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25/02/2021

Les étudiants s'organisent pour aider leurs camarades...

REPORTAGE - Quelques étudiants parisiens ont créé une distribution de colis alimentaires (réservée aux étudiants) qui ne désemplit pas dans le centre de Paris. Ni revendicatifs, ni culpabilisateurs, ni partisans, ils parent au plus urgent: aider leurs copains à manger. 
Paul Bordron-Armani, 20 ans, est étudiant en Droit et Sciences Politiques en 3e année à l'Université Paris I-Panthéon Sorbonne. Lors du premier confinement, au printemps dernier, réfugié dans la maison familiale dans les Vosges, il a été surpris de voir le nombre de témoignages d'amis de son âge, ou d'amis d'amis, restés à Paris qui se sont retrouvés dans une situation très douloureuse, économiquement et psychologiquement. Il ne s'agit pas seulement des souffrances psychologiques liées à l'isolement mais bien au fait qu'ils étaient nombreux à ne pas manger à leur faim. "La précarité étudiante n'est pas nouvelle, on connait tous des gens qui sautent des repas et ne se permettent aucun loisir, rien de superflu, explique-t-il. L'épidémie a été un révélateur et un aggravateur de ces situations très cachées, non répertoriées et qui n'ont pas de réponse de la part des pouvoirs publics". 
 
Les étudiants touchés de plein fouet par une précarité accentuée par le Covid
Urgence alimentaire
 
Paul prend conscience que la période risque être dévastatrice et crée l'association Co'P1 Solidarités Etudiantes. "Je ne m'étais jamais investi dans une association mais il m'a paru évident que je devais faire quelque chose, raconte-t-il. Avec quelques amis nous avons démarché les commerçants et supermarchés pour récupérer des invendus ou obtenir des petits prix sur les produits d'hygiène, l'université et les pouvoirs publics pour les sensibiliser et leur demander un lieu d'accueil, un lieu de stockage, une subvention. Le but était de pouvoir mettre en place au plus vite une distribution de colis alimentaires". 
Alors qu'il explique sa démarche et détaille en toute transparence son budget de plusieurs dizaines de milliers d'euros (des bénévoles du Secours Populaire lui ont dispensé une formation accélérée en comptabilité), il s'interrompt à plusieurs reprise pour indiquer à ses camarades bénévoles comment organiser la distribution ouverte à 17h30 comme deux soirs par semaine à la Maison d'information des étudiants (MIE), une structure de la ville de Paris, 50 rue des Tournelles dans le 3e arrondissement. 

En moins d'une heure, 150 personnes ont constitué une file d'attente sur le trottoir. Tous étudiants, leur carte d'étudiant leur est d'ailleurs demandée. Ils ont connu l'existence de cette soupe populaire moderne par le bouche-à-oreille et les réseaux sociaux. Aucun signe de misère parmi cette sage troupe qui sait garder une bonne distanciation sociale. "Le fait que ce soit d'autres étudiants qui les accueillent permet de dédramatiser", explique Paul. 
Sage file d'attente pendant le couvre-feu

Une patrouille de policiers municipaux s'approche et demande quel est ce rassemblement quelques minutes avant 18 heures, l'horaire de début du couvre-feu. Paul Bordron-Armani va parlementer avec la patrouille, les bénévoles remettront une dérogation au couvre-feu à chaque bénéficiaire, pour que tout le monde puisse rentrer tranquillement à l'issue de la distribution. La Maire de Paris est informée et soutient cette initiative d'urgence. Personne ne va s'attarder, ce n'est pas une fête clandestine. Mais il est possible de venir prendre des renseignements sur les aides existantes, ou simplement de parler avec d'autres étudiants pour rompre sa solitude ou son isolement. 
 Chaque bénéficiaire repart avec 5 à 6 kg de denrées. Ce soir-là, les sacs contiennent des pommes de terres, des brocolis, du pain, un ou deux plats cuisinés en barquette, à déguster le jour même, un kit d'hygiène avec dentifrice, masque, protections féminines... Seul luxe, les pâtisseries appétissantes offertes par Les Pâtissiers du Coeur. Il est possible aussi de récupérer quelques livres d'occasion et des vêtements.
 
"Beaucoup d'étudiants ont un logement, dont le loyer est payé par les parents mais doivent se débrouiller seuls pour manger, avec des petits jobs dans les commerces et restaurants, du baby sitting, explique Paul. Depuis quelques mois ces petits boulots ont disparu. Beaucoup ont moins de 5 euros de budget alimentaire par semaine. Même les repas des restaurants universitaires à 1 euro, c'est un effort. Beaucoup de bénéficiaires passent entre les grilles de calculs des bourses. 
Bruno Le Maire n'a pas compris
 
Etudiant en Sciences Politiques, Paul souligne que son initiative n'est pas partisane. "Mais elle est éminemment politique bien sûr". Poussé à se prononcer sur les propos d'Emmanuel Macron: "Il n'est pas facile d'avoir 20 ans en 2020", il répond : "j'aimerais bien qu'on ne puisse pas dire qu'il n'est pas facile d'avoir 21 ans en 2021, et 22 ans en 2022!" Il a reçu le meilleur accueil auprès de la Mairie de Paris, des interlocuteurs qui ont compris le problème et l'urgence. Mais il continue à se débattre pour trouver des entreprises ou marques qui pourraient fournir les produits d'hygiène et le besoin d'un Kangoo, en état de marche, devient pressant, pour faire la navette entre l'entrepôt dans un autre quartier et le lieu de distribution.

L'université et le gouvernement face au désarroi étudiant
 Il devient moins souriant en évoquant Bruno Le Maire, qui s'étonnait récemment que l'on veuille accorder un revenu minimum à des étudiants. "C'est le signe d'une méconnaissance grave de la réalité. Ce ministre doit comprendre que les étudiants qui n'ont rien à manger sont très motivés pour continuer leurs études et à suivre les cours. En toute logique, ils auraient dû laisser tomber. Evidemment il faut les aider! A-t-il évalué le coût pour la France d'une génération qui ne pourrait plus étudier?"

Selon Mr Jean-François Arnaud - Challenges - dimanche 7 février 2021
 

22/02/2021

Ecody, une association pour sensibiliser à l'écologie...

En 2020, une vingtaine de jeunes du pays de Redon (Ille-et-Vilaine) se sont lancés dans la création d’une association à but non lucratif, dont l’objectif est de sensibiliser au développement durable et aux problématiques environnementales. Ecody, c’est son nom, espère bien capter l’attention de toutes les générations.
 
« Nous avons toujours eu une âme écologique. » Ils ont entre 19 et 20 ans et veulent faire évoluer les mentalités, à leur façon. Alors l’an dernier, cette vingtaine d’étudiants et de lycéens du pays de Redon (Ille-et-Vilaine) s’est lancée dans une nouvelle aventure : la création d’une association à visée environnementale.
« Nous nous connaissions tous, car nous allions régulièrement à l’Espace jeunes d’Allaire (Morbihan), raconte Enora, la présidente de l’association. L’animateur, Jean-François Lebel, nous a accompagnés dans notre projet. Sa mission est de développer la conscience écologique, en interpellant et sensibilisant les personnes qui sont indifférentes, en apparence, à ces questions. » L’idée aussi pour ces jeunes adultes était de discuter ensemble des questions environnementales et de lancer des actions.
Une première année perturbée:

Avec la crise sanitaire, cette première année d’existence a néanmoins été quelque peu perturbée. « Nous voulions organiser un grand rallye, à Allaire, autour du ramassage des déchets et des conseils écologiques. Cela n’a pas pu se faire, c’est frustrant, c’est sûr. Alors, nous voulions proposer une activité aux adolescents de l’Espace jeunes, aux vacances de la Toussaint. À cause du désistement de quelques participants, nous avons annulé, mais tout n’est pas perdu », ajoute Enora.
De plus, Valentine et Yuna ont aidé les bénévoles à remettre en état les chemins d’Allaire, après le passage de la tempête Alex. Un marché de producteurs locaux, une bourse aux jouets, et diverses animations lors de festivals, étaient aussi prévus, avec le soutien de la mairie. « Nous avons quand même réussi à créer des boîtes mobiles de mégots dans Redon, à la sortie des écoles. »
Des petites actions accessibles à tous
Pour le reste, tout est presque prêt à être lancé. « Nous avons effectué de nombreuses recherches en préparant le rallye, et nous essayons de sensibiliser sur les réseaux sociaux, notamment via notre compte Instagram. » Les jeunes poussent aussi les citoyens redonnais à utiliser Green R, une application créée par Ruben, un jeune de 16 ans, pour ramasser les déchets. « Elle n’est pas encore bien développée à Redon, mais elle ne peut que séduire. » Car pour ces jeunes, en « multipliant les petites actions », on prend soin de la planète.
Ecody, contact : ecody.asso@gmail.com, compte Instagram : @ecody.

Selon Mme Pauline BAUMER. - Ouest-France - samedi 6 février 2021

21/02/2021

Réduire les importations de soja...grâce à la luzerne.

Le constat a été rappelé, le 12 janvier dernier, par le Président de la République lors de sa venue dans la ferme des Ruelles, à Tilly (Eure). Les éleveurs français dépendent trop des protéines américaines pour nourrir leurs troupeaux. Du soja, presque exclusivement transgénique (OGM), rentre dans la ration des vaches laitières. Y compris dans la verte Normandie. Le gouvernement a lancé un plan « protéine » de 100 millions d’euros pour réduire cette dépendance protéique en développant des légumineuses « made in France ».Un séchoir collectif
Une « cagnotte » à laquelle devrait pouvoir prétendre une trentaine d’éleveurs et de céréaliers du Calvados réunis dans l’association SeCoPPA (Séchoir Collectif Plaine Pays d’Auge). Constitué en 2018, le groupe prévoit la construction, d’ici à 2022, d’un séchoir collectif d’une capacité cumulée de stockage d’environ 400 tonnes en vrac. De la luzerne à forte valeur alimentaire (taux de protéine de 22 %), très digestible pour les vaches, riches en oméga 3 et acides aminés. Coût de l’opération : 2 millions d’euros mais avec l’aide de la Normandie (400 000 €) et celle espérée du plan de relance pour l’agriculture (environ 600 000 €).
« C’est un projet à taille humaine de 120 hectares, animé par la fédération des Cuma (coopérative d’utilisation de matériel agricole, N.D.L.R.) de Normandie », indique Vincent Barbot, céréalier à Sassy, dans la plaine sud de Caen et président de l’association SeCoppa.
Un projet gagnant-gagnant. « Les éleveurs du pays d’Auge souhaitent mettre de la luzerne dans la ration de leur vache pour remplacer le soja américain. » Et ainsi répondre à la demande, des consommateurs et des industriels, d’un lait garanti sans OGM. « Mais sur leurs terres hydromorphes, la luzerne est peu productive. Contrairement à la plaine sud de Caen (10 à 11 tonnes de matière sèche par hectare, N.D.L.R.) », rappelle Vincent Barbot.
Ça tombe bien les céréaliers souhaitent implanter des légumineuses pour des raisons agronomiques : allongement de la rotation, libération de l’azote, réduction des mauvaises herbes. « La luzerne nous fait économiser des phytos et des engrais. C’est une bonne tête d’assolement qui couvre les besoins en azote du blé, la culture suivante.
« Maître de nos assolements »
Des échanges ont déjà commencé. Les éleveurs fournissent le fumier aux céréaliers pour nourrir leurs champs. La contrepartie ? Une luzerne, sur 70 à 80 ha, livrée enrubannée ou en foin. « Mais le séchoir va nous permettre de récolter la luzerne encore verte et conserver au maximum les feuilles et les protéines, de réduire la durée d’assèchement au champ (1 à 2 jours contre 6 jours pour du foin), de maximiser le nombre de coupes. »
La luzerne serait livrée, dans un rayon de 30 kilomètres, en granulés. De quoi permettre aux dix-huit éleveurs actuellement engagés dans le projet, d’optimiser leurs coûts. La tonne est évaluée à « 235 € et sans doute 100 € de plus avec la presse à granulés ». Les éleveurs réduiraient leur « facture » avec le prix du fumier apporté et aussi la valorisation de leurs haies bocagères, source d’énergie complémentaire pour le séchoir. « J’ai déjà implanté 16 ha et je vais passer à 40 ha (sur 155 ha, NDLR) », indique Vincent Barbot, passé au bio après la fermeture de la sucrerie de Cagny (Calvados) en 2020. « Mieux vaut être maître de nos assolements, de nos projets, que de dépendre d’industriels comme Südzucker… »
Succès du plan protéines végétales
Après la fermeture du guichet le 20 janvier, FranceAgriMer a annoncé, le 27 janvier, la mise en place d’un « second dispositif exceptionnel » pour les aides aux équipements et semences du plan protéines, au vu du dépassement des 20 millions d’euros budgétés.
Des dossiers avaient été reçus pour l’équivalent de 60 millions, précise le ministère de l’Agriculture. Le second guichet, très prochainement ouvert avec un budget équivalent, sera réorienté vers les légumineuses car les dossiers acceptés pour les premiers 20 millions ont été majoritairement dédiés aux fourrages.
Le guichet des aides à la conversion des agroéquipements (215 M€) est aussi épuisé mais il n’est pas prévu que la mesure soit réabondée.

Selon Mr Guillaume LE DU. - Ouest-France - mercredi 3 février 2021

17/02/2021

Protection des données...

Créée en 2007, la Journée européenne de la protection des données vise à promouvoir les meilleures pratiques en matière de protection de la vie privée. Trop souvent ignorées par les utilisateurs, les autorisations demandées par les réseaux sociaux et les applications peuvent parfois s'immiscer dans notre vie personnelle. Le risque ? La revente de ces données sur le Dark Web, permettant ensuite aux cybercriminels d'organiser des attaques malveillantes. 


Des applications très intrusives
Pour illustrer ce danger, le groupe d'antivirus Avast a réalisé une enquête en 2019 sur les demandes de permissions de certaines applications de lampe torche. S'il est normal qu'elles demandent des autorisations pour leur bon fonctionnement comme l'accès au flash du téléphone, certaines s'avèrent être très intrusives. Sur un total de 937 applications disponibles sur le Play Store de Google, un quart d'entre elles requièrent entre 50 et 77 permissions. «Certaines autorisations sont vraiment difficiles à justifier, par exemple, le droit d'enregistrer des sons, de lire les listes de contacts, voire d'écrire à des contacts» explique Luis Corrons, expert sécurité chez Avast. «Les applications de lampe torche analysées ne sont qu'un exemple de la façon dont les applications les plus simples peuvent accéder à nos données personnelles.» Ces informations passent ensuite de mains en mains, devenant ainsi une véritable mine d'or pour les annonceurs publicitaires. 
Pour Luis Corrons, «le souci principal est que les utilisateurs n'ont pas conscience de la portée» du danger. «Il est important de ne pas faire preuve de complaisance et de se pencher régulièrement sur la manière dont on peut garder le contrôle de notre vie privée et des données personnelles partagées, y compris sur les réseaux sociaux et les applications que de nombreux Français utilisent chaque jour», complète Shane McNamee, responsable confidentialité chez Avast. Voici cinq conseils pour mieux protéger ses données. 


Désactiver le suivi de localisation
L'historique et le suivi des déplacements permettent aux applications de suivre à la trace les utilisateurs. Le but ? Proposer des annonces personnalisées, près de l'endroit où ils se trouvent. Pour garder ses allées et venues secrètes, il suffit de désactiver les services de localisation dans les paramètres de son téléphone. 
Gérer les annonces que l'on voit
Faire une recherche précise sur Google et voir ensuite la publicité sur tous les sites que l'on consulte ? C'est le cas pour de nombreux usagers. Certains réseaux sociaux permettent d'arrêter ce ciblage publicitaire, en désactivant par exemple l'« Activité hors Twitter » sur Twitter et en supprimant les « Publicités montrées hors de Facebook » sur Facebook.

Selon Le Figaro - jeudi 28 janvier 2021

 

10/02/2021

Tirer les établissements prioritaires vers l'excellence...

Tirer vers l'excellence des jeunes qui ne se trouvent pas dès le départ dans une position favorable aux apprentissages. Voilà l'objectif, et non des moindres, que s'est fixé l'équipe pédagogique du lycée professionnel des Côtes-de-Villebon de Meudon.
Ce lundi, Nathalie Élimas, secrétaire d'Etat en charge de l'Education prioritaire, était en visite dans cet établissement de près de 650 élèves qui propose trois pôles de formations d'excellence (tertiaire, industriel et hôtellerie) permettant des débouchés pour des élèves souvent issus de l'éducation prioritaire.
« Avec le ministre de l'Education nationale, nous avons une ambition très forte pour les lycées professionnels et nous travaillons beaucoup à renforcer leur attractivité », souligne la secrétaire d'Etat, qui évoque la possibilité de mettre en place une bourse au mérite dès la rentrée prochaine pour des élèves de CAP.
Un établissement aux élèves plutôt défavorisés
Un choix de diplôme qui n'est pas toujours synonyme de courtes études puisque beaucoup d'élèves s'orientent ensuite vers un bac professionnel puis un BTS, voire une licence et un master pour certains. Le lycée professionnel de Meudon propose onze diplômes allant des métiers de bouche à l'électricité en passant par les systèmes numériques et le commerce.
« Nous mettons en place la mixité des publics au sein même des formations, pour sécuriser les parcours », explique fièrement le proviseur, Philippe Le Person. L'indice de position sociale de son établissement est de 92, soit sous la moyenne en France qui se situe à 103.
Cet indice est un nouvel indicateur construit à partir de la profession des parents et basé sur des analyses sociologiques fines. Il permet d'évaluer pour chaque élève s'il se trouve dans une situation favorable aux apprentissages. Il est compris entre 38 et 179 : plus il est élevé, plus l'élève évolue dans un contexte favorable aux apprentissages et donc à sa réussite scolaire.
Ce qui n'est pas forcément le cas pour cet établissement qui compte une centaine d'élèves issus de collèges situés en réseau d'éducation prioritaire (REP) et une trentaine issus des quartiers en politique de la ville. « Nous essayons de les mener vers la réussite avec une pédagogie de projets, comme le potager, la ruche… » poursuit le proviseur.
La filière hôtellerie pâtit du contexte sanitaire
La plupart des élèves en Bac pro s'orientent vers un BTS, les autres sortent directement dans la vie active selon les filières. « On sait que les électriciens sont très employables à la sortie et dans l'hôtellerie - restauration, il y a beaucoup d'emplois disponibles, enfin sauf en ce moment », précise Julien Girault, proviseur adjoint.
Certains élèves s'en tirent très bien et n'ont pas choisi la filière professionnelle par défaut. À l'image d'Aïcha et Mariam, qui étaient respectivement en CAP restauration et cuisine l'année dernière et qu'elles ont validé avec succès. « J'ai eu 16 de moyenne, maintenant je suis en première année de Bac Pro. J'ai choisi de faire de l'apprentissage, car j'apprends plus vite comme ça et j'aime la cuisine », raconte Mariam de Châtenay-Malabry.


Ile-de-France : les trop nombreux lycéens perdus de vue de la voie professionnelle
Plus tard, les deux jeunes femmes se verraient bien ouvrir leur restaurant. En espérant que, d'ici là, la situation sanitaire aura nettement évolué. « Ça va bien se décanter un jour, il faut vous accrocher à vos projets », les encourage la ministre. La motivation est en effet difficile à garder pour ces élèves du pôle hôtelier qui avaient un patron à la rentrée mais qui, en raison de la fermeture des bars et restaurants, ne peuvent plus travailler en entreprise.
« C'est compliqué parce qu'on reste à la maison, on travaille en distanciel au lieu d'aller en entreprise tous les 15 jours », souffle une élève de première Bac pro tout en moulant de petits choux. Le reste du temps, au lycée, les enseignants essayent de « pousser un maximum la pratique » pour compenser.

Selon Mme Marjorie Lenhardt - Le Parisien - lundi 25 janvier 2021

07/02/2021

Mieux vivre avec une fibromyalgie...

Dans Version Fémina, une série d'articles consacrés au thermalisme s'intéresse de près à une maladie difficile à diagnostiquer et à traiter: la fibromyalgie. Mme Nadia Desfontaines, infirmière au sein du groupe Thermes Adour, témoigne de l'intérêt pour les malades, en plus d'un traitement par antalgiques et antidépresseurs, de se faire prescrire une cure de thermalisme, par exemple à Dax dans les Landes. Là, une eau thermale à 35°C, riche en sulfates, en calcium et en magnésium, peut agir contre les phénomènes inflammatoires grâce à des jets massants chauds, des applications de boues et d'algues adaptées à chaque cas.

 En complément, le programme fibromyalgie comprend des ateliers d'éducation à la santé, des groupes de parole, de la sophrologie, des séances de coaching sportif pour retrouver confiance en son corps. En général, les douleurs régressent et les effets de la cure peuvent se faire sentir pendant plusieurs mois. Certaines personnes viennent régulièrement et elles ont remarqué qu'elles vivent mieux avec la maladie et avec moins de médicaments. Une cure thermale de ce type peut être prescrite par un médecin rhumatologue. L'assurance maladie rembourse dans ce cas la cure par un forfait.

Pour en savoir davantage, s'adresser par exemple à www.thermalies.com ou à sa caisse d'assurance maladie.

Lyliane

06/02/2021

Quels sont les impératifs avant d'acheter un bien immobilier?

Dans Version Fémina, Mme Laurence Ollivier nous propose d'anticiper un gros achat, afin d'éviter les mauvaises surprises. Pour ce faire, elle s'appuie sur les conseils de Mr Stéphane Meignant, Président de la FFCI. Tout d'abord, ce professionnel propose de hiérarchiser les critères: quartier, commodités, maison ou appartement, étage, nombre de pièces, douche ou baignoire, balcon ou terrasse. Si c'est pour une résidence principale, bien s'attacher à tous ces détails. Un investissement locatif demande moins de souci, si ce n'est de payer le juste prix en comparant avec les bâtiments environnants.

Deuxième conseil:élaborer avec précision son budget maximum. Pour cela il  est possible de solliciter l'aide d'un courtier pour esquisser une projection financière. En effet, on n'oublie ainsi aucune dépense: assurance, notaire, frais d'agence... Puis, il est important de bien choisir son notaire, surtout s'il s'agit d'un achat en indivision ou dans le cadre d'une SCI. De même, il est recommandé de ne rien laisser au hasard. Eplucher les diagnostics (amiante, plomb), examiner le montant des charges (impôts locaux, PV d'AG), la qualité du bâti, les éventuelles servitudes, la présence de commerces, d'écoles, d'usines à proximité...

Enfin, il est conseillé de revoir le logement avant la signature définitive, ne serait-ce que pour relever les compteurs et voir si le lieu a bien été vidé. Ne pas oublier non plus d'assurer le futur bien pour le jour de la signature. Un agent immobilier  est utile pour guider à toutes les étapes de l'achat projeté. Pour en savoir davantage, RV sur le site www.notaires.fr.

 

04/02/2021

Un robot pour les fonds marins...

FONDS MARINS - Le petit robot, construit en partie avec des imprimantes 3D, devrait pouvoir transporter des substances capables de soigner des coraux 
Des scientifiques britanniques ont mis au point un robot en forme de méduse, qui imite non seulement la nage délicate de l’ animal mais aussi sa texture un peu molle, afin notamment de pouvoir explorer les récifs coralliens sans les endommager.

— Science Robotics (@SciRobotics) January 21, 2021


Huit tentacules en caoutchouc: Présenté ce mercredi dans la revue scientifique Science Robotics, il imite la façon de se mouvoir «des nageurs les plus efficaces qu’on trouve dans la nature, comme la méduse bleue», selon les chercheurs des universités de Southampton (sud de l’Angleterre) et d’Edimbourg (Ecosse).
 
Le robot, constitué d’une tête en caoutchouc qui surmonte huit tentacules réalisés par une imprimante 3D, utilise un système basé sur la résonance pour se propulser, devenant ainsi «le premier submersible à en démontrer les avantages».


Un système faible en énergie:
 Il fonctionne grâce à un piston qui vient frapper à la jonction de la tête et des tentacules. Si celui-ci frappe à la fréquence idéale – celle de la résonance naturelle des composants –, cela permet au robot de générer de grands jets d’eau avec très peu d’énergie, pour se propulser vers l’avant et d’être ainsi «dix à cinquante fois plus efficace que les petits véhicules sous-marins typiques à hélices».
«Cette efficacité accrue, associée aux avantages de l’extérieur souple et flexible du robot, le rendrait idéal pour opérer à proximité d’environnements sensibles comme un récif corallien, des sites archéologiques ou même dans des eaux encombrées de nageurs», est-il précisé dans le communiqué.


Testé en bassin: Le petit robot pourrait ainsi remplacer des plongeurs dans de nombreuses tâches où les véhicules sous-marins ne sont normalement pas utilisés, par peur de briser des objets fragiles ou coûteux, comme dans l’application de substances à même les coraux pour les soigner.
 
Déjà testé en bassin, le robot ne l’a pas encore été en conditions réelles, dans l’océan. L’Université de Southampton veut désormais utiliser ce concept pour assembler «un véhicule sous-marin entièrement manœuvrable et autonome».

 

02/02/2021

Pollution de l'air en Europe...

POLLUTION - Selon une étude, en moyenne, 84 % de la population dans les villes est exposée à des niveaux supérieurs à ceux préconisés par l’OMS 
Une nouvelle fois, une étude vient confirmer qu’une action rapide contre la pollution permettrait d’éviter des morts prématurés, et plus précisément plus de 50.000 par an en Europe. Selon celle publiée ce mercredi dans le Lancet Planetary Health journal, pour réduire la mortalité il faudrait réduire la pollution de l’air aux niveaux recommandés par l’Organisation mondiale de la santé (OMS).
Le seuil préconisé est, pour les particules fines PM2,5, de 10 microgrammes/m3 en moyenne annuelle et pour le dioxyde d’azote (NO2) de 40 mg/m3 également en moyenne annuelle.
Plus de sept millions de morts par an

L’étude, parue dans le Lancet, a calculé les morts prématurées liées à ces deux polluants dans 1.000 villes européennes. Respecter les recommandations de l’OMS permettrait d’éviter 51.213 morts prématurées par an, selon les chercheurs. L’OMS estime en outre que la pollution de l’air tue plus de sept millions de personnes par an dans le monde et provoque aussi maladies et absentéisme au travail.
 
En Europe, le nombre de morts liées à la pollution de l’air varie selon les villes, celles situées dans la plaine du Pô, en Italie, en Pologne et en République tchèque étant particulièrement touchées. A l’inverse, la capitale islandaise Reykjavik, Tromsø en Norvège, Umea en Suède et Oulu en Finlande sont moins exposées. En moyenne, 84 % de la population dans les villes est exposée à des niveaux supérieurs à ceux recommandés par l’OMS pour les PM2,5 et 9 % pour le NO2.
Pour Sasha Khomenko, coauteur de l’étude, il est donc important de mettre en place des mesures adaptées aux conditions locales, vu les variations dans les niveaux de pollution. Les changements à mener concernent le trafic routier, l’industrie, les aéroports, les ports, mais aussi le chauffage au bois et au charbon.

Selon 20 Minutes avec AFP - 20 Minutes - mercredi 20 janvier 2021

01/02/2021

Bégonia, bourrache... ces fleurs que l'on peut manger.

Des fleurs dans votre assiette, l’idée peut paraître surprenante au premier abord. Et pourtant, il existe plusieurs variétés comestibles, qu’il est possible d’agrémenter avec vos plats et salades. Si la tendance est encore relativement peu répandue, elle connaît une vraie croissance. Lynda Petitjean, productrice de fleurs comestibles et de plantes aromatiques près de Perpignan, a livré quelques conseils pour bien les apprécier dans l’émission La France Bouge sur Europe 1.
Une vingtaine de fleurs comestibles
"C’est grâce aux restaurateurs qui ont fait beaucoup de travail sur la décoration des assiettes. Ils ont choisi depuis quelques années de mettre en avant les fleurs, ce qui fait qu’on a pu développer une gamme", débute Lynda Petitjean. "Aujourd’hui on atteint un panel d’une vingtaine de fleurs comestibles, avec par exemple du bégonia ou du bleuet", a précisé la gérante du domaine des herbiers, qui cite également la bourrache, l’œillet ou la pensée.
Mais attention : toutes les fleurs ne peuvent pas être mangées. "Certaines fleurs sont très toxiques. Il faut faire attention si vous les achetez chez des pépiniéristes, puisqu’elles ont été traitées et ne sont pas bio. Depuis quelques mois nous sommes certifiés en agriculture biologique et on fait très attention aux produits qu’on utilise", prévient-elle.
Les fleurs comestibles s’achètent généralement dans les herboristeries, dans certaines épiceries bio ou encore directement chez des marchands de fruits et légumes.
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Une salade avec de la bourrache ou une salade de pissenlits
Si vous sautez le pas et que vous avez acheté des fleurs comestibles, Lynda Petitjean vous livre quelques idées de recettes. "Vous pouvez faire une petite salade verte et vous prenez des pétales de cosmos. Vous variez les couleurs avec plusieurs plantes différentes et ça vous fait une jolie salade", conseille-t-elle.
Autre possibilité : une salade de bourrache. "La bourrache a un goût très iodé, comme un goût d’huître. Vous pouvez la combiner avec de la feuille d’huître pour obtenir une salade très maritime."
Enfin, l’auteur de ces lignes vous conseille la salade de pissenlits, très répandue dans l’Est de la France, en Allemagne ou encore en Belgique. Ajoutez-y des lardons cuits, pourquoi pas un œuf mollet, le tout agrémenté d’une bonne vinaigrette : un vrai régal!

Selon Mr Julien Ricotta - Europe 1 - samedi 16 janvier 2021

30/01/2021

J'avais rêvé d'un autre monde pour nos descendants...

J'avais rêvé d'un autre monde pour nos descendants...

 

Il me semble que j'ai été une mère soucieuse de laisser s'épanouir le

potentiel de son enfant, que je suis encore une grand-mère aimante, curieuse

de la vie sous toutes ses formes, engagée dans la société avec les moyens

intellectuels et affectifs qui m'ont été donnés à la naissance.

 

Toutefois, quand je regarde aujourd'hui ce que vit la jeunesse européenne,

pourtant plus favorisée que beaucoup d'autres à travers le monde, je sens

mon cœur se serrer. Certains en vont même par désespoir à se suicider. Dans

les médias, on les présente parfois comme des inconscients immatures,

uniquement préoccupés d'écran, de jeux en ligne ou de réseaux sociaux.

Seraient-ils devenus égoïstes, blasés, découragés ou paresseux?

Je ne le pense pas. Ne chercheraient-ils pas plutôt leur véritable place dans la

société que nous allons laisser derrière nous?

 

A leur âge, nous aussi nous avions envie de sortir, de voir des amis, d'aller

danser et c'était considéré comme normal. La sacro-sainte valeur travail

n'empêchait pas les rêves d'avenir. Aujourd'hui, dans ce monde en pleine

mutation, allons nous les cantonner dans nos esprits à un horizon bouché par

le spectre du chômage, de la précarité, par le risque d'être contaminés ou,

bien pire, contaminants pour leurs proches? Quel message positif, nous les

adultes, pouvons nous encore leur transmettre?

 

Certes, nous n'avons pas réussi jusqu'ici à nous sortir des pièges de la

société de consommation, d'un capitalisme financier débridé et d'une

agriculture polluante qui montre ses limites, tout comme d'un mondialisme

basé sur le profit immédiat, où les GAFAM règnent en maîtres. Au-delà du

complotisme, je m'appuie sur le constat que les lanceurs d'alerte sont

pourchassés, les journalistes d'investigation muselés, les professeurs de

médecine intègres passant pour des charlatans face à d'autres qui «tirent les

ficelles», en étant prisonniers conscients ou inconscients des lobbies et de

conflits d'intérêt.

 

Le flambeau à transmettre à nos jeunes ne serait-il pas de les encourager à

oser aller de l'avant, à briser enfin les chaînes des rôles basés sur le pouvoir,

l'apparence, à éradiquer le sexisme, le racisme, les inégalités sociales tout

comme le patriarcat? Il me semble que les possessions, la sécurité ne sont

plus tout à fait leur priorité et c'est encourageant. Je pense qu'ils ne sont pas

tous résignés ou inactifs. Et ne pouvons nous imaginer qu'ils se préparent à

nous remplacer afin de briser des tabous, de choisir leur avenir pour, un jour

peut-être, pouvoir reconstruire une société nouvelle où la passion, la

créativité, la solidarité réenchanteront le monde?

 

La plupart des jeunes, en effet, respectent les animaux, apprécient la

nature, ont envie de se nourrir sainement. Ils sont soucieux de la pollution

des océans, du réchauffement climatique et de la déforestation. Certains

créent déjà des start-up où ils testent leur créativité, d'autres militent en

s'appuyant sur des associations engagées. Un certain style d'enseignement

même cherche à les préparer à être de futurs parents, de futurs

consommateurs pleinement responsables de leur impact sur notre planète.

 

 

Notre état d'esprit à l'égard de la jeunesse ne pourrait-il pas être

résolument positif, en les incitant à choisir leur vie plutôt que de la subir?

Grâce à Internet, ils sont au courant de tout, bien plus que nous ne l'étions.

Encourageons les à vivre leurs rêves sans fuir dans le tout virtuel, à poser

les bases d'une autre société plus juste correspondant à des valeurs de

partage et de fraternité mondiale. Car, il y aura place pour des initiatives,

des innovations. Devenir pionnier, imaginatif en vue de la création d'un

monde nouveau, ne serait-ce pas exaltant pour notre jeunesse?

 

La peur de l'avenir qui règne actuellement me paraît être un virus au moins

aussi dangereux que la Covid 19. En lieu et place d'une culpabilité de n'avoir

pu faire davantage, donnons leur l'exemple de l'optimisme, du courage, de la

foi en la vie. Nous sommes conscients que ce temps de crise est là pour nous

aider à rompre avec l'Ancien Monde, en remplaçant le mythe du progrès par

la joie de vivre le moment présent. Car nous sommes confiants que des

forces invisibles veillent sur nous. Leurs voyages à travers la planète

deviendront peut-être des voyages intérieurs, les incitant à tester le monde

mystérieux des énergies, de la méditation, afin d'aligner leur tête, leur cœur

et leur corps...

 

Le 21 ème siècle pourrait alors retrouver des valeurs humaines et

spirituelles, susceptibles de guider la vie de nos descendants, en remplaçant

peu à peu «l'avoir par l'être». Dans cette espérance...

Lyliane

 

 

Oscillations quantiques dans un matériau isolant

PHYSIQUE - Des oscillations quantiques inattendues ont émané d’un matériau isolant 
L’existence d’un nouveau type de particules quantiques encore inconnues vient d’être suggéré à la suite d’observations menées par des physiciens de l’université de Princeton aux Etats-Unis, rapporte Numerama. L’équipe de scientifiques a observé un comportement quantique inattendu dans un isolant fabriqué à partir d’un matériau appelé ditellurure de tungstène, précise un article de l’université de Princeton sur le sujet.
Les physiciens ont été surpris par leurs observations, car elles remettent en cause une distinction quantique jusqu’à maintenant partagée sur les métaux et isolants. Dans les matériaux métalliques, les électrons sont très mobiles, compte tenu d’une faible résistance à la conduction. Des oscillations quantiques sont ainsi visibles. Dans les matériaux isolants, la résistance est telle que les électrons ne circulent plus et aucune oscillation quantique ne peut advenir.
Des oscillations quantiques inattendues

Pourtant, et c’est là l’intérêt de ces recherches qui ont fait l’objet d’une publication dans la revue Nature le 4 janvier dernier, les physiciens ont observé des oscillations quantiques au sein d’un matériau isolant. Il s’agit du tellurure de tungstène. Ce semi-métal devient conducteur quand il est épais et a une forte résistance quand il est fin. Les chercheurs ont soumis une version très fine de ce métal à un champ magnétique. C’est ainsi que, contre toute attente, ils ont observé des oscillations quantiques, précise Numerama.
 Difficile de savoir encore de quoi il s’agit. « Si nos interprétations sont correctes, nous sommes en train d’observer une forme fondamentalement nouvelle de matière quantique. Nous pouvons maintenant imaginer un tout nouveau monde quantique caché dans les isolants. C’est possible qu’on ne les ait simplement pas identifiées ces dernières décennies », a résumé l’auteur principal de l’étude, Sanfeng Wu. Il s’agit d’un premier pas. D’autres études, menées sur d’autres métaux par d’autres chercheurs devraient permettre d’en apprendre davantage sur cette « nouvelle forme de matière quantique ».

Selon 20 Minutes

 

28/01/2021

L'ulcère à l'estomac se soigne de mieux en mieux...

Mme Sylvie Boistard dans Version Fémina tente de rassurer les patients porteurs d'un ulcère à l'estomac, car c'est une maladie que l'on décèle et traite de mieux en mieux. La journaliste est allée interviewer à ce sujet le Professeur Hervé Hagège, chef de service d'hépato-gastro-entérologie à l'hôpital intercommunal de Créteil. Nous apprenons donc que, grâce à la découverte de deux médecins australiens, (prix Nobel de médecine en 2005), 85% des ulcères de l'estomac et 95% des ulcères duodénaux sont dus à une infection à Hélicobacter Pylori, une bactérie qui vit bien en milieu acide.

Les enfants la contractent généralement avant l'âge de 10 ans en touchant des objets souillés. Ce germe peut tout-à-coup devenir pathogène chez certaines personnes. Plusieurs médicaments, et notamment les anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS), peuvent aussi causer un ulcère. Cette pathologie donne souvent des douleurs ou des crampes qui apparaissent 2 à 3h après les repas. Il y a alors une inflammation, la gastrite, qui est susceptible de donner un ulcère. Le RGO (reflux gastro-oesophagien) est d'une autre nature, puisqu'il s'agit de remontées du contenu gastrique dans l'oesophage.

Une endoscopie peut permettre de visualiser le contenu de l'estomac et du duodénum. Une biopsie peut également être pratiquée. La Haute Autorité de Santé en 2019 a préconisé deux autres méthodes: la recherche d'antigènes de la bactérie dans les selles (tests non remboursés) et un test respiratoire pris en charge par l'Assurance Maladie. Pour éradiquer la maladie, des antibiotiques couplés à des IPP peuvent être pris sur de courtes périodes. En finale, un test respiratoire à l'urée permet de vérifier la cicatrisation. La chirurgie se pratique uniquement en cas de complications.

Les enfants peuvent également être touchés par l'Hélicobacter Pylori s'ils s'échangent leurs sucettes par exemple. S'il n'est pas soigné, l'ulcère peut entraîner une hémorragie interne ou une péritonite. Dans ce cas il faut appeler le Samu de toute urgence (vomissements de sang ou selles de couleur noire) et conduire la personne à l'hôpital.  Par précaution, faire une restriction dans l' alimentation des épices  et éviter les stress répétés, si l'on suspecte être porteur de la bactérie dans l'estomac.

Lyliane

 

26/01/2021

Legacy, notre héritage...

Près de 12 ans après "HOME", Mr Yann Arthus-Bertrand présente "Légacy, notre héritage", un documentaire dans lequel il mêle sa propre histoire à celle de la nature et de l'homme. Les images ont été prises au Kenya il y a 40 ans. Le message lui est clair: la catastrophe écologique est en cours. Pour lui,"le déni n'est plus une option".

Ce film projeté le mardi 26 Janvier à 21h05 sur M6 pendant "La semaine Green de M6" sera suivi à 22H55 d'un débat animé par Mme Ophelie Meunier. Il me semble qu'il serait utile de regarder ce documentaire en cette période où l'écologie passe un peu à l'arrière-plan.

Lyliane

25/01/2021

Soutenons la laine française!

Dans Version Fémina, Mme Céline Cabourg attire notre attention sur la laine de nos moutons qui actuellement est exportée à 80% en Chine avant de nous revenir sous forme de vêtements tricotés. Il s'agit aujourd'huide relancer et de soutenir les savoir-faire locaux. La France a diverses sortes de moutons (53 races différentes)qui sont en majorité utilisés pour leur viande. La France a compté autrefois deux gros bassins d'industrie de la laine: Le Nord-Pas-de-Calais et dans le Tarn, autour de Mazamet.

Dans le Nord, la laine est peignée et elle sert plutôt à confectionner des costumes. Dans le Sud, on fabrique des vêtements plus épais de type caban. Selon Mr Pascal Gautrand, fondateur de Made in Town, après une chute des volumes dans les années 1980 et 1990, il reste dans la région de Castres encore deux filatures, quelques ateliers de tissage, de tricotage et un seul atelier pour l'apprêt. Ils emploient tout de même deux à 180 personnes. Le but de ce cabiner des filières de production est de "maintenir les savoir-faire dans les territoires enn évitant les fermetures".

Jusqu'ici,les éleveurs étaient obligés de stocker la laine à leurs frais ou de vendre à perte à la Chine (30 centimes d'euros le kilo). Heureusement, certains ont pu devenir distributeurs de produitstricotés comme la marque Laines paysannes en Ariège, mais ils écoulent des quantités limitées sur les marchés ou en ligne. En fait, actuellement seule 4% de la laine produite est transformée en France. Le cabinet  Made in Town et Made in France Première Vision ont lancé en 2018 le Collectif Tricolor, entraînant des marques comme Balzac Paris, Le Slip français, de Bonne Facture (mode masculineles matelas Tediber ou encore le groupe LVMH.

Il s'agit d'encourager la renaissance des filières lainières françaises et de faire progresser la recherche sur la fibre en améliorant sa douceur. Le but à terme est de parvenir à transformer 24% de la laine en France, d'ici à 2024. En novembre dernier, Balzac Paris lançait Laine Française, une mini collection de 5 modèles en laine dessinés à Paris mais sourcée à Arles, filé aux Filatures du Parc à Brassac. Les coutures sont faites à La Regrippière, près de Nantes, mais emballés à Troyes. Toutefois, cette laine mérinos de la région d'Arles, non teinte, se travaille en manquant d'audace. Aussi, des stylistes maille s'emploient à casser le côté brut et naturel.

Il y faut par contre, précise Mme Nathalie Lebas-Vautier, cofondatrice d'Ekyog, des moyens humains et économiques. Plusieurs acteurs de la filière se regroupent pour redonner vie à la filière laine. La France, avec ses élevages de petite taille préserve à la fois la biodiversité et la bientraitance animale. Autour de la laine, il semble possible de fédérer des marques, des éleveurs, mais aussi des ONG. Alors la France va-t-elle vraiment se lancer en s'unissant pour une conversion durable? Nous pouvons l'espérer. Pour tout renseignement, s'adresserpar exemple à Made in Town et à Made in France: www.made-in-town.com. et www.madefrance.fr.

Lyliane

23/01/2021

Des brosses à dents made in France rechargeables, locales et écolos...

Fondée en 2013, la marque de brosse à dents rechargeables et made in France Caliquo est installée depuis septembre 2020 à Cherbourg-en-Cotentin (Manche). Un produit dans l’air du temps.
 
Mille deux cents tonnes de déchets plastiques. C’est ce que représentent, chaque année les brosses à dents jetées en France. Un triste constat qui émeut Grégoire Le Lanchon depuis longtemps déjà.
C’est en fouillant dans le grenier familial à Fermanville (Manche), il y a quelques années, qu’il tombe sur une vieille brosse à dents datée du XIX siècle. Manche en ivoire, poils en crin d’animal… L’idée germe. Et s’il remettait ce type de brosse à dents au goût du jour ? Nous sommes en 2013, lorsque le jeune ingénieur se lance dans l’aventure et créé la marque Caliquo. Il est alors le premier sur le marché français. « Je voulais construire un produit durable, qui n’a pas vocation à être jeté. »
100 000 brosses à dents vendues par mois
Il invente une brosse à dents « rechargeable » : la tête, recyclable, composée de poils en nylon, se clipse et se déclipse. Un produit entièrement fabriqué en France. Au fil du temps, l’entreprise évolue. Sa femme, Marthe, rejoint l’aventure.
Avec 1 000 points de vente en France et en Europe et 100 000 produits écoulés par mois, le succès est au rendez-vous. La petite entreprise familiale est portée par l’engouement grandissant pour les produits responsables et made in France. La gamme s’étend, à des prix allant de 2,95 € à 27,50 € la brosse à dents. Très vite, le catalogue s’étoffe : cure-oreilles, rasoirs, fils dentaires, gratte langues… En mars 2020, la première brosse à dents pour enfant est commercialisée. Une première mondiale.
Retour aux sources
Mais pas question d’en rester là. Le couple, désormais épaulé d’une commerciale, a un autre projet : créer une savonnerie. Pour cela, le Manchot d’origine, alors installé à Paris, décide de revenir aux sources. En septembre 2020, le siège de l’entreprise est délocalisé à Cherbourg-en-Cotentin. « Tout est plus facile ici, concède Marthe Le Lanchon. On se rapproche de nos partenaires locaux et on a plus de place pour créer les produits. L’idée c’est de tout faire nous-mêmes. »
La jeune femme change alors de casquette. Commerciale, elle devient chargée de projet cosmétique. Savon, shampoing, dentifrice ou encore déodorant sont le fruit de son imagination. « On veut être aux manettes de A à Z. Il n’y a pas d’intermédiaire. » Le meilleur moyen de garder le contrôle intégral.
Des recettes créées dans sa cuisine
Elle effectue des recherches, formule des hypothèses et multiplie les tests depuis sa cuisine. « J’y suis allée à tâtons, avoue-t-elle. Il y a forcément eu des loupés mais on apprend sur le tas. » Lorsque les recettes sont approuvées par les autorités compétentes, la petite équipe de trois personnes confie la réalisation et la distribution de ses produits aux travailleurs handicapés de trois Esat (Établissement et service d’aide par le travail), dont celui de Cherbourg.
« Travailler avec des personnes vulnérables nous tient vraiment à cœur, assure la cheffe d’entreprise. En plus du circuit court, il y a une démarche d’insertion solidaire en intégrant ceux qui sont laissés de côtés. Ces personnes ont des compétences propres comme la minutie, la sensibilité et l’acuité visuelle. Il faut les valoriser. »

Selon Mme Noémie BAUDOUIN. - Ouest-France - mardi 5 janvier 2021

17/01/2021

Aires protégées, est ce la solution pour la biodiversité?

L'efficacité des politiques d'aires protégées dépend du type de zone concernée, de la manière dont elles sont mises en œuvre et de leur acceptabilité par les populations locales. Deux chercheurs appellent à mieux prendre ces éléments en considération.
Tribune. Le One Planet Summit, qui s’est ouvert lundi 11 janvier, s’est fixé pour objectif des avancées dans les domaines de la préservation de la biodiversité. Parmi les objectifs évoqués, celui de placer sous protection 30% de la surface du territoire terrestre est fréquemment mis en avant. Si l’augmentation des surfaces à protéger apparaît comme un outil essentiel pour participer à la conservation des espèces et des écosystèmes, la question de leur efficacité apparaît néanmoins cruciale, en particulier dans les régions tropicales des pays en développement où les niveaux de biodiversité sont les plus élevés. Ainsi, les politiques d’aires protégées sont un outil de politique environnementale fréquemment utilisé, en particulier pour préserver les zones forestières, et un certain nombre de travaux de recherche soulèvent des questions sur leur impact effectif.Tout d’abord, la question de leur localisation est cruciale : le rôle des zones protégées est de mettre à l’abri les écosystèmes menacés par l’activité humaine. On devrait donc s’attendre à ce que les zones choisies pour être protégées soient celles où les pressions économiques sont les plus importantes et menaçantes. Si l’on s’intéresse par exemple au problème de la déforestation au Brésil, les aires protégées, pour être effectives, devraient se situer au plus près des zones de déforestation afin de restreindre l’expansion agricole, qui en est majoritairement responsable. Or, il a été montré par de nombreux travaux que ces aires protégées sont plus souvent localisées dans des lieux faiblement menacés : plus loin des routes et autres moyens de communication ou des zones à forte expansion agricole. Ainsi, il a été montré que les aires protégées situées dans des zones à faible pression économique n’ont pas, ou n’ont que très peu d’impact en termes de réduction de la déforestation. Ce phénomène, appelé «biais de localisation», est fréquemment souligné par les travaux académiques, et interroge la capacité des aires protégées à être autre chose que des éléments de communication et de greenwashing de la part des Etats.


Accès des populations locales
 De plus, la question de la mise en œuvre de ces surfaces protégées est à questionner. Il ne suffit pas qu’une partie du territoire soit déclarée protégée pour que cette conservation entre en vigueur. La capacité des Etats à faire respecter la réglementation est ici centrale. Ainsi, si les aires protégées abritent des espèces animales ou végétales rares et convoitées, une protection faible ne suffira pas nécessairement à détourner les comportements de braconnage. On a encore vu récemment que six gardes d’un parc national de République démocratique du Congo ont été tués, probablement par des braconniers, dans une zone riche en gorilles et éléphants. Les études d’efficacité menées pour estimer la capacité de conservation des aires protégées montrent clairement que leur bonne mise en œuvre dépend fortement des moyens alloués à leur gestion. Par exemple, au Brésil, les aires protégées fédérales connaissent moins de déforestation que les aires protégées gérées par les Etats brésiliens, car celles-ci disposent de moyens plus importants, d’une gestion plus stricte et d’un cadre politique mieux construit. Ici aussi, il est donc nécessaire d’aller au-delà d’un affichage pour donner les moyens aux zones protégées d’être efficaces.
Enfin, les questions relatives aux droits d’accès des populations locales aux ressources des écosystèmes sont des éléments importants de décision. D’un côté, on peut considérer que les écosystèmes forestiers ou marins présentent des caractéristiques de bien global, tels que les réserves de carbone ou le maintien de la biodiversité ; ce qui justifie une démarche internationale pour leur protection. Cependant, il est aussi nécessaire de comprendre que ces ressources constituent pour des populations importantes des éléments essentiels à leurs moyens d’existence. On estime ainsi que plus d’un milliard de personnes dans le monde dépendent des forêts pour leur subsistance. Priver une partie de ces populations des ressources qui seront protégées apparaît donc comme injuste et potentiellement inefficace, voire apparenté à une forme de colonialisme vert. Il est donc crucial de réfléchir à la protection des espaces sensibles en impliquant fortement les personnes et communautés vivant à leur proximité.

Une inefficacité des aires protégées, ainsi que des conflits d’usage des terres, peut renforcer les hostilités quant à leur mise en place. Ainsi, des effacements d’aires protégées, et leur affaiblissement lié à l’autorisation d’activités extractive, ont été observés dans de nombreuses régions tropicales des pays en développement, notamment au Brésil. Localisation, moyens, concertation : au total, il est nécessaire de ne pas se contenter d’éléments d’affichage sur la quantité de surfaces à protéger, mais de réfléchir prudemment aux conditions de leur mise en œuvre, sans quoi nous continuerons à échouer dans la poursuite de nos objectifs de conservation des écosystèmes.
Vous souhaitez proposer une tribune à Libé ? Ecrivez à idees@liberation.fr.
 
 

09/01/2021

Pas d'impasse sur le psoas, appelé aussi muscle de l'âme!

Mme Fabienne Colin dans Version Fémina attire notre attention sur ce muscle méconnu qu'est le psoas. Pourtant, ajoute-t-elle," il est sollicité sans arrêt, notamment quand on marche". Le terme psoas désigne un groupe musculaire essentiel de la région pelvienne. En fait, nous aurions deux psoas, un de chaque côté de la colonne vertébrale. Et chacun serait constitué de 3 muscles: le petit psoas, le grand psoas et l'iliaque, qui sont rattachés aux vertèbres du bas du dos. Il est également connecté au diaphragme au niveau des lombaires. Aussi, toute émotion forte est censée avoir des répercussions sur le psoas.

Ces muscles ont une forme fuselée et ils traversent le bassin en descendant vers le fémur, à l'avant de l'articulation de la hanche. Le psoas est le seul muscle qui rattache nos jambes à notre dos. C'est en partie grâce à lui que nous nous maintenons droit. Il permet aussi une mobilité articulaire de la hanche et donne la flexion de la cuisse sur le bassin pour marcher. C'est pourquoi la sédentarité et l'âge peuvent le rendre raide ou douloureux car il est innervé par le nerf crural. Toutefois, trop le solliciter le raidit, si l'on fait de longues randonnées, du jogging ou du football.

Selon le masseur-kinésithérapeute et ostéopathe Mr Alexandre Auffret, les assouplissements debout ou sur le dos et certaines postures de yoga (ouverture des hanches) devraient nous motiver, surtout si en plus nous vivons des stress ou des oppressions. Des douleurs abdominales en cas de troubles digestifs peuvent même être liées à son raidissement. Pour en savoir davantage sur le sujet, consultez de site de Mr Auffret: toutpourmasante.fr.

Lyliane

 

 

05/01/2021

Maud Fontenoy voit l'océan comme un réservoir de ressources...

Pour Maud Fontenoy, il faut voir l'océan comme une immense bibliothèque, où les animaux et les plantes seraient des livres. "Si vous brûlez ces livres, vous obtenez un peu de feu et un peu d'énergie", explique-t-elle. "Mais vous ne saurez pas tout le potentiel que ces livres nous offrent."
Un ver au super sang:
Et parmi ces "livres de solutions", il en a un qui n'a l'air de rien: le ver arénicole. Ce petit asticot de plage pourrait pourtant révolutionner les transplantions d'organes. "Son hémoglobine transporte 40 fois plus d'oxygène que l'hémoglobine humaine, et transmissible à tous les groupes sanguins", explique Maud Fontenoy
Autre exploit du sang de l'animal : il peut être lyophilisé. Et donc conservé bien au-delà de 3 semaines, contrairement aux poches de sang humain. "On va pouvoir conserver nos greffons qui s'abîment souvent par manque d'oxygène". Pas étonnant donc que le ver arénicole passionne les chercheurs.
Une méduse immortelle
Dans la même veine, la médecine se penche sur une méduse qui mesure 5mm de long, la Turritopsis nutricula. "Elle très étudiée actuellement parce qu'elle est immortelle", indique Maud Fontenoy. "Quand elle vieillit, elle redevient un œuf. C'est un peu comme si on imaginait un vieillard qui reviendrait bébé ou un papillon qui reviendrait chenille."
De quoi fasciner la médecine, qui n'a cependant pas encore trouvé d'applications concrètes pour cette découverte. Mais le milieu de la cosmétique est évidemment très intéressé.


Maud Fontenoy appelle à agir pour la protection des mers et des océans, "la marmite de l'humanité"
Une éponge contre le cancer
De manière plus essentielle, les chercheurs dans la lutte contre le cancer trouvent aussi des solutions dans les océans. "En 1908, on a compris la prolifération des cellules cancérigènes grâce à l'étoile de mer, découverte qui a valu un prix Nobel", dévoile la navigatrice.
Et les avancées dans le domaine continuent aujourd'hui. "L'année dernière, on a découvert une molécule dans certaines éponges de mer qui, peut être, serait efficace dans la lutte contre le cancer", ajoute-t-elle. 
Vers, méduses, étoiles de mer et éponges de mer sont donc autant de raisons supplémentaires de protéger les océans. "Si tu les dégrades, tu pollues ta propre survie. Et tu écrases du pied les solutions en même temps", résume ainsi l'ambassadrice auprès du Ministère de l’Éducation Nationale et de la Jeunesse pour l’éducation à la Mer et les classes de Mer.

Selon Mr Alexis Patri - Europe 1 - vendredi 18 décembre 2020

30/12/2020

Les fascias, ces "airbags" de notre corps...

Dans Version Fémina, un article de Mme Carole de Landtsheer attire notre attention sur les fascias, ces tissus profonds qui sont " de véritables amortisseurs de nos chocs corporels et psychiques". Ce sont, en effet, de fines membranes élastiques qui compartimentent, enveloppent et relient toutes nos structures: organes, muscles, ligaments, tendons, nerfs, os, vaisseaux sanguins... Ce réseau de tissus conjonctifs formés de collagène absorberait nos stress physiques et psychiques. La journaliste s'appuie sur l'ouvrage de Mr Christian Courraud, fasciathérapeute, intitulé  "Fascias, le nouvel organe-clé de votre santé" paru chez Leduc.s Pratique et aussi sur l'expérience de Mme Nadine Quéré, kinésithérapeute.

La fasciathérapie est une méthode alternative née dans les années 80  et qui découle de l'ostéopathie. Son but est d'entretenir la souplesse des fascias et de leur redonner leur élasticité. En effet, "plus un fascia est raide, plus il a tendance à entretenir l'inflammation, la fibrose et la douleur". Cette spécialité, qui stimule le lâcher-prise, s'est tournée vers l'arthrose, les céphalées, la fatigue inexpliquée, le syndrome de l'intestin irritable, la fibromyalgie et même l'endométriose. On sait d'après de récentes études que les lombalgies se traduisent par un raidissement des fascias. C'est une thérapie douce, pratiquée sur une table de massage en restant habillé, que même les femmes enceintes peuvent faire pratiquer sur elles et leurs bébés. Il y a peu de contre-indications: AVC, traumatisme crânien... Bien entendu, aucune prétention de se substituer à un traitement médical!

Malheureusement, le Ministère de la Santé ne reconnaît pas la fasciathérapie. Seules certaines mutuelles couvrent une partie des frais. Pour une séance de 30 minutes, il faut compter de 40 à 80 euros. Tous les RV débutent par un entretien. Plusieurs séances, espacées d'un mois environ, sont nécessaires notamment pour un lumbago. Pour les migraines ce peut être plus long. L'Association FasciaFrance publie sur son site (www.fasciafrance.fr) un annuaire de ses adhérents, qui sont des professionnels de santé. En tout état de cause, vérifier la formation de votre fasciathérapeute (500 heures de cours au moins) et appréciez son éthique, avant de vous engager dans une séance de soin.

Lyliane

 

 

28/12/2020

Campagne "sémetazone" en faveur des pollinisateurs...

 

 
Une action concrète pour la biodiversité.
 
 
Voir la version en ligne
 
 
 
Chères amies, chers amis,
 
Alors que le gouvernement vient de réautoriser les insecticides "tueurs d'abeilles", nous ne devons pas rester sans réagir. Car depuis une trentaine d'années, nous assistons à un véritable écocide ! Près des 3/4 des insectes volants ont disparu, subissant les effets de l'agriculture chimique, de la monoculture, de l'arrachage des haies et de l'artificialisation des terres agricoles.
 
Nous avons le pouvoir d'agir individuellement et collectivement. Nous vous proposons aujourd'hui de soutenir le projet SEME TA ZONE en semant des arbres et arbustes pollinifères adaptés aux abeilles et aux insectes pollinisateurs.
 
En contribuant, vous nous aidez également à financer des actions de mobilisation citoyenne, des actions juridiques, la production de rapports approfondis dans le cadre de la lutte contre les pesticides. Et le lancement à venir d'une vaste campagne pour débitumer et végétaliser un maximum d'établisements scolaires.
 
 
Nous avons sélectionné quatre essences d'arbres et d'arbustes différentes, remarquables pour leurs qualités mellifères, que vous pouvez semer ou offrir.
 
 
 
En soutenant ce projet, vous recevrez des semences d'arbres et d'arbustes adaptées aux insectes pollinisateurs et vous nous donnerez les moyens d'agir.
 
Grâce à votre soutien :
  • nous lancerons une procédure contentieuse devant le Conseil d'Etat visant à empêcher la réautorisation des pesticides néonicotinoïdes.
  • nous mettrons également sous pression l'industrie agro-alimentaire afin qu'elle s'engage à ne pas utiliser de sucre issu de betteraves traitées aux néonicotinoïdes.
  • enfin, grâce à votre appui, nous lancerons dans les tous prochains mois une nouvelle campagne visant à encourager la végétalisation des cours d'écoles, de collèges et de lycées. A chaque fois que nous collectons 150 € supplémentaires dans le cadre de ce financement participatif, nous nous engageons à envoyer un arbre dans une nouvelle école.
 
Face à l'effondrement des écosystèmes, nous ne nous résignons pas à subir les évènements !
 
 
 
"Sème ta Zone"
mode d'emploi
 
 
Etape 1 : Je choisis ma contrepartie sur la page Ulule du projet SEME TA ZONE.

Etape 2 : Si j'ai commandé avant le 5 décembre, je reçois mon pack avant Noël, sinon les contreparties seront envoyées au fil de l'eau jusqu'à la fin de la collecte, le 31 Janvier 2021.

Etape 3 : Je reçois mon pack, je suis les indications de la fiche pratique correspondant à mon essence d'arbre et j'aide mes plantations à grandir, jour après jour !

Que vous ayez ou pas un espace dédié, vous avez la possibilité d’agir :
  • soit en profitant de la période de fête de fin d’année pour offrir un cadeau beau et utile à vos proches ;
  • soit en semant des graines d’arbres et d'arbustes mellifères dans un pot puis en pleine terre.
 
Quels que soient votre situation et le montant de votre contribution, vous nous permettez d’offrir un arbre à une école à chaque fois que nous collectons 150 euros.
Quatre essences d'arbres et d'arbustes mellifères
 
Févier d'Amérique
Arbre à feuillage fin doré, jaunissant à l'automne et fleurissant entre mai et juin en blanc crème. Il fructifie ensuite en gousses étonnantes de 30 cm, couleur acajou.
 
Acacia Mimosa
Arbuste à croissance rapide au feuillage très fin, persistant, et à la floraison parfumée de décembre à mars. Très résistant à la sécheresse il se portera mieux dans la moitié Sud de la France.
 
Arbre de Judée
Petit arbre à port étalé, ses fleurs rose pourpre éclosent à même le bois dès mi-avril. Elles persistent une partie de l'hiver, très appréciées des oiseaux.
 
Arbre aux Abeilles
Arbuste pionnier, à croissance rapide. Ses fleurs, très parfumées donnent un nectar particulièrement riche, très apprécié des abeilles entre juillet et août. 
 
 
★ Ne doutez jamais qu'un petit groupe de gens réfléchis et engagés puisse changer le monde. En fait, c'est toujours comme cela que ça s'est passé.★
- Margaret Mead (1901 - 1978) - Anthropologue.

Stéphen, Martin, Benjamin, Magali, Mathias, Michèle, Céline, Manon, Aurore, Alejandra, Benoît et toute l'équipe d'Agir pour l'Environnement.

27/12/2020

Dioxyde de titane: un additif dangereux à interdire définitivement...

Dans le Courrier du retraité comme dans la Lettre de l'association Agir pour l'Environnement, il est question d'une substance interdite depuis le 1er janvier 2020 en France pour un an concernant la mise sur le marché des denrées alimentaires contenant du dioxyde de titane. Or, ce colorant référencé E 171 est utilisé à grande échelle nano dans les produits pharmaceutiques et cosmétiques, afin d'améliorer l'aspect des produits. L'ANSES fait état de plus de 10 000 tonnes de TiO2 produites et importées en France chaque année. Faute de renouvellement notifié à la Commission Européenne par le Ministre français de l'Economie, le dioxyde de titane pourrait revenir dans nos assiettes (plats cuisinés, confiseries, pâtisseries...) et dans notre environnement (peintures, articles de sport, crèmes solaires, eau de lavage des tissus...).

Il est pourtant recommandé par l'Agence nationale de sécurité sanitaire de "limiter l'exposition des travailleurs, des consommateurs et de l'environnement en favorisant les produits dépourvus de nanoparticules". Les dimensions de ces particules (30 000 fois plus fines que l'épaisseur d'un cheveu) et leurs propriétés particulières leur permettent de pénétrer profondément les tissus physiologiques, les organes, y compris chez les nouveaux-nés et de s'y accumuler. Elles sont soupçonnées de générer des lésions précancéreuses. Agir pour l'Environnement a lancé une pétition, afin de maintenir la pression sur le gouvernement français. On peut la signer sur le site: www.stopdioxydedetitane.fr. Il est également possible de faire un don sur: https://soutenir.agirpourlenvironnement.org.

Lyliane

 

 

26/12/2020

Prix Fémina des lycéens 2020...

Ce mercredi 9 décembre 2020, Laurent Petitmangin a reçu le prix Femina des lycéens. L’auteur a appris sa victoire en direct lors d’une émission filmée au lycée Jules-Verne de Mondeville et animée par leurs camarades du lycée Fresnel.
 
Depuis la rentrée de septembre 2020, 520 lycéens de quatorze établissements de Normandie, deux de la région académique de Lille (Nord) et deux autres de la région d’Amiens (Somme), ont lu une sélection de dix ouvrages, avant de désigner le lauréat du 5 prix Femina des lycéens.
La proclamation du lauréat a été diffusée ce mercredi 9 décembre midi, en direct, lors d’une émission de webradio filmée dans les locaux du lycée Jules-Verne de Mondeville, près de Caen, et animée par des élèves de l’établissement voisin, Augustin-Fresnel.
C’est l’écrivain originaire de Metz (Moselle) Laurent Petitmangin qui a eu la faveur du jury.

Son premier roman, Ce qu’il faut de nuit évoque les relations entre un père veuf et ses deux fils, qu’il doit élever seul. « L’auteur a retranscrit avec une émotion qui nous a bouleversés l’amour qui unit le père et ses fils, malgré les épreuves cruelles que la vie leur réserve », résume Thomas, un des lycéens membre du jury.
« Un immense honneur »
Joint par téléphone pendant l’émission, l’écrivain a eu bien du mal à cacher son émotion. « Vous ne pouvez pas imaginer combien cela me fait plaisir », ont été les premiers mots du lauréat. « Je suis impressionné par la confiance que vous me faites, c’est un immense honneur. »
Pour son premier roman, Laurent Petimangin a frappé fort en remportant son troisième prix en quelques semaines (il a reçu en août le prix Stanislas du premier roman puis en septembre le prix Georges-Brassens). Les critiques littéraires sont dithyrambiques : « Roman fulgurant avec une sensibilité et une finesse infinies », « Une plume d’une humilité, d’une douceur et d’une véracité remarquables », « Un premier roman pudique, sensible, terrible aussi, que l’on referme le cœur serré », peut-on lire au gré des sites spécialisés sur Internet. Ce qu’il faut de nuit a devancé dans le cœur du jury lycéen le vainqueur du prix Femina 2020, Serge Joncour, lui aussi en compétition.
Le succès n’a cependant pas tourné la tête de cet époux et père de famille qui continue d’exercer son métier de cadre dans une grande compagnie aérienne, en région parisienne. Avant de rendre l’antenne, Laurent Petitmangin a dédié son prix à sa maman, « qui a suivi mon aventure dans le prix Femina dès le début mais n’est plus là pour connaître le dénouement ».
Ce qu’il faut de nuit, 190 pages, aux éditions La Manufacture de livres, 16,90 €.

Selon Mr Jean-Philippe GAUTIER. - Ouest-France - mercredi 9 décembre 2020

25/12/2020

L'école à l'extérieur: on y vient!

Mme Valérie Josselin signe un article dans Version Fémina à propos d'une pratique pédagogique qui fait de nombreux adeptes dans notre pays: la classe à l'extérieur. En effet, les enseignants français, s'inspirant de ce qui se fait au Danemark, en Suède, en Allemagne, en Belgique, en Suisse et même au Japon, font au moins pour quelques heures de plus en plus la classe au dehors. Pour le moment ce sont des initiatives locales dans le primaire de certaines Académies pionnières comme à Poitiers ou à Dijon depuis 2 ans environ, mais elles sont prometteuses!

Mme Crystèle Ferjou, conseillère pédagogique et co-auteure de l'ouvrage publié chez Robert Laffont "Emmenez les enfants dehors!" s'en réjouit beaucoup. Dès 2010 elle emmenait ses élèves à l'extérieur. Le premier confinement aurait apparemment accéléré les choses. Les enfants quoi qu'il en soit en sont ravis, car ils ont besoin de bouger et de se mouvoir au sein de la nature. Pas besoin d'une forêt pour sortir: une cour avec un coin d'herbe et des arbres, un jardin public peuvent suffire. Et beaucoup de matières et d'activités y sont possibles: depuis l'EPS jusqu'aux sciences de la nature, des maths jusqu'aux arts plastiques. Cela change tout le monde de la passivité devant un tableau ou des écrans!

Les neurosciences l'ont démontré:on apprend avec le corps tout entier. La joie d'apprendre, de plus, facilite l'apprentissage. Les enseignants se sont vite aperçus que les enfants gagnent en créativité, en concentration, en mémorisation et en compréhension. Dehors, on note que la coopération prime sur la compétition et que les élèves dits "en difficulté" ont l'occasion de se remotiver dans des activités où ils excellent. Seuls certains parents restent encore frileux devant ces initiatives. Ils craignent le mauvais temps, le froid, les blessures, les tiques ... alors que les enfants bien couverts "se régalent".

Des réseaux très actifs comme "RPPN (réseau français de la pédagogie par la nature) ou "Profs en transition" (25 000 membres sur Facebook) peuvent fournir conseils et fiches pédagogiques. Espérons que cet usage se répandra et que l'Education Nationale s'engagera à son tour dans ce type d'innovation. Cela montre aussi que souvent c'est la base qui fait bouger les institutions! Si vous avez des témoignages à apporter à ce sujet, faites nous en part... Nous les publierons bien volontiers.

Lyliane

23/12/2020

Il y a plusieuurs façons d'utiliser l'argile...

Dans Version Fémina, la journaliste Mme Sylvie Boistard est allée interroger Mme Nina Moureaux, naturopathe, au sujet des divers emplois possibles de l'argile. Pour la plupart d'entre nous, nous connaissons la pâte d'argile verte toute prête ou les bandes imprégnées d'argile que l'on achète dans les pharmacies. L'argile est, en effet, connue depuis des temps immémoriaux pour ses vertus thérapeutiques (silice, magnésium, zinc, cuivre, fer, potassium, manganèse...).

Tout d'abord, ses propriétés anti-inflammatoires et sédatives agissent contre la douleur en cas de tendinite (élongation des ligaments). Il est utile alors de confectionner un cataplasme d'argile verte diluée en pâte malléable avec de l'eau minérale sur 1cm d'épaisseur posé directement sur la peau.

En compresse, l'argile est utilisée plusieurs fois par jour pour apaiser les brûlures superficielles et nettoyer les impuretés d'une blessure. On met en général une bande de gaze pour protéger la lésion et on attend le durcissement de l'argile avant de retirer la compresse. De même un bain à l'argile (2 à 3 cuillères à soupe dans un bain tiède) peut être efficace pour calmer les douleurs articulaires.

En usage interne, il convient d'être très prudent si l'on est enceinte, en dessous de 18 ans environ ou si l'on souffre d'un ralentissement intestinal, car l'argile contient du plomb et peut entraver l'action de certains médicaments et de la pilule contraceptive. Pourtant l'argile est réputée calmer les problèmes digestifs (brûlures d'estomac, ballonnements, gaz...). Dans ce cas mettre 1 à 2 cuillères à café d'argile verte dans un verre d'eau et laisser reposer toute la nuit. Le matin, boire l'eau de surface seulement...

Enfin des gargarismes trois fois par jour à l'argile verte diluée dans un peu d'eau calment le feu d'une inflammation de la gorge. En bains de bouche on peut aussi traiter aphtes et gingivites. Sans oublier les masques à l'argile blanche ou rose susceptibles de nettoyer en profondeur les pores de notre peau. Bref, cette terre miraculeuse mérite bien sa place dans notre salle de bains et remplace à peu de frais des spécialités plus agressives pour notre peau.

Lyliane

 

Avec Jamy, un confinement ...scientifique!

Avec le hors-série du magazine hebdomadaire, Le Point, coup de projecteur sur les sciences au quotidien. Depuis notre cuisine, notre salle de bain, notre jardin, il est possible de se poser de grandes questions scientifiques. 

Grâce à Jamy Gourmaud, vous verrez qu’une vie confinée peut devenir un formidable terrain d’exploration scientifique.

On se demandera également de quelle façon la pandémie a changé notre rapport aux sciences. Pourquoi certains d’entre nous affichent une saine confiance dans la science alors que d’autres s’en détournent et préfèrent adhérer à des croyances difficiles à réfuter, car rappelons-le l’un des fondement de la science c’est d’être réfutable ?

Nous verrons également quelles sont les bases du contrat de confiance entre la science et la société.

Avec :

  • Elena Pasquinelli, Philosophe spécialiste des sciences cognitives, chercheur associé de l'Institut Jean Nicod, co-auteur de L’art de faire confiance Ed.Odile Jacob
  • Mathieu Farina, enseignant, agrégé de sciences de la vie et de la terre, spécialisé en écologie et en biologie évolutive et co-auteur de L’art de faire confiance Ed.Odile Jacob
  • Louise Cunéo, journaliste au Point qui publie un Hors-Série : Les sciences au quotidien
 
L'équipe

21/12/2020

Rouler à vélo en toute sécurité...

La prévention des accidents est essentielle lorsqu'on fait de la bicyclette. Mme Fabienne Colin a sélectionné dans la revue Version Fémina des accessoires malins et efficaces. Tout d'abord, un casque lumineux pour être vu de loin. Par exemple, le Matrix de Lumos doté à l'arrière d'un écran de 77 LED. Sur le front, le casque intègre aussi une bande de 22 LED blanches. Il est connecté à une appli et peut être équipé d'un système de protection contre les chocs. Actuellement, son prix est de 279 euros, mais une nouvelle version moins chère (moins de 100 euros) sera en prévente à partir de janvier 2021 sur bemojoo.com. Le casque connecté BH 51 Néo de Livall comporte un bouton SOS qui alerte un proche en cas de besoin. Il coûte tout de même 170 euros. Des modèles plus abordables existent comme le Torch T2 jaune avec écran avant et arrière (139,95 euros) ou l'Hyban 2.0 d'Abus avec un LED arrière et une visière à l'avant (109,99 euros).

Un rétroviseur est également recommandé pour voir derrière soi. Par exemple le Corky Urbain de The Beam comporte un mini miroir de 3,2 cm de diamètre. Il se pose sur le guidon et s'enlève facilement. De même, la marque Zéfal commercialise le Dooback II (10,99 euros) rabattable et l'Espion Z56 au bout d'une tige pour 19,95 euros. Un embout de guidon Bar'N de Topeak intègre un rétro à déployer, tandis que le rétroviseur Strida est pliable. Un Airbag placé autour du casque Hölvding 3 existe aussi pour amortir les chutes. Un gilet jaune fluo B'Safe d'Helite gonfle tel un gilet de sauvetage en cas de chute, mais il coûte 690 euros. Une sonnette tonique fait également partie d'organes de sécurité: on l'entend à 50 mètres!

On ne saurait trop conseiller de s'équiper de clignotants pour indiquer les mouvements. Le feu arrière Add-One  (24,90 euros) sert aussi de clignotant. Quant aux masques spécifiques, comme le Respro City en néoprene hypoallergénique (45 euros avec filtre), ils peuvent éviter de respirer poussières, particules polluantes et pollens. Il faut néanmoins savoir qu'il existe deux types de filtres:le Sports ou le City avec du charbon actif, qui dure de 4 à 6 mois. Enfin, des foulards lavables avec filtre intégrés HAD Smog Protection (35 euros) et Faceguard à 45 euros environ sont plus abordables. S'adresser à des enseignes spécialisées comme Mobility Urban,  et Ecolocomotion et Altermove.

Lyliane

20/12/2020

Le programme de recherche Mistrals en Méditerranée et l'environnement...

La Méditerranée, berceau de nos civilisations modernes et sujet d’enjeux géopolitiques croissants, est aussi l'une des régions les plus sensibles aux pollutions de tous types et au changement climatique en cours. Plus de 1 000 scientifiques de 23 pays ont participé au programme de recherche Mistrals (Mediterranean Integrated STudies at Regional And Local Scales), coordonné par le CNRS, et rendent les premiers résultats de 10 ans d’étude de l’environnement et des changements globaux autour de la Méditerranée. Pour pouvoir envisager l’avenir, les géographes ont d’abord étudié le passé. 

Les civilisations qui nous ont précédé se sont-elles effondrées pendant les périodes de réchauffement ? Les analyses des géographes montrent que la complexité des systèmes agricoles a permis la survie. Mais les réchauffements auraient conduit à l’effondrement des systèmes politiques, comme la fin de l’empire hittite en 1170 avant notre ère, en Anatolie.

Analyser le passé pour mieux anticiper l'avenir
À une période plus récente, les études sur la pollution de l’air montrent qu’entre 2010 et 2015, l’exposition chronique aux particules fines et au dioxyde d’azote, dans les grandes villes de Méditerranée orientale, a généré respectivement 11% et 8% de mortalité chez les moins de 30 ans.
Concernant l’état des forêts, sentinelles du changement climatique, elles sont, depuis 10 ans, en pleine expansion sur la rive nord du bassin méditerranéen, mais de plus en plus dégradées sur la rive sud. Si les sécheresses à répétition font diminuer fortement la microfaune qui joue le rôle d’éboueur des sols, les scientifiques constatent que plus une forêt est peuplée d’essences d’arbres différentes, meilleure est la santé de cette microfaune ; et plus résistante sera la forêt.
Mais les quantités de données récoltées pendant 10 ans n’ont pas fini de livrer leurs secrets. Elles vont maintenant aider à anticiper l’avenir.

Selon RFI - RFI - mardi 3 novembre 2020

19/12/2020

Se cultiver pendant le confinement...

1/ Christo et Jeanne-Claude en vidéo

Si vous n'avez pas pu admirer l'exposition "Christo et Jeanne-Claude" au Centre Pompidou, voici une séance de rattrapage. Dans une vidéo instructive, la commissaire Sophie Duplaix vous offre une visite guidée à travers les œuvres du couple d'artistes et vous raconte la folle aventure de l'empaquetage du pont Neuf.
centrepompidou.fr/fr/lib/En-direct


2/ Bande dessinée numérique

Paris, 1940. Un mystérieux convoi tente de cacher les tableaux de Jakob et Roni Blum aux nazis. Soixante-dix ans plus tard, leur petite-fille enquête sur ce passé douloureux. Cette fiction est racontée dans Le Portrait d'Esther, une bande dessinée numérique conçue par les musées d'Angers. Les lecteurs peuvent ensuite enrichir leurs connaissances.
portrait-esther.fr


3/ Danse sur les toits

Bien connu pour l'univers merveilleux de ses films d'animation, Michel Ocelot signe Pablo Paris Satie, son premier court métrage en prises de vues réelles. Premier danseur du ballet de l'Opéra de Paris, le jeune Pablo Legasa semble se mouvoir dans le ciel de la capitale, baignée de lumière.
operadeparis.fr/3e-scene/pablo-paris-satie


4/ Pompéi depuis votre canapé

La spectaculaire exposition " Pompéi " au Grand Palais trouve une nouvelle vie en ligne. Les grands pourront plonger dans l'univers des fouilles archéologiques tandis que les petits enchaîneront les jeux et visionneront une série d'animation sur la vie quotidienne pendant l'Antiquité.
grandpalais.fr/fr/expo-pompei-chez-vous


5/ Pomme et Yseult en replay

Revivez l'atmosphère intimiste de Qui va piano va sano, en replay sur le site de France Télévisions. Pomme, Yseult, Pépite… Sept étoiles montantes de la pop française se sont produites le 8 octobre pour cette quatrième édition sous la nef de l'église Saint-Merry, à Paris. Des compositions piano-voix intimistes et envoûtantes.
france.tv


6/ Conte impressionniste à Giverny

Le Musée des impressionnismes Giverny a conçu un conte interactif et gratuit, Iris et les Graines lumineuses. Les enfants accompagnent la petite fille dans ses aventures et reçoivent l'aide des salariés du musée. Les illustrations colorées invitent à la rêverie.
iris.mdig.fr


7/ Artothèque sonore

Coachés par un comédien et la start-up Ce que mes yeux ont vu, des volontaires ont lu des commentaires d'œuvres d'art, notamment celles qui ornent le Panthéon. Diffusé sous la forme de courts podcasts, le résultat offre une porte d'entrée sur certaines toiles.
Spotify : L'Œil est la Voix.


8/ Les pulsions de Kyan Khojandi

Rien de tel qu'un one-man-show pour lutter contre la morosité, notamment l'intégrale de la minisérie Bref ou le tout premier seul-en-scène de son créateur, Kyan Khojandi. Dans Pulsions, il livre les petits et grands ratés de sa vie quotidienne, avec beaucoup de rires et de tendresse.youtube.com/c/kyankhojandi/videos


9/ Chefs-d'œuvre de Buster Keaton

Fans de cinéma muet, et si vous vous (re)plongiez dans les chefs-d'œuvre de Buster Keaton? Clown au visage triste, acrobate casse-cou, l'icône de Hollywood a joué dans de très nombreux films. Le site Arts in the City en a recensé trente disponibles gratuitement sur YouTube.
arts-in-the-city.com


10/ Défis artistiques

Puzzles, jeux des paires, frises chronologiques… Sur son site, le musée La Piscine de Roubaix propose une foule d'activités ludiques et accessibles pour faire découvrir aux enfants les chefs-d'œuvre dont regorgent ses collections.
tinyurl.com/roubaixpiscine


11/ Masterclasses de cinéma

Percez les secrets du septième art en enchaînant les vidéos de Horschamp – rencontres de cinéma. Cette plateforme compile plus de 200 masterclasses des plus grands cinéastes et acteurs, de Clint Eastwood à Jacques Audiard en passant par Nathalie Baye et Agnès Jaoui.
horschampfrance.com

12/ Monet et Sisley en immersion

Les musées de Rouen vous proposent de vous immerger dans les huit expositions du festival Normandie impressionniste depuis votre ordinateur ou smartphone. Coup de cœur pour la collection François Depeaux, un industriel qui a réuni près de 600 toiles et dessins de Sisley, de Monet ou de Renoir. Pour y accéder, tapez " immersion virtuelle " dans la barre de recherche du site.
impressionnisme-musees-metropolitains.fr


13/ Un festival pour les petits

Jusqu'à lundi soir, profitez du Txiki Festival de Biarritz, dont l'édition 2020 se déroule en ligne. Un événement d'éducation aux images pour les enfants. Les petits pourront profiter de leur dernier jour de vacances pour remplir l'un des nombreux défis créatifs.
txikiproductions.com/txiki-festival


14/ Coin lecture en Bretagne

Pendant le confinement, la métropole de Rennes a ouvert un " coin lecture " en ligne. On y trouve des jeux pour les enfants, un podcast sur l'histoire de la ville ou encore des balades numériques dans les musées. Notre ressource préférée : un article sur l'artiste Odorico et ses mosaïques.
metropole.rennes.fr/coin-lecture-des-idees-culture-pour-toute-la-famille


15/ Belmondo le magnifique

Après François Truffaut et Jacques Demy, Netflix fait de nouveau une place dans son catalogue à un monstre du cinéma français. Cartouche, Peur sur la ville, Le Professionnel… A partir du 1er novembre, seize films avec Jean-Paul Belmondo débarquent sur la plateforme. Des longs métrages sortis entre 1961 et 1985 allant de la comédie au thriller, comme autant de facettes de " Bébel ".
netflix.com

Selon Redaction JDD - leJDD - dimanche 1 novembre 2020

18/12/2020

Mme Marie Desplechin ou comment être écoutée par les enfants...

L’écrivaine vient de décrocher la Grande Ourse, décernée par le Salon du livre de jeunesse de Montreuil, le plus important de France. Une distinction qui salue son écriture.

À peine le seuil de son appartement franchi, Marie Desplechin propose un café à son hôte. Cette enfant de Roubaix n’a rien oublié des habitudes de la région où elle a grandi avec ses deux frères, Arnaud, devenu réalisateur, Fabrice, diplomate, et sa sœur Raphaëlle, scénariste. Elle n’a pas perdu l’accent de la région non plus. Dès que j’y retourne, il revient , assure-t-elle avec une pointe de fierté.
Autrice de nombreux romans jeunesse à succès, dont Le journal d’Aurore et Verte, Marie Desplechin, 61 ans, vient de recevoir la Grande Ourse. Cette distinction, créée en 2019 par l’équipe du Salon du livre et de la presse jeunesse (SLPJ), met à l’honneur celles et ceux dont l’œuvre marque durablement la littérature jeunesse. Marie Desplechin, c’est une écriture claire et forte qui autorise les enfants, même les plus réticents, à la lecture, à devenir lecteurs , argumente Sylvie Vassallo, directrice du salon qui estime que ce choix, en cette année si particulière, a la force de l’évidence .
« Mes obsessions »
L’écrivaine y voit aussi un signe amical, celui d’une communauté sociale et artistique qu’elle affectionne et qu’elle retrouve tous les ans depuis plus de trente ans à Montreuil. Cette année, le salon se fera à distance, via une chaîne de télévision, mais la fête de la littérature jeunesse aura lieu quand même du 2 au 7 décembre.
 Avec cette Grande Ourse, j’ai l’impression d’obtenir une carte de membre à vie du salon , sourit-elle tout en s’interrogeant : Pourquoi moi ? Elle cite Susie Morgenstern, Marie-Aude Murail, Grégoire Solotareff ou encore Claude Ponti… Et il y en a plein d’autres qui ont des œuvres considérables. Mais elle ne boude pas son bonheur et compte bien jouer son rôle d’ambassadrice de la littérature jeunesse pendant toute l’année. Si j’ai l’occasion de l’ouvrir sur l’une de mes obsessions, je ne vais pas me priver. 
« Ça me rend dingue »
Des obsessions, cette mère de cinq enfants en a un paquet. Dont un certain Prosper Mérimée, étudié en quatrième par l’une de ses filles. Mais bon sang, pourquoi ? Personne ne lit Mérimée à part les quatrièmes ! Je ne suis pas contre la transmission de la littérature classique. Mais il faut être au préalable doté d’outils. Elle reprend son souffle. La lecture, c’est super-fragile. À l’école, souvent, les enfants ne comprennent pas ce qu’on leur demande de lire. Ils sont mis en situation d’incapacité par rapport au texte, c’est une expérience d’humiliation. Ça me rend dingue. 
Galvanisée, l’écrivaine reconnaît que ce sujet l’énerve énormément. Ses emportements empathiques font aussi le charme de cette autrice engagée qui ne s’est jamais déconnectée de son enfance. C’est fantasmé et reconstruit, mais c’est super-vivant ! Elle apprécie aussi beaucoup la compagnie des enfants. Je préfère passer un après-midi avec un enfant de 10 ans que je ne connais pas, plutôt qu’avec une personne inconnue de mon âge. 
Elle trouve aussi les ados craquants et ne mâche pas ses mots lorsqu’il s’agit de défendre leur engagement pour le climat et de leur témoigner sa confiance. Comme ses lettres adressées à Greta Thunberg, dans la revue pour les collégiens Dong ! Ou encore son manifeste Ne change jamais (L’école des loisirs).
De la lecture à voix haute
Écrire pour la jeunesse n’était pourtant pas une vocation pour cette journaliste de formation débarquée à Paris à 18 ans. Elle a d’abord travaillé dans la communication avant de devenir journaliste indépendante dans les années 1980. À ce moment-là, elle ne cache pas son envie d’écrire. Sa sœur lui présente alors une éditrice qui l’encourage à s’adresser aux enfants. L’idée séduit celle qui a toujours lu de tout .
Désormais, son nom est indissociable de la littérature jeunesse. Et elle continue à dévorer des romans pour ados et adultes avec ses filles. Je crois beaucoup à la lecture à voix haute. Lors du premier confinement, elles ont lu La Vie devant soi de Romain Gary, Marie-Claire de Marguerite Audoux, un chef-d’œuvre de la littérature du XIX siècle », réédité par les éditions Talents Hauts, et Jusqu’ici, tout va bien de Gary D. Schmidt à l’École des loisirs. Il est génial. 
La capucine, son dernier roman (L’école des loisirs), est aussi génial pour passer un très bon moment. Il se déroule à la fin du XIX siècle à Bobigny où Louise, métisse de 13 ans, travaille la terre pour nourrir Parisiens mais aussi Londoniens et Russes. Il est question d’émancipation, de socialisme et de liberté… Des sujets galvanisants, forcément !

Selon Mme Anne-Flore HERVE. - Ouest-France - dimanche 29 novembre 2020