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18/10/2017

L'humain avant le profit, pétition selon Some of Us.org.

 
 
 

Monsanto trafique les études sur le glyphosate

 

Alors que 7 Français sur 10 déclarent être pour l'interdiction du glyphosate pour tous les usages, y compris agricoles, nous ne pouvons nous permettre aucune cacophonie, aucun délai, aucune condition. La position de la France doit être claire et ferme : non au glyphosate, maintenant!

Dites au Président de la République de rejeter la terrible proposition de la Commission Européenne au sujet du renouvellement de la licence du glyphosate pour 10 nouvelles années. Nous voulons une interdiction immédiate!

En raison des règles de vote de l'UE, l'opposition de l'Allemagne, de la France et de l'Italie suffirait à bloquer la proposition de la Commission concernant le glyphosate. Aussi, même si d’autres gouvernement ont d’ores et déjà fait savoir qu’ils soutiendraient le renouvellement de cet herbicide toxique, nous pouvons encore gagner. La France a une lourde responsabilité.

En 2015, une importante étude du Centre international de Recherche sur le Cancer classait le glyphosate parmi les cancérogènes probables pour l’homme. Aujourd’hui, pas un jour ne se passe sans qu’un scandale impliquant le pesticide de Monsanto éclate quelque part dans le monde, obligeant le géant de l’agrochimie à tout mettre en œuvre pour éviter les répercussions sur son image.

Il y a peu, des dizaines de courriels internes, diffusés dans le cadre d'une poursuite contre la multinationale, révélaient la collaboration entre Monsanto et un cabinet d'experts-conseils mandaté pour inciter la revue scientifique Critical Reviews in Toxicology à publier un prétendu rapport «indépendant» concernant les effets du glyphosate sur la santé. Et cette semaine, Le Monde révèle comment la firme manipule les agences de réglementation pour éviter que le glyphosate soit classé cancérogène. 

SIGNER LA PÉTITION

Some of us

 
 
 
 
 

09/10/2017

Au Pérou, café et cacao détrônent la coca...

Selon un article publié dans la revue mensuelle Plantes et Santé, nous apprenons qu'au Pérou, dans une vallée qui avait longtemps privilégié la culture de la feuille de coca, destinée principalement au narcotrafic, les indigènes Ashaninka se sont engagés dans la voie de la légalité. Les agriculteurs de la vallée des fleuves Apurimac, Ene et Mantaro en effet misent désormais sur la culture du cacao et du café.

Le maire de la petite ville de Rio Tambo, Mr Ivan Cisneros, explique "qu'ils cherchent à promouvoir  la route du cacao indigène biologique". Ce cacao sera exporté en Angleterre au prix de 3 dollars le kilo, un prix correspondant au double du tarif habituel. Quant à la feuille de coca, utilisée traditionnellement par les locaux pour booster leur résistance, son prix a diminué de moitié.

La décision des agriculteurs indigènes est à la fois économique et sécuritaire, car la vallée souffre de la violence des membres de l'organisation terroriste du Sentier Lumineux. Cette reconversion permettra peut-être à la population "de vivre dans un climat de paix et de développement" indique Mr José Chuquipul, directeur promotion et surveillance de la Commission Nationale pour le Développement et la Vie sans Drogue (DEVIDA). 

Entre les années 2012 et 2016, 2071 ha de cacao et 870 ha de café ont été plantés dans le département de Satipo. Ces plantations sont un immense espoir pour sortir certaines régions du pays des griffes du Cartel international de la drogue. Gageons que cet exemple ouvrira la voie à d'autres initiatives en Amérique du Sud et qu'elle rejaillira sur la vie, l'économie et la santé des populations indigènes...

Pour en savoir davantage, consulter www.plantes-et-santé.fr et également www.ladepeche.fr  ainsi que https://reporterre.net/Au-Perou-le-chocolat-bio-remplace la coke.

Lyliane

19/09/2017

L'agriculture bio, qu'est-ce que c'est?

L'agriculture biologique est un mode de production agricole respectueux des écosystèmes naturels en bannissant de ses cultures les OGM (organismes génétiquement modifiés) et les produits chimiques de synthèse tout en limitant les apports d'engrais à ceux d'origine naturelle. La bio dans notre pays est garantie par différents labels, fournis contre une somme assez conséquente qu'il faut renouveler chaque année, par des organismes de certification comme Nature et Progrès, AB, Demeter, Bio Cohérence ou Simples (pour les plantes) avec un Cahier des Charges très strict. Les transformateurs (pâtissiers, brasseurs...) sont eux aussi soumis à des contrôles.

Mais, en fait, la démarche va beaucoup plus loin et c'est tout un état d'esprit. En effet, les agriculteurs, les éleveurs, les apiculteurs, les viticulteurs comme les arboriculteurs préfèrent prévenir plutôt que guérir en cultivant ou en sélectionnant des espèces variées et adaptées aux conditions locales, qui nécessitent de ce fait peu de traitements. Ceux-ci en tout état de cause sont d'origine minérale ou végétale (cuivre, soufre,argile, purins de plantes, décoctions...) et ils sont appliqués préventivement contre les maladies ou les ravageurs. Certains maraîchers introduisent des auxiliaires (coccinelles...) contre les parasites dans leurs propriétés. La fertilité des sols est maintenue en majeure partie par la rotation des cultures et l'apport d'engrais organiques. L'agriculture biologique fait en quelque sorte la promotion de cultures et de races locales en fournissant à ses consommateurs des produits de saison et des variétés ayant fait leurs preuves sur le terroir local. La qualité des sols, de l'air, de l'eau et des paysages ne peut qu'en bénéficier.

Par exemple, l'élevage en plein air de volailles, d'ovins ou de bovins assure aux animaux une alimentation saine et leurs éleveurs font prodiguer des soins par des médecines alternatives, là où, dans l'élevage traditionnel, on entasse les animaux dans des hangars et on les traite avec des antibiotiques. Manger de tels produits (poulets de batterie, légumes traités, fruits importés de très loin) est de moins en moins recommandé par certains responsables de santé pour nous aider à vivre sainement. Sans compter qu'encourager la production de produits locaux favorise l'autonomie alimentaire du territoire.

Pour le consommateur averti, la qualité est au moins aussi importante que le prix. Aussi, peu à peu la plupart d'entre eux a compris que les produits dits biologiques que l'on trouve en supermarché viennent d'autres pays où les garanties et les contrôles ne sont pas nécessairement les mêmes. Aussi, le contrôle des étiquettes et la demande de l'origine des produits quand l'affichage n'est pas suffisant sont toujours nécessaires. Avec des légumes et fruits biologique par exemple la saveur est incomparable! Et que dire de poulets fermiers, de miels non chauffés, d'huiles d'olive vierges extra en première pression à froid ou de vin de pays sans additif, de poissons d'élevage élevés sans produits chimiques...

Dans les départements français, des Associations comme Agribio, réseau de professionnels locaux, rassemblent les producteurs bio et oeuvrent pour un développement de ce type d'agriculture. Grâce à elles, des formations, des conseils et la recherche d'aides auprès des institutions sont possibles pour les nouveaux agriculteurs en cours d'installation ou de conversion. Car, pour des jeunes notamment, il n'est pas facile dans certains départements de trouver du terrain agricole et de le travailler en arrivant à en vivre avec les siens.

Leur assurer un revenu régulier et décent est le but que se sont fixé les AMAP (association pour le maintien d'une agriculture paysanne). Des organismes comme la NEF, nouvelle banque éthique, et TERRE DE LIENS, réseau de défense du patrimoine agricole, tissent avec les producteurs et éleveurs des partenariats, afin que puissent s'installer (comme exploitantes et non possédantes) des personnes motivées, la plupart du temps non issues du monde agricole mais porteuses de projets viables. Pour en savoir davantage, consulter notamment: www.terredeliens.org, www.lesamapdeprovence.org ou www.fnab.org.

Lyliane

17/09/2017

Pétition au Brésil car alerte sur la forêt amazonienne!

SIgnez ici

Le Président brésilien vend des pans entiers de l’Amazonie à des entrepreneurs véreux contre des faveurs politiques. Ensemble, nous pouvons l’arrêter, si nous contribuons à créer un scandale planétaire qui coule définitivement sa popularité chancelante. 900 000 Brésiliens ont déjà signé -- faisons de cette action la plus grande campagne de l’histoire pour sauver la forêt amazonienne! 
SIGNEZ ICI
Chères amies, chers amis,

Alerte rouge! Le Président du Brésil essaie de vendre d’immenses zones protégées de la forêt amazonienne à des entrepreneurs véreux, en échange de faveurs politiques -- la dernière parcelle équivaut à la moitié de l'Allemagne!

Nous pouvons l'arrêter. Il est en pleine crise politique, sa popularité est au plus bas et il subit le feu des médias pour sa corruption et ses attaques contre l'environnement.

Il sera cette semaine à l’Assemblée générale de l’ONU pour essayer de redorer son blason auprès de la presse internationale. Réduisons ses espoirs à néant en l’accueillant à New York avec deux millions de signatures et une action à couper le souffle. Faisons en sorte que, de retour au Brésil, il n’ait plus qu’une seule option pour sauver sa carrière: arrêter de massacrer la forêt amazonienne. 

Ne laissons pas le Brésil assassiner l’Amazonie!

La forêt amazonienne est un véritable miracle. Elle abrite 10% des espèces vivant sur la Terre, génère plus de 20% de notre oxygène et il nous sera impossible d’arrêter le changement climatique sans elle.

Mais cet écosystème crucial et les peuples autochtones qui y vivent paient le prix de sombres calculs politiques. Le Président Temer brade des parcelles à l’exploitation forestière et agricole contre les faveurs politiques de puissants entrepreneurs et membres du Congrès. Il a besoin de leur protection à cause de son impopularité historique, et parce qu'il est lui-même sous le coup d’une enquête pour corruption! 

Selon les scientifiques, ces manoeuvres pourraient faire basculer l’Amazonie dans une crise sans précédent: l’écosystème forestier tout entier pourrait s’effondrer!

Le Brésil sera sous le feu des projecteurs dans quelques jours: il inaugurera une réunion de chefs d’États à l’ONU. Nous allons tout faire pour que la protection de la forêt amazonienne soit mentionnée à chaque fois que Michel Temer apparaîtra. Plus de 900 000 Brésiliens ont déjà signé -- rejoignons leur énorme campagne: 

Ne laissons pas le Brésil assassiner l’Amazonie!

Au Brésil, les membres d’Avaaz ont déjà accompli de véritables miracles, en aidant à faire adopter la première grande réforme anti-corruption du pays, et en contribuant à mettre à terre l’un des politiciens les plus “intouchables”, alors qu’il tentait d’éviter de rendre des comptes. Nous nous sommes aujourd'hui rassemblés pour l’une des plus grandes campagnes nationales jamais vue -- essaimons-la maintenant dans le monde entier et sauvons l’Amazonie! 

Avec espoir et détermination,

Diego, Laura, Flora, Nana, Carol et toute l’équipe d’Avaaz

Pour plus d’information:

Au Brésil, 4 millions d'hectares de forêt amazonienne ouverts à l'exploitation minière (Euronews)
http://fr.euronews.com/2017/08/24/au-bresil-4-millions-dhectares-de-foret-amazonienne-ouverts-a-lexploitation 

Le président brésilien est formellement accusé de corruption (Radio Canada)
http://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1041936/le-president-bresilien-est-formellement-accuse-de-corruption

Déforestation au Brésil: l’opération “greenwashing” de Michel Temer fait long feu (Le Monde)
http://www.lemonde.fr/planete/article/2017/06/24/deforestation-au-bresil-l-operation-greenwashing-de-michel-temer-fait-long-feu_5150613_3244.html#vdiz2rbmOfdKSZlQ.99 

Brésil: la déforestation fait toujours polémique (Les Échos)
https://www.lesechos.fr/monde/ameriques/030468110359-bresil-la-deforestation-fait-toujours-polemique-2104867.php#lAB2klBKcC1ZuWEX.99




Avaaz est un réseau citoyen mondial de 44 millions de membres
 qui mène des campagnes visant à ce que les opinions et les valeurs des peuples influent sur les décisions mondiales. ("Avaaz" signifie "voix" dans de nombreuses langues).
 
 
 
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Redonner vie à la nature...

Dans le journal La Croix de fin octobre 2016, un article signé par Mmes E. Réju, A. Marroncle et Y. Percq, montre comment on peut notamment diversifier la forêt pour la sauver, recréer un espace sauvage en milieu urbain et restaurer le garde-manger des oiseaux migrateurs. En effet, face à l'érosion de la biodiversité, des solutions existent pour restaurer des espaces naturels, par exemple avec des projets soutenus par la CDC Biodiversité (filiale de la Caisse des Dépôts et Consignations) dans le cadre du programme Nature 2050.

Mr L. Piermont, directeur de la CDC Biodiversité déclare dans cet article:" Soyons modestes! Ce qui a été détruit est définitivement perdu. Mais il existe des moyens pour restaurer le fonctionnement d'écosystèmes dégradés, en s'appuyant sur des solutions naturelles. Il faut à la fois restaurer et anticiper de futures dégradations induites par le réchauffement climatique". Le génie écologique a en effet beaucoup progressé ces dernières années et donne des résultats encourageants: dépollution, corridors écologiques pour les migrations d'espèces, reconstitution de lits de rivières...

Le programme de soutien à des projets innovants baptisé Nature 2050 concerne par exemple un projet de reboisement porté par le Collectif "Construisons ensemble la forêt de demain" couvrant 5 sites dans le Gard et en Lozère (23 ha). Pour remplacer les châtaigniers des Cévennes, qui dépérissent en raison d'une monoculture ayant épuisé les sols, seront plantés d'autres essences en mélange (essai de faire cohabiter des chênes rouges d'Amérique, des merisiers, des cèdres et des pins...). Cette opération doit démarrer à l'automne 2017, après coupe et dessouchage d'arbres condamnés.

La faune a été également impactée par le dépérissement de la forêt. L'enjeu du projet est d'attirer les abeilles, les oiseaux, les champignons. De même, des terrasses seront façonnées pour garder l'eau et combattre l'érosion. Si l'expérience réussit, elle servira d'exemple pour sauver les 30 000 ha de forêts cévenoles. Une partie des châtaigniers sera sauvegardée, afin de mesurer l'évolution de résilience de la forêt.

En Seine St Denis, à Sevran, en 1995, l'entreprise Kodak avait fermé. Des anciens ouvriers avaient alors alerté les autorités d'un risque de pollution sur le site industriel. Après investigation, l'entreprise avait été sommée de nettoyer les 13 ha de terrain. Cela prendra 10 ans! Un projet de parc urbain avec des équipements sportifs verra alors le jour. Ce parc a été ouvert au public en 2012 et permet à la nature de reprendre ses droits. La friche Kodak est devenue un parc sauvage (sans pesticides, ni engrais pour préserver la biodiversité) en pleine ville. L'Ile de France a ainsi gagné au change!  

Enfin, entre la Charentes Maritimes et la Vendée, la baie de l'Aiguillon possède une large vasière bien connue des ornithologues amateurs observant les oiseaux migrateurs. Toutefois, cet espace était peu à peu grignoté par des "crassats", amas d'huîtres sauvages abandonnés sur place par d'anciens ostréiculteurs. Mme S. Travichon de la L.P.O. (Ligue Nationale de Protection des Oiseaux) a alerté les autorités, afin que soit lancée une opération de nettoyage de la baie sur 140 ha. Pendant 3 ans des dragage auront lieu pour restaurer cet espace naturel et protéger l'avifaune. Les vasières en Europe sont en effet un peu partout menacées du fait de l'augmentation du niveau marin. C'est donc une belle victoire pour permettre aux oiseaux migrateurs de continuer à se nourrir de mollusques et de petits vers marins.

Pour se renseigner sur ces différents projets en cours, consulter sur Internet: www.cdc-biodiversite.fr , www.kodak.sevrangrandparis.fr et  https://www.lpo.fr/espaces.../reserve-naturelle-nationale-de-la-baie-de-laiguillon.

Lyliane

 

25/08/2017

SAUVONS LES ELEPHANTS DE SUMATRA

 
 

Les éléphants de Sumatra sont au bord de l’extinction pendant que des marques comme PepsiCo et Nestlé continuent d’engranger des profits grâce à la destruction de leur habitat.

Dites à PepsiCo et à Nestlé de faire le ménage dans leur chaîne d’approvisionnement d’huile de palmepour éviter que l’écosystème Leuser en Indonésie ne finisse par être complètement anéanti.

Milano,

PepsiCo et Nestlé CONTINUENT d’acheter de l’huile de palme non soutenable qui détruit l’habitat irremplaçable des éléphants vivant dans l’écosystème Leuser en Indonésie.

Nos partenaires chez Rainforest Action Network (RAN) qui se battent à nos côtés pour sauver les forêts tropicales ont amassé de nouvelles preuves inquiétantes : si on suit la traînée d'huile de palme des fournisseurs tels que Wilmar, elle mène directement à certaines des plus grandes marques au monde. Et le pire dans tout ça, c’est que ces multinationales sont déjà dotées de politiques anti-déforestation.

C’est la pression des consommateurs —la pression de gens comme vous et moi— qui pousse les entreprises comme PepsiCo à adopter des politiques d’approvisionnement durable en huile de palme. Le temps est maintenant venu de nous assurer qu’elles respectent leurs promesses avant que ne soit détruit à son tour ce qui reste du précieux écosystème Leuser.

Dites à PepsiCo et à Nestlé de faire le ménage dans leur chaîne d’approvisionnement d’huile de palme avant que l’éléphant de Sumatra ne disparaisse dans le Leuser.

L’écosystème Leuser est l’une des grandes priorités mondiales en matière de conservation. Autrement dit, c’est un bijou précieux que nous ne pouvons nous permettre de détruire. Après tout, c’est le seul endroit sur terre où les orang-outangs, les éléphants, les tigres et les rhinocéros peuvent tous vivre ensemble dans la même forêt.

Il ne reste plus que 700 éléphants de Sumatra à l’état sauvage : il faut dire à ces grandes entreprises d’arrêter le massacre avant qu’il ne soit trop tard.

Le Leuser est aussi une source d’eau potable et un gagne-pain pour des millions de personnes dans la province indonésienne d’Aceh. Cet endroit précieux serait irremplaçable s’il est détruit. Apparemment, les géants de l'agroalimentaire se préoccupent davantage de leurs profits que des conséquences désastreuses de l'huile de palme destructrice qu'ils achètent. 

Nous ne pouvons faire comme si de rien n’était quand PepsiCo et Nestlé prétendent se préoccuper du développement soutenable tout en poussant vers l’extinction l’éléphant de Sumatra juste pour dégager encore plus de profits. Nous avons démontré que nous sommes en mesure de mettre suffisamment de pression sur les grandes marques pour qu’elles adoptent des politiques anti-déforestation. Maintenant, il faut que nous nous assurions qu’elles tiennent leurs promesses.

Exigez que PepsiCo et Nestlé respectent leur politique anti-déforestation.

Merci pour tout ce que vous faites,
Fatah, Mark, Nabil et le reste de l'équipe SumOfUs 

 

21/08/2017

Echanges France/Togo dans l'agriculture bio...

Soutenons les échanges France-Togo dans le domaine de l'agriculture BIO ! par AGRIBIO Alpes-Maritimes Soutenez le projet de reportage d'Hélène Doubidji, journaliste et directrice du site TOGOTOPNEWS L’objectifde ce projet est d'effectuer un voyage professionnel pour réaliser un grand reportage sur l’Agriculture Bio en France afin de susciter l’envie à des jeunes togolais de se former et de s’installer dans ce secteur d’activité. Nous avons choisi de communiquer sur l’expérience de l’exploitation agricole Alandabio, située dans les Alpes Maritimes en France à presque 1200 m d’altitude Commune de Briançonnet. Cette ferme conduite en agriculture biologique produit des fruits et des légumes en respectant la terre , l'environnement et la santé humaine. Ce reportage sera l’occasion de rencontrer également les différents acteurs du Bio, de publier et de partager sur le site togotopnews.com, des articles sur Alandabio et ses partenaires, Nartudis, Agribio06…

Qui sommes-nous ? togotopnews.com est un site d’information générale très visité au Togo. Togotopnews émane de la volonté d’un groupe de jeunes togolais passionnés par le métier du journalisme ; il est l’un des rares sites au Togo qui impose une rédaction, dispose d’un siège et informe de manière professionnelle. Pour financer ce reportage,nous avons besoin d'assurer le déplacement en France de la journaliste Madame Doubidji, le cout estimé des vols et de l'hébergement est de 1500 euros, toutes les contributions sont les bienvenues ! Toutes les personnes qui le souhaitent seront nommées comme membre participatif dans les articles. Source : https://www.helloasso.com/associations/agribio-alpes-maritimes/collectes/soutenons-les-echanges-francetogo-dans-le-domaine-de-l-agriculture-bio

20/08/2017

Soigneurs de terre: film et pétition à signer!

Bonjour à toutes et tous.

En guise de RAPPEL :

▶ signer (et faire signer, partager, diffuser) le Manifeste d' « OASIS RÉUNION » pour sauver l'île de la pollution chimique sur www.oasis-reunion.bio

▶ venir à CORRENS dimanche 20 août de 12h à 14h pour la conférence-projection-débat sur l'AGROÉCOLOGIE - affiche ci-dessous - programme sur https://www.bioconsomacteursprovence.com/entry/fete-de-la-bio-et-du-naturel-a-correns-19-20-aout-2017.html
A noter : possibilité de réserver une assiette bio & locale complète (option VEG possible) à 8€ au 06 950 952 68 à déguster sur place pendant la conférence - voir menu ci-dessous 

▶ voir ou revoir (et faire voir) le film documentaire essentiel « Soigneurs de terre » (35') www.youtube.com/watch?v=u1Za0YZ5aQo : le bilan de 70 ans de destruction agrochimique contre-nature catastrophique et la RE-VITALISATION par l'Agro-bio-écologie constatée par un rapport de l'INRA !
À l'heure des États Généraux de l'Alimentation (voir liens en pied de courriel), tout le monde devrait voir ce film !

MERCI DE FAIRE SUIVRE À TOUS VOS CONTACTS.


À TRÈS BIENTÔT, AVEC PLAISIR !

 

12/08/2017

Faire un stage paléo, pourquoi pas?

Depuis peu, écrit Mme Tiphaine Honnet dans Version Fémina, les Français éprouvent le désir de vivre en pleine nature à la mode préhistorique. Le régime paléo (manger cru) avait déjà eu des adeptes il y a quelques années. Cette fois, il s'agit de s'initier avec des coachs à apprendre à allumer son feu avec des silex, à dormir à même le sol, bref à mener une vie "minimaliste "! 

A Fontainebleau notamment, on apprend à vivre et à bouger comme nos ancêtres... En Seine et Marne, au coeur de la forêt millénaire, des stages paléo "Reconnexions" sont organisés. Il y a par exemple des séances dites Mov Nat, c'est à dire mouvement naturel, où l'on apprend les pieds dans du sable à tester la position accroupie, à rester en équilibre sur un rocher... On s'essaie aussi à méditer au lever, à dormir sans confort, à marcher pieds nus sur le sol, à lancer des bâtons. On mange des noisettes et du chocolat cru, de la viande séchée, des carottes et des betteraves. Des cours de cuisine sont donnés avec une alimentation crue ou cuite à basse température.

Les stagiaires réveillent en quelque sorte "le singe qui dormait en eux". Ils rentrent chez eux courbatus, un peu poussiéreux et affamés parfois mais contents de ce retour aux sources, loin de la ville et de leurs smartphones. Si vous êtes intéressés, il faut compter 497 euros pour les 3 jours  (repas non compris). Renseignements sur www.reconnexions.fr ou sur Facebook, MovNat francophone. Mme B. Baslé a écrit un ouvrage paru chez Rustica intitulé "Paléo, les 125 recettes faciles et gourmandes".

Lyliane

 

08/08/2017

Phytothérapie : les meilleures plantes anticellulite

 

Il existe un très ancien médicament naturel, utilisé à la fois pour ses actions dépuratives et diurétiques : c’est l'orthosiphon que l’on appelle aussi le thé de Java. Pris régulièrement, il ferait baisser les chiffres du cholestérol ; le thé vert aussi élimine l'eau et les graisses et limite la production des radicaux libres. 

Si vous avez le sentiment de trop manger, essayez l'isphagul : on l’appelle aussi Plantain des Indes, ou Psyllium. Il gonfle dans l'estomac et entraîne une sensation de satiété qui peut vous aider à ne pas vous laisser aller ! 

Deux autres plantes sont souvent employées en association : 

  • La piloselle est bien connue pour ses propriétés diurétiques favorisant l’élimination. Elle se prescrit en teinture mère (Pilosella TM, 100 gouttes dans un grand verre d’eau dans la matinée) ; 

  • Le fucus, une algue qui stimule la combustion des graisses et l’élimination des toxines (Fucus TM 120 gouttes dans un grand verre d’eau dans l’après-midi). 

Ma tisane pour faire fondre la peau-d’orange

Je voudrais partager avec vous, chères lectrices et chers lecteurs, la recette de ma tisane anticellulite : 

Artichaut, 10 g + aubier de tilleul, 20 g + bruyère, 20 g + ortie, 20 g + reine-des-prés, 20 g + varech vésiculeux, 50 g + vigne rouge, 20 g. 

Posologie : 3 cuillères à soupe du mélange pour 1 litre d’eau froide. Portez à ébullition pendant deux minutes. Infusez 15 minutes. Filtrez et buvez 3 à 4 tasses par jour. 

Mesdames, Mesdemoiselles, j’espère que mes conseils vous seront utiles. Mais surtout, sachez que le plus important est que vous soyez à l’aise dans votre enveloppe corporelle, quelle qu'elle soit. C’est toujours comme cela qu’on est la plus belle ! 


Portez-vous bien. 

Dr Jean-Pierre Willem  



 

Pour vous abonner gratuitement à La Lettre du Dr Willem, merci de vous rendre sur cette page.

 

21/07/2017

Etats Généraux de l’Alimentation ...


Les organisations de la société civile interpellent le président de la République sur les conditions et enjeux des débats

Paris-le 19/07/17 : À la veille de l’ouverture des États Généraux de l’Alimentation, 39 organisations de la société civile saluent l'initiative d'Emmanuel Macron d'ouvrir le débat sur les questions de l'alimentation et de l'agriculture. Elles rappellent néanmoins que certaines priorités essentielles manquent pour l’instant à l’appel afin d’assurer le succès de cette initiative. Le président de la République doit les prendre en compte et les annoncer dès le lancement des États Généraux ce jeudi 20 juillet. 

Engager une phase de négociations politiques
Tout d'abord, il faut clarifier la finalité de ces États Généraux. Au-delà des deux phases d'ateliers thématiques, il convient de prévoir et d'annoncer dès le lancement la tenue d'une phase 3 de négociations politiques. Cette phase permettra d'arbitrer sur les sujets transversaux et les dissensus issus des différents ateliers. Cette troisième phase doit également viser à donner une cohérence aux politiques publiques aussi bien entre politiques sectorielles qu’entre les différentes échelles (nationale – européenne – internationale). Nous ne pouvons en effet pas réorienter la politique alimentaire en France sans prendre en compte ses impacts sur les autres pays (du sud en particulier) et sans une refondation de la Politique agricole commune.

Intégrer des enjeux cruciaux, absents des débats
De plus, certains sujets sont pour l’instant absents des ateliers. Il est urgent d’y intégrer : 
-         La santé environnementale. Le lien entre alimentation et santé n'est plus à démontrer. La question de la santé des travailleurs agricoles, des riverains et des consommateurs finaux ne doit plus être un sujet tabou.
-         L'adaptation aux changements climatiques, phénomène majeur auquel fait déjà face la profession agricole, et qui devrait être un enjeu structurant de ces États Généraux s'il s'agit bien de préparer l'avenir.
-         La fiscalité agricole et les droits sociaux des paysans. La politique fiscale oriente fortement le mode de développement des fermes. De plus, le droit au revenu paysan est une priorité.
-         La préservation et la répartition équilibrée du foncier qui est pourtant une thématique incontournable, étant à la base du processus de production agricole et garantissant le renouvellement des générations. 
-         La préservation de l’environnement marin, de ses ressources halieutiques et le développement d’une pêche durable. 
-         La démocratie agricole et alimentaire. L'ouverture des décisions agricoles, alimentaires et territoriales aux citoyens et à la société civile organisée permettra de jeter les bases d'un modèle agricole réellement soutenu par la société.

Assurer la mobilisation citoyenne
Enfin, nos organisations rappellent que la consultation publique, organisée dans le cadre des États Généraux de l’Alimentation, doit permettre une participation large du public. Or, pour l’instant, ces consultations sont prévues en plein été et à la rentrée, un phasage qui rend difficile leur organisation et la participation du grand public. En particulier, les objectifs et le traitement de cette consultation, encore inconnus, devraient être précisés demain.
 
 
L’ensemble de ces éléments doit être pris en compte dans les derniers arbitrages concernant l'organisation des États Généraux de l'alimentation afin de garantir leur ambition, leur succès et la mobilisation des citoyens.

Organisations signataires

ActionAid France, Action contre la faim, Agir pour l’Environnement, Association française des diététiciens et des nutritionnistes, Amis de la Terre, ATTAC, BLOOM, CCFD Terre solidaire, CIWF France, Club Experts Nutrition et Alimentation, Coordination SUD, Crid, FADEAR – Réseau de l’agriculture paysanne, Fermes d’avenir, Filière paysanne, Fédération artisans du monde, Fédération des Associations pour le Développement de l’Emploi Agricole et Rural, Foodwatch France, FNAB, France Nature Environnement, Fondation pour la Nature et l’Homme, Générations Futures, Greenpeace France, Miramap, Mouvement de l’agriculture bio-dynamique, Plateforme de la Petite Pêche Artisanale Française, Plate-forme pour le commerce équitable, Oxfam France, Réseau Action climat, Réseau CIVAM, Réseau Cocagne, Réseau environnement santé, SOL alternatives agroécologiques et solidaires, Terre de Liens, Terre et Humanisme, TFT France, Union nationale de l’apiculture française, WECF France, WWF France


Contacts presse : 
Greenpeace : Cécile Cailliez, 06 13 07 04 29
Réseau Action Climat : Cyrielle Denhartigh, 06 10 81 59 59  
CCFD-Terre Solidaire : Sophie Rebours, 01 44 82 80 64 / 07 61 37 38 65
WWF Marielle Chaumien 06 15 39 24 95
France Nature Environnement, Camille DORIOZ; 01 44 08 64 14 
Agir Pour l'Environnement : Mathias Chaplain, 06 82 33 81 26
CIWF France : Claire Hincelin. 06 26 07 55 43

-- 

Magali Jacques

Animatrice de projets

Mouvement interrégional des AMAP

58 rue Raulin, 69007 Lyon

04 81 91 60 51 / 06 18 99 77 80

www.miramap.org

 

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15/07/2017

Les pouvoirs thérapeutiques de la nature...

Mme Carine Anselme, dans la revue Néosanté des mois de juin et juillet 2017, écrit un long article concernant le pouvoir guérisseur des forêts et des plantes, s'appuyant à la fois sur ses remarques personnelles, ses expériences vécues et sur des ouvrages scientifiques.

Elle rappelle tout d'abord que travailler dans la nature exerce un effet bénéfique sur nos aptitudes d'attention et de concentration, sur nos compétences cognitives et même sur notre créativité. Il apparaît même à certains chercheurs et biologistes que la seule présence d'une plante verte, la vue d'arbres ou de fleurs depuis sa fenêtre suffit à activer notre joie de vivre et notre confiance en soi. Ceux qui pratiquent en ville le Qi Gong dans des squares ou des jardins ont pu expérimenter ses bienfaits physiques et psychologiques décuplés par la présence de la nature...

Deux auteurs, Mrs N. Guéguen et S. Meineri, ont repris ces notions dans un ouvrage paru chez Dunod en 2012 intitulé: «Pourquoi la nature nous fait du bien». Ils ont même appelé vitamines G les bienfaits d'une vie au contact d'un jardin ou d'une forêt. Le philosophe et psychothérapeute E. Fromm appelait cet appel de la nature: la biophilie. Quant à Mr Clemens G. Arvey, biologiste, il a écrit en 2016 au Courrier du Livre un ouvrage sur «L'effet guérisseur de l'arbre». Selon lui en effet, «la biophilie, c'est l'expérience de la nature et du sauvage, c'est la beauté et l'esthétique, la libération et la guérison».

Beaucoup de personnes avaient déjà mentionné le bonheur de toucher la terre avec des enfants, des retraités, des personnes en fin de vie, des prisonniers même. Des enseignants ont signalé que, chez leurs élèves, agités ou pas, un environnement verdoyant faisait diminuer la violence, les migraines, la fatigue, les problèmes ORL ou dermatologiques. Pourtant ils ne semblent pas encore avoir été suffisamment entendus puisqu'écoles, collèges, lycées, hôpitaux, cliniques, maisons de retraites, centres pénitenciers, résidences universitaires... comportent souvent plus de béton que d'espaces verts. Et comme l'exprimait le neurologue P. Lemarquis, «nous avons des racines, mais celles-ci ne poussent pas dans le béton»!

Au Japon, la nature est considérée comme «un grand harmonisateur». Se promener en forêt par exemple est officiellement reconnu comme une médecine susceptible de nous protéger contre les maladies et de soutenir notre guérison. On appelle cela traditionnellement « bain de forêt» ou shinrin-yoku. Les médecins spécialistes de la forêt comme le Docteur Li de Nagano disent que «les terpènes anticancérigènes agissent directement sur notre système immunitaire, qui agit à son tour indirectement sur notre taux d'hormones et notamment les hormones du stress». Ainsi, selon lui, un séjour d'une journée en forêt ferait augmenter de près de 40% le nombre de cellules tueuses naturelles (NK) dans le sang. La marche à pied dans la nature entre 2,5 et 4 km par jour est également considérée comme très bénéfique. Associer marche et forêt étant fortement recommandé...

La vogue des potagers urbains, des jardins partagés semble aller dans le bon sens, car ils obligent les citadins à mettre les mains dans la terre, à se remettre au contact de la vie. On appelle cette thérapie: l'hortithérapie. Mr Denis Richard auteur du livre paru en 2011 chez Delachaux et Nieslé «Quand jardiner soigne» dit même que «le jardin apparaît comme une école d'intelligence du monde». L'auteur de l'article a eu l'occasion de voir un jardin thérapeutique en permaculture fonctionner (Le Petit Prince» à Courcelles) et elle a été frappée de voir le visage des personnes déficientes mentales jardinant, soignant les poules...Toutes avaient apparemment amélioré leur autonomie et leur estime de soi.

Selon Mme Ariane Ansoult, qui a crée le terme de jardinologie - www.jardinologie.be – tout travail de jardinage a des répercussions intérieures, spirituelles. Il permettrait en effet « un réalignement de l'être, car la nature régule, calme, canalise et accompagne notre croissance». Enfin, l'article se termine sur la citation du philosophe Augustin Berque:

«Jardiner sera peut-être notre moyen d'être humains sur la terre». Celà me fait penser à Mr T. Monod qui nous trouvait «dénaturés» avec notre mode de vie hors sol.

Au final, je me sens bien en lien avec ces témoignages car la nature me console de mes peines et m'incite à me mettre encore plus à l'écoute du Vivant...

Pour en savoir davantage sur ces différents sujets, consulter notamment sur Internet: www.lebonheurestdanslejardin.org,

Lyliane

04/07/2017

Donnez à la planète le premier rôle!

 
 
 
 
 
 
Greenpeace
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Chère adhérente, cher adhérent,

Merci de votre engagement aux côtés de Greenpeace.

Aujourd’hui, j’ai le plaisir de vous écrire pour vous présenter un projet de vaste envergure, qui vise à sensibiliser le plus grand nombre de personnes à la préservation de l’environnement et à donner de l’écho aux initiatives positives pour la planète.

Comment ? Par la création d’un festival de films documentaires, le Greenpeace Film Festival, 100 % en ligne, qui rassemblera 28 films autour de sept thématiques environnementales. En tant qu’adhérent Greenpeace, vous pourrez en avant-première visionner les différents films et voter pour vos préférés.

Au mois d’octobre, les sept films ayant récolté le plus de votes seront mis en compétition lors du festival, et le prix des internautes sera attribué au vainqueur, qui verra son film projeté dans cinq villes de France.

Afin de diffuser ce festival pour sensibiliser de nouveaux publics à nos valeurs communes, nous avons besoin de vous ! Un don de 45 euros nous permet de diffuser un message à 5 000 personnes pour les inviter à participer !

Aidez-nous à faire entendre nos voix et à diffuser nos messages de sensibilisation pour mobiliser le plus grand nombre !  
 
JE FINANCE LE
GREENPEACE FILM FESTIVAL
Grâce à votre soutien fidèle, nous sommes plus forts pour agir,
 
Charlotte, pour l’équipe Greenpeace

13/06/2017

Une Ecole de la nature et des savoirs dans la Drôme...

Mr Frédéric Lopez a présenté à travers son émission à la télévision "Mille et une vies" (sur la 2ème chaîne à 13H55) une initiative réjouissante et innovante en matière d'éducation. il s'agit de l'école Caminado, école primaire privée laïque gérée par l'Ecole de la nature et des savoirs. Implantée en pleine nature dans la Drôme, sur la commune de Menglon (Château de St Ferréol), cet établissement assure depuis 2013 l'instruction des élèves en mettant l'écologie au coeur de sa pédagogie. En effet, si les programmes officiels de l'Education nationale y sont respectés, chaque discipline est abordée de façon très concrète, en prenant la nature comme principal support. La fondatrice de l'école, Mme Muriel Fifils est une ancienne professeure de français ayant travaillé à Paris en collège. Elle a voulu sortir d'un cadre qu'elle jugeait trop étriqué, où les envies des enfants n'étaient pas vraiment toujours respectés. Mme Fifils s'est donc tournée vers des pédagogies différentes. Dans son école, chaque matin la classe débute par un atelier de philosophie, au cours duquel les élèves réfléchissent sur des notions comme le partage, la connaissance, la transmission des savoirs... Deux après-midi par semaine, ils cultivent le potager de l'école. Ils apprennent en quelque sorte à calculer en comptant le nombre de légumes! Cette école connaît un franc succès, puisque 60 élèves sont sur liste d'attente pour la rentrée prochaine. Cela signifie qu'il y aurait la place pour d'autres établissements de ce genre dans la Drôme ou ailleurs dans notre pays... Mme Fifils s'est par ailleurs engagée pour la défense des indiens Kogi, car elle a le désir de s'ouvrir au monde. Pour tout renseignement, consulter sur Internet le site: www.ecolenaturesavoirs.com. 

Lyliane  

29/04/2017

Plaidoyer pour les pollinisateurs sauvages

 

Plaidoyer pour 
les pollinisateurs sauvages

 Les mesures préconisées par les pouvoirs publics pour sauvegarder les pollinisateurs sauvages évitent le principal coupable : l'agriculture industrielle. (Photo : Un halicte sur knautia (c) L. Gilbaud)

POLLINIS EXISTE GRÂCE À VOUS

Merci pour vos dons, votre soutien et vos précieux messages :

Félix E., 87 ans, nous envoie des photos de pollinisateurs sauvages. Devant son chalet savoyard de Beaufort-sur-Doron, cet amoureux de la nature a constaté que tous les matins, entre 10h30 et 11h, un xylocope venait butiner ses épiaires :

« Je m'intéresse aux apoïdes solitaires et d'après les spécialistes, les listes rouges s'allongent dramatiquement. Le défrichage, l'usage des pesticides, la perte des habitats font que la situation va en se dégradant de manière accélérée. Je suis consterné par le statut désormais précaire de nos pollinisateurs ». Lucien M., Dracy le Fort.

« Voici un des abris que j'ai construit. Et j'en ai trois avec une quinzaine de nids chacun sur une fenêtre à l'étage. Les osmies ont déjà construit plus de 30 nids ! » Martine P. (Facebook)

 

Nos combats 
dans les médias

Ouest France (30 mars 2017) :  La commune de Torcé, en Bretagne, qui venait d'installer quatre ruches, a aussi décidé d'accorder une subvention à POLLINIS pour son combat en faveur des abeilles lors de la dernière réunion du conseil municipal. Un grand merci !

 
L'élection présidentielle permet de rappeler aux candidats à quelles conditions les citoyens sont prêts à leur confier leurs voix. A l'automne dernier, la Charte 2017 de POLLINIS pour la Protection des Pollinisateurs a ainsi recueilli 200 000 signatures. Forts de ce chiffre impressionnant, l'association a contacté les équipes de campagne des candidats pour leur demander de s'engager clairement pour la protection des pollinisateurs. Yannick Jadot, le candidat écologiste d'EELV (il s'est depuis rallié au candidat PS Benoît Hamon), a immédiatement signé la Charte. 

MOBILISATION = SIGNATURES !
Depuis un mois, pour faire monter la pression, nous avons mis en place un système qui permet à nos sympathisants d'envoyer directement un mail aux candidats pour qu'ils signent la Charte 2017 pour les pollinisateurs : 80 000 mails ont ainsi été envoyé aux 11 candidats ! En parallèle, plus de 5 000 tweets leur ont été adressés par nos membres !

Les prétendants à la présidence du pays ont pris la mesure de la mobilisation citoyenne autour des abeilles et des pollinisateurs. 
Fin mars, Eric Andrieu, responsable agriculture de Benoît Hamon et Nicolas Thierry, responsable de son pôle biodiversité, ont signé la Charte au nom de leur candidat. L'équipe de Jean-Luc Mélenchon (La France insoumise), rencontrée le 28 février dernier, devrait faire de même incessamment sous peu. 

4 POINTS ESSENTIELS POUR LES ABEILLES
D'ici au 8 mai, date du deuxième tour, POLLINIS ne lâchera rien ! Nous continuons, portés par la vague massive de mails et tweets de nos sympathisants, à exiger :

Bien entendu, il ne s'agit pas de participer aux tentatives de « verdissement » sans lendemain de politiciens en mal de voix : nous veillerons à ce que les candidats signataires appliquent ces principes dans les votes et les décisions qu'ils prendront par la suite, en tant que président de la République, députés, sénateurs ou députés européens.

Les quatre points qui constituent le socle de la Charte 2017 pour la protection des pollinisateurs tracent les pistes à suivre pour contrecarrer le modèle agricole industriel actuel et préserver les véritables sentinelles de l'environnement que sont les insectes pollinisateurs. Car si les abeilles continuent de disparaître de nos campagnes, les conditions de notre indépendance alimentaire, la qualité, la diversité et la quantité de nos produits agricoles ne seront plus rassemblées. Sans parler de la beauté de nos paysages et de la variété des plantes à fleurs et de la faune sauvage.

NOUVEAU BOMBARDEMENT DE MAILS ET DE TWEETS !
A moins d'une semaine du premier tour du scrutin, il faut absolument poursuivre notre mobilisation. Tous ceux qui n'ont pas encore interpellé les candidats peuvent encore le faire en cliquant ICI. Les autres peuvent aussi inciter tous leurs amis, leur famille, leurs collègues à faire de même... Ensemble nous ferons avancer la cause des pollinisateurs !

En plus de l'abeille domestique, vedette des pollinisateurs, il existe de très nombreux pollinisateurs sauvages (papillons, bombyles, coléoptères, fourmis, etc.), et notamment toutes les abeilles sauvages : bourdons, halictes, xylocopes, colletes... Ces insectes, qui pollinisent plus de 80 % des plantes à fleur, étape nécessaire à la formation des fruits et des graines, sont essentiels à la qualité, la quantité et la diversité de notre alimentation. Leur disparition aurait aussi des conséquences désastreuses sur la faune et la flore sauvages.

DÉCLIN DRAMATIQUE
En 2015, l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) a publié une première évaluation alarmante : en l'absence de données disponibles, on ne connaît pas l'état des populations de 79% des abeilles sauvages. Parmi celles qui ont pu être étudiées, plus de 9% sont en voie d'extinction et 5% le seront dans un avenir proche. Les pollinisateurs sont victimes principalement de la disparition de leur habitat et de leurs sources d'alimentation, ainsi que de la pollution de l'environnement. Les causes de leur déclin sont multiples, mais en haut de la liste

on retrouve : l'agriculture industrielle. Pesticides, monoculture, disparition des fleurs sauvages, des bocages, des haies, des souches d'arbres...

LES LOBBIES TRÈS ACTIFS
L'année dernière, le Ministère de l'Écologie a lancé un plan national d'actions baptisé 
« France Terre de pollinisateurs ». Il documente finement les diverses causes du déclin des pollinisateurs. En filigrane, on lit partout la responsabilité du modèle agricole actuel.

Pourtant, arrivé aux recommandations : surprise ! L'agriculture industrielle n'est jamais remise en cause. Au lieu d'une reforme profonde et ambitieuse de ce secteur, des petites mesures anecdotiques sont proposées, à l'image de ces bandes fleuries le long des champs traités, véritables pièges à pollinisateurs... Cet habile tour de passe-passe illustre une fois de plus la main-mise de l'agro-industrie sur les activités des agriculteurs, et celle des lobbies sur la plupart de représentants politiques. Un combat pour lequel POLLINIS va redoubler d'efforts.

SOUTIEN AUX PROJETS

Les abeilles sauvages vous remercient

 

Grâce à votre générosité, le réseau scientifique APIFORMES poursuit le recensement des abeilles sauvages. Dans les jours qui viennent, partout en France, les élèves des lycées agricoles volontaires vont récolter des spécimens au filet à papillons dans les champs cultivés de leurs fermes écoles.

Les pollinisateurs sauvages aussi disparaissent en silence, victimes méconnues de l'agro-industrie, des pesticides et de la disparition des haies et des ressources alimentaires. Avec le soutien des citoyens, POLLINIS vole à leur secours.

 
Recenser les abeilles sauvages tout en sensibilisant les futurs agriculteurs à leur importance cruciale pour l'agriculture : voilà le but du programme scientifique APIFORMES. Lancé par l'INRA (Institut national de la recherche agronomique) et la Bergerie nationale en 2007, ce projet essentiel est régulièrement menacé, faute de moyens suffisants. Mais grâce aux dons de ses sympathisants, POLLINIS est parvenu à le soutenir depuis 2013.


DES DONS SALVATEURS
Cet hiver, l'association a organisé avec succès une seconde demande de dons pour permettre la poursuite d'APIFORMES, qui ne bénéficie plus du soutien financier du ministère de l'Écologie. Grâce à la mobilisation des citoyens, dans les semaines qui viennent, une étape cruciale va pouvoir débuter : les élèves agriculteurs des 23 lycées agricoles volontaires partout en France vont récolter à l'aide de filets à papillons les abeilles sauvages dans des champs cultivés. Elles seront ensuite envoyées à l'INRA d'Avignon pour identification. 

A terme, ces captures devraient permettre d'analyser l'impact de chaque espèce sur la pollinisation des cultures.

POLLINISATION ET AGRICULTURE
Ces données sont primordiales car les abeilles sauvages, championnes de la pollinisation, sont aujourd'hui menacées par les pratiques agricoles (pesticides 

Nicolas BLANCHARD a rejoint le pôle « Pollinisateurs sauvages » de POLLINIS début avril pour un stage de trois mois. Ses missions : aider l'équipe à rassembler et populariser les connaissances sur les pollinisateurs, alerter le public sur les espèces en danger en France et construire des argumentaires pour mieux les défendre auprès des élus. Nicolas est en troisième année de mastère à l'Institut supérieur de l'environnement (ISE) pour devenir ingénieur-juriste de l'environnement.

Jérémy PEPIN a rejoint le projet « Anti-frelon asiatique » de POLLINIS dans le cadre d'un stage de 6 mois. Etudiant depuis plus d'un an à « 42 », une nouvelle école d'informatique gratuite au fonctionnement participatif, Jérémy contribue à la mise en place des solutions techniques, électroniques et informatiques. Il poursuit également des missions de Recherche & Développement et service informatique au sein de l'association.

POLLINIS forme les futurs ingénieurs agronomes au « plaidoyer ».

 

Sans votre soutien nous ne pourrions pas lutter à Bruxelles et à Paris pour sauver les abeilles et les pollinisateurs sauvages ; nous ne pourrions pas passer aux cribles les règlementations ou commander des études scientifiques ; nous n'aurions pas les moyens d'alerter le public et de monter des dossiers de contre-lobbying citoyen pour aller défendre l'intérêt général au cœur des institutions.

 

JE FAIS UN DON

 
 

Vos signatures aux pétitions nous confèrent une légitimité indispensable qui nous ouvre les portes des représentants politiques. Vos dons donnent à POLLINIS la totale liberté d'action et de parole dont nous avons besoin pour faire pression efficacement sur les décideurs politiques.

Dans les mois qui viennent, grâce à vous, POLLINIS va mener de front plusieurs combats pour :
  • inscrire nos luttes à l'agenda des candidats à l'élection présidentielle française et aux imminentes élections législatives ;
     
  • obtenir une interdiction réelle de tous les pesticides tueurs d'abeilles en France;
     
  • contrer les lobbies à Bruxelles pour y faire interdire les pesticides néonicotinoïdes partout en Europe ; 
     
  • publier une étude sur les autorisations de mise sur le marché (AMM) des pesticides pour reformer le système d'homologation européen ;

  • accélérer la transition vers une agriculture respectueuse de la nature et des pollinisateurs dont elle dépend ;

  • poursuivre notre combat pour les pollinisateurs sauvages ;
  • protéger notre abeille locale, l'abeille noire.
Pour mener tous ces combats de front, nous avons besoin de votre aide.

Merci à nos 20 000 précieux donateurs réguliers et au million de citoyens qui nous soutiennent.
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Toutes les informations nécessaires pour permettre la transaction ne vous seront demandées qu'à la fin, sur le serveur ultra-sécurisé de la banque. POLLINIS vous garantit une totale confidentialité de vos données personnelles. 

 
 

L'interdiction des tueurs d'abeilles votée par la France en juillet dernier ressemblait à une étape prometteuse. Mais en France comme à Bruxelles, il ne faut pas baisser la garde !

 

Ce sont les agrochimistes qui déterminent la classification des substances dont ils souhaitent l'homologation, sur la base d'études qu'ils commanditent eux-mêmes...

Le long combat des citoyens et des associations environnementales ont permis l'été dernier le vote par l'Assemblée nationale de l'interdiction des néonicotinoïdes. Pour rappel, ces insecticides tueurs d'abeilles, utilisés en Europe sur les grandes cultures (maïs, colza, tournesol, betteraves, pommes de terre, etc.), sont la pierre angulaire du système agricole actuel et le symbole de ses pratiques délétères et mortifères pour les pollinisateurs.

Mais comme l'a tout de suite souligné POLLINIS, cette interdiction pose de nombreux problèmes. D'abord, les néonicotinoïdes ne seront véritablement interdits en France qu'en 2020 (il est possible d'obtenir des dérogations jusqu'à cette date). Ensuite, la loi ne stipule pas qu'ils doivent être remplacés par des méthodes écologiques, laissant la porte ouverte

à la substitution de ces molécules par d'autres tout aussi toxiques !

DES NÉONICOTINOÏDES 
« CACHÉS »
D'ailleurs, Bruxelles, avec un sens du timing impressionnant, a déjà autorisé deux molécules – le sulfoxaflor et le flupyradifurone – qui n'ont pas été classées comme néonicotinoïdes alors que selon plusieurs spécialistes, dont le Dr Jean-Marc Bonmatin chargé de recherche au CNRS et spécialiste en toxicologie, ces substances actives « présentent des caractéristiques moléculaires qui leur permettraient d'être classées dans la catégorie des néonicotinoïdes ». Il faut savoir que ce sont les agrochimistes qui déterminent la classification des substances dont ils souhaitent l'homologation,

sur la base d'études qu'ils commanditent eux-mêmes... POLLINIS va donc se battre pour que les « néonics cachés » soient inclus dans le processus d'interdiction des néonicotinoïdes. 

L'association est aussi en train de finaliser une grande étude sur cette question des autorisations de mise sur le marché des pesticides au niveau européen, afin de proposer des réformes précises vers plus de transparence et de sécurité.

DEMAIN BRUXELLES
Par ailleurs, POLLINIS s'inquiète de ce que le décret d'application de l'amendement à la 
« Loi biodiversité » portant sur l'interdiction des néonics n'ait toujours pas été signé par le gouvernement sortant. L'association s'est engagée dans une veille minutieuse pour saisir les ficelles de ce retard et s'assurer que les choses avancent bien dans le bon sens...

Cette bataille a lieu en France, mais la guerre se mène aussi à Bruxelles où les lobbies sont particulièrement actifs en ce moment : en effet, le moratoire sur trois néonicotinoïdes voté en 2013 doit être réévalué d'ici à la fin de l'année. Il est crucial de l'étendre enfin à l'ensemble des tueurs d'abeilles, anciennes et nouvelles générations. Nous allons avoir besoin de votre aide.

notamment) et la destruction de leurs habitats. Or leur disparition aurait non seulement un impact considérable sur la biodiversité animale et végétale, mais aussi sur la disponibilité et la diversité alimentaires, avec des conséquences néfastes sur la santé humaine... Il est donc urgent de connaître les abeilles sauvages pour pouvoir les sauvegarder.

Le plaidoyer est le pendant associatif du lobbying, sauf que le premier se préoccupe de l'intérêt général quand ce dernier défend uniquement les intérêts privés. Lorine et Matthieu, deux ingénieurs agronomes de POLLINIS, sont intervenus pour animer un cours intitulé « Le plaidoyer comme outil d'interpellation du politique » dans le cadre de la formation des futurs ingénieurs agronomes en deuxième année à l'école AgroParisTech.

 


Après une présentation des actions de l'association POLLINIS et de ses outils pour défendre ses combats (pétitions, partenariats, actions de terrain, études, événements...), l'équipe a proposé un jeu de rôle : les étudiants pouvaient se glisser dans la peau d'un chargé de plaidoyer et proposer des stratégies et des actions pour interdire les pesticides de synthèse, introduire du bio, de l'équitable et du local dans les cantines françaises, empêcher l'adoption du traité de libre-échange CETA en France...

NOUVELLE GÉNÉRATION
Les campagnes de plaidoyer imaginées par les étudiants ont ensuite été analysées et commentées. A l'issue de l'après-midi, les étudiants étaient visiblement ravis. Nos ingénieurs agronomes – qui ont aussi beaucoup appris à leur contact – envisagent donc de pérenniser ce type de formation afin de sensibiliser un public de futurs ingénieurs amenés à influencer la politique agricole de notre pays.

CONTRECARRER LE MODÈLE AGRICOLE INDUSTRIEL ACTUEL

INTÉRÊTS PRIVÉS 
VS INTÉRÊT GÉNÉRAL

 

Le 23 février dernier, POLLINIS était à la conférence "L'agriculture dans la campagne présidentielle de 2017", organisée par le Centre de recherches politiques de Sciences Po. (Cevipof) à Paris. L'équipe y a interpellé les représentants des candidats pour qu'ils s'engagent à signer notre Charte 2017 pour les pollinisateurs.

  • un coup d'arrêt d'urgence au déclin dramatique des pollinisateurs ;

  • la protection des droits des citoyens contre les abus de l'industrie agrochimique qui décime les abeilles ;

  • la garantie que de nouvelles substances toxiques pour les abeilles et les pollinisateurs sauvages ne seront plus mises sur le marché ;

  • l'accélération de la transition vers une agriculture respectueuse des pollinisateurs dont elle dépend.

Matthieu et Lorine à AgroParisTech.

24/04/2017

Reconnaissance de Mère Nature par le droit...

Sous la plume de Nicole, notre blog avait publié un vibrant article concernant la rivière Whanganui en Nouvelle-Zélande, qui s'était vu reconnaître les mêmes droits qu'une personne. Dans le Journal Télérama du 12/04/2017, Mme Weronika Zarachowicz nous informe que, le 20 mars 2017, le tribunal de l'Uttarrakhand, un état himalayen du Nord de l'Inde, avait accordé un statut de personne morale au Gange et à son principal affluent la rivière Yamuna. Les juges de la même Cour de Justice, le 1er avril dernier, ont accordé une personnalité juridique à l'air, aux forêts, glaciers, rivières, cascades et plaines de l'Himalaya. Les termes employés par la Haute Cour de Justice de cet Etat sont explicites: "ce sont des entités vivantes ayant le statut de personnes morales".

Par une curieuse synchronicité, on retrouve donc à la même période et à l'autre bout de la planète des termes à peu de choses près semblables. La journaliste insiste à juste raison me semble-t-il, sur la pression de la société civile à l'égard des juges, pour que le droit soit appliqué pour défendre l'environnement. Ainsi est en train de naître sous nos yeux l'idée que les citoyens peuvent saisir la justice pour protéger leur cadre de vie de tous ceux qui jusque là faisaient des ravages écologiques en toute impunité. C'est une sérieuse avancée qui mérite d'être connue et reprise partout!

Lyliane

26/03/2017

C'est le printemps, prenons de la sève de bouleau!

Connue depuis des siècles, en Occident ( Pays du Nord, Finlande) et ce dès l'époque des romains, la sève de bouleau contribue à drainer et nettoyer l'organisme en profondeur (foie, reins, pancréas) et à décrasser les articulations en réduisant douleurs et rhumatismes. C'est également un bon moyen de conserver une tension normale grâce à son potassium végétal. Elle a des propriétés amincissantes, anti-oxydantes et une action anti-inflammatoire. Prise en cures détox à la fin de chaque hiver, la sève de bouleau est réputée retarder le vieillissement. On la consomme en prenant un verre par jour à jeun.

Choisir de préférence une sève de bouleau biologique émanant de parcs naturels en altitude loin de toute pollution (par exemple en Ariège...), mise directement en bouteilles sans altération, ni oxydation. Regarder sur les flacons la date de péremption, car fraîche elle est plus active. Les trous dans les arbres sont en principe soigneusement rebouchés. Pour en savoir plus, consulter le site: www.seve-bouleau.fr .

Lyliane

21/03/2017

Agroforesterie, coopérative et label bio pour le cacao du Pérou...

Le journal Habbanae d'Agronomes et Vétérinaires Sans Frontières ou AVSF nous donne des informations encourageantes à propos du projet PROCACAO, qui a débuté au Pérou en 2005 à son initiative. Les producteurs ont été encouragés à produire du cacao bio de qualité avec des méthodes agroécologiques et une collecte centralisée. Peu à peu le revenu des producteurs et leur qualité de vie s'est amélioré. Et sur les marchés internationaux le cacao péruvien est aujourd'hui renommé. Leur cacao blanc en effet a obtenu en 2014 au Concours International de cacao l'Excellence de Paris et, en 2015, il a été consacré "cacao d'or" au Pérou.

Dans la région de Piura, sur la côte nord du Pérou, au début du projet, le pays recensait à peine 10 associations regroupant 2000 petits producteurs. Le journal affirme que 4 ans plus tard, 60% des producteurs de cacao adhéraient au projet et vendaient collectivement leur production. Il a fallu certes sensibiliser les agriculteurs à d'autres pratiques: ils ont délaissé peu à peu les désherbants chimiques et accepté des produits alternatifs et biologiques. Un centre de collecte a été crée avec des infrastructures pour le séchage des cabosses de cacao. Puis, des pépinières forestières ont été installées en parallèle, afin de produire du bois de construction et de restaurer les sols, tout en garantissant un revenu supplémentaire aux petits producteurs. Ainsi, déjà 20 000 arbres ont été plantés par 102 producteurs certifiés biologiques.

Si aujourd'hui, la coopérative Norandino est le 1er producteur de cacao bio au Pérou, ce succès encourageant pourrait être étendu partout dans le monde pour le café, le sucre et d'autres produits d'importation... Soutenons de nos dons AVSF pour ses initiatives et informons nous sur ses projets dans le monde en consultant le site: www.avsf.org.

Lyliane

25/02/2017

Enfin une Agence Française pour la Biodiversité...

 

La notion de biodiversité est relativement récente. Elle est en effet apparue dans les années 1980. Sa définition fait référence au mot grec bios qui signifie la vie et à la diversité de la vie sur terre (écosystèmes, espèces et gènes ainsi que les interactions entre elles). Une Agence Française pour la biodiversité vient de voir le jour. Elle entre en effet en action dès maintenant, puisque le décret relatif à son organisation et à son fonctionnement est paru le 26/12/2016 et son premier Conseil d'Administration s'est tenu le 19/1/2017. Quant à son Directeur Mr C. Aubel, il a été officiellement nommé par arrêté.

La loi a octroyé à cette Agence de nombreuses missions. Elle sera notamment chargée de collecter des données et de produire de l'expertise. Elle doit également être un centre de ressources, animer une Stratégie Nationale pour la biodiversité et même assurer un rôle de police de l'environnement. Il a aussi été prévu qu'elle soutienne financièrement des actions de protection ou de reconquête de la biodiversité dans les territoires par la mise en place d'Agences Régionales de la biodiversité avec les collectivités volontaires.

La Ministre de l'Environnement Mme S. Royal a toutefois annoncé, fin décembre 2016, 50 postes supplémentaires dont la moitié sera affecté aux parcs marins naturels, ce qui s'ajoute aux 1200 postes nés de la fusion de 4 organismes. Cela paraît assez peu pour toutes ses missions...

Dans les priorités pour 2017, on retrouve plusieurs actions dont la réalisation de 200 ABC(Atlas de la biodiversité communale supplémentaire), les liens entre la santé et la biodiversité, la communication auprès du grand public, des actions de restauration d'espaces naturels...

Espérons que le budget alloué à l'Agence sera à la hauteur des attentes, afin de favoriser des missions nouvelles et de constituer une opportunité pour le développement économique, le maintien et la création d'emplois.

La Campagne Présidentielle 2017 dans notre pays pourrait constituer un bon sujet de discussion à propos de la biodiversité et déboucher sur des engagements et des actions concrètes en faveur de l'environnement

Lyliane

 

02/12/2016

Reconnaître et traiter la maladie de Lyme...

En écoutant sur la deuxième chaîne le témoignage de Mr Yannick Schraen au cours de l'émission Mille et une vies avec Mr Frédéric Lopez, j'ai eu envie de relayer sur ce blog l'information. En effet, compte tenu de ce qui s'est passé pour son fils de 12 ans en 2012, il y a fort à penser que d'autres cas existent encore en France. En Europe, on estime à 1 million le nombre de cas répertoriés. En France, à part à l'hôpital de Garches où la maladie de Lyme est bien connue (Professeur Burrascano), ailleurs on méconnaît totalement cette pathologie, qui ne se voit pas. J'en veux pour preuve les dix huit mois de souffrance profonde à errer d'un hôpital à un autre vécues par le fils le Mr Schraen, incapable de mouvoir ses membres inférieurs. Quant à l'arrogance de certains médecins, elle est incompréhensible! Ils sont allés jusqu'à faire enfermer le jeune malade traité par antidépresseurs dans une sorte d'asile pour enfants souffrant de problèmes psychologiques et à tenter de le couper de sa famille. Heureusement, la mère de ce jeune adolescent a fini par chercher sur internet, par poser elle-même un diagnostic et par joindre l'Association Lyme sans frontières, afin que son fils soit enfin convenablement soigné.                                                                                                                                        

Pourtant, même si cette maladie est peu étudiée encore dans notre pays, beaucoup de détails auraient pu alarmer les médecins: tout d'abord, le fait que la famille habite en campagne, près d'une forêt où les tiques sont nombreuses. Puis, tout au début des troubles, l'apparition d'une tache sur la peau et d'enflures des ganglions. Cette maladie infectieuse peut toucher la peau, les articulations et le système nerveux. Enfin, au lieu d'abrutir de morphine le jeune homme sans aucun résultat, s'il l'avaient tenté, les réactions spectaculaires à un traitement de 8 jours par antibiotiques en intraveineuse auraient pu mettre les médecins sur la voie d'une infection par borréliose. Au bout de 3 mois de soins à Garches, quoi qu'il en soit, le jeune malade avait totalement récupéré l'usage de ses jambes! Et dans son cas, l'appui de ses deux parents avait été salvateur...

Faut-il pour autant remettre en question toute la médecine française? Il me semble que lorsqu'on ne trouve pas la cause d'un trouble, il faudrait avoir l'humilité de consulter des confrères et de se remettre en question. Heureusement certains le font. Ne pas hésiter, si ce n'est pas le cas, d'aller demander d'autres avis. En Allemagne, on prescrit notamment du tic tox 2... Pour se renseigner, consulter notamment le site Internet: www.maladie-lyme.info . Il existe aujourd'hui de nombreux ouvrages décrivant la maladie de Lyme et quelques associations informant le public. 

Lyliane

29/11/2016

Pétition transmise pour sauver les forêts tropicales

 

Burger King grille des steaks et des forêts tropicales au nom du profit.L'approvisionnement en huile de palme du roi de la déforestation fait des ravages sur notre environnement. 

Demandez à Burger King et sa société mère RBI d'adopter une politique de lutte contre la déforestation -- MAINTENANT.

 

Orangs-outans, jaguars et paresseux : ces espèces sont poussées vers l'extinction par l’approvisionnement en huile de palme de Burger King. Mais le géant du burger n’a que faire de la biodiversité et fait passer ses profits avant la protection des forêts tropicales.

Malgré des années de contestation publique, Burger King n’a toujours pas adopté de politique de lutte contre la déforestation pour protéger ces forêts. Elles ont beau être essentielles à la préservation de notre environnement, elles finissent détruites et remplacées par des plantations de soja et de palmiers à huile...au service de la chaîne d’approvisionnement de Burger King. Et le tout finit dans votre estomac!

La déforestation représente 10% des émissions de gaz à effet de serre dans le monde -- c’est énorme ! Les concurrents de Burger King, tels que McDonald’s et Dunkin’ Donuts, se sont engagés à éliminer la déforestation de leurs chaînes d’approvisionnement. Le fait que Restaurant Brand International (RBI), maison-mère de Burger King, n’ait toujours pas agi est non seulement inadmissible mais c’est aussi une grosse erreur du point de vue commercial.


Il est grand temps que RBI fasse comme ses concurrents et protège les forêts tropicales ainsi que leur biodiversité irremplaçable.

Exigez que RBI, société mère de Burger King, adopte une politique de lutte contre la déforestation couvrant la totalité de sa chaîne d’approvisionnement mondiale.

10/100; c’est la note ridicule obtenue par Burger King dans le classement huile de palme publié, l’année dernière, par l’ONG états-unienne Union of Concerned Scientists.

En 2010, Burger King promettait de réviser sa politique d’approvisionnement en huile de palme; mais la multinationale a passé les six dernières années à contribuer à la destruction de forêts tropicales aux quatre coins du monde. Cela n’a fait qu'empirer le dérèglement climatique et décimer un peu plus encore l’habitat naturel d’espèces déjà en voie d'extinction.

Il reste moins de 400 tigres de Sumatra et 1500 éléphants pygmées de Bornéo en milieu naturel à cause de l’approvisionnement irresponsable en huile de palme des grandes entreprises. Leur habitat est détruit pour produire de l’huile de palme vendue à des marques comme Burger King.

Nous savons qu’ensemble nous avons le pouvoir de changer les choses, y compris face aux plus grandes multinationales au monde. Pas plus tard que l’année dernière, nous avons forcé McDonald’s à s’engager à n’acheter que de l’huile de palme 100% soutenable d’ici 2020. C’est pourquoi nous mettons la pression sur la maison-mère de Burger King, RBI -- qui possède également Tim Hortons, le géant Canadien du café. Le message est clair : les consommateurs du monde entier exigent que RBI adopte une politique de lutte contre la déforestation avant qu’il ne soit trop tard.

Dites à RBI, société mère de Burger King, d'adopter une politique de lutte contre la déforestation couvrant la totalité de sa chaîne d’approvisionnement mondiale.

Merci pour tout ce que vous faites,
Fatah, Nabil et toute l'équipe SumOfUs

 


Plus d'informations :

Déforestation : Nestlé au top, Gap et Burger King mauvais élèves, Le Vif, 11 février 2015.
[en anglais] Palm Oil Scorecard 2015: Fries, Face Wash, Forests, Union of Concerned Scientists, 1 septembre 2015.
[en anglais] Where’s the Deforestation-Free Beef? New Scorecard Finds No Stand-Out Leaders, Sustainable Brands, 13 septembre 2016.
[en anglais] Burger King Deal With Tim Hortons May Be Disastrous For Rainforests, Huffington Post, 30 août 2014.


SumOfUs est un mouvement mondial de personnes comme vous, qui travaillent ensemble afin de responsabiliser les entreprises et de tracer une nouvelle voie durable pour l’économie mondiale. Aidez SumOfUs à renforcer ses campagnes en faisant un don de 4 € .

Ce message à été envoyé à lys06100@gmail.com | Se désinscrire (Unsubscribe)

 

09/11/2016

Biopiraterie et brevetage du vivant...

 

La biopiraterie est la course au brevetage de nouvelles molécules d'origine végétale par de grandes firmes, alors qu'elles sont déjà connues et utilisées, sans aucun brevet, par les populations locales depuis des générations. Ce pillage est notamment observé, nous dit Mr Nicolas Vanier, dans les réservoirs de biodiversité comme la forêt amazonienne, auquel le protocole de Nagoya (51 pays signataires) tente de remédier depuis 2014.

A l'époque médiévale, culture des plantes aromatiques et médicinales était concentrée dans les monastères. De nos jours, les substances actives de nos médicaments classiques sont, pour la plupart, issues de plantes dont les qualités thérapeutiques ont largement été démontrées: la quinine tirée du quinquina, la digitaline issue de la digitale, la morphine tirée du pavot... Les applications médicales, industrielles, agronomiques sont légion.

La nature est en quelque sorte une pharmacie ouverte à tous. Les animaux ont l'instinct de se tourner vers les plantes qui les aident à nettoyer leur organisme, à se débarrasser des parasites ou à panser leurs plaies. Cependant, la phytothérapie est souvent déconsidéré par rapport à la médecine moderne.

Quant à moi, je trouve dommage que la vertu d'une plante soit un objet d'enrichissement pour quelques-uns au détriment du reste du monde. S'approprier en effet un bien commun à l'humanité et donc non commercialisable s'appelle «brevetage du vivant». A ce titre, cela selon moi doit être dénoncé et combattu.

Lyliane

 

16/10/2016

Sauvons les tigres en signant une pétition...


Des banques mettent des millions sur la table pour la construction d'une centrale à charbon géante à côté de l'une des forêts les plus riches en biodiversité du monde, refuge de tigres en voie d'extinction! Un rapport confidentiel de l'ONU critique le projet, et aujourd'hui les banques paniquent et se demandent quoi faire. Transformons la centrale de Rampal en un projet maudit et sauvons les derniers tigres:

SIGNEZ LA PÉTITION

11/10/2016

Un semeur de forêts en Equateur...

Sous la plume de Mr Eric Samson dans le journal La Croix du 16 août 2016, j'ai appris qu'un homme de 60 ans, Mr Omar Tello, a crée sur 7 hectares un bout de forêt amazonienne à la périphérie de la ville de Puyo en Equateur. Ce banquier, voyant l'urbanisation gagner son proche environnement, a en effet acheté des terrains sur 7 ha et y a planté des arbres. Il a fait de gros efforts, afin de lutter contre l'érosion et d'améliorer le sol. Tous les jours, Omar Tello se levait plus tôt pour entretenir ses terrains sous le regard incrédule de sa famille.

 

Toutefois, au bout de quelques années, il a décidé d'ouvrir cet espace bienfaisant à des enfants d'un Centre de Soins Spécialisés, car cette forêt était devenue grouillante de vie. Peu à peu, au cours de trente six ans d'efforts, singes, toucans, écureuils, plantes exotiques sont venus occuper ce qui était devenu un véritable Jardin Botanique, ouvert aux touristes. Le nom «Les Orchidées» lui a été attribué.

 

Ce poumon vert est, hélas, aujourd'hui menacé, car le terrain est devenu trop petit. Il concentre en effet tous les animaux chassés par les terrassements et l'urbanisation alentour. Pour les nourrir, il aurait fallu une vingtaine d'hectares supplémentaires alentour. Mais Mr Tello n'a pas les moyens d'un tel investissement. Reste à espérer que cet exemple inspirera d'autres personnes autour de lui...

 

Cette initiative courageuse montre, quoi qu'il en soit, que des citoyens sont capables de faire des miracles avec la simple énergie de leurs deux mains !

 

Lyliane

 

10/09/2016

La loi sur la biodiversité a été enfin adoptée...

 

 

Mme Yveline Nicolas, coordinatrice de l'association Adéquations, qui œuvre en faveur du développement durable et des droits humains, nous signale dans le journal gratuit Biocontact du mois de septembre que la loi pour la reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages a été adoptée le 20 juillet 2016 par l'Assemblée Nationale et promulguée le 8 août dernier.

L'engagement avait été pris en 2012 lors de la première Conférence Environnementale, un texte de 174 articles, qui aura mis plus de 2 ans pour être débattu au Parlement. L'auteure de l'article fait porter la responsabilité de ce retard à la mobilisation des lobbies agricoles, industriels, des chasseurs et pêcheurs en eaux profondes.

Des principes importants sont désormais posés comme la non régression du droit de l'environnement, la solidarité écologique, la création d'espaces naturels et la préservation des «trames vertes et bleues», la réparation du préjudice écologique inscrite dans le Code Civil... En fait tout tourne autour de ces trois verbes: «éviter, réduire, compenser».

Une Agence nationale pour la biodiversité sera crée en janvier 2017, réunissant l'Office national de l'eau et des milieux aquatiques, l'Agence des aires marines protégées, l'établissement des Parcs nationaux de France et l'atelier techniques des espaces naturels, en y intégrant en outre des associations de défense de l'environnement dans son Conseil d'administration. Les collectivités devront intégrer la biodiversité urbaine dans leurs plans climat-énergie territoriaux.

Sur le plan international, la France va enfin ratifier le Protocole de Nagoya, qui réglemente l'accès aux ressources génétiques et aux connaissances associées. L'objectif de ce protocole est notamment de limiter la «biopiraterie», ce qui va protéger les territoires français d'outre-mer. Restera à voir comment vont se faire la mise en œuvre effective et l'information concernant ces décisions, la concertation avec les populations locales et le montant des compensations financières à payer par les contrevenants.

Il est dommage que jusqu'ici les débats sur la biodiversité n'aient guère été médiatisés. Pourtant ces décisions auront un impact sur notre santé et notre qualité de vie. En effet, tout appauvrissement de la diversité biologique comme la déforestation, la pollution de l'air, de l'eau, des sols etc... a des répercutions sur notre alimentation et notre vulnérabilité face aux maladies.

Pour approfondir ce thème, voir sur Internet: www.adequations.org.

Lyliane

 

07/09/2016

Attention aux tiques sur les chemins forestiers!

 

La tique est un acarien qui vit dans les endroits humides, près du sol ou sur des branches basses. Elle se nourrit du sang des animaux. Si elle a piqué un animal infecté, elle peut devenir porteuse d'une bactérie nommée borellia et la transmettre à l'homme en le piquant. Cette bactérie peut être responsable de la maladie de Lyme, infection aux conséquences assez graves. Cette maladie depuis quelques années est en effet en progression dans toute l'Europe (Irlande, Allemagne...) et en Amérique du Nord. Les périodes à risque sont le printemps et l'automne.

Tout d'abord il se forme une plaque rouge près de l'endroit de la piqûre (érythème migrant) et celle-ci s'étend peu à peu. Au bout de quelques semaines, voire de quelques mois, certaines atteintes du système nerveux, des douleurs articulaires, de la peau, du cœur et de l'oeil peuvent survenir. A ce jour, il existe encore peu de traitements contre cette maladie, sauf peut-être si elle est prise à temps.

Il est donc indispensable de se protéger tout le corps pour éviter ces piqûres. Porter des vêtements longs, fermés et surveiller surtout les jambes. En pique-nique, l'utilisation d'une couverture imperméable est recommandée. Après une randonnée en forêt, sur des chemins forestiers ou des passages à travers des pâturages, effectuer un contrôle systématique partout (plis du genou, pieds, aisselles, cuir chevelu, arrière des oreilles, bras et jambes). Nos animaux familiers peuvent eux aussi être piqués.

En cas de piqûre, utiliser une pince à tique, saisir l'acarien et tirer doucement en vérifiant qu'aucune partie ne reste accrochée. Ensuite désinfecter l'endroit avec un produit sans alcool. Dans les jours qui suivent rester vigilant et observer la zone. Le Ministère de la Santé devrait présenter cet automne un Plan National de lutte pour renforcer la prévention de la maladie de Lyme et pour améliorer sa prise en charge.

Il existe depuis peu des chaussettes antitiques à effet permanent, qui selon le Journal gratuit Fémina seraient recommandées par l'OMS. Elles résisteraient aux lavages et n'irriteraient pas la peau. On les trouve sur le site Internet www.labonal.fr en différentes tailles. On peut acheter également des pinces anti tiques, des couvertures imperméables, des kit de contrôle pour voir si la tique était infectée etc... sur le site très bien documenté: www.lespetitsbaroudeurs.com.

Lyliane

 

26/08/2016

Des jouets éco-responsables...

 

Une marque Thaïlandaise nommée Plan Toys, à l'initiative de Mr Vitool Viraponsavan, architecte, a lancé la fabrication de jouets en donnant une seconde vie à des hévéas (troncs et branches), arbres qui n'étaient cultivés que pour le latex. Depuis 2012, la marque a même trouvé le moyen de recycler les racines et la sciure d'hévéas.

C'est le premier fabricant de jouets à avoir obtenu la marque sociétale SA 8000, car il a une empreinte carbone négative. De plus, cette société est soucieuse du bien-être de ses salariés en terme notamment de sécurité, de rémunération, de temps de travail, d'école, de non discrimination, de liberté d'association et de droit à la négociation collective...

Ces jouets en bois de la marque Plan Toys, respectueux de la planète, sont beaux et de très bonne qualité. Aussi, en France, l'entreprise Oxybul Eveil et Jeux s'est rapprochée de cette firme de Thaïlande pour développer 6 coffrets cadeaux à destination des O-3 ans. Ces coffrets sont d'ores et déjà disponibles au prix de 19,99 euros pièce sur le site Internet: www.oxybul.com et en boutique. Ne pas hésiter à les réclamer s'ils n'étaient pas encore en rayon!

Donnons du sens à nos achats et privilégions le plus possible les jouets éco-responsables pour les offrir à nos proches.

Lyliane

 

19/08/2016

Réguler la mondialisation...

 

 

Le bimestriel gratuit Pluriel Nature de mai/juin 2016, sous la plume de Mr E. Deboux, revient sur le scandale nouvellement révélé par Mme E. Lucet et d'autres journalistes à propos des Panama Papers (paradis fiscaux touchant tous les partis, la plupart des multinationales et des dirigeants des pays développés) et sur la nécessité d'enfin changer de politique. L'ultralibéralisme mondial en effet, les inégalités sociales qui s'accroissent, la concurrence déloyale entre les petites entreprises et les multinationales (qui font de «l'optimisation» dans des paradis fiscaux), tout cela montre qu'il faudrait passer à un système plus équilibré et vivable pour notre futur et celui de nos enfants.

 

Car, notre développement actuel est insoutenable à terme: il détruit notre économie (délocalisations...), notre lien social (riches de plus en plus riches et chômeurs, SDF en nombre), notre biodiversité végétale et animale et il nous entraîne tous vers une catastrophe climatique. Cet ultralibéralisme mondial a notamment, depuis 30 ans, favorisé l'importation de denrées lointaines par camions, bateaux ou avions dans des circuits longs et coûteux en énergie. Des multinationales ont la haute main sur les semences hybrides, les OGM, l'agrochimie, l'agroalimentaire, la pharmacie de synthèse et elles pèsent sur les décisions nationales (nos parlements) et internationales(Bruxelles). De plus, ces lobbies sont domiciliés dans des paradis fiscaux et ne payent de ce fait ni TVA sur les denrées importées, ni impôts sur les revenus, alors que les classes moyennes peinent chez nous à s'acquitter de leurs impôts directs et indirects.

 

Le journaliste en conclue qu'il devient urgent à l'échelon de la planète de réguler la mondialisation et de changer individuellement nos modes de vie, de production, de consommation, notre façon de manger, de nous loger, de nous déplacer. En favorisant par exemple chez nous les énergies renouvelables, en cessant de subventionner les énergies fossiles (pétrole, gaz, charbon), en régulant la finance et le trafic des marchandises... Chacun peut essayer de manger davantage local, bio et de saison, afin d'encourager les producteurs de sa région en circuits courts, de placer son argent dans une banque éthique (ne finançant pas la vente d'armes), de faire isoler sa maison pour économiser l'énergie, de se déplacer avec bus, tram, vélo ou en covoiturage c'est à dire plus écologiquement...

 

La France en effet me paraît avoir fait des choix dangereux et peu éthiques dans le nucléaire, les pesticides, la vente d'armement, le monopole du tabac... Il y a des menaces qui pèsent sur notre sol par des contrats internationaux aux négociations secrètes (Tafta, gaz à effet de serre, OGM...). Les grands laboratoires avec leurs molécules de synthèse sont loin de pratiquer la transparence: ils ont fait l'objet de scandales retentissants. Aussi, les Français se tournent de plus en plus vers les plantes médicinales et les médecines douces. Des patrons d'entreprises pourraient relocaliser leurs usines en France (vêtements, chaussures, jouets...), car nous avions acquis des savoirs-faire. Du coup, les consommateurs en «achetant français», pourraient faire baisser le chômage, avoir des produits sains et de qualité durable.

 

L'article se termine sur un appel, après la COP 21 et ses prescriptions générales, à aller plus loin et plus vite dans le concret: par exemple en taxant plus lourdement les émissions de CO2, afin de décourager les gros pollueurs et de les faire payer à proportion de leurs émissions de gaz à effet de serre. Car pour le moment, ils ont encore trouvé des arrangements et des parades! Il serait temps de faire régner d'autres valeurs que le chacun pour soi et de nous préoccuper des pays pauvres menacés au premier chef!

 

Il me semble que c'est à nous, citoyens, de donner l'impulse, de commencer à user de notre pouvoir de consommateurs et d'électeurs, en refusant la malbouffe, en interrogeant nos élus et futurs dirigeants sur leurs engagements futurs réels, en nous mettant dès aujourd'hui en chemin, sans céder à la publicité, ni aux modes, bref en ne nous contentant plus de vagues promesses d'autres personnes... N'ayons plus peur de nous engager, d'innover et d'être solidaires! C'est peut-être le bon moment d'agir dans une révolution individuelle pacifique qui peu à peu ferait tache d'huile... Car soyons en sûrs: tout est relié dans ce vaste système mondial! En changeant plusieurs points, en boycottant certains produits, certaines firmes, nous pourrions faire un jour advenir un monde meilleur...

 

Pour réfléchir à la question, il me semble utile de conseiller de lire particulièrement l'ouvrage de Frédérique Basset intitulé« Vers l'autonomie alimentaire» et de consulter sur Internet:www.paradisfiscaux20.com .

Lyliane

 

31/07/2016

L'ennemi vert sur la Côte d'Azur...

L'Ailante glanduleux, Ailante ou Faux vernis du Japon ou Vernis de Chine(Ailanthus

altissima) est une espèce d'arbres à feuilles caduques de la famille des Simaroubaceae. Il est natif

à la fois du nord-est et du centre de la Chine et de Taïwan. Il est présent davantage dans la forêt

tempérée que dans la forêt subtropicale d’Extrême-Orient. L'arbre pousse vite et est capable

d'atteindre des hauteurs de 15 mètres en 25 ans. Cependant, l'espèce a également une durée de vie

courte et vit rarement plus de 50 ans (il peut cependant poursuivre son existence bien au-delà grâce

à son pouvoir drageonnant particulièrement développé).

Il est parfois appelé Faux Vernis du Japon, à cause de la ressemblance de ses feuilles avec le

"vrai" Vernis du Japon : Toxicodendron vernicifluum.

Considérée comme plante invasive, l’ailante menace la biodiversité de la Côte d’Azur. [...] L’ailante

se caractérise par une mauvaise odeur, une croissance rapide, une production de nombreuses

graines mais surtout des racines imposantes et agressives qi entravent la croissance et la

régénération des autres plantes et menacent ainsi la biodiversité.

Les racines de l’ailante peuvent causer des dommages importants aux réseaux dégouts et aux

canalisations. Sans intervention, à son rythme de développement actuel, l’ailante pourrait

représenter la moitié de la région à moyen terme

 

L'ailante repousse dans les  haies après le passage du jardinier (Vers la Poste)

L’ailante, plante invasive, est aussi toxique. Sa propagation est intensive.

La lutte est difficile mais il faut préserver la biodiversité. Des informations et conseils fort utiles sont donnés

sur les sites ci-dessous

Consultations et extraits :

Les Petites Affiches des Alpes-Maritimes du 22 au 28/07/2016

https://fr.wikipedia.org/wiki/Ailanthus_altissima

http://www.lesarbres.fr/ailante.html

http://asav-valleedelamole.over-blog.com/article-fiche-nature-l-ailante-plante-invasive-104289247.html

 

 

GIGI Leiceiga

15/07/2016

L'étonnant comportement des végétaux...

 

Selon le Journal Le Monde du 6/7/2016, à travers un article de Mme Florence Rosier, nous apprenons que des chercheurs d'Israël et de l'Université d'Oxford (Royaume Uni) se sont intéressés au petit pois comme l'avait fait Mendel autrefois. Ils ont notamment focalisé leur attention sur le système racinaire de cette plante. Car ils savent que dans leurs racines les plantes disposent de protéines, capables de mesurer les concentrations en minéraux du sol.

Ces chercheurs se sont aperçus que ces protéines informent la plante:« si le sol est riche, elles lui signalent que c'est là qu'elle doit développer ses racines» écrit Mr Alain Gojon de l'INRA de Montpellier, dont l'équipe a aussi découvert ces processus de détection et de signalisation racinaire.

D'autres chercheurs sont allés plus loin à travers une expérience originale: ils ont cultivé des pois en partageant leur système racinaire en deux pots différents. Dans le premier, la teneur en azote était constante dans le temps. Dans le second, cette teneur était variable au cours du temps. Ils se sont aperçus que lorsque les ressources en azote étaient élevées (supérieures ou égales à 0,15 g par litre),«les pois évitaient le risque» en développant leurs racines dans le pot aux ressources stables.

A la suite de cette expérience, les chercheurs ont établi un parallèle avec la « théorie de la sensibilité au risque chez les animaux». En effet, les primates, les oiseaux et les insectes sociaux montrent une prise de risque variable selon les ressources disponibles.

Ces différentes études illustrent les mécanismes sophistiqués et efficaces dont disposent les plantes, afin de percevoir les variations de leur environnement. Sans aller peut-être jusqu'à croire que les plantes ont une pensée, il est permis de ressentir que le monde du vivant sur terre comprend également tout le domaine végétal, même si pour beaucoup d'entre nous c'était jusqu'ici tout à fait inimaginable... De quoi regarder la nature qui nous entoure avec d'autres yeux!

Lyliane