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05/09/2019

Les produits ménagers à bannir

L’association de consommateurs a étudié plus d’une centaine de détergents pour les classer des plus aux moins nocifs pour la santé et l’environnement. Palmarès des mauvais élèves.

Les produits détergents sont tous bourrés de substances dangereuses. Mais pour éviter de revenir au vinaigre blanc et à la soude, 60 millions de consommateurs a fait le tri entre les marques les plus toxiques et celles qui ont le moins d’impact sur notre santé et l’environnement.
L’association a analysé 108 produits. Une enquête ardue, car la présence de sulfates, allergènes, sensibilisants, perturbateurs endocriniens et substances potentiellement cancérigènes n’est pas facile à mesurer à la lecture de l’étiquette du produit. Les fabricants de détergents ne sont en effet pas tenus à autant de précision que ceux des produits de beauté.
Le parcours du combattant pour s'informer
Ainsi, l’association de consommateur raconte avoir eu le plus grand mal à se faire communiquer la liste complète des substances toxiques présentes dans les produits. Même par des marques bio, comme La Vie Claire, qui est la seule à n’avoir jamais répondu aux questions de 60 millions de consommateurs. Ce qui lui fait dire qu’être "écolo c’est bien, mais c’est encore mieux d’être transparent".
En parallèle de son dossier, 60 millions de consommateurs lance une pétition pour que les produits ménagers affichent un "Menag’score", sur le modèle du Nutriscore pour l’alimentation, qui noterait de A à E le niveau de toxicité des produits. En attendant, voici, par famille de détergents, ceux qui ont reçu la pire note. Non pas parce qu’ils ne sont pas efficaces ("60" n’a pas mesuré ce critère), mais parce qu’ils sont plus nocifs que les autres.
> Les liquides multisurfaces WS, la marque de Lidl, et son détergent concentré fraîcheur lavande, et le Saint Marc côtes bretonnes sont les plus mauvais élèves de la catégorie, chacun noté E, avec plus de trois composants à bannir complètement.
> Les lingettes multi-usages
De manière générale, 60 millions recommande de ne pas acheter ces produits, qui, même si elles sont imbibées de produits peu polluants, sont globalement jetées dans les WC et embourbent les canalisations. Mais si vous y tenez, évitez néanmoins celles de Monoprix, Leader Price et Carolin au bicarbonate, toutes quatre notées E, avec jusqu’à 4 composants particulièrement nocifs.
> Les sprays multi-surface
Seule la marque U récolte un bonnet d’âne avec son ultra-dégraissant au savon de Marseille, qui, comme son nom ne l’indique pas, compte beaucoup plus de substances toxiques que ses concurrents.
> Les sprays pour la cuisine et la salle de bain
Etre une grande marque ne préserve pas du faux pas : Cif, la marque du géant Unilever, récolte un E avec son spray 5 en 1, ainsi que Casino avec son dégraissant au savon de Marseille.
> Les mousses pour la salle de Bain
Aucun des produits de cette catégorie n’est mieux notée que C. D’ailleurs 60 millions de consommateurs conseille de réfléchir à la balance efficacité/risque et d’essayer de s’en passer totalement. Les pires sont les mousses Cillit Bang douches & surfaces larges et Topp’s Mousse express salle de bains.
> Les serpillères imbibées
Là encore, aucune marque de lingettes imbibées pour nettoyer son sol ne trouve grâce aux yeux de l’association. Mais elle distingue un cancre parmi les cancre : les lingettes Swiffer imprégnées au citron.
> Les nettoyants liquides pour sol
Encore pire pour les fabricants de nettoyants de sol: aucune marque analysée n’a obtenu mieux qu’un D au Menag’Score. Et deux E: un pour Carolin au savon de Marseille fraîcheur Provence, et un autre pour Vigor Force 5 tout-en-un.
> Les décapants pour four
Ici, pas de A, mais pas non plus de E. Les moins bons élèves, notés D, sont la mousse Leader Price active sans frotter, et le décapant Casino sans soude caustique.
> Les blocs WC
Ce type de produits aussi devrait être totalement bannis de nos intérieurs pour l’association de consommateur. Parce qu’ils sont très polluants et que chaque chasse d’eau dissémine leurs substances nocives dans la nature. Mais s’il fallait désigner les pires, ce serait Canard Fresh Disc Fraîcheur Marine, Harpic Color Power 6 lagon tropical et les blocs WC U 4 en 1 javel.
> Les gels pour les WC
L’association a déclassé les produits La Vie Claire étant donné que la marque bio n’a jamais voulu révéler la composition de son Ecoclair notes fraîches mentholées. Autrement, seule la marque U et son détartrant surpuissant 5 en 1 est noté E.

Selon 60 millions de consommateurs.

04/09/2019

Lutte' contre le gaspillage alimentaire...

Une myriade de start-up se créent pour lutter contre le gaspillage alimentaire. Un nouveau marché qui profite à tout le monde, des producteurs aux consommateurs.
Dix millions de tonnes de nourriture… C'est ce qui termine chaque année à la poubelle en France, faute d'avoir été consommé, selon l'Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (Ademe). Soit 155 kilos par habitant ! L'addition est salée : le coût de ces pertes se chiffre à 16 milliards d'euros annuels. Et au niveau mondial, un tiers des aliments destinés à l'alimentation humaine est jeté ou perdu entre le producteur et e consommateur, selon l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO), alors que 11% de la population mondiale ne mange pas à sa faim. Une gabegie effarante de nourriture, mais aussi de l'énergie nécessaire à sa production…
Mais bonne nouvelle, depuis une poignée d'années, une myriade de start-up se lancent sur ce créneau devenu un vrai marché. En France, les plus connues s'appellent Too Good To Go, Frigo Magic, Zéro-Gâchis, OptiMiam, Eqosphere ou encore Phenix… Les bonnes idées pour réduire le gaspillage alimentaire sont légion. Elles proposent, via des applications mobiles ou des sites Internet, d'acheter à prix cassés des invendus des commerçants, supermarchés et restaurateurs, de mettre en lien associations et grandes surfaces pour organiser une redistribution des invendus, d'apprendre à cuisiner ses restes, de mieux gérer le contenu de son frigo pour éviter les pertes ou encore de donner ses produits restants avant de partir en vacances… Certaines connaissent même de belles réussites (voir plus bas).

Cette jeune entreprise sauve 15 tonnes d'aliments par jour
C'est le cas de Phenix. Cofondée en 2014 par un ancien banquier d'investissement, Jean Moreau, cette jeune pousse qui emploie déjà 120 salariés a dégagé 9 millions d'euros de chiffre d'affaires en 2018. Et elle vient de lever 15 millions d'euros auprès d'investisseurs. Car le concept est prometteur, à l'heure où la grande distribution génère 2,3 millions de tonnes de gaspillage alimentaire chaque année. Grâce aux plates-formes numérique et logistique de Phenix, les grandes surfaces peuvent redistribuer efficacement leurs invendus aux associations ou aux parcs animaliers. «Généralement, les pertes en invendus représentent entre 1,5 et 3% du chiffre d'affaires annuel d'une grande surface. Un gros hypermarché peut ainsi perdre 10 millions d'euros par an», explique Jean Moreau, qui affirme que son service permet aux magasins de valoriser en moyenne 60% de la «casse». Phenix propose aussi une application de rachat d'invendus à prix cassés pour les particuliers. «Au total, nous sauvons de la poubelle 15 tonnes d'aliments par jour», estime le jeune homme. Dans le premier cas, Phenix se rémunère en prenant une part de 30% sur ce que la grande surface récupère en crédit d'impôt et en économies de frais de destruction de la marchandise.

Dans l'interêt des supermarchés
En France, la loi de février 2016 contre le gaspillage alimentaire a boosté l'émergence de ce marché. Elle rend obligatoire pour les grandes surfaces de plus de 400 mètres carrés de signer des conventions avec des associations pour donner leurs invendus. Fini la javel, la destruction de ces denrées est désormais interdite, sous peine d'une amende de 3.750 euros. Selon Guillaume Garot, le député auteur et rapporteur de la loi, plus de 95% des magasins de plus de 400 mètres carrés donnent désormais leurs invendus à des associations de solidarité. Outre la loi, les entreprises ont aussi compris que la rationalisation des pertes est source d'économies : on y gagne en crédit d'impôt et en frais de destruction. De plus en plus mettent donc en place des rayons «dates courtes» à prix cassés.
Comme au Danemark, pays très avancé en la matière, où cette pratique «est devenue une stratégie concurrentielle pour les chaînes de supermarchés. Le Danemark est l'un des pays d'Europe comptant la plus grande proportion de magasins ayant un plan en ce sens», se réjouissait Esben Lunde Larsen, le ministre de l'Environnement et de l'Alimentation danois, lors d'une conférence en mai 2016. Sur ce filon, l'application Zéro-Gâchis géolocalise les grandes surfaces qui proposent des rayons de produits proches de leur date de péremption. La start-up, qui affirme travailler avec 300 partenaires et sauver 30 tonnes de nourriture par jour, leur propose également des outils pour améliorer l'identification, l'étiquetage et la traçabilité des produits en date courte, mais aussi pour récolter des données sur la réduction du gaspillage ainsi obtenue.
Commerces de quartiers, restaurants d'entreprise et cantines aussi concernés
D'autres applications ciblent les consommateurs et les commerçants (boulangeries, restaurateurs, traiteurs). OptiMiam et Too Good To Go permettent par exemple à ces derniers de proposer des paniers d'invendus à des prix imbattables. Certes l'impact est moindre que les solutions ciblant la grande distribution, mais de bonnes affaires sont à la clé. Elles permettent aussi de sensibiliser les consommateurs, responsables de 6,5 millions de tonnes de gaspillage alimentaire chaque année. «Plus de 3 millions de repas ont été sauvés en France en 2018, et nous avons désormais 6.000 commerçants partenaires dans l'Hexagone», affirme Stéphanie Moy, porte-parole de la start-up qui emploie 45 personnes, et qui vient de publier le premier livre blanc proposant un aménagement des dates de péremption, représentant à elles seules 20% du gaspillage alimentaire dans les foyers.

Léonor Lumineau - Capital - lundi 29 juillet 2019

Eric - Emmanuel Schmitt se confie au sujet de sa mère...

"Maman est morte ce matin et c'est la première fois qu'elle me fait de la peine". C'est avec cette phrase que s'ouvre le nouveau roman d'Éric-Emmanuel Schmitt, Journal d'un amour perdu. Un livre qui raconte la mort de la mère de l'écrivain et l'après, le temps du deuil. Il revient sur cet ouvrage au micro d'Anne Roumanoff, sur Europe 1 mardi.
"Nous étions persuadés que nous fréquentions une future centenaire"
"Elle est morte en pleine forme, en quelques secondes. Tant mieux, car elle ne s'est pas vue partir", confie Éric-Emmanuel Schmitt. "Ni moi, ni ma sœur, n'étions prêts à la voir partir, car nous étions persuadés que nous fréquentions une future centenaire", ajoute-t-il. Journal d'un amour perdu raconte justement la relation que l'écrivain entretenait avec sa mère. Un amour fusionnel qui durait depuis l'enfance. "Ma mère m'a fait le cadeau de la vie heureuse. Elle était passionnée de tout : le théâtre, la musique, la littérature, les voyages. Elle m'a rendu gourmand de la vie", se souvient Éric-Emmanuel Schmitt.
"Il faut apprendre à ne plus être l'enfant de personne"
Après la mort vient le temps du deuil. Journal d'un amour perdu se fait aussi le témoin de ce travail sur soi-même pour vaincre la douleur. "Je ne savais pas avancer sans cet amour à mes côtés. Puis tout à coup, il faut apprendre à ne plus être l'enfant de personne", détaille l'écrivain. Avancer, recommencer à apprécier la vie et faire en sorte que les souvenirs ne soient pas des morceaux de tristesse qui viennent polluer le présent. "Elle n'aurait pas supporté que je sois aussi malheureux", conclut Éric-Emmanuel Schmitt.

Guillaume Perrodeau - Europe 1 - mardi 27 août 2019

03/09/2019

De nouveaux masques de relaxation...

De nouveaux masques existent, écrit Mme Carole de Landtsheer dans le journal Fémina, pour nous détendre et nous permettre de nous adapter à un environnement fatigant ou bruyant. 42% des français en effet se disent gênés par une source lumineuse lorsqu'ils s'endorment. D'où l'utilité des masques ocultants créant une obscurité favorable au sommeil.

Tout d'abord, un masque blanc au design futuriste, qui pèse 318 g et fait un peu de bruit à cause de son moteur interne: l'Isee 4 Breo. Il peut aider à lâcher-prise et à se détendre. Il est cependant contre-indiqué aux personnes hypertendues, hypotendues ou souffrant de maladies oculaires. Il est vendu avec son chargeur 130 euros chez Nature et Découvertes.

Pour voyager zen en avion ou en train, on peut choisir un masque souple en tissu noir, le Ho Medics, qui possède des écouteurs intégrés. Il fonctionne avec des piles et coûte seulement 25 euros chez Boulanger. Par contre, le Sleepace fonctionne avec l'application Sleepace à télécharger sur App Store et Google Play. Il est recommandé aux personnes ayant du mal à s'endormir et existe en 3 tailles chez Nature et Découvertes au prix de 30 euros environ.

Enfin, "pour dompter le stress" l'Hypnos, appareillé de 6 ampoules Led et d'un système de vibration. Il est souple léger et rechargeable sur un port USB. Il possède des sessions  gratuites d'hypnose et des visualisations positives. Il coûte cependant 199 euros sur dreaminzzz.com, mais les écouteurs ne sont pas fournis.

Lyliane

02/09/2019

Des thérapeutes se déplacent à l'ancienne...

Selon un article de Mme Amandine Roussel, dans le journal Nous, des thérapeutes proposent de venir à domicile soigner des patients. Il s'agit tout d'abord de Mme Charlène Ferrage, orthopédiste à Fréjus, qui se déplace en camion sans aucun supplément, car elle préfère le contact direct et une vie ambulante à un travail en cabinet. Elle assemble par exemple chez elle des semelles et des orthèses pour diverses pathologies. puis elle les livre à des hôpitaux, des cliniques ou des particuliers de l'arrière-pays entre Fréjus et St Raphaël. Offrir un vrai service et du sur-mesure est en effet  son but. On peut la contacter sur Facebook (cf orthopédie).

Dans le même état d'esprit se trouve Mr Pierre-Louis Billant, ostéopathe à Nice qui se déplace à domicile chez des particuliers ou dans des entreprises sur sa bicyclette. Mr Jonathan Trullard, dans Nous, décrit ses journées  d'ostéopathe à domicile, spécialisé notamment dans les troubles crâniens. Mr Billant accepte les RV  de 8H à 22H dans les secteurs de Nice Centre ou de Nice Nord. Le vélo lui permet de se déplacer rapidement. Il facture son déplacement et il construit peu à peu son réseau sur Nice nommé Cycl'ostéo. Le concept existait déjà à Lyon, Bordeaux, Nantes et Toulouse, d'où est originaire le fondateur du groupe. Tout renseignement sur: www.cyclosteo.fr.

Lyliane

Un portable qui fait du bruit quand on le mouille...

Connaissez-vous Crosscall? C'est un système idéal pour les passionnés d'activités nautiques et les baroudeurs. En effet, il améliore les performances du modèle Shark. La force de celui-ci, c'est sa flottabilité, car même s'il tombe à l'eau, de jour comme de nuit, il remonte à la surface et il émet une lumière rouge en faisant beaucoup de bruit.

Le modèle résiste aux chocs et peut même photographier sous l'eau. Son autonomie est de 11 jours en veille et de 10h en communications. Il possède un bon appareil photo (5 Mpx) et un bon réseau (3G+). Par contre, il lui manque le GPS. Il pèse 140g et coûte environ 100 euros.

Pour tout renseignement, s'adresser à www.crosscall.com.

Lyliane

01/09/2019

Comment signaler les décharges sauvages?

Sur l'application Clean2gether, les utilisateurs peuvent signaler des déchets abandonnés en pleine nature ou en bord de route. Objectif : faciliter l'organisation des opérations de nettoyage en y impliquant associations, régions et citoyens.
Retrouvez tous les samedis dans la chronique «Terre d’actions» des initiatives pratiques et écolos en France et dans le monde.
En 2018, la quantité de déchets sauvages abandonnés en France aux abords des routes, cours d’eau et espaces naturels s’élevait à 520 000 tonnes, selon une estimation de l’association Gestes propres. Un nombre vertigineux qui appelle, bien sûr, à lutter contre les incivilités, mais aussi à se débarrasser le plus efficacement possible de ces décharges sauvages qui polluent et dénaturent les paysages.
C’est la mission que s’est donnée l’équipe de l’agence web Neocloud à l’origine de l’application mobile Clean2gether (disponible sur iOS et Android). Lancée le 3 juillet, celle-ci permet à chacun de signaler la présence d’une décharge sauvage ou autre «incident environnemental» polluant un site naturel sur le territoire français. Il suffit pour cela de prendre une photo, de localiser le problème et de le décrire en quelques mots : un tas d’ordures au bord d’une route, une vieille machine à laver déposée en pleine nature… L’alerte est alors visible pour toute la communauté afin d’en assurer le suivi. Chacun peut commenter l’image en indiquant, par exemple, si la situation s’est aggravée ou si elle a été résolue. En tout, une cinquantaine d’alertes ont été mises en ligne sur l’appli depuis le début du mois. 

Nettoyages participatifs
«Ce qui intéresse le grand public, c’est de pouvoir intervenir, fait valoir Vincent Mitja, son fondateur. Quand on voit une décharge sauvage, on se dit que tout seul on n’y arrivera pas, d’où l’importance de mobiliser une communauté.» Mais l’application ne compte pas seulement sur la bonne volonté de quelques citoyens sensibilisés à la cause. Elle entend surtout «coordonner les actions avec les associations, les collectivités territoriales et le grand public», explique son fondateur, qui souhaite établir des partenariats avec les régions pour faciliter l’enlèvement des déchets, dans des délais rapides.
Grâce aux incidents répertoriés sur l’appli, plusieurs nettoyages participatifs ont déjà été organisés, notamment à Bordeaux-Lac avec l’aide de l’association des marcheurs-cueilleurs de Gironde, ainsi qu’au parc de l’Estey à Bègles, avec le soutien de la mairie début juin (alors que l’appli était encore en phase de test). Chaque week-end, les sessions de collecte de déchets sont listées sur la page Facebook de Clean2gether. Et bientôt, promet Vincent Mitja, les utilisateurs pourront y participer directement depuis l’application s’ils le souhaitent.
Une pratique mondiale
Clean2gether vient s’ajouter à plusieurs applis similaires, comme Sentinelles de la nature, un site web doublé d’une application lancée en mai 2018 à l’initiative de la Fédération des associations de protection de la nature (Frapna) de la Loire avant d’être repris par France Nature Environnement. Fonctionnelle dans une grande partie du territoire français, elle invite les utilisateurs à signaler des atteintes à la nature ou des initiatives favorables à l’environnement, qui sont ensuite transmises aux référents associatifs de la région. Citons également TrashOut, une appli déployée à l’échelle mondiale qui remplit la même fonction, ou la plus urbaine Dansmarue, dédiée aux déchets sauvages dans les rues et les parcs parisiens. A noter que la signalisation de ces dépôts illégaux peut aussi se faire en contactant directement la mairie de la commune concernée, qui organisera sa prise en charge.
Pour les citoyens désireux de mettre la main à la pâte, ce ne sont pas les opérations collectives de ramassage qui manquent. La Fondation pour la nature et l’homme répertorie de nombreuses opérations de ce type sur son site, organisées par différentes organisations. Dans ce domaine, il y en a pour tous les goûts. Les adeptes de la course à pied s’adonnent au «plogging» (contraction du suédois ploka upp, qui signifie «ramasser» et du mot «jogging»), une version plus sportive de la collecte d’ordures, qui dispose même d’une appli, Run Eco Team. Les amoureux de la montagne peuvent quant à eux participer aux opérations de ramassage mises en place par l’ONG Mountain Riders, tandis que ceux qui préfèrent la mer peuvent rejoindre les «initiatives océanes» de l’ONG Surfriders Foundation Europe.
La tendance est désormais mondiale : à l’occasion de la deuxième édition du World Clean Up Day, le 21 septembre, de nombreuses opérations de nettoyage sont prévues dans le monde entier. En attendant, le #TrashTagChallenge, un défi écoresponsable largement relayé sur les réseaux sociaux qui consiste à se prendre en photo, seul ou en groupe, dans un endroit pollué qu’on a nettoyé, est toujours d’actualité.

Isoler sa maison du sol au plafond sans gaspillage...

Les Compagnons de l'Habitat sont des spécialistes de l'isolation dans le respect de l'environnement. Laine de roche volcanique ou laine de verre en rouleau, en panneau ou soufflée, grâce à un procédé automatisé, l'entreprise isole la maison du sol au plafond, que ce soit pour des planchers rampants de toits, des greniers et des combles perdus...

L'objectif est de réduire la facture et les déperditions thermiques qui peuvent aller jusqu'à 30%  en cas de mauvaise isolation de la toiture. Pour l'isolation par soufflage, la pose est simple et rapide: après un détuilage partiel (appelé trou d'homme), les flocons de laine de roche ou de verre sont soufflés jusqu'à l'obtention d'un matelas de 32 cm d'épaisseur, équivalent à une résistance thermique de R=7m2 K/W.

L'intervention s'effectue par l'extérieur (pas de poussière) et garantit une isolation durable et optimale pour 50 ans environ. Les Compagnons de l'Habitat de votre département retirent l'ancien isolant stockent les déchets dans des sacs avant de les évacuer vers une déchetterie. Ils effectuent également un repérage systématique des boitiers électriques avant d'intervenir.

La société est membre de la Fédération Française du Bâtiment (FFB) et elle offre une prime d'énergie qui s'ajoute au crédit d'impôt de 30% en vigueur, mesure gouvernementale prolongée jusqu'au 31/12/2019, uniquement pour les travaux d'isolation des toitures. Avec eux, pas de sous-traitance et garantie décennale assurée. Pour tout renseignement, s'adresser par exemple pour la région parisienne à www.isolation-toiture-yvelines78.fr.

Lyliane

31/08/2019

Faire connaître Mr Dale Schroeder et marcher sur les traces de cet homme généreux...

La générosité de Dale Schroeder a permis d'envoyer 33 personnes à l'université. Sa vie, cet Américain originaire de Des Moines dans l'Iowa l'a vécue dans la simplicité. Durant 67 ans, il a travaillé en tant que charpentier dans la même entreprise et lorsqu'il est mort à 86 ans en 2005, il ne possédait qu'un pantalon pour le travail, un autre pour l'église et une vieille voiture. Pourtant son compte en banque était bien rempli. Il a économisé toute son existence, jusqu'à amasser 3 millions de dollars de fortune. Cette coquette somme lui a permis de mettre en place une bourse pour envoyer des enfants de son Etat à l'université, où lui n'avait jamais pu étudier, faute de moyens.
"Il voulait aider les jeunes qui étaient comme lui"
Désormais épuisé, son fonds a permis de payer des études supérieures à 33 jeunes qu'il ne connaissait pas. «Il voulait aider les jeunes qui étaient comme lui, qui n'auraient pas eu l'opportunité d'aller à la fac sans son don», a expliqué son ami Steve Nielsen à la chaîne KCCI cité par CNN.Ces anciens étudiants qui ont obtenu un coup de pouce de Dale Schroeder se sont rencontrés le 20 juillet pour rendre il y a peu pour rendre hommage à leur bienfaiteur, 14 ans après sa mort. Certains d'entre eux sont désormais médecins ou enseignants, explique la chaîne. «Vous ne pouvez pas rembourser ce qu'il vous a offert parce que Dale n'est plus, a déclaré Steve Nielsen à la chaîne en s'adressant aux bénéficiaires de la bourse de son ami disparu. Mais vous pouvez vous souvenir de lui et marcher sur ses traces.»

La Rédaction - Paris Match - vendredi 26 juillet 2019

Convertion d'une voiture thermique en électrique...

 

Afin d'en apprendre davantage sur le rétrofit électrique — qui consiste à convertir une voiture thermique à l’électrique —, nous avons pu découvrir le prototype de la start-up française Transition-One, conçu sur la base d'une Renault Twingo.

Si la demande pour des véhicules électriques venait à s’intensifier subitement, elle pourrait aller plus vite que le renouvellement du parc automobile. Il n’y aurait alors pas encore assez de véhicules électriques d’occasion pour répondre à ce besoin. Transition-One souhaite permettre le passage à l’automobile électrique sans débourser des sommes astronomiques dans un véhicule neuf, en remplaçant certains organes des voitures thermiques par une chaîne de traction 100 % électrique.

Si la promesse de convertir une voiture d’occasion en véhicule électrique est séduisante, elle cache bien des contraintes technologiques et légales. Pour éclaircir le sujet, nous avons pu découvrir le premier prototype de Transition-One et nous entretenir avec Aymeric Libeau, le fondateur de la start-up française qui souhaite faire du rétrofit électrique son cœur de métier.

C'est donc une Renault Twingo de seconde génération qui a bénéficié de ce traitement. Si l’extérieur du cobaye ne change pas, sa partie technique est entièrement revue. Sous son petit capot, on trouve un moteur de 50 kW (68 ch), un contrôleur, ainsi que trois packs de batterie. Ils sont accompagnés par deux autres packs, en lieu et place du réservoir, pour un total d’environ 25 kWh. Cependant, la batterie des versions définitives se contentera d’une capacité qui devrait se situer entre 18 et 20 kWh. Alors que les packs à refroidissement liquide de cette Twingo proviennent d’une Tesla, le fournisseur de batterie définitif n’est pas encore choisi, tout comme la technologie des accumulateurs. Des batteries lithium-ion constituent l’option la plus probable, même si “d’autres technologies sont envisagées”, nous confie Aymeric Libeau. Avec cette faible capacité, Transition-One annonce 100 km d’autonomie en conditions réelles, mais son fondateur nous assure que “cela sera plus en WLTP”, la procédure d’homologation sur laquelle les constructeurs communiquent.

Les voitures converties par Transition-One conserveront leur boîte de vitesses d’origine. Seules les boîtes manuelles sont concernées et les voitures à boîte automatique ne seront donc pas être opérées par Transition-One, qui préfère se concentrer sur le gros du marché. À l’usage, il n’est pas nécessaire d’embrayer à l’arrêt du véhicule, puisque le moteur électrique ne cale pas. Cependant, on peut s'interroger sur la légitimité de ce choix technologique. En effet, une boîte de vitesses n’est pas nécessaire pour un véhicule électrique et cet élément ajoute de la complexité, sans avantage majeur, si ce n’est la possibilité d’augmenter la vitesse maximale. Néanmoins, l’étagement de la boîte de vitesses et le petit moteur de cette Twingo ne lui permettent pas de dépasser les 110 km/h. Pour Aymeric Libeau, le maintien de la boîte manuelle permet aux propriétaires de ne pas avoir à modifier leurs habitudes. En dehors de ce point, les véhicules convertis par Transition-One sont analogues à tous les autres véhicules électriques. Ils bénéficient d’une récupération d’énergie à la décélération et de deux modes de conduite : Éco et Confort. Cependant, le prototype n’embarque ni climatisation ni chauffage, et Transition-One n’a pas encore choisi les solutions qui équiperont les voitures qui sortiront de ses ateliers, au sud d’Orléans. De même, le choix de la prise de charge n'a pas encore été défini.

Transition-One rétrofit électrique

 

Cette Twingo a déjà parcouru plus de 6 000 km depuis son rétrofit. Elle n’a été alourdie que de 20 kg et sa répartition des masses est inchangée. Ses qualités dynamiques sont donc préservées. Néanmoins, on touche là à une limite du rétrofit : les contraintes d’un véhicule n’ayant pas été étudié à cet effet. Ainsi, pour embarquer de plus grosses batteries, il aurait fallu plus de place, mais elles auraient engendré une prise de masse, ce qui aurait eu un impact sur le comportement routier

de la voiture. En effet, les trains roulants et les freins sont adaptés à une certaine masse et à un certain centre de gravité. On ne pourrait donc pas alourdir la voiture sans revoir ces éléments. De plus, l’emplacement des batteries sous le capot, dans une zone de déformation prévue pour encaisser un choc en cas d’accident, pourrait s’avérer dangereux. Aucun crash test n’est d’ailleurs prévu d’ici à la commercialisation de ce rétrofit.

Le prochain prototype converti par Transition-One sera une Fiat 500. Elle sera suivie par un trio franco-japonais : Peugeot 107, Citroën C1 et Toyota Aygo. La petite Fiat dispose bien d’une version électrique nommée 500e, mais elle n’est pas vendue en France et les modèles importés sont rares et chers. Si la liste de véhicules éligibles à la conversion doit débuter par des mini-citadines, elle pourrait s’ouvrir aux citadines du segment B, comprenant les Peugeot 206, Renault Clio et Volkswagen Polo, ainsi qu’aux utilitaires. Des configurations de batterie différentes pourraient alors être proposées.

Par Aurélien Piot

 

30/08/2019

Timbres-poste en France...

Dès le 1er janvier 2020, le timbre rouge passera à 1,16 euro et le vert à 0,97 euro, augmentant ainsi de respectivement 11 et 9 centimes.
Dès le 1er janvier prochain, il faudra payer plus cher pour envoyer une lettre. La Poste a annoncé, ce jeudi 25 juillet, une augmentation des prix des timbres rouges (prioritaire) et vert. Alors qu'ils avaient déjà fait l'objet de plusieurs hausses ces dernières années, en 2020, les timbres subiront une augmentation de 10%, rapporte franceinfo. D'une manière générale, "les tarifs courriers augmenteront de 4,7 % en moyenne" explique La Poste. Conséquence de "l'accélération de la baisse des volumes du courrier", cette augmentation 
tarifaire doit assurer la "pérennité du service universel avec une qualité élevée" et permettre de "continuer à moderniser les offres pour répondre aux usages et aux besoins de ses clients", s'est justifiée La Poste.
Aujourd'hui, le prix du timbre vert est de 0,88 euro. Il passera à 0,97 euro en janvier prochain. De son côté, le timbre rouge (prioritaire) coûtera 1,16 euro, contre 1,05 euro aujourd'hui. Pour comparaison, ce dernier coûtait 66 centimes il y a cinq ans. Enfin, le prix de la lettre internationale, désormais identique pour l'UE et le reste du monde passera de 1,30 à 1,40 euro. Les affranchissements des Colissimos augmenteront également de 2% pour les particuliers. En revanche, pas d'augmentation pour le Colissimo de moins de 250g destiné à l'envoi de petits objets. Il coûtera donc toujours 4,95 euros. Pas de changement non plus pour sa version avec signature en recommandé qui restera à 7,45 euros.
Imprimer son timbre coûte moins cher
La Poste rappelle que via le service Montimbreenligne.fr, les particuliers et professionnels peuvent directement imprimer les timbres rouges ou verts chez eux et économiser ainsi 3 centimes. Après de nombreuses années de recul du courrier, les comptes de La Poste se dégradent. En 2018, l'entreprise a vu son bénéfice d'exploitation baisser de 11,8 %.

Marine Thoron - Capital - jeudi 25 juillet 2019

La bonne occasion, qui fait la différence...

Pourquoi acheter du neuf, quand on peut avoir mieux pour moins cher en optant pour un ordinateur reconditionné? Pour un PC de bureau, un PC graphique ou un PC portable, la Société Sorepi  par exemple remet sur le marché des appareils de gamme professionnelle issus du parc informatique de grandes entreprises avec des garanties allant de 1 à 2 ans. Moins coûteux, plus fiables et plus performants, ces ordinateurs à qui une deuxième vie est offerte tiennent la dragée haute aux produits neufs destinés au grand public.

En plus, nous participons de ce fait à l'économie durable liée à l'acquisition d'un matériel d'occasion. Il y a même des possibilités de configuration sur mesure pour des stations de travail (CAO, DAO). Pour tout renseignement, contacter la Société Sorepi, dont Mrs Philippe Vernin et Thierry Hilaire à www.contact.materiel-informatique-occasion.com ou sur le site www.materiel-informatique-occasion.com.

29/08/2019

En finir avec les bateaux pollueurs...

Je relève, dans "Courrier International", un long article au sujet des 200 plus gros navires qui produiraient autant de dioxyde de soufre que l'ensemble des automobiles en circulation dans le monde. A compter de janvier 2020, une nouvelle réglementation visera à réduire ces émissions. C'est un premier pas dans ce secteur fondamental pour le commerce mondial et le tourisme selon le Financial Times et le journal croate Express. Ces mesures devraient permettre de réduire d'au moins 50% les gaz à effet de serre ( GES) d'ici à 2050.

Le transport maritime est le poumon de l'économie mondiale. Plus de 90 000 navires sillonnent, en effet, les mers du globe pour acheminer pétrole, minerais, jouets, aliments et touristes. Et il faut savoir que le fioul du transport maritime a une concentration en soufre 3500 fois supérieure à celle du diésel. Les dommages que cause le dioxyde de soufre, d'oxydes d'azote et de particules se font au détriment des habitants des zones littorales et des ports d'Asie essentiellement. Il y a de ce fait de nombreux cas d'asthme infantile et des décès prématurés ( plus de 1000 morts par jour).

Ces gros bateaux produisent aussi 2 ou 3% des émissions mondiales de GES, tels que le dioxyde de carbone. En Europe, Barcelone est le port le plus pollué par les émissions d'oxydes de soufre des paquebots de tourisme. Venise souffre aussi des grands bateaux qui passent au milieu de la lagune et provoquent des ondes qui endommagent à long terme les fondements de la ville. En guise de solutions, il a été évoqué la possibilité de réduire la vitesse des bateaux, mais les pourparlers n'ont pas abouti jusqu'ici. Certains étudient la transformation de ces bateaux en ferries électriques. Quoi qu'il en soit, le respect des nouvelles règles dépendra de la capacité des gouvernements à exercer des contrôles  et à rendre leur application obligatoire... A nous de les demander à nos représentants et de veiller à choisir les moyens de transport les moins polluants!

Lyliane

Solidarité Internationale: Appel de nombreuses ONG à la France...

TRIBUNE - Critiquant les "atermoiements" de la France concernant l'aide au développement, 65 dirigeants d’ONG, parmi lesquelles Oxfam, Médecins du Monde ou Action contre la Faim, réclament une augmentation et une réaffectation de la taxe sur les transactions financières.
Alors que la loi sur l’aide publique au développement - qui devait être présentée début août en Conseil des ministres - ne cesse d’être reportée, 65 dirigeants d’ONG, parmi lesquelles Oxfam, Médecins du Monde ou Action contre la Faim, s’alarment des "atermoiements" de la France en la matière. Dans une tribune publiée par le JDD, ils proposent, afin d'"allouer des moyens à la hauteur des enjeux", de "renforcer la taxe sur les transactions financières en augmentant son taux et son affectation à la solidarité internationale".
"Pour plus de solidarité, renforçons la taxe sur les transactions financières"
"Alors que la France s’apprête à mettre à jour sa politique relative au développement solidaire et à la lutte contre les inégalités mondiales, l’ambition politique clamée en début de mandat s’est essoufflée. Lors de la déclaration de politique générale, le Premier ministre a annoncé le renvoi à 2020 de l’examen de la nouvelle loi d’orientation et de programmation dédiée à ces questions, initialement prévue pour 2019.
Avec cet ajournement, puis un nouveau report du Conseil du développement, l’ambition présidentielle de renforcer le dispositif et les moyens de la coopération au développement et à la solidarité internationale tarde à se concrétiser. Ce texte doit pourtant fixer les orientations de la politique de développement dont l’enjeu est d’assurer la protection des biens publics mondiaux que sont, entre autres, le climat, l’eau, la santé et l’éducation. Il doit aussi préciser les modalités de mise en cohérence des autres politiques avec les objectifs de développement. Il doit enfin donner la programmation budgétaire détaillant la façon dont le gouvernement mettra en œuvre l’engagement présidentiel à atteindre 0,55% du revenu national brut pour l’aide publique au
développement.
"Il est regrettable que les atermoiements, le manque d’ambition et le retard dans l’adoption de la loi soient justifiés comme des conséquences des dépenses engagées dans le contexte social français actuel et la mobilisation des Gilets jaunes.
Il faut accélérer le processus et dès cette année, allouer des moyens à la hauteur des enjeux et le faire avec une prévisibilité nécessaire à une réponse efficace. Pour ce faire, un outil remarquable permet à la fois de financer notre politique de solidarité internationale et de répondre à l’aspiration pressante pour plus de justice fiscale : la taxe sur les transactions financières. Celle-ci a été créée à la suite de la crise de 2008 pour que le secteur bancaire, ayant largement bénéficié de la mondialisation et de l’envol des flux financiers internationaux, mais également du soutien de la puissance publique pendant la crise, participe à la lutte contre l’extrême pauvreté et les changements climatiques.
Ce que nos concitoyennes et concitoyens veulent aujourd’hui, c’est la justice et l’équité, pour tous et toutes afin que les personnes les plus pauvres et les plus vulnérables, où qu’elles soient, puissent vivre dignement. S’exprime ainsi le souhait d’une plus juste redistribution des richesses, en France et à l’échelle mondiale. Le gouvernement doit entendre cette soif de justice fiscale et de nécessaire solidarité, et la traduire par des mesures concrètes sans plus attendre.
"En effet, les solidarités ne s’opposent pas. Bien au contraire, elles convergent. La défense et la promotion des biens publics mondiaux bénéficient, par définition, à l’ensemble de la population du globe. Nos concitoyennes et concitoyens ont bien conscience que sur de nombreux sujets, nos destins sont liés avec les pays les plus pauvres. Tous et toutes comprennent l’intérêt de se battre pour la défense des droits humains et la nécessité de lutter, aux côtés de nos partenaires, contre les changements climatiques et de construire des systèmes éducatifs, alimentaires, sanitaires et fiscaux efficients, durables et équitables. Ils attendent que nos pays luttent sérieusement contre les inégalités, y compris celles qui séparent les femmes et les hommes, où qu’elles se manifestent.
Renforcer la taxe sur les transactions financières en augmentant son taux et son affectation à la solidarité internationale, dès cette année, permettrait de faire un pas vers le respect des engagements internationaux en matière d’aide publique au développement en répondant aux aspirations de nos concitoyennes et concitoyens : construire une société plus juste et un monde plus équitable."
Redaction JDD - leJDD - mardi 23 juillet 2019

 

28/08/2019

Des infusions tout à fait originales...

Dans Version Fémina, Mme Ingrid Haberfeld nous invite à renouveler le concept des infusions. Elle s'appuie sur des recettes concoctées par Mme Sylvie Hampikian, pharmaco-toxicologue et spécialiste des plantes. La fameuse "tisane" ne se cantonne pas au tilleul et à la camomille, en effet, car voici des infusions proposées avec des aliments courants.

Contre les douleurs des articulations ou pour atténuer crampes et courbatures après une séance de sport, préparez - vous une boisson chaude à partir de curcuma. Cette racine est bien connue pour ses effets anti-inflammatoires. Portez à frémissement 200 ml d'eau et ajoutez 1/2 cuillère à café de curcuma en poudre et une pincée de poivre. Laissez infuser 10 minutes avant de filtrer et d'en boire une tasse.

L'infusion à la banane permet de réduire le temps d'endormissement, grâce à la mélatonine que renferme ce fruit. Mettez une banane entière sans la peau dans 250 ml d'eau bouillante pendant 10 minutes. Filtrez , puis ajoutez une pincée de cannelle  et éventuellement une cuillère à café de miel d'oranger aux propriétés sédatives. Prendre l'infusion entre 30 et 45 minutes avant de se mettre au lit.

Contre le mal de gorge, misez sur l'oignon. "Ce légume possède en effet des propriétés antibactériennes et antiseptiques grâce à sa richesse en antioxydants". Plongez un oignon entier de taille moyenne dans une casserole et faites le bouillir dans 400 ml d'eau pendant 15 minutes. Laissez reposer 5 minutes avant de filtrer, puis ajouter éventuellement une cuillère à café de miel. boire en deux ou trois fois tout au long de la journée.

"Si vous êtes fatigué, faites confiance à la noix de kola, un fruit à l'origine de la fameuse boisson gazeuse qui contient 2,5% de caféine". Pour se requinquer lors des changements de saison, ce stimulant est idéal! Versez une cuillère à café de poudre de kola (achetée en herboristerie) dans 250 ml d'eau à porter à ébullition pendant 10 minutes avant de filtrer.  A consommer le matin.

Une infusion aux baies de genièvre permet de lutter contre la rétention d'eau. Ces baies, en effet, contiennent une huile essentielle aux propriétés diurétiques et assainissantes des voies urinaires. Attention, cette infusion ne doit pas être utilisée en cas de grossesse, d'allaitement et d'insuffisance rénale. Mettez 2g de baies sèchées (bio si possible) dans une tasse de 150 ml et versez de l'eau frémissante. Puis, laissez infuser 10 minutes et filtrer. En boire 1 à 2 tasses par jour.

Pour rester en forme, l'article souligne l'intérêt de laisser infuser des fèves de cacao (4 environ) dans 300 ml d'eau bouillante pendant 10 minutes. De même, pour lutter contre le stress, jetez une poignée de pelures de pommes bio dans un litre d'eau frémissante pendant 15 minutes environ.

Froides ou chaudes, ces infusions combinent l'utile à l'agréable!  N'hésitez pas à les essayer!

Lyliane

Réduction des emballages plastiques en Grande-Bretagne...

Dans l'un des magasins de la chaîne Waitrose à Oxford (centre de l'Angleterre) 160 sortes de fruits et légumes ont été dépouillés de leur emballage plastique. Un espace de vrac pour féculents, céréales, vin et bière a aussi été installé. "Aujourd'hui, j'ai fait mes premières courses sans plastique !", se réjouit May Stirling, une mère de famille de 49 ans, venue "spécialement" de Ramsbury, à 60 km, pour le grand "déballage" organisé pendant l'été.
Une scène qui tranche avec le tableau habituel des supermarchés britanniques où tout semble sous plastique: bananes, avocats, concombres... A elles seules, les dix principales enseignes mettent chaque année sur le marché 810.000 tonnes d'emballage plastique à usage unique, et distribuent des centaines de millions de sacs, d'après une enquête des ONG Greenpeace et EIA (Environmental Investigation Agency) parue en novembre qui dénonce l'impact de la pollution plastique sur la biodiversité marine.
Les clients prêts à jouer le jeu
Faire ses courses sans plastique, "c'est si libérateur, ça veut dire qu'on peut oeuvrer un peu pour l'environnement", sourit May Stirling, le caddie plein, tout en avouant avoir été un peu dépitée de ne trouver que deux sortes de céréales dans l'espace en vrac.
Nombre de clients sont prêts à jouer le jeu et certains en réclament même davantage: réutilisation des bouteilles de lait, de shampoing... Dans le magasin, plusieurs centaines de notes de suggestions sont affichées sur un mur dédié.
Waitrose, qui avait lancé cet essai pour 11 semaines, a décidé de le prolonger et de l'initier dans trois autres magasins de cette chaîne qui en compte plus de 300. Mais pour être pérenne, la formule doit être "commercialement viable", rappelle un porte-parole de l'enseigne, James Armstrong.
La concurrence s'engage aussi dans la démarche
D'autres géants du secteur se positionnent. Signataires du "UK Plastic Pact", qui les engage à ne recourir qu'à de l'emballage réutilisable, recyclable ou biodégradable d'ici 2025, Tesco et Asda ont récemment annoncé cesser d'utiliser des sacs plastiques pour leurs livraisons d'achats en ligne; Morrisons a promis des zones sans plastique pour fruits et légumes dans 60 magasins en 2019.
Précurseur, l'un des magasins à Londres de la franchise Budgens se targue d'avoir réorganisé sa logistique en dix semaines dès novembre dernier pour éliminer l'emballage plastique de 1.800 de ses 14.000 produits."On a fait ça pour montrer aux autres gros supermarchés que ça n'était pas aussi difficile qu'ils le disent", explique à l'AFP son directeur, Andrew Thornton.
Le plastique ne disparaît toutefois pas totalement. Par exemple, le fromage est encore livré avec. Mais après l'avoir découpé en tranches, les employés utilisent désormais du film cellulose à base de canne à sucre pour le remballer.
Un système à repenser
Pour Mark Miodownik, professeur spécialiste des matériaux à l'université UCL, "il faudrait changer tout le fonctionnement du système". "Les bouteilles d'eau sont une sorte de folie (...), c'est devenu une routine d'en vendre, comme si c'était l'unique moyen de boire de la +vraie+ eau...", illustre l'expert.
Des alternatives existent en fonction des aliments : papier, carton, bocaux en verre... Mais "le plastique présente des bénéfices, comme son imperméabilité à l'air et à la moisissure, qui peuvent prolonger la vie de produits", relève l'Agence des normes alimentaires (FSA).
"On ne peut pas laisser la solution de ce problème au bon vouloir de supermarchés bien intentionnés", fustige Sam Chetan Welsh, conseiller chez Greenpeace, qui appelle "le gouvernement à fixer des limites légales à la quantité de plastique fabriquée et utilisée".

Alice Ducrocq avec AFP - BFMTV - samedi 24 août 2019
Pour Barry Turner, directeur du Plastics and Flexible Packaging Group, qui représente les fabricants d'emballage plastique, la solution réside dans "l'amélioration des infrastructures de recyclage". Car en réduisant trop l'emballage plastique, les supermarchés pourraient être confrontés à des "conséquences inattendues", comme "le gaspillage alimentaire", assure-t-il.
Pourtant, chez Budgens Belsize Park, pas de gaspillage constaté, selon son directeur qui persévère: le magasin comptait plus de 2.300 produits sans plastique cet été.

27/08/2019

L'applique Yuka permet de décrypter la composition des produits alimentaires...

J'ai découvert il y a peu de temps qu'on peut installer une application nommée Yuka sous IOS ou Android, afin de scanner les codes-barres des produits alimentaires. Son utilité est de connaître leur qualité nutritionnelle et la présence éventuelle d'additifs ou au contraire leur label bio. L'appli fonctionne grâce aux préconisations de Mr Serge Hercberg, professeur de nutrition santé.

Chaque produit analysé est noté sur 100 et classé selon un code de couleurs vert, orange ou rouge. De plus, une fiche indique les qualités et les défauts du produit. Si le code est vert, pas de souci, mais si le code est orange ou rouge, Yuka propose au consommateur des produits similaires meilleurs pour la santé. Quand on fait ses courses, cela  fait la différence! Alors, pourquoi ne pas installer cette appli?
Lyliane

L'Ecosse et l'énergie éolienne...

Durant les six premiers mois de l'année 2019, l'Ecosse a atteint un record dans la production d'énergie éolienne. Techniquement, elle aurait pu alimenter deux fois son nombre d'habitations. Des chiffres de bon augure pour atteindre l'objectif des 100% d'énergies renouvelables en 2020.

Un record de bon augure pour la sortie des énergies fossiles. Durant les six premiers mois de 2019, les fermes éoliennes écossaises ont créé assez d’électricité pour alimenter 4,47 millions de maisons. Alors que l’Écosse compte seulement 2,6 millions de foyers sur son territoire. Elle aurait donc pu alimenter deux fois toutes ses habitations durant six mois. En pratique, les éoliennes ont produit, entre janvier et juin, 9,8 millions de mégawattheures d’électricité. Un exploit pour cette branche en Ecosse.
Cette augmentation est principalement expliquée «par la hausse du nombre d’éoliennes, une amélioration des infrastructures d’exportation et des vents forts», assure Alex Wilcox Brooke, chef de projet chez Severn Wye Energy Agency, une société à but non lucratif qui fournit des expertises pratiques pour plus d’efficience énergétique. «L’Ecosse avait déjà connu des périodes avec une forte production, mais celle de ces six derniers mois a été relativement stable, excepté un pic en mars.»
La géographie écossaise est très favorable à la production d’énergie éolienne. Ses nombreux littoraux lui permettent en effet de développer des fermes éoliennes sur terre et sur mer, et ses côtes sont très exposées au vent. Ainsi, la production d’électricité à pleine puissance serait, d’après le chef de projet, de 40% en Ecosse contre 25% pour la moyenne européenne.
Pourtant, si la quantité d’électricité produite depuis janvier aurait pu alimenter deux fois l’ensemble des foyers écossais, la majorité de cette dernière a été exportée au Royaume-Uni. En effet, à cause de la ruralité de l’Ecosse, les lieux de production d’énergie ne sont pas nécessairement ceux où la demande en électricité est élevée. Cette hausse de la production ne signifie donc pas que «la nation a déjà atteint son objectif de n’utiliser que des énergies renouvelables, mais qu’elle en aurait la capacité», souligne Alex Wilcox Brooke.

Nation verte
L’Ecosse est pionnière dans le secteur des nouvelles énergies. Depuis 2005, le gouvernement écossais en a fait sa priorité. L’objectif initial était d’atteindre 40% d’énergies renouvelables en 2020, «mais rapidement, les autorités se sont rendu compte qu’elles pouvaient être plus ambitieuses», explique le chef de projet. «Elles ont pris l’engagement d’être à 50% en 2020. Désormais elles visent 100%.» Un objectif que l'Ecosse n’est pas loin d’atteindre.
Et pour rejoindre ce palier, le pays ne se concentre pas uniquement sur l’éolien. Bien que cette branche représente environ les trois quarts de la production écossaise totale en énergies renouvelables, le gouvernement a également investi dans l’hydraulique, le solaire et dans la biomasse. En tout, d’après Alex Wilcox Brooke, le secteur des énergies renouvelables représenterait un marché d’un milliard de livres (1,12 milliard d’euros) et plus de 17 000 emplois seraient liés à cette industrie, dont 9 200 dans l’éolien.
Alors que les Ecossais exprimaient des réticences face à ces nouvelles énergies, comme dans de nombreux pays, la hausse du prix du pétrole et du nucléaire montre qu’il «devient plus rentable de développer les énergies renouvelables», estime Alex Wilcox Brooke, ce qui convertit de plus en plus de citoyens. Ces derniers records de production prouvent également que l’Ecosse joue un rôle important dans la transition du Royaume-Uni vers une sortie du charbon d’ici 2025.

Lucie Lespinasse - Liberation - mercredi 24 juillet 2019

26/08/2019

Vertus thérapeutiques des plantes...

 

Les vertus thérapeutiques des plantes

Les plantes sont un peu comme les bonnes fées. 

Bon, elles ne se penchent pas sur notre berceau à la naissance, mais chacune d’elles possède ses pouvoirs particuliers. 

Le problème, c’est que les scientifiques ont donné des termes parfois compliqués (et pas très poétiques) à ces « dons » de la nature. 

Saurez-vous les reconnaître ? 

Adaptogène 

Le terme désigne les plantes qui produisent un effet tonifiant sur l’organisme. Elles lui permettent de mieux supporter le stress et stimulent le système immunitaire. On peut citer par exemple l’éleuthérocoque ou le ginseng

Amère 

Ce type de plantes stimule la digestion et provoque l’appétit. Il est donc conseillé de les prendre en début de repas. La gentiane entre dans cette catégorie. 

Analgésique 

Se dit des plantes qui soulagent la douleur, comme la lavande et la camomille

Antiseptique

Ces plantes luttent contre les infections en s’opposant à la prolifération de microbes. Elles peuvent agir par voie interne et externe. C’est le cas de beaucoup d’herbes aromatiques comme le cumin, le fenouil, le persil, le céleri, l’anis, la menthe et l’origan

Aphrodisiaque 

Ce sont des plantes stimulantes connues pour avoir une action sur la libido (gingembre, safran, ginseng…). 

Astringente 

Ce type de plante possède la capacité de resserrer les tissus, capillaires et orifices. Elles diminuent également les diverses sécrétions produites par les glandes et les muqueuses. Elles sont donc couramment employées en cas de diarrhées, hémorragie et angine. Sont concernées : l’aigremoine, l’airelle, la bistorte, le coing, le cyprès, le noyer et l’ortie

Carminative 

Elles favorisent l’expulsion des gaz de l’intestin, comme le fenouil, la mélisse, l’anis ou encore la badiane

Dépurative 

Se dit d’une plante qui purifie le sang et nettoie l’organisme des toxines en les expulsant par la peau (sudorifique : bardane, bourrache), les reins (diurétiques : bruyère, busserole) ou les intestins (purgatif ou laxatif : bardane, chicorée, salsepareille). 

Diurétique 

Elles agissent sur les voies urinaires. Certaines, comme le chiendent et le poireau, augmentent le volume des urines. D’autres, comme l’asperge, le bouleau, le fenouil et l’oignon contribuent à l’élimination des chlorures. 

Elles sont utiles en cas d’œdème rénal ou cardiaque. Le cassis, le frêne, la pomme peuvent être utilisés en cas de surplus d’urée dans le sang. Et pour finir, les baies de genévrier, la verge d’or, la bruyère et la busserole permettent de soulager les inconforts liés aux troubles urinaires (cystite, néphrite, prostatite). 

Émollientes 

Qui aident à relâcher les tissus et calmer l’inflammation (l’action opposée des plantes astringentes). C’est le cas de l’amande douce, de la consoude ou encore de la mauve

Galactogène 

Intéressantes surtout pour les femmes allaitantes, les plantes galactogènes favorisent la lactation (fenouil, anis, cumin…). 

Pectorale 

Ce sont toutes les plantes qui aident en cas de maladie des bronches, des poumons et du larynx (taux, maux de gorge, bronchite…). 

Purgative 

Ces plantes provoquent l’évacuation du contenu de l’intestin, de façon encore plus puissante qu’une plante laxative. Parmi celles-ci, on peut citer le liseron et les baies de nerprun

Stimulante 

Ces plantes tonifient l’organisme de façon générale. Elles stimulent le système nerveux et vasculaire. On peut citer : l’absinthe, l’angélique, le café, l’armoise, la cannelle, la coriandre, le romarin, etc. 

Tonique 

Elles fortifient l’organisme en général, redonnent de l’énergie, de la tonicité au corps et stimulent l’activité des organes. Par exemple : centaurée, chicorée, gentiane, cassis, aigremoine. On appelle aussi ces plantes « fortifiantes ».

Et bien d’autres encore…

La liste est encore longue : analeptique (fortifiantes), antiémétiques (qui empêche les vomissements), antispasmodique (qui apaisent les spasmes), cholagogues (qui agit positivement sur la bile et le foie), emménagogues (qui favorisent les règles), hépatique (qui soutiennent le foie), sudorifiques (qui stimulent la transpiration), vermifuge (qui s’attaquent aux vers)… 

Si j’ai oublié d’autres termes de phytothérapie qui vous paraissent importants, je vous invite à compléter ce glossaire en m’envoyant un commentaire (cliquez ici pour m’écrire). 

Je vous enverrai alors une nouvelle version plus complète qui tient compte de vos ajouts. 

En attendant, si vous débutez en phytothérapie, n’hésitez pas à imprimer cette lettre et à la garder à proximité de vos tisanes. 

J’espère qu’elle vous sera utile. 

Amicalement, 

Florent Cavaler

 



 

25/08/2019

Deuxièmes vies pour de nouvelles créations dans les Alpes Maritimes...

En 1999, écrit Mme Aurore Harrouis dans la revue hebdomadaire Nous, a été créee l'Association Bois des ILES (pour insertion locale et économique solidaire), afin de récupérer les arbres tombés aux îles de Lérins (06) lors de la tempête. Avec le bois, il semblait possible de donner du travail à de nombreuses personnes et de le transformer en objets usuels: jeux, étuis... Ce qui fut fait et motiva pas mal de bénévoles.

En 2010, l'association, installée à Cannes, décida de récupérer des bâches publicitaires en plastique usagées auprès des communes dans tout le département 06. Le nom de l'association devint donc "Résines de l'Esterel" en 2018. Une trentaine de personnes, éloignées de l'emploi depuis longtemps, saisirent leur chance et furent employées sur le chantier d'insertion. Avec les morceaux de bâches colorés, elles confectionnaient notamment dans l'atelier d'éco-maroquinerie des sacs, des pochettes et d'autres objets originaux.

Une formatrice, assistée d'autres encadrantes, chapeaute encore aujourd'hui le travail des volontaires dans un atelier de Cannes la Bocca. Coudre à la machine, apprendre des points, s'essayer à la broderie, savoir poser des fermetures à glissières et trouver des motifs nouveaux les occupent  dans une ambiance détendue. Depuis 2016, une "repasserie" d'insertion à côté de la laverie Bulle de Savon a été ouverte. Un atelier de retouches par des couturières en réinsertion professionnelle commence à fonctionner également.

Ainsi, grâce à ces initiatives, entre 50 et 60% des personnes sortent avec une solution de retour à l'emploi. Elles retrouvent particulièrement confiance en elles et elles ont pour la plupart envie à leur tour de transmettre leur expérience. Après des années de galère, il y a place pour retrouver une orientation nouvelle et se sentir utile... Pourquoi donc ne pas lancer des associations similaires en s'appuyant sur des municipalités dans d'autres régions de France?

Pour tout renseignement, consulter sur internet: www.resinesesterel.fr ou par mail :contact@resinesesterel.fr  ou www.larepasserie.com ou même aller à la boutique d'Upcycling , 4, Rue St Vincent-de-Paul à Cannes la Bocca (06). Elle est ouverte du mardi au vendredi entre 10H30 et 12H30, puis  entre 14h et 18H30 et le samedi entre 9H et 13H.

Lyliane

 

24/08/2019

Mascot nous apporte de précieux renseignements sur l'astéroïde Ryugu...

De nouvelles photos de l'astéroïde Ryugu nous aident à comprendre la formation des planètes.

L'astéroïde Ryugu a de moins en moins de secrets: de nouvelles photos prises par le petit robot franco-allemand Mascot, de la taille d'une boîte à chaussures, vont aider les scientifiques à comprendre la formation de notre système solaire.
Mascot (Mobile Asteroid Surface Scout) a voyagé sur le dos de la sonde japonaise Hayabusa2 avant de se poser le 3 octobre 2018 sur l'astéroïde Ryugu, large de 900 mètres, quelque part dans l'espace, entre Mars et la Terre.
Après une chute de six minutes, Mascot, lourd d'une dizaine de kilos, a rebondi plusieurs fois sur le sol très accidenté de l'astéroïde, en raison du manque de gravité, avant de se stabiliser.

En plus de relever des mesures, Mascot a pris une série de photos au cours des 17 heures qu'a duré sa mission. Depuis, ces clichés sont analysés par les scientifiques.
Deux types de rochers et de blocs y sont distinguables: foncés et rugueux, à la surface friable, ou clairs et lisses.
"Cela montre que Ryugu est le produit d'un processus violent", explique à l'AFP le professeur Ralf Jaumann, du Centre allemand d'aéronautique et d'astronautique (DLR), principal auteur d'une étude présentant jeudi dans le magazine Science les conclusions de l'analyse des clichés.

Ryugu pourrait ainsi être le "fils" de deux corps parents qui sont rentrés en collision, se sont séparés et se sont ensuite rassemblés à cause de la gravité, selon les chercheurs.
Une autre théorie voudrait que l'astéroïde ait été lui-même victime d'une collision avec un autre corps. Cela aurait provoqué la création des deux types de roches.
- Matériau primitif -
Beaucoup de roches sur Ryugu contiennent également des petites "inclusions" bleues et rouges -- des matériaux qui se sont coincés dans la roche pendant sa formation. Ces inclusions sont similaires à de rares météorites primitives trouvées sur Terre, les chondrites carbonées.
"Ce matériau est extrêmement primitif, c'est le premier matériau du système solaire", a expliqué Ralf Jaumann.
De quoi aider les chercheurs à résoudre la plus grosse question de l'histoire de l'humanité: comment s'est formé notre système solaire?
"Nous ne savons pas comment les planètes se sont formées au commencement. Nous devons retrouver les petits corps, ces corps primitifs, primordiaux dans l'histoire de l'évolution, pour comprendre les 10 à 100 premières millions années de la formation des planètes", a précisé le chercheur.
Mascot a également mis le doigt sur un mystère: une absence de particules fines --ou poussière interplanétaire-- sur la surface de l'astéroïde, là où elle aurait dû s'accumuler après des millions d'années dans l'espace.
Cela pourrait être lié à des chocs avec d'autres corps spatiaux ou à des changements de températures.
Une des autres raisons d'étudier Ryugu est notre survie, qui pourrait bien un jour dépendre de notre connaissance des astéroïdes.
D'autres astéroïdes similaires à Ryugu, mais plus proches de la Terre, pourraient nous mettre en danger s'ils se dirigeaient vers notre planète.
L'option de les détruire avec un missile serait une erreur: l’explosion provoquerait un morcellement en une multitude de petites roches, qui fonceraient quand même vers nous.

afp.com - AFP - jeudi 22 août 2019

23/08/2019

Plaidoyer en faveur de l'environnement à l'ONU d'un acteur espagnol J. Bardem...

Grand défenseur de l'environnement, l'acteur espagnol s'est fait le porte-voix des océans devant de "nombreux sièges vides".

"Les océans ont besoin de nous" : l'acteur espagnol Javier Bardem a appelé le 19 août, dans un vibrant plaidoyer au siège des Nations unies à New York, à la signature d'un traité international pour protéger les océans de la planète.
Farouche défenseur de l'environnement, Javier Bardem participe à une campagne de l'organisation écologiste Greenpeace visant la création d'un réseau mondial de sanctuaires marins. "Nos océans sont au point de rupture et nous en sommes tous en partie responsables", a-t-il déclaré à la tribune de l'ONU, appelant les représentants de l'organisation internationale à agir "ici et maintenant".
"Il n'y a pas Dwayne Johnson pour nous sauver"
L'Oscar 2008 du meilleur second rôle masculin pour son interprétation d'un tueur sans pitié dans No Country for Old Men des frères Coen, a regretté les "nombreux sièges vides" face à lui. "Les océans appartiennent à tous, mais leur avenir est aujourd'hui entre vos mains", a-t-il insisté avant que ne soit projeté en avant-première le film de son expédition en Antarctique avec Greenpeace l'an dernier.
La star espagnole a d'ailleurs fait plusieurs allusions au 7e art. "Nous sommes tous des méchants", a dit celui qui endosse régulièrement le costume du "bad guy" au cinéma. Mais dans la vraie vie, "il n'y a pas Dwayne Johnson pour nous sauver".
Javier Bardem a regretté la décision du président américain Donald Trump de retirer les États-Unis de l'Accord de Paris sur le climat : "On ne peut pas vivre dans le déni". Les océans se cherchent toujours un "happy end".

Franceinfo - Franceinfo - mardi 20 août 2019

Une radio qui permet de faire entrer les auditeurs "dans le paysage"...

Un article de Mme Tiphaine Cicéron dans le journal Télérama nous présente un ancien guide de montagne, Mr Patrick  Avakian, qui après avoir gravi moult sommets du monde s'attache actuellement à sensibiliser en 30 minutes les auditrices et auditeurs de Soundcloud H 1000 ( qui passe sur 35 radios locales ) à des sons enregistrés dans la montagne des Pyrénées. En randonnant sac au dos, été comme hiver, et en enregistrant les sons de la nature, Mr Avakian communique la "mémoire sonore" des bois et des sommets pyrénéens qu'il parcourt.

Ce passionné de nature, originaire de l'Ariège, qui a fait ses armes à Radio Campus Toulouse depuis 1986, a été récompensé à plusieurs reprises: prix Pyrène en 2000 et 2011, prix Phonurgia Nova en 2016, en catégorie Field Recording. Il fait lui-même la promotion des radios locales, "moins formatées, donnant une ouverture sur la création sonore sans limites". Le guide s'inquiète toutefois des changements qu'il perçoit: forêts peu à peu vidées d'oiseaux et d'insectes, pollution aérienne continuelle...

Bravo à une telle initiative qui nous change de la musique habituelle et des nouvelles en continu diffusées ailleurs! Le brame du cerf, le son des grillons, les craquements ténus de la fonte des neiges, les bruissements des feuilles des arbres..., tout cela nous  permet de lâcher-prise, de rêver à de grands espaces et de vivre de belles émotions. Faisons la promotion de ces "randonnées sonores" qsui nous reconnectent à la nature. Tout contact grâce à www.h1000.free.fr.

Lyliane

22/08/2019

La Norvège s'engage dans des sanctions pour lutter contre la déforestation...

Le ministre de l'Environnement norvégien a accusé le Brésil de ne pas vouloir réduire la déforestation, alors que la surface déboisée en juillet 2019 est équivalente à la superficie du Luxembourg.
Après l’Allemagne, c’est au tour de la Norvège de bloquer 30 millions d’euros d’investissements, initialement prévus pour la protection de la forêt amazonienne brésilienne. Brasilia est accusé par Oslo de «ne plus souhaiter arrêter la déforestation» et d’avoir rompu l’accord passé avec les différents donateurs du Fonds de préservation de la forêt amazonienne. Ce fonds, créé en 2008, a pour but de prévenir et combattre la déforestation et de préserver l’Amazonie brésilienne. Avec près de 828 millions d’euros versés depuis 2008, la Norvège en est le principal investisseur.
Mais dernièrement, le Brésil a suspendu unilatéralement le conseil d’administration et le comité technique du Fonds pour l’Amazonie, ce qui va à l’encontre de son règlement, d’après le ministre norvégien de l’Environnement et du Climat. Cette suspension a été confirmée par Ricardo Salles, le controversé ministre de l’Environnement brésilien, qui a expliqué que les règles «régissant le Fonds amazonien sont en discussion» et qu’il attendait d’en voir les résultats. Tous les ans, la Norvège verse une somme plus ou moins importante au Brésil. Cette dernière dépend des résultats obtenus dans la lutte contre la déforestation. D’après les estimations d’un comité technique et en se basant sur les résultats de la déforestation en 2018, la Norvège aurait dû verser 30 millions d’euros au Brésil cette année, ce qu’elle refuse désormais de faire.
Samedi dernier, c’était l’Allemagne qui annonçait ne plus vouloir donner une partie de la somme initialement prévue. La ministre de l’Environnement, Svenja Schulze, affirmait que les 35 millions d’euros, qui devaient être versés par son ministère, allaient être bloqués, jusqu’à ce que des signes encourageants d’une diminution de la déforestation ne soient fournis. Elle estime que «la politique du gouvernement brésilien dans l’Amazonie soulève des doutes quant à une réelle volonté de réduction de la déforestation». Le ministère allemand de la Coopération économique et du Développement pourrait tout de même verser près de 55 millions d’euros pour la protection de la forêt tropicale. Son ministre ne prévoit en effet pas de bloquer cette somme, considérant que «tous ceux qui connaissent l’importance de cette forêt pour le climat doivent renforcer ces mesures au lieu d’y mettre fin».
Climatoscepticisme et déforestation
Quant à savoir si ces deux décisions feront réagir le président brésilien, rien n’est moins sûr. De l’autre côté de l’Atlantique, Jair Bolsonaro n’a comme à son habitude, pas mâché ses mots et a assuré ne pas vouloir recevoir de leçons de la part des pays donateurs. Suite à la décision norvégienne, il a déclaré devant les journalistes : «La Norvège n’est-elle pas le pays dans lequel on tue les baleines dans le Pôle Nord ?» Avant de conseiller Oslo : «Prenez cet argent et aidez Angela Merkel à reboiser l’Allemagne.»
Bolsonaro fait partie du club des climatosceptiques et ses politiques en sont le parfait exemple : réduction du budget alloué au climat, quasi-suppression du ministère de l’Environnement ou encore remise en cause de l’espace vital des peuples indigènes. Depuis son arrivée au pouvoir en janvier, il n’a cure des avertissements de ses homologues et prend le réchauffement climatique comme une farce, en proposant par exemple de ne «faire caca qu’un jour sur deux» pour protéger l’environnement. Le Brésil est d’ailleurs, d’après l’ONG Global Witness, le quatrième pays le plus dangereux pour les défenseurs du climat, avec vingt personnes tuées en 2018.
Pas étonnant donc que malgré le maintien du Brésil dans l’accord de Paris, la déforestation se soit fortement accentuée, mettant en danger les populations indigènes et la biodiversité. Les dernières données fournies par l’Institut national de recherche spatiale brésilien (INPE), l’organisme chargé de mesurer la déforestation en Amazonie, montrent qu’au mois de juillet 2019, environ 2254 km² de forêt tropicale ont été rasés. Soit une surface quatre fois supérieure à celle de juillet 2018 et presque équivalente à la superficie du Luxembourg. Pourtant, le président brésilien assure que les mesures de l’organisme sont mensongères et a contraint le directeur de l’INPE, Ricardo Galvão, à la démission le 2 août.
Grand défenseur de l’agriculture intensive, Jair Bolsonaro a pour projet de développer les berges du fleuve Amazone. Il est donc très incertain que les décisions allemandes et norvégiennes l’incitent à changer sa ligne politique. L’Amazonie est considérée comme vitale par les scientifiques dans la lutte contre le réchauffement climatique. Qualifiée de «poumon vert» de la Terre, la forêt tropicale abrite 50 à 70% de la biodiversité mondiale d’après WWF et constitue une source importante de captation de CO2. Pourtant, peu de pays ont proposé des mesures concrètes pour tenter de contrer les politiques du président brésilien. Après la conclusion du texte sur l’accord commercial avec les pays du Mercosur, seule la France a exprimé quelques réticences et demandé des garanties sur la protection de la forêt tropicale.

Lucie Lespinasse - Liberation - vendredi 16 août 2019

Nutrition saine et consciente...

Dans Valeurs Mutualistes du 2ème trimestre 2019, un article de Mme Katia Vilarasau a retenu mon attention. Il concerne notamment les recommandations alimentaires et les activité physique diffusées depuis 2001 dans le cadre du Programme national nutrition santé (PNNS) réactualisées par l'Agence de Santé publique France récemment. Si les slogans "Mangez 5 fruits et légumes par jour" et "mangez bougez" restent d'actualité, ils ont été revus et modulés par l'ensemble des experts. Et, de plus en plus, 60 minutes de marche sont recommandées à tous chaque jour pour éviter la sédentarité.

Les nouvelles recommandations nutritionnelles portent sur trois points principaux. Tout d'abord, augmenter la part de légumineuses et de fruits à coques. L'accent, en effet, est mis  sur les légumes secs, pois chiches, lentilles et sur les fruits à coque sans sel ajouté: amandes, noix, pistaches. Dans le même esprit sont préconisés les féculents: pain, pâtes et riz complets ainsi que certaines huiles (colza, noix ) en plus de l'huile d'olive.

La seconde recommandation est de réduire la consommation de produits transformés et particulièrement de viande, de charcuterie et de produits industriels comme pizzas, lasagnes, conserves... Par contre, deux produits laitiers par jour ( laits de vache, de chèvres ou laits végétaux en cas d'intolérance au lactose) sont recommandés pour les adultes et trois ou quatre pour les enfants, les adolescents et les personnes âgées que ce soit par des yaourts, des fromages ou des boissons lactées.

Enfin, pour la première fois en France, les nouvelles recommandations nutritionnelles intègrent l'environnement en encourageant notamment  la consommation d'aliments de saison, produits localement et si possible bio. Il faut en outre réaliser que pour nourrir bientôt 10 milliards de terriens tout en préservant l'environnement, il faudrait réduire  de plus de 50% la consommation de sucres ajoutés et de viande rouge dans les pays développés et augmenter la consommation mondiale de noix, de fruits et de légumes frais.

Comme quoi ce qui est bon pour la nature est également favorable à notre santé! A nous d'en tenir compte,d'acheter à des producteurs locaux et de boycotter produits transformés industriellement et viande rouge... Car des protéines se trouvent en abondance dans des végétaux délicieux à déguster et de petits poissons gras.

Lyliane

21/08/2019

Faire des sciences participatives pendant les vacances...

Les chercheurs ont besoin d'aide: face au déclin massif de la biodiversité, ils invitent les vacanciers (et les autres) à agir en récoltant des informations "aujourd'hui cruciales" sur les gypaètes barbus, les araignées triangles, les algues ...
"De plus en plus de personnes ont envie de prendre les choses à bras le corps et les sciences participatives leur offrent un moyen de passer à l'action", explique à l'AFP Géraldine Audrerie de la Fondation Nicolas Hulot (FNH).
Un quart des 100.000 espèces aujourd'hui évaluées sont menacées d'extinction par l'espèce humaine, ses activités, son mode de vie. Un chiffre qui devrait rapidement augmenter.
Face à ce constat, on peut décider de consommer local, de laisser sa voiture au garage, de limiter ses déchets et de collaborer à un programme de sciences participatives.
Car pour établir un meilleur état des lieux de la biodiversité, mais aussi pour comprendre les impacts des changements globaux (réchauffement climatique, urbanisation, intensification de l'agriculture) et trouver des pistes concrètes pour agir, les chercheurs ont besoin d’énormément de données.

"Ces données permettront de répondre à de nouveau questionnements, d'avoir des réponses à des questions auxquelles on ne pouvait pas répondre avant", note Anne Dozières, directrice de Vigie-Nature, un programme du Muséum d'histoire naturelle. Des interrogations qui ont pris de l’importance avec "l’accélération du déclin et de l'augmentation des menaces". Et comme il est "impossible de placer un chercheur derrière chaque arbre ou dans chaque champ" et encore moins dans les jardins des particuliers, la Fondation Nicolas Hulot, le Muséum national d’Histoire naturelle et l’Union nationale des CPIE, appellent à une "mobilisation collective, dès cet été".
- "les paparazzi des insectes" -
Les volontaires sont invités à ce rendre sur le portail web OPEN (https://www.open-sciences-participatives.org/home/) qui présente 146 programmes d'observation définis par des chercheurs.
Après avoir indiqué une région, des priorités (le changement climatique, les espèces en danger, les espèces envahissantes), ou encore un niveau de connaissances, le site propose des programmes et fournit les coordonnées d'un référent.
Cet été, que l'on soit à Saint-Tropez ou à La Courneuve, on peut se lancer dans l'observation des papillons de nuit, essentiel pour la pollinisation mais menacés par la pollution lumineuse. Pour s'y coller: un drap blanc, une lampe et une heure arrachée à la nuit.
Les aventuriers peuvent aussi partir à la recherche du gypaète barbu, le plus grand vautour d'Europe réintroduit dans les Alpes ou des araignées triangles (un vaporisateur d'eau à bout de bras pour mieux débusquer leurs toiles).
"Les mentalités évoluent: avant on avait le chercheur qui savait et le citoyen, assez passif, qui écoutait. Maintenant les gens se veulent acteurs, au coté des chercheurs", note Géraldine Audrerie, responsable du projet OPEN à la FNH.
Un passe-temps qui a également fait ses preuves en matière d'éducation à l'environnement: "on a une évolution des comportements chez les participants qui vont réduire l'utilisation de leurs produits phytosanitaires au fur et à mesure de leur participation", note Anne Dozières.
Les programmes STOC (pour Suivi Temporel des Oiseaux Copréservation de la biodiversité) en même temps qu'un incroyable outil d'émerveillement qui fait de nos ballades en forêt un challenge motivant au quotidien !", explique Fanny sur la page Facebook de INPN Espèces dédié à l’inventaire de la biodiversité.
Cette année, 70.000 personnes se sont pris au jeu des sciences participatives en France.

afp.com - AFP - vendredi 5 juillet 2019

Un clip de Rap à Nice (06) en aide pour les pompiers et policiers...

Fin 2018, les pompiers s’alarmaient de leurs conditions de travail parfois délicates dans certains quartiers où ils doivent intervenir. En effet, l’augmentation des agressions contre les soldats du feu lors d’interventions n’en finit plus d’augmenter: de 131 en 2016, le chiffre est passé à 146 en 2017.

Un appel à l’aide qui a été entendu par le rappeur niçois Kaotik 747 qui vient de sortir un nouveau morceau intitulé #Projet 18, exclusivement consacré aux violences auxquelles font face les pompiers, mais aussi les policiers et les urgentistes. Comme l’explique Le Figaro, un clip, dans lequel jouent de vrais policiers, a été tourné cette semaine dans le quartier de Las Planas.
"L'histoire de cette chanson est une histoire vraie", explique l'artiste auprès de France Bleu. Ici, est mis en scène un jeune homme qui caillasse un camion du Samu au moment de son arrivée dans une cité. Ce qu’il ignore, c’est que les urgentistes avaient en fait été appelés par sa mère afin de secourir son propre père, victime d’un malaise cardiaque qui sera finalement fatal.

50% des bénéfices engendrés par le clip seront reversés à des associations en charge des pupilles de la nation.

Clip financé par la municipalité niçoise
Du côté des policiers, l’idée de participer à un clip de "rap conscient" dont l’objectif serait de resserrer les liens avec les jeunes des quartiers dits sensibles a été bien accueillie.


La vidéo a été financée, à hauteur de 10.000 euros, par la municipalité niçoise. En plus des policiers et des pompiers, certains jeunes habitants du quartier ont également été "embauchés" afin de jouer leur propre rôle. 50% des bénéfices engendrés par le clip seront reversés à des associations en charge des pupilles de la nation, ces enfants dont les parents ont disparu lors de missions de service public.

La rédaction - BFMTV - vendredi 19 juillet 2019

20/08/2019

Les ânes de Provence comme compagnons de randonnée...

Pendant longtemps, l'âne a eu la réputation d'être un animal têtu et ombrageux. Pourtant "ce sont des quadrupèdes super-intelligents, dociles et facilement habitués aux enfants" nous dit Mr Laurent Carrera, qui a aménagé autour d'eux une ferme dans le Var. Mme Nathalie Brun dans le journal Nous, est, en effet, allée l'interviewer au domaine de l'Estagnol à Bormes-les-Mimosas (83), où sa fille prénommée Maélia a expérimenté les ânes dès son enfance comme animaux de compagnie.

Aujourd'hui, Maélia et son père  en possèdent 9, plus une dizaine en gardiennage pour le débroussaillage. Basés à La Londe, station touristique du bord de mer, ils proposent hors vacances des tours aux enfants ou organisent des randonnées à dos d'ânes dans le Massif des Maures quand celui-ci est ouvert au public (3 euros le tour par personne). La plupart des animaux ont été récupérés et vivent là paisiblement jusqu'à leur mort.

Mr Laurent Carrera et sa fille, depuis 5 ans, rassemblent ces ânes l'été, à peu de distance du fort de Brégançon, dans une mini-ferme ouverte au public dans le parc de l'Estagnol. Outre les ânes, il y a des chevaux, des chèvres, des oies, des canards de Barbarie, des poules... Des promenades en calèches, des journées pour mariages et  anniversaires sur place peuvent aussi être organisées à des prix raisonnables. Pour tout renseignement, consulter la page Facebook: les Anes de Maélia, téléphoner au 06 21 34 08 22  ou envoyer un mail à : lesanesdemaelia@gmail.com.

Lyliane

19/08/2019

Une maison container en kit...

Mme Karine Michel dans le journal "Nous" est allée voir à La Roquette sur Siagne Mr Christophe Manzone, jardinier de son état, qui a eu l'idée de faire construire une maison pour son fils à partir d'anciens containers de frêt maritime. De l'extérieur, quand il y a eu habillage, rien ne laisse deviner pourtant que la construction a été réalisée à partir de containers. Ce type de construction revient de 30 à 40 % moins cher que la construction traditionnelle. Il faut en effet compter environ 10 000 euros pour l'utilisation d'un container de 20 pieds c'est à dire de 6 mètres de long. La seule contrainte est le transport en semi-remorque jusqu'au terrain.

La réalisation de la maison de son fils Maxime donc a été confiée à l'entreprise varoise Maison Eco 3. L'assemblage a eu lieu à Brignoles où est installée cette entreprise. 75% des aménagements, y compris intérieurs, ont été effectués dans cette usine de 2000 m2. L'entreprise Maison Eco 3 a été fondée il y a 2 ans par Mr Christian Meli, pdg de la société. Elle compte aujourd'hui sept salariés à Brignoles et s'appuie sur un réseau de "Eco3 partner" pour distribuer le concept en France.

L'avantage est de pouvoir recycler des matériaux en fin de vie et d'isoler assez facilement et à moindre coût des locaux. De plus, le délai de construction est réduit de moitié. Pour composer la maison de Mr Maxime Manzone, il a fallu 4 containers, deux de 12 mètres  et deux de 6 mètres. Le coût total de la construction a été de 105 000 euros, plus 130 000 euros d'aménagements extérieurs. Chaque container en fait est posé et scellé à des plots en béton. Ainsi, ces maisons antisismiques et anticycloniques sont conformes à la réglementation thermique RT 2012.

Le Pdg ne choisit que des containers ayant servi au transport de céréales et ayant une hauteur sous plafond de 2,90 mètres. Récupérés au port de Marseille et acheminés par camions à Brignoles, ils y sont reconditionnés selon des plans précis. Les ouvriers ne gardent que les parois extérieures et recréent les ouvertures, isolent selon le type de logement désiré. Ils travaillent avec des architectes conseils habitués au concept. Tout est fait en usine et seules les jonctions entre containers sont réalisées sur le terrain. Le constructeur bénéficie de la garantie décennale à compter de la réception des travaux.

Pour tout renseignement, s'adresser à Maison Eco 3 , 110 Rue des Genêts à Brignoles  (83) et par téléphone du lundi au vendredi de 9H à 12H puis de 14h à 18h au: 04 89 21 77 51. Par internet, contacter le site:www.maisoneco3.com

Lyliane

18/08/2019

Féminicide: que faire pour le limiter?

Aujourd’hui en France, une femme meurt tous les deux jours sous les coups de son conjoint ou son ex-compagnon. Pour lutter contre ces violences, l’application App-Elles se met au service des femmes victimes et de leurs proches.
"Les féminicides ne sont pas une fatalité : Monsieur le président, réagissez". Rebecca Amsellem, fondatrice des Glorieuses, Diaryatou Bah, présidente de l’association Excision, parlons-en ! et Caroline De Haas du collectif Nous Toutes, et une trentaine d'autres signataires ont interpellé Emmanuel Macron dans une tribune parue dans Le Monde du 4 juillet. Elles appellent les pouvoirs publics à prendre des mesures "pour protéger les femmes et empêcher ces crimes". Les chiffres sont accablants. Chaque année, en moyenne, 140 femmes succombent sous les coups de leurs conjoints en France (en 2018, elles étaient 121). Au total, 230 000 femmes sont victimes de violences conjugales. Depuis janvier 2019, 74 féminicides conjugaux ont été comptés, une accélération inquiétante. Fin juin, une femme a été tuée à coups de marteau à Vaulx-en-Velin (Rhône), un féminicide qui a déclenché une nouvelle vague de mobilisation. Samedi 6 juillet, place de la République, plusieurs associations engagées dans la lutte contre les violences faites aux femmes se sont réunies "pour arrêter le massacre" et interpeller une nouvelle fois Emmanuel Macron. Dimanche 7 juillet, Marlène Schiappa, la secrétaire d’Etat à l’égalité entre les femmes et les hommes a réagi. Elle a annoncé un “Grenelle” de la lutte contre les violences conjugales et donné rendez-vous aux associations et aux ministères concernés le 3 septembre. D’ici-là, une solution existe: celle qu'a créée Diariata N'Diaye, une artiste slameuse engagée au sein de son association, Resonantes, qui lutte contre les violences faites aux filles et aux femmes. 

Un dispositif qui vient en aide aux victimes de violences conjugales 
La technologie App-Elles a été lancée en 2015 pour aider les femmes victimes. Cette application gratuite propose trois services : alerter, joindre les services d’urgences et informer "pour accompagner les femmes car elles ne sont pas seules". En allant "sur le terrain", Diariata N'Diaye a constaté que "les victimes de violences ne savent pas à qui s’adresser en cas d’urgence". Même le 3919, numéro d'écoute national destiné aux femmes victimes de violences, n’est pas connu (encore moins retenu). "Vous, si vous avez un problème, vous contactez qui ? Un proche, pas la police !" affirme la conceptrice de "l’application qui n’a pas la prétention de sauver des vies", mais qui pallie le manque de moyens des pouvoirs publics. Car aujourd’hui, seul le téléphone grave danger (TGD) attribué par le procureur de la République, permet d’appeler la police, en appuyant sur une touche. En France, 3.000 femmes en disposent alors qu’en Espagne, elles sont 10.000. Un dispositif qui n'est pas suffisant puisqu'il ne s’adresse qu’aux femmes engagées dans une procédure judiciaire. Nicole Belloubet, la ministre de la Justice, a annoncé le 7 juillet que plus de femmes pourraient bénéficier de ce système.
Une application nécessaire mais peu médiatisée 
Plus intuitive, l’application App-Elles a été téléchargée plus de 8.000 fois et est utilisée entre 800 à 1.200 fois par mois. Un chiffre qui reste modeste, car la technologie n’est pas encore disponible sur iPhone, mais elle le sera avant la fin de la semaine prochaine. "Une campagne de communication se prépare, car encore trop peu de femmes savent que notre solution existe. On n’est pas connu du grand public" note Diariata N'Diaye. L'application a été mise au point pour éduquer sur les violences conjugales, faire de la prévention et "faire en sorte qu’on en arrive pas à appuyer sur la touche alerte". 

App-Elles, mode d’emploi: Si une femme est menacée, elle peut lancer une alerte (il existe quatre modes de déclenchement, que l’utilisatrice doit définir). Pour cela, il lui suffit par exemple d’appuyer sur le bouton On/Off de son téléphone. Un bracelet connecté (mis au point par la start-up WaryMe) est aussi prévu, si la personne n’a pas le temps de saisir son téléphone, elle peut appuyer 4 secondes sur la surface de l’objet. "On voudrait faire en sorte que le bracelet soit accessible gratuitement, grâce au soutien des régions" explique la fondatrice de Resonantes. 
Dès que l’alerte est lancée, le téléphone portable de la victime appelle simultanément trois personnes de confiance qu’elle a désignées au préalable. "Car les femmes victimes de violences conjugales appellent des personnes de confiance. Et ce sont les témoins d’une scène qui appellent la police" remarque Diariata N'Diaye. Cette application fait donc évoluer le rôle des proches de victimes de violences, qui la téléchargent pour être contactés et "devenir les meilleurs alliés". 
En plus d’appeler les proches de la victime, le smartphone enregistre l’ambiance sonore et communique sa position GPS. "Ces enregistrements pourront vous servir à constituer et à présenter des preuves audio, datées et géolocalisées dans le cadre d'une enquête sociale ou judiciaire", lit-on sur le site internet de application. S’il y a urgence, l’application compose automatiquement le 112 (pour un appel téléphonique) ou le 114 (pour un échange par SMS, un premier message d'urgence s’envoie automatiquement). Il est aussi possible de dialoguer avec un policier ou un gendarme via un tchat (ou "portail de signalement des violences sexuelles et sexistes" disponible depuis le 27 novembre 2018), si la victime est "en recherche d’informations, de conseils ou d’assistance". App-Elles met en contact avec les services d'urgence mais sert aussi d’intermédiaire entre une femme victime de violences et une association (la plus proche géographiquement) capable de conseiller et de proposer une aide psychologique et juridique. L’utilisatrice a également accès à une carte interactive qui recense 900 structures d’aide et d’accueil internationales (centres d'aide juridique, médicale, sociale et de mise en sécurité des femmes victimes de violence). 
En bref, l’application facilite l’accès aux aides et tente de répondre à toutes les questions qu’une victime pourrait se poser : Où trouver de l'aide ? À qui en parler ?

Comment agir concrètement ? 
“Nous devons améliorer le référencement des structures, pour que chaque utilisatrice puisse trouver l’association liée à son département, sa ville, son village. C'est la priorité” confie la créatrice de App-Elles. Elle espère le soutien de Marlène Schiappa pour se 
développer, bien que la secrétaire d’Etat à l’égalité entre les femmes et les hommes n’ait pour l'instant pas annoncé de hausse du budget consacré à la lutte contre les violences conjugales.

Léa Taieb - Challenges - jeudi 11 juillet 2019