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22/05/2018

Les bénéfices émotionnel, cognitif et physique de la biophilie ou shinrin-yoku (bain de forêt)...

Dans un ouvrage récent, traduit de l'allemand par Mme Alma Terrasse en 2016 et paru au Courrier du Livre et chez France-Loisirs ( en 2017), sous le titre" L'effet guérisseur de l'arbre", Mr Clemens G. Arvay, biologiste autrichien, s'appuie sur un concept inventé par le psychanalyste Erich Fromm: la biophilie ou amour de la vie. On peut s'interroger: comment le simple fait de regarder certains paysages, certains arbres diminuerait le stress et améliorerait l'état de santé et la concentration de personnes malades ou simplement fatiguées? Que nous ayons un jardin ou vivions à proximité d'une forêt, Mr Arvay nous invite à travers les 220 pages de son livre à suivre ses précieux conseils pour tester les effets biophiles des arbres.

Dans la préface de ce livre, Mr Rüdiger Dahlke, médecin, revient sur l'expérience avec ses patients de Mr le professeur Ulrich, dès 1984, puis sur les tests du professeur Qing Li et la tradition japonaise du shirin-yoku et même sur un chaman péruvien. Quant à Mr Arvay, il s'appuie sur les écrits de certains de ses prédécesseurs comme Mme Hidegarde de Bingen avec son "énergie verte", le musicien et journaliste Mr Andreas Danzer, le philosophe et psychothérapeute Mr Erich Fromm et le biologiste américain Mr Edward O.Wilson, professeur à Harvard, afin de rappeler que les bénéfices de la biophilie sont connus depuis longtemps. "Nous avons des racines qui ne poussent pas dans le béton" affirme le biologiste autrichien, une phrase choc pleine de bon sens...

Nous apprenons, à travers les différents chapitres de cet ouvrage, que nous pouvons renforcer notre système immunitaire en forêt, que "les plantes et les paysages communiquent avec notre inconscient, diminuent notre stress et améliorent notre concentration". En effet que ce soit pour lutter contre le diabète, normaliser notre tension artérielle, apaiser nos douleurs, voire soigner des troubles maniaco-dépressifs ou calmer des angoisses, vivre près de la nature, marcher pieds nus dans l'herbe ou dans l'eau, vivre relié à la nature peut être hautement bénéfique.

La nature serait-elle non seulement un espace de retraite, de réflexion sur soi, mais aussi un excellent thérapeute, en stimulant nos cinq sens et en réveillant nos cellules si nous sommes malades? Peu à peu les scientifiques le découvrent à travers des tests cliniques. Sophrologues, relaxologues et psychothérapeutes utilisent déjà des visualisations d'arbres et d'espaces naturels pour détendre et reconnecter avec eux-mêmes leurs patients. La vogue actuelle des "jardin partagés" dans les villes, des "jardins thérapeutiques" à côté des EHPAD , ne signifierait-elle pas que l'être humain ressent le besoin, à tous les âges de sa vie, de s'entourer de verdure, de communier au niveau de  l'esprit, de l'âme et du corps avec tout le vivant?

Le temps où l'homme se croyait seul être vivant doué de pouvoir d'action sur la planète et oû il se vivait en maître de la création me semble révolu. En effet, en redécouvrant les liens qui nous unissent à toute forme de vie qu'elle soit minérale, végétale et animale, l'humain retrouve humilité, confiance dans ses ressentis, sentiment d'interdépendance et amour profond pour "la force de vie créatrice". De quoi renouveler les mouvements écologiques et leur donner un sens plus universel!

Pour approfondir ces notions, lire l'ouvrage de Mr Arvay et consulter par exemple sur internet: prendresoindevous.fr/et-si-on-se-faisait-accompagner-par-un-arbre/

Lyliane

 

 

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