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03/03/2019

Ne pas forcément jouer pour gagner et de ce fait vivre mal la défaite...

Mme Aurore Harrouis dans le magazine "Nous" donne la parole à Mme Marie Mayné, psychothérapeute généraliste et sophro-analyste, installée à Nice depuis 6 ans, qui anime des groupes de parole de femmes. Celle-ci explique que beaucoup de joueurs n'aiment pas perdre et ne prennent pas le jeu comme un divertissement. "Ils se sentent souvent dévalorisés, car c'est une blessure d'amour-propre qui soulève de la culpabilité, de la rancoeur.

Mme Mayné connait bien le sujet et relie la dévalorisation à un manque de confiance en soi, dans la mesure où "la vie est considérée comme une compétition permanente dans laquelle certains ne supportent pas de perdre". Le jeu n'apporte plus aucun plaisir dans ce cas. Aussi, dès l'enfance, le jeu doit être proposé à l'enfant pour qu'il apprenne les règles du jeu et ne cherche plus à toujours dominer les autres. Cela incite en effet à accepter les limites de la vie et donc peu à peu à perdre son sentiment de "toute-puissance infantile". L'enfant doit, en effet, trouver du plaisir et de l'insouciance à jouer et il est invité à accepter ses failles éventuelles.

Plus tard, l'adulte saura de ce fait supporter les aléas du sort et perdra "l'illusion que la vie se pliera à ses désirs". Il est donc essentiel de ne pas laisser nos enfants gagner à tous les coups. Au contraire, tout adulte qui joue avec son enfant peut lui montrer que "perdre n'est pas grave". L'article se termine sur la sage maxime de Mr Pierre de Coubertin: " L'important, c'est de participer".

Lyliane

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