09/10/2018
Impact individuel et collectif de Vénus rétrograde en astrologie humaniste...
La planère Vénus se déplace lentement et s'éloigne peu du Soleil. On l'appelle aussi l'Etoile du Berger. Vénus brille si intensément qu’elle est la première “étoile” à apparaître dans le ciel du soir après le coucher du Soleil, ou au contraire la dernière à disparaître à l’aube, selon les périodes. On peut donc supposer que les bergers ont toujours été très familiers de cet astre particulier qui marque le début ou la fin de leur journée avec leurs troupeaux.
Vénus se déplace, lors de son cycle de 8 ans, à raison de 2° dans les signes. Les rétrogradations de Vénus ne sont pas fréquentes: environ 5 fois tous les 8 ans. Ces 5 rétrogradations de Vénus s'inscrivent dans une étoile à 5 branches (pentacle). Le chiffre 5 (quintile), que certains rapprochent du symbole de l'être humain individualisé, selon Mr Luc Bigé, astrologue, se rapporte à "l'application consciente de la volonté pour une métamorphose radicale".
Or, entre le 5 octobre 2018 et le 16 novembre 2018, la planète Vénus sera rétrograde entre 10°50 du signe du Scorpion et 25°15 de la Balance. Cette rétrogradation va se combiner à la boucle de rétrogradation de Chiron en fin du signe des Poissons du 25/9 jusqu'au 9 décembre 2018, à celle d'Uranus qui entre à nouveau en Bélier et de Mercure à 13°30 du Sagittaire. Cette fin d'année promet donc d'être particulièrement importante au plan individuel et collectif.
Les périodes de rétrogradation, écrit Mr Bigé, sont généralement "des périodes de réorientation consciente de notre manière d'utiliser la fonction psychologique symbolisée par la planète concernée". Avec Vénus, chacune de ses rétrogradations nous propose de réfléchir sur nos relations, l'amour et nos valeurs en cherchant à les réajuster. Il peut s'agir de montrer comment manifester le sacré dans le monde profane; c'est à dire dans nos occupations quotidiennes actuelles.
C'est par exemple le bon moment, affirme Mr L. Bigé, "pour nous débarrasser de vieilles habitudes affectives en les remplaçant par de nouvelles attitudes". Au niveau du corps, le moment est venu de purifier le système sanguin et hormonal en transformant notamment son régime alimentaire, ses soins au quotidien pour davantage se reconnecter à son être profond.
Pendant toute cette période, pourquoi ne pas saisir l'opportunité de chercher à achever des entreprises en cours, à balayer des mémoires karmiques manifestement dépassées? Bref, un impulse à saisir pour accepter de s'aimer avec ses lumières comme ses limitations et trouver une forme de "plénitude intérieure".
Lyliane'
07/10/2018
Planter une "forêt indigène" dans le Tarn avec les arbres qui existaient autrefois...
En France, les forêts ne sont pas en perte de vitesse, mais 84 % d’entre elles sont composées de seulement une ou deux essences. Une baisse de la biodiversité que des Tarnais ont décidé d’endiguer à leur manière.
Sur la commune du Garric, au nord d’Albi, Yann Roques et Alexandre Leuger ont décidé de se lancer dans un projet un peu fou : planter 30 000 arbres d’ici à la fin de l’année.
« J’habite au centre d’Albi et cela fait un an que je n’ai pas vu d’oiseau, la biodiversité s’effiloche », assure Yann, historien-archéologue de son état. De quoi avoir une prise de conscience.
Arbres de la dernière période glaciaire
« Nous nous sommes dit que nous pourrions planter une forêt peuplée d’arbres indigènes, c’est-à-dire présents dans la région à l’époque de la dernière période glaciaire, il y a 13 000 ans », poursuit le jeune militant. Il n’y aura du coup pas de noyer, importé par les Romains, mais des chênes verts ou des peupliers noirs.
Au total, quarante essences seront plantées, de quoi favoriser des abris pour la faune.
Cela permettra de produire 750 tonnes d’oxygène par an et compenser 4 500 000 km effectués en voiture. Pour financer leur projet Silva, et un documentaire associé, ils ont lancé une cagnotte sur la plateforme Leetchi. Histoire de passer du concept à la réalité.
06:30 Publié dans AGRICULTURE ET BIODIVERSITE, ARTICLES ENGAGES, DES SOLUTIONS !, ECONOMIE SOLIDAIRE, EDUCATION, EVOLUTION PERSONNELLE, HUMANISME/PHILOSOPHIE, LA FORET, MEDIAS, NATURE ET ENVIRONNEMENT | Tags : une forêt indigène dans le tarn. | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | |
06/10/2018
Des insectes-robots à la rescousse en cas de catastrophe...
Imaginez. Vous êtes bloqué sous les décombres après une explosion ou une catastrophe naturelle. L'endroit est exigu. Difficile d'accès. Personne ne sait que vous êtes là. Tout à coup débarque une armée de cafards téléguidés par les sauveteurs. Avec leurs capteurs, ils ont cartographié toute la zone, repéré un accès et fini par vous localiser. Ça y est, l'alerte est donnée. Il reste un survivant à cet endroit précis. Et on sait par où passer pour aller le chercher.
Non, ce n'est pas un scénario de science-fiction. Un peu partout dans le monde, des chercheurs travaillent à recruter des insectes pour assister les pompiers dans les missions de sauvetage. Il ne s'agit pas de dressage comme avec les chiens secouristes, mais de développer des prothèses robotisées qui transforment les bestioles en "cyborgs" téléguidés.
Pourquoi un hybride moitié robot, moitié insecte? Parce qu'on a les pires difficultés à créer des machines aussi souples que les êtres vivants. Dans le cas d'une catastrophe naturelle, il faudrait en plus qu'elles puissent s'immiscer dans de petits espaces et se déplacer sur les terrains les plus accidentés. Impossible avec la technologie actuelle. D'où l'idée de s'appuyer sur l'agilité naturelle des insectes. Ne restait qu'à trouver un dispositif pour les piloter à distance comme des drones.
C'est précisément ce que vient de présenter Abhishek Dutta, chercheur à l'université du Connecticut, aux États-Unis. Il s'agit d'une sorte de sac à dos bourré d'électroniques que l'on place sur l'animal. Ce dispositif va lui titiller les antennes avec un signal électrique et lui faire croire qu'il rencontre un obstacle à gauche, à droite ou devant lui. Ce qui l'obligera à tourner. En modulant le signal, on le dirige et on stimule la pointe de son abdomen pour le faire accélérer.
Un paquetage électronique
Abhishek Dutta et son équipe étudient essentiellement sur des cafards. Pas n'importe lesquels, les blattes de Madagascar. D'abord parce que ce sont les plus grosses qui existent (7 centimètres à l'âge adulte) ; leur dos peut accueillir le paquetage électronique. Ensuite, elles sont d'excellents candidats pour les opérations de secours, puisqu'elles grimpent très bien et sont très curieuses ; donc explorent partout. Surtout, elles résistent à la chaleur et aux radiations, un sérieux avantage lors d'une catastrophe nucléaire, par exemple.
Les Américains ne sont pas les seuls à plancher sur de tels cyborgs. L'université de technologie de Nanyang, à Singapour, est aujourd'hui la plus avancée en matière de miniaturisation. Son paquetage électronique ne mesure que quelques millimètres, ce qui permet de maîtriser de petits scarabées de 2 centimètres de long. Les scientifiques ont même trouvé une technique pour les faire reculer et améliorer d'autant leur maniabilité lors du pilotage à distance.
Avantage des scarabées? Ils sont plus petits, donc capables de passer par des orifices inaccessibles aux gros cafards. Et surtout, ils volent, même si les chercheurs n'arrivent pas à les diriger une fois en l'air. Précisons qu'aucune de ces méthodes n'est dangereuse pour les insectes. Tous retrouveraient une vie normale une fois le sac à dos électronique retiré.
Des capteurs miniaturisés
Au-delà du module de guidage, les travaux portent également sur la miniaturisation des capteurs. Les chercheurs de Singapour ont ainsi réussi à faire tenir un détecteur de présence humaine, un GPS et des capteurs environnementaux sur une plaque de quelques centimètres. Trop grande pour des scarabées, elle pourrait parfaitement convenir aux grosses blattes. Reste maintenant le problème de l'autonomie des batteries. Aujourd'hui, ces insectes peuvent être contrôlés pendant huit heures. C'est déjà beaucoup. Mais il faudra faire mieux, les opérations de sauvetage pouvant s'étaler sur plusieurs jours.
Il n'empêche. On commence déjà à affiner les techniques de déploiement des insectes. Aux États-Unis, une équipe de l'université de Caroline du Nord (NCSU) évalue, par exemple, le nombre de coléoptères qu'il faudrait envoyer pour être certain de quadriller totalement une zone. Les sauveteurs n'ayant pas de visuel, c'est à leurs nouveaux assistants d'explorer les lieux de façon autonome, avec des stimulations aléatoires pour s'assurer qu'ils ne campent pas dans un coin. L'essentiel des briques semble donc en place. Les premiers essais sur le terrain ne sauraient tarder.
Phobique des insectes? Mieux vaut commencer à se soigner. Car dans quelques années, il y a de grandes chances qu'ils viennent à notre secours si on est coincé sous des gravats.
Anicet Mbida - leJDD - jeudi 25 octobre 2018
06:24 Publié dans ARTICLES ENGAGES, DES SOLUTIONS !, ECONOMIE, EDUCATION, ENERGIES NOUVELLES, EVOLUTION PERSONNELLE, HUMANISME/PHILOSOPHIE, MEDIAS, MONDE ANIMAL, NATURE ET ENVIRONNEMENT, SOCIETE COLLABORATIVE, Z - SUR FACE BOOK AVEC COOPERER AVEC PR | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | |
AVS-AESH, vers la professionnalisation ...
Dans la revue US, université syndicaliste, est soulignée la promotion de l'éducation inclusive dans le système éducatif français et la place essentielle donnée aux AESH et aux AVS. C'est à eux en effet qu'incombe la responsabilité d'accompagner les élèves en situation de handicap ( dyslexie, dyspraxie, dysphasie, élèves en fauteuil, mal voyants, troubles autistiques…). Entre 2004 et 2017, le nombre d'élèves en situation de handicap scolarisés dans le second degré est passé de 37 000 à 140 000, mais cela concerne seulement 30% de filles. De plus, l'origine sociale joue toujours, puisque en 6ème, 44% des élèves en situation de handicap viennent des familles les plus favorisées...
Ces auxiliaires de vie scolaire ont des missions de trois ordres: l'aide humaine individualisée (AESH-i), l'aide humaine mutualisée (AESH-m) et l'accompagnement en ULIS (AESH-co) ou unité localisée pour l'inclusion scolaire. Les deux premières sont décidées par la CDAPH ou commission pour les droits et l'autonomie des personnes handicapées, la troisième relève de l'autorité académique.
Il s'agit concrètement d'accompagner les élèves dans l'accès aux activités d'apprentissage et dans les activités relationnelles et sociales. Cela peut aller jusqu'à la distribution de médicaments aux élèves dans le cadre d'un PAI (projet d'accueil individualisé) et de certains gestes techniques de soin, avec accord de l'employeur. Les AESH sont recrutés sous contrat de droit public, alors que les AVS , détenteurs d'un contrat aidé sont recrutés sous contrat de droit privé. ils peuvent être affectés sur un ou plusieurs établissements.
Les AESH signent généralement des CDD d'un an les 6 premières années d'exercice, même si la loi permet des CDD de 3 ans, puis ils signent un CDI. Ils peuvent cumuler deux activités professionnelles. Seuls les AESH peuvent assurer l'accompagnement de sorties, de voyages avec nuitées et des stages pendant la durée de leur temps de travail. Les contractuels en CUI-CAE signent un contrat de 6 à 24 mois, prolongeable. au bout du 9ème mois ils peuvent prétendre signer un CDD d'AESH.
Les AESH ont droit à la formation professionnelle tout au long de leur vie (compte personnel de formation selon l'article 22 de la loi n° 83-634 du 19/01/2017).Ils sont recrutés sans condition de diplômes, mais doivent justifier d'une expérience d'au moins 9 mois et suivre une formation d'adaptation à l'emploi ou engager une démarche de validation des acquis (VAE) conduisant au diplôme d'Etat d'accompagnant éducatif et social. Dans le cas d'AVS , l'employeur a l'obligation de favoriser la réalisation du projet professionnel des salariés. ils bénéficient de 60 h de formation d'adaptation à l'emploi (30 h par année) ce qui paraît dérisoire vu la diversité de leurs tâches. Ces heures sont des heures de travail effectif.
Sur place, les prescriptions et recommandations du législateur n'ont malheureusement pas été accompagnées des investissements nécessaires. Aussi, des moyens en personnels, en formation, mais aussi en dispositifs et en structures d'accueil sont nécessaires. Par exemple: repenser l'accessibilité des bâtiments, le suivi des parcours, faciliter l'intervention des acteurs médico-sociaux et garantir l'application des textes…
L'accompagnement spécifique des élèves porteurs de troubles dys, troubles cognitifs bien cernés par la médecine aujourd'hui, est notamment à revoir. C'est non seulement un défi majeur pour les enseignants non formés à ces troubles la plupart du temps dans des classes surchargées, mais aussi un souci pour les familles. Celles ci doivent solliciter un PAP (plan d'accompagnement personnalisé). Les évaluations et les examens doivent être aménagés pour ce type d'élèves. Rappelons qu'en France il y aurait entre 6 et 8% d'élèves porteurs de troubles dys.
De plus en plus, l'Education Nationale s'achemine vers une prise en charge diversifiée des élèves. Mais il reste beaucoup à faire pour maintenir un service public de qualité, notamment quand on entend annoncer la suppression de 120 000 emplois dans les établissements secondaires!
Lyliane
05/10/2018
Qwant détrône Google à l'Assemblée Nationale!
Cocorico ! Les députés et autres employés de l'Assemblée Nationale devront désormais effectuer leurs recherches sur Internet via le moteur français Qwant.
Jusqu'à présent, Google avait la préférence du Palais-Bourbon. Mais le Journal du Dimanche du 23 septembre nous apprend que la transition vers Qwant est actée, et proche.
Un changement pas si surprenant
Rien d'étonnant pour Le Point, qui rappelle que Mounir Mahjoubi, le secrétaire d'État chargé du Numérique avait récemment fait la promotion du moteur de recherche français.
L'adoption de Qwant par l'Assemblée Nationale envoie un message fort : le respect de la vie privée est pris au sérieux dans les plus hautes strates de l'État.
Une stratégie gagnante pour Qwant
Cette nouvelle s'ajoute ainsi à la stratégie de développement agressive tenue par le moteur de recherche ces derniers mois. Après une refonte profonde de son interface cet été, le lancement de Qwant Junior (une itération filtrant toute image choquante), et son partenariat récent avec Brave, cet adoubement parlementaire sonne comme un accomplissement.
« On est huit moteurs de recherche dans le monde », déclare Éric Léandri, PDG de Qwant, au JDD. « Je suis le 7e et je souhaite devenir 5e. Mon job impossible ? Battre les quatre premiers ! ».
Pourtant le moteur français lancé en 2013 a encore des progrès à faire pour rendre les résultats des recherches plus pertinents. De nombreux utilisateurs ayant laissé leur chance à Qwant pointent en effet des résultats parfois insatisfaisants.
Selon le journal des bonnes nouvelles Cyber
05:05 Publié dans ARTICLES ENGAGES, CITOYENNETE, DES SOLUTIONS !, ECONOMIE SOLIDAIRE, EVOLUTION PERSONNELLE, HUMANISME/PHILOSOPHIE, MEDIAS, Z - SUR FACE BOOK AVEC COOPERER AVEC PR | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | |
04/10/2018
Rapport parlementaire: la malbouffe en question...
Les députés s'attaquent à la malbouffe. Un rapport parlementaire sur l'alimentation industrielle est présenté ce mercredi à l'Assemblée Nationale. Il découle d'une série d'études menée sur six mois et d'une quarantaine d'auditions conduites par les députés chargés d'une commission d'enquête sur le sujet, présidée par le député de la France Insoumise, Loïc Prud'homme. Les propositions du document, dévoilées par franceinfo, visent à encadrer plus strictement le secteur de l'alimentation sur la publicité, la fabrication des produits, l'éducation, et la lutte contre les inégalités sociales. Passage en revue.
• Rendre obligatoire le logo Nutri-Score
Le logo Nutri- Score prend la forme d'une échelle de 5 couleurs (du vert foncé au orange foncé), associée à des lettres allant de A («meilleure qualité nutritionnelle») à E («moins bonne qualité nutritionnelle»). Il est aujourd'hui facultatif et repose sur le volontariat des entreprises. Le rapport recommande de le rendre obligatoire sur les produits alimentaires transformés et ultratransformés qui sont fabriqués en France. Les parlementaires préconisent également la mise en place d'une étiquette indiquant la proportion globale d'additifs et l'origine du produit.
• Limiter la teneur en sel, sucre et acide gras
Le rapport intervient également sur la fabrication même des produits, préconisant ainsi l'institution d'une réglementation qui limiterait leur teneur en sel, sucre ou encore acide gras. En France, alors que 30 % de nos apports quotidiens en sel proviennent du pain, le rapport souhaite rendre obligatoire une teneur maximale en sel des produits de panification de 18 grammes par kilo de farine. Cette réglementation avait par ailleurs déjà été préconisée par l'Anses depuis 2002. Le document s'appuie sur les indications de l'Organisation mondiale de la santé qui recommande une consommation de 5 grammes de sel par jour, à la place des 10 à 12 grammes que les Français consomment en moyenne. Afin d'atteindre cet objectif dans les cinq ans, les députés chargés de l'enquête suggèrent un échéancier et des sanctions financières imposées en cas de non-respect des nouvelles conformités.
• Diminuer le nombre d'additifs autorisés
L'utilisation des additifs par les industriels dans les aliments transformés et ultratransformés est un élément clé que le rapport vise à combattre. Alors qu'aujourd'hui 338 additifs sont autorisés en France, ils suggèrent une diminution à 48 additifs d'ici 2025, dont seulement quatre d'origine chimique. Les additifs retenus seraient ceux utilisés dans l'alimentation bio. De plus, les industriels se verraient dans l'obligation de diminuer les contaminants et résidus présents dans les produits alimentaires et leur emballage.
• Améliorer la qualité des repas dans les écoles et hôpitaux
Les députés signataires suggèrent également le renforcement de l'éducation à l'alimentation au sein des établissements scolaires, proposant notamment d'établir les repas de midi dans les cantines au rang des enseignements obligatoires. Les parents d'élèves et les élèves devront participer à la mise en place obligatoire de commissions des menus. Par ailleurs, les rapporteurs appellent à améliorer la qualité nutritionnelle des repas servis en milieu scolaire, ainsi qu'en milieu hospitalier et maisons de retraite, et préconisent ainsi une formation renforcée pour les cuisiniers de la restauration collective.
• Verser une allocation pour les plus démunis. Afin de lutter contre les inégalités sociales, les rapporteurs souhaitent mettre en place une allocation, sous forme de coupons délivrés par les caisses d'allocations familiales, destinée aux familles ayant des enfants à charge et se trouvant en situation de pauvreté. Ces coupons permettront ainsi aux familles de s'alimenter en conformité avec les recommandations du Programme national nutrition santé.malbouffe"
• Créer un secrétariat général à l'alimentation
Enfin, le rapport préconise la création d'un secrétariat général à l'alimentation afin d'encadrer et de suivre l'application de ces nouvelles mesures. Ainsi, la Direction générale de l'alimentation (DGAL) et la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) pourraient connaître un renforcement de leurs effectifs et dispositifs techniques. Par ailleurs, le rapport mentionnerait plusieurs propositions sur la recherche publique afin d'évaluer les effets sanitaires de l'alimentation industrielle.
Pour rappel, en France, l'obésité devient progressivement un problème social mais également de santé publique. «En 2030, on estime qu'il y aura au moins 30 millions de personnes obèses ou en surpoids en France. Il n'est pas trop tard pour ne pas en arriver là et sauvegarder une alimentation saine et durable», explique ainsi Michèle Crouzet, rapporteurs de la commission et députée LREM, à l'AFP. De plus, avec le tabac et l'alcool, la malbouffe est responsable de 40% des cancers.
Claudia Cohen - Le Figaro - mercredi 26 septembre 2018
05:53 Publié dans ALIMENTATION ET SOLIDARITE, ARTICLES ENGAGES, DES SOLUTIONS !, ECONOMIE SOLIDAIRE, EVOLUTION PERSONNELLE, HABITER AUTREMENT, MEDIAS, NATURE ET ENVIRONNEMENT, SOCIETE COLLABORATIVE, SOINS ALTERNATIFS ET SANTE, Z - SUR FACE BOOK AVEC COOPERER AVEC PR | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | |
03/10/2018
Greenpeace revient sur la mobilité durable en France...
05:10 Publié dans AGRICULTURE ET BIODIVERSITE, ARTICLES ENGAGES, CITOYENNETE, ECONOMIE SOLIDAIRE, HABITER AUTREMENT, JARDINS ET POTAGERS, LA FORET, MEDIAS, NATURE ET ENVIRONNEMENT, QUESTIONNEMENTS, SOCIETE COLLABORATIVE, URBANISME, Z - SUR FACE BOOK AVEC COOPERER AVEC PR | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | |
Apprendre aux élèves à vivre ensemble et à aimer l'école...
On tombe très vite sur le nom de Mr Yvan Nemo (alias Tournesol pour ses proches!) quand on évoque une école primaire de zone défavorisée, où depuis 20 ans l'ambiance a changé du tout au tout. A l'Ecole Bel Air de Torcy (Seine et Marne), en effet, ce directeur d'école a réussi le tour de force de faire passer les classes d'un climat de violence à des lieux de vie accueillants et bienveillants ouverts sur le quartier. Et tout cela en douceur! Les parents d'élèves sont notamment très impliqués dans le fonctionnement de cette école. Quant aux élèves, ils apprennent à respecter le savoir et à collaborer pour faire jaillir "l'intelligence collective".
Grâce notamment à des aides glanées alentour (Apple France pour l'équipement informatique, la Fondation de France pour une dotation de 150 000 euros et la commune pour des activités extra-scolaires) ont été crées peu à peu une mini-ferme pour la maternelle, un potager, un laboratoire scientifique, des bassins, une cabane nature, une bibliothèque ainsi que des salles d'ordinateurs. Le but des 8 enseignants, présents depuis des années, est de stimuler la curiosité des élèves et de leur apprendre des valeurs de mutualisation et de responsabilité. Des retraitées de la ville viennent même de temps en temps pour des ateliers tricot et pâtisserie.
Dans l'Education Nationale, depuis 2013, en s'appuyant sur des textes prônant une "refondation de l'école", l'approche a évolué vers davantage de bienveillance. On ne cherche, en effet, plus seulement des résultats, mais aussi le bien-être des élèves. Il est notamment demandé aux enseignants d'exercer une autorité sans humiliation, de pratiquer une notation positive par compétences acquises et d'effectuer un travail de socialisation. L'exemple des écoles Montessori y est peut-être pour quelque chose...
Pour en savoir plus sur l'école de Bel- Air à Torcy, où travaille Mr Nemo et son équipe pédagogique, contacter sur internet: https://www.lajauneetlarouge.com.
Lyliane
05:09 Publié dans ARTICLES ENGAGES, CITOYENNETE, DES SOLUTIONS !, EDUCATION, EVOLUTION PERSONNELLE, HUMANISME/PHILOSOPHIE, JARDINS ET POTAGERS, LECTURES, MEDIAS, MONDE ANIMAL, SOCIETE COLLABORATIVE, Z - SUR FACE BOOK AVEC COOPERER AVEC PR | Tags : ecole bel air de torcy, mr yvan nemo, école ouverte | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | |
02/10/2018
Aider l'Aquarius en le faisant voguer sous pavillon français...
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08:44 Publié dans ARTICLES ENGAGES, CITOYENNETE, DES SOLUTIONS !, HUMANISME/PHILOSOPHIE, L'EAU ET LA MER, LES PETITIONS, MEDIAS, SOCIETE COLLABORATIVE, SOINS ALTERNATIFS ET SANTE, Z - SUR FACE BOOK AVEC COOPERER AVEC PR | Tags : pavillon français pour l'aquarius | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | |
Vivre autrement sa retraite...
Selon Télérama, le concept de la Maison des Babayagas, dans laquelle "des femmes ont décidé de vivre leur retraite autrement que seules ou mal accompagnées, rassemble 20 femmes de plus de 60 ans à Montreuil depuis 2013". C'est Mme Thérèse Clerc, aujourd'hui décédée, qui avait eu l'idée dès 1995 de créer un endroit où des femmes pourraient vieillir de façon indépendante et autonome en pratiquant autogestion et solidarité. A Montreuil, en plein centre-ville, ce fut enfin possible. Là, "ni direction, ni personnel, mais jardin et potager pour subsister et mieux vieillir ensemble".
Depuis, l'idée de créer des sortes de maisons de retraite autogérées et socialement accessibles a fait son chemin dans notre pays. Toutes ne sont pas farouchement féministes comme à Montreuil, mais à St Priest près de Lyon, à Palaiseau dans l'Essonne et à Toulouse tout récemment se sont ouvert des Logis Solidaires. Ce type d'habitat participatif commence en effet à intéresser quelques municipalités et à motiver des personnes dotées de peu de moyens et désireuses de mettre en pratique des valeurs de solidarité et d'écologie.
Il me semble que ce type de projet mériterait d'être développé. Les communes peuvent trouver des terrains et des bailleurs sociaux capables de monter ce type de projet. Car aujourd'hui les personnes âgées, qui ne peuvent investir dans une chambre coûteuse en maison de retraite médicalisée, ont souvent pour seule perspective que celle de vieillir isolées chez elles ou de finir à l'hôpital. Et vivre en EHPAD, c'est à dire entre personnes âgées dépendantes, n'est pas forcément un sort enviable quand on a toute sa tête et qu'on est encore alerte...
Pour se renseigner sur la Maison des Babayagas et ce type d'habitat collectif et alternatif, consultez sur Internet: https://www.lamaisondesbabayagas.eu.
Lyliane
05:05 Publié dans ARTICLES ENGAGES, DES SOLUTIONS !, EDUCATION, EVOLUTION PERSONNELLE, HABITER AUTREMENT, HUMANISME/PHILOSOPHIE, LECTURES, MEDIAS, SOCIETE COLLABORATIVE, SOINS ALTERNATIFS ET SANTE, URBANISME, Z - SUR FACE BOOK AVEC COOPERER AVEC PR | Tags : maison des babayagas | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | |
29/09/2018
Etre illettré dans le monde d'aujourd'hui...
Dans le journal Télérama, Mme Isabelle Poitte a recueilli les propos de personnes en difficulté avec la lecture ou l'écriture dans le cadre des Journées nationales d'action contre l'illetrisme du 8 au 15/9/2018. sa conclusion est sans appel: "dans notre société, être illettré induit un malaise permanent, une dissimulation épuisante et génère une souffrance terrible". Les cas sont nombreux, puisqu'on estime à 140 jeunes le nombre de personnes qui chaque année osent s'adresser à l'Association "Savoir pour réussir", implantée dans le quartier de Belleville à Paris depuis près de 10 ans.
La journaliste cite le cas de Léo, 20 ans, qui, faute d'avoir su déchiffrer une consigne de sécurité dans l'entreprise où il travaillait, a été blessé à la main par une machine-outil et renvoyé de l'usine. Un téléfilm de Mr Jean-Pierre Améris intitulé "Illettré", qui sera diffusé le mardi 18/9 /2018 à 21H sur France 3 retrace son histoire. une façon de sensibiliser des gens qui s'imaginent encore qu"apprendre est une question de volonté". Les sentiments de honte, de colère, de doute, d'isolement font de ce handicap non visible un blocage important pour ces personnes(démarches administratives, achats sur internet…).
Les dirigeantes de l''association savoir pour réussir, Mmes M.O. Chassagnon et P. Terrier, témoignent que l'insertion professionnelle est la principale motivation des jeunes âgé de 22 à 25 ans, qui poussent la porte de leur permanence. Là, on leur apprend à lire, écrire, compter, à s'exprimer oralement, à compléter leur culture générale... mais aussi à se servir de sites comme ceux de Pôle Emploi, de la CAF, des impôts, qui ne sont pas simples à décrypter. Un passeport internet multimédia, délivré par l'espace public numérique de l'Ageca, peut leur être attribué.
Voir ces jeunes se redresser, retrouver confiance en eux est une énorme récompense pour les bénévoles de l'association. Pour contacter "Savoir pour réussir", rechercher sur internet: www.sprparis.wordpress.com.
Lyliane
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27/09/2018
Loi agriculture: une occasion manquée de réformer notre système agricole?
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26/09/2018
Soyons tous unis contre le projet de Grand Contournement Ouest de Strasbourg !
Mais qu’est-ce que le GCO ? Le Grand Contournement Ouest de Strasbourg (GCO), ou A355, ou COS, est un projet d’autoroute à péage de 2x2 voies et de 24 km de long, qui relierait Vendenheim au nord, à Duttlenheim au sud, en passant à toute proximité d’une grosse vingtaine de communes de la périphérie de Strasbourg. Sa réalisation a été confiée à ARCOS, une filiale du groupe de BTP Vinci. Selon la conclusion du rapport de la commission d'enquête publique de 2007, « le désengorgement de Strasbourg n’est ni l’enjeu ni l’objectif du GCO ». Il ne ferait qu’accroître jour et nuit un trafic poids lourds entre le nord et le sud de l’Europe, traversant l’Alsace de part en part sans s’arrêter, à des conditions tarifaires bradées au regard de l’Allemagne .
Cette autoroute de 24 km serait inutile pour les usagers qui se rendent à Strasbourg ou trop coûteuse pour les particuliers qui en auraient l’usage (environ 220 Euros mensuels). Elle serait par contre une aubaine pour les poids lourds nord-sud européens qui réaliseraient une économie représentant jusqu'à 80 % pour les plus polluants par rapport à la Lkw Maut allemande.
La seule étude sur la qualité de l’air disponible réalisée par l’ASPA pour évaluer l’impact polluant de cet ouvrage, atteste que l’ensemble de la région souffrira du dépassement des valeurs guides de l’OMS pour les particules fines et plus encore pour les ultra fines à l’origine d’une mort prématurée sur 6 dans le monde et de l’accroissement spectaculaire des AVC en Alsace, région de France la plus touchée par ce fléau. Comment ce couloir à poids lourds n’accroîtrait-il pas la pollution de manière considérable ?
Par ailleurs, tout en bénéficiant d’un financement via un prêt de la Banque Européenne d’Investissement à hauteur de 280 millions d’Euros, les recettes à percevoir de ce projet tomberaient pendant 54 ans à 100% dans l’escarcelle de Vinci. » C'est dans ce contexte délétère que l’Eurométropole accepte aux côtés de l’Etat de bétonner 300 ha de terres agricoles exceptionnelles en saccageant la beauté de paysages que les commanditaires du GCO tiennent pour rien, en proposant de pseudo compensations environnementales. Il est indispensable que vous preniez conscience du caractère fallacieux des informations officielles du même ordre que les fables rassurantes après la catastrophe de Tchernobyl. Les procédures réglementaires à caractère formel n’ont d’autre but que de mener ce projet à terme au profit de la multinationale VINCI quelles qu’en soient les conséquences.
Compte tenu de l’état préoccupant du monde, stopper ce projet dévastateur constitue une obligation vitale pour nous et les générations à venir. Repenser les transports au niveau européen, créer un RER départemental et une écotaxe dissuasive pour les poids lourds, réhabiliter le fret ferroviaire, améliorer les transports collectifs, promouvoir le covoiturage, développer le dernier kilomètre propre, rebasculer les crédits GCO sur des solutions pérennes et relocaliser la production agricole, conduiront plus utilement à réduire les nuisances pour tous et réduire les bouchons pour tous sans sacrifier le Kochersberg !signez cette pétition !
05:12 Publié dans AGRICULTURE ET BIODIVERSITE, ARTICLES ENGAGES, CITOYENNETE, ECONOMIE SOLIDAIRE, EVOLUTION PERSONNELLE, HABITER AUTREMENT, LA FORET, LES PETITIONS, MEDIAS, NATURE ET ENVIRONNEMENT, QUESTIONNEMENTS, SOCIETE COLLABORATIVE, Z - SUR FACE BOOK AVEC COOPERER AVEC PR | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | |
25/09/2018
Connaitre le rôle essentiel de beaucoup de mères de banlieue et en parler positivement...
Mme Tiphaine Honnet dans Version Fémina a eu raison selon moi de souligner le rôle joué par de nombreuses mères dans des quartiers défavorisés. A Aulnay sous Bois par exemple, en Seine St Denis, celles que l'on nommait "femmes relais" dans les années 80 sont en gilets oranges, se rassemblent et essayent de faire bouger les choses, particulièrement le soir. Elles sont aujourd'hui les véritables "médiatrices interculturelles" des banlieues françaises.
Partout, à Rouen, Bordeaux, Villeurbanne, Nantes, près de Paris, elles "redoublent de courage, de créativité et de détermination pour débrancher … les prétendues racailles et leurs parents dits démissionnaires". Des associations se sont même crées avec pour objectif: "zéro voitures brûlées, zéro caillassages". A Grigny comme à Aulnay sous Bois, des mères partent à l'assaut à coups de balai de caves squattées. Les dealers doivent désormais compter avec leur présence active.
Ce n'est pas sans danger. En effet, en 2017, des mères d'Echirolles dans l'Isère ont été frappées par des trafiquants. Toutefois, le dialogue reste la clé. Il permet à la fois d'agir sur la radicalité religieuse et la délinquance. L'Association de Rouen "Imad", crée par Mme Latifa Ibn Ziaten, dont le fils a été tué par M. Merah, intervient auprès des familles, dans les écoles, les prisons. Les mères jouent les intermédiaires avec la police et essaient de faire baisser les tensions.
A Villeurbanne, avec le soutien d'animateurs, une dizaine de mères dans un Centre Social s'interrogent sur les racines des problèmes de banlieue et cherchent ensemble des solutions. Mieux, elles s'entraident et n'hésitent pas à prendre des photos et à intervenir dans la presse. A Nantes, l'association Tissé Métisse a choisi l'humour et monte des spectacles issus de faits réels. A Bagnolet, une politologue nommée Mme Fatima Ouassak, qui a crée l'association "Front des mères", débat avec le corps enseignant et essaie de structurer le mouvement pour tout l'hexagone. A Sevran, la Brigade des mères commence à être connue.
Les femmes sont les plus impliquées dans ces associations. Au cœur des quartiers dits "prioritaires" vivent 5,5 millions de personnes, touchées par le chômage et la précarité. De plus, une famille sur 4 est monoparentale. Toutefois, les hommes ont un rôle à jouer. ils sont invités aux réunions et des discussions les impliquent, afin qu'ils prennent le relais auprès des enfants.
Des résultats concrets commencent à être connus. A Aulnay sous Bois par exemple l'engagement des femmes a été salué par la ville qui leur a remis en février 2018 un Diplôme d'Honneur. A Bordeaux comme à Villeurbanne les mamans ont publié un recueil de leurs travaux et elles sont même parfois appelées pour une expertise auprès des parents des quartiers. Elles préparent une chaîne You Tube. Le Président de la République lui-même s'est engagé à leur donner la parole.
En attendant que notre regard change sur les quartiers, il s'agit pour nous d'encourager ces femmes qui désamorcent beaucoup de difficultés en banlieue. Le DVD de leur spectacle est en vente auprès de la Compagnie Théâtre d'ici ou d'ailleurs. L'ouvrage "Maman noire et invisible" de Mme Kebe Diariatou peut se trouver à La Boîte à Pandore. On peut également par exemple contacter sur Internet: www.https://www.la-croix.com › France
Lyliane
06:40 Publié dans ARTICLES ENGAGES, DES SOLUTIONS !, EDUCATION, EVOLUTION PERSONNELLE, HABITER AUTREMENT, HUMANISME/PHILOSOPHIE, LECTURES, MEDIAS, SOINS ALTERNATIFS ET SANTE, URBANISME, Z - SUR FACE BOOK AVEC COOPERER AVEC PR | Tags : mères de banlieue, rôle de médiatrices | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | |
Une île des Caraïbes la Dominique devient un modèle pour le monde entier...
Une petite île des Caraibes pourrait être une source d'inspiration pour de nombreux pays, dont la France. Alors que les députés français ont récemment voté l'interdiction des «couverts, piques à steak, couvercles à verre jetables, plateaux-repas, pots à glace, saladier, boîtes» dès 2020, La Dominique est allée encore plus loin. Ce pays de 754km2 situé entre la Guadeloupe et la Martinique a banni de ses terres tous les objets en plastique à usage unique à compter du 1er janvier 2019. La petite île est ainsi le premier pays au monde à prohiber les pailles, plaques et couverts en plastique ainsi que les tasses et récipients en polystyrène, particulièrement néfastes pour l'environnement.
«Conformément à la volonté du gouvernement de créer la première nation au monde à résister au changement climatique, avec notre surnom d'«l'île de la nature» et notre engagement à protéger la Terre Mère, un certain nombre d'objets considérés comme nuisibles à l'environnement seront interdits, à compter du 1er janvier 2019», a ainsi annoncé cet été le pays via un Tweet.
Sanctuaire pour les cachalots:
La petite île qui cultive une image écotouristique a déjà pris une série d'initiatives pour préserver l'environnement. Le pays a restreint l'importation de contenants non-biodégradables afin de limiter leur distribution dans les magasins. «La Dominique est fière d'être considérée comme «l'île Nature», a déclaré le premier ministre, Roosevelt Skerrit. Nous devons tout faire pour mériter ce surnom et en faire une réalité. La gestion des déchets solides est un problème qui nuit à cette perception et nous devons poursuivre nos efforts pour en venir à bout».
Après avoir été touché de plein fouet par l'ouragan Maria et avoir été spectateur des conséquences du changement climatique, le premier ministre incite le monde entier à agir pour préserver la planète. Avec cette mesure exemplaire, le petit pays estime qu'il «a une occasion unique de devenir un modèle pour le monde entier, un exemple qui montre comment une nation tout entière peut se relever après un désastre et résister au changement climatique pour l'avenir», a ainsi lancé le chef de l'État.
L'île à la faune et la flore luxuriante, peuplée de colibris, perroquets et de nombreux animaux marins n'est pas uniquement aux premières loges pour observer les conséquences du changement climatique, ses hauts-fonds et ses eaux chaudes sont aussi prisés des cétacés. L'île est en effet un sanctuaire pour les grands cachalots qui s'y retrouvent en été lors de la grande migration. La protection de ses océans est ainsi une priorité pour la survie de ces animaux menacés.
Mathilde Golla - Le Figaro - mercredi 19 septembre 2018
06:39 Publié dans AGRICULTURE ET BIODIVERSITE, ARTICLES ENGAGES, DES SOLUTIONS !, ECONOMIE SOLIDAIRE, EVOLUTION PERSONNELLE, GESTION DES DECHETS, HUMANISME/PHILOSOPHIE, L'EAU ET LA MER, MEDIAS, MONDE ANIMAL, NATURE ET ENVIRONNEMENT, SOCIETE COLLABORATIVE, Z - SUR FACE BOOK AVEC COOPERER AVEC PR | Tags : interdire la plastique à la dominique | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | |
23/09/2018
Faire école sous un pont du métro à Delhi...
Dans le journal La Croix du 11/3/2018, Mme Paula Boyer s'appuyant sur des photos de Mr Brice Garcin/Hansiucas, parti pour un périple autour du monde, nous fait découvrir une école étonnante, installée sous un pont du métro à Delhi (Inde). Cette initiative, nous la devons à un épicier Mr Rajesh Kumar Sharma, qui a ouvert en 2006 ce qu'il appelle "l'école gratuite sous le pont". Cet homme pour des raisons financières n'avait pas pu faire les études de ses rêves dans sa jeunesse. Il a finalement décidé, à l'âge adulte, de prendre sa revanche en aidant des enfants qui n'ont pas les moyens d'aller à l'école.
Il a donc investi un espace entre les piliers d'un des ponts du métro dans le quartier pauvre de Yamuna Bank à Delhi. Puis, il a parcouru les environs pour convaincre les parents de laisser leurs enfants aller à l'école. Il a eu du succès, car en Inde selon l'Unesco, plus de 17 millions d'enfants et d'adolescents errent dans la rue et ils risquent de tomber dans la criminalité. Chaque matin, désormais, Mr Rajesh Kumar Sharma aidé par le fils de Mr Laxmi Chandra, son assistant et par quelques volontaires, enseigne aux enfants l'anglais, l'hindi, l'histoire-géographie et les mathématiques.
Les écoliers sont très attentifs et sages, car ils savent que cette école est une chance pour eux. Au début, ils étaient assis par terre. Il y avait un manque de matériel, c'est pourquoi les tableaux au départ étaient peints sur les murs. Heureusement, des dons commencent à affluer pour des achats de chaises, de crayons et de cahiers. Des médecins volontaires se sont à leur tour intéressés à cette école. Ils viennent 3 fois par mois avec un camion, afin de soigner gratuitement les écoliers.
Le but de l'ancien épicier était de sortir ces enfants de leur misère. Aujourd'hui, il espère même qu'une bonne partie des élèves rejoindra l'école publique où ils pourront continuer à étudier et à manger à leur faim. Leurs parents, en effet, pour la plupart vivent dans des bidonvilles et ils ont des métiers manuels précaires ou ce sont des migrants sans emploi stable. Dans tous les cas, ils sont dans le dénuement et peinent à assurer leur survie. Grâce à cette initiative, ces enfants pourront peut-être un jour avoir un métier plus intéressant et à leur tour s'engager à aider les autres...
Bravo à cet homme courageux qui lutte à sa façon contre l'ignorance et prépare un meilleur avenir à ces enfants pauvres! Beaucoup de personnes dans le monde pourraient suivre ce bel exemple ou s'en inspirer. Quant à nos écoliers et étudiants français, souvent mécontents de leurs conditions de vie, ils auraient peut-être besoin de se porter volontaires en Inde pour toucher du doigt la chance qu'ils ont de vivre choyés dans notre pays...
Lyliane
22/09/2018
Faut-il créer un défenseur de l'environnement?
La proposition de créer un "défenseur de l'environnement" nous est faite par Mme Cécile Muschotti, député LREM du Var (83). Dans le journal Nice-Matin du 15/9/2018, sous la signature de P.H. Coste, cette jeune femme propose de " créer une autorité administrative complètement indépendante, chargée de veiller à la protection de l'environnement" s'inspirant du modèle du Défenseur des Droits.
Je trouve cette idée très judicieuse pour contrer les lobbies et mettre en garde le gouvernement contre des abus et des irrespects de la règlementation: boues rouges, dépôts sauvages polluants, créations de routes qui nuisent à l'environnement comme à Strasbourg, pollution de l'air, sauvegarde de la faune et de la flore, respect de la Loi Littorale… Car les associations, les particuliers auraient ainsi quelqu'un à interpeller...
Je pense que nous devrions être nombreux à soutenir cette idée et à la soumettre aux élus de tous bords. Des médias pourraient s'en emparer et en parler. Mme Cécile Muschotti, à terme, envisage de "pouvoir faire inscrire le respect de la biodiversité dans la Constitution française". Espérons que le groupe LERM soutiendra son projet tout comme l'ont déjà fait Mrs Sébastien Lecornu et Hugues Renson. Vive l'indépendance des décideurs et bravo à cette proposition!
Lyliane
05:54 Publié dans AGRICULTURE ET BIODIVERSITE, ARTICLES ENGAGES, EVOLUTION PERSONNELLE, HABITER AUTREMENT, HUMANISME/PHILOSOPHIE, L'EAU ET LA MER, LECTURES, LES ABEILLES, MEDIAS, NATURE ET ENVIRONNEMENT, QUESTIONNEMENTS, SOCIETE COLLABORATIVE | Tags : créer un défenseur de l'environnement... | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | |
20/09/2018
Rendez-nous nos herboristes !
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05:04 Publié dans AGRICULTURE ET BIODIVERSITE, ARTICLES ENGAGES, CITOYENNETE, DES SOLUTIONS !, ECONOMIE SOLIDAIRE, JARDINS ET POTAGERS, LES PETITIONS, MEDIAS, NATURE ET ENVIRONNEMENT, SOINS ALTERNATIFS ET SANTE | Tags : herboristes à soutenir | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | |
19/09/2018
Des propositions pour le climat...
Non seulement les humains doivent cesser de rejeter des gaz à effet de serre, mais ils doivent trouver le moyen de retirer une partie du carbone déjà rejeté, afin de limiter la hausse de la température du globe.
Ce renversement doit intervenir, selon de nombreux scientifiques, dans la seconde moitié du XXIe siècle. Cette absorption du CO2 est l'angle mort de la lutte contre le changement climatique. Mais des solutions existent, mises à l'affiche lors du sommet mondial pour l'action climatique qui se tient cette semaine à San Francisco.du carbone déjà rejeté, afin de limiter la hausse de la température du globe.
- Les forêts et les champs
Les arbres absorbent du dioxyde de carbone par la photosynthèse, et aident à stocker ce carbone dans le sol. La déforestation conduit donc à laisser plus de carbone dans l'atmosphère, ce qui réchauffe la planète.
C'est pour cela que les forêts et la végétation en général sont considérées comme une solution centrale au problème du carbone - potentiellement des centaines de millions de tonnes supplémentaires de CO2 absorbables par an. Si seulement les humains cessent de défricher."C'est 30% de la solution, mais cela ne reçoit que 2% des financements internationaux" liés au changement climatique, dit Carlos Manuel Rodriguez, le ministre de l'Environnement du Costa Rica, où la superficie boisée a doublé en 30 ans.
Les terres agricoles sont aussi importantes.
Les cultures des champs absorbent naturellement du CO2 de l'air, dont ils réinjectent le carbone dans le sol. Il suffirait d'augmenter légèrement le taux absorbé pour potentiellement en capturer d'énormes quantités: 0,04%, ou 4 pour mille, suffirait, selon une initiative lancée par la France en 2015.
Par exemple, argue Stéphane Le Foll, qui dirige "4 pour 1000", les agriculteurs devraient planter de la luzerne, afin que les champs restent couverts de plantes toute l'année, entre le maïs et le blé par exemple. Et qu'ils arrêtent de labourer, afin de limiter l'érosion.
"L'idée est que quand vous passerez en avion d'ici 20 à 30 ans, il n'y aura plus de grandes parcelles labourées", dit-il à San Francisco.
- Réduire les fuites de gaz:
Les gaz hydrofluorocarbures (HFC) sont les réfrigérants des climatiseurs, mais les climatiseurs fuient, ce qui réchauffe l'atmosphère. En accélérant le remplacement des HFC par d'autres gaz moins nocifs, les émissions pourraient baisser de 5 à 16% entre 2015 et 2025, selon un rapport publié cette semaine par la coalition America's Pledge.
Les fuites des puits et gazoducs sont une autre source majeure de gaz à effet de serre, en l'occurrence du méthane, dont le pouvoir réchauffant est très supérieur à celui du CO2. Il faudrait réparer les fuites, jusqu'au bout du circuit de distribution... les conduites de gaz de ville.
- Aspirer le CO2 de l'air
"Aspirer" le carbone directement de l'air est une autre idée pour l'instant au stade expérimental. Trois sociétés, en Suisse, en Islande et au Canada ont mis au point des systèmes qui extraient le CO2 de l'air et le stockent... Par exemple, le CO2 peut être injecté en sous-sol, dans les aquifères, ou bien il peut être absorbé par les roches.
"C'est cher, c'est difficile, mais c'est plausible", explique James Mulligan, auteur d'un rapport sur le sujet à l'ONG World Resources Institute.
Le coût est évalué de 100 à 200 dollars par tonne de CO2 stocké, contre 50 dollars environ pour la reforestation. Des économies d'échelles conséquentes doivent donc encore être réalisées.
selon Relaxnews (AFP) - samedi 15 septembre 2018
05:20 Publié dans AGRICULTURE ET BIODIVERSITE, ARTICLES ENGAGES, CITOYENNETE, DES SOLUTIONS !, ECONOMIE SOLIDAIRE, EVOLUTION PERSONNELLE, GESTION DES DECHETS, HABITER AUTREMENT, JARDINS ET POTAGERS, LA FORET, MEDIAS, NATURE ET ENVIRONNEMENT, SOCIETE COLLABORATIVE, Z - SUR FACE BOOK AVEC COOPERER AVEC PR | Tags : propositions pour le climat... | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | |
18/09/2018
Qui connaît l'action de l'Association Pomme Cannelle au Népal?
Texte de Yannick Jaulin (parrain et visiteur – 2009), résumant le parcours du fondateur, physicien-chercheur au Commissariat à l’Energie Atomique (CEA) jusqu’en 2006, puis résidant au Népal, décédé en Avril 2014. .
« L’Association Pomme Cannelle (APC) est née entre 1997 et 2001 d’une série de rencontres occasionnelles, entre un touriste de passage, amoureux des montagnes et des grands espaces, et une poignée d’enfants des rues, vivant dans les temples de Durbar Square, quartier de l’ancien palais royal, en plein centre du vieux Katmandou.
Née par hasard, sans prévenir, sans idée préconçue, Pomme Cannelle a été créée pour permettre à ces enfants livrés à la rue, sans aucun support parental, jeunes mais déjà aguerris, de choisir eux-mêmes leur avenir. Depuis 2001, date de l’ouverture du tout premier foyer, lieu de vie auto-géré pour à peine une poignée d’entre eux, Pomme Cannelle a évolué au fil des années et s’est transformée petit à petit pour devenir plus « efficace », plus « professionnelle », tout en restant à l’écoute de ces enfants, de leurs besoins, leurs désirs, de leurs rêves.
Aujourd’hui, Pomme Cannelle est devenue une aventure humaine pour plusieurs centaines de personnes à travers le monde, animées de la même passion pour ce petit pays, le Népal, et d’un désir commun de tendre la main à ces enfants oubliés par la société, et qui ont appris à ne compter que sur eux-mêmes.
Les activités de Pomme Cannelle vers le Népal sont clairement identifiées, avec une organisation professionnelle, des procédures transparentes, et des ressources adaptées à ses missions. Au quotidien ce sont désormais près de 500 enfants qui bénéficient de ses programmes gérés par une équipe locale de 40 professionnels népalais hautement qualifiés » (Texte de Hervé Fafoux, fondateur).
Si vous désirez en savoir davantage ou parrainer un enfant, contactez sur internet: www. pomme.cannelle.org
Lyliane
06:56 Publié dans ALIMENTATION ET SOLIDARITE, ARTICLES ENGAGES, DES SOLUTIONS !, ECONOMIE SOLIDAIRE, EDUCATION, EVENEMENTS, EVOLUTION PERSONNELLE, HABITER AUTREMENT, MEDIAS, SOCIETE COLLABORATIVE | Tags : parrainer un enfant au népal | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | |
17/09/2018
Devenez "semeurs d'espoir" avec l'association Elevages sans frontières...
Et si vous optiez pour un soutien régulier à des actions concrètes en faisant un don de 10 euros par mois au bénéfice de familles paysannes africaines soutenues par l'Association Elevages sans frontières? Avec cette somme mensuelle par exemple, un élevage familial au Bénin pourrait démarrer sur le support d'une brebis ou bien la construction d'un poulailler de 10 volailles au Burkina Faso ou même le développement d'une coopérative laitière en Haïti. Les familles sur place pourraient ainsi bénéficier d'une alimentation enrichie en vitamines et protéines. De plus, les paysans auraient une source de revenus réguliers et une meilleure intégration dans l'économie du pays.
Il est également possible de s'engager sur 2 années à raison de 20 euros par mois sur le programme "Les 1000 perles du Togo", qui a été lancé par l'association en 2017. Ce projet vise à améliorer les pratiques traditionnelles de l'élevage de pintades pour en faire une activité durable pour 720 familles. Cette sorte de parrainage simple, souple et relativement modique permettrait d'étaler votre soutien sur une ou deux années. Un suivi des actions et un reçu fiscal annuel pourraient alors vous être adressés en vue d'une déduction fiscale l'année suivante.
Depuis 2001, grâce à Elevages sans frontières, 15 000 familles ont pu démarrer un élevage dans leur pays. Devenir "semeur d'espoir, ne serait-ce pas une magnifique démarche?
Pour toute information, contacter: www.elevagessansfrontieres.org.
Lyliane
06:20 Publié dans ALIMENTATION ET SOLIDARITE, ARTICLES ENGAGES, ECONOMIE SOLIDAIRE, HUMANISME/PHILOSOPHIE, LES PETITIONS, MEDIAS, NATURE ET ENVIRONNEMENT | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | |
16/09/2018
Pollution de l'air selon le journal La Croix...
Fini les ultimatums et les mises en demeure sans lendemain. La Commission européenne a mis sa menace à exécution : le 17 mai, elle a renvoyé la France, ainsi que l’Allemagne, le Royaume-Uni, la Hongrie, l’Italie et la Roumanie devant la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE). « Il s’agit d’une étape majeure dans ce dossier », assure Arnaud Gossement, avocat spécialiste des questions environnementales.
Voilà près de dix ans maintenant que l’Hexagone est régulièrement rappelé à l’ordre par Bruxelles pour ne pas respecter la directive sur la qualité de l’air de 2008. En cause : le dépassement des valeurs limites (fixées à 40 µg/m3 en moyenne annuelle) des émissions de particules fines PM10 et de dioxyde d’azote.
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Un dernier avertissement avait été adressé à Paris fin janvier. Le commissaire à l’environnement avait alors convoqué Nicolas Hulot, le ministre de la transition écologique, et ses homologues européens pour leur demander de réduire la pollution de l’air dans les meilleurs délais. La feuille de route présentée mi-avril par Paris n’a toutefois pas convaincu (1). D’où le contentieux engagé aujourd’hui. « La France peine visiblement à comprendre que Bruxelles ne nous impose pas qu’une simple obligation de moyens, mais bel et bien une obligation de résultats », poursuit l’avocat. De son côté, le député européen (écologiste) Yannick Jadot dénonce « le déni » et « la continuité de la politique française (…) au nom des intérêts des lobbys des transports routiers et des grandes infrastructures ».
Une pollution chronique et des pics réguliers
Comment en est-on arrivé là ? Contrairement à ce que l’on pourrait croire, la qualité de l’air s’est globalement améliorée en France depuis quinze ans : des réglementations strictes dans l’industrie ont permis de limiter le dioxyde de soufre (SO2) tandis que le renouvellement du parc de véhicules a entraîné une baisse des émissions d’oxydes d’azote. Pourtant, ce n’est pas suffisant. La difficulté vient en particulier de la dispersion des sources émettrices de particules fines et de NO2 : le trafic routier, le chauffage (au bois ou par des appareils anciens), certaines pratiques agricoles.
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Résultat : le pays connaît des pics de pollution réguliers et surtout une pollution chronique, très néfaste pour la santé. On estime ainsi à 48 000 le nombre de décès prématurés liés chaque année à la pollution atmosphérique (chiffres de l’agence Santé publique France). Par ailleurs, l’Inserm vient de publier une étude inquiétante sur l’impact des polluants sur le fœtus. « En France, en 2012, 2,3 % d’enfants sont nés hypotrophes » c’est-à-dire victimes d’un retard de croissance, assurent les chercheurs, dont « la moitié » en raison de l’exposition de la mère aux particules durant sa grossesse.
Des territoires agissent
Le contentieux engagé aujourd’hui, qui expose les pays concernés à des sanctions de plusieurs millions d’euros, s’échelonnera cependant sur plusieurs années. Paris pourrait d’abord être condamné pour « manquement ». Faute d’action volontariste à l’issue de ce premier arrêt, de nouvelles poursuites avec, cette fois, une amende à la clé, pourraient être enclenchées. La bataille judiciaire ne fait donc que commencer. Parallèlement, la France pourrait être rapidement condamnée par les juges nationaux, toujours pour non-application de la directive de 2008. En effet le Conseil d’État, qui veille au respect en droit interne des textes européens, a donné aux autorités jusqu’au 31 mars 2018 pour respecter la fameuse directive. « La décision prise par Bruxelles atteste que nous restons au-delà des seuils autorisés, le Conseil d’État devrait donc nous condamner sous peu », estime l’avocat Arnaud Gossement.
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Reste que des territoires agissent, sous l’impulsion des collectivités ou de l’État. Pour limiter les effets du trafic routier, de grandes agglomérations comme Paris ou Grenoble ont mis en place un système de vignettes (Crit’air), qui cible les véhicules les plus polluants. De son côté, l’Ademe, l’agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie, a lancé le programme AgrAir pour lutter contre les émissions d’ammoniac et le brûlage à l’air libre des résidus en milieu agricole. Enfin, la Vallée de l’Arve, en Haute-Savoie, expérimente un fonds « Air bois », une aide aux particuliers prêts à changer leurs vieux appareils de chauffage.
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Les principaux polluants
Les particules sont des matières microscopiques en suspension dans l’air. Les PM10 (d’un diamètre inférieur à 10 microns) proviennent notamment des activités de construction et
les « particules fines » (PM 2,5, d’un diamètre inférieur à 2,5 microns), très nocives, sont surtout issues des effluents de combustion du bois ou des carburants et des vapeurs industrielles.
Le dioxyde d’azote (NO2) se forme principalement lors des processus de combustion dans les moteurs de voitures ou encore les centrales électriques. Gaz irritant, le NO2 favorise l’asthme, voire les affections pulmonaires chez l’enfant.
06:50 Publié dans ARTICLES ENGAGES, CITOYENNETE, ECONOMIE SOLIDAIRE, ENERGIES ET CLIMAT, EVOLUTION PERSONNELLE, HABITER AUTREMENT, HUMANISME/PHILOSOPHIE, LECTURES, MEDIAS, NATURE ET ENVIRONNEMENT, QUESTIONNEMENTS, SOCIETE COLLABORATIVE, SOINS ALTERNATIFS ET SANTE, URBANISME | Tags : pollution de l'air en france | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | |
15/09/2018
Appel pour nous voulons des coquelicots...
Nous voulons des coquelicots
Appel des 100 pour l’interdiction de tous les pesticides*
Les pesticides sont des poisons qui détruisent tout ce qui est vivant. Ils sont dans l’eau de pluie, dans la rosée du matin, dans le nectar des fleurs et l’estomac des abeilles, dans le cordon ombilical des nouveau-nés, dans le nid des oiseaux, dans le lait des mères, dans les pommes et les cerises. Les pesticides sont une tragédie pour la santé. Ils provoquent des cancers, des maladies de Parkinson, des troubles psychomoteurs chez les enfants, des infertilités, des malformations à la naissance. L’exposition aux pesticides est sous-estimée par un système devenu fou, qui a choisi la fuite en avant. Quand un pesticide est interdit, dix autres prennent sa place. Il y en a des milliers.
Nous ne reconnaissons plus notre pays. La nature y est défigurée. Le tiers des oiseaux ont disparu en quinze ans; la moitié des papillons en vingt ans; les abeilles et les pollinisateurs meurent par milliards; les grenouilles et les sauterelles semblent comme évanouies ; les fleurs sauvages deviennent rares. Ce monde qui s’efface est le nôtre et chaque couleur qui succombe, chaque lumière qui s’éteint est une douleur définitive. Rendez-nous nos coquelicots ! Rendez-nous la beauté du monde !
Non, nous ne voulons plus. À aucun prix. Nous exigeons protection.
Nous exigeons de nos gouvernants l’interdiction de tous les pesticides* en France. Assez de discours, des actes.
*de synthèse
116 010 ont signé. Objectif 160 000 !
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14/09/2018
Participer au nettoyage mondial de la planète... le samedi 15/9/2018!
Pour nettoyer la planète le 15 septembre 2018
Vous débutez dans l'organisation d'un ramassage de déchets,
suivez notre guide pas à pas pour vous préparer et communiquer : informer sa mairie, faire signer une décharge de responsabilité aux participants
Ramasser c'est bien, trier c'est encore mieux, les consignes de tri et de sécurité, c'est ici !
S'assurer que les déchets ramassés vont être collectés : les types de déchets et leurs éxutoires
Prévoir un événement festif pour célébrer votre mobilisation citoyenne : musique, artiste, jeux, pique-nique. La fanfare du lycée, le club de salsa tout est possible (sans déchet, hein!). Le 15 septembre, c'est aussi le lancement de la fête des possibles alors faites-vous plaisir!
Vous l'avez fait, ça y est! Dites-le, faites votre bilan Les informations qu'il faudra transmettre
05:37 Publié dans AGRICULTURE ET BIODIVERSITE, ARTICLES ENGAGES, DES SOLUTIONS !, EDUCATION, EVENEMENTS, EVOLUTION PERSONNELLE, GESTION DES DECHETS, MEDIAS, NATURE ET ENVIRONNEMENT, SOCIETE COLLABORATIVE | Tags : journée mondiale du nettoyage de la planète | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | |
13/09/2018
S'informer sur le projet de contournement de Strasbourg qui détruira un beau coin de nature à Kolbsheim...
07:09 Publié dans AGRICULTURE ET BIODIVERSITE, ARTICLES ENGAGES, CITOYENNETE, ECONOMIE SOLIDAIRE, EVENEMENTS, EVOLUTION PERSONNELLE, HABITER AUTREMENT, LA FORET, MEDIAS, NATURE ET ENVIRONNEMENT, QUESTIONNEMENTS, SOCIETE COLLABORATIVE, URBANISME, Z - SUR FACE BOOK AVEC COOPERER AVEC PR | Tags : contournement de strasbourg | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | |
A Brest, le premier téléphérique urbain par cable!
Au cours de l'émission Télé Matin, sur la 2ème chaîne de télévision, une journaliste nous a signalé, photos à l'appui, que le premier téléphérique urbain français par câble fonctionne à Brest depuis le début de l'année. Des cabines pouvant contenir de 40 à 60 personnes franchissent en effet les 420m de portée au dessus de la rivière Penfeld à quelques 70 m de haut. Le téléphérique fait partie de la ligne C et il se trouve en continuité des transports en commun de la ville avec une gare en rive droite dans le quartier des Ateliers des Capucins.
Ainsi, pour le simple coût d'un ticket de bus à 1,45 euros, on peut avoir un point de vue vertigineux sur la rade de Brest. Les cabines aux lignes modernes ont été dessinées par un designer et les poteaux s'intègrent bien dans le décor des structures métalliques de la base navale. Ce projet, qui a démarré en 2015 et a coûté 19,1 millions d'euros, a été conçu par le constructeur suisse Bouygues Constructions BMF-DC. La fréquentation est record. On comprend pourquoi, car, alors qu'un véhicule mettait 18 minutes par le pont routier, le téléphérique parcourt silencieusement la distance en 3 à 4 minutes avec la vue en prime!
La technique semble tout à fait au point et des équipes de maintenance surveillent l'installation à intervalle régulier. Voilà un moyen original en plein centre-ville de franchir fleuves ou rivières tout en évitant de saturer les axes routiers! Espérons que cet exemple réussi inspirera d'autres communes françaises! Des projets similaires sont pour le moment à l'étude en France, dont notamment à Créteil/Villeneuve St Georges. Pour en savoir plus, consulter le site: www.bibus.fr.
Lyliane
06:28 Publié dans ARTICLES ENGAGES, DES SOLUTIONS !, ECONOMIE, EVOLUTION PERSONNELLE, MEDIAS, NATURE ET ENVIRONNEMENT, URBANISME | Tags : téléphérique urbain par cable à brest | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | |
12/09/2018
Une crèche innovante en Auvergne inspirée d'expérimentation néerlandaises...
Cette crèche innovante accueille des enfants de moins de 3 ans depuis le 1er août. Les locaux, officiellement inaugurés ce samedi matin, sont divisés en quatre unités qui accueillent chacune quinze enfants d’âges différents et c’est là l’une des grandes nouveautés : des bébés cohabitent avec ceux qui marchent déjà afin « d’éveiller les plus petits au contact des plus âgés et de rendre les plus grands attentifs à l’autre », explique Laurence Antony, directrice de la crèche.
06:07 Publié dans ARTICLES ENGAGES, DES SOLUTIONS !, EVOLUTION PERSONNELLE, HABITER AUTREMENT, HUMANISME/PHILOSOPHIE, MEDIAS, SOCIETE COLLABORATIVE, SOINS ALTERNATIFS ET SANTE, URBANISME, Z - SUR FACE BOOK AVEC COOPERER AVEC PR | Tags : une crèche où les enfants apprennent à méditer... | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | |
10/09/2018
Après la marche pour le climat du 8/9/2018...
Des milliers de français ont participé aux marches pour le climat, organisées samedi 8 septembre, à Paris et dans toute la France. Une mobilisation inédite pour la défense de l’environnement.
Les marches pour le climat organisées samedi à Paris et à travers l'Hexagone, répondant à un appel citoyen après la démission de l'ex-ministre de la Transition écologique Nicolas Hulot, ont entraîné une mobilisation jamais vue en défense de l'environnement, les organisateurs revendiquant plus de 100.000 manifestants.L'association 350.org et les autres ONG qui avaient contribué à organiser l'événement ont revendiqué dans un communiqué 115.000 participants dans toute la France, dont "plus de 50.000" à Paris, où la préfecture de police a comptabilisé de son côté 18.500 personnes. "C'est la plus grande journée d'action pour le climat en France, c'est la preuve que les citoyens sont prêts à demander des comptes et des engagements aux élus qui nous entourent, après un été catastrophique au niveau climatique", a commenté à l'AFP Clémence Dubois, responsable des campagnes de 350.org en France.
La marche parisienne répondait à un appel citoyen lancé sur Facebook par Maxime Lelong, un journaliste de formation âgé de 27 ans, et futur papa, après la démission fin août de l'ex-ministre de la Transition écologique Nicolas Hulot. Parmi les facteurs qui l'avaient poussé à jeter l'éponge, ce dernier avait regretté un manque de soutien populaire face aux enjeux environnementaux. "Je vais être papa (d'un garçon) en décembre, je veux qu'il ait une planète vivable", a plaidé ce samedi Maxime Lelong. "Ne nous laissez pas brûler", "Sous les pavés, la plage de Nicolas Hulot : merci à lui", ou encore "Cours Manu, la mer monte" : ces panneaux repérés au milieu de la foule, accompagnés parfois de dessins d'enfants, montraient que le message avait été reçu 5 sur 5 par les personnes venues défiler, souvent en famille ou avec des copains.
"Changeons le système"
Ces marches en France se sont greffées sur une campagne internationale d'action, "Rise for climate " (Debout pour le climat), qui a vu des milliers de personnes défiler samedi dans de nombreuses villes à travers le monde, pour exiger des gouvernements une action sérieuse contre le dérèglement climatique. Un sommet sur le climat est prévu mi-septembre à San Francisco et la 24e conférence mondiale sur le climat, la COP24, commencera début décembre en Pologne. Parmi les nombreuses autres marches organisées en France, 10.000 personnes environ ont défilé à Lyon. "Urgence climatique, réveillons nous!", ont scandé les manifestants de tous âges, pour certains déguisés en abeilles. 8.000 à 12.000 personnes se sont rassemblées à Toulouse selon les organisateurs, et 3.500 selon la police. "Changeons le système, pas le climat " affichait la banderole de 3 m en tête de cortège. À Lille, les manifestants étaient 4.000, selon la préfecture, et 4.600, selon les organisateurs. Une "minute de silence pour le climat" a été observée sur la Grand-Place, noire de monde. Des milliers d'autres ont été dénombrées à Bordeaux, où se tient le festival Climax, dédié à l'éco-mobilisation, tandis qu'à Marseille, environ 2.500 personnes selon les organisateurs, et 700 selon la police, ont défilé dans une ambiance joyeuse et familiale, en présence notamment de Jean-Luc Mélenchon, leader de La France Insoumise.
Quelles suites au mouvement ?
À Strasbourg, 3.800 personnes, selon la police, ont également défilé. Dans l'Ouest, entre 3.000 et 5.000 personnes (selon la police et les organisateurs) se sont rassemblées à Rennes et 1.200 à Nantes. Plusieurs centaines ont défilé à Rouen, Caen et Le Havre. S'il n'était pas présent, Nicolas Hulot avait encouragé les participants dans un tweet : "Les citoyens qui se mobilisent partout en France et dans le monde ont le pouvoir d'impulser le changement pour l'avenir de nos enfants. Continuez à faire entendre votre voix!".
Le porte-parole du gouvernement Benjamin Griveaux a publié une tribune sur Facebook où il estime que ces marches sont "une bonne nouvelle". Reste à voir quelles suites cette mobilisation inédite pourrait avoir, alors que d'importantes décisions doivent êtres prises dans les mois qui viennent : la feuille de route énergétique du pays, la PPE, est attendue fin octobre. "Nous ne sommes plus dans l'urgence de la prise de conscience, mais dans l'urgence de la prise de décision et de l'action", a estimé Clémence Dubois, appelant notamment l'exécutif à interdire les investissements dans les énergies fossiles, arrêter le projet de gazoduc franco-espagnol Midcat, et réduire le nucléaire. "Ce succès montre que le sursaut citoyen est là, il ne manque que le sursaut politique", a abondé Maxime Combes, d'Attac, une des organisations soutenant cette journée d'action. Maxime Lelong veut de son côté bâtir "un outil en ligne démocratique" pour capitaliser sur cette mobilisation.
Selon Paris-Match sur Internet...
07:36 Publié dans AGRICULTURE ET BIODIVERSITE, ARTICLES ENGAGES, DES SOLUTIONS !, ENERGIES ET CLIMAT, HUMANISME/PHILOSOPHIE, MEDIAS, NATURE ET ENVIRONNEMENT | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | |
Des potagers suspendus pour une agriculture urbaine...
Une entreprise commerciale appelée "Sous les fraises", crée en 2014 par Mr Yohan Hubert et Mme Laure-Line Jacquier, s'est spécialisée dans ce qu'ils appellent "une permaculture verticale". Ce concept est censé "relever le double défi de l'urbanisme et de l'alimentation". Il consiste, en effet, à faire pousser sans pesticides des végétaux comestibles dans des poches remplies de terre accrochées à une membrane de laine de mouton ou de chanvre, elle-même tendue sur des cadres installés sur les toits des immeubles de leurs clients.
Chaque "mini-ferme urbaine" ainsi crée est vendue clés en main aux entreprises intéressées. L'investissement est important (70 000 euros pour 250 m2), mais l'exploitation est assurée sur 10 ans et emploie une quinzaine de salariés se chargeant de la gestion, de l'entretien et de la récolte. Les fruits et légumes récoltés sont soit vendus frais à des restaurateurs, soit transformés sous la marque "Farmhouse".
En février 2018, écrit Mr Antoine d'Abbundo dans le journal La Croix, des jardins potagers de cette start-up qui a réussi étaient déjà implantés au sommet du BHV-Marais et aux sièges de Nexity, d'Unibail-Rodamco à Paris. D'autres immeubles de Levallois et d'Aubervilliers sont visés, de même que certains autres à d'Annecy et bientôt à Lyon et Marseille.
Selon la F.A.O., Organisation des Nations-Unies pour l'Alimentation et l'Agriculture, environ 800 millions de personnes seraient impliquées dans l'agriculture urbaine dans le monde. Il y aurait bien entendu les jardins familiaux ou ouvriers pour 50% et le reste ce seraient les jardins d'insertion ou jardins partagés pour 20%. Les espaces marchands actuellement ne compteraient que pour 5% de la surface cultivée.
Aux Etats-Unis, à Détroit par exemple, ville industrielle sinistrée, l'agriculture urbaine est en plein renouveau. A Montréal au Canada, 2000 personnes sont approvisionnées en denrées alimentaires (70 tonnes par an) par une immense serre urbaine commerciale nommée LUFA. La Ville de Paris souhaiterait végétaliser, d'ici à 2020, 30 ha pour développer une agriculture d'hyper-proximité selon la Charte Parisculteurs qui réunit 74 acteurs publics et privés.
Si l'on en croit la F.A.O, il serait possible de produire 50 kg de fruits frais et de légumes par m2 et par an en milieu urbain. L'agriculture urbaine, commerciale ou non, semble avoir de beaux jours devant elle. On peut néanmoins s'interroger: sera-t-elle un jour capable de solutionner la difficile question de la faim dans le monde? Pour cela, ne faudrait- il pas une grande et rapide évolution des mentalités et une progression tangible de l'esprit de solidarité sur toute la planète?
Lyliane
06:37 Publié dans ALIMENTATION ET SOLIDARITE, ARTICLES ENGAGES, DES SOLUTIONS !, EDUCATION, EVOLUTION PERSONNELLE, HABITER AUTREMENT, HUMANISME/PHILOSOPHIE, JARDINS ET POTAGERS, LECTURES, MEDIAS, NATURE ET ENVIRONNEMENT, SOCIETE COLLABORATIVE, URBANISME | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | |
09/09/2018
Ecorcer les chênes-lièges et relancer l'économie locale bio dans le Var (83)...
La vie est-elle un perpétuel recommencement? On est en droit de se poser la question! En effet, autrefois, le département du Var était florissant grâce à ses produits issus de la nature: fleurs, vin, fruits, châtaignes, liège… Et puis, après la dernière guerre, des industriels ont tenté de nous persuader que tout cela était "vieux jeu", que l'on pouvait cultiver hors-sol, que les bouchons en plastique coûtaient moins cher que ceux en liège, que garder le vin dans des cuves en inox était mieux que dans des tonneaux de bois...
Et alors, fabriques de tonneaux, de bouchons de liège, sites d'horticultures... ont commencé à péricliter. Les fleurs sous serre avec goutte à goutte distribuant force produits chimiques ont remplacé les si belles cultures de plein champ. Nos forêts de chêne-liège sont retombées dans l'oubli. Mais s'endetter auprès des banques, s'empoisonner en traitant vignes et fruitiers n'a eu qu'un temps! Des agriculteurs ont commencé à s'en rendre compte. C'est dans le Var, en effet, que le premier village entièrement bio nommé "Correns" a vu le jour grâce à son maire et à ses viticulteurs. Les premières A.M.A.P. (associations pour le maintien d'une agriculture paysanne) ont été crées dans le département 83 avant d'essaimer dans toute la France.
Car, certaines personnes avisées ont réalisé que produire de la qualité, c'est à dire sans produits nocifs pour la santé, pouvait redevenir à la fois rentable et bénéfique. En effet, ils se sont aperçus par exemple que leur terroir souffrait, que la concurrence de pays chauds où cultiver fleurs et fruits coûte moins cher en main d'œuvre ou en chauffage de serres avait commencé à freiner cette expansion promise. Ce fut un sursaut salutaire et durable!
Aujourd'hui, écrit Mme Y. Macé dans la revue "Nous", on recommence à écorcer les chênes - lièges dans les forêts privées du Var de la mi juin à la mi août, grâce notamment à la Société Prima-Liège et à son directeur Mr Romain Pons. Le potentiel est immense (150 tonnes d'écorce), mais pour le moment l'autorisation d'exploiter les forêts domaniales reste frileuse de la part de l'O.N.F. Des emplois de leveurs de liège ont été crées. Il y aurait l'opportunité de bâtir des usines, afin de fabriquer des bouchons de liège sur place au lieu d'envoyer la plupart des écorces au Portugal. Taillés dans la longueur de l'écorce, les bouchons du Var sont en effet d'excellente qualité et ferment des bouteilles de crus de qualité. Quant aux déchets de liège, ils servent d'isolant ou de revêtement de sol.
Le bilan carbone de tous ces retours aux sources est excellent et encourageant. Il mériterait d'être soutenu par les autorités locales, celles de PACA, du pays même et surtout par les consommateurs. Achetons donc de préférence fleurs et fruits locaux et de saison. Préférons le vin bio (au Domaine des Fouques à Hyères et à St André de Figuières à La Londe des Maures), les jus de fruits bio, les fruits et légumes sans produits pesticides ou OGM. Cela fera redémarrer l'économie de la région et pérennisera les fermes, les domaines, les entreprises ayant fait le choix de la qualité. Sans parler de l'exemple donné à toutes les communes du pourtour méditerranéen!
Pour aller plus loin sur ce sujet, consulter par exemple les sites Internet de www.prima-liege.com, www.fouques-bio.com ou de:
Lyliane
05:10 Publié dans AGRICULTURE ET BIODIVERSITE, AMAP, ARTICLES ENGAGES, CITOYENNETE, DES SOLUTIONS !, ECONOMIE SOLIDAIRE, EVOLUTION PERSONNELLE, GESTION DES DECHETS, HABITER AUTREMENT, HUMANISME/PHILOSOPHIE, LA FORET, LECTURES, MEDIAS, NATURE ET ENVIRONNEMENT, SOCIETE COLLABORATIVE, SOINS ALTERNATIFS ET SANTE | Tags : écorcer les chênes-liège dans le var | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | |