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28/12/2019

En Italie, l'écologie n'est plus une option!

Dans le journal Télérama, il est rapporté par Mme S. Be qu'en Italie à partir de septembre 2020, "l'étude des questions environnementales et climatiques sera obligatoire dans toutes les écoles publiques". Cette nouvelle a été annoncée par Mr Lorenzo Fioramonti, ministre de l'éducation au début du mois de novembre 2019.

De plus, "des matières comme la géographie, les mathématiques ou la physique seront désormais étudiées sous l'angle du développement durable".  Nous ne pouvons que nous féliciter de cette mesure annoncée! Pour en savoir plus concernant cette initiative, consulter www.reuters.com/article/us-climate-change-italy-exclusive/.

Je pense qu'en France nous pourrions faire de même en saisissant Mr J.M. Blanquer. Les jeunes français dès l'école primaire devraient pouvoir être informés des enjeux climatiques, avec un accent positif mis sur la responsabilité de chacun. Car il ne faut surtout pas baisser les bras. En effet, il me semble que pour tous les citoyens du monde aujourd'hui, et surtout aux Etats-Unis, où demeurent encore des personnes dites "sceptiques", désormais l'écologie ne peut plus du tout être une option!

Lyliane

25/12/2019

Replanter des légumes germés et faire des boutures de plantes ou d'arbustes...

Dans la revue Plantes et Santé, Mme Adeline Gadenne écrit un article concernant la possibilité de "sauvegarder des tubercules, bulbes ou racines, afin d'obtenir des pousses vertes, de redémarrer le potager ou de faire pousser de nouvelles plantes d'intérieur". Avec un peu de patience, en effet, il est possible d'économiser l'achat de plantes et de faire des boutures comme avec du basilic, du raifort, du gingembre ou de la menthe. Il suffit de couper un morceau ou une tête et de placer les tiges dans un verre d'eau. Puis exposer ces boutures dans un endroit lumineux à température stable. En principe, des racines apparaitront au bout d'un mois et ces nouvelles plantes pourront être plantées en pleine terre ou en pot.

Les pommes de terre, les oignons et l'ail peuvent également produire des pousses qu'il est possible de replanter en terre pour les premiers ou de couper pour les manger avec une salade pour les autres bulbes. De même, il faut savoir ( et je l'ai moi-même pratiqué très souvent) qu'on bouture assez facilement pour son jardin d'agrément ou son intérieur des bégonias, des hortensias, de la lavande, du jasmin, des lauriers-rose, des géraniums et des rosiers... Enfin, on peut obtenir des arbustes ou même des arbres à partir de boutures et de rejets de vigne, de figuier, de mimosa ou d'arbousier. Ainsi, au delà de la récolte de graines (pourpier, capucines et oeillets d'inde...) et de la mise en terre de pépins (citronniers...) ou de noyaux (avocatiers, néfliers), tout un chacun peut s'initier à la formidable école de la nature! C'est non seulement utile, mais passionnant!

Lyliane

24/12/2019

Des lunettes avec Médecins du Monde...

L'accès aux soins d'optique est parfois difficile pour les personnes en situation précaire qui n'ont pas de droits ouverts à la Sécurité Sociale, ni de souscription à une complémentaire santé faute de ressources, écrit un journaliste dans le magazine des donateurs. Depuis 2001, des consultations d'ophtalmologie sont proposées dans les centres d'accueil, de soins et d'orientation de Médecins du Monde.

Ce programme est soutenu par la Fondation Optic 2000 depuis 2009. Ainsi, grâce à ce partenariat, les personnes accueillies par les équipes de Médecins du Monde en France peuvent bénéficier gratuitement de paires de lunettes correctrices adaptées à leurs besoins. Pour faire un don ou pour en savoir davantage, contacter sur Internet: www. medecinsdumonde.org.

Lyliane

20/12/2019

Cap sur l'année 2020...

L'ONG Greenpeace, dans un encart pour les donateurs, et notamment Mme Clara Jamart, responsable du programme agriculture et forêts, envisagent en 2020 de peser sur les négociations de la PAC (politique agricole commune), afin d'accélérer la transition écologique de notre agriculture. Toutefois, comment mettre en oeuvre un tel projet?

Il sera question par exemple de faire pression sur les négociations de la réforme de la PAC pour mettre fin aux subventions publiques à l'élevage industriel et amorcer la transition agroécologique vers des modes de culture et d'élevage raisonnés et responsables. Une autre demande concernera la réduction de notre impact sur les forêts, en interdisant notamment l'importation de soja issu de la déforestation dans le monde.

Promouvoir le respect de la loi imposant de servir au moins un repas végétarien par semaine dans les cantines françaises fait également partie du projet, tout comme le lancement d'une campagne visant à nous faire changer nos habitudes, en réduisant considérablement notre consommation de protéines animales.

Concernant la protection des océans, l'objectif affiché par Greenpeace est d'obtenir un traité sur la haute mer rendant possible la création de réserves marines protégée, afin de mettre au moins 30% des océans à l'abri de l'avidité des industries. Un travail politique au niveau des décideurs sera nécessaire pour les pousser à combattre l'industrie pétrolière.

Bref, bien loin de baisser les bras, les membres de l'organisation visent à mener campagne contre les entreprises climaticides , à dénoncer le scandale de la gestion des déchets nucléaires et à empêcher la construction de nouvelles centrales dans notre pays et à l'étranger en insistant sur la nécessité de sécurité et de transparence.

Alors, qui veut soutenir la communauté Greenpeace France forte de ses 230 000 adhérents et de près de 1,5 million de sympathisants sans oublier les 1500 militants bénévoles? Il y a urgence à se mobiliser pour le climat!

Lyliane

 

18/12/2019

Ces enfants qui veulent changer le monde...

Dans le journal La Croix du 25/9/2019, un article m'a fortement impressionnée: il s'agit du documentaire français "Demain est à nous" tourné par Mr Gilles de Maistre. Ce dernier, qui a longtemps filmé les enfants victimes dans le monde (pauvreté, guerres, prostitution...), explique tout d'abord pourquoi il a changé le thème de ses tournages. Sa rencontre avec un enfant-soldat en Colombie a modifié, en effet, complètement son approche des problèmes du monde, auxquels sont confrontés les enfants. Désormais, le cinéaste s'emploie à mettre en lumière les enfants qui s'engagent "pour bâtir un monde meilleur" partout sur la planète.

Ce documentaire d'une heure vingt trois minutes donne successivement la parole à des enfants engagés sur des thématiques différentes. Le premier est José Adolfo, un péruvien de 13 ans, qui a crée à 7 ans une banque écologique de type micro-crédit pour les plus jeunes en leur faisant récupérer les déchets recyclables. Son programme a été récompensé en 2018 du prix du climat pour les enfants.

Il y a ensuite Arthur (10ans) qui effectue des maraudes à Cambrai pour aider les SDF; Peter (13 ans) qui vit en Bolivie lutte pour défendre les droits des enfants face à leurs employeurs tout comme Aïssatou (12 ans) qui se bat contre les mariages forcés en Guinée. Sans oublier Heena ( 11 ans)qui à New Delhi informe les enfants des rues de leurs droits et écrit des articles sur leurs conditions de vie. D'autres plus célèbres comme la pakistanaise Malala Yousafzai ou Greta Thunberg (Suède) montrent que l'inaction des adultes face aux difficultés des jeunes ne peut plus durer...

Tous déploient une énergie fantastique qui mérite notre respect. Leurs élans pour faire changer les choses et préparer un monde plus juste prouvent "qu'à tout âge chacun peut s'engager". Merci à Mr Gilles de Maistre de leur donner la parole. Il faut espérer que nous saurons les entendre et faire notre propre part!

Lyliane

 

Comment concilier révolution numérique, extraction non polluante de métaux rares et commerce équitable

Un dossier publié dans Télérama et signé par Mr Olivier Tesquet pose de nombreuses questions d'actualité. Le thème principal pourrait être résumé par la question suivante: comment pourrions nous concilier de façon bénéfique la généralisation des outils numériques et leurs dramatiques conséquences sur notre environnement? Tout est passé en revue: extraction nocive pour les êtres humains et les sols, travail des enfants, déchets polluants et dans nos pays: boulimie de consommation, serveurs gourmands en énergie, constructeurs avides de profit...

Le désastre écologique est pointé du doigt, d'autant mieux que chez nous, bien loin des mines et des dépôts polluants, nous semblons empêtrés dans nos contradictions et prisonniers d'un marketing qui nous pousse à changer de smartphone chaque année... Heureusement, après ce bilan consternant de la face cachée du numérique, le dossier met en valeur les recherches d'une entreprise néerlandaise nommée Fairphone, dans laquelle "une soixantaine de salariés planchent sur le téléphone de demain: durable, équitable et recyclable". Pour le moment sur les quarante métaux nécessaires à la mise au point d'un smartphone, le fairphone en a sélectionné quatre issus du commerce équitable.

De son côté, "pour sortir de cette économie linéaire qui se soucie peu de l'après", l'Ademe  va déployer dans notre pays au début 2020 un indice de réparabilité (cf l'étiquette énergie de l'électroménager). Pour cela seront pris en compte: la disponibilité des pièces détachées, la démontabilité, la mise à disposition de notices, le coût des pièces détachées, la mise à jour des logiciels. Mr Erwann Fangeat, responsable de la direction énergie circulaire et déchets de l'Agence pense qu'avec un indice européen, les grands constructeurs pourront peut-être infléchir leurs politiques.

Au moment où plusieurs d'entre nous tentent de limiter leurs voyages en avion et de réduire leur consommation de plastique, nous sommes invités à prendre conscience des effets pernicieux induits par l'usage effréné du numérique. Dans cette optique, plus de sobriété énergétique et de sens de la justice devront naître dans nos pays dits industrialisés...

On peut s'informer sur le sujet par la lecture de plusieurs ouvrages. Par exemple: "La face cachée du numérique " par Mr F. Flipo et Mmes M. Dobré et M. Michot aux éditions L'échappée (2013), par "La guerre des métaux rares" de Mr G. Pitron publié aux éditions Les liens qui libèrent (2018) et aussi grâce au rapport de l'ONG Greenpeace sur www.clickclean.org.

Lyliane

15/12/2019

La grande conjonction Saturne /Pluton en Capricorne le 12/1/2020 se prépare dès maintenant.

Le 22/12/2019 aura lieu le solstice d'hiver. C'est l'entrée du Soleil dans le signe du Capricorne. A compter du 26/12/2019, une éclipse solaire le jour de la Nouvelle Lune nous propose de nous relier à notre guidance intérieure. Jusqu'à l'Epiphanie, nous sommes invités à nous relier au bien et à l'amour en méditant chaque soir sur les 12 "Nuits saintes". Enfin, le 10/1/2020, jour de la Pleine Lune, se fera une éclipse de Lune. C'est une période très importante pour l'humanité toute entière que nous pourrons accompagner, si nous y sommes sensibilisés.

La conjonction Saturne/Pluton sera précise le 12/1/2020, incluant le Soleil, Mercure et à proximité Jupiter et le Noeud Sud. Cette conjonction est très rare en Capricorne. Il faut savoir que la précédente a eu lieu le 13/1/1518 et la suivante est prévue pour 2754. En 1518, c'était la fin de la Renaissance et nous avons vu que la science matérialiste avait alors remplacé pour la plupart la sagesse spirituelle. N'arrivons-nous pas apparemment au bout de ce cycle planétaire?...

Mr Pierre Lassalle, astrologue spiritualiste, espère que cette fois-ci "2020 sera le début de la Renaissance à l'envers" pour renouveler tous nos domaines de vie. Ce serait donc le moment de bâtir du neuf, de nous sentir responsables de notre vie comme de la planète et de nous organiser ensemble pour concrétiser nos projets. Pour ce faire, le conseil serait toutefois de se montrer prudents et patients, tout en étant déterminés et courageux.

La sagesse qu'il va s'agir de retrouver en nous pourrait résulter, en effet, de grands efforts sur nous-mêmes pour contrer notre égoïsme matérialiste et de l'entraide entre tous les humains soucieux de beauté, de créativité éthique, de fraternité et de respect de la nature. Cela risque néanmoins de ne pas être toujours simple, car se renforcent également des résistances au changement de la part des puissants comme des citoyens apeurés aux pensées négatives...

A ces perspectives, il convient d'ajouter le cycle de Vénus "pour préparer le futur". L'année 2020 va commencer, en effet, avec la conjonction de Vénus avec Neptune (son 0ctave supérieur) en Poissons. De plus, entre le 13/5/2020 et le 26/6/ 2020, Vénus côtoiera le Soleil. Sans oublier Chiron en Bélier qui pourrait donner l'impulsion pour franchir un seuil.

Osons donc exprimer ce que nous portons d'unique et agissons de façon originale! Détachons nous aussi le plus possible des pensées toxique que véhiculent certains médias et concitoyens en déployant notre bienveillance et notre discernement! Le Nouveau se préparera sans doute tout d'abord dans nos coeurs et nos esprits... La planète Mercure est là pour nous y aider.

Lyliane

13/12/2019

Un miel qui peut soigner...

De plus en plus, le miel dont nous nous régalons en toute saison est utilisé à l'hôpital pour son pouvoir cicatrisant, écrit Mme Christine Vilnet dans le magazine Version Fémina. Cela avait commencé il y a environ 30 ans dans certains hôpitaux français "pour venir au secours de certaines plaies résistantes aux pansements classiques". Désormais, le nectar des abeilles est un vrai dispositif médical, stérilisé et ayant subi des contrôles de qualité. Ses extraordinaires qualités cicatrisantes et anti-infectieuses l'ont en effet fait entrer dans l'arsenal thérapeutique.

Des laboratoires se sont emparés de ce créneau: aussi on trouve actuellement en pharmacie ou sur le Net du miel médical en tube ou sous la forme de tulle cicatrisant ( voir les marques Activon, Revamil, Medihoney ou Melectis). A la maison, si l'on n'a pas d'antiseptique, on peut utiliser du miel alimentaire bio en fine couche apaisante sur une plaie superficielle. Mais cela reste une solution de dépannage! Par contre, dans les hôpitaux comme Gustave Roussy à Villejuif, les pansements au miel ont été intégrés aux dispositifs médicaux pour les cancers ORL par exemple ou des plaies chroniques avancées (suppression d'odeur, neutralisation de produits soufrés...)

Le miel médical est également un espoir contre les escarres. Après des essais en double aveugle par des biologistes, cet "antibiotique naturel" pourrait devenir un remède officiel contre les escarres dans les centres de long séjour. De même, en chirurgie digestive c'est un bon complément des autres pansements (plaies après ablation de kyste sacro-coccygien...). il faut savoir aussi que le miel est hyper-concentré en sucres simples, ce qui lui fait notamment stimuler la croissance des tissus et inhiber la prolifération des bactéries. On préconise par exemple les miels de thym, de châtaignier, de sarrasin, de l'arbre à thé de Nouvelle Zélande appelé miel de Manuka...

Merci les abeilles pour leur aide précieuse! Ayons donc à coeur de les protéger!

Lyliane

12/12/2019

Le woofing ou vivre et apprendre dans une ferme biologique...

Le wwoofing est un mouvement alternatif né en 1971 en Angleterre, nous explique Mme Monique Daune dans le journal US retraités. A l'origine, ce terme signifiait "working weekends on organic farms", mais le concept a évolué assez vite pour donner un mouvement qui s'est développé dans le monde entier. En effet, "il est implanté dans 132 pays, sur les 5 continents, avec plus de 6 000 fermes biologiques qui acceptent d'accueillir des volontaires pour échanger et partager, maio aussi pour défendre l'environnement". Actuellement wwoofing veut dire: World-Wide Opportunities on Organic Farms.

En principe, l'hôte offre au volontaire le gîte et le couvert ainsi que l'occasion d'apprendre une pratique agricole. En échange, le wwoofer participe aux activités de la ferme 5 à 6 h par jour, avec des jours de congé s'il reste plusieurs semaines. Il ne touche aucun salaire et loge tantôt sous tente, tantôt dans une yourte ou une chambre en dur. L'Associatioon Wwoof du pays où le volontaire souhaite se rendre peut communiquer la liste de tous les hôtes à l'échelon national et des détails d'hébergement moyennant une adhésion annuelle gratuite comme en Pologne ou payante comme en France (25 euros.)

Qu'il s'agisse de soigner des animaux, de cueillir des plantes sauvages, de produire du vin bio, de faire les foins ou de fabriquer du fromage, deux écueils sont à éviter de part et d'autre: prendre les woofers comme de la main-d'oeuvre bon marché ou chercher un hébergement gratuit sans rien donner en échange... Alors, prêts pour l'aventure?

Lyliane

08/12/2019

La Foncière "Villages Vivants" effectue des opérations salvatrices dans les petites villes françaises...

Dans le journal La Croix du 20/9/2019 un intéressant dossier de Mr Bénévent Tosseri nous expose les initiatives de la Foncière Villages Vivants, créee en 2018 et basée à Crest (26). Il s'agit d'un organisme fondé sur le modèle de Terre de Liens, foncière collectant de l'épargne citoyenne pour l'acquisition de terres agricoles. Villages Vivants a obtenu en juin 2019 le prix du concours "La France s'engage". Cet organisme, en effet, a déjà levé 800 000 euros et réalisé trois projets. D'ici la fin 2020, elle compte "collecter 2 millions d'euros supplémentaires afin de réaliser 8 autres opérations en Auvergne-Rhône-Alpes, à l'initiative de particuliers ou de collectivités locales".

En Ardèche par exemple, l'auberge de Boffres a pu être rachetée et restaurée grâce à l'apport de Villages Vivants et à des financements personnels ou à des emprunts.  Ainsi, les campagnes peu à peu peuvent être revitalisées. L'objectif de la Foncière est de "faire émerger des projets collectifs au fort impact local, s'inscrivant dans le champ de l'économie sociale et solidaire". Il faut savoir, en effet, qu'en 15 ans le nombre de boutiques vides a presque doublé en France et qu'une commune sur deux n'a plus de commerce. Or, bureaux de poste, écoles, boulangeries, cafés, épiceries, auberges sont des facteurs non seulement de services rendus au public, mais surtout de lieux d'échange et de rencontre dans de petites villes.

Pour prendre contact avec la Foncière Villages Vivants, contacter le site Internet: www.villagesvivants.com.

06/12/2019

Rénover les "passoires thermiques" qui sont un gâchis énergétique...

Selon le journal Messages du Secours Catholique et un article de Mme Cécile Leclerc-Laurent, environ 12 millions de personnes seraient touchées par la précarité énergétique dans notre pays. Cela signifie qu'un Français sur 5 rencontre des difficultés, voire une incapacité à chauffer correctement son logement à un coût acceptable. Beaucoup consacrent, en effet, plus de 10% de leur revenu à leur fourniture en énergie du fait d'une mauvaise isolation et de faibles ressources. Certaines s'endettent même ou vivent dans la précarité.

La rénovation permettrait de faire diminuer les factures des logements mal isolés et de réaliser des économies chiffrées à 3,5 milliards d'euros soit 512 euros par ménage en moyenne selon le collectif Rénovons dont le Secours Catholique est membre. Le réseau Eco Habitat le constate après chaque chantier sur le terrain: les dépenses diminuent et les conditions de vie s'améliorent.

La rénovation des logements est aussi un investissement social, dans la mesure où habiter dans un bon logement sans souffrir du froid renforce l'estime de soi et favorise la réussite scolaire, ainsi qu'un meilleur accès au travail. Sur le plan de la santé, les "passoires thermiques" provoquent souvent des problèmes respiratoires, des rhumes ou encore des maux de tête.

Par ailleurs, il faut savoir que les émissions de gaz à effet de serre du secteur habitation représentent 11% des émissions totales en France. Il faut donc prendre des mesures pour faire diminuer ces émissions. Aussi, un plan de rénovation des 7,5 millions de logements mal isolés du parc privé générerait une réduction des émissions à hauteur de 6,12 millions de tonnes d'équivalent CO2 par an. Cela représenterait 12,5% des émissions actuelles du secteur de l'habitat.

La rénovation des logements "énergétivores" serait également une opportunité pour l'économie française. Cela permettrait de créer 130 000 emplois et de réaliser des économies pour la balance énergétique de la France, en la rendant moins sensible aux variations des cours des énergies fossiles. La rénovation ferait aussi baisser les dépenses de santé, puisque les coûts médicaux directs de ces logements mal isolés sont évalués à 930 millions d'euros par an, selon Eurofound.

Aussi, pour aller plus loin sur le sujet, consulter le site Internet: www.renovons.org et les aides gouvernementales proposées notamment par l'Ademe.

Lyliane

05/12/2019

La roulotte, un rêve accessible?

Mme Nathalie Brun pour le journal Nous a interviewé Mr Jacques Sanchez, comédien de métier sous le pseudonyme de Jacques Fallon, intermittent du spectacle et gitan d'adoption, qui a jadis sillonné l'Europe et qui depuis quelques années construit des roulottes à Hyères (83). A 76 ans, en effet, cet homme construit des roulottes traditionnelles, de "véritables petits chefs-d'oeuvre d'art tzigane. Il les vend à des particuliers, quand il ne les offre pas à des sans-abri de sa connaissance. Il abrite ses roulottes dans le camp de la route des Marais à Hyères...

Les roulottes d'aujourd'hui sont tout confort  et elles sont meublées comme des caravanes avec douche, cuisine.. Leur longueur peut aller de 2m50 à 12 mètres. Elles sont tractables en voiture ou hippomobiles. L'avantage est qu'elles sont chaudes l'hiver et fraîches l'été. A l'intérieur, elles sont tapissées de tentures et de tissus colorés, isolés par des couches de couvertures de pure laine et par des bâches, ce qui les rend étanches. Mr Sanchez met entre un à deux mois pour construire une roulotte et il travaille à la commande. Les tarifs commencent à partir de 6 000 euros.

Pour le joindre, contacter L'atelier des roulottes - 601, route des Marais à Hyères (83). Son téléphone est le 06 14 78 54 10. sur Facebook, indiquer : Jacques Sanchez.

Lyliane

04/12/2019

Le blablacar de la pêche...

Dans le journal Nous, Mme Amandine Roussel nous fait connaître l'initiative de Mr Gilles Fonseca, basé près de Fréjus-Saint-Raphaël, dont le principal loisir est d'aller à la pêche. L'idée lui est venue de lancer une application il y a quelques mois, qu'il a nommée Captain Fisher, afin de mettre en relation des pêcheurs et des amateurs de pêche pour qu'ils puissent partager un bateau. Ce click and boat ou blablacar de la pêche permet l'inscription des deux parties  pour une sortie d'un jour ou la location de son bateau seul, équipé ou non. L'amateur quel que soit son niveau peut ainsi renseigner ses goûts (à la traîne ou à la palangrotte...) pour son choix du jour.

Depuis le mois de septembre 2019, donc, Captain Fisher est disponible en téléchargement gratuit sur Apple ou Android sur toute la France et elle couvre notamment la Bretagne et la côte méditerranéenne. il y a même des possibilités à la Réunion, à Mayotte  et à l'île Maurice. Pour le moment, dit Mr Fonseca, "il y a près de 100 bateaux inscrits et plus de 500 téléchargements". Aujourd'hui, l'application est traduite automatiquement en anglais et un projet existe pour la développer en italien et en espagnol. A noter que l'application s'adresse également aux propriétaires et utilisateurs de kayak ainsi qu'aux amateurs de pêche sous-marine.

Le principe est relativement simple: le propriétaire du bateau définit le montant de la sortie (frais d'essence). Mr Fonseca ponctionne entre 14 et 19% de la somme (selon location ou partage). Mais pour les professionnels du nautisme le pourcentage est abaissé à 10%. Enfin, Mr Fonseca reverse 1 euro par sortie à la SNSM de chaque région. Voila une initiative peu banale privilégiant l'échange, le partage d'expérience et permettant de démocratiser la location de bateau et la pêche en mer. Pour en savoir davantage, se renseigner sur le site: www.captain-fisher.fr.

Lyliane

02/12/2019

Des placards à disposition dans la rue...

En collaboration avec la mairie de Figanières (06), écrit Mme Amandine Roussel dans le journal Nous, Mme Judith Tasset a eu l'idée en 2017 d'installer des armoires en bord de route pour y déposer livres, vêtements, bols, jeux de société...dont elle ne voulait plus. Le succès a été très vite au RV! Depuis, les gens viennent voir les nouveautés ou font comme elle en se débarassant d'objets jugés inutiles.

En juillet 2019, deux autres points de dépose dans des "armoires à dons" ont été ajoutés sur le territoire de la commune. Mme Tasset passe régulièrement voir si les armoires débordent ou pas. C'est l'occasion d'échanger avec d'autres personnes. Elle cherche actuellement des bénévoles pour l'aider à gérer ses armoires. Dans le département d'autres initiatives similaires avaient déja vu le jour comme au Rouret dès 2016 avec des "give box" à l'initiative de l'association Happy.

Pour en savoir davantage, consulter par exemple le site: www.happyrouret.com.

Lyliane

01/12/2019

La maison en paille: une réponse pertinente dans la lutte contre le réchauffement climatique...

Dans la revue Biocontact du mois de novembre 2019 consacré à l'écohabitat, un article de Mme Fabienne Pasquier, responsable de communication au CNCP-Feuillette (Centre national de la construction en paille) fait le point sur ce matériau, utilisé depuis des millénaires et qui apporte aujourd'hui des avantages certains dans la construction. Tout d'abord, c'est un matériau biosourcé, dont l'impact sur l'environnement est très faible durant l'ensemble de son cycle de vie, comme en témoigne sa fiche de déclaration environnementale et sanitaire (FDES). Ce matériau accessible à tous, disponible en abondance, écrit  Mme Pasquier, valorise l'agriculture sans concurrencer les usages alimentaires des terres et il permet le développement de circuits courts.

C'est l'ingénieur, Mr Emile Feuillette  qui réalisa en 1920 la maison qui porte son nom à Montargis (Loiret). Cette bâtisse bientôt centenaire montre que la paille est un matériau durable, car elle est toujours aussi performante, alors qu'elle fut construite en ossature bois et isolation en paille. Le CNPF s'en est porté acquéreur en 2013. Depuis, les architectes sont nombreux en France, au Canada et aux Etats-Unis à utiliser la paille pour l'isolation des édifices publics: écoles, gymnases, magasins et logements sociaux. C'est en effet un matériau sain et dont la résistance thermique est supérieure à 7m2 Kelvin par Watt pour une épaisseur de 37 cm.

La construction en paille est actuellement en plein essor, notamment grâce aux systèmes de construction de type préfabriqus et à la règlementation thermique 2020. On estime à 5 000 le nombre de bâtiments en paille dans le réseau français. Pour aller plus loin, on peut consulter les sites: www.constructionpaille.fr ou www.cncp-feuillette.fr. La lecture de l'ouvrage de Mr Luc Floissac aux éditions Terre Vivante "La construction en paille" est également recommandée.

Lyliane

Un kit qui tient la route...

Dans le journal Télérama, Mme Sophie Berthier nous présente sous ce titre humoristique une innovation nommée EBike Lite et mise au point par une start-up grenobloise. Le kit électrique présente comme particularité de s'adapter à tous les types de vélo (vintage, standard, hollandais, VTT...). Il se compose de trois modules (batterie, moteur et afficheur) et pour faire cesser le processus ou l'enclencher, il suffit en effet d'écarter le moteur du pneu sans outils spéciaux.

Le bloc moteur étanche pèse 950 grammes et il se fixe avec une seule vis. Il existe 3 kits différents d'assistance électrique. On peut tabler sur une autonomie de 50 à 75 kilomètres pour une vitesse maximale de 25 à32 km/h. Le moteur embrayé par ailleurs, permet de recharger la batterie en descente et d'économiser les freins. Le prix est toutefois un peu élevé: de 899 à 1299 euros. L'avantage est que ce système est transportable sur une autre bicyclette.

Pour en savoir davantage, consulter le site: https://gboost.bike/fr/

Lyliane

30/11/2019

Une colocation ou des maisons partagées pour surmonter ses fragilités...

Dans le Journal La Croix du 3/6/2019, un article de leur correspondante régionale sur Strasbourg évoque la possibilité pour des personnes fragilisées par la maladie de fréquenter un groupe d'entraide mutuelle. Le propriétaire des locaux est Familles Solidaires, une société foncière basée en Alsace et qui collecte de l'épargne solidaire depuis plusieurs années. En effet, des citoyens peuvent investir dans des projets d'habitat partagé et accompagné, afin que des personnes ayant des séquelles d'AVC ou de traumatismes crâniens par exemple puissent être locataires ou bénéficier d'un accueil de jour. Ainsi, sans vivre en institution, ces personnes se retrouvent en colocation et restent accompagnées médicalement.

Il faut savoir que les salariés ont la possibilité d'épargner solidaire via leur entreprise dans le cadre de leur Plan d'Epargne Entreprise ou Interentreprise (PEE ou PEI) ou même de leur plan d'épargne pour la retraite collectif/interentreprises (Perco ou Percoi) en plaçant tout ou partie de leur épargne salariale (intéressement, abondement, participation...) sur un fonds commun de placement d'entreprise (FCPE) solidaire. L'épargne salariale bénéficie d'un cadre fiscal avantageux pour les employeurs et les salariés. Pour ces derniers, en effet, les sommes investies et les intérêts générés sont exonérés d'impôt sur le revenu. Pour en savoir plus à ce sujet, consulter www.finansol.org ou adressez vous à votre entreprise.

Par ailleurs, j'ai  découvert que l'association Simon de Cyrène a mis en place des maisons partagées pour des personnes dépendantes dans notre société. C'est ainsi que des groupes de personnes handicapées par l'âge ou des accidents de la vie,  aidées par leurs familles, leurs amis et avec le soutien de professionnels engagés vivent en habitat participatif (studios le plus souvent et salles communes à partager) dans plusieurs villes françaises. Certaines fonctionnent déja (Rungis, Angers, Nantes, Dijon ) et d'autres sont en construction comme à Lille, Paris, Lyon, Marseille, Toulouse, Bordeaux... Pour aider cette association, qui oeuvre pour combattre l'isolement et partager joies et peines du quotidien dans un esprit fraternel, contacter le site www.simondecyrene.org.

Lyliane

Interdiction du glyphosate et de deux autres pesticides en Thaïlande...

La Thaïlande, écrit un journaliste dans le journal gratuit Ecolomag, est un des plus gros exportateurs mondiaux de riz et de sucre, mais aussi un des plus gros consommateurs de pesticides, de plus en plus souvent interdits à travers le monde à cause de leur toxicité. Malgré les protestations des agriculteurs locaux, la Commission thaïlandaise a voté à compter du 1er décembre 2019, l'interdiction du glyphosate, du chlorpyrifos-éthyl et surtout du paraquat, un herbicide jugé toxique par les Centres américains pour le contrôle et la prévention des maladies.

Rappelons que le glyphosate, vendu sous le nom de Roundup par Monsanto, filiale de Bayer, est accusé d'être à l'origine de cancers. Plus de 13 000 procès sont en cours aux Etats-Unis et le groupe Bayer en a déjà perdu plusieurs. Le Vietnam avait interdit tous les herbicides contenant du glyphosate peu après les procès américains. Pour aider les agriculteurs thaïlandais à apprendre d'autres méthodes de culture, le Réseau national contre les pesticides de Thaïlande s'est mobilisé. En Europe, c'est l'Autriche qui avait été le premier membre de l'UE à interdire toute utilisation du glyphosate dès le mois de juillet 2019. Des restrictions ont été décidées en République Tchèque, en Italie, aux Pays-Bas et en France. A suivre pour voir l'évolution des esprits et la mise en place du principe de précaution...

Lyliane

 

 

26/11/2019

Droits de l'enfant , 30 ans après...

Dans la Lettre de l'association Solidarité Laïque, un dossier fait le bilan sur la Convention internationale des droits de l'enfant (CIDE), qui avait été adoptée à l'unanimité par les Nations Unies le 20/11/1989 et ratifiée par le France en 1990. La Convention et ses 54 articles ont une vocation universelle: c'est le traité le plus ratifié au monde, à l'exception des Etats-Unis. Des protocoles additionnels ont enrichi cette Convention (traite des enfants, saisine de la justice, conflits armés...)

C'est quoi qu'il en soit le premier traité international reconnaissant l'enfant comme un sujet de droits. Quatre principes défendent l'intérêt supérieur de l'enfant, son droit à la participation, sa non-discrimination, sa survie et son développement. 30 ans ont passé. Des avancées ont en lieu: recul de la mortalité infantile, accès à l'école... Les engagements de cette Convention devraient cependant être davantage promus et défendus. Il faut reconnaître, en effet, que certains enfants voient encore leurs droits bafoués en France comme dans le monde...

L'article insiste également sur le fait que la jeunesse représente la moitié de la population dans les pays en voie de développement. Il est également question de la saisine du Comité des Droits de l'enfant par Melle Greta Thunberg et 15 autres enfants sur "l'inaction climatique" de 5 pays dont la France. La conclusion du dossier me paraît essentielle:" Ne faudrait-il pas écouter et croire en cette jeunesse capable de construire un monde plus inclusif et respectueux des enfants qui seront les adultes de demain?"

Lyliane

25/11/2019

Et si le père Noël apportait des abeilles?

Dans le journal gratuit Ecolomag, j'ai relevé une idée cadeau originale et durable: offrir une maisonnette  BeeHome. Selon l'article, offrir une BeeHome, c'est offrir l'opportunité de découvrir les abeilles sauvages, des insectes inoffensifs et passionnants. C'est également un cadeau de Noël qui fera du bien à la planète, car ce sont des pollinisatrices de nos arbres et de nos fleurs.

En accueillant une BeeHome, on reçoit, outre des conseils avisés, une population de cocons d'abeilles sauvages pour se lancer à leur découverte. Les maisonnettes peuvent être très simplement installées dans un jardin ou sur un balcon, en ville ou à la campagne. Le prix de ces BeeHome commence à partir de 69 euros. Les maisonnettes peuvent être commandées sur le site: https://beehome.net.

Lyliane

Un bailleur social met en place une "opération Seniors solidaires"...

En Charente-Maritime, l'Office public de l'habitat départemental (OPH), qui gère 4 500 logements sur 83 communes rurales a réussi à stimuler la solidarité entre voisins, écrit Mme Agnès Marroncle dans le Journal La Croix. En effet,Mr Philippe Drujon, directeur d'Habitat 17 raconte comment il a adhéré au mouvement "voisins solidaires" lancé en France par Mr Anastase Périfan, initiateur de la fête des voisins. Localement, dans la région de La Rochelle, il a choisi de cibler une action "Seniors solidaires" dans la mesure où les locataires pour la plupart sont vieillissants.

En réalité, Habitat 17  joue les intermédiaires, grâce à des gardiennes et gardiens formés par le bailleur social, entre des seniors isolés, qui hésitent à ouvrir leurs portes, et d'autres retraités le plus souvent mais moins âgés, prêts à donner un coup de main aux aînés de leur immeuble. Certains conduisent les personnes âgées chez leur médecin, d'autres bricolent pour elles ou font leurs courses. Car, dans de nombreux bourgs ruraux presque tous les services publics et les commerces ont fermé. Le journal à lire ou à commenter, un bonjour et quelques mots en passant, histoire de rompre l'isolement, procurent de petites joies et mettent en oeuvre une belle solidarité intergénérationnelle.

Un exemple à suivre partout et notamment dans les régions rurales françaises!

Lyliane

24/11/2019

Des techniques plus vertes pour faire manger la planète...

L'Université Côte d'Azur a lancé un Master pour former les futurs ingénieurs d'une agriculture plus propre, écrivent Mme Mathilde Frénois et Mr Fabien Binacchi dans le Journal Nice-Matin. Le cursus, prévu sur 2 ans et dispensé en anglais, est centré sur toutes les voies possibles pour faire pousser des plantes sans produit phytosanitaire.   Ils sont 10 étudiants de l'Inra à Sophia-Antipolis ou dans les labos de Valrose à Nice et ils viennent des 4 coins du monde et aimeraient exporter les techniques dans leur pays.

Ce Master Boost, dont c'est la première promo, s'intéresse aux champignons et aux bactéries pour combattre les ravageurs. Le CNRS et l'INRA sont chez nous particulièrement en pointe concernant l'agriculture durable et le contrôle biologique. Ces jeunes chercheurs algériens, brésiliens, colombiens, italiens, africains sont animés de convictions profondes. Mr Erwan Paitel  est le directeur de ce programme révolutionnaire.

Lyliane

23/11/2019

L'usage des trottinettes électriques est règlementé...

Pour tous les engins de déplacement personnel motorisés, dont les trottinettes électriques, un décret de règlementation intégré au Code de la Route a été publié le 25/10/ 2019 avec entrée en vigueur immédiate (sauf pour les aspects techniques qui s'appliqueront au 1/7/2020). Un journaliste du quotidien Nice-Matin les reprend pour nous en informer. La cohabitation avait été jusqu'ici compliquées et légiférer était devenu indispensable après de nombreux accidents avec des piétons.

Ainsi, gyropodes, monoroues, hoverboards et trottinettes électriques, souvent en libre service, doivent désormais "aller vers une utilisation plus responsable". La loi prévoit notamment que ces engins ne doivent pas dépasser 25 km/h, sous peine d'amendes pouvant se monter à 1500 euros. Désormais  les voyages à deux avec enfants sont interdits et le conducteur doit être âgé d'au moins 12 ans. Il est aussi interdit de téléphoner ou de porter des écouteurs  en conduisant.

Par ailleurs, finis les slaloms sur les trottoirs! En effet, les conducteurs de véhicules motorisés doivent circuler sur les bandes ou pistes cyclables sous peine de 135 euros d'amende. Sur les routes, en l'absence de pistes cyclables, la vitesse autorisée ne devra pas dépasser 50Km/h. Par contre, rollers, skates et trottinettes classiques peuvent emprunter les trottoirs, sauf si les maires en décidaient autrement et encadraient l'usage de ces véhicules motorisés.

Ces engins devront être équipés de feux de position avant et arrière, d'un système de freinage et d'un avertisseur sonore. Le port d'un gilet de visibilité ou rétro-réfléchissant et d'un casque de jour comme de nuit est obligatoire, notamment hors agglomération. Certains maires ayant déjà édicté des règles plus strictes (20 km/h pour Paris et interdiction du stationnement sur les trottoirs), ces dispositions pourront toutefois être maintenues.

Lyliane

 

21/11/2019

Feu vert à l'expérimentation du cannabis médical en France...

L'Assemblée Nationale vient d'autoriser le 25/10/2019 l'expérimentation du cannabis thérapeutique en France. Cela pourrait se concrétiser au cours du premier semestre 2020. Elle concernera des personnes souffrant de maladies graves (épilepsie, douleurs neuropathiques, effets secondaires de chimiothérapies, de soins palliatifs ou de scléroses en plaques) pour lesquelles "les dérivés du cannabis peuvent constituer un apport thérapeutique supplémentaire" selon compte-rendu d'un journaliste de Nice-Matin.

Cette expérimentation sera menée  dans plusieurs centres hospitaliers en France. Une prescription initiale sera effectuée par un médecin spécialiste, neurologue ou médecin de la douleur. Les patients devront se fournir  en pharmacie hospitalière, puis renouveler leur traitement en pharmacie de ville. Ces dérivés du cannabis prendront la forme de tisane, d'huile ou de fleurs séchées. Il n'y aura donc pas de joints en pharmacie pour le moment!

Il faut savoir quee cannabis médical représente déjà un marché mondial de plus de 10 milliards d'euros. 17 pays de l'Union Européenne ont déjà autorisé des traitements à base de cannabis médical. Les producteurs canadiens figurent parmi les leaders du secteur. En Europe, c'est aux Pays-Bas que sont apparus les premiers producteurs légaux de cannabis en 2003. Chez nous, un groupe agricole coopératif français a déposé une demande pour se positionner sur le marché. Jusqu'ici, la France n'autorisait pas la production de cannabis... A suivre donc!

Lyliane

18/11/2019

Transformer plantes et déjections d'insectes en insecticides naturels...

Dans le journal Capital de février 2019, à travers un article de Mme Nathalie Villard, nous apprenons que Mr Michaël Roes, lauréat du prix Capital Innover à la campagne en 2018, transforme des plantes (ortie, bourrache, ail, piment...) ou des déjections d'insectes en fongicides et insecticides naturels. Avec ses produits Mr-Organics, les agriculteurs réduisent de 30% les phytosanitaires et cela pour 2 fois moins cher.

Bravo et merci à ce lauréat de penser à l'air que nous respirons tous, à l'eau qui ruisselle et rejoint mers et océans, aux abeilles qui pollinisent nos vergers et aux légumes, fruits et céréales que nous pourrons grâce à lui notamment consommer avec moins de conséquences fâcheuses pour notre santé!

Lyliane

17/11/2019

Un nouveau parc naturel en France...

Après plus de dix ans de développement, un nouveau parc national s’apprête à voir le jour en France. Situé entre la Bourgogne et la Champagne, le plateau de Langres sera le onzième de l’Hexagone.
Entre la Bourgogne et la Champagne, le onzième parc national français s’apprête à voir le jour. Consacré aux forêts de feuillus de plaine et abritant de nombreux écosystèmes rares et anciens, le plateau de Langres est un parc "nouvelle génération" dont le développement a nécessité dix années de travail. "Ce territoire est à la fois très représentatif des campagnes et des forêts françaises, et il est exceptionnel car 80% des arbres étaient déjà là à la Révolution", a expliqué Hervé Parmentier, directeur du Groupement d’intérêt public (GIP) chargé de mettre en place ce parc. La réserve abrite des hêtres, des chênes parfois plusieurs fois centenaires et plusieurs autres espèces quasi disparues comme le chat sauvage et la cigogne noire. Des abbayes, d’anciennes forges et quelques vestiges archéologiques font également partie de ce patrimoine désormais protégé. 
Le projet a été lancé en 2009 par François Fillion, alors Premier Ministre. Mais son ouverture a fait débat et les négocations se sont souvent avérées mouvementées, certain.e.s chasseur.se.s et agriculteur.trice.s y étant fermement opposé.e.s. "On a cherché le point d’équilibre" entre protection environnementale et activités humaines, "qui continueront d’être pratiquées mais seront encadrées", explique le directeur du GIP, qui a accepté de réduire la superficie du centre du parc pour n’y conserver que les zones ayant "un intérêt fort en termes de protection et un intérêt patrimonial". Le plateau de Langres s’étend donc sur 250 000 hectares et recouvre 127 communes, qui pourront décider de ne pas y adhérer, se privant peut-être de ressources financières. Et pour cause, trente emplois directs devraient être créés, et un budget de 3 à 3,5 millions d’euros sera bientôt débloqué. Une telle opération pourrait donc répondre à de nombreux problèmes économiques rencontrés dans la région, notamment grâce au développement de (l’éco-)tourisme. Le plateau de Langres devenant le parc national le plus proche de la région parisienne, cette activité devrait s’y développer très rapidement. 

Selon Tess Annest - Glamour - dimanche 3 novembre 2019

Dans Nice-Matin, Mr Fabrice Pouliquen a recueilli à ce sujet les propos de Mr François Hallé, botaniste spécialiste des arbres, qui se félicite de ce 11 ème parc national français, huit ans après celui des Calanques. Dans les colonnes du Journal Le Monde en octobbre 2019, cet homme a fait connaître un ambitieux projet: recréer en Europe des forêts primaires en sanctuarisant 65 000 hectares. Selon lui, les forêts primaires "sont des sommets de biodiversité et d'esthétique". Pour le moment reste à identifier un site susceptible d'accueillir ce projet, qui pourrait se trouver à cheval sur plusieurs pays. Le président de la République Mr Emmanuel Macron  envisage de porter ce projet au niveau européen. Ce dernier avait promis, en effet, d'atteindre 30% d'aires protégées sur le territoire d'ici 2022. Espérons que ce projet verra le jour, afin d'endiguer notamment la disparition d'espèces végétales et animales.

Lyliane

16/11/2019

Zoom sur les courges...

La courge appartient à la famille des cucurbitacées. Il est possible de manger de la courge toute l'année car elle se conserve bien, mais la meilleure saison s'étale d'octobre à janvier. Pour la choisir, elle doit être lourde et ferme. Préférer celles qui ont encore leur tige. Selon un article publié dans le journal "Nous", ce serait Christophe Collomb vers 1492 qui aurait découvert la courge lors de ses rencontres avec les Indiens d'Amérique Centrale (Cuba, Mexique, Guatémala...). Ceux-ci s'en servaient tantôt de calebasse ou d'instrument de musique, tantôt la consommaient.

Il en existe de nombreuses variétés depuis le potimarron, la citrouille et le potiron, jusqu'à la courge butternut, la christophine et le pâtisson. La courge est riche en fibres, en vitamine A et en bétacarotène. Elle contient également une bonne quantité d'antioxydants, comme la lutéine et la zéaxanthine, qui jouent un rôle protecteur pour la santé des yeux (dégénérescence de la rétine). Certains disent même qu'elle diminuerait le risque de cancer( estomac, sein, poumon, côlon-rectum...) en s'appuyant sur une étude réalisée en 2010.

Bref, nature cuite à l'étouffée ou farcie de quinoa et fromage de chèvre, en soupes ou en gratin, la courge est un légume de saison agréable au goùt, diététique et protecteur de notre santé. Ne nous en privons pas. Le potimarron peut même se consommer cuit avec la peau. Faisons goûter à nos enfants et petits-enfants ce légume coloré aux formes arrondies qu'ils connaissent surtout grâce à la fête d'Halloween...

Lyliane

15/11/2019

Pénuries de médicaments: comprendre et peser sur les enjeux...

Un article publié dans le Journal Alternatives Economiques fait le tour de la question des pénuries de médicaments de plus en plus fréquentes. On considère, en effet, que la mondialisation du marché a provoqué un nombre de pénuries multiplié par 20 en 10 ans. Patients, pharmaciens et médecins commencent à réagir et à demander des explications. Ils déplorent les effets de ces pénuries sur la santé de la population européenne. Selon l'article, les causes de celles-ci seraient multifactorielles et proviendraient principalement de la production du médicament: défaut de production, manque de matières premières, capacité de production insuffisante... Le marché chinois ressent lui aussi ces tensions, car l'augmentation de la demande ne cesse de croître.

Il faut savoir que 80% des principes actifs des médicaments vendus sur nos marchés  proviennent de pays tiers: principalement de Chine et d'Inde. Dans nos pays, trouver des substituts est parfois possible et nous importons déjà certaines molécules, mais des effets secondaires se font jour de temps à autre. Nous avons eu le cas en France avec le Lévothyrox, dont le substitut assez différent par ses composants, a déclenché une sérieuse polémique. De plus, les substituts proposés en lieu et place de ceux prescrits par les spécialistes peuvent sont souvent plus onéreux pour la Sécurité Sociale. Pratiquement, la plupart des pays européens et même les Etats-Unis souffrent de ces pénuries de médicaments.

Des mesures ont été annoncées par le gouvernement français fin septembre 2019: obligation pour les industriels du médicament de constituer des stocks de sécurité et, en cas de pénurie, obligation d'approvisionner à leurs frais le marché français. Des sanctions financières ont été prévues, mais elles sont plafonnées à un million d'euros, ce qui est peu dissuasif. En effet, le chiffre d'affaires de l'industrie pharmaceutique en France est de quelques 55 milliards d'euros. Nous pouvons donc nous demander si ces mesures vont être suffisantes pour endiguer ces pénuries...

L'article insiste sur d'autres mesures qui pourraient, si elles étaient adoptées, valablement compléter le dispositif. Tout d'abord relocaliser la majeure partie de la  production en Europe en multipliant le nombre de sites. Ensuite, attribuer une partie de cette production à des acteurs publics (hôpitaux?) pour certains médicaments. Enfin, tout en pointant les responsabilités des acteurs industriels, qui ont des stratégies de rentabilité plus que des objectifs de service, donner davantage de moyens à l'ANSM. En tant que citoyens et que patients, nous pourrions nous aussi peser sur ces choix qui nous concernent directement ainsi que nos enfants et petits-enfants.

Lyliane

14/11/2019

Vers une société du bien-vivre...

Dans un cahier spécial d'Alternatives Economiques, publié à l'occasion du mois de l'Economie Sociale et Solidaire (ESS) et rassemblé par Mr Philippe Frémeaux, nous apprenons que sont organisées à Dijon les 29 et 30 /11/2019 les Journées de l'Economie Autrement (JEA). La quatrième édition de cet évènement traitera de "tous les enjeux du quotidien mettant en valeur les initiatives portées par les organisations de l'ESS, du développement des territoires ruraux à la lutte contre le gaspillage en passant par la création d'emplois, l'accès aux soins ou les conditions à réunir pour réduire les inégalités". L'enjeu est surtout de développer sans attendre une économie soutenable et socialement juste.

Par exemple à Poitiers (86) en 2015 a été lancé un programme de logements en résidence intergénérationnelle dans le quartier des Trois cités, une barre de 200 logements refaite à neuf et adaptée pour des personnes à mobilité réduite. En s'appuyant sur le bailleur social Ekidom et géré par un groupe d'habitants élus chaque année, cet habitat intergénérationnel en quartier prioritaire propose différentes activités: musique, bricolage, cours d'anglais, théâtre... En parallèle, un centre socio-culturel financé par la fondation AG2R La Mondiale et la municipalité font avec ce groupe d'habitants un travail de médiation (squatteurs dans les cages d'escaliers...). Des réunions régulières sont organisées avec les habitants et le bailleur social.

Ailleurs, comme à Bagnères-de-Bigorre(65), l'Association Haut-Adour générations vise à favoriser les liens intergénérationnels pour permettre aux 60 ans et plus de bien vivre (activités tournées vers la santé, le bien-être, l'informatique...). Dans le Jura, à Arinthod (39) l'idée a germé de créer une recyclerie sur la communauté de commune de Petite Montagne(7000 habitants). La recyclerie créera des emplois et valorisera 200 tonnes de déchets (mobilier, vêtements, électroménager...). A Nancy, le covoiturage a été choisi pour favoriser une transition écologique plus complète. La Coopérative Mobicoop  a été crée en 2011 et a fusionné avec le prestataire de services Covivo, qui aide les collectivités locales à développer des mobilités durables. La mobilité solidaire (sorte de taxis gratuits) viendra bientôt s'ajouter aux services rendus à 400 000 utilisateurs.

Plus spectaculaire peut-être, un dispositif Territoire zéro chômeur de longue durée a été lancé suite à une loi d'expérimentation votée en 2016. Il concerne aujourd'hui 10 territoires de 5000 à 10 000 habitants (Mauléon, Thiers, Tourcoing, Colombelles; Jouques , Villeurbanne, Paris 13 ème...), ce qui a permis l'embauche en CDI de 850 chômeurs de longue durée dans douze entreprises  auxquels s'ajoute 350 emplois crées par le comité local du dispositif. La stratégie nationale de lutte contre la pauvreté présentée en 2018 prévoit l'extension du dispositif par une deuxième loi. Le principe est "l'activation des dépenses passives": une subvention équivalente à 18 000 euros par an et par personne  est versée par le Ministère du Travail à un fonds présidé par Mr Louis Gallois, Président de la Fédération des acteurs de la solidarité.

Bref, que ce soit par la création de maisons de santé, un accompagnement dans les démarches administratives, la formation en langage des signes ou la création de coopératives, nous pouvons voir que le principal moteur des comportements d'une grande partie de la société française est l'ouverture sur les autres, le respect de la planète et l'ancrage dans les territoires. C'est réjouissant et cela contredit totalement le discours néolibéral qui semble vouloir nous persuader que le seul intérêt économique est digne d'intérêt dans notre pays.

Lyliane

13/11/2019

Adapto, un programme pour le littoral français...

Adapto, écrit Mr Loïc Chauveau dans Sciences et Avenir, est un programme  de 5,2 millions d'euros lancé en 2015 et financé à 60% par l'Union Européenne. Ce programme envisage des solutions d'adaptation d'un littoral touché par le changement climatique. C'est en quelque sorte un retrait des activités qu'il faut aujourd'hui préparer sur les 10 sites naturels choisis en France. Du nord au sud, on compte respectivement la baie d'Authie, l'Estuaire de l'Orne, la baie de Lancieux, les marais de Brouage, l'estuaire de la Gironde, le delta de la Leyre, Le Petit et le Grand Travers, les vieux salins d'Hyères, en Corse le delta du Golo et en Guyane les rizières de la Mana.

Un recul souple du littoral, pour ces sites qui ont en commun de ne pas être au coeur d'enjeux économiques, demanderait tout un éventail de solutions. Le retrait serait  d'ores et déjà compliqué pour l'agriculture, car laisser pénétrer de l'eau salée à l'intérieur des terres reviendrait à créer des "prés-salés" et à déplacer les zones d'élevage et les cultures traditionnelles en amont de la côte. La faune et la flore en seraient impactées et toute la biodiversité liée à l'eau douce avec, comme le soulignent les écologistes.

Le Conservatoire du Littoral vient d'entamer une période de réflexion, de concertation et d'échanges avec les acteurs du terrain et les scientifiques. Mais, ça et là, des conflits se font jour car localement les intérêts divergent. Pourtant il y a urgence, car le niveau des mers et  océans monte peu à peu! Des patrimoines humains existaient il est vrai dans ces espaces littoraux. De plus, que ce soit le blé, les huitres ou le cheptel bovin, tous sont menacés. Construire des digues n'est quoi qu'il en soit plus la solution privilégiée car elle est coûteuse et elle risque de n'être plus du tout adaptée. Laisser faire comporte également des risques et pas seulement au niveau des paysages...

Faut-il sauver à tout prix le littoral français? Le débat est ouvert!

Lyliane