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28/10/2018

Pouvons-nous limiter les dégâts sur notre planète?

Mme Laure Beaudonnet, pour le journal gratuit "20 Minutes", a rencontré Mr Pablo Servigne, agronome de profession, collapsologue et co-auteur de l'essai "Une autre fin du monde est possible" qui vient d'être publié. En 2015, Mr Servigne avait co-écrit avec Mr Raphaël Stevens un best-seller intitulé: "Comment tout peut s'effondrer?", puis il avait publié avec Mr Gautier Chapelle:" L'entraide, l'autre loi de la jungle". 

Un collapsologue, selon Mr Servigne, étudie l'effondrement possible de notre civilisation thermo-industrielle. Cela demande de pouvoir faire un constat sur l'état du monde et de se tenir au courant de toutes les études scientifiques. Le G.I.E.C par exemple et la revue Proceedings of the National Academy of Sciences publient régulièrement des rapports sur le climat. Les derniers en date, respectivement d'octobre et d'août 2018, étaient plutôt alarmants, même en limitant la hausse des températures à +2°C. 

Après la publication de ces rapports, Mrs Servigne et G. Chapelle ont tenté de créer un "lobby citoyen" grâce notamment à une vidéo intitulée "Il est encore temps". Car leur but est d'amener les Etats et les citoyens à des actions concrètes en faveur du climat. Mr Servigne, personnellement, essaie de donner l'exemple dans sa vie de famille (logement, déplacements, nourriture…). Il cherche en effet à "limiter les dégâts" face au désastre annoncé...

Effectuons donc à notre tour le sursaut escompté par ces collapsologues en mettant nos vies en conformité avec des conseils de bon sens comme par exemple le tri et la limitation de nos déchets, la généralisation de l'utilisation des transports en commun, la demande d'une agriculture sans pesticides, des achats individuels conscients de produits locaux, un habitat léger en matériaux non polluants, une énergie remplaçant le nucléaire, la fin de l'obsolescence programmée des biens de consommation, des liens humains solidaires

Pour en savoir davantage, consulter sur Internet: www.pabloservigne.com.

Mr Servigne sera présent lundi 29/10/2018 à Nice pour une conférence à 20 heures aux Assises de la Transition Citoyenne et Ecologique à l'Université de St Jean d'Angély. Venez nombreux!

Lyliane

 

20/10/2018

Pétition pour le retour du métier d'herboriste...

Pétition pour le retour du métier d’herboriste

 

Madame la Ministre,

Le certificat d’herboriste a été supprimé le 11 septembre 1941 par le Gouvernement de Vichy. C’est une des seules lois de Vichy qui n’ait pas été abolie à la Libération.

Aujourd’hui, nous en mesurons les conséquences dramatiques par :

  • La quasi-disparition des herboristeries en France (il n’en reste que 15 qui tentent de survivre malgré un cadre législatif trop flou)
  • Le saccage de la filière française cultivateurs et cueilleurs de plantes médicinales, qui ne compte plus que 89 membres répertoriés ;
  • L’inquiétant recul de la connaissance et de l’utilisation des plantes médicinales à la fois par le milieu médical et la population, malgré l’immense potentiel révélé par la recherche en botanique ;
  • La disparition programmée d’un savoir-faire ancestral multi-millénaire, les plantes ayant toujours été essentielles à l’humanité (mais aussi aux animaux) pour se soigner.

Suite à la mission d’information au Sénat portée par le sénateur Joël Labbé, nous vous demandons d’agir au plus vite pour rétablir un diplôme permettant la pratique du métier d’herboriste en toute légalité et pour la sécurité des consommateurs.

Aujourd’hui, l’Etat français ne reconnaît aucun diplôme officiel et ne propose aucun cadre législatif satisfaisant pour permettre à la population d’accéder plus facilement et en toute sécurité aux plantes médicinales.

La revalorisation du métier d’herboriste est une question centrale pour la prévention et le bien-être des populations. Mais c’est aussi un enjeu d’écologie, de développement du monde rural et d’emploi. C’est un enjeu de civilisation.

L’attente de nos concitoyens est considérable. Il est temps de redonner aux Français les mêmes droits que leurs voisins européens.

Au Royaume-Uni, en Suisse, en Allemagne et en Italie, les herboristes sont libres d’exercer et de faire le commerce des plantes médicinales. La Belgique offre même des formations diplômantes en herboristerie.

Le rétablissement du métier d’herboriste en France permettrait de :

  • Améliorer la protection des consommateurs et faciliter leur accès à ces remèdes naturels
  • Favoriser la qualité, la transparence et le respect des ressources
  • Rendre plus dynamique la filière agricole des plantes
  • Conserver notre patrimoine culturel commun que sont les plantes
  • Créer une nouvelle profession et de nouveaux emplois

Nous soutenons la démarche des instances représentatives des herboristes et nous demandons à ce que la mission d’information au Sénat aboutisse sur des mesures concrètes pour faire enfin renaître la profession d’herboriste.

Pour cela, nous demandons :

  • Le rétablissement d’un diplôme d’Etat d’herboriste et la reconnaissance de la profession
  • La possibilité pour les herboristes reconnus d’élargir la vente à l’ensemble des plantes de la pharmacopée, au-delà des 148 plantes actuellement autorisées.
  • Le droit pour les herboristes de donner des indications thérapeutiques lors de la vente de plantes médicinales.

En vous remerciant de votre attention, nous vous prions de croire, Madame la Ministre, en ma très haute considération.

Marie Gauthier pour Plantes & Bien-Être

 


Si ce n’est pas encore fait, rendez-vous vite ici. Mais surtout, faites circuler la pétition parmi tout votre entourage, c’est très urgent.

 

15/10/2018

Kalaweit ou la sauvegarde des Gibbons en Indonésie...

Mme Véronique Georges a interviewé pour le quotidien Nice-Matin Mr Aurélien Brulé, âgé de 39 ans, originaire de Fayence (83) qui consacre sa vie avec l'aide de Mme M. Robin et de nombreux donateurs à la cause des Gibbons en Indonésie. Il se fait du reste appeler Chanee qui signifie gibbon en Thaïlandais. L'association Kalaweit, le plus grand programme de sauvegarde des gibbons, fête aujourd'hui ses 20 ans.

Depuis l'Indonésie où il a fondé une famille, Chanee explique que grâce à leurs centres de Bornéo et Sumatra, 300 gibbons vivent protégés d'abord dans des réserves, puis dans des coins de forêts protégés de la déforestation. Car, affirme-t-il,  la déforestation pour produire de l'huile de palme est une plaie. Le but de l'association Kalaweit est en effet de pouvoir relâcher les animaux victimes un jour qu'ils soient primates ou autres animaux sauvages.

En 20 ans, Chanee a vu Bornéo défiguré , mais il garde espoir, car Kalaweit avec 79 employés, soigneurs et vétérinaires fait du travail concret jour après jour. Grâce à l'achat de parcelles de forêts, depuis 2012, l'association a en effet pu créer trois réserves d'une surface totale de 627 hectares. Il est possible d'aider et de soutenir Kalaweit en parrainant un gibbon et en donnant des fonds pour acheter de la forêt. Joindre sur Internet: www.kalaweit.org. ou voir sur You Tube le travail de l'association par chaneekalaweit. Merci Chanee de votre investissement en faveurdu monde animal sauvage!

Lyliane

07/10/2018

Planter une "forêt indigène" dans le Tarn avec les arbres qui existaient autrefois...

En France, les forêts ne sont pas en perte de vitesse, mais 84 % d’entre elles sont composées de seulement une ou deux essences. Une baisse de la biodiversité que des Tarnais ont décidé d’endiguer à leur manière.
Sur la commune du Garric, au nord d’Albi, Yann Roques et Alexandre Leuger ont décidé de se lancer dans un projet un peu fou : planter 30 000 arbres d’ici à la fin de l’année.


« J’habite au centre d’Albi et cela fait un an que je n’ai pas vu d’oiseau, la biodiversité s’effiloche », assure Yann, historien-archéologue de son état. De quoi avoir une prise de conscience.
Arbres de la dernière période glaciaire
« Nous nous sommes dit que nous pourrions planter une forêt peuplée d’arbres indigènes, c’est-à-dire présents dans la région à l’époque de la dernière période glaciaire, il y a 13 000 ans », poursuit le jeune militant. Il n’y aura du coup pas de noyer, importé par les Romains, mais des chênes verts ou des peupliers noirs.
Au total, quarante essences seront plantées, de quoi favoriser des abris pour la faune.

Mais pas n’importe comment, selon la méthode Miyawaki, du nom d’un botaniste japonais. « C’est plus dense, là où une forêt classique à un millier d’arbres maximum par hectare, nous, il y en aura minimum 30 000 sur seulement un hectare et la sélection se fera naturellement », poursuit Yann Roques.
— PROJET SILVA (@DavincicorpFr) September 13, 2018
Cela permettra de produire 750 tonnes d’oxygène par an et compenser 4 500 000 km effectués en voiture. Pour financer leur projet Silva, et un documentaire associé, ils ont lancé une cagnotte sur la plateforme Leetchi. Histoire de passer du concept à la réalité.
 
selon Beatrice Colin - 20 Minutes - lundi 17 septembre 2018

03/10/2018

Greenpeace revient sur la mobilité durable en France...



Il y a quelques jours, le gouvernement français présentait la programmation budgétaire de la future loi d'orientation des mobilités. La ministre chargée des Transports, Elisabeth Borne, a parlé d'« agir pour les transports du quotidien » avec « une ambition inédite pour la mobilité propre ».

Les annonces faites sont-elles satisfaisantes ? Pas vraiment. Le gouvernement promet d’accorder 38 % des crédits globaux au réseau routier, et les financements prévus pour les mobilités propres et partagées restent dérisoires en comparaison des dépenses prévues pour la voiture. De plus, le maintien de projets routiers climaticides, comme le GCO à Strasbourg, montre l’incohérence du gouvernement.

Quid du Plan Vélo et de ses mesures destinées à faciliter les déplacements cyclistes ? Il constitue une vraie avancée... mais n'offre pas de moyens à la hauteur des ambitions. Pour enclencher un vrai changement d'échelle dans les comportements, c'est un fonds de 200 millions d'euros par an dès 2019 qu'il faut créer. soit quatre fois plus que ce qui est prévu pour le moment.

Pourtant, la France aurait bien besoin d’aller plus vite en matière de mobilité durable. Trois ans après le scandale du DieselGate, elle reste championne d'Europe du nombre de véhicules diesel très polluants en circulation, devant l'Allemagne, le Royaume-Uni et l'Italie. En France, on constate toujours plus de 48 000 décès par an dus à la pollution de l’air… et le secteur des transports est l’un des premiers responsables.

Le climat aussi aurait bien besoin que le secteur des transports fasse sa part en matière de réduction des émissions de gaz à effet de serre. Selon une étude du Centre aérospatial Allemand commandée par Greenpeace et parue la semaine dernière, nous avons 10 ans pour nous débarrasser des véhicules essence, diesel et hybride si l’on veut respecter l’objectif de l’Accord de Paris sur le climat de limiter la hausse des températures à 1,5 °C

Beaucoup reste encore à faire pour lutter contre les changements climatiques et la pollution de l'air. Emmanuel Macron doit donc rapidement traverser la route et se mettre au travail.

Merci d’être à nos côtés,
L’équipe Climat-Transports de Greenpeace France  
Ce courriel a été envoyé à l'adresse lys06100@gmail.com
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01/10/2018

Faire le ménage dans ses émotions avec les Fleurs de Bach...

Mme Axelle Truquet dans le Journal Nice-Matin du 16/9/2018 fait le point sur les élixirs floraux avec Mme Nathalie Auzémery, naturopathe installée à Nice. Cette conseillère diplômée en naturopathie s'intéresse aux élixirs depuis plus de 20 ans et elle les considère comme un " remède miracle". Entre autre, elle a en effet écrit l'ouvrage: "Soigner ses enfants avec les fleurs de Bach" sorti tout récemment aux éditions Leduc. Toutefois, elle précise bien que "les élixirs de Bach n'ont pas pour vocation de guérir les maladies, mais de traiter les émotions".

Mme Auzémery ajoute cette précision: "Ce ne sont pas des médicaments, mais leur objectif est de soulager les émotions négatives comme la peur, la lassitude, l'anxiété, le manque de confiance en soi". En bref, ces élixirs servent à nous rééquilibrer. L'avantage de cette solution à base de plantes ou de bourgeons est qu'elle ne produit pas d'effet indésirable. On en prend quelques gouttes seulement dans de l'eau ou directement sur la langue 4 fois par jour en général. Des cures de plusieurs semaines sont possibles.

Les Fleurs de Bach ont été découvertes il y a 80 ans par le Docteur Edward Bach, un anglais pathologiste et homéopathe, "qui pensait que l'état d'esprit d'un individu jouait un rôle primordial dans le maintien de son bien-être". Il a identifié 38 fleurs réparties en 7 familles d'émotions: solitude, sensibilité, préoccupation excessive, manque d'intérêt, tristesse, souci, incertitude. La teinture-mère de ces fleurs cueillies soigneusement est obtenue après qu'elles aient été plongées dans de l'eau et mises au soleil ou placées à ébullition. L'eau est ensuite filtrée et mélangée à un peu d'alcool pour la conservation.

Les flacons de 30 ml de verre opaque se gardent assez longtemps. Des mélanges de 5 à 7 fleurs sont possibles, mais il est recommandé de solliciter un conseil avant de se lancer. Le centre Bach - www.bachcentre.com - peut fournir la liste des conseillers agrées. Le Rescue enfin peut être considéré comme le 39ème élixir. Il est composé d'un mélange de 5 essences différentes de fleurs.  On l'utilise en cas de gros stress. Il faut savoir aussi qu'il existe des flacons dédiés aux enfants, déjà conditionnés.

On trouve les élixirs facilement que ce soit en pharmacie  ou dans certaines boutiques diététiques. Alors, pourquoi ne pas tester sur soi les élixirs floraux? Personnellement, j'ai essayé et je suis devenue adepte en cas de mal-être ou de peur.

Lyliane

26/09/2018

Soyons tous unis contre le projet de Grand Contournement Ouest de Strasbourg !

Mais qu’est-ce que le GCO ? Le Grand Contournement Ouest de Strasbourg (GCO), ou A355, ou COS, est un projet d’autoroute à péage de 2x2 voies et de 24 km de long, qui relierait Vendenheim au nord, à Duttlenheim au sud, en passant à toute proximité d’une grosse vingtaine de communes de la périphérie de Strasbourg. Sa réalisation a été confiée à ARCOS, une filiale du groupe de BTP Vinci. Selon la conclusion du rapport de la commission d'enquête publique de 2007, « le désengorgement de Strasbourg n’est ni l’enjeu ni l’objectif du GCO ». Il ne ferait qu’accroître jour et nuit un trafic poids lourds entre le nord et le sud de l’Europe, traversant l’Alsace de part en part sans s’arrêter, à des conditions tarifaires bradées au regard de l’Allemagne .

Cette autoroute de 24 km serait inutile pour les usagers qui se rendent à Strasbourg ou trop coûteuse pour les particuliers qui en auraient l’usage (environ 220 Euros mensuels). Elle serait par contre une aubaine pour les poids lourds nord-sud européens qui réaliseraient une économie représentant jusqu'à 80 % pour les plus polluants par rapport à la Lkw Maut allemande.

La seule étude sur la qualité de l’air disponible réalisée par l’ASPA pour évaluer l’impact polluant de cet ouvrage, atteste que l’ensemble de la région souffrira du dépassement des valeurs guides de l’OMS pour les particules fines et plus encore pour les ultra fines à l’origine d’une mort prématurée sur 6 dans le monde et de l’accroissement spectaculaire des AVC en Alsace, région de France la plus touchée par ce fléau. Comment ce couloir à poids lourds n’accroîtrait-il pas la pollution de manière considérable ?

Par ailleurs, tout en bénéficiant d’un financement via un prêt de la Banque Européenne d’Investissement à hauteur de 280 millions d’Euros, les recettes  à percevoir de ce projet tomberaient pendant 54 ans à 100% dans l’escarcelle de Vinci. » C'est dans ce contexte délétère que l’Eurométropole accepte aux côtés de l’Etat de bétonner 300 ha de terres agricoles exceptionnelles en saccageant la beauté de paysages que les commanditaires du GCO tiennent pour rien, en proposant de pseudo compensations environnementales. Il est indispensable que vous preniez conscience du caractère fallacieux des informations officielles du même ordre que les fables rassurantes après la catastrophe de Tchernobyl. Les procédures réglementaires à caractère formel n’ont d’autre but que de mener ce projet à terme au profit de la multinationale VINCI quelles qu’en soient les conséquences.

Compte tenu de l’état préoccupant du monde, stopper ce projet dévastateur constitue une obligation vitale pour nous et les générations à venir. Repenser les transports au niveau européen, créer un RER départemental et une écotaxe dissuasive pour les poids lourds, réhabiliter le fret ferroviaire, améliorer les transports collectifs, promouvoir le covoiturage, développer le dernier kilomètre propre, rebasculer les crédits GCO sur des solutions pérennes et relocaliser la production agricole, conduiront plus utilement à réduire les nuisances pour tous et réduire les bouchons pour tous sans sacrifier le Kochersberg !signez cette pétition !

19/09/2018

Des propositions pour le climat...

Non seulement les humains doivent cesser de rejeter des gaz à effet de serre, mais ils doivent trouver le moyen de retirer une partie du carbone déjà rejeté, afin de limiter la hausse de la température du globe.
Ce renversement doit intervenir, selon de nombreux scientifiques, dans la seconde moitié du XXIe siècle. Cette absorption du CO2 est l'angle mort de la lutte contre le changement climatique. Mais des solutions existent, mises à l'affiche lors du sommet mondial pour l'action climatique qui se tient cette semaine à San Francisco.du carbone déjà rejeté, afin de limiter la hausse de la température du globe.

- Les forêts et les champs
Les arbres absorbent du dioxyde de carbone par la photosynthèse, et aident à stocker ce carbone dans le sol. La déforestation conduit donc à laisser plus de carbone dans l'atmosphère, ce qui réchauffe la planète.
C'est pour cela que les forêts et la végétation en général sont considérées comme une solution centrale au problème du carbone - potentiellement des centaines de millions de tonnes supplémentaires de CO2 absorbables par an. Si seulement les humains cessent de défricher."C'est 30% de la solution, mais cela ne reçoit que 2% des financements internationaux" liés au changement climatique, dit Carlos Manuel Rodriguez, le ministre de l'Environnement du Costa Rica, où la superficie boisée a doublé en 30 ans.


Les terres agricoles sont aussi importantes.
Les cultures des champs absorbent naturellement du CO2 de l'air, dont ils réinjectent le carbone dans le sol. Il suffirait d'augmenter légèrement le taux absorbé pour potentiellement en capturer d'énormes quantités: 0,04%, ou 4 pour mille, suffirait, selon une initiative lancée par la France en 2015.
Par exemple, argue Stéphane Le Foll, qui dirige "4 pour 1000", les agriculteurs devraient planter de la luzerne, afin que les champs restent couverts de plantes toute l'année, entre le maïs et le blé par exemple. Et qu'ils arrêtent de labourer, afin de limiter l'érosion.
"L'idée est que quand vous passerez en avion d'ici 20 à 30 ans, il n'y aura plus de grandes parcelles labourées", dit-il à San Francisco.


- Réduire les fuites de gaz:
Les gaz hydrofluorocarbures (HFC) sont les réfrigérants des climatiseurs, mais les climatiseurs fuient, ce qui réchauffe l'atmosphère. En accélérant le remplacement des HFC par d'autres gaz moins nocifs, les émissions pourraient baisser de 5 à 16% entre 2015 et 2025, selon un rapport publié cette semaine par la coalition America's Pledge.
Les fuites des puits et gazoducs sont une autre source majeure de gaz à effet de serre, en l'occurrence du méthane, dont le pouvoir réchauffant est très supérieur à celui du CO2. Il faudrait réparer les fuites, jusqu'au bout du circuit de distribution... les conduites de gaz de ville.


- Aspirer le CO2 de l'air
"Aspirer" le carbone directement de l'air est une autre idée pour l'instant au stade expérimental. Trois sociétés, en Suisse, en Islande et au Canada ont mis au point des systèmes qui extraient le CO2 de l'air et le stockent... Par exemple, le CO2 peut être injecté en sous-sol, dans les aquifères, ou bien il peut être absorbé par les roches.
"C'est cher, c'est difficile, mais c'est plausible", explique James Mulligan, auteur d'un rapport sur le sujet à l'ONG World Resources Institute.
Le coût est évalué de 100 à 200 dollars par tonne de CO2 stocké, contre 50 dollars environ pour la reforestation. Des économies d'échelles conséquentes doivent donc encore être réalisées.

selon Relaxnews (AFP) - samedi 15 septembre 2018

15/09/2018

Appel pour nous voulons des coquelicots...

Nous voulons des coquelicots

Appel des 100 pour l’interdiction de tous les pesticides*

Les pesticides sont des poisons qui détruisent tout ce qui est vivant. Ils sont dans l’eau de pluie, dans la rosée du matin, dans le nectar des fleurs et l’estomac des abeilles, dans le cordon ombilical des nouveau-nés, dans le nid des oiseaux, dans le lait des mères, dans les pommes et les cerises. Les pesticides sont une tragédie pour la santé. Ils provoquent des cancers, des maladies de Parkinson, des troubles psychomoteurs chez les enfants, des infertilités, des malformations à la naissance. L’exposition aux pesticides est sous-estimée par un système devenu fou, qui a choisi la fuite en avant. Quand un pesticide est interdit, dix autres prennent sa place. Il y en a des milliers.

Nous ne reconnaissons plus notre pays. La nature y est défigurée. Le tiers des oiseaux ont disparu en quinze ans; la moitié des papillons en vingt ans; les abeilles et les pollinisateurs meurent par milliards; les grenouilles et les sauterelles semblent comme évanouies ; les fleurs sauvages deviennent rares. Ce monde qui s’efface est le nôtre et chaque couleur qui succombe, chaque lumière qui s’éteint est une douleur définitive. Rendez-nous nos coquelicots ! Rendez-nous la beauté du monde !
Non, nous ne voulons plus. À aucun prix. Nous exigeons protection.

Nous exigeons de nos gouvernants l’interdiction de tous les pesticides* en France. Assez de discours, des actes.

*de synthèse

116 010 ont signé. Objectif 160 000 !

 
 
Je signe l’Appel

Les champs suivis d'une étoile * sont obligatoires

 

 

13/09/2018

S'informer sur le projet de contournement de Strasbourg qui détruira un beau coin de nature à Kolbsheim...

09/09/2018

Ecorcer les chênes-lièges et relancer l'économie locale bio dans le Var (83)...

La vie est-elle un perpétuel recommencement? On est en droit de se poser la question! En effet, autrefois, le département du Var était florissant grâce à ses produits issus de la nature: fleurs, vin, fruits, châtaignes, liège… Et puis, après la dernière guerre, des industriels ont tenté de nous persuader que tout cela était "vieux jeu", que l'on pouvait cultiver hors-sol, que les bouchons en plastique coûtaient moins cher que ceux en liège, que garder le vin dans des cuves en inox était mieux que dans des tonneaux de bois... 

Et alors, fabriques de tonneaux, de bouchons de liège, sites d'horticultures... ont commencé à péricliter. Les fleurs sous serre avec goutte à goutte distribuant force produits chimiques ont remplacé les si belles cultures de plein champ. Nos forêts de chêne-liège sont retombées dans l'oubli. Mais s'endetter auprès des banques, s'empoisonner en traitant vignes et fruitiers n'a eu qu'un temps! Des agriculteurs ont commencé à s'en rendre compte. C'est dans le Var, en effet, que le premier village entièrement bio nommé "Correns" a vu le jour grâce à son maire et à ses viticulteurs. Les premières A.M.A.P. (associations pour le maintien d'une agriculture paysanne) ont été crées dans le département 83 avant d'essaimer dans toute la France.

Car, certaines personnes avisées ont réalisé que produire de la qualité, c'est à dire sans produits nocifs pour la santé, pouvait redevenir à la fois rentable et bénéfique. En effet, ils se sont aperçus par exemple que leur terroir souffrait, que la concurrence de pays chauds où cultiver fleurs et fruits coûte moins cher en main d'œuvre ou en chauffage de serres avait commencé à freiner cette expansion promise. Ce fut un sursaut salutaire et durable!

Aujourd'hui, écrit Mme Y. Macé dans la revue "Nous", on recommence à écorcer les chênes - lièges dans les forêts privées du Var de la mi juin à la mi août, grâce notamment à la Société Prima-Liège et à son directeur Mr Romain Pons. Le potentiel est immense (150 tonnes d'écorce), mais pour le moment l'autorisation d'exploiter les forêts domaniales reste frileuse de la part de l'O.N.F. Des emplois de leveurs de liège ont été crées. Il y aurait l'opportunité de bâtir des usines, afin de fabriquer des bouchons de liège sur place au lieu d'envoyer la plupart des écorces au Portugal. Taillés dans la longueur de l'écorce, les bouchons du Var sont en effet d'excellente qualité et ferment des bouteilles de crus de qualité. Quant aux déchets de liège, ils servent d'isolant ou de revêtement de sol.

Le bilan carbone de tous ces retours aux sources est excellent et encourageant. Il mériterait d'être soutenu par les autorités locales, celles de PACA, du pays même et surtout par les consommateurs. Achetons donc de préférence fleurs et fruits locaux et de saison. Préférons le vin bio (au Domaine des Fouques à Hyères et à St André de Figuières à La Londe des Maures), les jus de fruits bio, les fruits et légumes sans produits pesticides ou OGM. Cela fera redémarrer l'économie de la région et pérennisera les fermes, les domaines, les entreprises ayant fait le choix de la qualité. Sans parler de l'exemple donné à toutes les communes du pourtour méditerranéen!

Pour aller plus loin sur ce sujet, consulter par exemple les sites Internet de www.prima-liege.com, www.fouques-bio.com ou de: 

https://www.la-provence-verte.net/decouvrir/correns.php
 

Lyliane

08/09/2018

Mobilisons-nous ce 8/9 en faveur du Climat!

Aujourd'hui, samedi 8/9/2019, 22 000 participants selon certaines estimations et plus vraisemblablement sont annoncés un peu partout en France et notamment à partir de 14H sur le parvis de l'hôtel de Ville de Paris, qui sera le point de ralliement de la "Marche pour le Climat". Cet événement  a été curieusement lancé par Mr Maxime Lelong sur Facebook. Pour cet entrepreneur de 27 ans, inconnu du grand public, la démission de Mr Nicolas Hulot de son poste de ministre de la Transition Ecologique a été  "un appel explicite à descendre dans la rue pour montrer que le climat est une priorité". Et il a été entendu!

Le porte parole du mouvement Attac, Mr Maxime Combes, estime  "qu'il y a eu par le passé très peu de manifestations massives sur le climat". New York, Copenhague… mais à Paris, fin 2015 en parallèle à la COP 21, la manifestation n'aurait pas eu l'ampleur escomptée en raison de la menace terroriste. Les associations de protection de l'environnement se réjouissent toutes de cet Appel à une Marche pour le climat, car ce 8/9 avait de toute façon été décrété Journée mondiale d'action pour le Climat. La démission de Nicolas Hulot aurait réveillé les militants...

"Tous ne choisissent pas d'organiser une marche, mais par des vidéos, des messages, on peut aussi témoigner de son envie de ne pas laisser de côté les questions climatiques" écrit Mr Fabrice Pouliquen dans le petit journal gratuit 20 Minutes. En effet, l'essentiel semble être de montrer au gouvernement que les citoyens ont déjà commencé à s'engager dans leur quotidien, même si c'est encore peu visible dans les médias. Pour eux, en effet, " la lutte contre le dérèglement climatique n'est plus une option" et ils n'attendent pas tout du gouvernement...

Espérons que ce sursaut citoyen ne sera pas un feu de paille et que la marche de ce samedi fera bouger intérieurement ou extérieurement beaucoup de personnes jusque là simples sympathisantes ou relativement indifférentes… Voir le hastag lancé par Mme Alexandra Romano, directrice d'une agence de communication à Paris: onprendlerelais, pour rester mobilisés et prolonger la manifestation. Cette dernière "veut rompre avec le pessimisme ambiant qui consiste à dire que c'est trop tard, que ça ne sert à rien d'agir parce qu'il y a Trump et les lobbies". En effet, elle voudrait "booster" des initiatives citoyennes. Alors, la suivrons-nous?

Lyliane

05/09/2018

Rehabiliter le liège de Provence en France...

Dans le supplément de Nice Matin "Nous", un article de Mme Aurélia Laborsa nous apprend que le liège, matériau 100% recyclable et renouvelable, bien qu'il ait  longtemps été considéré comme le premier secteur de l'économie varoise, avait perdu depuis les années 1950 le soutien des producteurs de vin comme du grand public. Pourtant, dans le Var (83) 50 000 hectares de la surface forestière sont occupés par des chênes - liège. C'est en effet la première région productrice devant la Corse et les Pyrénées Orientales. Aujourd'hui, le liège fait un retour remarqué dans le Var.

En fait, depuis qu'un producteur de bouchons Diam Bouchage s'est à nouveau intéressé au liège de Provence, les acteurs de la filière viticole et sylvicole se sont réveillés. Ils ont même relancé une formation de "leveurs de liège". Les qualités propres au liège ne manquent pas: c'est un bon isolant thermique et acoustique et il est apprécié par les designers et les constructeurs. Il est de plus imperméable, imputrescible, léger et il résisterait bien aux incendies. Les forêts de chênes - liège  sont reconnues comme un milieu propice à la biodiversité. En effet, ces arbres, dont les forêts se nomment des suberaies, captent deux fois plus de CO2 que les autres. Au Portugal, où son exploitation n'a jamais cessé, les arbres exploités absorberaient 2,5 à 4 fois plus de CO2 qu'un spécimen non exploité...

Des viticulteurs et de grands noms de caves varoises comme Estandon auraient fait depuis 2015  le choix du liège avec des bouchons "made in France". L'investissement  est certes plus élevé mais ils soutiennent la démarche locale et respectueuse de l'environnement. Deux firmes Diam Bouchage et ASL Suberaie se partagent le marché des bouchons. Le liège de Provence recommence de ce fait à être connu et apprécié! Les consommateurs comprennent la démarche et pour la plupart jouent le jeu.

Pour en savoir plus, consulter sur Internet: fransylva-paca.fr/wp/le-chene-liege-et-les-suberaies.

Lyliane

02/09/2018

Plaidoyer en faveur de l'herboristerie...une profession en quête de reconnaissance.

La revue Kaizen n°22 publie un excellent dossier rassemblé par Mme Frédérique Basset au sujet de l'herboristerie. Nous savons que dans notre pays, depuis 1941 et le régime de Vichy, le métier d'herboriste n'existe quasiment plus officiellement. Ce sont les pharmaciens, en effet, qui ont pris le monopole de la vente de plantes médicinales. Pourtant les quelques herboristes restants, convaincus des bienfaits des plantes et passionnés par leur profession se battent pour obtenir un nouveau statut officiel. Car nombreux seraient les jeunes ou les moins jeunes souhaitant proposer leurs connaissances et communiquer leur passion au public. En ce qui me concerne, pour les utiliser régulièrement en tant que consommatrice convaincue, je sais que les plantes fraîches et sèches sont des sources de bienfait, beaucoup copiées par la chimie. Souvent, je regrette leur commercialisation déficiente ou non bio (10% environ seulement garanties sans pesticides) en pharmacies ou même en boutiques diététiques. 

Malheureusement, témoigne Mr Michel Pierre, dans le Sud-Ouest comme un peu partout dans notre pays, "la distillation des plantes pour en faire des huiles essentielles dont la valeur marchande est plus intéressante a pris le pas sur la vente de plantes séchées". Mais il existe heureusement des pharmaciens amoureux des plantes comme Mr Cyril Coulard à Marseille. Celui-ci est favorable au rétablissement du diplôme d'herboristerie. En effet, l'absence de réglementation lui semble la porte ouverte à des dérives. Il ne cautionne pas non plus l'acharnement de l'Ordre des pharmaciens contre ceux qui ont déjà pourtant fait leurs preuves à ses yeux. Du reste, les pharmaciens ne seraient que peu ou pas formés au conseil et à l'utilisation des plantes sauvages ou cultivées. Quel homme ou quelle femme politique va oser s'emparer de cette question?...

L'article se termine sur une citation du Père Blaize à Marseille:" Les plantes guérissent souvent, soulagent toujours et ne nuisent jamais." Ce seraient donc notre passeport de santé! Pour aller plus loin, contacter la revue Kaizen  www.kaizen-magazine.com, l'herboristerie du Palais Royal à Paris ou celle du Père Blaize à Marseille. Egalement lire l'ouvrage de Mr P. Michel "Les plantes du bien-être" aux Editions du Chêne (2014). Un peu partout en région il existe des stages de recherche de plantes sauvages comestibles. Contacter par exemple: www.unilim.fr ou www.terre-humanisme.org.

Lyliane

 

01/09/2018

Un chantier d'insertion sur l'île de Porquerolles!

Mme Amandine Roussel est allée interviewer Mr Nicolas Cayon, maraîcher sur l'île de Porquerolles (83), qui encadre un chantier d'insertion sur 2 hectares. En 2014, l'Association de Sauvegarde des Forêts varoises, sollicitée par le Parc National de Port Cros a lancé un chantier d'insertion arboricole du nom de Les Copains. Puis, ils ont élargi Les Copains au maraîchage et ils font pousser fruits et légumes bios et de saison. En tout 96 salariés sous contrat sont déjà passés par Porquerolles.  L'équipe de jeunes ou moins jeunes (entre 18 et 60 ans) vend depuis 2017 la production directement sur place avec un petit marché les mardis, jeudis et vendredis de 10H à 13H.

L'objectif principal de ces chantiers est de remettre des personnes en rupture professionnelle sur le chemin de l'emploi. En effet, certains auront envie de continuer après leur contrat, car ils auront acquis une formation. Cela coûte certes de l'argent et pour le moment cette initiative n'est pas "rentable". Aussi, des partenaires sont activement recherchés par l'Association. Il y a déjà des membres bienfaiteurs qui financent cette initiative varoise (L'Occitane, Pierre et Vacances…), mais des particuliers peuvent également faire des dons, qui seront défiscalisés.

Pour cela, s'adresser à www.copainsporquerolles.fr.

Lyliane

 

26/08/2018

Encourager le programme de réintroduction du gypaète barbu en France...

Mme Nathalie Siefert, naturaliste au sein du programme lancé en 1993 pour réintroduire les gypaètes dans le Mercantour, explique dans le journal Nice-Matin du 11/8/2018 qu'il a failli disparaître totalement, victime d'une réputation usurpée. En effet, contrairement à la réalité, les chasseurs lui avaient fait une mauvaise réputation et ils l'avaient décimé. Le gypaète barbu est au contraire très utile car il est le nettoyeur des charognes de l'écosystème. On le trouve habituellement en Haute Corse ( réserve marine de Scandola) ou dans les Hautes-Alpes.

Le plus long a été de faire se reproduire les gypaètes réintroduits dans le Massif du Mercantour(06). En mars dernier, heureusement, dans la vallée de la Tinée la naissance de deux gypaétons, prénommés Orion et Guy, a été fêtée comme une victoire. Cet été, les petits ont commencé à apprendre à voler, ce qui est un gage d'indépendance pour l'avenir… Selon la naturaliste interviewée, il reste seulement une trentaine de couples de gypaètes barbus en France, ce qui montre la fragilité actuelle de la survie de l'espèce.

Pour en savoir davantage sur ce vautour particulier ou sur son programme de réintroduction, consulter la LPO (Ligue pour la protection des oiseaux)  sur www.observatoire-rapaces.lpo.fr/index.php?m_id=20063.

Lyliane

 

25/08/2018

Découvrir les fleurs de Bach...

Sachez que ces fleurs ont toutes une particularité en commun : elles possèdent des propriétés sensationnelles pour chasser les émotions négatives et retrouver un équilibre émotionnel sain.

  • Par exemple, la première est efficace contre les angoisses et la peur panique. Elle stimule en effet la circulation des énergies et des émotions qui sont bloquées par la peur.
  • La deuxième est une alliée précieuse pour les personnes nostalgiques. Elle aide les personnes qui vivent enfermées dans les souvenirs passés à retrouver goût aux petits bonheurs que leur offre le présent.
  • La troisième est une combattante hors pair contre le manque de confiance en soi. Elle vous redonne foi en vos propres capacités et votre valeur.

Vous l’avez sans doute deviné, ces fleurs font parties des célèbres 38 Fleurs de Bach.

Mais peut-être n’en avez-vous jamais entendu parler auparavant. Ou peut-être ne les connaissiez-vous que de nom, sans savoir ce que cela signifie concrètement. Je me dis que vous aimeriez peut-être en savoir plus sur les fabuleux bienfaits des Fleurs de Bach ?

Si c’est le cas, j’ai le plaisir de vous inviter à une formation gratuite pour découvrir les 38 fleurs de Bach, et déterminer vos propres fleurs de type, celles qui vous aideront à vous libérer de vos blocages émotionnels.

Cette formation s’adresse à toutes les personnes qui se sentent prisonnières de leurs émotions.
Que vous souffriez d’hypersensibilité, d’angoisse, de mal-être, que vous ayez le sentiment que tout déborde dans votre vie, la méthode des Fleurs de Bach peut vous aider.


Lors de cette formation gratuite vous découvrirez notamment :

  • La liste complète des 38 Fleurs de Bach. Vous verrez que chacune de ces fleurs découvertes par le Dr Bach s'adresse à un trait de caractère ou à un état émotionnel particulier (par exemple l’hélianthème contre les angoisses et la peur panique)
  • Quelles Fleurs de de Bach sont particulièrement recommandées dans votre cas (ou pour aider un proche). Elles seront sans doute vos meilleures alliées dans la vie de tous les jours pour réguler l’émotion particulière qui vous affecte. (Cela peut être l’angoisse, la peur, l’hypersensibilité, le manque d’intérêt pour le présent, etc.)
  • De quoi sont composées les flacons de Fleurs de Bach et par quels procédés naturels ces dernières dévoilent leurs propriétés thérapeutiques
  • Un entretien vidéo avec l’une des plus grandes spécialistes des Fleurs de Bach en France. Ses formations coûtent habituellement plus de 200 euros par séance, mais elle a accepté de nous faire découvrir gratuitement le fabuleux pouvoir des Fleurs de Bach dans un entretien inédit.
  • Etc.

Je vous le rappelle encore une fois, cette formation sur les Fleurs de Bach est 100% gratuite. Il serait donc dommage de ne pas en profiter.

Santé !

Gabriel Combris

14/08/2018

Ces sentinelles qui veillent contre les feux de forêt...

Le journal Nice-Matin du 11/8/2018 sous la plume de Mr Stefano Lorusso-Salvatore nous informe sur le dispositif existant en région PACA, et notamment entre le Cap Ferrat et le Mont Agel au-dessus de Monaco, pour observer la région et prévenir les incendies. Il ne faut pas croire en effet que c'est par magie que malgré la sécheresse la nature soit relativement épargnée, alors qu'en Californie, au Portugal… les feux redoublent de violence cette année. 

Tous les étés depuis 40 ans, grâce au dispositif départemental Force 06, neuf postes de vigies ont été mis en place. Il y a sur les hauteurs de l'arrière-pays des guetteurs (18 saisonniers dans cette région), qui scrutent le paysage à la jumelle et signalent à la centrale opérationnelle de Nice tout départ de feu. Les horaires de travail de ces personnes dévouées, comme par exemple Mr Henri Pagani à la Revère (à 20km de Nice) sont de 10H à 20H. Trois fois par jour, cet apiculteur communique à la centrale opérationnelle la température, la vitesse du vent et la couverture nuageuse du lieu où il se trouve et où il passe l'été.

Les Alpes-Maritimes comportent plus de 300 000 hectares de forêts dont la zone littorale très peuplée est la plus exposée aux feux de forêts. Il y a en effet beaucoup de pins maritimes et des touristes étrangers à la région qui parfois sont inconscients du danger (barbecues…). Depuis juillet 2018, les vigies ont détecté plus de 60 fumées suspectes. Les sapeurs forestiers de force 06 leur en sont reconnaissants. Grâce à tout le dispositif et aux pluies du début d'été, les risques d'incendie cet été dans notre région sont relativement modérés. Un grand merci à toutes les bienveillantes sentinelles qui scrutent l'horizon de notre belle région et protègent la nature!

Lyliane

09/08/2018

Un eco-hameau à Trigance pour redonner vie au village...

Mme Amandine Roussel, dans un supplément à Nice-Matin, raconte l'aventure d'un groupe de 5 familles désireuses de mettre en place un éco-hameau au Villard, en lisière de forêt, tout près de Trigance à proximité des Gorges du Verdon. Ce projet a été lancé par la mairie qui a mis à disposition sur 7 hectares un espace constructible d'un ha en proposant le terrain à un prix très bas. Chaque famille pressentie va ainsi élaborer sa future construction, avec l'impératif de se fondre dans le paysage. Ce sera de l'auto construction, ce qui ramènera le prix entre 500 et 800 euros le m2.

Mr le maire du village a initié ce projet car son village était composé à 70% de résidences secondaires. Cherchant à attirer de nouveaux habitants, pour repeupler Trigance, il a eu l'idée d'un éco-hameau avec des familles. Chacune d'entre elles aura son autonomie, partagera des espaces communs, mais toutes seront reliées par un même état d'esprit, des valeurs d'harmonie, de respect, le sens de l'écologie, du partage et de la bienveillance, de même que par une Charte et le goût du vivre ensemble. Cet éco-hameau participatif se fera en deux volets: l'un en accession à la propriété pour 6 maisons individuelles et l'autre en locatif pour 4 logements sociaux gérés par un bailleur social.

D'ici 2020, cet éco-hameau devrait sortir de terre. Devenir propriétaire à moindre frais attirera de nouvelles personnes, mais elles devront partager des valeurs communes. L'installation de locaux professionnels est même envisagée. D'ici là, les réunions vont s'enchaîner pour que les candidats se connaissent mieux et s'apprécient.  Une famille par exemple rêve de vivre sous une géode de 60 m2 à structure géométrique. Pour les autres, un retour à la nature et à une vie simple est leur objectif …

Pour consulter le projet et se renseigner, joindre la mairie de Trigance (83).

Lyliane

 

 

28/07/2018

Stoppons une nouvelle mine d’or en Amazonie péruvienne

Stoppons une nouvelle mine d’or en Amazonie péruvienne

Aidons le peuple Shawi à faire annuler les concessions aurifères accordées scandaleusement dans sa forêt au Pérou.

 

PÉTITION  

 

Les bijoux en or sont appréciés plus que jamais et les lingots d’or sont considérés comme une valeur refuge durant les périodes de crise. Les banques centrales ont emmagasiné des milliers de tonnes d’or dans leurs coffres-forts.

Aussi brillant soit-il, le métal précieux provient de sombres pratiques. D’énormes quantités de terre et de roches doivent être déplacées, lavées et traitées avec des produits chimiques toxiques pour ne récolter que quelques grammes d’or.

Au Pérou, des fonctionnaires d’État ont déclaré 8.900 hectares de forêt vierge « zone non boisée et non peuplée » afin d’attribuer des concessions d’or et de cuivre à une compagnie minière canadienne. Grâce à ce « subterfuge », les fonctionnaires veulent manifestement contourner le droit foncier des populations autochtones ainsi que les lois relatives à la protection de la nature.

Les indigènes Shawi sont indignés. Leur peuple, qui habite cette région d’Amazonie depuis la nuit des temps, a su préserver la forêt tropicale grâce à son mode de vie traditionnel et respectueux de l’environnement. Les Shawi doivent désormais défendre leurs ressources naturelles et leurs droits contre des fonctionnaires corrompus, des intérêts miniers canadiens ainsi que des autorisations absurdes.

Les Shawi exigent l’annulation immédiate des concessions minières et ont besoin de notre aide pour y parvenir. Soutenez-les en signant notre pétition :

 

PÉTITION  

 

En vous remerciant pour votre attention,

Reinhard Behrend
www.sauvonslaforêt.org

24/07/2018

Pétition pour sauver les orang-outan de Tapanuli à Sumatra...

Votre signature peut le sauver

Un projet de centrale hydroélectrique dans la forêt de Batang Toru à Sumatra menace l’orang-outan de Tapanuli, une espèce unique découverte en 2017.


PÉTITION  

Chers amis de la forêt tropicale,

L'orang-outan de Tapanuli crée l'émoi. Identifié comme une espèce à part entière en 2017, il risque déjà de disparaître. Les 800 individus subsistant vivent cachés dans les forêts de Batang Toru à Sumatra. Des analyses d'ADN ont révélé que l'orang-outan de Tapanuli s'est séparé de la lignée des primates de Bornéo il y a 670 000 ans et non pas de celle de l'orang-outan de Sumatra. Il est donc plus étroitement apparenté à l'orang-outan de Bornéo.

Il est urgent de protéger l'orang-outan de Tapanuli car c'est précisément dans son habitat au cœur des forêts de Batang Toru que l'entreprise Sinohydro projette de construire un barrage pour une centrale hydroélectrique de 510 MW. Les défenseurs de l’environnement et les scientifiques s'indignent : un projet de cette envergure signerait l'extinction définitive du plus rare des primates.

Ce barrage s'inscrit dans le projet de « nouvelle route de la soie » via lequel la Chine envisage de conquérir de nouvelles voies commerciales et de nouveaux marchés. Disons haut et fort aux responsables concernés qu'aucun être vivant et encore moins notre parent le plus rare ne doit être sacrifié à des intérêts économiques ! Exigeons l'arrêt du projet de barrage de Batang Toru !


PÉTITION  

Meilleures salutations,  

Reinhard Behrend
Sauvons la forêt (Rettet den Regenwald e. V.)

En vous remerciant de votre attention,

Sylvain Harmat
Sauvons la forêt

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22/07/2018

Allergies saisonnières...

Apparemment, "en raison du réchauffement climatique, les saisons avec pollens ont tendance à être plus précoces et à s'allonger dans la durée", écrit Mme Claire Reuillon dans le Journal Valeurs Mutualistes de juin 2018. Les pollens sont en fait la structure reproductrice mâle chez les plantes à fleurs. Ce sont de minuscules grains qui germent une fois en contact avec l'organe femelle d'une plante de la même espèce. Ces pollens sont souvent transportés par des insectes, mais ils sont aussi disséminés par le vent.

Pour provoquer des symptômes d'allergie, les grains de pollens doivent être émis en grande quantité  dans l'air et atteindre les muqueuses respiratoires. Les pollens des graminées et d'ambroisie, ceux du bouleau et du chêne dans le Nord de la France, du platane et du cyprès dans le Sud figurent parmi les plus allergisants. Généralement, le nez de la personne se met à couler, les yeux rougissent et pleurent au début des symptômes.

Les enfants sont les plus atteints, mais il peut y avoir une prédisposition génétique. Car avec deux parents concernés le risque de rhinite allergique est de 70%. Les symptômes peuvent durer de 4 à 6 semaines. Certaines personnes peuvent réagir à d'autres substances, notamment dans les fruits et légumes: cerises, noisettes, melon, fenouil, cèleri, tomate, farine de blé… Dans ce cas il y a des réactions locales au niveau de la bouche et de la gorge. Un tiers des cas seulement peut se transformer en asthme, mais ce chiffre est en augmentation ces dernières années.

Dès le mois de janvier commencent les pollens d'arbres (noisetier, bouleau, charme, frêne, chêne…), qui peuvent durer jusqu'à la mi-mai. Puis, au printemps et en été, c'est le tour des graminées et des châtaigniers. Enfin, en été et en automne, les pollens d'herbacées (ambroisie…) prennent le relais et se prolongent parfois jusqu'en octobre

Une désensibilisation spécifique après tests et examens par un allergologue et un traitement adapté peuvent réduire les symptômes individuels. Des "Pollinariums sentinelles" placés à 20km d'une ville environ sont des outils de surveillance et de prévention. Dès que les plantes sélectionnées commencent à émettre du pollen, un courriel est en effet envoyé  sur le site internet: www.alertepollens.org. Il existe en France une association des Pollinariums sentinelles (APSF), des Agences régionales de santé (ARS) et des associations et des villes agrées pour la surveillance de la qualité de l'air.

Actuellement, on estime à 25% de la population en France le nombre de personnes affectées par des allergies. La pollution de l'air s'ajoute aux pollens et provoque des irritations des muqueuses respiratoires. La pluie heureusement, qui plaque les pollens au sol, atténue momentanément les symptômes. Penser surtout à aérer tôt ou tard les appartements, à changer les filtres à pollens des voitures et à prendre une douche (corps et cheveux) en rentrant chez soi...

Consulter les sites Internet: www.atmo-france.org, www.monair.info, www.arcaa.info, www.asthme-allergies.org et www.allegique.org.

Lyliane

22/06/2018

Un nouveau concept: la rando-apéro!

Dans le massif du Tanneron, écrit Mme Laurence Lucchesi pour le journal "Nous", supplément de Nice-Matin, on peut combiner le plaisir de la marche à celui de la dégustation de produits bio, locaux et fait maison. Les participants intéressés (15 personnes maximum) se retrouvent devant l'Office du Tourisme de Mandelieu-la-Napoule (806, Route de Cannes) et sont accueillis là par Maddy, guide de Rando d'Azur et Mireille, membre de cette même association. Un convoi de voitures se forme alors en direction de la Forêt communale des grands Ducs. Puis commence une balade de 7 kms, sur des sentiers balisés sans difficulté avec de faibles dénivelés (210 mètres). Le prix demandé va de 20 à 22 euros pour adultes à 13 à 15 euros pour les 3/12 ans. Départ tous les vendredis et samedis de mars à octobre à 18H. S'adresser à www.randodazur.com ou téléphoner au 06 67 90 69 32.

Un panorama de toute beauté s'offre aux yeux des promeneurs: la ville de Mandelieu, le château de la Napoule, le Pic de l'Ours et l'Estérel, la Méditerranée... Au milieu d'oliviers, d'eucalyptus, de vignes s'ouvre un sentier botanique jalonné de bornes comportant des noms d'espèces végétales (cystes, salsepareilles, callunes…). De bonnes chaussures de marche sont recommandées de même qu'une casquette, un K-way et de l'eau. Le domaine de Barbossi permet une halte gourmande d'une heure environ autour de vins du domaine ou de sirop de groseille pour les jeunes, d'olives du pays, de terrines à la lavande, de fromages de chèvres du marché et de chips artisanales. L'ambiance est conviviale entre les randonneurs et souvent le coucher de soleil est en prime! "Un régal pour les yeux, l'esprit, le nez et les papilles", affirment les bénévoles de l'association. Retour prévu vers 21h. Alors, on essaie?

Lyliane

11/06/2018

Les capacités prodigieuses des plantes...

Dans Télérama de fin mai 2018, Mr Vincent Rémy a recueilli les propos du neurobiologiste italien Mr Stefano Mancuso, qui regarde les plantes avec un œil de jardinier. En effet, ce scientifique a pris conscience, au moment de son doctorat, «du mépris dans lequel on tient le monde végétal» et il propose de regarder les plantes autrement C'est pourquoi, il a écrit, avec Mme Alessandra Viola, un ouvrage de 240 pages publié chez Albin Michel intitulé: «L'intelligence des plantes».

 

Mr Mancuso a remarqué que l'on parle des plantes uniquement d'un point de vue esthétique ou en fonction de leur usage. La conception d'Aristote notamment attribuant aux plantes «une âme de bas niveau» aurait beaucoup influencé les savants du monde entier, alors que Mr Charles Darwin reconnaissait déjà dans ses écrits de botaniste le pouvoir des racines des plantes...

 

Selon le neurobiologiste italien, le monde végétal possède une forme d'intelligence, qui lui permet de survivre en dépit de son immobilité. Mr Mancuso a nommé cette capacité «neurobiologie végétale» dès 2005. Il démontre avec ses collègues en effet que «les plantes ont les mêmes capacités que les animaux en matière d'apprentissage, d'échanges, de communication. Bien qu'ils ne soient pas dotés de neurones comme les animaux ou les humains, les végétaux sentent par toutes leurs cellules les plus petits changements dans leur milieu, grâce à des photorécepteurs captant la lumière, l'humidité, les champs électromagnétiques...

 

Les racines des plantes par exemple peuvent «détecter les substances chimiques (phosphore ou azote) et même percevoir des fréquences basses (entre 50 et 400 hertz)». Sans sombrer dans une sorte de dessin animé en leur prêtant des intentions, Mr Mancuso reconnaît aux plantes, à travers diverses expériences de laboratoire, la capacité de communiquer et d'échanger des informations sur l'état du sol, le présence de prédateurs... Elles vivraient également en symbiose avec des champignons et des bactéries.

 

Alors que des multinationales comme Bayer-Monsanto bloquent toutes les études allant contre leurs intérêts, dépensent des sommes folles avec les OGM et poussent l'agriculture mondiale vers la chimie, Mr Mancuso pense qu'on pourrait au contraire «faire des choses extraordinaires en observant les capacités des plantes». Un travail sur la photosynthèse par exemple mériterait d'être entrepris par tous les laboratoires... Ils ne sont que 5 à pouvoir s'y consacrer aujourd'hui! En France, Mr François Bouteau de l'Université Paris-Diderot y travaille actuellement.

 

Selon Mr Mancuso, nous ne connaissons que 50% des espèces végétales et certaines disparaissent en raison de la pollution, alors qu'on continue à couper des arbres notamment dans les forêts primaires d'Amazonie... Tout cela devrait nous inciter à mettre des moyens, comme le fait modestement l'Union Européenne, afin de comprendre comment les plantes travaillent pour lutter contre la pollution de l'air, ce qu'elles mettent en place pour le climat... N'oublions pas, écrit le journaliste, que ce sont les algues qui ont crée l'oxygène et que le premier texte sumérien écrit par l'être humain (3 500 ans avant notre ère) consistait en des conseils d'un père à son fils pour cultiver la terre: «non seulement pour assurer sa subsistance, mais surtout en pensant aux générations futures»... Jusqu'aux années 1950, cet état d'esprit était resté celui de l'agriculture.

 

L'article de Télérama se termine en posant la question suivante: « Ne serait-il pas urgent actuellement de cesser de détruire des espèces animales et végétales, de polluer les sols, l'air et l'eau de la planète en retrouvant le respect de la vie?» Alors, à mon tour, je me permets de proposer que tous ceux qui se reconnaissent dans cet appel de Mr Mancuso s'engagent dans leurs réseaux locaux, leur fassent connaître l'ouvrage «L'intelligence des plantes» et aident à faire germer autour d'eux le désir de protéger tout le Vivant de notre planète.

 

Pour en savoir plus, consulter également les ouvrages du forestier allemand: Mr Peter Wohlleben (L'intelligence des arbres) et le film réalisé par Julia Dordel et Guido Tölke réalisé au sujet d'un de ses ouvrages ou des sites sur Internet comme: www.youtube.com, www.albin-michel.fr ou www.science-et-vie.com.

Lyliane

01/06/2018

Appel aux citoyens français pour défendre l'intérêt général en matière d'écologie...

Mr Hervé Lebreton, professeur de mathématiques et auteur de l'ouvrage paru en avril 2018 "Je veux vivre en démocratie" avec son Association "Pour une démocratie directe" a rendu publiques, dans son ouvrage paru chez Max Milo, de nombreuses dérives dans nos institutions françaises. Il réclame notamment plus de transparence chez nos élus (conflits d'intérêts, réserve parlementaire, enrichissement personnel de certains élus…). Considéré comme un "lanceur d'alerte", il est suivi de près par les Renseignements Généraux, certains députés et sénateurs… Pour en savoir plus, consulter par exemple son site ou celui des éditions Milo.

Même si je ne souhaite pas m'engager sur ce terrain là, (plutôt risqué au demeurant), cet homme pose une question qui m'a donné le désir d'écrire cet article: "De simples citoyens peuvent-ils défendre l'intérêt général". Personnellement, je pense qu'il est grand temps de ne plus nous contenter de ronger notre frein et d'accepter que, décision après décision, nos élus ajournent ou dénaturent des lois urgentes sous le poids de lobbys industriels. Hier, 30/5/2018, je lisais sur Internet un article du Journal Libération à propos de la Loi Agriculture et Alimentation. Son titre  était:" Pourquoi les lobbys gagnent-ils toujours à la fin?" et il m'a renforcée dans mon ressenti d'un "trop c'est trop"!. 

Le journaliste de Libération cite notamment que, dans la loi votée hier, toutes les mesures visant à restreindre la dangerosité du glyphosate, herbicide reconnu pourtant cancérogène par l'O.M.S. (Organisation Mondiale de la Santé), ont toutes été repoussées: survol par des drones des champs traités, zone de protection autour des habitations, transparence de l'industrie des pesticides, fonds d'indemnisation des victimes du glyphosate… Il y avait déjà eu le C.E.T.A, les prospections offshore de Total en Guyane, les résistances du lobby nucléaire à fermer de vieilles centrales, des scandales sanitaires… Nous pouvons nous interroger: jusqu'où sommes nous prêts à aller sans réagir? 

Le journal Libération pose également à juste titre deux questions importantes: "Notre démocratie serait - elle polluée, dans le plus grand secret, par des abus et des conflits d'intérêt"? Notre Assemblée Nationale serait - elle la plus pro-business de notre histoire?" Je pense, pour ma part, qu'il est encore temps de peser sur nos élus de quelque bord qu'ils soient, députés comme sénateurs, et de ne pas continuer à paraître d'accord avec des textes votés en notre nom. Le Ministre Mr N. Hulot, en qui beaucoup avaient placé leur espoir, "prétend réconcilier économie et écologie"...Cela signifierait-il que l'économie primerait sur la défense de l'environnement?...

Il me semble, quoi qu'il en soit, qu'il est grand temps de faire savoir, par tout moyen pacifique à notre portée (pétitions, tweets, courriers, articles, conférences, réunions associatives, interviews…), que nous n'approuvons pas les reculades gouvernementales successives, qui ne vont pas dans le sens d'une protection des citoyens comme de notre planète. Allons-nous enfin nous réveiller et réveiller les consciences comme par exemple tente de le faire Mme Elise Lucet dans Envoyé Spécial avec les Monsanto Papers ou en dénonçant le lobby du tabac… ou Mme Marie Monique Robin à travers ses films engagés? Cet article est comme un appel citoyen à pratiquer une forme de démocratie directe et à ne plus ajourner à demain un sursaut, pacifique mais nécessaire, des citoyens que nous sommes.

Pour conclure, je conseillerai à tous de lire non seulement l'ouvrage de Mr Hervé Lebreton, mais aussi celui de Mr Maxime Combes intitulé: "Sortons de l'âge des fossiles!" paru au Seuil en octobre 2015. Pour ceux qui voudraient lancer un sondage ou une pétition, s'adresser sur Internet à www.mesopinions.com, site de sondages et de pétitions en ligne.Mesopinions.com : Site de petitions et de sondages en ligne - Créer, gérer gratuitement vos pétitions et vos sondages en ligne Ensemble, tout devient possible !

Lyliane

 

 

31/05/2018

Des randos à valeur ajoutée...

Mme Fabienne Colin dans Version Fémina propose d'associer la marche à une autre activité pour en multiplier les bénéfices. Elle nomme cela: des randos à valeur ajoutée. Nous sommes en effet nombreuses et nombreux à aimer marcher et, aux beaux jours, les week-end sont favorables à des sorties en plein air. Une randonnée pédestre est une promenade de la journée au moins, qui nous fait travailler l'endurance en renforçant notre activité cardiaque. Marcher à la lumière du jour nous permet également de faire le plein de vitamine D. De plus, faire fonctionner notre musculature nous aide à nous sortir de la sédentarité de l'hiver.

Même les personnes fatiguées ont intérêt à pratiquer la randonnée. Les médecins, en effet, ont le droit de prescrire de l'activité physique aux hypertendus, aux personnes diabétiques, aux déprimés et même aux malades atteints par la sclérose en plaques ou par le cancer. C'est donc une activité recommandée pratiquement pour tout le monde. Seuls les arthrosiques lors de poussées évolutives et les diabétiques souffrant de rétinopathie doivent s'en abstenir.

Les propositions de sorties ne manquent pas. depuis la cueillette de plantes sauvages,  l'initiation à la découverte des algues ou des champignons, la marche avec des ânes ou des lamas ou les randonnées sacs au dos en haute montagne avec nuitée en gîte... Sinon, on peut tout simplement emprunter en bord de mer les chemins courant le long du littoral, appelés aussi sentiers des douaniers. Pour d'autres, équipés de bonnes chaussures et gardant un œil sur une carte, emprunter des G.R. reste un défi à relever. Sur terrain relativement plat et en forêt, des courses d'orientation ou des trails offrent l'attrait de tester son sens de l'orientation tout en se mesurant aux autres. Enfin, si l'on a le désir d'allier marche, méditation et spiritualité, Yoga ou Qi Gong en plein air peuvent être proposés par certaines associations...

Pour trouver des renseignements sur ces diverses activités, consulter par exemple www.bienetreetsens.com, www.yoga-randonnee.fr, www.accompagnateur-vercors.com, www.la-joie-de-vivre.fr, www.lamas-de-valloire.fr, www.argos-randos.com ou www.course-dorientation.fr.

Lyliane

 

22/05/2018

Les bénéfices émotionnel, cognitif et physique de la biophilie ou shinrin-yoku (bain de forêt)...

Dans un ouvrage récent, traduit de l'allemand par Mme Alma Terrasse en 2016 et paru au Courrier du Livre et chez France-Loisirs ( en 2017), sous le titre" L'effet guérisseur de l'arbre", Mr Clemens G. Arvay, biologiste autrichien, s'appuie sur un concept inventé par le psychanalyste Erich Fromm: la biophilie ou amour de la vie. On peut s'interroger: comment le simple fait de regarder certains paysages, certains arbres diminuerait le stress et améliorerait l'état de santé et la concentration de personnes malades ou simplement fatiguées? Que nous ayons un jardin ou vivions à proximité d'une forêt, Mr Arvay nous invite à travers les 220 pages de son livre à suivre ses précieux conseils pour tester les effets biophiles des arbres.

Dans la préface de ce livre, Mr Rüdiger Dahlke, médecin, revient sur l'expérience avec ses patients de Mr le professeur Ulrich, dès 1984, puis sur les tests du professeur Qing Li et la tradition japonaise du shirin-yoku et même sur un chaman péruvien. Quant à Mr Arvay, il s'appuie sur les écrits de certains de ses prédécesseurs comme Mme Hidegarde de Bingen avec son "énergie verte", le musicien et journaliste Mr Andreas Danzer, le philosophe et psychothérapeute Mr Erich Fromm et le biologiste américain Mr Edward O.Wilson, professeur à Harvard, afin de rappeler que les bénéfices de la biophilie sont connus depuis longtemps. "Nous avons des racines qui ne poussent pas dans le béton" affirme le biologiste autrichien, une phrase choc pleine de bon sens...

Nous apprenons, à travers les différents chapitres de cet ouvrage, que nous pouvons renforcer notre système immunitaire en forêt, que "les plantes et les paysages communiquent avec notre inconscient, diminuent notre stress et améliorent notre concentration". En effet que ce soit pour lutter contre le diabète, normaliser notre tension artérielle, apaiser nos douleurs, voire soigner des troubles maniaco-dépressifs ou calmer des angoisses, vivre près de la nature, marcher pieds nus dans l'herbe ou dans l'eau, vivre relié à la nature peut être hautement bénéfique.

La nature serait-elle non seulement un espace de retraite, de réflexion sur soi, mais aussi un excellent thérapeute, en stimulant nos cinq sens et en réveillant nos cellules si nous sommes malades? Peu à peu les scientifiques le découvrent à travers des tests cliniques. Sophrologues, relaxologues et psychothérapeutes utilisent déjà des visualisations d'arbres et d'espaces naturels pour détendre et reconnecter avec eux-mêmes leurs patients. La vogue actuelle des "jardin partagés" dans les villes, des "jardins thérapeutiques" à côté des EHPAD , ne signifierait-elle pas que l'être humain ressent le besoin, à tous les âges de sa vie, de s'entourer de verdure, de communier au niveau de  l'esprit, de l'âme et du corps avec tout le vivant?

Le temps où l'homme se croyait seul être vivant doué de pouvoir d'action sur la planète et oû il se vivait en maître de la création me semble révolu. En effet, en redécouvrant les liens qui nous unissent à toute forme de vie qu'elle soit minérale, végétale et animale, l'humain retrouve humilité, confiance dans ses ressentis, sentiment d'interdépendance et amour profond pour "la force de vie créatrice". De quoi renouveler les mouvements écologiques et leur donner un sens plus universel!

Pour approfondir ces notions, lire l'ouvrage de Mr Arvay et consulter par exemple sur internet: prendresoindevous.fr/et-si-on-se-faisait-accompagner-par-un-arbre/

Lyliane

 

 

16/05/2018

A propos de la gemmothérapie...

A mi-chemin entre la phytothérapie, l'aromathérapie et l'homéopathie, on trouve la gemmothérapie. Cette thérapie naturelle repose sur les propriétés thérapeutiques contenues dans les tissus embryonnaires des plantes ou des jeunes pousses des arbres ou arbustes, véritables cellules-souches végétales. C'est le Docteur Pol Henry, médecin belge, qui est à la base de cette forme de thérapie à compter des années 1950.  Au départ, elle était nommée phyto-embryothérapie. L'homéopathe M. Tétau la rebaptisa gemmothérapie en 1970.

Le bourgeon est en quelque sorte l'embryon de la plante ou de l'arbre. Il se trouve à mi-chemin entre les influences telluriques par le tronc et les racines et les influences cosmiques par les feuilles. Cette approche est basée sur l'extraction des principes actifs des bourgeons et jeunes pousses. Ces principes actifs ont des vertus préventives qui peuvent être aussi bien relaxantes que tonifiantes... Récoltés au printemps sur quelques 50 espèces, préservées de toute pollution, ils sont ensuite plongés dans une solution alcoolique glycérinée. C'est le macérat mère originel qui peut être diluée 10 fois de façon à pouvoir être donné à de jeunes enfants (D1). 

Les bourgeons de  cassis,  figuier,  framboisier,  tilleul,  pommier,  bouleau, châtaignier... sont les plus utilisés. La gemmothérapie est généralement vendue en flacons opaques en magasins diététiques comme en herboristeries et en pharmacies. Dans la mesure du possible, il est recommandé de préférer les produits labellisés bio, car ceux-ci sont vraiment naturels et garantis tout au long du processus qui va de la récolte à la commercialisation.

A la tête de l'Association Internationale de Gemmothérapie, il y a Mr Philippe Andrianne, qui est en même temps Président de la Fédération Européenne d'Herboristerie. Celui-ci avait fondé en 1986 la Société HerbalGem, installée à Vielsalm dans les Ardennes. Cette entreprise a grossi et emploie aujourd'hui 20 personnes.  Elle a fusionné en 2013 avec Pranardem, devenant Inula, premier groupe belge spécialisé en thérapies naturelles. Ses principaux clients sont belges et français. Elle exporte sur les USA, le Canada et la Suisse et son chiffre d'affaire en 2014 était de 9 millions d'euros...

Mr Andrianne a écrit deux ouvrages:" La gemmothérapie, médecine de bourgeons" et "Traité de gemmothérapie" chez Amyris. Pour approfondir le sujet, consulter par exemple sur Internet www.biogemm.fr ou www.herbalgem.com/fr/gemmothérapie.

Lyliane 

06/05/2018

La grande enquête des herboristes !

 

Chère amie, cher ami,

L’herboristerie peut se pratiquer de manière variée. Et il n’y a pas aujourd’hui un seul métier d’herboriste mais plusieurs : l’herboriste au comptoir, celui qui exerce en cabinet, celui qui transforme ou qui produit les plantes médicinales.

Leur point commun est d’appartenir à une même filière.

Cette filière est structurée et rendue vivante depuis cinquante ans par des personnalités extraordinaires qui ont su la maintenir envers et contre tout.

Les herboristes ont résisté aux attaques des ordres : pharmaciens et médecins ne voulaient pas d’eux et ils ont même fait pression sur le gouvernement du Maréchal Pétain pour obtenir la suppression du diplôme d’herboriste, actée en 1941. Après-guerre, ils ont fait pression à nouveau pour maintenir cette interdiction alors que la très grande majorité des lois prises sous le Régime de Vichy, ont été abrogées.

Le diplôme a donc été supprimé mais les herboristes déjà en exercice ont eu le droit de continuer leur activité jusqu’à leur mort. Cynique concession. Elle montrait que les herboristes ne présentaient aucun danger pour les populations mais que le parti de la médecine chimique avait gagné.

Les herboristes ont transmis leur savoir à leurs employés et à leurs amis qui ont continué à faire vivre la filière.

Les herboristes ont résisté aux assauts de l’industrie pharmaceutique, qui dans les années 80, s’est pris d’un intérêt soudain pour les plantes et voulait siphonner la filière. Ils ont résisté aux attaques de l’administration qui les houspille depuis des années.

L’histoire des hommes et des femmes qui pratiquent l’herboristerie aujourd’hui, c’est souvent l’histoire de leur procès. Alors qu’ils rendent un service extraordinaire à la population que personne d’autre qu’eux ne peut faire, ils continuent à être régulièrement attaqués.

Pour sortir de cette ornière, il faudra, à un moment donné, que l’on reconnaisse à nouveau la filière herboristerie. Cela ne peut se faire qu’à travers l’obtention d’un diplôme reconnu par l’État.

La Fédération des Écoles d’Herboristerie, qui réunit les centres d’enseignement de l’herboristerie en France travaille sur l’élaboration du contenu de ce futur diplôme.

Cette démarche est soutenue par le Synaplante, syndicat professionnel qui réunit tous les métiers de l’herboristerie.

Mail il est évident que ces institutions ne pourront rien obtenir du gouvernement sans un soutien massif de la population.

C’est pourquoi le Synaplante vous propose aujourd’hui une grande enquête sur l’herboristerie. Elle vise à mieux connaître votre relation aux plantes médicinales et à l’herboristerie.

C’est un questionnaire rapide. Je vous le transmets ci-dessous. Je vous engage à y répondre. Cela ne prend que quelques minutes et votre démarche donnera du poids aux herboristes qui se battent pour la filière.

Je réponds au questionnaire i


 

 

28/04/2018

Une huile essentielle venant de Russie pour lutter contre le psoriasis...

Mr Christian Gautier présente à Mme Jeanne Le Borgne sa petite entreprise crée avec son épouse Diana dans le magazine Plantes et Santé d'avril 2018. Par hasard, grâce à sa femme d'origine russe, il a découvert une huile essentielle extraite de l'écorce de bouleau et prescrite par les dermatologues russes. Celle-ci est indiquée pour les problèmes de peau comme le psoriasis, l'eczéma, l'acné et les mycoses. Il l'a appelée: l'huile russe!

Depuis plus de 20 ans, Mr Gautier souffrait de psoriasis et il cherchait un moyen naturel de se soigner. En effet, il voulait éviter d'utiliser des crèmes à base de cortisone, dont les effets secondaires ne sont pas toujours anodins. Il a donc testé le traitement sur lui-même. Mise à part une odeur un peu forte (bois brulé), il a été conquis. Son psoriasis en effet a été jugulé. D'autres personnes parmi ses relations ont essayé cette huile avec succès. Non seulement aucun effet secondaire n'avait été observé, mais ils se sont aperçus que l'huile russe avait des propriétés intéressantes contre les pellicules...

Mr Gautier et son épouse ont donc décidé de distribuer ce produit en France. Ils ont établi un partenariat avec un laboratoire bénéficiant d'une certification. Puis, ils ont crée avec une petite équipe une société Berevolk SAS et un site internet destiné à la commercialisation de ce produit en France et en Europe. Ce site est accessible sur: www.berevolk.com.

L'huile russe s'applique au pinceau et on la recouvre ensuite environ 1 heure d'un film alimentaire le temps qu'elle pénètre. Comme elle est trop forte pour être appliquée directement sur le visage en cas d'acné, la société propose un savon à base d'huile d'écorce de bouleau. Ce savon est à appliquer matin et soir, afin de réduire les éruptions de boutons. Un shampoing contre les pellicules est également commercialisé.

Par ailleurs, Mr Gautier conseille, pour soutenir l'immunité, de prendre du chaga. Pour ceux qui ne connaîtraient pas, le chaga est un champignon sauvage que l'on récolte à la main sur les troncs des bouleaux en Russie comme au Canada. Cet antioxydant est réputé stimuler les défenses de l'organisme. On le trouve en poudre, en infusion ou en cachets dans les magasins diététiques ou sur Internet. Par exemple à www.chaga.bio.com ou à https://www.phytonat.com .

Lyliane