Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

08/05/2020

L'Intelligence artificielle, une révolution?

Mme Sylvie Boistard dans Version Fémina s'interroge à propos de l'Intelligence artificielle ou I.A., qui est peu à peu devenue la nouvelle alliée des médecins. En effet, l'I.A. est capable de traiter des montagnes de données grâce à des algorithmes et de bouleverser de ce fait tout le parcours de soins. Au CHU de Dijon-Bourgogne par exemple, le service des urgences s'est équipé d'un scanner doté d'intelligence artificielle. Son intérêt est de pouvoir transmettre aux médecins des images plus détaillées, aux contours plus nets, tout en irradiant peu le patient. Ainsi, les diagnostics effectués grâce au scanner Aquilion One Genesis sont plus précis en cas d'AVC ou d'embolie pulmonaire.

En ophtalmologie, dans le dépistage des lésions de la rétine, de glaucome ou de rétinopathie diabétique, l'I.A. détecte à partir du fond de l'oeil des microanévrismes et des malformations de la papille. A Brest, Mr Gwenolé Quellec, chercheur de l'Inserm pense que l'I.A. pourra même prédire l'évolution de pathologie oculaire et éviter des complications. Pour la médecine de ville, une start-up bordelaise nommée Synapse Medecine a mis au point une plate-forme accessible en ligne, dotée d'un algorithme intelligent qui est capable de conseiller les médecins sur le choix des traitements en fonction du profil du patient, des interactions entre médicaments et de leurs effets indésirables. Le pharmacien peut même analyser une ordonnance grâce à une photo prise par smartphone. Au CHU de Bordeaux en gériatrie, cette plate-forme est déjà active.

De même, un robot humanoïde nommé Peggy doté d'une caméra 3 D est capable de "copier" le squelette d'une personne et d'analyser ses mouvements.  Il accompagne notamment les patients atteints de lombalgie pour corriger leurs positions. A Roscoff en rééducation des kinés s'en servent pour maintenir à domicile une trentaine de personnes. Quant aux patients sous pacemaker, cet implant peut être surveillé à distance, grâce à une box au domicile du patient, qui analyse le rythme cardiaque etc... En tout, on compte 15 000 patients suivis de la sorte. Enfin, en cancérologie, des médecins chercheurs de Villejuif ont développé un algorithme qui permet d'évaluer le nombre de lymphocytes T infiltrés dans la tumeur et de traiter par immunothérapie les patients qui répondent bien au traitement...

Bref, l'IA sera sans doute partout dans quelques années et nous rendra de plus en plus de services.

Lyliane

07/05/2020

Comment laver les masques en tissu grand public?

Des procédures plus sommaires permettent d’inactiver le coronavirus sur les masques «grand public», mais pas nécessairement de se débarrasser d’autres germes présents dans les mailles du tissu.
De très nombreuses questions ont été adressées à CheckNews concernant la fiabilité de diverses procédures de nettoyage des masques «grand public», proposés comme alternative face à la pénurie de masques jetables. Comment procéder lorsque l’on ne dispose pas de machine à laver ? Un peu de savon et d’eau à température ambiante suffisent-ils, ou doit-on nécessairement employer de l’eau chaude et des détergents ?
Avant de revenir sur ces questions, rappelons qu’un masque non chirurgical correctement porté permet de diminuer à la fois les risques de projection de postillons chargés de coronavirus (par les personnes asymptomatiques, présymptomatiques ou symptomatiques) et les risques d’absorption de ces gouttelettes par les personnes saines. Ce constat, consensuel y compris au sein de l’OMS, est toutefois conditionné à des précautions indispensables dans l’ajustement, l’enlèvement, l’entreposage et le nettoyage de ces protections.

Comment détruire Sars-CoV-2 sur nos mains, nos masques ou nos vêtements ? Les coronavirus font partie des virus dont le matériel génétique est protégé par une enveloppe partiellement constituée de lipides. Celle-ci se désagrège d’autant plus rapidement que la température est élevée, et peut se désagréger plus vite encore en présence de certaines substances – parmi lesquelles le savon, dont nous reparlerons plus loin. Les virus peuvent également avoir une affinité chimique particulière avec certains matériaux et surfaces, qui modifient leur stabilité.

Tous les pathogènes existants ne sont pas également résistants. Si certains virus perdent leurs propriétés infectieuses après une courte exposition à une chaleur modérée, d’autres seront indifférents à un traitement aussi sommaire. Cette variabilité se retrouve chez les coronavirus infectant l’être humain. Des recherches spécifiques sur la résistance du virus responsable du Covid-19 ont été publiées début avril dans la revue The Lancet Microbe.
Les essais ont été réalisés sur un support destiné à maximiser la résistance du Sars-CoV-2. A 22°C, les chercheurs ont attendu deux semaines avant que le virus soit devenu inactif. A 56°C, il n’y avait plus de trace de virus actif après trente minutes. A 70 °C, le même résultat était obtenu au bout… de cinq minutes.
Mais ce coronavirus n’est pas le seul pathogène potentiellement présent sur un masque qui a été porté, et d’autres virus, bactéries et autres champignons peuvent être plus résistants que lui ! Surtout s’ils trouvent un terrain de reproduction favorable dans des résidus de sécrétion ou de mucus piégés dans le tissu.L’élimination complète des potentiels agents infectieux implique do
Pour inactiver le virus Sars-CoV-2, l’immersion du masque durant une dizaine de minutes dans de l’eau maintenue à 70°C apparaîtrait donc tout à fait suffisante. Mnc une procédure de lavage plus stricte.

Mettre en contact les molécules de savon et le virus
Parmi les substances qui accroissent la vitesse de dégradation de l’enveloppe qui protège le matériel génétique des virus, les molécules de savon sont particulièrement efficaces. C’est la raison pour laquelle un lavage des mains vigoureux et complet, dans une eau à température ambiante, est un geste barrière efficace contre le Sars-CoV-2. Plonger un masque dans une bassine avec un peu de savon ne sera toutefois probablement pas d’une grande utilité si l’on ne fait pas pénétrer le savon dans toutes les couches du tissu, afin que ses molécules entrent bien en contact avec l’enveloppe virale. Une eau chaude favorisera la pénétration du savon, en même temps qu’elle contribuera à désagréger cette protection.
Outre son activité virucide, «un lavage au savon va permettre de décrocher toutes les souillures d’un support», nous précise P Bruno Grandbastien, président de la Société française d’hygiène hospitalière. Les résidus de mucus ou de salive vont également se détacher «grâce à l’action mécanique du tambour de la machine à laver ou du frottage à la main, et être éliminés par l’étape de rinçage», précise-t-il. De hautes températures abîment le tissu

Les masques «barrière» en tissu n’ont pas un pouvoir filtrant très important. Les particules les plus fines, en effet, peuvent passer au travers. Ceci n’est guère préoccupant puisque, hors de certains contextes de soins hospitaliers, une contamination par des particules virales en suspension dans l’air est jugée hautement improbable. En revanche, les mailles du tissu doivent rester suffisamment serrées pour faire efficacement écran aux postillons. De même, le tissu doit garder une certaine épaisseur pour que les gouttelettes ne pénètrent pas trop vite le tissu, et le traversent. C’est la raison pour laquelle un masque en tissu ne peut pas être réutilisé indéfiniment… et également la raison pour laquelle les masques en tissus ne doivent pas être lavés à trop haute température (surtout pas être bouillis) ou avec des produits trop corrosifs. «Immerger son masque dans du désinfectant est une mauvaise idée, car on va altérer la qualité des textiles et ses propriétés de filtration», insiste le P Bruno Grandbastien.
L’efficacité et la durée de vie d’un masque dépendent de la nature des tissus employés, des traitements qu’ils ont subis, de la qualité des coutures et du nombre de couches de tissu utilisées.
Selon Mr Florian Gouthière - Liberation - jeudi 30 avril 2020

Explorer de façon virtuelle la Cité de la Dentelle à Calais...

Explorez la Cité de la Dentelle et de la mode comme vous ne l’avez jamais vue avec cette visite virtuelle. Située à Calais dans une authentique usine de dentelle du XIXe siècle, c'est le musée de référence de la dentelle tissée sur métiers.
"On ne porte pas uniquement des vêtements, on porte une histoire"

Les guides de cette visite virtuelle sont Anne-Claire Laronde, la directrice de la Cité de la dentelle et de la mode, et Sophie Henwood, la chargée de la gestion scientifique et patrimoniale des oeuvres.
Découvrez autrement les galeries permanentes dévoilant ce textile haut de gamme. Le point d’orgue de la visite est la mise en fonctionnement des métiers à tisser la dentelle, de monumentales machines de fonte qui produisent cette étoffe d’exception.
Mais avant d'en dévoiler plus, un petit retour historique est nécessaire. La dentelle à la main est apparue en Europe au XVIe siècle dans les Flandres et en Italie et a depuis conservé le statut de luxueux tissu ornemental ayant pour fonction d’embellir les tenues des plus fortunés. C'est un textile dont le support comme le motif sont ajourés via soit la technique de dentelle à l’aiguille (à l’aide d’un parchemin, d’un fil et d’une aiguille) soit celle aux fuseaux (jeu de bobines et un carreau comme support). Longue et complexe à produire, elle a souvent nécessité une organisation de travail collective : plusieurs dentellières étant assemblées pour former une pièce entière.
La dentelle fabriquée à Calais depuis près de 200 ans est exclusivement mécanique mais elle s’est inspirée de la dentelle à la main avant de s’en affranchir.
Au XIXe siècle, la mécanisation de la production de la dentelle prend son essor en Angleterre, puis en France. Si cette technique de production la rend moins coûteuse, une main-d’oeuvre en nombre et des savoir-faire sophistiqués restent incontournables. Ces savoir-faire gravitent autour du métier à tisser dit Leavers. Au début des années 1950, on compte une cinquantaine de maisons de haute couture et 150 manufactures de dentelle, souvent de petite taille à Calais sans oublier Caudry et Lyon, également places fortes de la production dentellière. Les professionnels français vont créer la marque Dentelle de Calais.
Les métiers Leavers, un patrimoine historiqueLa fabrication de la dentelle tissée sur métiers Leavers découle d’un long processus. Cette vidéo montre pas-à-pas les quatre grandes étapes nécessaires à la fabrication de la dentelle de Calais : la création, la préparation des fils, la fabrication et, enfin, la finition.
L’atelier de production constitue la phase la plus impressionnante, avec la mise en action de ces fameux métiers, gigantesques machines de fonte de douze tonnes. Depuis près de deux siècles, la mécanique de ces machines est restée quasiment identique. Découvrons-les dans cette vidéo.

Selon Franceinfo - Franceinfo - mercredi 25 mars 2020

 

05/05/2020

Observations des oiseaux, papillons et insectes en hausse pendant le confinement...

Les observations réalisées par des naturalistes amateurs sont en forte hausse depuis le début du confinement.
Des merles, des moineaux, des mésanges bleues ou charbonnières, des pinsons des bois, des tourterelles… C’est un déluge de signalements qui s’abat cette année sur le site Oiseaux des jardins. Le programme de «science participative», créé en 2012 par le Muséum national d’histoire naturelle et la Ligue pour la protection des oiseaux, recueille tout au long de l’année les observations réalisées par des naturalistes amateurs depuis leur balcon, leur fenêtre ou leur jardin. Elles sont en forte hausse depuis le début du confinement - avec près de 14.000 nouveaux comptes créés sur la plateforme électronique. «Nous avons reçu 330.000 signalements depuis le 16 mars, un record! L’année se finira avec une masse de données exceptionnelle», se réjouit Frédéric Jiguet, chercheur au Muséum.
Ces observations, réalisées en ville ou à la campagne, vont rejoindre la base de données utilisée par les ornithologues pour mener à bien leurs recherches. De nombreuses études sur les oiseaux, les insectes pollinisateurs ou les papillons ont ainsi été menées grâce à la science participative. La dernière en date montre que les petits oiseaux agricoles comme le bruant ou le moineau friquet sont plus dépendants, en hiver, des mangeoires installées dans les jardins dans les régions où l’agriculture est intensive.
Une participation large du public est précieuse, précise Frédéric Jiguet: «Plus les données sont nombreuses, plus on pourra estimer avec précision la taille des populations d’oiseaux. Cela nous permettra par exemple de vérifier la présence du merle noir sur tout le territoire. Nous sommes inquiets de l’état de l’espèce dans certains départements où l’oiseau a été décimé il y a deux ans par un virus (non transmissible à l’homme).» Le décompte du grand public est d’autant plus attendu que les scientifiques sont confinés à domicile, et les campagnes de baguage des oisillons suspendues.
Aiguiser sa sensibilité
Nul besoin de connaître les oiseaux des jardins sur le bout des doigts pour participer au programme, il est accessible à tous. Sur le site internet, les espèces
à compter sont décrites et présentées sous forme de petites vignettes sur lesquelles il suffit de cliquer pour déclarer le nombre d’oiseaux repérés. Les signalements sont ensuite validés par des ornithologues expérimentés - submergés en ce printemps par la quantité de signalements reçus. Il n’est pas toujours facile de reconnaître le gobe-mouches gris ou de distinguer la mésange noire de sa cousine charbonnière, alors ils sont vigilants.
Au-delà de la hausse des signalements, cette pause forcée à nos balcons pourrait avoir d’autres vertus. «Prendre le temps d’observer la nature, même si ce n’est que quelques minutes par jour, est bon pour le moral, remarque Anne Dozières, directrice du programme de science participative du Muséum, Vigie-Nature. De nombreux participants nous disent que cela les aide à passer le cap du confinement.» Les défenseurs de la nature espèrent aussi que cette parenthèse permettra d’aiguiser la sensibilité écologique des nouveaux venus. C’est probable. Il a été observé que la participation à ces campagnes d’observation enrichit la connaissance des espèces, et conduit à l’adoption de comportements plus vertueux. Selon une étude, les participants à un programme d’observation des papillons ont ainsi tendance à changer leurs pratiques de jardinage au fil du temps, bannissant les pesticides et semant plus d’espèces riches en nectar.
Les données recueillies pendant le confinement devraient enfin aider à mieux appréhender les effets de cette période inédite sur la biodiversité. Quel sera l’impact à plus long terme de cette pause des activités humaines? Selon le président de la Ligue pour la protection des oiseaux, Allain Bougrain-Dubourg, certaines espèces animales auront profité d’un répit appréciable en pleine période de reproduction. «En l’absence de voitures, les hérissons, dont 1,8 million sont écrasés chaque année sur les routes, les reinettes, très sensibles à la pollution sonore, ou encore les crapauds, auront pu transhumer en sécurité, dit-il. Cette année aussi, les gravelots, ces petits oiseaux de bord de mer, pourront en Bretagne nidifier dans les cailloux sans être dérangés par la présence humaine.»

Il est possible d'approfondir le thème en se connectant sur  www.faune-france.org (Lyliane)

www.faune-france.org

Selon Mme Delphine Chayet - Le Figaro - jeudi 16 avril 2020

 

 

04/05/2020

Un service de courrier en ligne pour les seniors...

Pour rompre l'isolement des personnes âgées confinées en Ehpad, le site "1lettre1sourire" invite tout un chacun à leur écrire une lettre. Un service en ligne de courrier qui rencontre un franc succès, comme l'explique Renaud d'Alençon, l'un de ses créateur. "On a beaucoup de demandes, c'est incroyable". Renaud d'Alençon n'en revient pas. Trois semaines après son lancement, le site "1lettre1sourire", dont il est l'un des créateurs, est un succès. Ce service en ligne de courrier destiné aux personnes âgées isolées en Ehpad en période de confinement dû au coronavirus a déjà collecté plus de 50 000 lettres, explique Renaud d'Alençon, samedi 11 avril à franceinfo.
Renaud d'Alençon : vous êtes l'un des créateurs du site, comment avez-vous eu cette idée ?
Renaud d'Alençon : Au tout début du confinement, nous étions assis sur un canapé avec mes cousins et mon père qui travaille à la Fondation "Partage et Vie" qui s'occupe des personnes âgées dans les maisons de retraite. Il nous a fait prendre conscience de l'isolement des personnes âgées. Et comme avec le confinement, elles n'avaient plus de droit de visite, c'était très difficile pour elles. Les visites sont presque une raison de vivre pour elles. Donc, on s'est demandé qu'est-ce qu'on pourrait faire pour pallier ce manque de vie. Et on s'est dit que la seule solution, c'était les lettres. Donc, on va leur écrire. Mais voilà, nous, on n'a pas assez d'impact. Le but est de permettre aux personnes d'écrire pour avoir plus de lettres.
Et donc, on a eu cette idée de créer un site internet. Un petit site qui n'était pas référencé par Google au début, mais avec une page Facebook. Et rapidement, elle a été retransmise, relayée et partagée, ça a fait un mini buzz. Et donc, on a créé un site plus performant avec une association qui s'appelle Tous au web, qui nous a aidés à créer un vrai site internet vraiment professionnel. Et maintenant ça fait trois semaines qu'on s'est lancés et on a reçu plus de 50 000 lettres et on a actuellement 800 Ehpad partenaires dans tous les pays francophones, que ce soit en France, en Belgique, au Luxembourg ou même au Canada.
Comment ça fonctionne pour envoyer une lettre ?
C'est très simple. Il faut juste aller sur le site "1lettre1sourire". Après, vous cliquez sur "écrire une lettre". Vous avez quelques informations personnelles à rentrer, comme votre prénom ou votre adresse mail. Vous choisissez à qui vous envoyez, une dame âgée solée ou un monsieur âgé isolé. Après, vous cliquez sur "suivant" et vous écrivez votre lettre. Vous pouvez aussi ajouter une photo si vous le souhaitez. Vous cliquez sur "envoyer" et c'est bon."
Avez-vous des retours d'Ehpad ou de personnes âgées qui lisent ces lettres ?
Oui, nous avons eu des retours de personnes âgées très touchants. Par exemple, j'ai eu un personnel soignant qui a envoyé : "C'est avec un plaisir certain que je reçois tes courriers si chaleureux. Ça m'a permis de verser quelques larmes de bonheur en ces temps difficiles". Ça touche énormément, que ce soit les personnels soignants ou les personnes âgées qui peuvent aussi répondre par des lettres. Par exemple, une dame qui répond : "Chère Jeanne, c'est avec grand plaisir que j'ai lu votre lettre. Quel dégagement de tendresse, je n'aurais pas eu assez d'un grand mouchoir de Cholet pour essuyer mes larmes. La tendresse, je n'attendais que ça."
Sous quel format sont envoyées ces lettres ?
Au début nous les avons envoyées en version papier, mais on a appris que le virus pouvait se transmettre par le papier, donc nous avons arrêté tout ça et trouvé l'alternative des mails. D'abord, nous lisons toutes les lettres pour vérifier qu'elles soient "bien", qu'il n'y ait pas de messages difficiles. Ensuite, on les transmet en PDF aux Ehpad et ils en font ce qu'ils veulent. Certains les mettent sous enveloppe, d'autres ont désigné des personnes s'occupant de lire les courriers pour pouvoir les distribuer à des personnes spécifiques pour que ça soit plus touchant et vraiment personnel.
Selon Franceinfo - Franceinfo - samedi 11 avril 2020

02/05/2020

Mr Eric-Emmanuel Schmitt écrit un nouveau roman pendant le confinement...

"Je repartirai avec une envie supplémentaire". Confiné en Belgique, Éric-Emmanuel Schmitt anticipe déjà la fin de la crise du coronavirus, confiant qu'il sera "encore plus ogre qu'avant". Mais en attendant, l'écrivain franco-belge profite de cet enfermement forcé à domicile pour travailler sur l'écriture de son prochain roman, qui paraîtra à la rentrée, comme il l'a annoncé, jeudi, sur Europe 1 .
"Quand on est écrivain, le confinement, c'est comme l'écriture d'un livre", explique-t-il au micro d'Anne Roumanoff, dans Ça fait du bien, "je ne le vis pas comme une tragédie". Mais, précise-t-il, "je ne suis pas confiné seul, fort heureusement, car pour certains, ce confinement est une épreuve de solitude". 
L'auteur de best-sellers comme Oscar et la dame rose ou Monsieur Ibrahim et les Fleurs du Coran a donc décidé de le mettre à profit pour préparer son retour en librairie. Et promis, assure-t-il, il ne s'agira pas d'un roman de confinement, dont il craint que ces derniers "n'envahissent les éditeurs". "J'écris un gros roman qui paraîtra à la rentrée et qui s'appellera Paradis perdu", précise-t-il simplement. 
"On peut sortir grandi du confinement":
Revenant sur la crise inédite provoquée par l'épidémie de coronavirus, Éric-Emmanuel Schmitt estime qu'elle a au moins le mérite de ressouder les citoyens entre eux. "C'est quelque chose qui nous lie. Même si c'est une épreuve qui se vit individuellement, elle se vit aussi en solidarité avec les autres. De 'je', on devient 'nous', et cela faisait très longtemps que c'était pas comme ça". Et de conclure : "Il y a quelque chose qui nous grandit dans cette expérience". 
Enfin, l'écrivain estime que ce confinement peut pousser "beaucoup de gens à se réinventer". "On peut rebâtir sa vie sur les émotions essentielles, et on peut sortir grandi individuellement de ce confinement", poursuit-il. "C'est une occasion de nous dire : 'Qu'est-ce qui m'est essentiel ? Qu'est-ce qui me rend heureux ?'".

Selon Mr Antoine Terrel - Europe 1 - vendredi 10 avril 2020

 

Comment fabriquer son masque de protection?

Le port du masque est désormais recommandé par l'Académie nationale de Médecine, dès que l'on sort de chez soi même après le 11 mai, notamment aller dans les transports en commun. Cet accessoire en tissu donc lavable ne donne cependant pas le droit de s'affranchir des régles de sécurité sanitaires comme la distanciation sociale et le lavage des mains au savon ou au gel hydroalcoolique.

Le masque à fabriquer soi-même est dit "alternatif" ou "anti-postillons" et il se différencie des masques chirurgicaux ou FFP2 utilisés par les professionnels de santé. Ces masques alternatifs sont destinés à des personnes n'ayant aucun signe de maladie. Ils doivent être composés de plusieurs couches superposées de tissu au maillage serré, qui permettent cependant de respirer facilement et doivent pouvoir être lavés à 60° au moins en machine sans dommages après chaque utilisation.

Ces masques doivent couvrir le nez, la bouche et le menton et posséder des brides à passer derrière les oreilles ou la tête. ils empêchent surtout les utilisateurs de se passer les mainsnsur le visage, ce qui constitue une porte d'entrée dans l'organisme pour le virus. L'AFNOR (Association française de normalisation) a édité un guide complet pour la fabrication de masques barrières. Toutefois, ce document est jugé par certaines couturières occasionnelles comme "dur à suivre". Le CHU Grenoble-Alpes pour son personnel soignant non concerné par les unités de Covid 19 a publié des tutos à partir du document.

Des youtubeuses ont également pris ce document AFNOR pour référence, afin de réaliser des tutoriels qui guident pas à pas du patron à la couture. On trouve par exemple, écrivent Mmes Jade Olivier et Emmanuelle Magne, dans Télé-Loisirs, des vidéos très claires sur la chaîne You Tube de l'Atelier des Gourdes ou sur celle de Cassie Mini (pour les masques des 7/8 ans). Si l'on n'a pas de machine à coudre, on peut tout de même fabriquer un masque avec du fil et des aiguilles en suivant les conseils de la youtubeuse Cuisine Test pour débutantes. Certains sont en couleur ou imprimés et ils rendent le port du masque moins uniforme.

Lyliane

 

 

30/04/2020

Qu'est ce que "la vivance"?

 

Depuis quelques années, j’ai découvert la joie de la VIVANCE. Cette prise de conscience a TOUT changé. Comme le dit mon cher ami Jean-Luc de Wachter : que faisons-nous de la Vivance dont nous sommes héritiers ? Nous avons tous en nous cette capacité à agir, parler, vivre et aimer depuis notre VIVANCE. Observez des enfants si vous l’avez oublié. Regardez avec quelle intensité ils vivent chaque instant de leur vie. Quand nous nous connectons à notre VIVANCE, une nouvelle lecture de la vie arrive et, avec elle, de nouveaux choix, et pour beaucoup, une formidable énergie d’agir.

Une période comme celle que nous vivons peut nous connecter à notre vulnérabilité. Nous pouvons aussi décider que même s’il se passe des choses difficiles dans ce monde, nous pouvons en même temps exprimer la VIVANCE qui est notre héritage d’être humain et apporter de la joie à cette planète !

Si nous sommes dans la survie, nous sommes dans la peur. Nous pouvons alors passer à côté des opportunités de la vie. Par exemple, en étant stressé·e, nous pouvons nous fermer à la compagnie de ceux que nous aimons. Dans la VIVANCE, nous goûtons le précieux de ce qui nous est offert à chaque moment de la vie.

Alors, je te propose un défi : comment peut s’exprimer aujourd’hui ta VIVANCE naturelle ? Cela peut être un coup de téléphone pour dire à quelqu’un que tu l’aimes. Cela peut être t’approcher de ton balcon et ressentir l’air frais sur ton visage… cela peut être… à toi de créer ;-)

Profitons encore ensemble de ces instants de partage, d’élan, de chaleur, de connexion.
Ils sont bons pour toi, pour nous, pour le monde et célébrons notre VIVANCE.



Les conférences d’hier ainsi que celles d’aujourd’hui sont accessibles ici :
Clique ici pour rejoindre la page programme et diffusion

LE PROGRAMME DU JOUR :

Pascal Hastir & Coralie Rahm - Responsable de ma liberté : L’accès à une vie qui nous correspond passe immanquablement par la pleine responsabilité de nos actes et de nos expériences
Notre première responsabilité est celle d’apprendre à nous connaître et aussi d’être conscient de ce qui nous anime, de nos élans de vie, et des éventuels conditionnements qui pourraient nous empêcher d’exprimer pleinement notre raison d’être profonde. Découvrez-en plus sur la notion de responsabilité en relation, en tant que parent ainsi qu’au niveau individuel au sein la collectivité.
Ivan Skybyk - 7 clés pour développer son intuition et vivre plus connecté·e
Dans cette conférence, Ivan nous partagera 7 outils concrets pour dépasser notre mental et écouter les appels de notre coeur, afin de vivre une vie pleinement alignée et heureuse.
Saverio Tomasella - De la joie à l'amour
Nous sommes perpétuellement en recherche de reconnaissance ou de jouissance. L’activisme et le consumérisme dévorent nos existences. Quand arrivent les déceptions, les épreuves, la maladie et la mort, nous nous rendons compte que nous sommes passés à côté de l’essentiel. L’être humain aspire fondamentalement à connaître l’amour, aimer et être aimé. C’est en ouvrant notre coeur que nous pouvons vivre les plus belles relations et les plus grandes joies…


SURPRISE DU JOUR : Et le monde avance encore. Voici un autre des mini-documentaires financés par le Sommet de la Conscience.
Clique ici pour découvrir l’écotourisme 100% autonome


Un seul lien d’accès à toutes les conférences : Clique ici pour accéder aux conférences

Pour rappel : Tu peux rejoindre le groupe facebook en cliquant ici


-------------------------------------------


De tout coeur,

Ana Sandrea
Et le collectif inspiré du Sommet de la Conscience

 
 

29/04/2020

Femmes et enfants victimes de violences pendant le confinement...

Dans Télé-Loisirs, Mme Candice Dupret s'interroge sur les aides pendant le confinement pour les femmes et les enfants victimes de violences. En effet, la question se pose pendant l'isolement imposé en raison de la crise sanitaire. Chez certains, le stress lié à cette pandémie et aux restrictions de circulation exacerbe les tensions et augmente la menace de violences domestiques et sexuelles.La hausse serait de 32% selon le Ministère de l'Intérieur.

Certes, on peut appeler le 17 (police secours), mais le gouvernement et les associations s'activent pour trouver des solutions concrètes. Tout d'abord, le Ministre de l'Intérieur a annoncé la mise en place d'un partenariat avec les 22000 pharmacies françaises. En effet, concrètement toute personne ayant subi des violences conjugales peut demander de l'aide dans une officine, qui alerte immédiatement les forces de l'ordre.

On peut également envoyer un SMS au 114, qui met en relation avec le SAMU, les pompiers, la police et la gendarmerie. Il est aussi possible de composer le 3919, géré par la Fédération nationale solidarité femmes(du lundi au samedi de 9h à 19H). Cette association gère 2 800 places d'hébergement.

Enfin, la Secrétaire d'Etat chargée de l'égalité entre les femmes et les hommes, a annoncé l'installation de points éphémères dans des centres commerciaux en région parisienne pour accueillir des victimes.  Une plateforme"arretonslesviolences.gouv.fr consultable 24h sur 24, 7 jours sur 7, permet de dialoguer avec des forces de l'ordre formées aux violences sexistes et sexuelles, de façon anonyme et sécurisée. Le Collectif NousToutes est aussi très actif sur Messenger et Instagram de 21H à 7h du matin.

Pour les mineurs en détresse, le 119 (Allo enfance en danger) est joignabletous les jours et même la nuit. L'appel est gratuit et confidentiel, ce qui signifie qu'il n'apparaît pas sur les relevés de l'opérateur et les 45 écoutants professionnels sont tenus au secret. Ce service est doublé d'un autre, appelé allo119gouv.fr, spécialisé dans le signalement par écrit sur Internet, plus discret qu'un appel par téléphone.

Stress, désoeuvrement et promiscuité dans les foyers pendant cette période exacerbent, malheureusement, les risques de violences. Toutefois, ce n'est pas une raison pour rajouter des problèmes familiaux aux difficultés actuelles. Aussi, il ne faut pas hésiter à signaler tout débordement, chez soi ou perçu dans le voisinage, afin de le faire cesser immédiatement.

Lyliane

  ,

Les savonniers français ont su s'adapter...

Sans surprise, l'industrie du savon, et en particulier du savon de Marseille, se sort plutôt bien de cette crise sanitaire. La grande force des savonniers provençaux: produire en France. Ils ont ainsi pu s'adapter rapidement et livrer les clients, points de vente comme particuliers. 
"Heureusement qu’on produit en France!" Les savonniers provençaux sont soulagés: ils ont pu répondre à l’explosion de la demande grâce à leur présence sur le territoire français. "En un mois et demi, nous avons reçu un volume de commande équivalent à sept mois en année normale, affirme Éric Renard, PDG et cofondateur de la Phocéenne de Cosmétique (Le Petit Olivier), Nous avons réussi à livrer grâce au dévouement des équipes, et aussi parce que nos fournisseurs sont tous présents dans un rayon de 300 kilomètres autour de l’usine. Comme il ne faut que 24 heures pour aller d’un point à un autre, nous pouvons faire face à la situation. Je suis fier de faire du made in France d’habitude, mais là… c’est une récompense extraordinaire."

Non seulement la PME de Salon de Provence (Bouches-du-Rhône) a pu surfer sur la demande grandissante de la grande distribution, mais elle assure que c’est le fabriqué en France qui lui a permis de surperformer par rapport au reste du secteur. "Notre croissance sur le marché du savon liquide et solide est comprise entre +200 et +250%, contre +48% pour le marché (chiffres Iri), confirme Éric Renard, Je ne vois pas d’autre raison à cette différence que notre extrême rapidité à produire et livrer les points de vente." Le chef d’entreprise ne se réjouit pas pour autant: les produits de soin Petit Olivier sont en baisse (-10 à -15%, un peu moins marqué que le secteur), et, sans surprise, les produits solaires sont en chute libre (-50% contre -60 à -70% dans les super et hypermarchés). "Les savons vont compenser pendant encore plusieurs mois, en particulier avec la réouverture des écoles; cela va nous aider à passer la vague."

Les savonneries traditionnelles tirent aussi leur épingle du jeu
A Salon et à Marseille, les savonniers qui produisent le savon de Marseille en cube à base d’huile d’olive grâce aux méthodes traditionnelles de fabrication au chaudron (Marius Fabre, Savons Le Sérail, la Savonnerie du Midi et la Savonnerie Fer à cheval, mais aussi Rampal Latour), ont eux aussi pu répondre à la forte hausse de la demande et continuer à produire et à vendre des savons pour le corps et l’entretien de la maison. Un énorme défi pour ces PME majoritairement familiales.

Chez Marius Fabre, à Salon de Provence, le coup a d’abord été dur, puisque 95% de ses revendeurs (drogueries, jardineries, magasins de bricolages, boutiques cadeaux…) ont fermé leurs portes le lundi 16 mars. Seuls les clients pharmacies, épiceries vrac et magasins bio ont pu rester ouverts. Néanmoins, la savonnerie constate une augmentation de 30% sur les savons de Marseille et les savonnettes et a dû renforcer ses équipes à la savonnerie pour faire face à la demande. 

A quelques centaines de mètres de là, l’autre savonnier de Salon de Provence est soulagé:"Nous avons enregistré une croissance de plus de 50% malgré la fermeture de nos boutiques en propre, confirme la porte-parole de Rampal Latour, grâce à la vente en ligne et la fourniture de secteurs exposés tels que les bureaux de postes, les transports publics et les hôpitaux, et bien sûr les magasins bio qui font de la première nécessité et sont donc restés ouverts." 

A Marseille, la Savonnerie du Fer à cheval a indiqué que ses ventes en ligne avaient été multipliées par quatre, et avait anticipé la crise, en augmentant la production et les stocks de 30 à 40% dès le mois de janvier. Interrogé par La Croix mi-avril, Guillaume Fiévet, président de la Savonnerie du Midi, explique avoir adapté son activité: "Nous avons accru notre capacité de production en nous concentrant sur certains produits: la semaine dernière nous avons produit 33.000 savons par jour, contre 16.200 l’an dernier à la même époque."

Selon Mme Anna Rousseau - Challenges - dimanche 26 avril 2020

28/04/2020

Au Parlement, des séances de méditation de pleine conscience...

Le parlementaire Gaël Le Bohec coordonne déjà depuis plusieurs mois des sessions de méditation avec des députés. Mais coronavirus oblige, elles se déroulent désormais à distance. Pour calmer les nerfs "mis à rude épreuve" par le coronavirus et le "confinement", le député LaREM Gaël Le Bohec propose, en effet, à ses collègues de tous bords "un nouveau cycle de méditation de pleine conscience", relève le Canard Enchaîné dans son édition de mercredi.
Le parlementaire fait en sorte que les cycles se déroulent désormais à distance sur l'application de visioconférence Zoom, et non dans l'habituelle "salle de judo/yoga" de l'Assemblée, où elles se tenaient par le passé.

Huit séances pour 300 euros: L'élu d'Ille-et-Vilaine a adressé un mail à ses collègues pour décrire ces huit séances à distance "ouvertes aux députés et collaborateurs" tous les jeudis, animées par deux "spécialistes" de la méditation: le Dr Jean-Gérard Bloch et la sophrologue Geneviève Hamelet. Plus d'une quinzaine d'élus sont inscrits, selon lui. "Le coût des huit séances se monte à 300 euros TTC pour le 'tarif députés' et à 150 euros TTC pour le 'tarif collaborateurs' de l'Assemblée, écrit-il dans ce mail.
A payer personnellement par les députés ou aux frais de l'Assemblée ? A ce stade, ce sont les députés qui mettent la main à la poche, assure Gaël Le Bohec. Mais "la question est encore ouverte. (....) J'estime personnellement que cela devrait être pris en charge par l'Assemblée", répond le parlementaire au Canard Enchaîné.
"On a vingt ans de retard à l'Assemblée". Outre Gaël Le Bohec, plusieurs députés comme le "marcheur" Pacôme Rupin ou la non-inscrite et ancienne ministre de l'Ecologie Delphine Batho pratiquent la méditation de pleine conscience, fondée sur l'attention à la respiration et au corps.
"Ce n'est pas un truc d'hurluberlu. Il y a de plus en plus d'études scientifiques, notamment une de l'Inserm, sur les bienfaits de la méditation en matière de prévention. (...) Il faut que la science continue à faire son travail sur le sujet, avec ce champ énorme de la neuro-science", estime Gaël Le Bohec, qui a découvert la pratique en 2013-2014 lors d'une phase de création d'entreprise. 

Selon La rédaction - BFMTV - mardi 14 avril 2020

 

 

La bourrache, amie de la peau...

Dans TV Magazine, un article de Mme Sophie Lacoste attire notre attention sur une jolie plante à fleurs bleues, qui pousse souvent dans nos jardins et nos bords de nos chemins. On la cueille habituellement au printemps. En effet, la plante a de tout temps été utilisée en cure dépurative et diurétique. Riche en mucilage, la bourrache favorise également le transit intestinal. Elle contient aussi des vitamines A, B et C et surtout des sels minéraux en grande concentration. La présence d'alcaloïdes cependant empêche de la consommer sans discernement. Aussi, il convient de prendre conseil pour ajuster la posologie.

Mettre par exemple quelques feuilles dans la salade ou la soupe pour la consommer fraîche, mais l'article souligne le fait que pour profiter de ses bienfaits, on doit la préférer sous forme d'huile essentielle. Cette huile est anti-inflammatoire (utile en cas de polyarthrite rhumatoïde, d'inflammation des gencives et d'eczéma) et elle aide à garder un épiderme souple et ferme. En effet, c'est à partir des graines de bourrache, que l'on tire une huile précieuse, qui contient de l'acide gamma-linolénique, un acide gras de la famille des omégas-6. On la trouve soit sous la formed'une huile pour application sur la peau et sous forme de capsules à avaler en cures de plusieurs semaines.

Les fabuleux pouvoirs du foie...

Dans Version Fémina, un article de Mme Isabelle Blin, s'appuyant sur l'éclairage apporté par le Professeur Gabriel Perlemuter, chef du service d'hépato-gastro-entérologie à l'hôpital Antoine-Béclère à Clamart, nous propose de réaliser quelle formidable usine est notre foie. Cet organe de près de 1,5kg est le plus lourd et le plus volumineux du corps. Non seulement il joue, en effet, un rôle important, mais nous ne le connaissons généralement pas très bien. Qui sait par exemple que le foie est le seul organe à bénéficier de deux voies d'entrée: la veine porte et l'artère classique?

Tout d'abord, le foie possède l'incroyable capacité de se régénérer tout seul, tant qu'il n'est pas complètement détruit. en cas d'infection, de malbouffe ou de consommation prolongée d'alcool, les lésions sont réversibles. En fait, le foie joue surtout le rôle d'une station d'épuration pour notre corps. Il filtre et élimine les produits potentiellement toxiques pour l'organisme comme les médicaments, les bactéries... pour éviter qu'ils ne passent dans la circulation sanguine. Mais il a néanmoins ses limites et par exemple au-delà de 10 verres d'alcool par semaine, on risque la cirrhose après 50 ans.

Le foie assure également la digestion des graisses (lipides), qui ne sont pas solubles et ne peuvent passer en l'état par l'intestin. Grâce à la bile, que le foie fabrique et stocke dans la vésicule biliaire, les lipides sont solubilisés. De plus, le foie fabrique une grande partie du cholestérol tout en évacuant le mauvais cholestérol ou LDL, quand son taux dépasse un certain seuil. Le foie veille aussi à maintenir un taux de glucides constant dans le sang grâce à sa capacité de stockage (de 70 à 100g de sucre)

Enfin, et c'est vital pour l'organisme, toutes les protéines, après avoir été coupées en morceaux dans le tube digestif, sont transformées en nouvelles protéines (albumine, enzymes, protéines C réactives, transaminases...) qui permettent à notre corps de fonctionner correctement et à notre sang de coaguler en cas de blessure. Toutefois, en cas de mauvaise alimentation pendant des années, le foie est contraint de transformer l'excédent de sucre en graisse (stéatohépatite métabolique) et le pancréas est débordé (diabète).

La chronobiologie s'intéresse de son côté au moment où le foie s'occupe de fabriquer des protéines. C'est généralement de 4H à 11H du matin et pour le travail avec les sucres: de 11h à 4h du matin. C'est pourquoi il est recommandé de manger légèrement le soir et au moins 2h avant d'aller se coucher, pour permettre au foie de se reposer. De même éviter les grignotages de nuit!

Pour en savoir davantage, se reporter à l'ouvrage  concernant "les pouvoirs cachés du foie"du Professeur Perlemuter publié chez Flammarion et à celui du docteur Patrick Lemoine  ( IN Presse) consacré à notre "horloge biologique".

Lyliane

27/04/2020

Appel du Secrétaire Général de l'ONU en faveur de la défense des femmes dans le monde...

Le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, a lancé dimanche un appel mondial à protéger les femmes et jeunes filles "à la maison", alors que le confinement provoqué par la pandémie de Covid-19 exacerbe les violences conjugales et dans les familles.
"La violence ne se cantonne pas aux champs de bataille", a-t-il souligné dans un communiqué et une vidéo en anglais sous-titrée en français, arabe, espagnol, chinois ou russe, en rappelant son appel récent à un cessez-le-feu sur tous les théâtres de guerre pour mieux lutter contre la maladie.
"Malheureusement, de nombreuses femmes et jeunes filles se retrouvent particulièrement exposées à la violence précisément là où elles devraient en être protégées. Dans leurs propres foyers. C'est la raison pour laquelle je lance aujourd'hui un nouvel appel pour la paix à la maison, dans les foyers, à travers le monde entier"."Ces dernières semaines, tandis que s'aggravaient les pressions économiques et sociales et que la peur s'installait, le monde a connu une horrible flambée de violence domestique", a déploré le chef de l'ONU.
"J'engage tous les gouvernements à prendre des mesures de prévention de la violence contre les femmes et à prévoir des recours pour les victimes dans le cadre de leur plan d'action national face au Covid-19", a-t-il ajouté.
En réclamant que la justice continue de poursuivre les coupables, Antonio Guterres a notamment demandé la mise en place de "systèmes d'alerte d'urgence dans les pharmacies et les magasins d'alimentation", seules enseignes à rester ouvertes dans de nombreux pays.
Il faut "faire en sorte que les femmes puissent demander de l'aide de manière sûre, sans que ceux qui les maltraitent s'en rendent compte", a-t-il insisté.
Selon l'ONU, qui dit ne pas être en mesure à ce stade de quantifier le nombre de femmes ou jeunes filles subissant dans le monde des violences familiales en raison du confinement, une femme sur trois expérimente la violence durant sa vie.
- France, Turquie, Inde... -
Aujourd'hui, avec la pandémie, de nombreuses femmes sont prises au piège dans leur maison avec leur agresseur et le phénomène peut concerner tous les pays, constatent les Nations unies.
Ainsi, aux Etats-Unis, plusieurs villes ont rapporté un nombre croissant de cas de violences familiales et d'appels à ce sujet. En Inde, le nombre de dossiers a doublé au cours de la première semaine de restriction de mouvements, selon la Commission nationale pour les femmes.
Des militantes turques ont de leur côté appelé à une meilleure protection des femmes en raison d'un accroissement des meurtres les visant depuis la recommandation du confinement faite par le gouvernement le 11 mars.
La première semaine de restrictions en Afrique du Sud s'est traduite par près de 90.000 plaintes de violence, tandis qu'en France, la violence domestique a cru d'un tiers en une semaine.
Le gouvernement australien a rapporté pour sa part avoir constaté une augmentation de 75% des recherches sur internet pour un soutien face à des violences dans les foyers.
Les exemples ci-dessus ont été rapportés par des organisations ou des pays ayant des systèmes établis pour la protection des femmes. Alors que le virus se répand, les Nations unies disent s'attendre à avoir moins d'informations de pays disposant d'institutions faibles, avec des chiffres ne reflétant que le sommet de l'iceberg et les pires cas.
"Ensemble, nous pouvons et devons empêcher la violence partout, dans les zones de guerre comme dans les foyers, tandis que nous nous efforçons de vaincre le Covid-19", a plaidé Antonio Guterres.
L'ONU juge enfin que les violences faites aux femmes risquent de prendre des tournures plus complexes: l'exposition au coronavirus utilisé comme une menace, femmes expulsées de leur domicile sans endroit où aller, police et justice submergées et faisant des priorités...
A ce sujet, l'ONU pousse les gouvernements à continuer à prévoir des abris pour les femmes abusées et de garder ce dossier dans leur définition des services essentiels.
(prh/ybl). Selon AFP - AFP - lundi 6 avril 2020

26/04/2020

Mr André Manoukian innove avec son piano en jouant avec des prénoms...

"Je ne voulais pas faire comme font tous les copains : un concert et on joue ses morceaux." Pour la durée du confinement, prévu jusqu'au 11 mai prochain au moins, André Manoukian a voulu innover. Chaque soir à partir de 18h, du lundi au vendredi, l'auteur et compositeur donne rendez-vous à ses fans sur sa page Facebook pour jouer des morceaux au piano tirés des prénoms et noms de ses fans. "Je me suis amusé. J'ai fait une appli qui transforme les lettres de votre prénom en mélodie et chacun se retrouve avec sa mélodie personnalisée. Du coup, je le fais en direct avec les gens", raconte-t-il par téléphone mardi dans L'Équipée sauvage sur Europe 1.
"C'est même inspirant"
"Je voulais être interactif avec les gens", ajoute-t-il en guise d'explication sur le lancement de son application nommée My Melody. "Ça fait un moment que je gamberge sur la relation entre les lettres et les notes de musique. J'essaie de tout retraduire en musique", poursuit André Manoukian. "Sur Facebook, c'est facile. Je vois les prénoms et [mes fans] me disent : 'Est-ce que vous voulez bien faire le prénom de ma petite fille ?' Et je le joue, je l'analyse et c'est même inspirant."
Démonstration faite avec les prénom et nom de notre chroniqueuse Eva Roque comme vous pouvez l'écouter avec la vidéo du tweet ci-dessous :"Je ne sais pas faire court"
À la clef : des concerts d'une durée minimum d'une demi-heure et approchant bien souvent une heure complète. "Le problème, c'est que je ne sais pas faire court moi", plaisante l'artiste. S'il estime que la période est "assez propice à la création", lui qui pestait parce qu'il était "sans arrêt interrompu" notamment par les sollicitations médiatiques auparavant, André Manoukian a désormais un regard plus nuancé sur le confinement. "Après une semaine, je commençais presque à être épuisé. Les récréations forcées, c'est pas mal aussi", conclut-il.

Selon Mr Jonathan Grelier - Europe 1 - mardi 14 avril 2020

La téléconsultation en pratique...

Dans Version Fémina, Mmes Fabienne Colin et Myriam Loriol font le point sur la téléconsultation, en cette période de pandémie, afin d'éviter les risques de contamination. C'est une façon d'avoir un diagnostic sans se déplacer. Pour la consultation d'un médecin généraliste, on doit cependant s'adresser à son médecin traitant et l'avoir consulté au cours des douze derniers mois, afin de pouvoir bénéficier d'un remboursement. Toutefois, si le patient pense être atteint par le Covid-19 ou s'il est contaminé, la prise en charge est systématique par l'assurance-maladie au taux habituel, quel que soit le praticien consulté et ce, jusqu'au 30/4/2020.

Trois options sont possibles: tout d'abord, pour savoir si un médecin pratique la téléconsultation, il suffit de cliquer sur son nom sur Doctolib, le site de RV médical. Si c'est le cas se laisser guider et prendre RV. Juste avant l'heure convenue, connectez-vous sur votre smartphone, votre ordinateur ou votre tablette, pour intégrer une "salle d'attente virtuelle". Quand le médecin apparaît sur l'écran, il mène l'entretien depuis son cabinet. En cas de prescription, l'ordonnance est adressée au patient grâce à l'appli par un système sécurisé. On paie en ligne la consultation.

Il existe également une plate-forme spécifique avec de nombreux sites Internet dévolus à la téléconsultation: Docavenue, Hellocare, Livi, Meladom, Medaviz, Medicitus, Qare... Ils donnent accès à des généralistes et à des spécialistes. Ceux-ci sont soit des médecins salariés des plates-formes, soit ils exercent à l'extérieur. Comme sur Doctolib, on prend RV et on entre en relation avec le médecin par vidéo. Le coût est variable et peut dépasser les tarifs conventionnels. Ce service est disponible 7 jours sur 7 et souvent 24h sur 24.

Enfin, certaines pharmacies disposent d'une salle réservée à la téléconsultation avec un ordinateur et une webcam. Il faut toutefois chercher où se trouvent ces pharmacies et se déplacer. En général, on demande une consultation au comptoir ou par téléphone. En maison de retraite, beaucoup d'entre elles sont équipées. Certaines grandes entreprises (Airbus, la Matmut...) ont aussi des salles spécifiques pour leurs personnels. C'est souvent gratuit et inclus dans la cotisation de la complémentaire. La liste des structures proposant de la téléconsultation est disponible auprès de la Caisse Départementale de l'assurance-maladie dont vous dépendez.

25/04/2020

Des bus gratuits pour les habitants de la périphérie de Libourne...

Dans le journal La Croix du 11 mars, Mr Simon Barthélémy signe un article consacré à  Libourne, l'une des premières villes françaises à tester la gratuité des transports en commun. En effet, son réseau a été étendu à toute l'agglomération, un territoire rural et défavorisé, où un ménage sur huit n'a pas de voiture. En fait, depuis le 2/9/2019, la communauté d'agglomération du Libournais a prolongé ses 4 lignes jusqu'alors limitées à Libourne et elle a crée 5 nouvelles lignes non urbaines, afin de désservir toutes les communes du territoire.

Dans la ville centre, depuis 2010, les bus étaient gratuits. désormais la mesure est étendue à la périphérie. L'agglomération consacre donc désormais 4,5 millions d'euros par an pour son réseau de bus. Sur ce total, 70% proviennent du "versement transport", contribution payée par les entreprises. Le reste est pris sur le budget général de la collectivité. Ces "Calibus" comme on les appelle soulagent vraiment la population de la banlieue!

Ce qu'a fait l'agglomération de Libourne, qui compte 90 300 habitants dont 24 000 au centre ville, est un exemple de prise en charge des besoins de mobilité de tous les habitants, particulièrement de ceux qui sont au chômage ou en grande difficulté. Désormais, ces derniers ne se sentent plus abandonnés. De plus, le succès est au rendez - vous puisque entre 2010 et 2019, la fréquentation du réseau a doublé. En effet, scolaires mais aussi étudiants, employés, ménagères utilisent ces Calibus et délaissent leurs moyens de transport personnels.  Que ce soit au niveau de la pollution, du pouvoir d'achat ou de la solidarité, tous se félicitent de cette initiative.

Pourquoi ne pas tester ailleurs un tel dispositif, surtout depuis la loi mobilités de décembre 2019 qui entend dynamiser des solutions alternatives à la voiture?

Lyliane

24/04/2020

Les aliments à privilégier pour rester en bonne santé...

L’alimentation la plus saine et la plus facile à suivre est celle à index glycémique bas (régime Montignac).

La glycémie est la quantité de glucose (sucre) contenu dans le sang. Lorsqu’on est à jeun, la glycémie est d’environ 1 g de glucose par litre de sang [1].

Les aliments à index glycémique élevé provoquent une augmentation brutale du taux de sucre dans le sang. Or les pics de glycémie favorisent le stockage des graisses.

Une alimentation à index glycémique bas a pour objectif de :

  • Réduire votre risque de diabète de type 2
  • D’infarctus
  • De cancer
  • De pathologies des yeux
  • De perte auditive liée à l’âge
  • Réduire l’inflammation générale du corps
  • Perdre du poids
  • Augmenter votre durée de vie [2]

Comment calcule-t-on un index glycémique ?

En 1981, un chercheur du nom de Jenkins s’intéressa à l’allure des pics de glycémie dans les deux heures qui suivent l’ingestion d’aliments :

graphique taux de sucre sanguin et prise d'aliment glucidique
On voit des pics courts et sévères, ou doux et prolongés.

Ensuite, Jenkins a calculé la surface sous la courbe pour différents aliments (en haut à droite du graphique). Et pour les comparer facilement entre eux, il a rapporté leurs surfaces à celle d’un aliment de référence : le glucose pur.

L’index glycémique du glucose pur a été fixé à 100.

Comprendre l’échelle des index glycémiques

Le pain blanc et les pâtes ont un index glycémique entre 70 et 90. Ils sont donc moins hyperglycémiants que le glucose.

Le brocoli et la courgette ont un index glycémique inférieur à 20. Ils sont beaucoup moins hyperglycémiants que le glucose.

À l’inverse, on trouve le sirop de maïs (index glycémique 115 !) qui est encore plus hyperglycémiant que le glucose [3].

L’erreur que tout le monde fait avec l’index glycémique

Attention, les aliments sucrés n’ont pas nécessairement un index glycémique élevé. Par exemple, la carotte a un index glycémique de 16.

Inversement, une pomme de terre frite n’est pas sucrée mais son index glycémique est tout de même de 95 !

Il existe des centaines d’aliments variés à index glycémique inférieur à 50. Ainsi vous pouvez élaborer à l’infini des menus délicieux sans mettre à mal votre glycémie.

Je vais vous présenter les aliments les plus courants, ceux que vous pourrez acheter lors de votre prochaine visite au magasin.

Légumes à volonté

Voici donc les légumes à index glycémique bas, c’est-à-dire inférieur à 20.

L’avocat : champion du monde avec son index glycémique égal à 1 !

Le brocoli

L’aubergine

La courgette

Le concombre

La carotte

La betterave

L’ail

L’oignon

Le poireau

L’épinard

Le haricot vert

Le poivron

La salade verte

La tomate

Le persil

Le chou-fleur (et le chou de Bruxelles)

Le yaourt au soja (IG = 20) [4]

Enfin, je vous conseille les champignons (IG = 15). Et même le chocolat noir 85 % et plus dont l’index glycémique dépasse à peine 22.

La meilleure alternative à la pomme de terre

Il faut absolument citer la patate douce. Malgré son goût sucré, son index glycémique n’est que de 46. C’est excellent par rapport à la pomme de terre (IG = 70-95) [5].

Fruits et oléagineux à volonté : IG < 20

La framboise

Le cassis

Le citron

Les amandes

Les noix de Grenoble

Les aliments à index glycémique = 0

Les viandes et poissons ne contiennent pas de glucides. Leur index glycémique est donc égal à 0.

Le poulet, le bœuf, le jambon, la dinde, les œufs, les crevettes, le maquereau, la sardine et le saumon sont donc recommandés dans le régime IG.

Avec tout ça, vous allez pouvoir créer des menus pour toute l’année… en ayant la conscience tranquille !

Bien à vous,

Eric Müller




voici les sources :

[1] http://www.montignac.com/fr/index-glycemique/

[2] http://www.passeportsante.net/fr/Nutrition/Regimes/Fiche....

[3] http://www.montignac.com/fr/rechercher-l-index-glycemique...

[4] 100 aliments IG à volonté, Angélique Houlbert, Thierry Souccar Editions

[5] http://www.montignac.com/fr/rechercher-l-index-glycemique...aliment

23/04/2020

Une pluie d'étoiles filantes les Lyrides en cette période...

Faites un vœu en cette période de confinement ! Cette nuit et demain, installez-vous sur votre balcon ou dans votre jardin avec une bonne couverture pour observer à l’œil nu la pluie d’étoiles filantes des Lyrides.
Ces étoiles filantes (qui sont en réalité des traînées d’air chaud créées par des débris enflammés) correspondent aux débris poussiéreux de la comète C/1861 G1, appelée aussi Thatcher. La dernière visite de la comète remonte à 1861 (l’année de sa découverte), et la prochaine ne devrait pas se produire avant 2276.


— Vigie-Ciel (@VigieCiel) April 20, 2020
À chacun de ces passages à proximité du Soleil, tous les 415 ans environ, cette comète libère une nuée de particules. Or, ce nuage de débris est traversé tous les ans entre le 14 et le 30 avril par notre planète. En entrant dans l’atmosphère, ces débris s’enflamment en laissant derrière eux une traînée d’air chaud formant un trait dans le ciel.
Si le pic d’intensité est attendu dès cette nuit en France métropolitaine avec près d’une vingtaine d’étoiles filantes par heure. Ce phénomène sera observable aussi jusqu’à la fin de la semaine avec une dizaine de météores par heure.

— La Voix de la Haute-Marne (@Voix_H_Marne) April 20, 2020
Si d’habitude, il est conseillé de trouver un endroit loin de la pollution lumineuse, le confinement vous obligera à rester chez vous. Mais comme la Lune sera absente, la pollution lumineuse devrait être toutefois limitée.
Pour avoir le plus de chance d’observer cette pluie d’étoiles filantes, il faudra regarder surtout dans la deuxième partie de la nuit l’aube en direction de l’étoile Vega, la plus brillante de la constellation de la Lyre.
Etoile filante, bolide, météoroïde, météorite, astéroïde, comète : comment s’y retrouver ?
> Les corps de base : astéroïdes ou comètes. Au départ, on a des corps extraterrestres qui se baladent dans le système solaire, entre les planètes : ce sont les astéroïdes, corps inactifs constitués de roche, de métaux et de glace, et les comètes, corps actifs constitués d’un noyau de glace et entourés d’une fine atmosphère de gaz et de poussières. Lorsque leur orbite autour du soleil les mène a proximité de la Terre, on les nomme objets géocroiseurs.
> Le statut des objets : météoroïde, météore, ou météorite. Un objet se baladant dans l’espace interplanétaire a le statut de météoroïde (comètes, astéroïdes ou morceaux de ces dernières). Lorsqu’il entre dans le champ gravitationnel de la Terre, il est happé par la gravité et contraint de traverser notre atmosphère, ce qui entraîne sa combustion totale ou partielle. On passe alors du statut de météoroïde à celui de météore. Si l’objet n’est pas entièrement consommé dans l’atmosphère, les morceaux résultant qui tombent à la surface de la Terre sont appelés météorites.
> Le phénomène observé : le bolide ou l’étoile filante. Quand un météore (météoroïde en décomposition dans l’atmosphère) est visible depuis la Terre, le phénomène observé peut être plus ou moins intense. Les corps les plus gros, qui génèrent un disque lumineux intense, et visible de jour, sont appelés bolides. Les plus petits, instantanément vaporisés, génèrent une traînée de poussière uniquement visible de nuit : ce sont les étoiles filantes.

Selon Le Parisien - Le Parisien - mardi 21 avril 2020

22/04/2020

La cigarette électronique en question...

A travers un article de Mme Laura Chatelain publié dans Télé-Loisirs et s'appuyant sur les remarques du Dr Philippe Presles, tabacologue ayant écrit un ouvrage au sujet de la cigarette électronique, publié aux éditions Versilio, je m'aperçois que les avis sont relativement contrastés. Beaucoup de tabacologues, en effet, considèrent que l'e-cigarette peut aider à se sevrer efficacement, lorsqu'on souhaite arrêter de fumer. Pour eux, vapoter, même plusieurs années, serait moins nocif pour la santé que fumer des cigarettes classiques. Toutefois des inquiétudes persistent.

Certains autres prétendent qu'on peut devenir dépendant à la cigarette électronique, les e-liquides contenant de la nicotine pouvant entraîner des symptômes de manque. D'autres enfin se demandent s'il faut vapoter au-delà d'une durée de 2 ans sans courir de risque. Le vapotage en 2019 aurait même été jugé dangereux aux Etats-Unis, en raison d'additifs prohibés chez nous, qui avaient été ajoutés.

Pour commencer le sevrage, si l'on est gros fumeur, Mr Presles considère qu'il faut commencer avec un dosage de nicotine important(16 mg/l), sinon l'on prend un dosage moindre et on diminue peu à peu. La prudence est de mise avec les dispositifs au tabac chauffé vendus en bureaux de tabac, car ils associent tabac et propylène glycol sans combustion. Au niveau pulmonaire, il y aurait eu de graves effets toxiques.

Des conseils d'emploi semblent quoi qu'il en soit nécessaires. Par exemple, il est important de prendre des précautions en respectant la puissance de l'appareil, en changeant la résistance régulièrement et en utilisant uniquement des e-liquides fabriqués dans notre pays.

Toutefois, l'idéal ne serait-il pas de ne pas commencer à fumer du tout?

Exposition Pompei disponible sur Internet...

INTERVIEW - Alors que l’exposition du Grand Palais consacrée à Pompéi a été repoussée à cause du coronavirus, une partie des contenus est disponible sur Internet
Ce devait être l’un des événements du printemps muséal. L’exposition Pompéi, au Grand Palais, immersive et numérique, a été repoussée à cause de l’épidémie de coronavirus. Pour autant, la Réunion des musées nationaux (RMN-Grand Palais) a choisi de proposer aux internautes différents contenus en ligne autour de l’exposition, Pompéi chez vous.

Si la visite physique de l’exposition promettait d’être particulièrement impressionnante, il s’agit aussi d’une somme de nouvelles données archéologiques et de nouvelles interprétations scientifiques. Le site Internet de l’exposition propose ainsi des vidéos exclusives de prises de vue en très haute résolution : restauration d’une mosaïque, reconstitution 3D de la « maison au jardin »… L’audioguide et une partie du catalogue de l’exposition sont aussi disponibles. De nombreux autres contenus, notamment à destination des enfants, sont accessibles gratuitement. Enfin, un dispositif de réalité virtuelle permet d’observer une statue antique de Livie sur son téléphone, avec son lieu de confinement favori en fond… C’est une exposition avec une dominante numérique très forte. Donc c’était plus simple. Et par ailleurs, la Réunion des Musées Nationaux a depuis plusieurs années une conception des visiteurs qui est à 360 degrés. La visite physique n’est qu’une partie de l’expérience du public des musées aujourd’hui.

C’est-à-dire ?
Cela veut dire que pour nous la visite d’une exposition commence avant la visite physique, et se poursuit après. Et nous accompagnons ce mouvement avec des dispositifs numériques pour chaque exposition.
Pour Pompéi, vous avez rendu gratuit le téléchargement en podcast de l’audioguide de l’exposition. Cela fait partie de ce dispositif à 360 degrés ?
C’est un exemple, oui. Même si dans ce cas, les audioguides sont normalement conçus pour accompagner la visite physique. On pourrait mettre cela en place sur de nombreuses expositions mais ce n’est pas toujours le parti pris.

Il n’est pas question de remplacer complètement la visite physique ?
L’expérience physique est différente de l’expérience que l’on a chez soi, bien sûr. C’est moins riche. Mais aujourd’hui la plupart des visiteurs sont très connectés et préparent l’exposition avant de venir. Et souvent ils la poursuivent avec des lectures, de catalogue par exemple. Le numérique permet ça. Certains visiteurs commencent l’exposition, avec des lectures sur les réseaux sociaux ou les journaux par exemple, avant même de savoir qu’ils vont venir à l’exposition.
Cette exposition archéologique se prêtait-elle particulièrement au dispositif numérique ?

Absolument. Il s’agit de présenter des objets bien sûr, mais surtout de montrer des vues 3D de Pompéi avant sa destruction. Nous avons utilisé pour cela des dispositifs technologiques qui n’existaient pas il y a quelques années. Les données archéologiques sont inédites, et datent des toutes dernières fouilles, et la présentation est toute nouvelle aussi. Cette prédominance du numérique autorise une transposition d’une partie de l’exposition sur Internet, ce qui n’aurait pas été possible avec une exposition avec des artefacts, ou la rencontre avec l’objet original est irremplaçable.

Qu’est-ce que l’exposition, dont l’ouverture a été repoussée, réserve comme surprises aux visiteurs qui auront déjà exploré les offres numériques ?
La mise en scène sera unique ! Il y a un amphithéâtre, et une rue de Pompéi reconstituée. Un procédé de réalité augmentée permet de plonger les visiteurs dans l’ambiance de Pompéi juste avant l’éruption du Vésuve. On a d’ailleurs une vue sur le volcan.

Pensez-vous que le confinement, qui pousse de nombreux musées à proposer des contenus en ligne, peut faire évoluer les mentalités et inciter plus d’établissements à migrer vers le numérique ?
C’est possible. Je suis content que cette initiative autour de Pompéi donne un coup de projecteur sur nos contenus numériques. Mais la leçon de tout cela est surtout que la visite physique est toujours aussi importante. J’ai l’impression que dans cette période, il y a un appétit pour les offres culturelles. Les gens se tournent vers l’art, vers la connaissance.
Et quand le confinement prendra fin, ils viendront peut-être encore plus dans les expositions. C’est peut-être quand on ne peut pas aller au musée qu’on a le plus en vie d’y aller…

Propos recueillis par Benjamin Chapon - 20 Minutes - vendredi 3 avril 2020

21/04/2020

Les sites archéologiques s'organisent grâce au virtuel...

Fermés au public pour cause de coronavirus, les sites archéologiques italiens les plus célèbres, notamment Pompéi et Herculanum, ont décidé de proposer des visites virtuelles sur les réseaux sociaux.
Conformément au mot d'ordre du gouvernement #jeresteàlamaison, Pompéi, reconnu patrimoine de l'humanité et troisième site le plus visité d'Italie après le Colisée de Rome et le musée des Offices de Florence, propose donc une vidéo racontant l'histoire du site enseveli par l'éruption du Vésuve, près de Naples.
En prime, une vidéo faisant revivre en accéléré les différentes étapes d'une opération de restauration.
Le site d'Herculanum, également près de Naples, publie tous les mercredis sur les réseaux sociaux des images et vidéos promouvant ses plus belles oeuvres.
Le site de Paestum a eu l'idée originale d'utiliser des objets de ses collections pour sensibiliser la population à la lutte contre le coronavirus, comme une amphore pour se rappeler de se laver les mains !
La semaine dernière, plusieurs musées contraints de fermer leurs portes, comme les Offices de Florence, avaient eux aussi renforcé leur présence sur les réseaux sociaux. Idem pour l'exposition phare à Rome sur le génie de la Renaissance Raphaël, fermée quelques jours après son lancement.
16/03/2020 14:40:33 - Rome (AFP) - © 2020 AFP

20/04/2020

Aide à l'utilisation des outils numériques...

Ce site se veut un centre pédagogique pour aider les personnes en délicatesse avec Internet à utiliser au mieux les outils numériques, a expliqué le secrétaire d'Etat Cédric O. Un site internet et un numéro de téléphone associé ont été lancés dimanche pour aider les personnes qui ont du mal à utiliser les outils numériques, au moment où les Français sont confinés en raison de l'épidémie de coronavirus.
"Les acteurs de la médiation numérique, qui sont tous ceux qui sont engagés depuis des années pour faire en sorte de former les gens aux usages du numérique, lancent ce soir un site: solidarite-numerique.fr", a expliqué sur France Inter le secrétaire d'État chargé du numérique, Cédric O. Ce site se veut un centre pédagogique pour aider les personnes en délicatesse avec Internet à utiliser au mieux les outils numériques pour leurs démarches administratives.

Un Français sur 5 sans aucune capacité numérique
Un numéro de téléphone associé, le 01 70 772 372, sera également joignable du lundi au vendredi, de 9h à 18h, pour ceux qui souhaiteraient prendre conseil auprès d'un des 700 "médiateurs du numérique" volontaires. "Le numérique est devenu quasiment un bien vital dans notre société", a expliqué Cédric O.
Or, "à peu près 13 millions de Français aujourd'hui, un Français sur cinq, (ne) se sent sans aucune capacité numérique - non pas qu'il n'a pas accès à Internet chez lui ou au travail - mais parce qu'il ne sait pas se servir d'Internet et qu'il ne sait pas faire les démarches de base comme se déclarer sur pôle emploi, déclarer ses impôts", a complété le secrétaire d'État chargé du numérique.

Selon lexpress.fr - L'Express - lundi 30 mars 2020

19/04/2020

Les règles d'un bon confinement...

Dans Version Fémina, Mme Sophie Carquain a listé les conseils les plus utiles, afin de pouvoir vivre l'expérience du confinement de façon créative et ressourçante. Depuis le 16 mars 2020, en effet, un confinement strict a été décrété en France. pour les personnes anxieuses, c'est une véritable épreuve! Pour d'autres, cet isolement permet de réfléchir, de se reposer, de changer ses habitudes.

La journaliste citée ci-dessus a interrogé une psychanalyste, Mme Sophie Braun, et lui a demandé quelques conseils. les voici: tout d'abord, se créer des rituels et éviter de trainer en pyjama tout le jour! Le grignotage est aussi un piège à éviter quand on reste à la maison... Puis, c'est l'occasion de redécouvrir son chez-soi en triant, rangeant,  nettoyant coins et recoins. Parfois, on a envie de changer la déco, de déplacer un meuble.

Maintenir le lien avec les autres permet de ne pas se sentir isolé.  Certains se mettent à la fenêtre tous les soirs en hommage aux soignants; d'autres téléphonent régulièrement à la famille et aux amis. On prend le temps de se parler pour remplacer les sorties entre amis. Côté conjugal, c'est le moment de préserver son couple et de planifier l'occupation des lieux avec conjoint et enfants. Le plus difficile est peut-être de faire en sorte que les écrans n'occupent pas toute la place. Des jeux de société peuvent être bienvenus.

Enfin, il est important de ne pas s'oublier en se laissant influencer par les médias qui diffusent en boucle des nouvelles anxiogènes. Méditer individuellement ou à plusieurs permet de chasser le stress et de se relaxer. Ou alors, écrire sur un cahier ou à l'ordinateur, respirer amplement devant une fenêtre ouverte ou effectuer quelques mouvements de gymnastique peuvent chasser les craintes le soir venu au moment de se mettre au lit... Tout cela peut être testé pendant cette période de repli à l'intérieur.

Lyliane

 

Comment préserver ses yeux pendant le télé-travail?

Voici ce que m’a conseillé une spécialiste des yeux

La spécialiste des yeux que j’ai eue téléphone, c’est Xanath Lichy.

Depuis 25 ans, Xanath enseigne le yoga des yeux pour améliorer le confort oculaire et la vision. Elle a publié plusieurs livres, dont : Voir clair : Comment abandonner ses lunettes (éditions Grancher), et Yoga des yeux ( éditions Hachette Pratique).

Xanath Lichy intervient notamment dans les entreprises, pour soulager les yeux de ceux qui passent leurs journées devant un écran… pour vous dire comme j’étais impatient de lui parler.

Voici 4 conseils pour préserver vos yeux :

1.La technique du palming

Cette technique consiste à utiliser les paumes de vos mains pour couvrir vos yeux.

Utilisez une paume pour chaque oeil, et faites reposer la paume en forme de coque sur vos sourcils et vos pommettes, de façon à créer une obscurité totale tout en gardant les yeux ouverts.

Gardez vos paumes sur vos yeux pendant 30 secondes et répétez l’opération toutes les heures.

Cette technique repose vos yeux. Il faut comprendre que votre rétine souffre de la lumière, notamment la lumière émise par les écrans qui est particulièrement violente. C’est pourquoi vous devez offrir à vos yeux des plages d’obscurité.

Bonus : faire une sieste de 5-10 mn après le déjeuner est une bonne manière de reposer vos yeux, et votre cerveau.

2.Faites ceci toutes les 5 secondes

Pensez à cligner des yeux : le clignement stimule les glandes lacrymales, permet de maintenir les yeux humides et leur offre un peu d’obscurité.

Face à un écran, vos yeux deviennent terriblement secs. Pourquoi ? Parce que l’écran vous hypnotise et vous perdez le réflexe de cligner des yeux.

Et donc, au lieu de cligner toutes les 5 secondes (comme dans la vie normale), nous clignons à peine 5 fois par minutes devant un écran. C’est ce qu’ont montré les études.

À raison de 8 heures par jour devant un écran (ordinateur, smartphone, télévision, tablette), vous imaginez l’état de sécheresse de vos yeux après 2 semaines de confinement !

La difficulté, c’est que cligner des yeux devrait être un réflexe, comme respirer ou boire. En principe, vous ne devriez pas avoir à y penser. Mais la vie moderne fait que:

  • Nous ne clignons plus assez des yeux

  • Nous oublions de prendre des inspirations profondes

  • Nous ne buvons généralement pas assez d’eau

Alors, maintenant que vous savez que vous ne clignez pas assez des yeux, vous allez y penser pendant 15 minutes maximum. Mais voilà… après 15 minutes, vous allez passer à autre chose.

Alors comment ne pas oublier ?

Vous pouvez tout simplement coller un post-it sur le bord de votre écran.

Mais je vous conseille aussi ce petit exercice d’association qu’utilisent les hypnothérapeutes pour reprogrammer votre cerveau inconscient.

Prenez une bouteille d’eau (ou un verre plein) et posez-la à côté de vous pendant que vous lisez cette lettre.

Maintenant, regardez la bouteille d’eau et dites-vous “Je ne cligne pas assez des yeux, tout comme je ne bois pas assez d’eau”. De cette façon, votre cerveau inconscient va créer un lien entre “la bouteille d’eau” et “cligner des yeux”. Ainsi, chaque fois que votre regard se posera sur la bouteille d’eau, vous vous souviendrez que vous devez boire, et que vous devez cligner des yeux.

Et voilà, l’association est créée dans votre cerveau. Vous aurez peut-être besoin de la renforcer de temps en temps en vous répétant la phrase ci-dessus.

3.Pour vos yeux, faites des pauses pour… bâiller !

L’avantage du confinement, c’est que vous n’êtes plus tenu de bien vous tenir.

Profitez-en pour vous étirer et bâiller toutes les heures. Pourquoi est-ce bon pour les yeux ? Parce que bailler exerce une pression sur les glandes lacrymales et favorise les larmes.

Ces larmes sont excellentes pour réhydrater vos yeux, et vous aider à tenir toute la journée.

C’est pourquoi on dit souvent “Je bâille tellement fort que j’en pleure.”

Xanath recommande de profiter de cette pause chaque heure pour vous lever, vous étirer, bâiller, faire quelques pas jusqu’à la fenêtre ou le jardin, regarder au loin (très important !) et respirer à pleins poumons l’air extérieur.

Si vous avez peur d’oublier de bailler, utilisez une application de type “pomodoro” : comme le minuteur en forme de tomate de la cuisine (“pomodoro” signifie “tomate” en italien) , cette application sonne toutes les 60 minutes pour vous rappeler de faire une pause pour bâiller et vous étirer[1].

4. Riez aux larmes

Eh oui, à force de rire, on pleure. Et les larmes sont excellentes pour vos yeux.

Et puis rire, ça vous permet aussi d’oublier la morosité ambiante… et de faire passer votre stress.

Donc pour vos yeux et pour votre moral, riez !

Depuis le confinement, les blagues et vidéos rigolotes fleurissent sur Internet et sur les réseaux sociaux (Facebook, WhatsApp, Tik-Tok, YouTube). Elles nous viennent de Belgique, d’Italie, d’Espagne ou d’ailleurs.

Ma prescription pour le confinement : une cure de blagues, 5 minutes par jour. Vos yeux vous diront “merci”. Vous pouvez commencer ici.

À bientôt

Joachim





 

18/04/2020

Avons-nous perdu le lien à la nature? selon Mr D. Hockney

 

 
LETTRES D'INTERIEUR

Jeudi 16 avril 2020

par Augustin Trapenard

 

Podcast  "Comme des idiots, nous avons perdu notre lien avec la nature..." - David Hockney

David Hockney est peintre. Il est né au Royaume-Uni. Dans cette lettre adressée à Ruth Mackenzie, directrice artistique du Châtelet, il esquisse les piliers d'une philosophie fondée sur la nature, l'amour et le réconfort. La diffusion de ce texte est accompagnée d'une oeuvre inédite de David Hockney.

"No. 153" - 5th April 2020 - iPad drawing
"No. 153" - 5th April 2020 - iPad drawing © David Hockney

Quelque part en Normandie, le 15 avril  2020

Chère Ruth, 

Nous sommes actuellement en Normandie, où nous avons séjourné pour la première fois l’année dernière. J’ai toujours eu en tête de m’organiser pour vivre ici l’arrivée du Printemps. Je suis confiné avec Jean-Pierre et Jonathan, et jusqu’ici tout va bien pour nous. Je dessine sur mon Ipad, un medium plus rapide que la peinture. J’y avais déjà eu recours voilà 10 ans, dans l’East Yorkshire, quand cette tablette était sortie. Avant cela, j’utilisais sur mon Iphone une application, Brushes, que je trouvais d’excellente qualité. Mais les prétendues améliorations apportées en 2015 la rendirent trop sophistiquée, et donc tout simplement inutilisable ! Depuis, un mathématicien de Leeds, en Angleterre, en a développé une sur mesure pour moi, plus pratique et grâce à laquelle j’arrive à peindre assez rapidement. Pour un dessinateur, la rapidité est clé, même si certains dessins peuvent me prendre quatre à cinq heures de travail.

Dès notre découverte de la Normandie, nous en sommes tombés amoureux, et l’envie m’est venue de peindre et de dessiner l’arrivée du printemps ici. On y trouve des poiriers, des pommiers, des cerisiers et des pruniers en fleur. Et aussi des aubépines et des prunelliers. 

J’ai immédiatement commencé à dessiner dans un carnet japonais tout ce qui entourait notre maison, puis la maison elle-même. Ces créations furent exposées à New York, en septembre 2019. Mais étant fumeur, je n'ai pas d’attirance pour New York et n’y ai jamais mis les pieds.

Nous sommes revenus en Normandie le 2 mars dernier et j’ai commencé à dessiner ces arbres décharnés sur mon IPad. Depuis que le virus a frappé, nous sommes confinés. Cela ne m’impacte que peu, mais JP et Jonathan, dont la famille est à Harrogate, sont plus affectés.

Qu’on le veuille ou non, nous sommes là pour un bout de temps. J’ai continué à dessiner ces arbres, desquels jaillissent désormais chaque jour un peu plus de bourgeons et de fleurs. Voilà où nous en sommes aujourd’hui.

Je ne cesse de partager ces dessins avec mes amis, qui en sont tous ravis, et cela me fait plaisir. Pendant ce temps, le virus, devenu fou et incontrôlable, se propage. Beaucoup me disent que ces dessins leur offrent un répit dans cette épreuve.

Pourquoi mes dessins sont-ils ressentis comme un répit dans ce tourbillon de nouvelles effrayantes ? Ils témoignent du cycle de la vie qui recommence ici avec le début du printemps. Je vais m’attacher à poursuivre ce travail maintenant que j’en ai mesuré l’importance. Ma vie me va, j’ai quelque chose à faire : peindre.

Comme des idiots, nous avons perdu notre lien avec la nature alors même que nous en faisons pleinement partie. Tout cela se terminera un jour. Alors, quelles leçons saurons-nous en tirer ? J’ai 83 ans, je vais mourir. On meurt parce qu’on naît. Les seules choses qui importent dans la vie, ce sont la nourriture et l’amour, dans cet ordre, et aussi notre petit chien Ruby. J’y crois sincèrement, et pour moi, la source de l’art se trouve dans l’amour. J’aime la vie.

Amitiés

D. David Hockney

17/04/2020

La Redoute met fin à la stigmatisation des femmes rondes...

Finie la stigmatisation, l’enseigne roubaisienne va s’adapter aux mensurations des femmes plus rondes.
L’enseigne de e-commerce La Redoute va intégrer dans sa prochaine collection printemps-été des vêtements qui dépassent la taille 46. C’est une première pour la marque roubaisienne, rapporte La Voix du Nord. Déjà engagée sur le sujet, La Redoute propose depuis 20 ans la gamme Taillissime. "C’était une première approche de marque dédiée aux grandes tailles", se rappelle Philippe Berlan, directeur général adjoint de l’enseigne, chargé du commerce. Puisqu’elle mettait trop l’accent sur la taille, cette appellation avait été abandonnée, pour se muer dans la marque Castaluna, acquise il y a dix ans par La Redoute.
L’enseigne fait en 2020 une nouvelle tentative. D’ici le printemps, La Redoute arrivera à "25 % de modèles proposant cette gamme de tailles plus large". Les stylistes de la marque ont eu pour consigne d’étendre les modèles classiques jusqu’à la taille 52. Un développement qui est aussi valable pour la lingerie. L’enseigne roubaisienne a également prévu de s’adapter aux tailles supérieures au 52, avec le lancement d’une nouvelle gamme : La Redoute Collection Plus. Celle-ci adopte un patronage spécifique tout en partageant les codes et le style des modèles plus classiques.
Air du temps 
Avec cette initiative La Redoute espère s’aligner sur les attentes des consommatrices. Celles-ci souhaitent effectivement être moins cataloguées et plus libres de leurs choix. "Le maître mot, c’est l’inclusivité : considérer les femmes dans toute leur diversité", insiste le directeur général adjoint de La Redoute auprès du quotidien régional.
L’enseigne, en plus d’élargir sa gamme de tailles, a également choisi de communiquer sur ce changement, en adaptant ses publicités. Y faire "figurer des femmes qui portent du 44 ou du 46 offre un effet visuel très différent des shootings photo ordinaires ! Des mannequins ronds, il y en a sur notre site !", insiste Philippe Berlan.

Selon 6medias - Capital - jeudi 5 mars 2020

Les coraux comme modèles d'énergie circulaire...

Proche collaborateur du prince Albert II de Monaco notamment sur les questions de préservation des océans, Robert Calcagno s'est penché dans un récent ouvrage sur le corail pour lequel œuvre plus particulièrement la Principauté.
Alors qu’une troisième vague de blanchissement, provoquée par le réchauffement climatique, menace un peu plus la Grande Barrière de corail australienne, Libération a interrogé Robert Calcagno, directeur général de l’Institut océanographique de Monaco et coauteur du récent livre Corail, un trésor à préserver, qui explique notamment pourquoi ces animaux sont un modèle de vertu écologique pour nous, humains.

En quoi le processus clé de symbiose du corail et de l’algue zooxanthelle est-il inspirant pour nos villes du futur ?
Les coraux développent de larges constructions récifales dans des zones «oligotrophes» pauvres en éléments nutritifs grâce à leur capacité à vivre en symbiose avec les «zooxanthelles», des microalgues photosynthétiques. Charles Darwin, lors de son voyage à bord du Beagle du 1831 à 1836, observa des récifs coralliens foisonnant de vie au milieu de l’immensité de l’Océan tropical pauvre en nutriments, un paradoxe qui continue à fasciner les scientifiques et nous livre un modèle d’inspiration pour penser nos sociétés du futur.
Les zooxanthelles, localisées à l’intérieur des cellules des polypes, peuvent transférer de 75 à 95% des produits de leur photosynthèse au corail qui les abrite ; un vrai «carburant» pour son métabolisme. La photosynthèse des microalgues est liée à la biominéralisation, une autre fonction du corail, c’est-à-dire son aptitude à construire un squelette calcaire biominéral. Les coraux sont des «organismes ingénieurs». Les tissus des coraux abritent une grande diversité de bactéries qui jouent un rôle physiologique important. L’ensemble des associations coraux-zooxanthelles-bactéries forme une unité fonctionnelle, un «super-organisme» appelée «holobionte». 
Les coraux s’épanouissent grâce au double mécanisme calcification-photosynthèse. Ils sont eux-mêmes une source de nourriture pour de nombreuses espèces. En étant mangés ou en produisant des matières qui bénéficieront à une multitude d’organismes, ils sont la base du fonctionnement du récif. Les étoiles de mer telle l’invasive étoile couronne du christ (Acanthaster planci) – elle-même prédatée par le poisson Napoléon –, les mollusques gastéropodes se régalent de leurs polypes, ainsi que de nombreux poissons, poissons-papillons ou les fameux poissons-perroquets, des recycleurs infatigables, sans oublier les tortues marines comme la tortue imbriquée, qui croque le corail et sera elle-même mangée par les requins-tigres. Le corail excrète aussi du mucus composé de glucides et protéines qui se disperse dans la colonne d’eau et offre une nourriture aux habitants du récif, notamment aux filtreurs et aux décomposeurs. Cette matière organique est fondamentale au fonctionnement de l’écosystème car elle soutient la production biologique et participe au recyclage des éléments essentiels comme l’azote ou le phosphore.

Un véritable processus d’économie circulaire à faire pâlir nos sociétés humaines…
Parce qu’ils sont des communautés extrêmement productives qui optimisent l’énergie et la matière, les récifs coralliens sont en effet des modèles de cités écologiques et d’économie circulaire, une source d’inspiration précieuse pour nos cités contemporaines en recherche de solutions durables. Le biomimétisme et la «bio-inspiration» (certains chercheurs considèrent qu’on ne copie pas la nature mais qu’on s’en inspire) consistent à étudier la nature sous ses innombrables formes (animaux, plantes, champignons, micro-organismes, écosystèmes) et à en tirer des développements technologiques afin de concevoir des stratégies mais aussi des matériaux ou des procédés novateurs qui polluent moins et consomment moins d’énergie, mais sont également plus sûrs, de meilleure qualité et moins chers. 
En matière d’énergie par exemple, l’une des voies de la bio-inspiration est de mieux comprendre la photosynthèse afin de mieux tirer parti de cette abondance solaire. Chaque heure, le Soleil envoie sur la Terre 170 000 TWh d’énergie (ce qui correspond à peu près à l’énergie consommée au niveau mondial en un an). C’est la source quasi unique d’énergie dans la nature, pour les plantes et les zooxanthelles des coraux (il ne faut pas oublier les écosystèmes profonds privés de lumière où l’énergie provient d’autres sources). La photosynthèse artificielle et l’utilisation du glucose comme moyen de stockage de l’énergie ou comment produire des sucres avec de l’énergie solaire (ce que font les plantes) seraient des processus clés de la transition énergétique et de la transition écologique.

Le corail est aussi une source d’inspiration dans le domaine de la construction. La biominéralisation est un phénomène naturel qui s’effectue à température ambiante et permet la fabrication d’une matrice organique aussi rigide que le kevlar. Nous sommes encore loin de pouvoir fabriquer artificiellement un biominéral aussi performant. Le corail pourra fournir ainsi une source d’inspiration dans les domaines de la fabrication de céramiques solides et résistantes aux déformations (dans le domaine médical par exemple), des processus industriels très gourmands en énergie. De la même manière, certains cimentiers pourraient produire un béton armé naturel, ne contenant pas de ciment et «propre» (proche de zéro émission de carbone) en s’inspirant du corail qui, grâce à la photosynthèse réalisée par les zooxanthelles, recycle le gaz carbonique issu de la biominéralisation.

L’architecture tridimensionnelle du récif pourrait, elle aussi, nous aider. En s’inspirant de la symbiose entre coraux et zooxanthelles, les architectes de l’agence parisienne XTU, Anouk Legendre et Nicolas Desmazières, ont imaginé d’installer sur les façades exposées au soleil des murs-rideaux composés de bioréacteurs permettant la production de microalgues. Non seulement cette épaisseur d’eau contribuerait à la régulation thermique des immeubles, mais les algues ainsi cultivées à la verticale pourraient être valorisées pour leurs propriétés nutritives ou énergétiques. Le principal enseignement que nous devrions tirer de la nature et de l’écosystème corallien est donc bien celui de leurs cycles : réutiliser, recycler, retraiter, valoriser. Ces actions sont essentielles car tout modèle non circulaire et notre «cher» modèle d’économie linéaire ne sauraient durer indéfiniment.

Quels autres domaines inspirent-ils ?
Le domaine médical s’intéresse aux récifs coralliens depuis longtemps. Les particularités des organismes marins en font une réserve encore peu explorée de voies thérapeutiques pour le futur. Depuis des millions d’années, le milieu marin et en particulier le récif corallien vivent en effet une course aux armes chimiques ! Dans un milieu hautement compétitif, les organismes produisent des métabolites et des médiateurs chimiques qui jouent un rôle fondamental dans la structuration et le fonctionnement des écosystèmes, par exemple dans la compétition pour l’espace, la colonisation des surfaces, la défense contre la prédation, la séduction pour la reproduction, etc. Ces attractants ou répulsifs présentent un grand intérêt dans différents domaines relevant de la chimie pour le vivant (santés humaine et animale, cosmétique, phytopharmacie, peintures antifouling…).

Plus de mille composés isolés d’organismes marins présentent ainsi des actions antivirales et selon une étude récente, la griffithsine, une protéine isolée de l’algue rouge du genre Griffithsia sp, est considérée comme un potentiel inhibiteur de certains coronavirus en inhibant leurs protéines à pointe, à l’origine de leur aspect en couronne, et empêche ainsi leur entrée dans les cellules hôtes.
La société marseillaise Coral Biome s’intéresse particulièrement à la palytoxine (produite par des coraux mous du genre Palythoa, ordre des Zoanthaires), une molécule hautement toxique utilisée en traitement contre certains cancers. De nombreux composés, actuellement en développement clinique pour des activités anticancéreuses, ont été isolés des ascidies coloniales Didemnum molle, invertébrés marins sessiles communs vivant au sein du récif corallien. Autant de pistes porteuses d’espoir, inspirées par ce que la nature a de meilleur à nous offrir.
Selon Mme Aurore Coulaud - Liberation - mardi 31 mars 2020

16/04/2020

Se former aux frais de l'Etat...

L’état finance ces formations à tous les français

On vous explique comment bénéficier d’une formation de 4 semaines, en cours du soir ou en ligne, dans le domaine de votre choix, sans dépenser 1€.

Des formations payées par l’état

Avec ce décret, le gouvernement affiche sa volonté de lutter contre le chômage et les bas salaires par l’acquisition de nouvelles compétences tout au long de la vie.Terminé le temps où les formations étaient réservées aux seuls demandeurs d’emploi. Désormais, tous les salariés, indépendant, et demandeurs d’emploi français détiennent le même droit d’accès aux formations financées par l’état.

Un salarié qui se forme tous les 3 ans percevra en moyenne une rémunération supérieure de 23% et connaitra 2 fois moins de périodes de chômage.

Discrétion garantie par la loi

Conscient qu’il puisse être délicat (voire impossible) pour un salarié d’informer son employeur d’un projet de formation, le gouvernement a prévu que toute formation réalisée hors temps de travail bénéficierait d’une confidentialité totale. Les organismes de formation subventionnés ont une interdiction formelle de contacter un employeur ou de rendre publique la liste de leurs élèves.

La formation doit-elle être en lien avec mon métier ... Non. Tous les thèmes sont éligibles.

C’est là la révolution introduite par le gouvernement qui remet l’individu au centre de son choix de carrière. Par cette réforme, l’état souhaite impliquer chaque français dans son parcours professionnel.

Il est tout à fait autorisé, légal, et ecouragé de suivre une formation dans un autre domaine professionnel que votre emploi actuel.

Muriel Pénicaud, Ministre du Travail © DGEFP
Vérifiez si vous êtes éligible pour une formation prise en charge à 100%
Quelles formations éligibles ?

Pour être financées à 100% les formations doivent répondre à certains critères d’éligibilité. Elles ne doivent pas être trop longues, car le montant des subventions est limité. Nous vous conseillons des formations de moins d’1 mois.

Autre condition obligatoire, la formation doit être certifiante et dispensée dans un centre certifié pour sa qualité.

En france, seul un petit nombre d’organismes de formation sont habilités à dispenser ces formations.

Notre sélection de formations

Notre sélection de formations regroupe des formations courtes de 4 semaines maximum, accessibles en cours du soir ou en e-learning (au choix).

Toutes ces formations sont prise en charge à 100%*

 

15/04/2020

Légumes et fruits de saison à déguster sans modération...

Nous sommes nombreuses et nombreux à cuisiner davantage pendant le confinement. Mais le rush sur les pâtes, le riz et la farine ne doit pas pour autant nous faire oublier les fruits et les légumes de saison. Tout d'abord, il y a les asperges, un aliment printanier, dont les vitamines C et B, les minéraux comme le potassium, le fer, le magnésium sans oublier les fibres et les protéines ne sont pas négligeables. Bouillie ou cuite à la vapeur, l'asperge se consomme dans les 24 h car elle s'oxyde rapidement. Les épinards de leur côté sont une mine d'antioxydants, riches en chlorophylle. On les mange crus en salade ou cuits à la vapeur.

Les radis dont les fanes se consomment en potage ou sautées comme des épinards réunissent beaucoup de nutriments dont la vitamine C (100g couvriraient 30% de nos besoins). Les petits pois ensuite, qui sont une légumineuse riche en protéines( 6g pour 100g), se cuisinent en jardinière avec des carottes et se digèrent facilement. C'est également le plein moment des artichauts, qui regorgent de vitamines B9 et de minéraux (manganèse, fer, cuivre et magnésium...). Bons pour le foie, ils se mangent cuits et se consomment dans les 24h.

Les fraises, faibles en calories, apparaissent sur nos étals. La fraise  apporte autant de vitamine C qu'une orange, mais elle est riche en glucides. On la mange le plus souvent telle quelle ou en tartes. Quant à la rhubarbe, légume et fruit à la fois, elle est pauvre en calories. Son goût est acidulé. Favorisant les vitamines A,B, C,E et K, elle est riche en bétacarotène et comporte beaucoup de fibres. Toutefois, ne consommer que les côtes car les feuilles sont toxiques. Sa consommation se fait habituellement chez nous en mode sucré (tarte, compote, gelée).

N'oublions pas non plus les aromates comme la ciboulette, le basilic, le thym, la coriandre, le persil, l'aneth, qui relèvent les plats et ont des vertus digestives en même temps. Consommés fraîs, leurs qualités gustatives sont décuplées. Alors, n'hésitons pas à croquer ces fruits et légumes du printemps!

Lyliane