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14/02/2019

Des avancées et des défis pour l'environnement partout dans le monde avec le WWF...

L'Association WWF nous fait part "des actions concrètes menées  pour protéger les espèces et les espaces et pour mieux répondre à l'urgence climatique dans le courant de l'année 2018". En Australie par exemple le chat marsupial a pu être réintroduit  dans son milieu naturel (Baie de Jervis) et l'espoir de voir la population augmenter est devenu vivant. En Amazonie, le Parc de Chinbiquete abritant une forêt tropicale au Sud-Est de la Colombie s'est agrandi de 1,5 millions d'ha et il a été classé au patrimoine mondial de l'UNESCO. En Sibérie, la Russie a annoncé la création de la plus grande réserve terrestre et marine du pays à Sakha. "De quoi réjouir les phoques barbus, les bélugas, les morses Laptev, les ours polaires et bien sûr les communautés des îles de la Nouvelle Sibérie Polynya et de l'Arctique russe"!

En Nouvelle Calédonie, une protection accrue du Parc naturel de la Mer de Corail  a été annoncée avec 200 000 à 400 000 km2 supplémentaires mis à l'abri. En Afrique, un recensement de gorilles et chimpanzés s'est révélé "meilleur que prévu". Le WWF lutte en effet contre le braconnage et essaie de promouvoir l'extension des zones protégées et d'une exploitation responsable de la forêt. Quant à l'Espagne, elle a annoncé en août 2018 la création d'une nouvelle aire marine protégée de 1 350 km s'étendant sur une surface de 46 385 km2 au large des côtes. Le combat pour la planète avance doucement, mais il y a des résultats à cet effort continu.

Pour 2019, le WWF pense qu'il faudrait notamment "augmenter la part d'alimentation bio produite en France, en luttant contre les pesticides et en encourageant la reconversion des agriculteurs par du soutien financier et technique". La pollution plastique reste une menace globale et mondiale. Chaque citoyen est invité à en réduire sa consommation (produits jetables à usage unique, emballages superflus) et à réclamer le recyclage des plastiques utilisés. Les gouvernements sont tous appelés à limiter le réchauffement climatique en dessous de 2° C et à mettre en place de façon urgente une transition énergétique et écologique concrète dans nos sociétés.

La mobilisation est générale, rappelle le WWF puisqu'elle implique 188 pays et territoires du monde entier. Plus de 4000 bénévoles oeuvrent aux côtés de cette ONG et 200 000 donateurs la soutiennent. Par exemple, la pétition lancée en avril 2018 contre le projet de mine d'or en Guyane a recueilli 110 000 signatures. En outre, il est possible de télécharger l'application du WWF pour changer notre manière de consommer. Enfin, le rapport Planète vivante 2018 du WWF faisant le bilan de l'état de la biodiversité a été repris par les médias et a touché jusqu'aux réseaux sociaux. Une e-boutique du WWF permet même de commander des produits responsables.

Pour soutenir ou aller plus loin avec le WWF, retrouvez l'ONG sur le site: www.wwf.fr.

Lyliane

13/02/2019

Nous pouvons lutter individuellement contre le réchauffement climatique...

La lutte contre le réchauffement climatique ne doit pas être la seule initiative des gouvernements et des entreprises, mais également des particuliers. De simples petits gestes quotidiens des 6,8 milliards d’habitants de la planète peuvent permettre de réduire les émissions de gaz à effet de serre responsables des changements climatiques.
En consommant de l'énergie (voiture, chauffage, appareils ménagers...) et par nos achats quotidiens, nous provoquons directement ou indirectement des émissions de gaz à effet de serre.

Changer ses habitudes de transport


Pour les petits trajets quotidien, il est préférable d’utiliser des modes de transport non motorisés (marche, vélo, roller…) ou les transports en commun (bus, train, tramway,…).
En France, les transports sont à l’origine d’un tiers de la consommation totale d’énergie. Ils sont aussi responsables d’une part importante de la pollution de l’air. La consommation de carburant engendre par exemple 35 % des émissions de CO2.
Les véhicules particuliers sont responsables de 14% des émissions nationales. Alors que les émissions françaises ont diminué de 0,8% les émissions dues aux véhicules particuliers ont augmenté de 17% entre 1990 et 2004.

Pour les trajets nationaux, il est préférable d’utiliser le train plutôt que l’avion. En effet, ce dernier est beaucoup plus émetteur de gaz à effet de serre que le train.
Le transport aérien a un double impact sur le climat, non seulement à cause de la consommation de kérosène mais également des traînées de condensation qui augmentent la formation de nuage et contribuent au réchauffement de la surface de la planète.

Pour l’achat de votre voiture, préférez une voiture émettant peu de gaz à effet de serre. Par conséquent, il est préférable d’éviter les voitures à grosses cylindrées ou l’utilisation de voiture de type 4x4 en ville.
Les émissions de Gaz à Effet de Serre et de CO2 augmentent en fait dans le secteur automobile pour une double raison: un effet de masse et un effet de parc. L’effet de masse est lié à l’augmentation continue du parc automobile français (nombre total de voitures en circulation). La seconde raison de l’augmentation des émissions de CO2 liées au transport tient dans l’effet de parc. Car en fait, malgré les bonnes intentions et les discours officiels, les constructeurs automobiles construisent des voitures toujours plus puissantes, plus lourdes, plus grosses et qui émettent toujours plus de CO2. Que l’on pense ici aux 4×4 dont le développement semble ne connaître plus de limites. Les immatriculations de ces tout-terrain ont progressé de 22% en France en 2007 et ce malgré leur image anti-écologique et l’apparition de taxes spécifiques.

La climatisation automobile émet des gaz frigorigènes néfastes pour le climat. Il est recommandé d’éviter au maximum son utilisation.
D'après l'Agence de l'Environnement et de la Maîtrise de l'Energie (ADEME), les climatiseurs fonctionnent avec des fluides frigorigènes à base d'hydrofluorocarbones (HFC) dont le pouvoir de réchauffement est 2 000 fois plus élevé que celui du CO2, le plus connu des gaz à effet de serre responsables du changement climatique. La climatisation peut avoir des effets désastreux pour l'atmosphère en accélérant le réchauffement climatique.

Achetez des produits plus respectueux


Pour vos produits alimentaires, le choix doit être fait parmi des produits locaux.  Les fruits et légumes doivent être de saison, achetés à la période où ils arrivent à maturité et non cultivés sous serre.
Pour limiter les émissions lors de nos achats, choisissons les produits qui voyagent le moins, ceux qui demandent moins d’énergie pour être fabriqué ou pour pousser (les légumes et les fruits de saison, par exemple), ceux qui comportent moins d’emballage, ceux qui se recyclent le mieux. Plus le produit est importé de loin, plus les émissions de CO2 sont importantes. En effet, le transport de marchandises nécessite la combustion de fioul et de kérosène.

Isolation et chauffage du domicile


Une meilleure isolation des murs et des plafonds ainsi qu’un choix adapté de fenêtres, permettra une réduire les émissions de gaz à effet de serre et votre consommation d’électricité en réduisant les déperditions thermiques.
La production d’énergie est fortement émettrice de gaz à effet de serre, responsable du réchauffement climatique : une bonne isolation contribue à lutter contre le réchauffement climatique. De plus, une bonne isolation thermique permettra de baisser substantiellement la facture d’électricité ou de chauffage, et offre un meilleur confort : pas de "murs froids", condensation d’eau, humidité...

En plus de l’isolation thermique, vous pouvez agir pour l’environnement et votre portefeuille en évitant de surchauffer votre logement. La réduction de la température d’un seul degré permettra de faire de réelles économies.
Bien gérer le chauffage, c’est aussi surveiller la température dans la maison. Nos pièces sont souvent surchauffées : il est plus sain de vivre dans une maison chauffée à 19 °C qu’à 21 °C.

Il est préférable d’utiliser des modes de chauffage écologique en remplacement des modes traditionnels. Un large choix de chauffage respectueux de l’environnement est disponible comme le chauffe-eau solaire, la géothermie ou encore le chauffage au bois.
Le chauffage est le premier poste de consommation dans l'habitat. Il représente en moyenne plus de 2/3 des consommations d'énergie domestiques. Cependant, il peut avoir un impact très variable sur les émissions de gaz à effet de serre. En France, le chauffage électrique a un impact moindre car il utilise essentiellement l'énergie nucléaire faiblement émettrice. En revanche, le chauffage au gaz et encore plus le chauffage au fioul ont un réel impact car ils sont directement émetteurs de gaz à effet de serre.

Réduire sa consommation électrique


Lors de l’achat de produits électroménagers, veillez à choisir des produits consommant peu d’énergie (Classe A par exemple).

Pour votre éclairage domestique, il est préférable d’acheter des ampoules basse consommation qui consomment cinq fois moins d’énergie et qui durent huit fois plus longtemps.
Il faut cinq fois plus d'énergie pour fabriquer des ampoules économiques que pour la production d'ampoules à incandescence. Au total cependant, le bilan écologique est meilleur pour les ampoules économiques, au vu de leur durée de vie et de leur faible consommation énergétique. Il faut impérativement recycler les lampes à basse consommation. Elles contiennent en effet des poudres toxiques.

La multiplication des appareils en veille (télévision, lecteur dvd, chaine hifi,…) augmentent considérablement la consommation électrique du logement. Il est donc préférable d’éteindre complètement les appareils plutôt que de les laisser en veille.
La veille de votre téléviseur peut représenter jusqu’à 70 % de la consommation électrique totale de l’appareil.

Trier ses déchets


Le tri des déchets ménagers permet de limiter la quantité d’ordures mises en décharges, de favoriser le recyclage (verre, papiers, cartons,…) et éventuellement de fabriquer son propre compost à partir des épluchures.
L’incinération avec valorisation énergétique émet quatre fois moins de gaz à effet de serre que la mise en décharge. Le recyclage contribue aussi à cette diminution. Valorisons nos déchets organiques en les compostant : ils remplaceront les engrais chimiques dans le jardin.

Réduire sa consommation d’eau


La consommation d’eau peut être réduite au quotidien en fermant les robinets entre deux utilisations, en réutilisant l’eau utilisée pour laver les fruits et légumes pour arroser votre jardin, en entretenant régulièrement vos robinetteries pour éviter les fuites, en prenant des douches plutôt que des bains ou encore en utilisant un chasse d’eau économique.
L’épuration de l’eau nécessite l’utilisation d’énergie, et est donc responsable indirectement de production de gaz à effet de serre.

D'après www.conservation-nature.fr

12/02/2019

Parrainer un enfant pour contribuer à lui redonner le sourire....

Plusieurs associations organisent des parrainages d'enfants comme Pomme Cannelle, Enfance et Partage, Vie et Action… Aujourd'hui, je m'intéresse plus particulièrement à l'association "Nos petits frères et sœurs" qui agit depuis de nombreuses années en faveur des enfants vulnérables, notamment en Haïti, au Honduras, au Guatemala et au Pérou, après avoir lancé des opérations en Bolivie, au Mexique, en République Dominicaine, au Nicaragua et au Salvador...

Le parrainage est une façon d'ouvrir son cœur à un enfant, que l'association essaie de sauver de la misère des rues ou de la précarité sociale. Pour prendre soin de chacun d'eux et leur apporter un soutien financier comme affectif, le parrainage est une bonne solution. En versant 30 euros minimum par mois pour un filleul choisi sur photo, on peut contribuer à son bien-être, lui permettre de manger, de s'habiller et d'aller à l'école…

Il suffit d'envoyer une demande de dossier via le site www.nospetitsfrereset soeurs.org, de téléphoner au 01 60 34 33 33 ou même d'envoyer un courrier (8, rue des Prés-Saint-Martin-77348 à Pontault-Combault Cédex ou un mail à Mme Séverine Leroy par info@nospetitsfreresetsoeurs.org. Le prélèvement automatique est le moyen de paiement le plus simple et rapide. A tout moment, il est possible de changer le montant ou d'arrêter. Alors, pourquoi ne pas parrainer un enfant?

Des échanges peuvent avoir lieu avec les filleuls pour mieux les connaître et découvrir leur pays. Parler de soi et se présenter est également un excellent moyen d'établir un contact direct. Ce lien de cœur avec un enfant procure beaucoup de joie pour chacune et chacun. C'est comme une extension de la famille, un lien indéfectible plein de tendresse qui s'établit. Grâce aux contributions des marraines et parrains, l'association veille à l'éducation, à la santé et à l'avenir de ces enfants qu'elle recueille souvent dans des foyers.

Lyliane

 

Halte à la destruction de nos forêts alluvviales!

Pétition : HALTE À LA DESTRUCTION SYSTÉMATIQUE DE NOS FORÊTS ALLUVIALES
Par Collectif des Amis des Ramières

Pétition adressée à Monsieur le Préfet de la Drôme

 

Dans la Drôme, à proximité de nos lieux d’habitation et de promenades, les forêts alluviales des bords de notre rivière, le Roubion, si attrayantes et essentielles, sont soumises depuis quelques années à des coupes rases systématiques, exécutées par des bûcherons locaux. Après leur passage, le paysage est abîmé, détruit. Les lieux d’antan sont mutilés, envahis par l’ambroisie à profusion,  les ronces en abondance, les nombreux dépôts de gravats, et ne règnent plus ici que le silence angoissant des oiseaux et le bruit agressif des tronçonneuses.

Pourquoi un tel acharnement dans le pillage de nos ressources vivantes, dans la destruction de nos forêts, s’est-il tout à coup manifesté ? Une centrale bois-énergie construite au début des années 2010 a des besoins en bois surdimensionnés par rapport aux ressources locales.

De ce fait, nos forêts alluviales sont soumises à une surexploitation dramatique qui détruit l’habitat des oiseaux sédentaires et migrateurs, dont le Loriot d’Europe, annihile le pouvoir épurateur des eaux et contribue au réchauffement climatique.

La transition écologique exige le respect des biens communs, la protection des forêts et des arbres, nécessaires à la bonne santé des humains et à la protection de tous les êtes vivants.

Aussi, nous demandons solennellement de décider l’Arrêt immédiat de la destruction systématique de nos forêts alluviales, nos Ramières du Roubion.

10/02/2019

Peut-on sauver la planète grâce à une autre alimentation?

Des chercheurs disent avoir mis au point un "régime alimentaire idéal", qui consiste notamment à doubler la consommation de noix, de fruits, de légumes et de légumineuses, et à réduire de moitié celles de viande et de sucre.

Comment nourrir sainement 10 milliards d'humains d'ici 2050 tout en préservant la planète ? En divisant par deux la consommation mondiale de viande rouge et de sucre et en doublant celle des fruits, des légumes et des noix, répondent jeudi 17 janvier des spécialistes dans un rapport (en anglais) coréalisé par la revue médicale The Lancet et l'ONG Fondation EAT.
Ce rapport, qui a mobilisé pendant trois ans 37 experts de 16 pays, établit un "régime de santé planétaire", dont le but est de garantir un "équilibre entre les besoins en matière de santé humaine et les impacts environnementaux". "Les régimes alimentaires actuels poussent la Terre au-delà de ses limites et sont source de maladies : ils sont une menace à la fois pour les gens et pour la planète", écrivent les auteurs.


De quoi éviter "11 millions de décès" par an
Pour protéger sa santé et l'environnement, il faudrait, selon eux, consommer chaque jour en moyenne 300 grammes de légumes, 200 grammes de fruits, 200 grammes de graines entières (riz, blé, maïs, etc.), 250 grammes de lait entier (ou équivalent), mais seulement... 14 grammes de viande rouge, soit dix fois moins qu'un steak de taille classique. A défaut de viande rouge, les protéines pourraient provenir de la consommation de volaille (29 g), de poisson (28 g), d'oeufs (13 g) voire de noix en tout genre (50 g), préconisent ces experts. Selon eux, un tel régime permettrait d'éviter environ "11 millions de décès prématurés par an" dans le monde, soit un cinquième du nombre total de morts, alors que la population mondiale atteindra 10 milliards d'individus d'ici 2050. Il serait également bon pour la planète, puisque "la production alimentaire mondiale menace la stabilité de notre système climatique et [nos] écosystèmes".


Un régime adaptable selon les régions du monde
Au niveau mondial, ce régime passe par "un doublement de la consommation d'aliments sains tels que les fruits, les légumes, les légumineuses et les noix". A l'inverse, il faut "réduire de plus de 50% la consommation d'aliments moins sains, tels que les sucres ajoutés [par exemple dans les sodas] et la viande rouge", et éviter les aliments hautement transformés.
"Cela ne signifie pas que la population mondiale devrait manger exactement le même ensemble d'aliments", soulignent les spécialistes. Plutôt que définir un régime unique, ils ont fixé des "fourchettes d'ingestions recommandées par groupes d'aliments". Ce "régime complet" pourra être adapté localement selon "la culture, la géographie et la démographie".

Selon France-info

09/02/2019

Du cuir de poissons en Aquitaine!

Mme

Marielle Philip a lancé Femer, une start-up spécialisée dans le cuir de poisson. Une idée éco-responsable qui pourrait bien remplacer les peaux traditionnellement utilisées.

 

Travailler dans le poisson, jamais Marielle Philip ne l’avait imaginé. Aujourd’hui, à 28 ans, elle est pourtant cofondatrice de Femer, une peausserie de peau marine implantée dans le bassin d’Arcachon.  Depuis son atelier à La Teste-de-Buch (Gironde), la jeune femme remet au goût du jour une tradition ancestrale lapone : le tannage de peaux de poissons. « Lors d’un voyage en Laponie, ma mère a assisté à un défilé de mode. Les produits présentés étaient très beaux. C’était du cuir de poisson. Là-bas, elle y a découvert le processus de tannage de ce type de peau ». À son retour, sa mère, Monique Philip, raconte à sa fille cette découverte.

Bar, sole, mulet, roussette, saumon : les poubelles des poissonniers regorgent de trésors pour Marielle Philip, jeune femme de 26 ans, fondatrice d'une jeune entreprise spécialisée dans le tannage éco-responsable des peaux de poissons. 

Chaque matin, elle passe à la criée d'Arcachon où des poissonniers lui ont déposé des filets destinés à être jetés. Il lui arrive aussi de récupérer les peaux de saumon du restaurant de sushi où elle vient parfois en cliente. 

 

Marielle Philip, 28 ans, confectionne du cuir de poissons. Pour en savoir plus, contacter: www.femer.fr ou www.franceinter.fr
Lyliane

08/02/2019

EPANDAGES AERIENS - STOP !



L’Association Citoyenne pour le Suivi, l’Etude et l’Information sur les Programmes d’Intervention Climatiques et Atmosphériques (ACSEIPICA) adresse cette pétition à tous les membres du Peuple Français et aux responsables politiques du pays, afin de nous informer mutuellement et de nous mobiliser contre les épandages aériens de substances chimiques en cours, lesquels se déroulent au dessus de nos têtes, silencieusement, depuis une dizaine d’années en Europe et partout dans le monde aujourd’hui.

On les nomme populairement « chemtrails » de l’anglais « chemical trails », ce qui signifie : trainées d’avions chimiques (issues d'épandages aériens d'aérosols délibérés). C'est ainsi, que de nouveaux nuages sont apparus dans les nouvelles nomenclatures de nuages. Rappelons qu’en 1977, la convention ENMOD, a limité les manipulations délibérées de l’atmosphère en cas de guerre ou de conflit et les a autorisées dans un but « pacifique ».

 

Le terme «"techniques de modification de l'environnement" désigne toute technique ayant pour objet de modifier - grâce à une manipulation délibérée de processus naturels - la dynamique, la composition ou la structure de la Terre, y compris ses biotes, sa lithosphère, son hydrosphère et son atmosphère, ou l'espace extra-atmosphérique. » Ainsi, une série d'applications futuristes, étudiées publiquement par la Royal Society de Londres et suivies de près par l’ETC Group , visant à bloquer un pourcentage du rayonnement solaire par des interventions à grande échelle dans l’atmosphère, la stratosphère et l’espace extra-atmosphérique, sont déjà en vigueur et auraient pour effet de modifier les températures de la planète et la configuration des précipitations. Le 29 octobre 2010, à Nagoya – Japon, lors de la Conférence des 193 parties à la Convention des Nations Unies sur la diversité biologique (CDB), un moratoire a été demandé sur les projets et les expériences en géo-ingénierie par Tuvalu, les Philippines, le Costa Rica, le Groupe africain, la Suisse, le groupe ALBA , la Grenade, Greenpeace, Climate Alliance et ETC Group. Ce moratoire s’insère dans un des trois chapitres de cette convention que les parties sont tenues de signer d’ici le 1er février 2012 ; Ainsi, « toute expérimentation, privée ou publique, ou tout aventurisme visant à manipuler le thermostat planétaire constituera une violation de ce consensus soigneusement élaboré dans le contexte des Nations Unies ».

Mais qu'en est- il dans les faits ? Il ne faudrait pas que ce moratoire reste lettre morte et que sous cette belle et sage décision, les épandages déjà et toujours en cours soient occultés. Des épandages de jour, des épandages de nuit … Allons nous laisser, sans rien dire, des avions épandre délibérément dans l'atmosphère, des particules de produits chimiques divers, alors que cela a un impact notable sur le climat, les sols, l'eau, l'air et la santé de tous les êtres vivants ? Nous sommes tous concernés, sans aucune exception.


Diverses études et analyses et en particulier le rapport Case Orange , réalisé par des professionnels de l’aéronautique ont révélé que les «chemtrails» se distinguent nettement de ce qu'on appelle les «contrails»: les contrails sont les traces de condensation laissées par les avions circulant à haute altitude et s'évaporant !

En savoir plus... : http://issuu.com/magazine_nexus/docs/liseuse_b__90/2?e=8894731/6921762 http://provence-alpes.france3.fr/emissions/enquetes-de-regions-mediterranee/actu/28-mars-inondations-du-var-questions-sur-un-drame-et-le-mal-venu-du-ciel.html-0#Le mal venu du ciel

 

04/02/2019

Un métier à favoriser dans l'Oise: l'archéologie!

Pour la première fois, un atelier de fouilles archéologiques était proposé aux enfants à Versigny. Dans un département très riche en la matière, la sensibilisation des plus jeunes s’intensifie.
Casque sur la tête, petite pelle dans une main, pinceau dans l’autre et gilet orange sur le dos, une armée d’enfants piaffe d’impatience. Ce samedi, au cœur du aquilon-decouverte.com


ARCHÉOLOGUES ET HISTORIENS ESPÈRENT NOUER UN PARTENARIAT AVEC LES ÉCOLES.

En deux ans, des centaines d’enfants, du CE2 à la fin du collège, ont pu bénéficier des présentations pédagogiques de l’entreprise Aquilon. Cette année, archéologues et historiens espèrent pouvoir nouer un partenariat avec l’inspection académique pour intervenir dans les établissements scolaires de tout le département.
« L’an dernier, nous avons fait visiter des sites de Crépy-en-Valois à tous les élèves de 5e. L’enseignante était ravie, selon elle c’était 5 heures de cours en 1 h 30 de visite », explique Nicolas Bilot, le président de l’entreprise. Une lettre d’intention ainsi qu’une présentation du projet seront très prochainement envoyées à l’académie pour obtenir une labellisation dans ce projet.
« J’ai entendu parler d’eux, j’y suis plutôt favorable, annonce d’ores et déjà Jacky Crépin, inspecteur d’académie de l’Oise. Nous les recevrons avec des conseillers pédagogiques. Ils proposent une façon intéressante d’entrer dans l’histoire et le contexte local, les élèves se passionnent. »


Ainsi, après les collèges de Nanteuil-le-Haudoin, Betz ou Crépy, les écoles de La Chapelle-en-Serval ou Verneuil-en-Halatte ont déjà bénéficié d’ateliers. Pour 2019, des partenariats avec le parc naturel Oise Pays de France, les offices de tourisme, des communes et même la communauté de communes du Valois garnissent déjà l’agenda.
« De la préhistoire au Moyen-Âge en passant par le gaulois ou le Mérovingien, nous pouvons sensibiliser les jeunes sur toutes les périodes », termine le président. Pour 1 h 30 de chantier mobile de fouilles (lire ci-contre), dans une surface de 8 m² destinée à un groupe de 30 enfants, comptez 500 €.


C’EST QUOI L’ARCHÉOLOGIE ?
De nombreux fantasmes, souvent basés sur la cinématographie, floutent la véritable définition de l’archéologie. « C’est une discipline scientifique pour comprendre le passé. Elle diffère du travail des historiens puisqu’elle s’intéresse à l’Histoire des sociétés, des anonymes », définit Nicolas Bilot, archéologue d’Aquilon.
Pour exercer, le diplôme oscille entre le master (bac + 5) et le doctorat (bac + 8). Plus d’une cinquantaine de spécialisations sont possibles. L’activité est en plein développement. Elle suit celle du bâtiment et a connu une grave crise en 2008. En effet, chaque année, des centaines d’hectares font l’objet de diagnostic d’avant travaux.
Si des villes comme Beauvais ou Noyon, ou le département, dispose d’archéologues, le principal employeur est l’Institut national de recherches archéologiques préventives (Inrap). Au total, l’Oise compte une cinquantaine de professionnels.

Elie Julien - Le Parisien - samedi 19 janvier 2019

03/02/2019

Connaissez-vous La Déclaration des Droits des filles?

 

La déclaration des droits des filles

Cette déclaration s’adresse aux filles comme aux garçons et comporte quinze articles qui abordent des thèmes variés : la tenue, l’apparence et les attitudes, les jeux et les activités, l’école, les métiers, les lectures, enfin tout ce qui fait la vie  qu’on prête généralement aux adolescents et qui doit aussi être celle des filles qui  ont, elles aussi, le droit d’avoir de l’ambition.

 

Article 7 : le droit de choisir de métier qu’elles veulent, conductrice de camion, astronaute, commissaire de police, juge, directrice d’usine, Présidente de la République, sculptrice, chirurgienne…

Cette liberté s’étend aussi au domaine de l’amour, le dernier article, le plus audacieux : le droit d’aimer qui elles préfèrent : garçon ou fille (ou les deux)

 

Avec humour, des dessins amusants cette déclaration brise les stéréotypes et propose aux filles comme aux garçons de vivre et de s’amuser à égalité.

Écrit par Elisabeth Brami, illustré par Estelle Billon-Spagnol et publié aux éditions Talents Hauts, avec le soutien d’Amnesty International. Il existe aussi une déclaration des droits des garçons.

Selon Enfance Majuscule.

Qui est la star actuelle de la Blockchain?

Là où les jeunes apprennent à sortir de leurs zones de confort, certains s’emploient aux études, d’autres s’intéressent à l’exploration du monde social, dans d’autres cas comme celui de Vitalik Buterin, c’est l’esprit entrepreneurial qui est déjà implémenté dans la tête.

Originaire de Kolomna à Moscou, le jeune Vitalik ( 24 ans) passe son temps à trifouiller le monde d’internet et de la programmation informatique. Il n’attendra pas longtemps avant de décrocher sa première récompense dans des compétitions geek comme les olympiades de l’Informatique où il rapportera une médaille de bronze.

 Ayant la double nationalité russo-canadienne, son déménagement vers le continent

américain et la naissance du Bitcoin lui souffleront une nouvelle idée centrée vers le

marché des crypto-monnaies.

Amoureux de l’informatique, il dédie la majeure partie de son temps à l’étude de la plateforme décentralisée en même temps qu’il effectue son cycle universitaire au sein de l’université de Waterloo. En 2014, Vitalik arrête définitivement ses études au sein de l’institution pour se concentrer totalement au développement de sa blockchain personnelle. Il passe sa vie dans les avions et il est courtisé par de nombreuses sociétés dont Google.

Inspiré par la réussite et la fulgurance de Bitcoin, Buterin a pris tout son temps pour l’étudier de tous les côtés, que ce soit au niveau de la programmation, des caractéristiques marketing, des conditions d’exploitation et de l’écosystème de la plateforme. Après ce long moment d’observation (qui a commencé en 2011 quand même), le jeune prodige lance Ethereum, une Blockchain qui s’inspire du Bitcoin tout en affichant une caractéristique plus souple et plus accessible. Le réseau Ethereum sera également alimenté par sa nouvelle monnaie baptisée Ether (ETH).

A ce jour, écrit un journaliste du journal Le Point d'octobre 2018, 300 000 développeurs travaillent sur Ethereum dans le monde. Ce système d'hébergement de logiciels donne ce qu'on nomme "des contrats intelligents". Cela permet en fait de développer des applications en tous genres. Chaque ordinateur participant reçoit une petite récompense pour son travail (infos envoyées ). La monnaie reçue est l'ether, que l'on peut échanger éventuellement contre des euros.

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J'ai reçu dernièrement un commentaire à rajouter à cet article. Je le fais bien volontiers. Si vous voulez aller plus loin , contactez Guillaume.

"Qui plus est, je tiens un site web spécialisé sur l'univers des cryptomonnaies et de la blockchain. En effet, nous traitons avec mon équipe l'actualité du secteur, mais réalisons aussi des dossiers et des tutoriels qualitatifs. Nous avons réalisé un article sur Vitalik Buterin (l'un des plus fournis en français) disponible à cette adresse : https://cryptoactu.com/vitalik-buterin-qui-est-le-createur-dethereum/ ! N'hésitez pas à aller le consulter pour des informations complémentaires sur sa vie et son développement d'Ethereum et à nous citer en source si vous trouvez cela pertinent ! Cordialement, Guillaume"

 

02/02/2019

Faire pousser du coton made in France, qui l'eut cru?

Je ne m'attendais pas à apprendre que l'on pouvait faire pousser du coton dans le Gers en lisant Capital du mois d'octobre 2018! Pourtant l'auteur de l'article est formel: Mr Yohan de Wit et deux de ses amis nommés Médéric et Samuel Cardeillac ont tenté l'expérience en 2016 avec 6 graines de coton achetées en jardinerie. Ces trentenaires ont eu la surprise de récolter 6 mois plus tard 100grammes de fibre. En 2017, ils ont récidivé et en ont planté 2ha, ce qui leur a permis de récolter 100kg de coton. 

A Montréal-du-Gers, ils ont alors crée leur société Jean Fil et commencé à commercialiser leurs premiers polos sur le web. Leur fibre, une fois récoltée, est tissée dans les Vosges, puis teintée et tricotée dans l'Aube, si bien qu'ils sont fiers de produire les premiers vêtements en coton 100% français. Cette année, ils ont récolté quelques 300kg de coton et fabriqué avec 800 polos. Ces vêtements sont vendus environ 100 euros à 120 euros pièce en ligne.

Pour commander ou se renseigner sur leur société, les contacter sur Internet via le site: https://www.jeanfil.fr

Lyliane

01/02/2019

La reine italienne des biomatériaux...

Dans le Journal La Croix du 4/1/2019, un article de Mme Le Nir, nous apprend qu'à la tête d'une entreprise spécialisée dans les matériaux de construction, une économiste nommée Daniéla Ducato vient d'être couronnée "femme la plus innovante d'Italie". Le magazine Fortune, en effet, vient de reconnaître Mme Ducato parmi les 20 entrepreneuses les plus innovantes et influentes de la planète. En 2006, cette femme décidée a créé avec son mari une entreprise qu'elle résumait en ces termes:" zéro pétrole, zéro accaparement des terres et zéro poison".

L'entreprise Edizero, qui élabore des matériaux de haute technologie industrielle réalisés uniquement avec des résidus végétaux, animaux ou minéraux, est située à Guspini, au cœur du Medio Campidano, en Sardaigne, la province la plus pauvre d'Italie. Cette région, dont Mme Ducato est originaire, est "un choix pour prouver qu'en cherchant l'excellence cette région peut évoluer." Edizero emploie plus de 100 salariés et une trentaine de microsociétés sardes, expertes en agronomie, ingénierie ou architecture travaillent pour l'entreprise qui a déjà réalisé 120 biomatériaux dégradables.

La première matière première réhabilitée a été la laine de brebis. Les déchets étaient autrefois brûlés à de très hautes températures, ultrapolluantes. Mme Ducato a eu l'idée de les récupérer, car c'est de la pure laine vierge. Elle les a transformés en isolant thermique pour les toitures et les murs et en éponges géantes pour absorber le pétrole déversé en mer. De fil en aiguille, Edizero a récupéré les peaux de tomates issues de leur transformation industrielle, les résidus de moût du grenache noir, les excédents de liège, de chanvre et de chardon, pour les recycler en matériaux sains de construction et d'intérieur.

L'objectif de l'entreprise est désormais "d'élargir les réseaux de collaboration, capables de transformer des valeurs environnementales et sociales en valeurs économiques avec un processus industriel 100% vert". Mme Ducato, championne de l'innovation, a été élevée à la dignité de Chevalier de la République par le Chef de l'Etat, Mr Sergio Mattarella. Pour en savoir plus au sujet de cette entreprise, contacter par Internet le site: www.edizero.com.

Lyliane

Bientôt le premier avion de ligne interrégional à hydrogène?

La revue Sciences et Vie a publié récemment un article, qui fait référence au projet Element One. Ce formidable programme, qui pourrait être opérationnel en 2025 depuis Singapour, concerne le premier avion de ligne à hydrogène. Ce serait apparemment le premier avion quadriplace à pilotage automatique fonctionnant à l'hydrogène. Son autonomie pourrait aller de 500 à 5000km selon que le carburant utilisé serait gazeux ou liquide. Pour relier entre eux les aéroports régionaux sans aucune émission de CO2, ce serait un progrès de taille!

Les moteurs électriques de l'avion seront alimentés par des piles à combustible, qui seront chargées par un système  de nacelles automatisées. Ce ravitaillement serait censé ne pas durer plus de 10 minutes. Si tout se déroule comme prévu, le premier décollage pourrait intervenir courant 2025. La France est notamment intéressée par ce projet, car une collaboration a eu lieu avec le service de coavionnage français Winngly.

En effet, dans son communiqué, HES indique avoir travaillé avec plusieurs start-up et PME françaises sur ce projet et réfléchir à une possible localisation du développement dans le pôle de compétitivité Aerospace Valley à Toulouse. Par ailleurs, HES s'est associée avec le service de coavionnage français Wingly qui permet aux pilotes de loisir de proposer des sièges sur leurs vols à partir d'aérodromes. « La France offre à elle seule un réseau de plus de 450 aérodromes, mais seuls 10 % d'entre eux sont reliés par des compagnies aériennes régulières. Nous allons simplement connecter les 90 % restants », assure Emeric de Waziers, P.-D.G de Wingly. Naîtrait alors un service de taxis volants zéro émission inter-régional.

Mais tout ceci est encore assez lointain puisque le premier prototype opérationnel de l'Element One n'arrivera pas au jour avant plusieures années. S'en suivront alors toute une série de vols d'essais et de certifications avant qu'une exploitation commerciale ne soit envisageable. Mais nous pourrons peut-être bientôt suivre ce programme, qui jusque là faisait penser à de la Science-Fiction, d'un peu plus près !

Lyliane

31/01/2019

Du personnel médical pour soigner des personnes en situation de grande précarité...

A Toulon, depuis 25 ans, écrit Mme Karine Michel dans le magazine "Nous", des médecins, des infirmiers, un dentiste, une assistante sociale et du personnel d'accueil, tous bénévoles, assurent le fonctionnement d'une association nommée Promo Soins. Cette structure associative médico-sociale, en effet, a été créée en 1992 et vient en aide aux SDF et aux personnes démunies. Puis, le chômage et un afflux de réfugiés commençant à mettre des personnes à la rue et en grande difficulté, des associations caritatives comme l'Ordre de Malte, l'Eglise Réformée, le Secours Catholique, après l'impulse donné au départ par les Amis de Jéricho, se sont engagées et ont participé à Promo Soins. Avec bienveillance, là, médical et social se complètent...

Peu à peu, un partenariat a été établi avec l'hôpital Toulon-La Seyne et en 2000, une équipe mobile de prise en charge psychiatrique nommée Siloé a vu le jour. En 2007 ce fut la mise en place de l'Etablissement Médico-Social Lits, Halte, Soins et Santé. Bientôt, il fallut s'agrandir, car en 2018, 1800 personnes se sont présentées à Promo Soins. Des personnes ressources ne peuvent venir qu'une fois par mois, d'autres viennent à la demande. Quinze salariés et 140 bénévoles aujourd'hui participent à Promo Soins. Huit places d'hébergement ont été crées pour des SDF et de nombreuses conventions avec des hôpitaux ont été mises en place pour assurer une continuité des soins.

Cette "bouée de sauvetage" en matière de prévention et de soins mériterait d'être mise en place sur tout le territoire. Pour s'informer sur cette initiative, joindre Promo Soins, Impasse Mirabeau à Toulon (83) ou téléphoner au 04 94 91 50 10.

Lyliane

30/01/2019

Faudrait-il devenir flexitarien ou flexitarienne?

Le flexitarisme est un régime comprenant beaucoup de fruits, légumes et protéines végétales, tout en continuant à consommer des petites quantités de produits provenant des animaux. Bon pour la santé et l’environnement.
 
Sharon Palmer, nutritionniste spécialiste de l'alimentation et du développement durable à base de plantes à Los Angeles, déclare à CNN: «Bien que les régimes végétaliens et végétariens soient associés aux impacts environnementaux les plus faibles, tout le monde n'est pas intéressé par ces styles de vie. Mais tout le monde peut se nourrir davantage d'un régime flexitarien. Cela ne veut pas dire que vous devez renoncez complètement à la viande, mais vous en réduisez considérablement la consommation».
 
Une étude publiée en octobre 2018 dans le journal Nature a montré que si la population mondiale continue de suivre la voie d'un régime occidental, riche en viande rouge et en aliments transformés, les pressions environnementales du système alimentaire augmenteront de 90% d’ici 2050. En bref, "ton Big Mac de lendemain de soirée, tu peux l’oublier et le remplacer par une assiette de légumes rôtis et quinoa".

Slate.fr - Slate - vendredi 11 janvier 2019
 

29/01/2019

Apprendre à brasser sa propre bière en amateur...

Il existe en effet un peu partout dans notre pays "des brasseurs du dimanche" qui à intervalle régulier se réunissent et concoctent de la bière. Mme Kathleen Junion dans le magazine "Nous " a interviewé des amateurs de bière à Nice(06), qui fabriquent régulièrement leur breuvage préféré. Mrs Jean-Charles Chemin et Guillaume Marro se retrouvent en effet avec d'autres amateurs le week-end dans la micro-brasserie de la Bonne Bière à Nice, après avoir pendant un an "galéré dans le garage d'une amie". 

Ils ont fondé en septembre 2018 leur propre association "Les brasseurs du dimanche", dont l'adhésion est gratuite. Ils s'appuient sur les conseils d'un maître brasseur revenu du Canada, Mr Jean-Baptiste Pin et ils s'amusent à tester différentes recettes. Pour faire de la bière, expliquent-ils, il faut 3 ingrédients: de l'orge moulu, de l'eau et du houblon. Ils utilisent du matériel professionnel: une cuve capable de contenir 40L d'eau à 75° pour obtenir le maltage, puis une autre cuve dans laquelle ils portent le liquide à ébullition, en y ajoutant alors du houblon, qui vient de Slovénie.

Il faudra ensuite attendre quelques heures que la fermentation commence grâce à l'ajout de levure, afin d'obtenir une boisson alcoolisée. Blanche, blonde, brune ou ambrée, selon son degré de fermentation, la bière se dégustera trois semaines plus tard. Si des amateurs veulent participer à l'atelier brassage de NICE, il leur en coûtera 20 euros. L'adresse du local est: Les brasseurs du dimanche, 428, Boulevard de la Madeleine à Nice et leur site Internet se consulte sur: www.lesbrasseurs.fr.

La culture de l'orge et du houblon va peut-être de ce fait être relancée dans notre pays et permettre à des régions agricoles de retrouver de l'expansion. Mais, bien entendu, la bière doit se consommer avec modération!

Lyliane

27/01/2019

Découvrez le projet WONDERFOOL...

Participer

Découvrez le projet WONDERFOOL

Et si on chantait ensemble

Mardi 29 mai 2018, par Frédéric Verdier ACNV // Actualités

 

Bonjour à toutes et à tous,

Et si on chantait ensemble le monde dans lequel on veut vivre ?

Nous sommes heureux de vous présenter le projet musical-humaniste WONDERFOOL, qui met en musique les paroles de Marshall Rosenberg, le fondateur de la Communication NonViolente et qui prolonge son intention de diffuser la CNV au plus grand nombre !

Découvrez le projet WONDERFOOL en images et en musique : https://www.youtube.com/watch?v=3z0...

Aujourd’hui Wonderfool a besoin de soutien financier pour faire aboutir ce projet fou et avoir les moyens de produire un album, des clips, donner des concerts-ateliers dans les écoles, en prison, organiser des flashmobs et happenings inspirants…bref, pour faire chanter et danser un monde plus humain !

Pour contribuer au projet sur Hello Asso : http://bit.ly/WonderfoolHelloAsso

Nous espérons de tout cœur vous voir nous rejoindre dans cette grande aventure humaine et artistique !

Wonderfool day à toutes et à tous !

Toute l’équipe de l’ACNV

Des vélos avec des cadres en bois...

Mr Mathieu Houlbert, artisan autodidacte de 36 ans installé à Nice (06) depuis 2015, crée des cadres de bicyclette en bois de frêne, de sipo, de teck ou de bambou. Il se sert, en effet, de différentes essences et travaille beaucoup à la main avec des ciseaux à bois, des scies… Il utilise également quelques machines électriques portatives. Il crée aussi bien des vélos de route, de course ou de ville.

Ce jeune homme a pas mal "bourlingué" dans sa jeunesse (Etats-Unis, Venezuela, Italie…), raconte Mr Vincent Beltran dans le magazine "Nous". Après avoir sculpté du marbre pendant 5 ans en Italie et s'être essayé à la charpenterie de marine en Bretagne, il a eu l'idée de mettre au point des cadres de vélo en bois. Un sculpteur niçois, Mr Gérard Eli, lui ayant  offert de partager gratuitement son atelier, il mit au point des pièces uniques aux lignes sobres.

Un tel vélo lui demande entre 160 et 200 heures de travail. Aussi le prix de vente  s'avère-t-il élevé: entre 8000 et 12 000 euros! Inscrit à la Chambre des Métiers depuis mai 2018, il a créé une vingtaine de pièces pour le moment. Il peut travailler sur commande et réaliser des vélos avec jantes en bois ou des vélos en bois électriques. Pout tout renseignement, téléphoner au 06 83 61 43 10 ou voir sur Instagram:cadresref001. L'atelier où il travaille est situé au 11 bis Rue St Honoré à Nice.

Lyliane

Elan de solidarité à Marseille (13) en faveur des sinistrés de la rue d'Aubagne...

Le 5/11/2019, deux immeubles de Marseille situés rue d'Aubagne s'effondraient, faisant 8 morts et causant l'évacuation de 1500 habitants, rappelle Mme Coralie Bonnefoy  dans le Journal La Croix du 3/12/2018. Les habitants marseillais ont répondu généreusement au drame en envoyant aux Mairies des 1er et 7 ème arrondissements huit tonnes de dons (doudounes, couvre-lits, peluches, linge de maison, matériel de puériculture et d'hygiène…). La Croix-Rouge a également collecté près de 10 tonnes d'habits et de petit électroménager.

Le drame dans ce quartier populaire et paupérisé, où ne subsistent que ruine et immeubles évacués par mesure de précaution, a suscité un élan de solidarité jusque dans les beaux quartiers. Il a fallu dans l'urgence reloger de nombreuses familles parties de chez elles sans avoir rien pu sauver de leurs biens. L'Armée du Salut et les communautés Emmaüs de la ville ont répondu présentes et redistribuent du mobilier. Des cagnottes en ligne ont vu le jour. Le Secours Catholique réserve une ligne budgétaire aux dons affectés et la Croix-Rouge a crée un compte dédié. 

La Ville de Marseille a, de son côté, élaboré avec la Chambre de Commerce une plateforme virtuelle de dons en ligne. Grâce à une mise en relation directe, les sinistrés sont invités à faire part de leurs besoins. Bref, un élan de solidarité inédit est né après cet effondrement de la rue d'Aubagne. Toutefois, nous pouvons nous interroger sur ce qui a pu conduire à ce drame et espérer que désormais pouvoirs publics comme propriétaires vont entreprendre des réparations nécessaires. Faute de quoi d'autres quartiers où vivent des familles déshéritées pourraient aussi être concernés… Etre solidaire est bien, mais anticiper sur les drames à temps, ne serait-ce pas mieux?

Lyliane

26/01/2019

ND des Landes ou ND des lendemains? (suite N° 2 de la chronique)

La gueule de bois

Dès le lendemain, une Assemblée extraordinaire se tient à la Wardine. La salle est comble. Quelques minutes à peine pour se congratuler et les opposant·es rentrent dans le vif du sujet : la réouverture de la fameuse « route des chicanes », clairement exigée la veille par le chef du gouvernement. Du reste il n’est pas le seul à la vouloir : les paysan·nes la souhaitent depuis des années, les comités locaux les plus proches sont là pour rappeler qu’une fois le projet d’aéroport abandonné, eux comme les autres riverain·es, souhaitent pouvoir à nouveau circuler sur cette route qu’ils et elles n'osent souvent pas emprunter. Très vite, les discussions se tendent. S’enveniment. Les vieilles tensions ressortent de même que les incompréhensions. Au point que Copain et les membres de la Coordination décident de sortir de la salle un quart d’heure pour revenir avec ce qui ressemble fort à un ultimatum : ils et elles vont nettoyer la route dès le lundi prochain. Seule concession : l’emblématique maison de Lama Fâché, qui occupe la moitié de la voie au croisement avec la route des Fosses Noires, sera conservée. Le ton monte dans l’assemblée. Il faut dire que les engueulades sur ce sujet ne datent pas d’hier. Le passage en force à l’assemblée de Copain et de ses allié·es peut donc se comprendre comme la volonté d’avancer vers la résolution de ce conflit ancien sans attendre l’impossible unanimité côté occupant·es. Mais la rapidité de la décision va en braquer beaucoup et nombreux·ses sont celles et ceux qui s’interrogent : la situation aurait-elle pu être différente si le mouvement s’était donné plus de temps pour construire cette décision de manière plus collective ?
On peut raisonnablement imaginer que l’annonce gouvernementale a été soigneusement préparée : en visant la route, elle sait attaquer un des points faibles du mouvement. La suite lui donnera raison. Le chantier de déblaiement commence sous tension : une partie des soutiens extérieurs venus filer la main réalisent, un peu mal à l’aise, que tout le monde sur place ne partage pas l’enthousiasme annoncé pour la « libération » de la route. Pour la plupart de celles et ceux qui vivent à ses abords c’est un déchirement, la crainte que des véhicules y circulent à nouveau à toute vitesse au détriment de leur vie de quartier et des animaux, domestiques ou non, qui se sont habitués à y circuler paisiblement.


La peur que la route, une fois dégagée, ouvre un boulevard aux forces de l’ordre lors d’une future opération d’expulsion est présente dans toutes les têtes. Enfin, les habitant·es des lieux en bordure de route ont l'impression que le mouvement les lâche qu’il les laisse seul·es face aux forces de police qui depuis des semaines déjà sillonnent les alentours, font des repérages, les intimident. Mais l’opinion majoritaire est tout de même qu’offrir la route à un gouvernement défait est un geste d’apaisement raisonnable alors qu’on s'apprête à entamer avec lui des négociations au long cours sur l’avenir de la zad. Alors les chicanes tombent, les unes après les autres. Le soir pourtant la douche froide tombe : la Préfecture qui avait donné son accord de principe pour le maintien de Lama Fâché annonce aux représentant·es de Copain que le ministère de l’Intérieur a refusé le compromis. Les paysan·nes décident alors qu’ils et elles assumeront le démontage de la maison, pas de gaîté de cœur, mais parce qu’ils ne veulent pas que ce soit l’État qui s’en charge.


Les occupant·es se retrouvent le soir même pour discuter de cette nouvelle donne. Si une majorité soutient la démarche paysanne et s’inscrit dans un processus, déjà entamé de négociation avec l’État, nombreux·ses sont ceux et celles qui annoncent refuser la destruction de la maison, quitte à s’y opposer par la force. La stratégie gouvernementale fonctionne à plein, provoquant la désunion entre allié·es d’hier. Tout le monde repart écœuré de la discussion, qui par le « manque de pensée stratégique » des un·es, qui par le « reniement de ce qui a fait la force de la zad » des autres. La suite du déblaiement se fait dans la colère et creuse de profondes blessures dans le mouvement d’occupation.


Dans les temps qui suivent, la question de la route reste très prégnante : beaucoup d’opposant·es pensent qu’une fois la route dégagée, il est normal de laisser les services départementaux la remettre en état. Quelques personnes minoritaires décident cependant de bloquer les travaux. La Préfecture saisit l’occasion pour déployer un imposant dispositif policier, prétextant la nécessité de protéger les travailleurs, qui n’en demandaient pas tant. Pour quelques ingénieurs venant faire des relevés, on assiste parfois à un déploiement de dizaines de fourgons sur la route. Des gendarmes, arme au poing, menacent celles et ceux qui tentent de s’approcher. C’est, au contraire de l’opération César, une occupation militaire, pendant des semaines, avant même le début des expulsions. Par ailleurs, les forces de l’ordre en profitent pour faire un important travail de reconnaissance, de fichages, déployant leurs drones et n’hésitant pas à fouiller les cabanes isolées. Les occupant·es sont divisé·es sur la réponse à adopter et les autres composantes réagissent peu, alors même qu’elles s’étaient fermement engagées à défendre tous les lieux de vie contre les expulsions. En quelques jours, l’unité du mouvement a volé en éclats.
Cette gueule de bois, certain·es s’y attendaient...

 

Ce texte a été écrit en septembre par un habitant de la zad, il s’est inspiré de nombreux textes de 2018 auquel il est possible de se référer : la plupart se trouvent sur le site de la zad : zad.nadir.org

25/01/2019

Les fourmis coupe-feuilles pourraient produire du protoxyde d'azote et modifier leur environnement.

Les forêts tropicales sont une des sources naturelles principales de protoxyde d’azote... Et un petit insecte pourrait jouer un grand rôle dans sa production.
Les fourmis coupe-feuilles sont endémiques des forêts d’Amérique tropicale. Pour se nourrir, elles fonctionnent en symbiose avec un champignon. Elles collectent ainsi des morceaux de feuilles qu’elles mâchent, ce qui va servir de substrat pour la culture de ce champignon, qu’elles cultivent dans leur fourmilière. C'est lui qui va par la suite leur servir de nourriture. Mais pour le cultiver, les fourmis produisent un nombre incroyable de déchets : non seulement les feuilles, mais aussi des bactéries, des champignons morts... ou même des fourmis mortes.

Des piles de déchets qui produisent des gaz à effet de serre 
Ces déchets s’entassent dans les alentours de la fourmilière, jusqu’à former des tunnels de plusieurs dizaines de centimètres de haut. Des chercheurs américains ont surveillé ces piles de déchets et ont surveillé leurs rejets gazeux.
Ils ont découvert que les monticules étaient les conditions parfaites pour la production de protoxyde d’azote. Ils peuvent même émettre jusqu’à deux fois plus de gaz à effet de serre que les autres endroits de la forêt.

Des taux de protoxyde d'azote multipliés par 20 
Mais pour le protoxyde d’azote, les niveaux généralement observés sont ici multipliés par 1.000, tandis que pour le méthane, ce nombre n’atteint que 20. 
"Les fourmis coupent les feuilles des arbres, les emmènent sous la terre et cultivent des champignons, leur source principale de nourriture. Ils disposent ensuite de leurs déchets exactement comme nous le faisons" explique Cory Cleveland, qui a mené les études.

Le même principe que dans les décharges humaines 
"C’est comme une décharge, où les micro organismes vont ensuite décomposer ces déchets, générant du dioxyde de carbone, du méthane et du protoxyde de carbone, comme il peut arriver avec les déchets humains" continue le chercheur.
Fiona Soper, une autre chercheuse étant intervenue sur l’étude ajoute que les rejets de gaz à effet de serre sont particulièrement importants, créant des conditions rarement vues dans des écosystèmes naturels. 

Les animaux peuvent influer sur leur environnement 
D’ordinaire, les fourmis ne sont pas capables d’intervenir sur le changement climatique. Mais ici, on peut voir que, tout comme les humains, elles peuvent affecter leur environnement.
Il reste néanmoins compliqué de quantifier l’impact des fourmis sur le climat, notamment car on n’a aucune idée précise de combien de fourmis coupe-feuille vivent sur la planète. Mais cette étude aura au moins permis de résoudre une énigme : pourquoi, dans certains coins de la forêt équatoriale, les niveaux de méthane et de protoxyde d’azote peuvent varier autant.

Kevin Domas - Gentside - samedi 12 janvier 2019

23/01/2019

Notre Dame des Landes ou Notre Dame des lendemains?...

L’ivresse de la victoire (Chronique première partie)


Certain·es la pensaient possible depuis des années. Les plus optimistes depuis 2014 : quand le mouvement avait résisté à la pression étatique après la grande manifestation du 22 février. Le gouvernement avait eu peur et menacé ferme. Les associations avaient été sommées de se dissocier « des terribles groupes de perturbateurs armés » qui avaient mis Nantes à feu et à sang. Les structures paysannes avaient été menacées de perdre leurs subventions et la justice avait agité la promesse de peines exemplaires pour la piétaille des illégaux. Ça s’était engueulé ferme parmi les opposant·es ! Mais quelques mois plus tard, quand le gouvernement avait fait mine de vouloir raser la ferme de Saint-Jean-du-Tertre tout juste expulsée, les rangs s’étaient aussitôt resserrés. Pas question de céder. Face à un aéroport il n’y a rien à négocier : il se fait ou il ne se fait pas. Et ce 17 janvier 2018 c’est cet impensable qui arrive, la victoire. La victoire, enfin.


Ils et elles sont une bonne centaine agglutiné·es dans l’accueil de la Rolandière à attendre les paroles du Premier ministre. Des indices laissent penser que l’abandon sera annoncé. Mais pour celles et ceux qui luttent depuis tant d’années, impossible de ne pas sentir le stress monter en attendant la déclaration. Impossible aussi de rester chacun·e chez soi, isolé·e, tant cette victoire est le fruit d’un travail collectif.
« En conséquence, le projet d’aéroport de NDDL est abandonné ». Un naturaliste dans la salle s’esclaffe : « On dirait qu’il est en train de chier des oursins ». Et il est vrai que l’austère Premier ministre n’a pas le beau rôle, lui qui doit annoncer que l’État, après moults tergiversations, renonce à détruire le bocage.

 Édouard Philippe a beau se retrancher derrière des arguments techniques, mettre en avant la commission d’expertise, il le sait, les gens dans la salle de la Rolandière le savent, à vrai dire tout le monde le sait : c’est la victoire sans appel du mouvement anti-aéroport auquel on assiste à ce moment-là. La victoire de l’union improbable des barricades et des recours juridiques, des patients relevés naturalistes, de la mobilisation citoyenne et de la furie émeutière. Dur pour les opposant·es de contenir leurs larmes, de contenir leur joie. Ils et elles n’essaient guère d’ailleurs. Certain·es se jettent dans la direction du phare, l’escaladent. Une banderole est déployée au sommet qui proclame sobrement, « Et toc ! ». Quelques fumigènes sont allumés, une bouteille de champagne ouverte, l’émotion est palpable, immense.


Puis un cortège se forme, car cette victoire commune, les personnes présentes ont envie de la dédier aux paysan·nes et habitant·es qui n’ont jamais cédé alors même que leurs maisons et exploitations étaient menacées d’être rasées. La foule s’ébranle, se dirige vers la Wardine rejoindre une partie des occupant·es qui attendaient l’annonce sur place puis se dirige vers le Liminbout, s’engouffre dans l’auberge des Q de Plomb. Petit Claude, l’aubergiste, ému, offre une tournée de muscadet et refuse le discours qu’on lui réclame. « A la vôtre ! ». Dans l’étable à côté, Sylvie et Marcel, qui n’ont pas cessé le travail pour si peu, sont ovationnés. Leur détermination, la force tranquille qu’ils dégagent, n’auront pas été pour rien dans cette victoire.Tout ce petit monde se dirige ensuite vers la Vacherit où les festivités doivent se tenir, de loin en loin de petits groupes y convergent aussi. Sur place, c’est du délire, embrassades, cris de joies, chansons à tue-tête, la victoire déborde de tous les cœurs. La plupart des présent·es savent qu’elle sera de courte durée.

 Les paroles d’Edouard Philippe sur la nécessité d’évacuer la D281, l’injonction à partir avant la fin de la trêve hivernale ou à être expulsé·es par la force, tout cela a été entendu. Mais cet après-midi du 17 janvier il n’est pas question de bouder son plaisir : on s’engueulera demain, on le sait, mais ce soir, c’est le temps des célébrations.

 

Ce texte a été écrit en septembre par un habitant de la zad, il s’est inspiré de nombreux textes de 2018 auquel il est possible de se référer : la plupart se trouvent sur le site de la zad : zad.nadir.org

22/01/2019

Une association pour protéger la nature et sauver l'être humain...

Dans le journal La Croix du 10/12/2018, Mr Bernard Gorse présente Mme Marie Toussaint, titulaire d'un master de droit international de l'environnement et âgée de 31 ans, qui a crée l'Association "Notre affaire à tous". Cette jeune femme depuis 2017 présente, en effet, un plaidoyer pour "intégrer un droit de la nature dans notre système juridique". L'Association, dont elle est Présidente, soutient notamment une action de particuliers contre l'Union Européenne, afin de forcer les décideurs à conformer leurs politiques aux engagements pris à la COP 21.

"Notre affaire à tous" a par exemple interpellé le groupe Total, 19ème émetteur mondial de gaz à effet de serre. Mme Toussaint dit entre autre chose que " toutes les démarches des associations écologiques à travers le monde ont pour but de promouvoir à l'échelle de la planète un  droit de la nature et une démocratie écologique". Pour elle, cette cause rejoint celle de la défense des droits de l'homme.

Cette jeune femme engagée milite notamment pour que les peuples autochtones et les pays pauvres ne soient pas les plus exposés au dérèglement climatique. L'Association "Notre affaire à tous" demande de ce fait la reconnaissance juridique du "crime d'écocide". Enfin, Mme Toussaint a fait savoir que pour les élections européennes, elle sera en 4ème place sur la liste des Verts (EELV).

Pour en savoir davantage et connaître mieux cette association, consulter par exemple le site Internet: 

https://notreaffaireatous.org/
 

Lyliane

Dix bons gestes pour une salle de bains durable...

Mme Ijou Faraoun dans la revue Version Femina nous propose de revisiter nos habitudes et de modifier nos réflexes quotidiens, afin de mieux préserver notre environnement.

- "Voir plus grand" c'est à dire  acheter gel douche, shampoing et savon liquide en flacons de 500ml pour diviser les emballages plastiques par deux.

- "Miser sur les recharges" que ce soit pour les soins de la peau, les parfums et les savons liquide. Ne pas hésiter à les réclamer au besoin, car toutes les marques ne les font pas encore.

- Viser les produits sans packaging. C'est encore bien timide sauf pour l'Oréal et Coty pour le moment, mais par exemple, la marque Lush propose des "produits nus".

- Veiller à privilégier les carrés lavables et les gants démaquillants en microfibres (Nocibé, Yves Rocher) plutôt que les disques en coton. Car pour produire 1kg de coton, il faut 5 260 litres d'eau!

- Limiter le plastique (cotons tige, brosses à dents…). Peu à peu le papier, le bois ou le bambou remplacent les plastiques qui polluent la planète.

- Faire le tri et recycler au maximum les emballages. Des possibilités existent de rapporter en magasin les contenants vides (Marionnaud, Nocibé, Séphora).

- Scruter attentivement les composants et notamment écarter ceux provenant de la pétrochimie ou étant énergétivores (silicone, paraffine, glycols...). Privilégier les produits bio et sans paraben.

- Passer au solide avec du savon de Marseille et des produits compacts moins coûteux.

- Penser à fermer le robinet sous la douche pendant qu'on se savonne ou en se brossant les dents.

- Favoriser les marques éthiques comme le groupe l'Occitane, Léa Nature, Caudalie, La Provençale, Yves Rocher, Cattier, Parashop...

Lyliane

21/01/2019

Message de l'équipe du Pacte France-Climat européen...

Le sommet européen de mars, les élections européennes qui suivront, seront autant de rendez-vous qui se doivent d’être décisifs en matière de préservation du climat, et cela dans le souci constant du respect de la justice sociale. 
 
Pour poursuivre les échanges initiés en France, autours du Pacte Finance Climat, et instaurer un véritable dialogue avec l’ensemble des acteurs européens, nous organiserons, à Paris, le 19 février prochain, un événement visant à prouver que des solutions sont possibles, avec notamment la présentation du projet de Traité pour un Pacte Finance Climat européen que nous portons.
Nous serions heureux de vous compter parmi les participants à l’événement ainsi nous vous invitons à réserver dès à présent votre 19 février, à partir de 17h. Nous vous communiquerons très prochainement l’ensemble des détails.
 
Enfin, une autre étape importante de ces prochaines semaines concerne Le Grand débat national à venir. Afin de permettre à tous ceux qui le souhaiteraient de prendre part aux échanges et ainsi de contribuer à faire connaitre et entendre les propositions portées par le Pacte sur l’ensemble du territoire, nous travaillons à la préparation d’un kit d’intervention qui vous fournira les éléments utiles lors de prises de paroles publiques (débats, médias, etc.). Nous devrions être en mesure de vous transmettre ce kit la semaine prochaine.
 
Merci de votre engagement en faveur du Pacte. Nous partagerons avec vous les perspectives stratégiques du projet que vous soutenez dans la prochaine newsletter.
 
Encore merci de votre confiance.
 
Bien amicalement,
L’Équipe du Pacte Finance Climat
La presse parle du Pacte Finance Climat
Je fais un don
 

20/01/2019

Eclipse totale de Lune...

Les habitants des Amériques, d'une grande partie de l'Europe et d'Afrique de l'Ouest pourront observer une éclipse totale de Lune dans la nuit du 20 au 21 janvier, la dernière avant 2022.
Pour les Européens et les Africains, l'éclipse totale se produira à la fin de la nuit, peu avant le lever du Soleil. L'est de ces continents en verra moins en raison du lever du jour.
Pour les Américains du Nord et du Sud, ce sera au début ou au milieu de la nuit.
La pleine Lune sera dans l'ombre de la Terre de 03h34 à 06H51 GMT. Pendant la première heure, elle sera doucement "mangée" par la gauche. L'éclipse sera totale pendant une heure à partir de 04H41 GMT, selon les tableaux horaires fournis par la Nasa.
La phase totale de l'éclipse sera environ trois quart d'heure plus courte que celle de la grande éclipse de juillet 2018, qui restera la plus longue du XXIe siècle.
Pendant l'éclipse totale, la Lune ne sera pas invisible: elle sera rouge, comme lors de toutes les éclipses totales.
Cette teinte sera due au fait que les rayons du Soleil ne l'atteindront plus directement. A la place, une petite partie des rayons rouges seront filtrés par l'atmosphère terrestre et réfractés vers la Lune (les rayons bleus, eux, divergeront vers l'extérieur).
C'est le même phénomène qui colore en rouge les levers et couchers du Soleil vus depuis la Terre.
"C'est la dernière chance avant un long moment de voir une éclipse totale de Lune", dit à l'AFP Bruce Betts, scientifique en chef de la Planetary Society, une organisation astronomique américaine.
La prochaine éclipse totale visible depuis l'Europe aura lieu le 16 mai 2022, mais des éclipses partielles auront lieu dans l'intervalle.


Des éclipses totales de Lune peuvent arriver deux voire trois fois par an.
Elles correspondent à un concours de circonstances rare: il faut que la Terre se situe exactement entre le Soleil et la Lune. Encore faut-il que le ciel soit dégagé pour en profiter. Les nuages gâchent souvent le spectacle.
Les passionnés d'astronomie pourront comparer les infimes variations de la teinte rouge de la Lune cette fois-ci. "Tout dépend de ce qu'il y a dans l'atmosphère", explique Bruce Betts. "Tout comme les couchers de Soleil changent de couleur d'un jour à l'autre, les éclipses varient en fonction des particules dans l'atmosphère, ou s'il y a une éruption volcanique, par exemple".
Aucun télescope n'est nécessaire pour observer l'éclipse. Pour voir les cratères de la Lune, le planétologue rappelle qu'une simple paire de jumelles peut faire l'affaire.

Selon l'AFP

19/01/2019

Le Costa-Rica a une longueur d'avance en matière d'énergies renouvelables...

Le Costa Rica a beau être champion de l'électricité renouvelable, les voitures électriques restent confidentielles. Le pays entend passer à la vitesse supérieure, en mettant ses voitures au vert et en développant son réseau ferroviaire.
Le Costa Rica est l'un des grands vainqueurs de la course à l'électricité renouvelable. Alors que cette dernière représente pas moins de 98,5% de sa consommation, le pays souhaite à présent passer à la vitesse supérieure. Désormais, l'accent est mis sur la transition vers des véhicules verts, ainsi que sur le développement de son réseau ferroviaire.

Encore une minorité
Actuellement, cinq millions de Costaricains se partagent 1,4 millions de véhicules privés... dont à peine 600 seraient des voitures électriques. Dans ce pays où le 4x4 et le pick-up ont la cote, une nouvelle tendance est toutefois en train d'émerger, car ces 600 véhicules électriques représentent déjà le double de ceux que l'on pouvait dénombrer il y a un an selon les experts.

"En cinq ans, nous pourrions avoir 40.000 véhicules électriques", souligne Bernal Muñoz, directeur pour la mobilité électrique de la compagnie publique d'électricité (ICE). Cette dernière a récemment ouvert la voie en remplaçant une centaine de ses véhicules à moteur thermique par des voitures électriques.


Conserver une longueur d'avance
Entre solaire, éolien, hydroélectricité, et géothermie, le Costa Rica a su tirer le meilleur parti de ses ressources. Aujourd'hui, les transports représentent 66% de la consommation d'hydrocarbures du pays et 54% de ses émissions carbone, alors que celui-ci se trouve à 1,5% de l'autosuffisance totale en matière d'électricité renouvelable. Un nouveau défi attend donc les Costaricains.
Pour y face, une loi prévoit d'ores et déjà des exemptions fiscales pour l'achat de voitures électriques par les particuliers, y compris pour les véhicules d'occasion. Des bus "verts" devraient également être mis en circulation prochainement, et l'État projette de créer une ligne ferroviaire électrifiée pour le transport des passagers entre les principales agglomérations. Dans la course aux énergies renouvelables, et face à l'inaction des autres pays, le Costa Rica a décidément une longueur d'avance.

Selon Mme Emma Hollen - Gentside - lundi 31 décembre 2018

Une voiture électrique avec panneaux solaires...

Une start-up bavaroise, Sono Motors, a mis au point une voiture électrique avec des panneaux solaires sur le capot et le toit. Elle dispose ainsi d’une charge d’appoint de 30 kilomètres.

Sono Motors  

Recharger sa voiture électrique tout en roulant, c’est ce que propose la start-up Sono Motors. Cette société bavaroise, créée en 2016, ne se base pas seulement sur la récupération de l’énergie au freinage, présente sur pratiquement toutes les voitures électriques, mais aussi sur des panneaux solaires.

Installés sur le capot, le toit, les portières, et le bouclier arrière, 330 cellules photovoltaïques permettent de gagner 30 kilomètres supplémentaires. Sono Motors a en quelques sortes inventé l'équivalent de la réserve de carburant des voitures thermiques... mais en version voitures électriques.

Hormis cette particularité, la Sion est en effet avant tout une voiture électrique à batterie, dotée d'une batterie lithium-ion. La Sion revendique ainsi une autonomie de 250 kilomètres (sans préciser s’il s’agit d’une autonomie issue des tests d’homologation ou en conditions réelles), soit un kilométrage dans la moyenne du marché. Elle se recharge donc en se branchant via un câble. Sono explique qu’elle peut aussi restituer une partie de sa charge, pour alimenter la maison par exemple.

Sono MotorsSono Motors - Longue de 4,11 mètres, la Sion ressemble à un petit monospace. Elle offre 250 kilomètres d'autonomie.

Lors des différents tests proposés au grand public ces derniers mois, Sono Motors a par ailleurs expliqué avoir conçu cette voiture comme un véhicule éco-responsable. Les équipements sont ainsi limités et des écrans rassemblent la majorité des fonctionnalités du véhicule.

Par ailleurs, aussi pour l’image, Sono Motors a installé un système de filtre via une mousse végétale pour éliminer 20% de la poussière qui peut entrer dans l’habitacle. Sono Motors a également prévu dès l’origine un système d’autopartage du véhicule via une application dédiée.

Le nouveau constructeur revendique déjà 6.795 commandes pour la Sion sur son site internet. Tarif de base: 16.000 euros, avec une réservation en ligne via un acompte (comme pour Tesla), allant de 500 à la totalité du prix. Les clients doivent cependant rajouter à cela le prix de la batterie: 4.000 euros à l’achat, ou une location mensuelle, dont le tarif n’a pas été précisé. Ce tarif s’annonce cependant inférieur à la Renault Zoé, facturée 32.600 euros (hors aide étatique) en France ou à la Volkswagen e-Up, à 27.680 euros dans l’Hexagone. La production débutera début 2019.  

17/01/2019

Message de l'équipe du Pacte France-Climat européen...

Le sommet européen de mars, les élections européennes qui suivront, seront autant de rendez-vous qui se doivent d’être décisifs en matière de préservation du climat, et cela dans le souci constant du respect de la justice sociale. 
 
Pour poursuivre les échanges initiés en France, autours du Pacte Finance Climat, et instaurer un véritable dialogue avec l’ensemble des acteurs européens, nous organiserons, à Paris, le 19 février prochain, un événement visant à prouver que des solutions sont possibles, avec notamment la présentation du projet de Traité pour un Pacte Finance Climat européen que nous portons.
Nous serions heureux de vous compter parmi les participants à l’événement ainsi nous vous invitons à réserver dès à présent votre 19 février, à partir de 17h. Nous vous communiquerons très prochainement l’ensemble des détails.
 
Enfin, une autre étape importante de ces prochaines semaines concerne Le Grand débat national à venir. Afin de permettre à tous ceux qui le souhaiteraient de prendre part aux échanges et ainsi de contribuer à faire connaitre et entendre les propositions portées par le Pacte sur l’ensemble du territoire, nous travaillons à la préparation d’un kit d’intervention qui vous fournira les éléments utiles lors de prises de paroles publiques (débats, médias, etc.). Nous devrions être en mesure de vous transmettre ce kit la semaine prochaine.
 
Merci de votre engagement en faveur du Pacte. Nous partagerons avec vous les perspectives stratégiques du projet que vous soutenez dans la prochaine newsletter.
 
Encore merci de votre confiance.
 
Bien amicalement,
L’Équipe du Pacte Finance Climat
La presse parle du Pacte Finance Climat
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15/01/2019

Mme Nora Khaldi ou comment bousculer la pensée scientifique...

Dans le Journal La Croix du 31/12/2018 au 1/1/2019, un article de Mme Aude Parmentier a attiré mon attention. Elle s'intéresse, en effet, à une chercheuse irlandaise et mathématicienne renommée, Mme Nora Khaldi, âgée de 40 ans, qui a fondé en 2014 la Société Nuritas basée à Dublin. Son but est simple: elle cherche à identifier les molécules présentes dans les aliments pouvant être utilisés pour la confection de nouveaux médicaments.

Mme Khaldi a notamment identifié des peptides (molécules composées de plusieurs acides aminés) qui auraient des effets positifs sur notre santé. Pour aller plus vite, la chercheuse et son équipe utilisent l'intelligence artificielle et le séquençage de l'ADN afin d'examiner les milliards de molécules présentes dans la nourriture. Son entreprise emploie aujourd'hui une cinquantaine de personnes et évolue grâce à des investisseurs.

Ses travaux ont été récompensés par un prêt de 30 millions d'euros de la BEI (Banque européenne d'investissement). C'est devenu la première  entreprise de biotechnologie irlandaise soutenue par la BEI. Le quotidien irlandais "The Irish Time" l'a même nommée "entrepreneuse du mois"! Cette femme n'a pas hésité à bousculer les idées reçues sur la pensée scientifique. Elle prétend même "qu'il y a plus de données dans une pomme que dans tous les réseaux sociaux réunis"...

Pour en savoir davantage, contacter le site Internet: https://www.nuritas.com/about

Lyliane