. Le boscalid, issu de la recherche du groupe chimique allemand BASF et autorisé dans l’Union européenne depuis 2008, est le plus vendu dans notre pays.
Selon les chercheurs, « près de 70 % des surfaces de blé tendre et de 80 % de celles d’orge d’hiver sont traitées par les SDHI », qui sont aussi utilisés sur les fraises, les salades, les pommes, dans les vignes, etc. Résultat, le boscalid est le résidu de pesticides le plus fréquemment retrouvé dans les aliments au niveau européen, selon une analyse menée en 2016 par l’Autorité européenne de sécurité des aliments.
En avril 2018, un collectif de chercheurs, cancérologues, médecins, et toxicologues, du CNRS, de l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm), de l’Institut national de la recherche agronomique (Inra) et de différentes universités ont publié une tribune dans le journal Libération. Ils y exprimaient leur inquiétude à l’égard des fongicides SDHI et des effets délétères qu’ils pourraient avoir sur l’environnement et la santé humaine. Cela a conduit l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses) à monter un groupe d’expertise afin de « déterminer si les informations et hypothèses scientifiques mentionnées par les auteurs [de la tribune] apportaient des éléments en faveur d’une exposition et de risques ». Mi-janvier 2019, elle a conclu à l’absence d’alerte sanitaire.
« Nous avons épluché toute la littérature scientifique, nous avons été en contact avec différents organismes, comme le National Toxicology Program [un programme gouvernemental de recherche étasunien en toxicologie] ou le Centre international de recherche sur le cancer [le Circ, une agence intergouvernementale créée en 1965 par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) des Nations unies], et aucun signal d’alerte n’est provenu de ces différentes sources », dit à Reporterre Gérard Lasfargues, directeur général délégué du pôle sciences pour l’expertise à l’Anses. « Nous ne disons pas que les questions posées par les scientifiques ne sont pas pertinentes et qu’il n’y a pas d’hypothèses à considérer, mais à l’heure actuelle, rien ne permet de conforter le fait qu’il y ait une alerte qui conduirait à retirer ces produits du marché. » L’agence reconnait toutefois les limites de l’expertise. « Il n’est pas possible de répondre de manière définitive à toutes les questions et hypothèses identifiées auprès des chercheurs lanceurs de l’alerte »
Avis et rapport de l’Anses sur les SDHI, 15 janvier 2019.
Selon le collectif de chercheurs signataires de la tribune dans Libération, les tests règlementaires qui permettent d’évaluer les risques potentiels d’une substance ne sont pas pertinents pour cette famille de fongicides. L’un d’eux consiste par exemple à administrer des doses toxiques à un animal pendant toute la durée de sa vie pour détecter des cancers imputables à une altération de la fonction SDH. « Les rongeurs sont de très mauvais modèles pour étudier les maladies mitochondriales et les cancers qui pourraient être liés à cette substance », explique Pierre Rustin, du CNRS, s’appuyant sur les travaux publiés par certains membres du collectif.
Des taux « hallucinants » de boscalid détectés et quantifiés
Un autre test consiste à voir si la molécule induit des mutations de l’ADN et est cancérogène. « Une perte d’activité de la succinate déshydrogénase chez l’homme n’induit pas de mutation dans les gènes, mais un changement épigénétique, c’est-à-dire dans l’environnement des gènes, explique M. Rustin. À l’heure actuelle, lorsque l’on teste des molécules, on ne sait pas si elles ont un effet sur l’épigénétique cellulaire. Or, l’épigénétique cellulaire est le mécanisme par lequel arrivent les cancers chez l’homme. En réalité, on ne peut donc rien dire de la cancérogénicité de ces molécules. »
Certaines études européennes de plusieurs substances actives SDHI ont tout de même rapporté des effets cancérogènes chez les rats ou les souris. « L’évaluation des dossiers en vue de leur homologation a considéré que ces cancers ne relevaient pas d’un mécanisme transposable à l’homme », écrit l’Anses dans son rapport. Mais pour le collectif de chercheurs, ces cancers induits chez les rongeurs contredisent l’un des arguments que brandit la firme BASF (qui est également avancé dans le rapport de l’Anses) : dans un communiqué publié sur son site, le groupe allemand explique que « dans le cas où ils seraient absorbés par l’organisme, les produits de cette famille de fongicides se dégradent largement chez les mammifères et sont rapidement éliminés ». Le fait qu’ils causent des tumeurs chez les rats laisse penser qu’ils ne se dégradent pas si « largement » et qu’ils ne sont pas assez « rapidement éliminés ».
Des rampes de pulvérisateur pour la vigne.
En avril 2019, le collectif Info Médoc Pesticides et l’association Éva pour la vie ont publié les résultats d’analyses de mèches de cheveux qu’ils ont réalisés sur des riverains et des travailleurs des vignes du Médoc. Sur ces derniers, des taux « hallucinants » de boscalid ont été détectés et quantifiés. Selon Michel Urtizberea, toxicologue responsable de l’homologation chez BASF, « présence ne veut pas dire risque ». « Des doses ont été établies comme étant toxiques ou non, mais cette échelle est tout à fait discutable lorsque l’on connait les mécanismes d’actions de ces molécules et l’évolution lente des maladies qu’elles pourraient entraîner, répond Pierre Rustin, du CNRS. Ce qui importe n’est pas seulement la dose, mais aussi le moment et le temps d’exposition. »
« Ce n’est pas l’agence qui est en cause, mais la manière dont sont établis les tests de toxicité »
Avant de pouvoir être mis sur le marché, les produits phytopharmaceutiques doivent être évalués au niveau européen. Mais la différence d’objectifs entre la recherche fondamentale et la recherche règlementaire, qui consiste à répondre à des critères bien précis, ne laisse-t-elle pas des angles morts ? « Nous savons tous parfaitement que l’évaluation règlementaire des substances ne règle pas tout, dit Gérard Lasfargues, de l’Anses. Il y a des points à améliorer, en particulier la question de l’exposition cumulée, c’est-à-dire le fait d’avoir affaire à des mélanges de substances. »
Face aux doutes persistants, le collectif de scientifiques reproche à l’Anses de ne pas appliquer le principe de précaution. L’agence, elle, affirme l’avoir appliqué à la lettre. « Si vous lisez la Constitution et la règlementation européenne, il est écrit qu’en cas de doute ou d’incertitudes, il faut évaluer les risques, rappelle M. Lasfargues. C’est exactement ce que nous avons fait ! À la question “y a-t-il un risque lié à l’exposition de ces substances ?”, aujourd’hui, la réponse est non. Nous n’avons pas les arguments sur le plan règlementaire pour retirer ces substances du marché. »
À plusieurs reprises, des produits autorisés par l’Anses ont finalement été retirés du marché à la suite de décisions de tribunaux administratifs qui invoquaient ce « principe de précaution ». En novembre 2017, le tribunal de Nice a suspendu l’autorisation de deux formulations à base de sulfoxaflor, l’insecticide « tueur d’abeilles ». En janvier 2019, c’est l’herbicide Roundup Pro 360 qui était retiré du marché, à la suite d’une décision du tribunal de Lyon.
François Dedieu est chercheur en sociologie à l’Inra. Ses travaux portent notamment sur la gouvernance des risques collectifs associés à l’usage des pesticides. « Ce n’est pas l’agence qui est en cause, mais la manière dont sont établis les tests de toxicité, dit-il. Ces tests sont certes de plus en plus rigoureux, mais ils ont une vision très standardisée des dangers qu’ils doivent évaluer et écrasent souvent une grande partie des données. » François Veillerette, directeur de Générations futures, va dans le même sens : selon lui, « le cadre réglementaire favorise une évaluation partielle ».
« Contrairement à d’autres pesticides, dont les mécanismes d’action sont encore flous, nous savons parfaitement ce que ciblent les SDHI. Cette cible est présente chez tous les mammifères et tous les organismes vivants. Et tous sont tués par les SDHI s’ils y sont exposés suffisamment longtemps ou en quantité, constate Pierre Rustin, du CNRS. Ne pas retirer ce produit du marché est totalement irresponsable ! » L’Anses a annoncé ne pas clore le dossier.
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04:13 Publié dans AGRICULTURE ET BIODIVERSITE, ARTICLES ENGAGES, CITOYENNETE, ECONOMIE SOLIDAIRE, EVOLUTION PERSONNELLE, HABITER AUTREMENT, HUMANISME/PHILOSOPHIE, L'EAU ET LA MER, LA FORET, LES ABEILLES, MEDIAS, NATURE ET ENVIRONNEMENT, SOCIETE COLLABORATIVE, SOINS ALTERNATIFS ET SANTE | Tags : stop au glyphosate | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | |
13/01/2020
Zoom sur les bienfaits du citron...
Grâce au journal Version Fémina, nous augmentons nos connaissances concernant le citron. Originaire des confins de la Chine et de l'Inde, ce fruit nous aide non seulement à lutter contre les infections hivernales par la vitamine C dont la pulpe apporte 51 mg pour 100g, mais également à préserver notre immunité grâce à sa vitamine B9. Le citron recèle notamment sous son écorce une grande diversité de minéraux: potassium, magnésium, calcium, phosphore... Ses propriétés anti-inflammatoires sont précieuses et malgré son goût acide au goût, il exerce un effet alcalinisant sur l'organisme.
On signale aussi que le citron s'oxyde au contact de l'air et de la chaleur et qu'il vaut mieux le consommer cru. Toutefois, même légèrement cuit avec viande ou poisson, il est susceptible de favoriser la digestion et de réduire cholestérol et triglicérides sanguins. Néanmoins, il est préférable de consommer le jus de citron dans de l'eau tiède et à jeun, afin d'éviter une fragilisation de l'émail des dents. Il faut savoir que c'est dans le zeste que se concentre une grande partie des flavonoïdes qui lui donnent sa belle couleur jaune. Pour cette raison il est recommandé de choisir des fruits au moins non traités après récolte et de préférence bio.
Campagne de MSF pour l'accès aux médicaments essentiels...
Dans MSF Infos de décembre 2019, un volumineux dossier rappelle que depuis son prix Nobel de la Paix en 1999, Médecins sans Frontières a décidé d'utiliser la récompense pour une campagne d'accès aux médicaments essentiels, initiative baptisée CAME. Cette campagne se veut " une riposte à l'injustice dont les équipes MSF sont alors témoins: le manque criant d'accès à des traitements vitaux pour les malades des pays du Sud". Cette bataille est menée par la CAME depuis 20 ans "pour rendre accessibles les prix des nouveaux médicaments et des vaccins en s'attaquant notamment à la question des brevets, des monopoles et des règles du commerce".
Il faut également savoir qu'en 2001, MSF s'est associé à des mouvements de la société civile qui réclament des traitements pour les personnes infectées par le VIH/sida, pour les populations du monde les plus défavorisées, notamment en Afrique du Sud. Or, les trithérapies à base d'antirétroviraux sont pourtant disponibles depuis 1996, mais une année de ces soins coûtait entre 10 000 dollars et 12 000 dollars. Les groupes pharmaceutiques refusaient catégoriquement de baisser leurs prix ou d'autoriser la production de génériques.
A travers la CAME, MSF s'est rapproché alors d'Etats comme le Brésil ou la Thaïlande qui tentaient d'élargir l'accès aux médicaments couverts par des brevets et de s'allier à des associations de malades et à des organisations militantes. En 2001, à la Conférence de Doha, il a été affirmé le droit des Etats de prendre des mesures pour protéger la santé publique. L'Inde est devenue à partir de cette date "la pharmacie des pays en voie de développement". Les trithérapies contre le VIH ont été désormais disponibles et leur prix est tombé au dessous de 100 dollars par an et par patient. Un procès de la société Novartis contre le gouvernement indien a permis en 2006 à MSF de recueillir près d'un demi-million de signatures et le laboratoire a été débouté.
Toutefois, en 2015, MSF a révélé que le coût de la vaccination des enfants les plus pauvres avait été multiplié par 68 et que de nombreux pays ne pouvaient plus en acheter. C'était notamment le cas du vaccin contre le pneumocoque. Les entreprises GSK et Pfizer détiennent en effet le monopole de sa fabrication. Aussi, une campagne nommée " A Fair Shot" lancée par MSF a appelé ces laboratoires à réduire le prix du vaccin contre la pneumonie à 5 dollars par enfant. Même chose pour l'hépatite C qui touche 70 millions de personnes dans le monde et dont le laboratoire GILEAD a le monopole des brevets. Si le coût du traitement de 12 semaines en Europe est encore de 56 000 euros, des études ont montré que la fabrication du médicament coûte moins de 1 euro par comprimé. En 2018 cependant, le maintien de ce brevet privait toujours des millions de malades de traitement...
Bref, si MSF a pu élargir la prescription du médicament contre l'hépatite C dans des pays comme le Cambodge et l'Inde grâce à des génériques de qualité et à des prix raisonnables, les malades de nombreux pays ne peuvent être encore soignés. Il y a donc un urgent besoin de soutenir les équipes de MSF partout dans le monde! MSF est présent sur le sol français et l'ONG soutient notamment de nos jours les jeunes migrants sans famille. Pour s'informer ou faire un don, joindre msfnfos@paris.msf.org ou pour suivre les actions de la CAME, contacter: www.msfaccess.org.
Lyliane
04:21 Publié dans ARTICLES ENGAGES, CITOYENNETE, ECONOMIE SOLIDAIRE, EVOLUTION PERSONNELLE, HABITER AUTREMENT, HUMANISME/PHILOSOPHIE, LECTURES, QUESTIONNEMENTS, SOCIETE COLLABORATIVE, SOINS ALTERNATIFS ET SANTE | Tags : campagne de msf pour l'accès aux médicaments partout dans le mon | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | |
12/01/2020
Le climatologue Jean Jouzel fait des propositions...
L’ancien vice-président du Giec, qui participe à la COP25 de Madrid, estime qu’on peut encore limiter la hausse de température à 1,5 degré d’ici à la fin du siècle. La condition : une taxe carbone mondiale.
"L’optimisme n’est pas là, mais je m’efforce de ne pas verser dans le pessimisme." Le climatologue Jean Jouzel continue à y croire, malgré les signaux négatifs: hausse des émissions de CO2, présidents climatosceptiques aux Etats-Unis et au Brésil, rapports alarmants de l’ONU et des ONG… Directeur de recherche au CEA, ancien vice-président du Giec (Groupe d’experts international sur l’évolution du climat), médaille d’or du CNRS, auteur avec Pierre Larrouturou du pacte finance climat, ce membre de l’Académie des sciences n’adhère pas aux thèses apocalyptiques des collapsologues, comme celle de l’ancien ministre vert Yves Cochet. "Je ne crois pas à un effondrement de la civilisation en 2030 ou 2040." A 72 ans, il promène sa frêle silhouette dans tous les colloques sur l’environnement et alerte le public des dangers du réchauffement climatique.
Exit les énergies fossiles
Depuis 2001, Jean Jouzel a participé à 19 COP, ces conférences où les Etats négocient les avancées climatiques. Le 10 décembre, il se rendra à celle de Madrid. Sensible au "Flygskam" (la honte de prendre l’avion, en suédois), il rejoindra toutefois la capitale espagnole par les airs. "Je me suis renseigné sur les trains, mais la ligne entre Montpellier et Perpignan est actuellement coupée." De cette 25e conférence, il espère qu’il ressortira des objectifs plus ambitieux que ceux pris lors de la COP de Paris, en 2015. "Le monde émet actuellement 54 milliards de tonnes de CO2, dit-il. Si on ne fait rien, on sera à 70 milliards en 2030. Ce qui veut dire que la température augmentera de 4 à 5 degrés d’ici à la fin du siècle." Soit très loin du 1,5 degré fixé par l’Accord de Paris.
Pour rester dans l’épure de la COP21, "il faudrait arrêter le charbon, le gaz et le fuel, explique Jean Jouzel. Et cela quasiment tout de suite." Quand nous lui faisons remarquer que c’est quasi impossible pour un pays comme la Chine, qui construit une à deux centrales à charbon par mois, le scientifique hausse le ton pour la première fois. "Non! Un jour les choses doivent devenir possibles. Ce qui est impossible, c’est que la jeune génération ait en face d’elle une température de 5 degrés supplémentaires en 2080. Il faut que le monde économique se rende compte qu’il y aura des investissements engagés qui ne serviront à rien." Pour disqualifier les énergies fossiles, il appelle de ses vœux une taxe carbone mondiale. Et afin d’éviter que celle-ci ne relance la crise des "gilets jaunes", il estime qu’il faut l’accompagner de mécanismes de compensation. "La contribution climat-énergie proposée par Michel Rocard en 2009 était un bon outil. Malheureusement, elle a été retoquée par le Conseil constitutionnel." Autre nécessité, la transparence: "Bercy est une boîte noire. Les gens doivent savoir à quoi vont servir les recettes de la taxe carbone."
Ecouter les scientifiques: Cet amateur de théâtre et de football voit des signes d’espoir dans la convention citoyenne pour le climat, où 150 personnes tirées au sort et réunies pendant six week-ends doivent faire des propositions en vue d’atteindre la neutralité carbone en 2050: "Cette convention aura un impact. Les propositions ne seront pas remisées dans un tiroir. Même si à la fin, c’est le Parlement qui aura le dernier mot." Jouzel se félicite aussi des marches des jeunes pour le climat et de l’action de Greta Thunberg. Toutefois, il n’appelle pas les élèves à désobéir et à manquer l’école, même si cela le met en porte-à-faux avec plusieurs de ses sept petits-enfants.
Le risque climatique est-il aujourd’hui ancré dans les esprits? Le scientifique n’en est pas sûr. En disant cela, il ne pense pas à Donald Trump ou Jair Bolsonaro, mais aux 500 scientifiques qui ont signé à l’ONU un texte affirmant que le réchauffement climatique n’est pas un problème. Il a aussi une pensée pour son frère François, cultivateur, qui lui non plus n’est pas convaincu. "Les climatosceptiques ont tout fait pour retarder l’échéance de la prise de conscience et finalement ils y sont parvenus, constate-t-il. Il aurait fallu que le monde économique fasse confiance au diagnostic des scientifiques. Les décideurs politiques, eux, ont joué le jeu en ratifiant le protocole de Kyoto [en 1997]. Le problème, c’est que l’action n’a pas suivi. Les gens sont comme Saint Thomas: avant d’agir, ils veulent que le changement climatique soit perceptible. Aujourd’hui, ils commencent à comprendre."
Making of: A l’Hôtel de l’Industrie à Paris où il participe à un colloque, Jean Jouzel nous reçoit avec simplicité. D’une exquise courtoisie, il fait preuve d’une grande bienveillance vis-à-vis de Rafael, le stagiaire de 14 ans qui nous accompagne. On est cependant un peu surpris par le décalage entre la gravité des sujets et le ton un brin monocorde du climatologue. Jouzel n’est pas Hulot et ne met aucun pathos dans son propos.
D'après Mr Nicolas Stiel - Challenges - samedi 7 décembre 2019
04:39 Publié dans AGRICULTURE ET BIODIVERSITE, ARTICLES ENGAGES, CITOYENNETE, DES SOLUTIONS !, ECONOMIE SOLIDAIRE, ENERGIES ET CLIMAT, EVOLUTION PERSONNELLE, HABITER AUTREMENT, HUMANISME/PHILOSOPHIE, L'EAU ET LA MER, LA FORET, LES ABEILLES, MEDIAS, NATURE ET ENVIRONNEMENT, SOCIETE COLLABORATIVE, Z - SUR FACE BOOK AVEC COOPERER AVEC PR | Tags : jean jouzel s'engage pour le climat... | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | |
Des alternatives au café...
Version Fémina dans un article de Mme Ingrid Haberfeld, qui s'appuie sur les conseils de Mme Alina Moyon, docteur en pharmacie et naturopathe, nous liste des substituts sans caféine qui peuvent cependant nous "donner un coup de fouet dès le matin". Tout d'abord, le café d'orge, produit grâce à la torréfaction de grains d'orge pilés. En Italie (caffè d'orzo) et au Japon (mugicha), on en consomme régulièrement. "Ses atouts sont liés à l'orge qui est une formidable source de minéraux parmi lesquels le calcium (29mg pour 100g ), le potassium (280 mg), le zinc et le cuivre aux propriétés antioxydantes, sans oublier le phosphore (221 mg), le magnésium (79 mg) et le fer (2,5 mg)". On trouve du café d'orge bio en sachets sur aromandise.com.
Le moringa est un breuvage d'une couleur verte, obtenu en faisant infuser les feuilles séchées de moringa. Sa couleur verte est due à la présence de chlorophylle détoxifiante. En fait, c'est une plante originaire d'Inde qui est source d'oméga 3, bénéfique pour le cerveau. En France, on le trouve dans les magasins diététiques et bio. A poids égal, ses feuilles contiennent 2 fois plus de protéines que les yaourts, 4 fois plus de Vitamine A que les carottes, 7 fois plus de vitamine C que l'orange et 3 fois plus de potassium que les bananes. Seul inconvénient: son goût d'herbe!
Le café d'épeautre quant à lui est obtenu à partir de grains de céréal torréfiés. Il a une saveur de noisette grillée. Cette céréale est reminéralisante et reconstituante. Elle est aussi source de fibres et de ce fait régule le transit. Comme le café d'orge cependant, il contient du gluten. On le vend le plus souvent sous forme de poudre à dissoudre à raison d'une à deux cuillère à café dans 200 ml d'eau chaude. Le café d'épeautre est vendu dans les magasins bio.
Le rooibos fait un peu penser à du thé. On prend les feuilles d'un arbuste d'Afrique du Sud appelé Aspalathus Linearis et pour le préparer, on verse de l'eau bouillante sur les feuilles (1 cuillère à café par tasse). On peut boire le rooibos froid ou chaud et même glacé. Il est généralement vendu dans les enseignes spécialistes du thé. Source de minéraux (potassium, magnésium...), il participe au maintien des défenses de l'organisme. Sont particulièrement appréciés ses flavonoïdes (quercitine) aux effets apaisants sur le système digestif. Enfin, en Afrique, les mamans en donnent à leurs nourrissons pour calmer leurs coliques.
La chicorée, que l'on connaît par ses belles plantes à fleurs bleues, est vraiment un succédané du café. Ses racines sont torréfiées, puis réduites en poudre. Son goût fait un peu penser au caramel. Côté fibres, la chicorée contient de l'inuline, une fibre prébiotique assurant l'équilibre de notre microbiote intestinal. Bue à la fin d'un repas, elle active la digestion et favorise l'assimilation du calcium et du fer. On la trouve en grandes surfaces et en magasins diététiques.
Alors, le petit noir n'est plus forcément la panacée et nous pouvons varier les plaisirs!
Lyliane
04:26 Publié dans ALIMENTATION ET SOLIDARITE, DES SOLUTIONS !, EDUCATION, EVOLUTION PERSONNELLE, HABITER AUTREMENT, HUMANISME/PHILOSOPHIE, LECTURES, SOINS ALTERNATIFS ET SANTE | Tags : les alternatives au café | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | |
11/01/2020
Grâce à la sonde Parker, plus d'informations sur le Soleil...
Elle livre enfin ses précieuses informations. La sonde solaire Parker Solar Probe, petit vaisseau spatial de la NASA, est dotée d’une technologie révolutionnaire résistante à la chaleur qui lui permet de “toucher” le Soleil. Ce mercredi 4 décembre, l’agence spatiale publie dans la revue Nature le premier ensemble de données issues de sa mission dans l’atmosphère de l’astre, l’un des environnements les plus extrêmes de notre système solaire. Ces recherches nous en révèlent plus sur les mystérieux champs magnétiques et les particules énergétiques du Soleil. Des questions sans réponse
Lancée le 12 août 2018, la sonde solaire Parker a été placée dans une orbite elliptique autour du Soleil. En utilisant Vénus comme “assistant gravitationnelle”, l’objet a réussi à réduire la distance qui la séparait de l’astre. Les données récoltées deviennent intéressantes à partir de la couronne solaire, c’est-à-dire la couche la plus externe de son atmosphère solaire. Elle est composée d’un plasma, un gaz complètement ionisé.
Les scientifiques savent déjà que ses températures oscillent entre deux et cinq millions de degrés Fahrenheit — soit des températures curieusement 200 fois plus chaudes que la surface même du Soleil. Mais comment est produite cette chaleur et comment se comportent les particules subatomiques à l'intérieur restaient pour le moment des questions sans réponse.
Par ailleurs, la couronne solaire produit aussi le vent solaire, des flux de particules énergétiques, à l’origine des aurores boréales lorsqu'ils s’entrechoquent avec les couches du champ magnétique terrestre. Par le passé, les astronomes ont été capables de mesurer ces flux plus près de la Terre. Les outils de pointe de Parker, protégés par un bouclier thermique, font encore mieux. Ils tentent d'en découvrir la source.
Des zones sans poussières cosmiques
Tout d’abord, les photos prises par l'instrument pour identifier les différentes structures du vent solaire révèlent une nouvelle dynamique dans les “streamers de casque”, ces boucles magnétiques lumineuses qui se développent sur les régions actives du Soleil. L’équipe a ainsi observer des changements d’intensité de la lumière.
Ces variations mettraient en évidence une “zone exempte de poussières cosmiques”, car elles auraient été pulvérisées par la chaleur du Soleil. Résultat de collisions entre planètes, astéroïdes et comètes il y a des milliards d’années, elles sont pourtant omniprésentes dans l’espace. L’hypothèse de l'existence de cette zone remontait déjà aux expériences du vaisseau spatial Helios, des années 1970. Mais elle n’avait pu être confirmée. Les prochaines missions de Parker devrait nous en apprendre plus sur cet environnement méconnu, recherché depuis longtemps.
L'énigmatique vent solaire
Une deuxième découverte inattendue a été la manière dont les électrons, les ions hydrogène et les ions hélium se déplacent dans le vent solaire. Quand le champ magnétique s’inverse, ce dernier agit étrangement. Sa vitesse semble s'accélérer, et les les particules en mouvement suivent alors une courbe en forme de S à mesure qu’elles s'éloignent du Soleil, comme le mouvement d'un fouet. Cela formerait des petits jets de matières chaotiques, sortes des petits orages. Auparavant, les chercheurs avaient au contraire mesuré que les particules s’échappaient du Soleil comme des balles, sur des trajectoires rectilignes.
Ces nouvelles données en suggèrent donc autrement, avec des modifications de la vitesse du vent solaire qui ne correspondent à aucun modèle identifié précédemment. Si ce phénomène reste inexpliqué, les observations de la sonde montrent toutefois que le vent solaire dit “lent” — avec des vitesses inférieures à 500 km / seconde — proviendrait de “trous” dans la couronne, moins denses et plus froids. Des structures qui n’avaient jamais été observées auparavant.
Et après ?
Mieux comprendre l'activité solaire peut aider les scientifiques à prévoir les grandes éruptions solaires, qui menacent nos systèmes de communication par satellite. “Si nous pouvions prédire la météo spatiale, on pourrait fermer ou isoler des parties du réseau électrique, ou arrêter des systèmes satellitaires potentiellement vulnérables”, explique Stuart Bale, auteur principal de l’un des articles publiés dans Nature, repris par The Independent.
Le 26 décembre prochain, Parker Solar Probe tentera de se rapprocher encore plus du Soleil. Pour cela, elle prendra davantage de vitesse et tournera à 109 kilomètres par seconde. Un troisième survol en juillet 2020 passera à la vitesse supérieure. Et en 2024, la sonde solaire pourrait éventuellement s’approcher à 3,9 millions de kilomètres de la surface de l'astre. Elle devrait alors atteindre les 550 000 kilomètres par seconde, ce qui la rendra plus rapide que n’importe quel vaisseau spatial de l’histoire.
D'après redaction - Gentside - jeudi 5 décembre 2019
05:57 Publié dans ARTICLES ENGAGES, ENERGIES NOUVELLES, EVOLUTION PERSONNELLE, HUMANISME/PHILOSOPHIE, MEDIAS, NATURE ET ENVIRONNEMENT, QUESTIONNEMENTS | Tags : sonde parker, infos sur le soleil | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | |
Des animaux sauvages qui sentent ce que les humains ne percoivent pas...
Avec ses très grandes oreilles, l’éléphant a, évidement, un sens de l’ouïe très développé qui lui permet, par exemple, d’entendre des fréquences sonores inférieures à celles audibles par l’être humain. C’est grâce à cette capacité que l’éléphant est capable de prédire l’arrivée d’une tempête de pluie à environ 241 kilomètres (selon cette étude scientifique), puisque les orages produisent un son de basse fréquence, similaire à ceux que les pachydermes utilisent pour communiquer entre eux.
2. Le serpent
À l’avant de sa tête, le serpent possède des fossettes sensorielles qui lui servent à détecter le rayonnement infrarouge émis par des corps chauds. Ainsi, son système sensible à la température, et non à la lumière, lui permet d’avoir une excellente vision nocturne et d’attaquer avec précision des proies, même dans le noir complet. Ces fossettes sensorielles émettent un signal électrique aux cellules nerveuses du serpent lorsqu’elles atteignent 28° C, ce qui équivaut à la température produite par un écureuil ou une souris à environ un mètre de distance du serpent.
3. Le dauphin
Le dauphin est doté d’une sorte de “radar” situé dans sa tête lui permettant d’écholocaliser les éléments dans son environnement. Si cette capacité lui sertprincipalement à communiquer avec ses congénères et repérer ses proies, elle peut aussi détecter les grossesses. Les dauphins émettent des ultrasons, des ondes similaires à celles utilisées par les médecins afin de visualiser le développement du bébé. Ainsi, le dauphin peut sentir la présence d’un fœtus dans le ventre d’une femme.
4. Le rat
Le rat a une mauvaise vision, qu’il compense par un incroyable sens de l’odorat. Depuis 1997, les rats, et plus particulièrement les cricétomes des savanes, sont entraînés à détecter les mines terrestres, débarrassant ainsi certains pays, comme la Tanzanie, le Cambodge ou encore l’Angola de nombreuses mines éparpillées sur leurs territoires. Trop légers pour déclencher les explosifs, les rats s'arrêtent pour gratter le sol dès que la source de l'odeur de TNT est atteinte.
5. Le chien
Le meilleur ami de l’Homme possède un odorat très puissant qui est notamment utilisé en médecine afin de découvrir les maladies chez l’humain. Les chiens sont capables de sentir les odeurs uniques émises par les cellules cancéreuses, détectant ainsi un cancer plus rapidement qu’un médecin. Grâce à cet odorat très développé, les chiens sont aussi en mesure de repérer la présence, même infime, d’explosifs ou de drogues, après quelques mois d’entrainement.
D'après redaction - Gentside - dimanche 8 décembre 2019
05:33 Publié dans AGRICULTURE ET BIODIVERSITE, EDUCATION, HUMANISME/PHILOSOPHIE, MEDIAS, MONDE ANIMAL, NATURE ET ENVIRONNEMENT, QUESTIONNEMENTS | Tags : animaux qui peuvent sentir ce que nous ne percevons pas | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | |
10/01/2020
Des " Jeunes pousses" veulent favoriser le bio en France...
Alors que la consommation de produits bio ne fait qu’augmenter en France, Aurore Market et La Fourche ont développé un modèle similaire basé sur l’adhésion pour proposer du bio moins cher.
Démocratiser l’accès au bio, c’est l’objectif affiché par deux jeunes pousses françaises –Aurore Market et La Fourche– qui ont développé un modèle similaire basé sur l’adhésion. Le principe est simple: contre un abonnement annuel d’environ 60 euros dans les deux cas, l’adhérent a accès à des produits d’épicerie, de cosmétiques ou encore d’entretien de la maison bio qu’il achètera en ligne jusqu’à 50% moins chers en moyenne que pour les produits équivalents en magasins spécialisés notamment, assurent chacune des plateformes.
Il faut dire que si la consommation bio n’en finit pas d’atteindre des sommets –rien de moins que 9,7 milliards d’euros d’achats de produits bio en 2018 en France soit 1,4 milliard de plus sur un an-, la question de l’accessibilité du bio se pose. Selon une étude de l’Agence bio début 2019, 71% des Français consomment certes des produits bio au moins une fois par mois mais lorsqu’on demande aux Français quel est le principal frein à la consommation bio, ils sont unanimes: à 84%, ils citent le fait que les produits sont trop chers.
Selon Mme Valérie Xandry - Challenges - vendredi 6 décembre 2019