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23/11/2020

Le tapir et le bousier, deux "sauveurs" inespérés pour la forêt amazonienne...

Dans le dossier médical du journal "La pharmacie secrète de dame nature", un article de Mr Didier Blonay a attiré mon attention. Il concerne, en effet, la découverte que vient de faire le Professeur Lucas Paolucci, chercheur à l'Université fédérale de Viçosa et membre de l'Amazon Environnemental Research Institute. Ce dernier travaille avec son équipe  depuis 2016 sur les brûlis des zones dévastées en Amazonie. Or, il a repéré qu'un animal, mammifère ongulé qui pèse entre 150 et 300kg, le tapir, n'est pas pour rien appelé "le jardinier des forêts". Il mange fruits et graines de nombreuses espèces végétales et se soulage en pleine nature, de préférence dans les zones brûlées, des graines à travers ses excréments. Ainsi, ces graines sont dispersées et vont peu à peu servir à reboiser ces secteurs dévastés de manière volontaire ou accidentelle.

Comme le professeur Paolucci l'a publié dans la revue américaine "Biotropica", les tapirs passent beaucoup plus de temps dans ces zones endommagées par les incendies et "ils sont de ce fait des auxiliaires précieux pour réensemencer, régénérer et restaurer les parties de forêt en souffrance". Malheureusement, ce mammifère est mal protégé et au Brésil, il est de plus en plus menacé par la chasse et la déforestation. Un autre animal contribue plus modestement à ce travail de reboisement salvateur. Il s'agit du bousier, une sorte de scarabée coléoptère coprophage. Il se nourrit, en effet, des excréments de mammifères (bouses, crottins...), dont les crottes de tapir, et il enterre celles-ci avec les graines contenues, favorisant ainsi leur germination.

Ainsi, sur place, des solutions de longue haleine mais néanmoins encourageantes sont à l'oeuvre! Espérons que les êtres humains sauront protéger la faune et la flore de leurs régions, car ce sont finalement des alliés de choix pour notre propre survie et celle de nos descendants.

Lyliane

22/11/2020

Biomimétisme à la Cité des sciences à Paris et en livre...

Membre du commissariat de l'exposition «bio-inspirée» qui a ouvert ses portes mi-septembre à la Cité des sciences de Paris, Gauthier Chapelle revient sur la notion de «biomimétisme» et ses implications sur nos modes de vie et d'organisation.
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«Une incitation à sortir pour aller à la rencontre des autres espèces mais cette fois-ci en ne les regardant pas juste comme des curiosités ou du décor mais comme des anciens qui ont des choses à nous apprendre.» Voilà ce que Gauthier Chapelle, ingénieur agronome, docteur en biologie et membre du commissariat de l’exposition, voudrait que les gens retirent de leur visite à la Cité des sciences de Paris qui accueille pour trois ans l’exposition «bio-inspirée». Celui dont le livre le Vivant comme modèle : Pour un biomimétisme radical (1), a été une des inspirations de l’événement, revient pour Libé sur la notion de biomimétisme et ses implications pour nos sociétés industrielles.
«Biomimétisme», «bio-inspiration», de quoi s’agit-il ? C’est relativement synonyme. Le terme biomimétisme date des années 50. Au sens large, c’est s’inspirer du vivant pour des applications humaines. Donc, pour donner un exemple un peu provoquant, on peut parfaitement s’inspirer du vivant pour améliorer l’efficacité d’un sous-marin nucléaire.
L’exposition, elle, porte sur un bio-mimétisme qui s’en tient aux applications qui ont un intérêt pour la question de la durabilité et de l’environnement : le vivant maitrise sa propre durabilité depuis 3,8 milliards d’années, allons lui demander comment faire puisque nous sommes confrontés à ce problème. Ce biomimétisme-là, orienté durabilité, a démarré avec la publication d’un livre de Janine Benyus en 1997 (2).

Tout cela, c’est dans notre monde moderne. Mais s’inspirer du vivant, y compris pour la durabilité, les humains l’ont toujours fait : les igloos sont inspirés des tanières des ours polaires. Quand les humains étaient très proches des autres espèces c’était quasiment automatique, pour nous, il s’agit d’un réapprentissage après s’être séparé de la nature.


Concrètement, il y a les igloos, mais encore ?
Il y a le biomimétisme de forme, par exemple une pale d’éolienne qui a la même forme qu’un aileron de baleine à bosse pour être plus efficace. Au niveau des matériaux on va s’inspirer des coquillages pour fabriquer des céramiques sans chauffer à des températures infernales. De la même façon, on doit chauffer le silicium à plusieurs centaines de degrés pour fabriquer des fibres optiques, or il existe des éponges qui font cela à 2 degrés dans les océans, donc des chercheurs regardent comment, pour pouvoir reproduire le procédé en laboratoires puis en application. Et si je prends des exemples organisationnels, la permaculture dont on parle tant maintenant, est inspirée des principes de fonctionnement des écosystèmes : circularité, pas de déchets, entraide entre espèces…
Il y a donc une inspiration du vivant mais les applications qui en sont tirées, elles, ne sont pas nécessairement écologiques ?

Non en effet, le biomimétisme peut vraiment être dévoyé assez facilement. Ce n’est pas parce que vous vous inspirez de la nature pour la forme d’une pale d’éolienne que vous allez forcément avoir quelque chose de plus écologique car vous pourrez employer en même temps des terres rares, du béton et des fibres de carbone. C’est là qu’on peut avoir une critique plus fine et que les «principes du vivant» (circularité, sobriété énergétique, pas de déchets qui soient des poisons…) sont utiles. Pour arriver à quelque chose de durable il ne suffit pas d’en appliquer un, il faut les prendre de façon systémique. Ces principes servent de garde-fous, c’est une espèce de check-list qui permet de voir si on réalise quelque chose de plus durable ou si on fait du greenwashing.


En quoi le biomimétisme peut-il être bénéfique pour la nature ?Il y a une réduction des déchets, de la consommation énergétique, donc moins de retour aux combustibles fossiles, donc un ralentissement des changements climatiques. En même temps, il y a tout un apprentissage culturel qui se fait pour comprendre que l’on est inséré dans un milieu et on a intérêt à fonctionner comme lui fonctionne pour ne pas tout déséquilibrer. Le biomimétisme est aussi un cheval de Troie culturel, car d’autres voies amènent à reconsidérer notre lien au vivant mais celle-là est un boulevard pour les ingénieurs qui ne sont pas les clients les plus faciles sur ces questions. 
Le biomimétisme nous remet en humilité. Nous, les humains, faisons de la recherche en durabilité depuis quarante ou cinquante ans, le vivant fait de la recherche et développement en durabilité depuis qu’il est sur Terre. On n’est pas obligés de tout inventer par nous-même regardons un peu ceux qui nous ont précédés ils ont plein

d’idées pour nous.
Le biomimétisme c’est aussi de la coopération entre espèces, cela peut être une inspiration pour l’organisation de nos propres sociétés ?

Absolument. Dans l’Entraide, l’autre loi de la jungle (3), nous montrons que contrairement à ce qu’on a pu nous raconter, depuis le début dans le vivant il y a de l’entraide partout. Et on a des choses à en apprendre. La forêt est par exemple un ensemble d’assistance, c’est les allocations familiales et la sécurité sociale réunies, parce que les grands arbres nourrissent les petits, ils se nourrissent entre eux, ils nourrissent les champignons qui eux-mêmes nourrissent les arbres… C’est de la réciprocité, de la symbiose. Et, cerise sur le gâteau, tout cela se fait sans conseil d’administration ou ministre de la Santé. Peter Wohlleben dit que les arbres sont socialistes, moi je dis qu’ils sont anarchistes : ils pratiquent l’entraide sans pouvoir central et cela fonctionne très bien.

Pour être résilients dans les périodes de perturbation qui nous arrivent, employons du réseau non centralisé, le vivant n’a jamais fait autre chose. C’est une inspiration-clé. On voit bien que les grands systèmes centralisés, les grands Etats les multinationales, ont été incapables de répondre aux défis actuels. On émet 60% de gaz à effet de serre de plus qu’au début du processus de Kyoto.
En réalité, le progrès se mesure à l’aune de notre capacité à être compatible avec le reste du vivant et pas à l’aune du PIB, même si ce n’est pas nécessairement incompatible.

(1) Albin Michel, 2015
(2) Biomimétisme : quand la nature inspire des innovations durables

(3) coécrit avec Pablo Servigne, Les Liens qui libèrent, 2017

 



La méthode japonaise Miyawaki, qu'est ce que c'est?

Dans le Jura, dans l’Oise, à Toulouse, aux portes de Paris… Un nombre croissant de projets de micro-forêts voient le jour ces dernières années. Tous se revendiquent de la méthode du biologiste japonais Akira Miyawaki. Mais c’est quoi, au juste ?

« Il y aura du hêtre, du chêne cécile, de l’érable champêtre, du charme, du noisetier… » Pour décrire la forêt qu’il souhaite créer sur un petit bout de terrain de ses grands-parents, près de Champagnole, dans le Jura, Xavier Dommange s’arrête aux cinq essences dominantes pour ne pas se lancer dans une interminable liste. « Il y en a vingt autres encore, prévient-il. Des buissons, des arbustes, des arbres afin de reconstituer les différents étages de la forêt. »
Le tout doit donner un joli concentré de biodiversité. Xavier Dommange prévoit de planter 900 arbres sur 300 m² seulement. « L’équivalent de vingt-quatre places de parking », lance-t-il pour nous aider à se faire une idée.
Le projet s’appelle « Jurassic Forest » et est toujours à la recherche de financements sur le Web. L’idée de Xavier Dommange est de créer la première forêt inspirée de la méthode du botaniste japonais Akira Miyawaki dans le Jura. « Avec l’espoir d'en insipirer d'autres, et moi d’en faire une activité professionnelle », glisse-t-il.
Les préceptes de Miyawaki sont en tout cas à la mode. C’est aussi de ce botaniste que s’inspire l’association Boomforest pour créer ses mini-forêts aux portes de Paris, de même que le « collectif Micro-forêt de Toulouse en transition » au cœur de la Ville rose, l’association Projet Sylva dans le Tarn depuis 2018, ou « Semeurs de forêts » à Juvignies, dans l’Oise…. 20 Minutes vous aide à y voir plus clair.

Qui est donc cet Akira Miyawaki ?Le Japonais cumule 92 printemps, dont près de 70 consacrés à l’étude des graines et de la naturalité des forêts, dont il est devenu un spécialiste mondial. Xavier Dommange s’attarde surtout sur les trois années qu’il a passées en Allemagne, entre 1958 et 1970, en tant que chercheur invité de l’Institut allemand pour la cartographie de la végétation [1958-1960]. « Avec d’autres botanistes, il a travaillé sur le potentiel végétal naturel, indique-t-il. Autrement dit, quelles sont, pour un endroit bien précis, en fonction de son terrain et de son climat, les plantes qui vont naturellement occuper le terrain de façon stable, dans la durée. »
De retour au Japon, Akira Miyawaki poursuit ses recherches. Il dresse ainsi le constat que l’immense majorité des forêts de l’archipel, constituées d’essences introduites à travers les siècles par les forestiers pour produire du bois d’œuvre, ne sont pas les plus résilientes [qui résistent au choc], ni les plus efficaces pour faire face au changement climatique. Au contraire des arbres que les Japonais laissent pousser traditionnellement autour des temples, des tombeaux et des cimetières. Des forêts modestes certes, mais composées d’espèces qui se seraient naturellement développées sur cette parcelle si l’Homme ne l’avait pas urbanisée, et qui forment alors un écosystème stable.
Il développe alors une méthode pour planter et restaurer des forêts plus naturelles, notamment sur les sols dégradés. Les sites industriels, les zones urbaines ou périurbaines… On prête ainsi à Akira Miyawaki la restauration de 1.300 sites au Japon et dans divers pays tropicaux depuis les années 1970.
Que dit la méthode Miyawaki ?

« L’idée générale est de se rapprocher autant que possible de ce que serait la forêt à cet endroit précis, si elle n’avait jamais été touchée par l’Homme », résume Xavier Dommange. D’où ce terme de forêt « native » [à distinguer de « primaire », non créée par l'Homme] qui revient souvent pour qualifier les projets inspirés par le botaniste japonais.
Une fois cela dit, la méthode se décline ensuite en trois grands principes, que résume Boomforest sur son site internet.Une attention particulière au sol, qui doit être suffisamment riche et meuble pour que les jeunes racines s’y implantent bien.Une plantation dense d’arbres, à trois arbres au m² sous nos latitudes, pour favoriser la communication racinaire et limiter la croissance d’herbes adventices et créer une situation de compétition vertueuse pour la lumière.Une sélection d’espèces d’arbres et d’arbustes adaptées au lieu. Ce qui revient à choisir des espèces locales.

David Buffault, vice-président des Semeurs de forêts, et Xavier Dommange en ajoutent ceci:

De nombreux projets de « tiny forest » (mini-forêt), inspirées de Miyawaki, ont vu le jour ces dernières années en zone urbaine. Parfois dans des mouchoirs de poche improbables. Boomforest en a ainsi planté une porte de Montreuil, en mars 2018, sur un talus de 400 m² qui jouxte le périphérique parisien. Puis une autre porte des Lilas, il y a un an.
C’est aussi dans cette logique que s’inscrit le « collectif Micro-forêt de Toulouse en transition », qui a déjà planté 1.200 arbres sur un terrain de 400 m2 en plein cœur de la Ville rose, en mars dernier, et en projette de nouveaux encore.
C’est également l’idée de Xavier Dommange, qui rappelle que sa mini-forêt dans le Jura est à voir comme un démonstrateur. « Je m’appuierai dessus pour convaincre des municipalités d’implanter des mini-forêts Miyawaki en cœur de ville ou à leurs périphéries », prévoit-il.
Avec plusieurs bienfaits à la clé. Ces forêts grandissent déjà jusqu’à dix fois plus vite que les plantations classiques, assure Boomforest. Elles contribuent aussi à rafraîchir les villes – problématique forte en ces temps de canicule répétées –, captent leur part de CO2, apportent de la biodiversité, ajoute Xavier Dommange.
Une méthode déclinable aussi en campagne ?

C’est la conviction de « Projet Sylva » et des « Semeurs de forêts ». La première association a planté 5.000 arbres de trente essences dans deux prairies d’environ 5.000 m² dans le Tarn. Quant aux Semeurs de forêts, ils ont acheté une pâture d’1,4 ha en octobre 2019, sur une partie de laquelle ils projettent de planter plus de 3.000 arbres, « en espérant que la Nature – le vent et les animaux – fera le reste du travail en essaimant les graines », explique David Buffault.
Travailler à cette échelle implique de prendre quelques libertés vis-à-vis de la méthode de Miyawaki. Notamment sur la règle des trois arbres au m², rapidement trop coûteuse. En revanche, pas question de tergiverser sur la nécessité de travailler sur un grand nombre d’essences – 30 pour les deux associations – et toutes indigènes. C’est le cœur même de la démarche des deux associations : rompre avec le manque de diversité des forêts françaises. Si celles-ci ont doublé de surface en deux cents ans pour recouvrir aujourd’hui un tiers de l’Hexagone, Yann Roques, fondateur de Projet Sylva, appelle à ne pas oublier que « 84 % de ces bois n’ont qu’une ou deux essences. L’exemple le plus marquant est la forêt des Landes, qui s’étend sur un million d’hectares, dont 950.000 de pins maritimes. »
« Ce manque de biodiversité végétale ne favorise pas la biodiversité animale, poursuivent Yann Roques et David Buffault. Il favorise aussi la propagation des maladies, qui s’attaquent généralement à une seule espèce et n’ont plus alors qu’à sauter d’un arbre à l’autre. » C’est un autre atout encore de la méthode Miyawaki, qui complique le parcours des ravageurs en faisant cohabiter les essences.
Sarah Katib, chargée de mission Forêt à France Nature environnement, tique un peu tout de même sur la déclinaison de la méthode Miyawaki en milieu rural. « Elle a été conçue et a fait ses preuves pour faire pousser des forêts en quelques années là où il ne peut pas y avoir de regénération naturelle car les sols sont trop dégradés, rappelle-t-elle. Ailleurs, la nature peut faire elle-même le travail et le fera mieux que quiconque », poursuit-elle. Et si à FNE, on est d’accord sur la nécessité d’introduire plus de diversité dans les forêts françaises, « il y a des des techniques largement connues des forestiers et moins coûteuses que celle de Miyawaki pour le faire à grande échelle », reprend Sarah Katib pour qui la méthode du botaniste japonais «n'a rien à faire en forêt».
Ce n’est pas non plus ce que veulent faire Yann Roques ou David Buffault. « L’idée est bien plus de créer par-ci par-là des oasis de biodiversité, résume le premier. Quitte même, un jour, à créer des corridors. »

Selon 20 Minutes

 

21/11/2020

Garder le moral en ces temps troublés...

VOUS TEMOIGNEZ - Les temps sont durs, mais vous avez des ressources insoupçonnées pour garder le sourire
Le rebond de l’épidémie du coronavirus, les nouvelles restrictions  annoncées par le gouvernement, la vie sociale qui s’amoindrit, le sale temps, les perspectives économiques tendues pour la France… Des raisons de déprimer, il y en a plein en ce moment. Mais hors de question pour vous de vous laisser aller et de broyer du noir sur votre canapé.
Une séance de yoga quotidienne, une envie d’aider les autres qui vous donne des ailes, des balades de dingue avec votre chien au parc, des séances ciné exaltantes, les tubes de votre adolescence écoutés en boucle, des lectures qui aident à voir plus loin, un projet perso qui vous permet de vous projeter… Chacun de vous à sa solution pour garder le moral. Racontez-nous ce qui vous fait du bien.

Selon 20 minutes

20/11/2020

Boiron n'a pas dit son dernier mot!

Nouveaux produits, repositionnement marketing, offensive commerciale… sans jamais abandonner le bras de fer juridique et scientifique. Analyse des antidotes du leader mondial de l’homéopathie pour survivre au déremboursement programmé des petites granules, le 1er janvier prochain.
"Boiron n’a pas dit son dernier mot". Toujours aussi combative, Valérie Lorentz-Poinsot, la directrice générale du leader mondial de l’homéopathie a déroulé ce 30 septembre sa prescription pour survivre au déremboursement programmé des fameuses petites granules, source de tous les combats et polémiques depuis près de deux ans. Actuellement à 15 % (contre 30 % auparavant), le déremboursement total doit entrer en vigueur le 1 janvier 2021 - sauf revirement surprise du Conseil d’Etat, chargé de se prononcer avant la fin de l’année, sur la forme et le fond de l’affaire. Un recours déposé l’an dernier par Boiron et son concurrent Lehning.

Valérie Lorentz-Poinsot, la directrice générale de Boiron
Deux ans de moratoire sur le remboursement à 15 %

Dans le doute – et la dernière ligne droite - le laboratoire dégaine donc d’ultimes armes : la référence à une étude indépendante du cabinet Asterès sur le coût réel de cette thérapeutique pour l’Assurance maladie – un coût nul en 2020 à en croire ces travaux –, doublée d’une expertise validant l’étude EPI 3 menée il y a quelques années par Boiron sur l’efficacité de l’homéopathie. Plus efficace? La directrice générale a surtout repris sa plume pour écrire à Emmanuel Macron, et lui réclamer un moratoire de deux ans sur le taux de remboursement à 15 %, car "le Covid nous a fait perdre six mois et repoussé de trois mois les négociations de notre plan de sauvegarde de l’emploi."

 Au printemps, l’entreprise familiale avait annoncé la suppression du quart de ses effectifs tricolores (646 postes sur 2.500 dans l’hexagone et un effectif mondial de 3.500 personnes). "Les 18 mois que nous avons eus, surtout dans les circonstances actuelles, sont insuffisants pour minimiser le plan social et s’adapter à la nouvelle donne, en travaillant notamment avec les mutuelles."
De nouveaux médicaments... et un nouveau discours

Moratoire ou pas, Boiron contre-attaque aussi sur le terrain industriel. Sans surprise, l’artillerie lourde a été réservée à la France – 50 % de son chiffre d’affaires aujourd’hui (62 % en 2018), dont les deux-tiers sont concernés par le déremboursement. Mot d’ordre : compenser le manque à gagner par l’innovation. Nouveaux médicaments (exigeant des AMM), dans le pipeline depuis l’an dernier, l’un pour soigner les coliques du nourrisson (Cocyntal) ; l’autre pour les maux de gorge, Boceal.
Une offensive médicamenteuse que le Français accompagne d’un tout nouveau discours et dispositif marketing, nouvelle identité visuelle, site Internet – et formation des pharmaciens - à l’appui. Désormais, Boiron est un laboratoire qui "soigne sans nuire", ni à l’organisme, ni à la planète. "Une médecine zéro déchet ou effet polluant, y compris au niveau des résidus de médicaments que l’on peut trouver dans les eaux usagés, martèle la directrice générale. C’est ce qui nous rend unique et qui répond aussi aux valeurs écologiques que le consommateur demande."
Innover dans les compléments alimentaires

Ce concept "green", Boiron veut en faire une arme pour conquérir de nouveaux territoires. Fin octobre, il initiera dans six pays européens, dont la France, Osmobiotic, une nouvelle ligne de compléments alimentaires, pour les affections gynécologiques, dermatologiques et en gastroentérologie. Osé, le laboratoire démarre sur le marché ultra-concurrentiel des probiotiques – six milliards d’euros de ventes chaque année dans le monde, dont 230 millions en France - avec trois produits "green", vegan, sans gluten et sans lactose, pour adulte, enfant et bébé.

Une gamme dotée de prix plutôt compétitifs sur ce segment (13,95 euros prix conseillé pour la cure de 12 jours pour adulte) et issue d’un accord de licence avec l’italien Probiotical. En matière d’innovation, d’ailleurs, Boiron ne ferme aucune porte : partenariat, croissance interne… ou externe. L’entreprise, même très affaiblie (un résultat net part du groupe en chute de 148 % à 975.000 euros), disposait fin juin de quelque 200 millions d’euros de trésorerie. 

Ainsi armé, le champion français espère progressivement redresser la barre. Et rééquilibrer son portefeuille vers davantage de produits non remboursables, et à plus fortes mages. D’ici trois à quatre ans, Boiron espère même y réaliser 70 % de ses ventes, versus la moitié aujourd’hui. Des spécialités qui l’aideront aussi à pousser ses pions à l’international, maillon indispensable du rebond, vers les Amériques et l’Asie. Des zones que Boiron investissait avec succès jusqu’au Covid. "On est résilients, mais il y a des limites, lâche Valérie Lorentz-Poinsot. Certains projets, comme la construction d’une usine en Inde, dont nous avions déjà trouvé l’implantation, ont été suspendus, en attendant de jours meilleurs." Et un possible revirement présidentiel ? Après les débrayages sur plusieurs sites et alors que les négociations avec les syndicats de Boiron reprennent ces jours-ci, la directrice générale l’a aussi clairement formulé dans sa lettre au président de la République : en cas de moratoire - ou, mieux, si le Conseil d’Etat venait à annuler le choix gouvernemental de dérembourser - Boiron "reverrait le plus possible" la jauge des suppressions d’emplois.

Selon Mr Thuy-Diep Nguyen - Challenges - mercredi 30 septembre 2020

Prix du reporter d'espoir...

 

 
Reporters d’Espoirs lance le 1er prix européen du journalisme de solutions, dédié aux jeunes de 18 à 30 ans

Avec le « Prix européen du jeune reporter », l’ONG Reporters d’Espoirs encourage à la fois la pratique de la langue française et le journalisme de solutions à l’échelle de l’Europe. Dédié à tous les jeunes de 18 à 30 ans, il soutient des reportages de qualité journalistique, couvrant des problèmes et des initiatives qui contribuent à une société inspirante, solidaire et durable avec un potentiel d’essaimage européen.

10 000 euros de prix seront remis à 4 lauréats pour leurs reportages écrits, avec le soutien de la Fondation du Crédit Mutuel dont l’action est axée sur la lecture et la solidarité.

Les candidatures sont ouvertes jusqu’au 17 février 2021.
 
 
Un Prix dédié à des reportages écrits, en langue française, qui abordent des problèmes et des initiatives porteuses de solutions concrètes, à l’échelle d’un ou plusieurs pays d’Europe.
 
  • 2 Prix de 3000 € dédiés aux jeunes de pays européens non francophones ;
  • 1 prix de 2000 € dédié aux jeunes de pays européens francophones ;
  • 1 Prix de 2000 € dédié aux jeunes de France.
 
 
4 Prix et 10 000 euros dédiés aux jeunes francophones de tous les pays d’Europe
 
       
     
       
 
Les critères de candidature
 
     
       
 
Le Prix est ouvert à toute personne qui :
  • écrit et parle en langue française –dans laquelle doit être rédigé le reportage ;
  • partage la philosophie de Reporters d’Espoirs, respecte les principes du journalisme et en particulier ceux du journalisme de solutions ;
  • réside ou est citoyenne d’un pays d'Europe ;
  • a entre 18 et 30 ans.
 
     
       
     
       
 
Les candidatures sont ouvertes jusqu’au 17 février 2021
 
     
       
 
  • 17 novembre 2020 : ouverture des candidatures ;
  • 17 février 2021 : fin de l’appel à candidatures ;
  • fin du 1er semestre 2021 : événement de remise des prix à Paris à l’occasion du Prix Reporters d’Espoirs – qui distinguera par ailleurs des journalistes et professionnels des médias français.
 
     
       
     
       
 
Une déclinaison européenne du Prix Reporters d’Espoirs créé en 2004
 
     
       
 
Le Prix Reporters d’Espoirs met à l’honneur depuis 2004 les journalistes, innovateurs des médias, et étudiants-futurs professionnels des médias, pour leurs sujets traités sous l’angle « problème + solution ». Il a distingué plus de 100 lauréats depuis sa création, et célèbrera en 2021 sa 11e édition.

Le Prix a permis à des journalistes de défendre leur travail au sein de leur rédaction, de gagner en notoriété auprès du public, de maintenir ou développer leurs rubriques, de convaincre leur média de la pertinence du journalisme de solutions, etc.

Le Prix s’inscrit dans la mission de Reporters d’Espoirs « pour une info et des médias qui donnent envie d’agir ».
 
     
       
 
INFORMATIONS ET CANDIDATURES
 
     
       
 

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18/11/2020

Enfance maltraitée: un programme bouleversant par Mme Mélissa Theuriau...

France 2 consacre sa soirée du mercredi 18 novembre à la maltraitance infantile avec deux programmes bouleversants, dont « Bouche cousue » produit par la journaliste.

Après Itinéraire d’un enfant placé ou Rencontre avec mon agresseur, Mélissa Theuriau livre un nouveau documentaire bouleversant sur l’enfance maltraitée, dans lequel témoigne Thierry Beccaro. La journaliste nous en dit plus.
La grande majorité des documentaires que vous produisez évoquent l’enfance. C’est votre dada ?
Un sujet en entraînant un autre, je me rends compte en effet que je tire depuis quelques années sur le fil des drames de l’enfance. Pour cette simple raison qu’ils fracassent ceux qui en sont victimes et qu’il est absolument nécessaire de les évoquer, afin de montrer ce qui est fait, ce qui ne l’est pas et ce qui devrait l’être, mais aussi d’informer les téléspectateurs et d’aider ces futurs adultes à vivre peut-être un peu moins dans la culpabilité, la colère et la souffrance.
Pourquoi avoir rebaptisé ce documentaire Bouche cousue ?
Les enfants maltraités ne parlent pas. L’amour indéfectible qu’ils éprouvent pour leurs parents, la confiance qu’ils ont en eux, leur dépendance, la manipulation, l’injonction au silence les obligent à se taire. Le titre de travail reprenait ainsi la vieille expression « motus et bouche cousue ». Et voilà qu’en rencontrant Thierry Beccaro, qui a accepté de nous apporter son témoignage, il lui est soudain apparu qu’il a été pendant des années l’animateur du jeu Motus. Il est devenu évident de le rebaptiser Bouche cousue. Lui-même a dit que c’était là une manière de boucler la boucle.
Que raconte le film ?
Il montre comment le juge pour enfants Édouard Durand parvient à libérer la parole de ceux, certains tout petits, qui chaque jour passent dans son bureau. Il dit aussi, grâce aux témoignages d’adultes résilients, dont Thierry, comment on arrive à se relever et à avancer après cet immense traumatisme. Il évoque ce que l’État met en œuvre pour aider, pour extraire, pour éduquer, pour prévenir. De fait, Bouche cousue ne montre pas seulement le désespoir. La réalisatrice et moi-même avions aussi à cœur de montrer qu’il est possible de se reconstruire.
Les statistiques sont terribles et l’on parle toujours des défaillances du fonctionnement de l’Aide sociale à l’enfance… Qu’en pensez-vous ?
Je suis extrêmement prudente dans mes enquêtes et dans la façon dont nous traitons les sujets. Et, s’il me semble absolument indispensable d’évoquer les dysfonctionnements, il me semble tout aussi nécessaire de montrer les progrès d’un système qui a été profondément réformé en 2007, puis en 2016. C’est donc tout récent. Ce qui ne change rien à l’urgence et à la nécessité d’être vigilant. Beaucoup de choses ont été faites. Beaucoup de choses sont à faire encore… Et il y a aura d’autres documentaires.

« Bouche cousue » à 22 h 30 sur France 2.

Selon Mme Julia BAUDIN / TV MagazineMargaux T... - Ouest-France - mercredi 18 novembre 2020

Le scanner XXL de Grenoble...

SCIENCE - De l'archéologie au monde médical, en passant par celui de l'art, les équipes de chercheurs font la queue pour y accéder depuis son ouverture, fin août
Un scanner ultra-puissant mais aussi ultra-grand. L’appareil de l'ESRF, à Grenoble, mesure la bagatelle de 900 mètres de circonférence. Il fallait bien ça : dit de 4e génération, il est à ce jour le synchrotron le plus puissant au monde. De l’archéologie au monde médical, en passant par celui de l’art, les équipes de chercheurs font la queue pour y accéder depuis son ouverture, fin août. Ils ont bien raison : cet accélérateur de particules capable de voir à travers la matière avec une résolution inégalée, a déjà permis durant ses phases de test de révéler des traces de lésion dans les poumons des personnes atteintes du Covid-19.
A accélérateur de particules, expert particulier. Pour son 40e épisode, Sixième Science​ accueille Franck Daninos, journaliste spécialiste des sciences fondamentales du magazine Sciences et Avenir. Bonne écoute !

Selon Mr Romain Gouloumès - 20 Minutes - mardi 29 septembre 2020

16/11/2020

Coloration des cheveux à domicile...mode d'emploi.

Mme Jeanne Dréan dans le journal Version Fémina pense à toutes les femmes privées de coiffeur en cette période de confinement. elle leur dit "de ne pas hésiter à enfiler des gants pour faire elles-même leur couleur". Elle nous rassure en affirmant qu'il est très possible de se débrouiller à la maison avec des colorants capillaires achetés en grande surface. Depuis 1947, rappelle Mr Eugène Schueller, fondateur de la marque l'Oréal, ces kits sont en vente en France. Que ce soit pour couvrir des cheveux blancs, obtenir des reflets ou changer de couleur, pourquoi ne pas s'y mettre en se fiant à la notice, en utilisant dans l'ordre les différents flacons fournis et en prenant quelques dispositions pour ne rien tâcher chez soi?

Aujourd'hui, de nombreuses marques sont sur le marché: Schwarzkopf, Garnier, L'Oréal, Eugène Color... avec des kits complets prêts à l'emploi. Il existe des colorations chimiques comportant de l'ammoniaque et d'autres qualifiées de naturelles. Ces dernières sont composées de pigments d'origines végétales ou minérales. Beaucoup contiennent du henné. Il faut savoir toutefois que le choix est limité à une douzaine de teintes. Dans ce dernier cas, le conseil est de poser la veille un masque à l'argile sur les racines pour favoriser la prise du produit. L'application dure de 30 à 90 minutes et teinte principalement les racines. Les pigments s'éliminent au fil des lavages.

En général, on conseille de tracer une raie au milieu, de peigner mèche à mèche depuis la racine avec la coloration en laissant agir au minimum 20 minutes le produit. Puis faire un shampoing et rincer abondamment en protégeant les vêtements. Le plus délicat est de choisir la bonne teinte, afin d'éviter les surprises. En cas de doute, choisir la teinte la plus claire. Sur la boîte, généralement, figurent un nuancier et des numéros allant du plus clair au plus foncé. Par exemple le numéro 3 correspond souvent à châtain clair. Certaines marques enrichissent leur colorant d'agents nourrissants. De même, un soin post coloration est parfois prévu.

Le marché de ces kits de coloration est en plein boom depuis mars 2020. Par contre, les coiffeurs vont avoir du mal à rentabiliser leurs salons cette année!

Lyliane

15/11/2020

Corona virus et létalité des enfants: étude américaine réconfortante!

Ils intéressent les autorités sanitaires depuis le début de la crise. Les enfants sont moins vulnérables que les adultes, selon une vaste étude américaine. Le pays a enregistré officiellement 277 285 contaminations au coronavirus chez les enfants de 5 à 17 ans depuis mars, pour 51 décès, selon les résultats de cette enquête.
Entre le 1er mars et le 19 septembre, le taux de létalité - proportion de cas confirmés qui sont décédés - calculé pour les enfants en âge d'être scolarisés aux Etats-Unis, selon cette étude des Centres de prévention et de lutte contre les maladies (CDC) parue lundi, est donc de 0,018 %.
Comme le nombre de cas confirmés, pour les enfants comme pour les adultes, est sans doute sous-estimé de plusieurs ordres de grandeur puisque de nombreux cas sans gravité n'ont jamais fait l'objet de test, les nouveaux chiffres confirment que la létalité réelle du coronavirus est extrêmement faible dans cette tranche d'âge, par rapport aux adultes et surtout aux plus âgés.


Les minorités plus frappées
Dans une autre analyse publiée sur son site le 10 septembre, les CDC estimaient que, dans le scénario le plus probable, les taux de létalité par tranche d'âge (nombre de morts sur le nombre réel d'infections) étaient de 0,003 % (0-19 ans), 0,02 % (20-49 ans), 0,5 % (50-69 ans) et 5,4 % (70 ans et plus).

Enfants en réanimation : « Le Covid-19 touche tout le monde »
Parmi les enfants, une différence notable existe entre les plus ou moins de 11 ans, selon l'étude des CDC : l'incidence était double chez les 12-17 ans que chez les 5-11 ans.
Et l'analyse confirme que les minorités sont les plus frappées dans le pays : 42 % des enfants contaminés étaient hispaniques, 32 % blancs et 17 % noirs. Sur 277 000 cas, 3 240 ont été hospitalisés, 404 admis en soins intensifs, et 51 sont morts.
Un débat scientifique qui se poursuit
Globalement, plusieurs études aux Etats-Unis et ailleurs ont mis en évidence que les enfants étaient moins vulnérables, bien que non complètement immunisés, que les adultes.mbre, les CDC estimaient que, dans le scénario le plus probable, les taux de létalité par tranche d'âge (nombre de morts sur le nombre réel d'infections) étaient de 0,003 % (0-19 ans), 0,02 % (20-49 ans), 0,5 % (50-69 ans) et 5,4 % (70 ans et plus).

Dans la revue Science, la semaine dernière, deux chercheurs au Royaume-Uni résumaient l'état des connaissances en écrivant que les hospitalisations d'enfants infectés étaient rares, et que seulement 1 % des enfants hospitalisés décédaient, contre 27 % pour l'ensemble des âges en moyenne.
Le débat scientifique se poursuit pour comprendre si les jeunes sont contaminés moins ou autant que les adultes. La semaine dernière, une analyse ayant compilé 32 études sur le sujet et publiée par la revue Jama Pediatrics, concluait que les enfants et adolescents de moins de 20 ans étaient en réalité 44 % moins susceptibles d'être infectés. La même analyse n'a pas pu conclure si les enfants étaient en revanche plus ou moins vecteurs que les adultes.

Selon Le Parisien avec AFP - Le Parisien - mardi 29 septembre 2020

14/11/2020

A propos de la résistance des boeufs africains...

Ils sont essentiels à la vie économique et sociale de nombreuses populations sur le continent : les boeufs font preuve d'une adaptation remarquable aux contraintes climatiques et sanitaires en Afrique. Un groupe international de chercheurs a voulu comprendre d'où viennent leur robustesse. Ils ont donc étudié le code génétique de 172 bovins issus de 16 races représentatives comme les très répandues sanga, zanga et zébu. Les résultats de la recherche ont été publiés lundi 28 septembre dans Nature Genetics.

En Afrique, les bovins sont majoritairement issus d'un croisement entre deux espèces bien distinctes : Bos taurus et Bos indicus.
Des traces de Bos taurus ont été retrouvées dans l'actuel Soudan, 7000 ans avant notre ère. L'animal s'est ensuite répandu à l'est puis à l'ouest du continent. Bos indicus, couramment appelé zébu, est lui arrivé d'Asie 700 ans après le début de notre ère.
Le métissage entre les deux espèces s'est fait naturellement en deux ou trois siècles. Selon les chercheurs, les bovins actuels issus de ces croisements ont hérité des caractéristiques de chacun de leurs ancêtres, ce qui a décuplé leur adaptabilité : de Bos taurus, l'Africain, la résistance aux climats chauds et humides et une meilleure défense face à la maladie du sommeil transmise par la mouche tsé tsé. Bos indicus, l'Asiatique, a quant à lui transmis une résistance aux climats chauds et secs cette fois et aux attaques de tiques.
Les chercheurs concluent leur étude en recommandant donc de nouveaux croisements avec des espèces exotiques pour améliorer encore la résistance du bétail en Afrique et contribuer à garantir la sécurité alimentaire du continent.

Selon RFI - RFI - mardi 29 septembre 2020

13/11/2020

Que faire si votre enfant est hyperactif?

Mme Isabelle Blin s'intéresse au quotidien de parents épuisés par l'agitation de leur enfant. Car les répercussions sont nombreuses tout au long de la scolarité, dans la vie sociale comme dans la vie de famille. Il s'agit, en effet, de trouver le bon traitement. Dans Version Fémina, elle a notamment interrogé le Docteur Frédéric Kochman, pédopsychiatre, au sujet de ce qu'on nomme TDAH, un trouble du déficit de l'attention avec ou sans hyperactivité, qui proviendrait d'une fabrication insuffisante de dopamine (neurotransmetteur) dans le cerveau. En France, de 3 à 5% d'enfants seraient concernés. Alors que beaucoup d'entre eux montrent un haut potentiel et une précocité importante, en primaire comme au collège, l'apprentissage scolaire est malheureusement souvent compromis, du fait des effectifs importants et du manque de formation des enseignants. Un suivi psychologique et un projet d'accompagnement personnalisé sont recommandés, afin d'entourer ces enfants de beaucoup de bienveillance.

Le diagnostic doit être posé par un neuropsychiatre ou un pédopsychiatre, car parfois le problème peut venir de l'éducation. Autrefois on prescrivait beaucoup la ritaline, mais ce médicament n'apporte une amélioration que dans 70% des cas. Parfois certains parents suivent ce que préconise le Dr Marianne Moussain-Bosc, auteure du livre "Hyperactivité, la solution magnésium". Elle travaille au CHU de Nîmes et obtient de bons résultats par une supplémentation en magnésium, si la prise de sang confirme la carence. En tout état de cause, une activité sportive régulière associée à diverses approches non médicamenteuses ( EMDR, cohérence cardiaque, méditation de pleine conscience, ergothérapie, ostéopathie...) est recommandée. Depuis peu, la méthode Barkley (psychothérapie cognitive et comportementale) est également souvent préconisée.

Actuellement des parents ont mis en ligne une pétition pour sensibiliser les pouvoirs publics à une meilleure prise en charge de ce trouble de l'attention. On peut la signer  sur www.change.org/p/une-egalite-des-chances-pour-nos-enfants-tdah.

Lyliane

12/11/2020

Apprentissage du code sans écran par une start-up nommée Colori...

Jouets, livres, cours privés, ateliers périscolaires, l’apprentissage du code pour les enfants s’est généralisé en seulement quelques années en France. Au sein de cette offre pléthorique, une voix originale s’est levée. Celle d’Amélia Matar, qui a lancé sa start-up Colori en 2017 à destination d’un public de 3 à 6 ans. « A la naissance de mon fils, j’ai eu envie de trouver des activités qui permettent aux jeunes enfants de s’initier à ce sujet et il m’a paru évident que s’agissant de jeunes enfants, il fallait absolument proscrire les écrans », nous confie-t-elle.

L’informatique débranchée
Enseigner le code sans écran, voilà qui ne va pas forcément de soi. Mais Amélia rappelle que l’informatique et ses notions de base peuvent tout à fait être décorrélées de l’ordinateur. Le code est notamment appréhensible par le biais de l’algorithmique. « La notion d’algorithme n’est pas directement liée au numérique. C’est un ensemble d’instructions précises en vue de résoudre un problème », souligne opportunément Amélia. Ce n’est pas une idée nouvelle. De nombreux chercheurs ont d’ailleurs exploré cette voix sous l’appellation d’ « informatique débranchée » (computer science unplugged), l’objectif étant d’enseigner l’informatique non plus seulement comme une technologie mais aussi comme une science.
L’originalité de Colori est de s’inspirer, en plus, de la pédagogie Montessori qui place l’autonomie de l’enfant et la bienveillance de l’adulte au cœur de l’éducation. D’où le nom de Colori, contraction de Code, de Logique et de Montessori. « Il n’y a pas de cours magistraux collectifs, l’enfant est libre de choisir son activité et incité à identifier lui-même ses erreurs », nous explique Amélia Matar.

Le fil des ateliers de Colori, c’est le conte Hayo le petit robot qui se décline en cinq chapitres abordant chacun une notion informatique fondamentale simplifiée. Ils s’appuient aussi sur du matériel en bois ou en papier. Le dispositif le plus sophistiqué est un robot manipulé avec des cartes posées au sol. Parfois, ce sont de simples foulards qui sont mis à contribution, comme lors de ce jeu où un enfant joue le rôle du programmeur et un autre celui du robot, arborant des couleurs différentes aux poignets et aux pieds pour évoluer.
Sortir d’une consommation passive du numérique

200 adultes et 2000 enfants sont déjà passés par Colori, avec un public très divers socialement et géographiquement, allant de Montreuil, en banlieue parisienne, à la communauté de communes de Vichy dans l’Allier. Ecoles publiques comme privées sont concernées. Cette mixité, notre entrepreneuse y tient particulièrement. « J’ai la conviction que le numérique peut être un facteur d’inégalité assez fort, avec d’un côté des personnes qui inscrivent leurs enfants à des cours de programmation et de l’autre, des populations moins éveillées aux enjeux et qui vont subir une consommation passive », analyse-t-elle. 

Amélia Matar sait de quoi elle parle. Cette trentenaire a grandi à Bondy, en Seine-Saint-Denis et a passé une partie de sa scolarité en Zone d’Education Prioritaire. A cette époque et dans ce département, les enfants ont alors rarement accès à des ordinateurs chez eux. Mais c’est le cas dans sa famille. Depuis l’enfance, elle a même pris l’habitude de traîner dans l’atelier de son père, technicien chez Darty et passionné de nouvelles technologies. Non seulement c’est un early adopter à l’affût des nouveaux produits informatiques mais en plus, il aime soulever le capot des objets qui lui passent entre les mains. Très à l’aise avec le numérique, elle va pourtant s’en éloigner au cours de ses études qui seront d’abord littéraires, avant d’intégrer une école de commerce en management avec option finances. « Probablement à cause du contexte de la société de l’époque, je me suis mis très vite des barrières psychologiques, par rapport aux mathématiques et aux technologies », constate-t-elle aujourd’hui.
L’expérience de la sororité

Le numérique, Amélia Matar va y revenir finalement via la communication pour l’association environnementale Greenpeace. Sans être programmeuse, elle se rend compte qu’elle est plus à l’aise que certains collègues pour bidouiller, entrer dans le code ou paramétrer certains outils pour aller plus vite.

Elle passe ensuite par le marketing au sein de la structure Numa, qui accompagne des start-ups. Amélia est alors témoin de quelques succes story mais surtout, elle croise la trajectoire d’entrepreneurs et d’entrepreneuses atypiques, comme Benjamin Blasco, qui a créé l’application de méditation Petit bambou, ou de Claude Terosier, la cofondatrice des cours de code pour enfants Magic Makers. Ils et elles prônent un numérique à visage humain à cent lieues du stéréotype des startuppers inflexibles qui lèvent des millions pour grossir très vite. Quand elle se lance finalement dans l’aventure Colori, elle a la conviction que son modèle de croissance doit être raisonnable.

Convaincre des investisseurs n’a pas été chose facile, certes, mais elle a trouvé beaucoup de soutien auprès d’autres femmes. Comme Perrine Legal, devenue son associée, ou encore d’Aurélie Jean, une numéricienne qui milite pour que l'informatique soit enseignée au plus grand nombre. Sur son chemin, Amélia aura finalement rencontré peu de sexisme et beaucoup de sororité.

Selon Mmes Amélie Charnay et Marion Simon-Rainaud - 01 Net - dimanche 27 septembre 2020

11/11/2020

Il y a la bio et les bios... selon Mr Christophe Brusset

"Il n'y a pas un bio mais des bio", dit‑il. Celui qui vient de loin l'inquiète particulièrement. En 2018, près d'un tiers des produits bio consommés en France étaient ­importés, dont 13,4% hors Union européenne, ­essentiellement de Chine. Or, assure l'ingénieur fort d'un millier de visites d'usines dans le monde, "les faux certificats, c'est courant". "Je n'ai aucune confiance dans les produits bio fabriqués en Chine ou en Inde", tranche le repenti, qui a acheté pendant des années du faux miel chinois. Pour lui, la fraude est d'autant plus facile qu'il est impossible de caractériser un produit bio : "Il n'y a rien qui ressemble plus à une pomme bio qu'une pomme conventionnelle."

Dans l'est de l'Europe, les ­mafias se sont emparées de ce marché ­juteux. En Italie aussi, où la tomate est entrée dans la rubrique faits ­divers. La Turquie, elle, sert de plaque tournante du faux, écoulant davantage de produits que n'en pourrait produire la totalité de ses terres bio. L'ingénieur a fait ses calculs : "On a entre 15 et 20% de produits frauduleux." Les pouvoirs publics reconnaissent l'urgence à s'assurer que les denrées importées répondent aux normes. "Les certificateurs privés sont agréés par les pouvoirs publics et très fortement contrôlés par l'Etat", rassure le ministère de l'Agriculture. Ces ­organismes privés délivrent les deux labels bio reconnus en France : AB et Eurofeuille. "Mais leur cahier des charges est plutôt laxiste : il suffit de ne pas utiliser d'engrais de synthèse", regrette Christophe Brusset.
"Le label AB garantit un mode de production avec beaucoup d'effets bénéfiques sur l'environnement", rétorque le ministère. Cependant, il date de 1985. Il ne dit rien, par exemple, des emballages ou du bilan carbone. L'ancien cadre n'a pas oublié cet industriel qui, soucieux de vanter le "naturel" de sa nouvelle salade bio, avait fait ajouter une couche de kraft sur son paquet. "C'est le visuel qui compte", s'était-il entendu répondre quand il avait objecté que l'emballage de trois couches n'était plus recyclable. Il décrit aussi cette pizza fabriquée en France avec des olives du Maroc, de la farine de Chine et des tomates d'Espagne ; l'empreinte écologique grimpe vite.
Prix exorbitants

Pressés par leurs clients, certains distributeurs s'organisent. Chez ­Naturalia, un bilan d'impact carbone est attendu en novembre. "On a ­interdit le transport par avion, indique la directrice du marketing, Sidonie Tagliante. On ne vend plus de litchis bio parce que, ne supportant pas les longs trajets, ils viennent forcément par les airs." Le distributeur a également banni les produits issus des serres chauffées, "un non-sens écologique". Chez Les ­Comptoirs de la bio, 150 magasins dans ­l'Hexagone, le président, ­Philippe Bramedie, réfléchit à limiter l'offre à une production française. Blaise Desbordes, le directeur général de Max Havelaar France, fer de lance du commerce équitable, rêve, lui, d'un label unique estampillé "­développement durable". "Quand on achète du bio, on

pense que ça préserve les hommes qui le produisent, illustre-t-il. Ce n'est pas le cas, et c'est un des grands non-dits de la consommation responsable".
"

Des entreprises créent leur label avec leur propre ­cahier des charges et y mettent ce qui les ­arrange
Parmi les labels privés, l'exigence peut être élevée. Certains demandent au fournisseur 100% d'ingrédients bio contre 95% pour le label AB, d'autres imposent que les animaux soient nourris avec une alimentation bio produite sur l'exploitation. "Mais des entreprises créent leur label avec leur propre ­cahier des charges et y mettent ce qui les ­arrange, dénonce ­Christophe ­Brusset. Le jeu est d'égarer les clients pour leur faire payer des prix exorbitants."

Selon une enquête de 60 ­Millions de consommateurs parue à l'été 2019, les marges brutes de la grande distribution sont en moyenne deux fois plus élevées pour les produits bio que pour ceux issus de l'agriculture conventionnelle.
Alors? S'il n'est pas forcément bon pour la planète ou pour le portefeuille, le bio est-il au moins meilleur pour la santé? "Manger bio, c'est globalement mieux : ça réduit l'exposition aux pesticides et aux additifs les plus néfastes", soutient l'auteur. Pour le reste, il demande à l'Etat de "faire le ménage". Comme lui.

* Christophe Brusset, "Les Imposteurs du bio", Flammarion, 304 pages, sortie le 7 octobre.

Selon Mme Marianne Enault - leJDD - lundi 28 septembre 2020

 

 

 

 

 

 

 

10/11/2020

Quelles actions entreprendre en faveur du milieu marin?

Mme Maud Fontenoy, écrit Mme Christine Vilnet dans Version Fémina, nous propose divers gestes pour dépolluer les côtes et les berges des fleuves, notamment en généralisant partout l'interdiction des objets à usage unique et en développant la recyclabilité des plastiques. Demandons aussi à nos ministres de restreindre la pêche des espèces en danger comme : rougets, dorades, loups, mérous, sardines et anchois. Des nurseries de poissons  (programme Casciomar) consistent à repeupler les zones côtières. L'intérêt des pêcheurs, en effet, est de faire en sorte que les populations de poissons soient renforccées.

A notre niveau individuel, commençons par refuser d'enfouir les mégots de cigarettes dans le sable et par demander à nos élus la multiplication des plages sans tabac. L'opération de nettoyage du littoral comme "Berges saines" (www.seineenpartage.fr ou www.initiativesoceanes.org) permet de sensibiliser des citoyens et notamment des parents à mieux respecter l'univers marin. Ainsi, peu à peu à travers leur exemple les enfants doivent apprendre à ne plus jeter leurs emballages n'importe où. Quand nous faisons nos courses, n'achetons que du poisson provenant d'une pêche durable. Pour les poissons de mer et les coquillages, privilégier le label MSC (Marine Stewardship Council) et pour les poissons d'élevage, optons pour un label bio.

Pour soutenir l'engagement de la navigatrice, achetons et offrons l'ouvrage qui vient de paraître: "Bleu, un océan de solutions" (Belin) illustré de photos de Mr Yann Arthus--Bertrand.

Lyliane

Où partir en ce" moment pour découvrir des merveilles dans notre pays?

Envie d’évasion, sans prendre l’avion ? Besoin de s’aérer à proximité ? Notre journaliste spécialiste du tourisme culturel Vanessa Zhâ vous a sélectionné douze destinations aux quatre coins de l'hexagone. Elle a déniché des pépites méconnues et insolites de notre patrimoine français, qui valent le détour, le temps d'une escapade.
Pour la réussir au mieux, vous trouverez dans cette carte interactive 100 adresses : des week-ends clés en mains à faire en solo, en couple ou en tribu. Vous trouverez une sélection des villages et des sites du patrimoine, d’activités et des musées, des balades nature et des hébergements. Des destinations plus insolites et des coins cachés de France, chargés d'Histoire mais aussi de petites histoires qui vont vous donner envier de bouger
Vous connaissez sûrement les châteaux mythiques du Val de Loire : Chambord, Chenonceau, Blois... Mais saviez-vous qu'il existe aussi une route des "Petits châteaux". Celle des petites pépites dans l'ombre des Grands. Par exemple le château de Villesavin, qui a servi de "Cabane de chantier" à Chambord, bien que ce soit un sublime château Renaissance construit autour de seulement quatre cours ! Ça vous titille ? Pour connaitre la suite, il vous suffit de réécouter la chronique en podcast.
Quand vous pensez à l'Allier, vous pensez tout de suite Auvergne et espaces verts, mais sûrement pas à sa farandole de spots insolites. Avez-vous déjà entendu parler de son "Petit Vietnam" avec son Bouddha doré géant, sa pagode et ses restaurants vietnamien à Noyant d'Allier ? De son musée Street Art City en plein air sur 22.000 m2, qui a des airs de Wynwood Walls à Miami ?
Le Var, St Tropez et ses films mythiques, c’est une image d’Epinal du cinéma. Mais si vous empruntiez le temps d'un week-end la petite route du cinéma du Var? Partir sur les traces du Grand Bleu, Magic in the Moonlight ou Renoir entre la presqu'ile de Hyères et Saint-Raphaël. Dormir dans le petit hôtel de Pierrot le fou de JL Godard, pour se glisser dans la peau d’Anna Karina et JP Belmondo.
Ca vous a donné envie de prendre vos valises pour le week-end et de partir vers d’autres destinations françaises ? Voici la liste complète de nos balades en podcast :
Toulon / Hyères-Saint Raphael : la petite route du cinéma
La Rochelle/ Angoulême : La Flow Vélo, la Véloroute
Blois : La route des petits châteaux
Toulouse / Albi : la route des Bastides albigeoises du Tarn
Périgueux : La Route féérique du Périgord Vert
Avignon : la route des Plus Beaux Villages perchés du Luberon

08/11/2020

Droit d'asile: procès pour un enseignant ayant transporté bénévolement des migrantes d'Erythrée...

Pierre-Alain Mannoni était jugé ce mercredi par la cour d’appel de Lyon pour avoir transporté trois jeunes Erythréennes en situation irrégulière. Un troisième procès, après que le Conseil constitutionnel a reconnu le principe de fraternité.
C’est un geste qu’il «ne regrette pas», qu’il «assume» même : «C’est ce qu’il fallait faire, j’ai eu le temps d’y réfléchir en quatre ans», a insisté Pierre-Alain Mannoni, jugé ce mercredi par la cour d’appel de Lyon pour avoir transporté trois jeunes Erythréennes en situation irrégulière, depuis la vallée de La Roya jusqu’au péage de La Turbie (Alpes-Maritimes), où il a été interpellé le 18 octobre 2016. C’est le troisième procès de cet enseignant-chercheur à l’université Nice-Sophia-Antipolis, âgé de 49 ans, qui préfère se présenter comme un citoyen lambda plutôt qu’un activiste aguerri.

Lors des deux premières audiences, ce dont il est accusé était passible d’une peine de cinq ans de prison et 30 000 euros d’amende. Or la loi a changé depuis. Sous son impulsion, et celle de l’agriculteur Cédric Herrou, relaxé en mai par la cour d’appel de Lyon dans une affaire similaire et devenu le porte-drapeau de cette solidarité criminalisée dans l’arrière-pays niçois.
Impératif humanitaire

Mannoni, lui, a d’abord été relaxé à Nice en janvier 2017, avant d’être condamné en appel à Aix-en-Provence, quelques mois plus tard, à deux mois de prison avec sursis. Il s’est pourvu en Cour de cassation, qui a saisi le Conseil constitutionnel sur une question prioritaire de constitutionnalité (QPC). En censurant partiellement le «délit de solidarité», la décision des «sages» a fait inscrire dans le code de l’entrée et du séjour des étrangers un «principe de fraternité», soit «une aide désintéressée aux migrants, qu’elle soit individuelle ou militante et organisée», qui ne peut faire l’objet de poursuites pénales «lorsque l’acte reproché était, face à un danger actuel ou imminent, nécessaire à la sauvegarde de la vie ou de l’intégrité physique de l’étranger». En somme, qu’il s’agit d’un impératif humanitaire.
C’est bien ce motif que cherche à explorer la cour en décortiquant l’emploi du temps de Pierre-Alain Mannoni dans les jours précédant le 18 octobre et lors de son interpellation nocturne à La Turbie. «A l’époque, raconte-t-il à la barre, l’arrivée des migrants était devenue un sujet central dans cette petite vallée de montagne de La Roya.» Le 18 octobre, il dîne chez des amis, investis dans l’accueil de ces jeunes – hommes et plus rarement 
femmes – majoritairement en provenance d’Afrique subsaharienne. Il finit par accompagner son hôte dans un squat récemment ouvert par des associations.
«Curiosité intellectuelle»

Trois Erythréennes, dont deux mineures, sont blessées. Des militants demandent à Pierre-Alain Mannoni s’il peut aider à les acheminer jusqu’à Marseille pour se faire soigner. «La raison pour laquelle je les ai prises en charge n’était pas d’agir dans le cadre de l’action de ces associations, mais parce que c’était des personnes en détresse, assure-t-il face à la cour. Quand je les ai vues, des bandages aux pieds, aux mains, dans un état de souffrance manifeste, la peur dans les yeux, ça m’a déchiré le cœur.»

L’avocat général, peu convaincu par cet élan spontané, en appelle plusieurs fois à la «sincérité» de Mannoni, raillant sa «curiosité intellectuelle» de se rendre en pleine nuit dans un bâtiment désaffecté. A-t-il tenté de soustraire les jeunes femmes aux autorités, pourquoi ne pas les avoir déposées, alors qu’elles étaient mal en point, à l’hôpital le plus proche de Menton, «pour quelle raison ne pas faire confiance à l’Etat de droit?» interroge le magistrat, qui a requis 5 mois de prison avec sursis à l’encontre de Pierre-Alain Mannoni. La réponse à sa question pourrait tenir en un chiffre : cinq. C’est le nombre de condamnations successives par le tribunal administratif, depuis 2017, du préfet des Alpes-Maritimes pour violation du droit d’asile.

 Selon Mme Maïté Darnault - Liberation - mercredi 23 septembre 2020

07/11/2020

Pourquoi faut-il éviter les produits ultra transformés?

Une étude de grande ampleur menée auprès de plus de 44 000 adultes français a démontré que la consommation fréquente de nourriture ultra-transformée augmentait les risques de mortalité. Des études précédentes avaient déjà fait le lien entre ce type d’aliments et des risques accrus d’obésité ou d’hypertension.
Dans ces aliments transformés de nombreuses fois, les scientifiques incluent les boissons sucrées, les plats préparés et, plus globalement, tous les aliments contenant des additifs en grande quantité.
“Ce sont des produits alimentaires qui contiennent de nombreux ingrédients et qui sont fabriqués avec de nombreux processus industriel. Généralement, ce sont des plats à réchauffer et à manger, pas chers et facilement transportables” détaille à l'AFP Laure Schnabel, une des scientifiques à l’origine de l’étude.

Les produits dans le viseur des chercheurs sont ceux qui appartiennent à la catégorie 4 de la classification NOVA, une échelle informant les consommateurs sur le degré de transformation des aliments. Dans cette catégorie 4 se trouvent ceux qui ont été chauffés à haute température pendant leur confection, qui incluent des additifs ou des émulsifiants, mais aussi ceux dont la composition met en jeu de grandes quantités de sels et de sucres.
Pour arriver à leurs résultats, les scientifiques ont monitoré les habitudes alimentaires de 45.000Français de plus de 45 ans. Les cobayes devaient, une fois tous les six mois, enregistrer en ligne ce qu’ils avaient mangé ou bu pendant une journée.
Au bout de ces sept ans, 600personnes étaient décédées. En épluchant les résultats, les scientifiques se sont aperçus qu’une augmentation de 10% de la proportion d’aliments ultra-transformés était corrélée à une augmentation de 15% de la mortalité.
Des chiffres à prendre avec précaution
“Nous ne devrions pas être alarmistes et dire qu’en mangeant un plat préparé vous avez 15% de chances supplémentaires de mourir. Mais c’est une nouvelle avancée dans notre compréhension des liens entre la santé et la nourriture transformée”, explique Mathilde Touvier.
Les chercheurs tiennent également à souligner que ces chiffres ne veulent pas forcément tout dire, les méthodes de l’étude n’étant pas complètement exactes. En effet, impossible de demander à un panel de manger exclusivement de la nourriture transformée. Ce qui fait de l’étude observationnelle la seule méthode possible.
Quels ingrédients incriminer ?
Il reste néanmoins compliqué de savoir à quels ingrédients exactement imputer cette dangerosité, même si les additifs restent en ligne de mire. “Certains facteurs pourraient être plus dangereux que d’autres, mais il est bien trop complexe de le savoir” explique un chercheur américain, Nurgul Fitzgerald.
Ce qui est sûr, en revanche, c’est qu’en apparence, les plats préparés possèdent de nombreux avantages. Faciles à transporter, peu chers, faciles à trouver et avec des dates de péremption longues, il est difficile de leur trouver un inconvénient... Mais à la longue, ils sont bien plus dangereux qu’il n’en ont l’air.

Selon Mr Thibault Vigneau - Gentside - dimanche 13 septembre 2020

05/11/2020

Promotion de la langue française...

« Et vous, jusqu'où irez-vous avec la langue française ? » C'est par cette apostrophe adressée aux internautes du monde entier, via les réseaux sociaux (Facebook, Twitter et TikTok), que l'Institut français a lancé le 21 septembre une grande campagne de promotion de notre langue. En jeu ? La redynamisation du réseau de centres d'apprentissage du français sur les cinq continents.
En 2019, près de 600 000 personnes s'étaient inscrites dans les 98 Instituts français et quelque 830 Alliances françaises pour apprendre à parler la langue de Molière. La fermeture de ces établissements pour cause de Covid-19 a pu faire craindre une désaffection pour ces lieux. D'autant que le réseau hexagonal subit aujourd'hui la concurrence des British Councils pour l'anglais, mais aussi des Instituts Cervantes pour l'espagnol, Goethe pour l'allemand, Pouchkine pour le russe et Confucius pour le chinois?
Comment la France réinvestit dans sa diplomatie culturelle
« L'idée de départ de cette campagne, construite avec les antennes locales de notre réseau, était déconnectée de l'épidémie de coronavirus. Nous souhaitions d'abord cibler un public jeune de 18 à 25 ans, car c'est un enjeu d'avenir pour nous », expose Erol Ok, directeur (et président par intérim) de l'Institut français. « Le fait que nos centres ne puissent plus accueillir de public, dans le contexte que nous traversons, n'a rendu que plus pertinente l'orientation numérique que nous souhaitions donner à cette opération », complète Judith Roze, directrice du pôle langue française, livre et savoirs de l'institution.
Changer d'image
Pour donner envie aux jeunes d'apprendre le français, l'Institut met aujourd'hui en avant une dizaine de personnalités étrangères qui témoignent, dans de courtes vidéos, de ce que notre langue leur a apporté. Parmi elles figurent la comédienne et chanteuse Jane Birkin, la chorégraphe espagnole Blanca Li, le plasticien d'origine colombienne Marcos Avila Forero, la danseuse étoile argentine Ludmila Pagliero, l'actrice irakienne Tamara Al Saadi ou encore l'ingénieur et entrepreneur centrafricain Teddy Kossoko.

Selon Mr Baudouin Eschapasse - Le Point - mardi 22 septembre 2020

03/11/2020

Mr Alain Mabanckou s'épanche sur le statut des Noirs dans un livre intitulé "Rumeurs d'Amérique"...

C'est un rêve américain qui s'épanche sur 256 pages faites de chroniques tantôt drôles, tantôt touchantes : dans Rumeurs d'Amérique (publié jeudi aux éditions Plon), Alain Mabanckou raconte "ses" États-Unis, pays qu'il a découvert au début des années 2000 et qui n'a depuis cessé de le passionner. Cette société est pour l'écrivain une source inépuisable d'inspiration : "J'ai senti la pulsation de ces gens pendant les presque 15 ans passés aux États-Unis", décrit-il au micro Europe 1 de Patrick Cohen, mardi midi.
"Sensation posée sur l'Amérique"
"Mon livre n'est pas en tant que tel une photocopie de l'Amérique, mais une réflexion, une sensation posée sur l'Amérique à travers des réflexions individuelles", explique le lauréat du Prix Renaudot 2006 pour Mémoires de porc-épic (éditions du Seuil). Il livre cette fois une réflexion sur les tensions raciales qui minent toujours l'unité des États-Unis, pays où existe un "ressentiment ethnique". 'Les minorités ne demandent qu'à ce que les gens comprennent leur histoire, leurs souffrances, les humiliations qu'elles ont eues au cours de leur errance et leur naissance dans le territoire d'adoption."
>> Retrouvez les entretiens de Patrick Cohen dans Europe midi en replay et en podcast ici
"Le grand problème avec les Noirs de France et les Noirs américains, c'est le fait qu'ils veulent tous être considérés comme des citoyens entiers, et non des citoyens de seconde zone", poursuit l'enseignant congolais de UCLA, l'université publique de Los Angeles. "Il y a toujours dans l'esprit de beaucoup le jugement qu'on porte par rapport au physique et la couleur de peau."

"Lutte des classes" ou "lutte des races" ?
Alain Mabanckou critique une vision uniquement raciales des fractures qui divisent les États-Unis : "On s'est trompés pendant longtemps. La vieille recette marxiste-léniniste, selon laquelle le monde est toujours divisé par la lutte des classes, est toujours là", clame l'écrivain. "Nous pensions faire la lutte des races alors que nous sommes en train de faire la lutte des classes. Pourquoi les millionnaires Snoop Dogg et Jay-Z n'habitent plus à Compton ou dans le Bronx, mais à Beverly Hills ou dans l'Upper East Side ? Ils habitent dans des endroits où ils sont en train de protéger les privilèges de la classe à laquelle ils ont eu accès par rapport à la puissance économique qu'ils avaient."
Sur Europe 1, l'écrivain dénonce enfin les chantres de la confrontation entre races, vue comme seule possibilité de mener le combat des minorités pour davantage de considération : "Il ne faut pas s'assigner les limites de la réflexion", prône l'auteur de Rumeurs d'Amérique. "Je n'ai pas le temps d'expliquer aux autres ce que je suis, c'est à eux de comprendre que je suis noir et fier de l'être. Une fois que je l'ai dit, je ne vais pas continuer à faire des tautologies. Que celui qui ne comprend pas s'écarte, mon train continue son passage jusqu'à la gare prochaine."

Selon Mr Thibaud Le Meneec - Europe 1 - mardi 25 août 2020

02/11/2020

Quels critères de qualité pour la gelée royale?

Mme Carole de Landtsheer dans Version Fémina s'interroge sur les moyens dont nous disposons, pour choisir une gelée royale de qualité. Le premier critère est la fraîcheur, car une gelée royale fraîche est brute et non transformée entre la récolte et la vente, nous explique Mme Valérie Doussin-Desfarges, Présidente du groupement des producteurs de gelée royale ou GPGR. Dans ce cas, elle est d'un blanc nacré et délivre une saveur acide en bouche. Elle doit être conservée au réfrigérateur entre 2 et 5°pendant 18 mois au maximum. Quant aux gelées royales présentées en gélules ou en ampoules, elles ont subi une lyophilisation. Cela garantit en principe le profil nutritionnel et l'activité antibactérienne du produit frais.

La composition de la gelée royale peut varier en fonction de la race de l'abeille et de son alimentation. Certains apiculteurs cherchent à augmenter la production de gelée royale par des procédés de nourrissement artificiels (sirop de sucre, farine de soja ou levure de bière), ce qui fait augmenter la teneur en saccharose. De plus, des traitements antibiotiques et le recours à des pesticides peuvent impacter la qualité du produit. En France, la production de gelée royale ne dépasse pas les 2,1 tonnes, alors que 175 tonnes sont consommées dans notre pays. Une importation de Chine et d'Europe de l'est a lieu assez massivement. Aussi, la prudence est d'exiger la mention GRF pour être assuré de consommer une gelée royale "made in France", pure, non mélangée à d'autres choses.

La certification bio par Ecocert par exemple garantit l'absence de pesticides et de conservateurs chimiques. Le prix est souvent aussi un bon indice de qualité. Pour analyser plus à fond la question,se reporter par exemple à l'ouvrage de Mr Nicolas Cardinault ( édition Thierry  Souccar) intitulé: "Soignez vous avec les produits de la ruche". Car cet actif de la ruche est un fortifiant naturel, anti-fatigue et immunostimulant à prendre en cure.

Lyliane

29/10/2020

Le "Mayflower" piloté par une I.A. va traverser l'Atlantique...

VEHICULE AUTONOME - Retardée en raison du coronavirus, la traversée de l’Atlantique par le Mayflower aura finalement bien lieu
Le Mayflower est un nom mondialement connu dans le domaine de la navigation. Outre un célèbre vaisseau marchand transportant les premiers colons vers les futurs Etats-Unis, il s’agit également d’un navire autonome. Comme son illustre prédécesseur, il va s’attaquer aux eaux profondes et tumultueuses de l’Atlantique.
L’idée initiale était de faire cette traversée le 16 septembre 2020, à l’occasion des 400 ans jour pour jour du départ des colons vers le Nouveau Monde. Le périple devait sensiblement être le même, avec un départ depuis l’Angleterre vers Cape Cod, entre Boston et New York.

Malheureusement, la crise du coronavirus est passée par là, avec pour conséquences de grands chamboulements, notamment sur l’agenda du Mayflower. Le voyage inaugural est finalement reporté à avril 2021, soit un report de sept mois. Avant de s’engager en hautes mers, le navire devra passer une série de tests, afin de s’assurer de sa conformité et de la sécurité du périple annoncé.
Une IA à la barre

Outre l’aspect commémoration derrière le voyage, l’intérêt est évidemment scientifique. En effet, le Mayflower sera entièrement piloté par une intelligence artificielle conçue par IBM. Captain Watson, c’est son nom, devra décider de la meilleure route à suivre en fonction de toute une série de paramètres : météo, courants, circuits des navires marchands,… Plusieurs capteurs, comme un radar et un système de positionnement des autres navires, viendront l’aider dans sa traversée. Une supervision humaine sera néanmoins présente sur le navire.
Le Mayflower est également destiné à observer les fonds marins et la biodiversité. Il observera régulièrement la faune, mais procédera également à plusieurs analyses de l’eau de mer, notamment en cherchant la présence de microplastiques.

Selon Mr des autres navires, viendront l’aider dans sa traversée. Une supervision humaine sera néanmoins présente sur le navire.
Le Mayflower est également destiné à observer les fonds marins et la biodiversité. Il observera régulièrement la faune, mais procédera également à plusieurs analyses de l’eau de mer, notamment en cherchant la présence de microplastiques.

Selon Mr Florent Erculisse pour 20 Minutes-samedi 19/9/2020

28/10/2020

Bérim, une société d'ingénierie au service des territoires français.

Un article de Mr Marc Bussone dans le journal l'Humanité Dimanche nous présente cette société, fondée il y a 72 ans notamment par le résistant Raymond Aubrac. Cette société emploie aujourd'hui en France 320 salariés dont 270 ingénieurs, cadres et techniciens. Ses compétences concernent toutes les disciplines techniques du bâtiment, de l'aménagement urbain ou de l'environnement pour tous types de projets en lien avec les collectivités françaises et même Outre Mer ou à l'International. Dans les années 1980, le groupe Bérim concevait déjà des chauffages urbains sur géothermie, témoigne son PDG Mr Hervé Brogat, qui paraît résolument tourné vers la résilience des équipements et qui déclare faire primer l'intérêt collectif sur l'intérêt particulier.

La priorité donnée actuellement est l'aménagement et la construction durable, l'économie circulaire et la transition écologique à travers des filiales comme Agi2d, Agi'cité et la plateforme numérique Réhagie, permettant des réhabilitations du bâti en milieu occupé. Le groupe Bérim est positionné également sur "l'alternative bois" des plans climat-énergie locaux et notamment sur différents sujets en relation avec les J.O. de 2024 comme le Village des athlètes (48 000m2 pour accueillir 3000 sportifs du monde entier). L'innovation et la transition digitale de ses métiers lui permettent d'aménager l'espace urbain, de répondre aux besoins des régions et leur "new deal" économique et environnemental.

Pour en savoir davantage sur ce groupe ayant gardé l'esprit de ses pères fondateurs, joindre son site Internet: www.berim.fr.

Lyliane

27/10/2020

Questions des particuliers à propos de la 5G...

Où en est la 5G ? La seule partie visible, pour l’instant, ce sont les centaines de stations expérimentales qui sont apparues sur le territoire métropolitain. Mais le processus va s’accélérer d’ici à l’automne avec les enchères, qui doivent commencer le 29 septembre, pour une ouverture commerciale à partir de la fin de l’année ou au début de l’année 2021.
Cette technologie, permettant d’obtenir un meilleur débit et d’augmenter les performances des appareils connectés, suscite toutefois de nombreuses controverses. Si son utilité semble acquise pour les entreprises, les particuliers s’interrogent, et de nombreuses théories ou hypothèses fantaisistes fleurissent sur les réseaux sociaux. Le point sur six questions majeures pour le consommateur, et sur ce qui peut ou pas légitimement inquiéter le citoyen.

1. « Je ne peux pas refuser la 5G »
FAUX
Tant que vous utilisez un téléphone non compatible et que vous n’avez pas de forfait 5G, vous ne passerez pas par ce type de connexion très haut débit. Vous pourrez continuer d’utiliser les autres réseaux (Edge, 2G, 3G, 4G) selon votre type d’appareil, votre forfait, et le réseau disponible localement. « Les réseaux préexistants ne vont pas disparaître. Plusieurs flux vont se superposer », confirme l’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (Arcep).
En revanche, il est possible que, dans quelques années, si la technologie est adoptée massivement, les appareils doivent être changés en fonction des usages : « La normalisation de la 5G rendra obsolètes la plupart de nos téléphones », prédisent Samuel Sauvage, président d’Halte à l’obsolescence programmée, et Yves Marry, délégué général de Lève les yeux, associations luttant respectivement pour la durée de vie des objets et la déconnexion.
Or, il est probable qu’à ce moment-là, les nouveaux téléphones sur le marché seront tous équipés pour utiliser la 5G. On pourra continuer d’utiliser les anciens réseaux, mais ceux-ci risquent de ne plus être adaptés aux besoins qui se seront développés entre-temps (vidéo en streaming, jeux en ligne, etc.) et que les consommateurs auront peut-être adoptés. C’est le cas de la 4G, aujourd’hui devenue la norme quel que soit le modèle de téléphone que l’on achète et qui est nécessaire pour visionner les vidéos partagées sur les messageries ou les réseaux sociaux.

2. « Ça ne servira à rien »
EXAGÉRÉ
Pour dénigrer l’intérêt de la 5G, Eric Piolle, le maire Europe Ecologie-Les Verts (EELV) de Grenoble, s’est exclamé, lors de l’émission du « Grand Jury RTL-LCI-Le Figaro » début juillet : « Grosso modo, la 5G, c’est pour permettre de regarder des films porno en HD, même quand vous êtes dans votre ascenseur. » Un résumé un peu court. En effet, la 5G permettra au consommateur de consulter en direct et en bonne définition des contenus assez lourds, comme des vidéos, et de jouer à des jeux vidéo diffusés depuis le cloud (technique d’externalisation de services sur des serveurs distants).
En outre, la 5G supportera un nombre très important de connexions simultanées et permettra, par exemple, de fournir en réseau tous les voyageurs et leurs nombreux objets connectés, sur un quai de gare. Elle pourrait permettre aussi le développement de la réalité virtuelle (jeux, films, documentaires immersifs, etc.). Au final, elle représente un bond moins important que celui entre la 2G et la 3G par exemple qui a permis d’ajouter Internet aux appels et aux SMS, ou entre la 3G et la 4G, qui a ajouté Internet « illimité » (permettant de lire des vidéos et d’utiliser des applications).
De fait, ce ne sont pas les usagers des téléphones mobiles qui vont le plus profiter de la 5G, ce sont surtout les entreprises qui lorgnent ses possibles usages (dont profiteront les particuliers par ricochet) : pilotage automatique dans certaines industries, voitures autonomes, chirurgie à distance, villes connectées, etc. Un progrès technologique que ses défenseurs qualifient de « rupture » et ses contempteurs de « fuite en avant ».

3. « Il faudra un nouveau téléphone »
VRAI
C’est l’une des principales critiques contre la 5G : elle nous pousse à une plus grande consommation de données, mais aussi des terminaux permettant de les recevoir. En effet, pour bénéficier de ce très haut débit, il est nécessaire de s’équiper de nouveaux appareils.
Toutefois, la 5G ne sera pas pleinement opérationnelle tout de suite car il faudra attendre que les premiers équipements soient mis en service, et ils ne couvriront pas tout le territoire. De plus, pour qu’un réel bond en qualité de réseau soit réalisé, les opérateurs devront utiliser plusieurs bandes de fréquence, et pas seulement celle des 3,5 GHz ouverte au début. En particulier, explique l’Arcep, la bande des 26 GHz devrait, « grâce à ses largeurs importantes, permettre des débits inégalés et des usages inédits ». Or les attributions de fréquences dans cette bande ne sont pas attendues avant quelques années.
« Les services 5G qui révolutionneront l’industrie n’arriveront pas en France avant 2023 », a admis, devant le Sénat, Olivier Roussat, président de Bouygues Telecom, le 10 juin. Par ailleurs, le cycle de vie des téléphones portables étant court (les appareils sont renouvelés en moyenne tous les deux ans), il est plus prudent d’attendre que la technologie soit complètement déployée pour investir dans de nouveaux équipements.

4. « Le prix des forfaits va augmenter »
PROBABLE
Difficile d’anticiper le comportement commercial des opérateurs téléphoniques, mais les milliards d’euros qu’ils devront débourser lors des enchères pour obtenir les fréquences 5G risquent de se répercuter sur les prix des forfaits. D’ailleurs, d’après les premiers tarifs proposés aux particuliers qui veulent prendre de l’avance (entre 40 et 70 euros par mois, hors promotion), la hausse est conséquente par rapport aux offres actuelles en 4G.
La majorité des offres existantes en 5G permettent de « subventionner » l’achat d’un téléphone compatible, le rendant moins cher mais liant l’utilisateur à un opérateur pour plusieurs mois. Finalement, selon l’association de consommateurs UFC-Que choisir, « ces forfaits destinés aux très gros utilisateurs sont assez chers ».

5. « Campagne et petites villes seront encore les dernières servies »
UN PEU VRAI.
En 2018, les opérateurs ont signé un accord avec l’Etat où ils s’engagent à être présents dans des zones peu peuplées, donc peu rentables, en échange d’une réattribution sans enchères des fréquences et du gel des redevances associées à leur exploitation. Mais, en réalité, il y a encore des zones où le déploiement du réseau est insuffisant : les opérateurs ont ainsi été rappelés à l’ordre afin de généraliser la couverture mobile de qualité pour l’ensemble des Français (passage de tous les sites 2G/3G en 4G, obligation de « bonne » couverture des zones rurales, desserte de 55 000 kilomètres d’axes routiers, etc.).
Cette inégalité dans les territoires face à l’accès au réseau devrait se confirmer avec la 5G, du moins au début, puisque les antennes ne seront pas déployées partout dès le lancement des offres, et que certains opérateurs commencent déjà à renâcler.
Ainsi, Martin Bouygues, patron du groupe éponyme, après avoir échoué à renégocier l’accord avec l’Etat, a menacé à demi-mot de ne plus combler ces zones blanches : « Il doit être clair que, s’il venait à l’idée des pouvoirs publics après les enchères de demander un effort supplémentaire pour la couverture des territoires (…), notre réponse sera réservée », a-t-il déclaré au Sénat, le 10 juin.

6. « Il y a un risque d’espionnage du téléphone »
PEU PROBABLE
Ce qui est certain, c’est que la 5G représente un saut vers l’hyperconnectivité, de nombreux appareils et réseaux étant connectés les uns avec les autres. « Cela pose la question de la collecte des données », reconnaissait, en janvier, Sébastien Soriano, le président de l’Arcep.
« L’une des responsabilités de l’Arcep est de veiller à ce que les échanges de communication entre les personnes soient bien protégés. Il y a des obligations qui s’imposent aux opérateurs concernant l’utilisation des données. (…) Pour être honnête, c’est un sujet que nous avons jusqu’à présent peu investi. Nous allons donc ouvrir le capot. Il ne s’agit pas de préjuger de ce que font les opérateurs ou d’être dans la suspicion, mais de garantir ce qui se passe et, le cas échéant, d’agir s’il y a des dérives », avançait le gendarme des télécoms.
Par ailleurs, les craintes concernant les risques d’espionnage par des entreprises étrangères ont, elles, fini par déboucher sur une quasi-interdiction de fait du territoire : à la suite de l’annonce de restrictions concernant Huawei, Bouygues Telecom (qui, comme SFR, a recours aux technologies du chinois) a annoncé qu’il allait démonter, d’ici à 2028, toutes les antennes du fabricant installées dans les zones fortement peuplées.
Une fois ces craintes d’espionnage éteintes, les opérateurs et les autorités devront encore apporter des réponses claires à celles sur une dangerosité supposée des ondes. Dans un rapport préliminaire, l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses) a conclu à « un manque important voire à une absence de données scientifiques sur les effets biologiques et sanitaires potentiels liés aux fréquences autour de 3,5 GHz ». Le rapport définitif de l’Anses ne devrait être rendu qu’en 2021, ce qui suscite des critiques autour de la précipitation du lancement, y compris au sein du gouvernement : le ministre de la santé, Olivier Véran, et son homologue de la transition écologique, Elisabeth Borne, ont écrit au premier ministre nectés les uns avec les autres. « Cela pose la question de la collecte des données », reconnaissait, en janvier, Sébastien Soriano, le président de l’Arcep.
« L’une des responsabilités de l’Arcep est de veiller à ce que les échanges de communication entre les personnes soient bien protégés. Il y a des obligations qui s’imposent aux opérateurs concernant l’utilisation des données. (…) Pour être honnête, c’est un sujet que nous avons jusqu’à présent peu investi. Nous allons donc ouvrir le capot. Il ne s’agit pas de préjuger de ce que font les opérateurs ou d’être dans la suspicion, mais de garantir ce qui se passe et, le cas échéant, d’agir s’il y a des dérives », avançait le gendarme des télécoms.
Par ailleurs, les craintes concernant les risques d’espionnage par des entreprises étrangères ont, elles, fini par déboucher sur une quasi-interdiction de fait du territoire : à la suite de l’annonce de restrictions concernant Huawei, Bouygues Telecom (qui, comme SFR, a recours aux technologies du chinois) a annoncé qu’il allait démonter, d’ici à 2028, toutes les antennes du fabricant installées dans les zones fortement peuplées.
Une fois ces craintes d’espionnage éteintes, les opérateurs et les autorités devront encore apporter des réponses claires à celles sur une dangerosité supposée des ondes. Dans un rapport préliminaire, l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses) a conclu à « un manque important voire à une absence de données scientifiques sur les effets biologiques et sanitaires potentiels liés aux fréquences autour de 3,5 GHz ». Le rapport définitif de l’Anses ne devrait être rendu qu’en 2021, ce qui suscite des critiques autour de la précipitation du lancement, y compris au sein du gouvernement : le ministre de la santé, Olivier Véran, et son homologue de la transition écologique, Elisabeth Borne, ont écrit au premier ministre nectés les uns avec les autres. « Cela pose la question de la collecte des données », reconnaissait, en janvier, Sébastien Soriano, le président de l’Arcep.
« L’une des responsabilités de l’Arcep est de veiller à ce que les échanges de communication entre les personnes soient bien protégés. Il y a des obligations qui s’imposent aux opérateurs concernant l’utilisation des données. (…) Pour être honnête, c’est un sujet que nous avons jusqu’à présent peu investi. Nous allons donc ouvrir le capot. Il ne s’agit pas de préjuger de ce que font les opérateurs ou d’être dans la suspicion, mais de garantir ce qui se passe et, le cas échéant, d’agir s’il y a des dérives », avançait le gendarme des télécoms.
Par ailleurs, les craintes concernant les risques d’espionnage par des entreprises étrangères ont, elles, fini par déboucher sur une quasi-interdiction de fait du territoire : à la suite de l’annonce de restrictions concernant Huawei, Bouygues Telecom (qui, comme SFR, a recours aux technologies du chinois) a annoncé qu’il allait démonter, d’ici à 2028, toutes les antennes du fabricant installées dans les zones fortement peuplées.
Une fois ces craintes d’espionnage éteintes, les opérateurs et les autorités devront encore apporter des réponses claires à celles sur une dangerosité supposée des ondes. Dans un rapport préliminaire, l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses) a conclu à « un manque important voire à une absence de données scientifiques sur les effets biologiques et sanitaires potentiels liés aux fréquences autour de 3,5 GHz ». Le rapport définitif de l’Anses ne devrait être rendu qu’en 2021, ce qui suscite des critiques autour de la précipitation du lancement, y compris au sein du gouvernement : le ministre de la santé, Olivier Véran, et son homologue de la transition écologique, Elisabeth Borne, ont écrit au premier ministre pour lui demander d’attendre l’évaluation sanitaire avant de finaliser l’attribution des fréquences.

Selon Mme Mathilde Damgé - Le Monde - samedi 19 septembre 2020

Musée de Giverny et Claude Monet...

Quand on dit Giverny, on pense bien sûr Claude Monet et sa prestigieuse Fondation créée dans la maison du peintre et entourée par un fabuleux jardin conçu par l'artiste amoureux de la nature. Mais tout près de la Fondation Monet se niche le Musée des impressionnismes qui fête ses dix ans cette année. Le musée, qui crée deux expositions tous les ans, dévoile cette fois un choix de sa jeune collection de près de 200 œuvres.

« C'est un projet qui est né des contraintes liées à l'épidémie qu'on connait en ce moment », nous confie Marie Delbarre, assistante de recherches au Musée.
Difficile en effet de monter une exposition en ce moment avec des prêts de l'étranger. Le musée a fait le choix donc de mettre en valeur sa collection. « On commence le parcours avec l'impressionnisme, bien entendu, avec les petits parallèles faits également avec l'art contemporain, décrit la conservatrice. Parce qu'une des choses qu'on aime bien montrer au musée, c'est que les recherches des impressionnistes inspirent encore les artistes d'aujourd'hui. Ensuite, cela se poursuit avec le post-impressionisme, Maurice Denis, Pierre Bonnard, les Nabis, les néo-impressionnistes aussi. »

Jardin de Monet
L'exposition se termine avec de l'art contemporain : « le travail de photographes contemporains, qui se sont intéressés au motif du jardin de Monet, et le peintre japonais contemporain Reiji Hiramatsu qui est dans un style traditionnel japonais, s'est lui aussi intéressé à ce motif », explique Marie Delbarre.
Du maître Claude Monet et ses célèbres Nymphéas en passant par le Reflet de soleil sur la rivière de Maurice Denis ou l'émouvant Parterre de marguerites de Caillebotte, jusqu'aux créateurs contemporains, les œuvres nous font voyager à travers la nature magnifiée par le regard des peintres.

Selon Mme Muriel Maalouf - RFI - mardi 25 août 2020

26/10/2020

De la cuisine à la médecine avec l'huile de coco...

Dans le magazine Plantes et Santé, un article a retenu toute mon attention. Il concerne l'huile de coco, qu'on emploie de nos jours en cuisine, mais aussi pour nourrir et protéger la peau, fortifier les cheveux ou même pour se laver les dents. Dorénavant, cette huile, composée à 50% d'acide laurique, est devenue un remède contre les infections. De plus, les triglycérides à chaîne moyenne qu'elle contient pourraient être utiles pour combattre la maladie d'Alzheimer. Cette maladie qui touche dans le monde près de 50 millions de personnes fait peur à tout le monde, car jusqu'ici il n'existe pas de traitement curatif efficace.

Or, un livre a été publié sur le sujet, écrit par une américaine le docteur Mary Newport et traduit fin 2014 sous le titre:"Les molécules de l'espoir"(éditions Josette Lyon). En effet, cette pédiatre de formation inspirée par une étude américaine faisant un parallèle entre diabète de type 2 et maladie d'Alzheimer, a décidé dès 2018 de donner chaque matin à son mari de l'huile de coco, car il commençait la maladie d'Alzheimer. Des essais sont en cours,, cependant désormais, un certain nombre d'instituts Alzheimer à travers les Etats-Unis mettent leurs patients sous huile de coco ou TMC. En France, le Professeur Joyeux commence à s'y intéresser, notamment pour les cas peu avancés. Pour les maladies dégénératives où le glucose parvient mal aux neurones comme Parkinson, on commence à observer des améliorations...

On utilise une huile de coco bio en commençant par une cuillère à café, 2 à 3 fois par jour avec de la nourriture. On augmente progressivement les doses jusqu'à un bon demi-verre par jour si on supporte le goût. Ainsi, on apporte des cétones au cerveau. Dans les pays anglo-saxons, la marque Fuel for Thought, vendue en bouteilles de 75 cl se trouve sur Internet. En France, sous la forme de sachets de Cetogen, on trouve un complément alimentaire équivalent. Pour commander une huile de coco de bonne qualité, s'adresser à www.fuelforthought.co ou www.dplantes.com.

Lyliane

A propos des masques en France vendus dans les supermarchés...

23 euros la boîte de 50 masques jetables. C'est le prix moyen constaté cette semaine en grande surface par A3Distrib. Un tarif en baisse de 11% depuis début septembre et même de 23% par rapport à début mai quand la grande distribution a pu commencer à en vendre.
Obligatoire dans les transports, au bureau et dans un nombre croissant de centres-villes, le masque peut représenter un budget significatif pour une famille. Et si la grande distribution est en général agressive sur le prix des produits qu'elle vend en rayon, ce n'est pas le cas en ce qui concerne les masques. Acheter son lot de masque chez Leclerc, Carrefour, Intermarché et même Lidl n'est pas une très bonne affaire.
Carrefour a beau être le moins cher avec un tarif moyen de 14,86 euros la boîte, il reste très au dessus de certaines pharmacies, discounters comme Action ou sites internet. Sans même parler de Lidl qui vend ses boîtes de 50 à 29,50 euros, soit le tarif le plus élevé de toute la grande distribution. Un positionnement prix étonnant pour le roi du hard-discount.
Les vendeurs à la sauvette moins chers que Leclerc
Résultat, les clients se tournent de plus en plus vers d'autres circuits. Sur Amazon par exemple, on peut trouver des lots à moins de 9 euros, soit 17 centimes le masque, contre 59 centimes chez Lidl par exemple.Et certains internautes assurent même en trouver des moins chers sur le site américain.

Sur d'autres site comme AliExpress qui se fournissent directement auprès des usines chinoises, le tarif oscille plutôt aux alentours de 6-7 euros le lot, soit 12 centimes le masque. On retrouve presque les niveaux d'avant-crise où les masques étaient vendus aux alentours de 10 euros.

 

Les enseignes de grande distribution qui sont en général connues pour mettre la pression sur leurs fournisseurs et pour acheter en grande quantité afin d'obtenir des prix bas, auraient-elles besoin de conseils?
Le problème c'est que ce n'est pas de leur faute. La grande distribution pêche peut-être parce qu'elle a été trop prudente. Le enseignes écoulent actuellement les stocks de masques chirurgicaux qu'elles ont achetés en mai en très grande quantité. Leclerc en a par exemple acheminé 170 millions durant cette période, Carrefour 175 millions , Intermarché 90 millions et Lidl 70 millions.
Or ces premiers masques, elles les ont achetés au prix fort, quasiment à prix coûtant, soit entre 50 et 60 centimes le masque. "Aujourd'hui, il m'en reste encore 15-20 millions", indique ainsi Michel Biero, directeur exécutif achats et marketing de Lidl France mardi 15 septembre sur BFM Business. Mais en attendant, la revente à perte étant interdite, il est obligé de les vendre au prix d'achat qui est très élevé.
Et comme Lidl, la plupart des enseignes disposent encore de ces stocks initiaux importants à écouler. En entendant, elles s'approvisionnent actuellement à des prix bien plus bas que ceux de mai. La production a depuis explosé en Asie, ce qui a fait baisser les prix. Or ce sont ces masques-là que se procurent les marchands des plateformes internet, certains pharmaciens et les vendeurs du métro. En les achetant à des tarifs de 10 centimes le masques, elles peuvent se permettre de vendre leur boîte de 50 à 10 euros (20 centimes le masque), de réaliser une bonne marge et d'être moins cher que Leclerc.

Selon BFM Business - jeudi 17 septembre 2020

24/10/2020

L'aloe vera, un gel réparateur...

L'Aloe vera ou aloès est cultivé à grande échelle dans le monde, car des recherches ont prouvé ses nombreux bienfaits. Que ce soit en interne ou en externe, cette plante venue d'Amérique avec les conquistadors et décrite dans diverses pharmacopées était déja connue des sumériens, des égyptiens, des arabes et des indiens plus de 5000 ans avant notre ère. Son latex, pulpe transparente à l'intérieur des feuilles, était réputée soigner les brûlures.

Depuis 1912, un certain Johnson, écrit Mme Pierrette Nardo dans la revue Plantes et Santé, redécouvrit les vertus de son gel. A partir de 1930, ce gel fut utilisé pour soigner les lésions radiologiques. Dans les années 50, un procédé de stabilisation du gel fut mis au point. L'aloès de nos jours entre fréquemment dans la préparation de produits cosmétiques et dermatologiques.

L'aloès, qui supporte la culture en appartement, offre aussi l'avantage d'être une plante dépolluante. Elle absorbe en effet les formaldéhydes contenus dans les bois agglomérés et dans les vernis. "Ingéré, le jus d'aloe vera (pulpe additionnée d'eau) soulage les crampes d'estomac et aide les digestions difficiles, régule les fonctions hépatiques et, en facilitant l'élimination des toxines, participe au nettoyage des organes encombrés (foie, reins) tout en stimulant nos défenses immunitaires." Il est surtout cultivé dans les pays chauds comme les Canaries, mais il s'adapte à beaucoup de régions.

En externe, le gel sert pour divers soins dermatologiques: brûlures, ampoules,piqûres d'insectes,soins cosmétiques.Très riche, le gel contient des tanins, de nombreuses vitamines , des minéraux, des acides aminés, des enzymes, des acides gras essentiels. C'est pourquoi le jus de l'aloe vera est apprécié lors de fatigues, fragilités et carences. On le prescrit en cas de diabète, d'allergies,de constipation et de problèmes cardiaques.

Alors, achetons bouteilles de jus ou gel de pulpe et testons sur nous ces bienfaits!

Lyliane

23/10/2020

Préservation des espèces...

Une bien maigre consolation. Ce jeudi 10 septembre, un nouveau rapport publié par le Fonds mondial pour la nature (WWF) montrait qu'entre 1970 et 2016, 68 % de la faune sauvage a disparu. Néanmoins, tout n'est pas perdu. D'après une étude de l'université de Newcastle et de l'ONG BirdLife international, publiée dansConservation Letters, reprise par The Guardian et Le Courrier international, les efforts mondiaux pour préserver la biodiversité depuis 1993 ont permis de sauver 48 oiseaux et mammifères parmi lesquelles le condor de Californie, le cochon pygmée et le lynx pardelle.
En 1993, la convention sur la diversité biologique (CDB) des Nations unies entrait en vigueur afin d'encourager les États à agir pour préserver toutes formes de vie sur terre. D'après l'étude en question, le taux d'extinction des oiseaux et mammifères aurait été trois à quatre fois supérieur en cas de non-action à l'échelle planétaire. « La disparition complète de certaines espèces peut être stoppée si nous en avons la volonté suffisante », s'enthousiasme Phil McGowan, coauteur de l'étude, dans The Guardian. Phil McGowan, qui est chef du groupe de travail de la commission de sauvegarde des espèces de l'UICN (Union internationale pour la conservation de la nature), et ses coauteurs préviennent néanmoins que bon nombre d'espèces sont encore en danger.

Pour survivre, les oiseaux ont changé de corpulence. Marco Lambertini, le directeur mondial du WWF, attend d'ailleurs beaucoup de ces prochains mois. En effet, plusieurs grandes réunions internationales sur la biodiversité, reportées cette année en raison de la crise sanitaire, devraient être organisées en 2021. « Nous avons un devoir moral de coexistence avec la planète, mais maintenant il y a aussi cet élément nouveau, l'impact sur nos sociétés, notre économie et, bien sûr, notre santé », fait savoir Marco Lambertini. Tout reste encore à faire?

Selon Le Point-vendredi 11 septembre 2020

22/10/2020

Le rire, un remède efficace...

Mme Anne Prigent dans Version Fémina nous montre comment nous pouvons protéger notre coeur ou soulager nos douleurs en riant. Elle s'appuie notamment sur les propos du Professeur Michel Lejoyeux, psychiatre à l'hôpital Bichat à Paris et sur l'histoire de Mr Norman Cousins, qui s'est soigné d'une spondylarthrite ankylosante en avalant de fortes doses de vitamine C et en regardant des films comiques. Ce cas sur les vertus thérapeutiques du rire a été publié en 1976 dans la revue scientifique "The New England Journal of Medicine".

En riant à gorge déployée, il est en effet possible de lutter contre le stress lui-même, mais aussi contre ses effets néfastes sur le coeur, les intestins, l'immunité... La Fédération française de Cardiologie(FCC) rappelle sur son site que rire  permet de réduire la production de cortisol et d'adrénaline, les principales hormones du stress. Le rire augmente également la quantité d'air ventilée et donc nettoie nos poumons et améliore l'oxygénation du sang, favorise la production de globules blancs, en renforçant notre système immunitaire. La pression artérielle, le sommeil, la digestion, l'énergie sexuelle sont aussi améliorés.

Le rire a donc un pouvoir antalgique réel, mis en lumière par des chercheurs et utilisé auprès des enfants à l'hôpital. Connaissant la biochimie du rire au niveau de la sécrétion d'endorphines, il est possible de cultiver l'optimisme dans lavie de tous les jours. Le Pr Lejoyeux, dans son ouvrage paru en livre de poche "Les 5 clés du comportement" développe des idées pour entretenir ses émotions positives; par exemple: tenir un journal de nos réussites ou un agenda de nos moments de rire.

En fuyant la routine, en regardant un film drôle ou franchement comique comme ceux de Jacques Tati, Charlie Chaplin, des épisodes de Friends ou des sketchs de Benny Hill, nous acceptons notre part enfantine. Mr Philippe  Hubert, Président de l'Association Le rire médecin explique comment des clowns professionnels interviennent auprès des enfants hospitalisés. En effet, ils détournent pour un temps l'attention des petits malades. Contacter sur Internet: www. leriremedecin.org pour en savoir davantage sur cette association.

Lyliane