Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

05/10/2019

Tailleure de pierre, une passion pour Mme Lucie Branco...

Mr Luc Le Chatelier dans le journal Télérama noous présente l'itinéraire singulier de Mme Lucie Branco, tailleure de pierre, qui "a mis environ 12 ans pour se faire une place dans l'univers très masculin des Compagnons du devoir". Elle a écrit un livre de 220 pages à ce sujet publié aux éditions Kero avec Mme Gaëlle Rolin intitulé:" On ne bâtit pas des cathédrales avec des idées reçues".

Son itinéraire montre la difficulté pour une fille de se faire une place parmi les amoureux de la pierre adhérant par le compagnonnage à des valeurs d'entraide et de fraternité. Désormais depuis 2007 deux autres femmes partagent sa passion. Parmi les effectifs des Compagnons, il y a aujourd'hui 13% de femmes! Bravo à Mme Lucie Branco qui a su persévérer et ouvrir des portes qui paraissaient verrouillées!

Lyliane

Parcours de soin post cancer: des espoirs annoncés...

La ministre de la Santé a annoncé la création prochaine d'un forfait de soins remboursé pour l'accompagnement des patients après un cancer, avec notamment un suivi psychologique, diététique et de l'activité physique.

En effet, Agnès Buzyn souhaite mieux accompagner les malades en rémission. La ministre de la Santé a annoncé, dimanche 22 septembre, la création prochaine d'un forfait de soins remboursé par la Sécurité sociale pour l'accompagnement des patients après un cancer, comprenant un suivi psychologique, diététique et de l'activité physique.
"La Sécurité sociale va prendre en charge le coût du parcours de soins après un cancer", a assuré la ministre sur le plateau du "Grand Jury" (RTL-LCI-Le Figaro), rappelant ses anciennes fonctions de présidente de l'Institut national du cancer. Cette mesure, inscrite dans le projet de budget 2020 de la Sécu qui sera présenté le 30 septembre, visera "la prise en charge des personnes qui sont à distance de leur cancer".

Interrogée sur le coût d'un tel forfait, la ministre a refusé de répondre. De même qu'aux questions sur le chiffre exact du déficit prévu de la Sécurité sociale après une série d'annonces du gouvernement sur les urgences, les Ehpad, le paiement des pensions alimentaires, etc. "Mon objectif, c'est de ramener les comptes de la Sécurité sociale à l'équilibre, c'est très important pour les Français de savoir que la Sécurité sociale est bien gérée", a-t-elle dit.

Franceinfo - Franceinfo - dimanche 22 septembre 2019

04/10/2019

Liberté, égalité, sororité...

Le journal Télérama sous la plume de Mme S. Berthier nous fait savoir que depuis le 2/9/2019, les élèves de 4 nouveaux collèges de Seine St Denis (93) "passent quotidiennement sous des frontons gravés des noms de femmes capables de leur inspirer le meilleur". Il s'agit en effet de l'avocate Mme Gisèle Halimi pour Aubervilliers, des chanteuses Mmes Aretha Franklin à Drancy et Miriam Makeba à Aubervilliers, ainsi que de Mme Françoise Héritier, anthropologue à Noisy-le-Sec.

Certaines personnes pourront s'interroger sur le choix de ces personnalités, mais il faudra bien noter que "chacune, à sa manière, a marqué les esprits et fait progresser les mentalités, donc la société". Peut-être les générations à venir verront-elles fleurir un jour des noms de rues, d'hôpitaux, de lycées et collèges attribués à des femmes célèbres, comme Simone de Beauvoir, Olympe de Gouge, Agnès Varda, Camille Claudel ou Sonia Delaunay à côté de leurs homologues masculins déjà bien représentés...

Lyliane

Espoirs dans le monde agricole...

Interrogés par Mme Valérie Josselin dans Version Fémina, trois jeunes agriculteurs s'expriment au moment où sort le long métrage de Mr Edouard Bergeon et de son producteur Mr Christophe Rossignon: "Au nom de la terre" dans les salles de cinéma françaises.Il est recommandé d'aller le voir dès sa sortie en salle en cette fin septembre.

Mr Yann Chéritel tout d'abord, éleveur dans les Côtes d'Armor, qui a choisi en conscience de privilégier une petite structure autonome avec 40 vaches et de les mener en élevage bio, afin de produire de la qualité sans s'endetter. Il transforme par exemple lui-même 40% de sa production de lait en yaourts. Au bout de 3 ans, il affirme apprécier de faire ce qu'il aime et de rester libre.

Dans le Cantal, ensuite, Mr Géraud Teyssedou, agriculteur de 38 ans, a repris la ferme familiale après une solide formation. il est aujourd'hui à la tête d'une exploitation de 100 ha et de 75 vaches laitières. S'il avoue ne pas pouvoir encore se verser un salaire correct alors qu'il travaille plus de 70 heures par semaine, il pense avoir trouvé une forme d'équilibre.  Ses bêtes pâturent en plein air et il transforme 65% de son lait environ en fromage AOP. Il espère que son fils un jour reprendra l'exploitation.

 Quant à Mr Axel Barré, 23 ans, agriculteur dans la Mayenne, il dit "que c'est l'amour de ses bêtes (des vaches de prim'Holstein) qui le fait tenir". Associé à ses parents, il   s'occupe des 145 vaches laitières et des 400 porcs à l'engraissement. Il participe à des concours et il sait tout de ses bêtes. Son rêve serait de pouvoir vivre de cet élevage jusqu'à sa retraite...

De quoi garder espoir dans la nouvelle génération qui s'oriente vers la qualité en espérant que nous, les consommateurs, nous allons jouer le jeu et privilégier des produits sains vendus sans intermédiaires à ceux qui les produisent avec respect et professionnalisme.

Lyliane

 

03/10/2019

Transmission des fermes: il y a urgence à anticiper!

Un dossier publié dans "Chemins de Terre", organe de l'association Terre de Liens, attire notre attention sur le fait que, dans les 10 prochaines années, près de la moitié des agriculteurs français ( soit environ 300 000 personnes) partira à la retraite. Cela impliquera la libération de plusieurs millions d'hectares de terres agricoles (7 millions d'ha environ). Que deviendront ces terres? On est en droit de se poser cette question, car un tiers seulement des paysans concernés a une idée de la transmission de leur ferme...

En effet, la profession vieillit et ne se renouvelle pas. Les exploitations risquent donc d'être démantelées et 4 fermes sur 10 pourraient cesser totalement leur activité. Les difficultés liées au foncier agricole sont, en outre, des freins à la transmission: prix des terres, spéculation, urbanisation galopante, souligne l'organisation Terre de Liens... De plus, la faiblesse des retraites agricoles incite souvent les exploitants à vendre leurs terres au plus offrant. Les jeunes, notamment ceux qui ne sont pas issus du monde agricole, voient le prix du foncier hors de leur portée.

Terre de Liens montre à travers ce dossier qu'il y a des solutions. Tout d'abord, pour les petites fermes: installer de jeunes agriculteurs qui vont innover en adjoignant par exemple aux activités traditionnelles des points de vente directe et d'accueil de consommateurs, afin d'ajuster l'offre à la demande. Pour les plus grandes fermes: possibilité d'installer des collectifs d'agriculteurs pour autant que des coopérations puissent naître entre eux. Dans les deux cas, des possibilités d'accompagnement par le réseau des ADEAR, du CIVAM, des bénévoles et des salariés de Terre de Liens pour la transmission des exploitations est souvent une stratégie efficace pour lutter contre le démembrement et la disparition des fermes.

Aussi bien "à travers les aspects techniques et financiers (acquisition, baux ruraux) que par les aspects humains (bâti...), tous les acteurs du réseau associatif et notamment la Foncière et la Fondation Terre de Liens sont de plus en plus confrontés à la transmission" exprime Mr Maxime Jacob. Mme Sophie Baltus ajoute quant à elle qu'il faut notamment connaître l'outil BRE (bail rural environnemental), qui depuis 2014 permet de protéger les ressources en eau, la biodiversité et la qualité des sols et de l'air...

Pour toute demande d'information, faire un don, un legs ou devenir actionnaire de Terre de Liens, s'adresser à l'association loi de 1901 Terre de Liens dont le siège social se trouve à Crest (26400) 25, quai André Reynier (tél: 09 70 20 31 00) ou consulter le site www.terredeliens.org.

Lyliane

Les humains pourraient ralentir le réchauffement climatique...

Le réchauffement climatique pourrait bien être ralenti grâce à une mobilisation mondiale. On vous explique comment !
Tout le monde en parle, le réchauffement climatique est au cœur des discussions et des préoccupations de chacun. Bien qu’il advienne aux entreprises et aux gouvernements qui polluent à une grande échelle de réduire leurs déchets et actions contre la planète, il est également possible de réduire individuellement notre impact sur le réchauffement climatique. Des scientifiques ont décidé de déterminer, qu’est-ce qui pousserait chacun à devenir plus responsable.

Manque d’information
D’après les scientifiques, il y a deux types d’individus. Ceux qui veulent changer les choses et ceux qui ne le veulent pas. Jusque-là ça parait logique, mais les raisons du manque d’engagement de chacun viendrait d’un problème de réalisation des conséquences du réchauffement et un manque d’avantages. En effet, des personnes habitant dans des pays chauds vont observer un changement plus direct que d’autres et sont amenés à y remédier. Des personnes préfèrent payer une taxe carbone plutôt que d’installer des panneaux solaires.

Un bon exemple
Les scientifiques affirme que les humains fonctionne par l’influence. Quand la planète change, les humains s'adaptent ou réagissent. Mais les humains s’influencent entre eux également. En effet, les scientifiques pensent que la clé pour que de plus en plus de personnes se mobilisent pour lutter contre le réchauffement climatique se joue sur les réseaux sociaux et dans les rues. En parler et protester forcera les gouvernements à changer à terme.

redaction - Gentside - dimanche 22 septembre 2019

02/10/2019

Capsules réutilisables: une bonne solution?

Le magazine Que Choisir d'octobre 2019 sous la plume de Mme Audrey Vaugrente nous fait part d'un système plus économique et écologique que celui des capsules de café jetables après usage. Il s'agit, en effet, soit de se procurer des versions biodégradables et compostables, un peu plus chères, disponibles en supermarché et sur Internet, soit de fabriquer ses propres dosettes réutilisables quelques 100 à 200 fois..

Celles et ceux qui désirent agir pour la planète peuvent se procurer des kits commercialisés: en titane à visser, en plastique avec un opercule à coller... Généralement, on peut choisir soi-même le mélange. Le coût paraît modéré puis qu'avec un paquet de café et l'achat du pack à monter soi-même, la dosette revient à 50 centimes d'euros environ.

Certes, il faut être prêt à se salir un peu les mains pour la préparation et pour vider la capsule à chaque réutilisation, mais le marc de café peut fertiliser un jardin ou des bacs sur un balcon. Les initiatives zéro déchet  commencent à se répandre et c'est heureux! Alors, on s'y met et on essaye le "do it yourself"?

Pour tout renseignement, s'adresser au magazine Que Choisir sur le site: www.quechoisir.org ou par exemple à terramoka.com, cafelaunay.com ou labullebio.fr.

Lyliane

Equateur: des bouteilles plastique contre des tickets de bus...

Faire un geste pour la planète en voyageant gratuitement ? A la gare de bus de Guayaquil (sud-ouest), poumon économique de l'Equateur, les usagers peuvent échanger des bouteilles en plastique contre des tickets de bus. En pratique, la machine de collecte délivre deux centimes de dollar américain, la monnaie dans ce pays andin, par bouteille. En théorie, la campagne lancée par la mairie veut que cet argent soit destiné à l'achat de titres de transport.
Pour l'heure, rien n'empêche l'utilisateur de repartir avec ses pièces dans la poche. Mais dans les prochaines semaines, de nouvelles machines vont permettre de "créditer directement la carte" magnétique qui permet aux usagers de payer leurs trajets en bus, explique à l'AFP Leopoldo Falquez, le responsable de Metrovia, la régie municipale de bus.

Imagine: avec deux centimes par bouteille, si tu récoltes 15 bouteilles, cela te rapporte 30 centimes, de quoi payer un billet de Metrovia", se félicite Cristian Cardenas, un usager du réseau de bus de Guayaquil, deuxième plus grande ville du pays (2,7 millions d'habitants).

"C'est très avantageux", se félicite également Washington Bravo, 76 ans, qui collecte des bouteilles dans la rue ou les bacs à ordures et finance ainsi ses titres de transports. Les centres de recyclage ne payent que 50 centimes par kilo, rappelle-t-il.
Depuis la mise en oeuvre de ce système, il y a deux mois, plus de 24.000 bouteilles de plastique ont été collectées, selon Metrovia qui prévoit d'installer les machines de collecte dans des endroits où il y a une plus grande concentration d'utilisateurs du réseau de bus.
Un projet pilote comparable est expérimenté depuis fin 2018 dans le métro d'Istanbul pour favoriser le recyclage.

afp.com - AFP - mercredi 21 août 2019

01/10/2019

Un défilé à vélo contre l'automobile en Allemagne...

Entre 15.000 et 25.000 manifestants, selon la police et les organisateurs, ont réclamé en début d'après-midi une "révolution des transports", point culminant de la contestation d'une ampleur inédite.

Des milliers d'opposants aux voitures et à la pollution qu'elles engendrent ont défilé samedi à vélo à Francfort à l'occasion du salon international l'automobile, signe que même en Allemagne l'automobile n'est plus une vache sacrée.
Entre 15.000 et 25.000 manifestants, selon la police et les organisateurs, ont réclamé en début d'après-midi une "révolution des transports", point culminant de la contestation d'une ampleur inédite. La plupart d'entre eux ont rallié le parc des expositions à vélo depuis plusieurs villes de la région, empruntant deux tronçons d'autoroutes fermés aux voitures pour l'occasion.
"Génération climat"
"Le salon de l'automobile représente le siècle passé", explique Christoph Bautz, directeur du groupe Campact, qui a co-organisé la manifestation. Il poursuit:


La "génération climat" prend pour cible une branche fragilisée depuis l'éclatement en 2015 du scandale des moteurs diesel truqués chez Volkswagen, et le salon de Francfort cristallise les critiques adressées à ce secteur au moment où l'urgence climatique s'invite dans le débat public.

Mobilisation écologiste
Cette combinaison d'actions légales et illégales caractérise le mouvement de défense du climat qui progresse depuis des mois en Europe, et prend désormais pour cible une industrie longtemps intouchable par son importance pour l'économie allemande.
Dès l'ouverture à la presse mardi, Greenpeace a lancé la contestation: une vingtaine de militants vêtus de vestes vertes ont gonflé à l'arrière d'un 4X4 un ballon noir géant avec l'inscription "CO2".

Pour la visite de la chancelière Angela Merkel, le groupe a également manifesté jeudi sur les stands de Volkswagen et de BMW: des manifestants y sont montés sur des SUV et ont déroulé des pancartes montrant des voitures avec l'inscription "Tueuses du climat".
Ces véhicules massifs font encore plus débat en Allemagne depuis qu'un SUV monté sur un trottoir à grande vitesse a tué quatre passants dont un jeune enfant la semaine passée à Berlin. Des voix s'élèvent désormais pour réclamer leur interdiction dans les centre-villes.

Jules Pecnard avec AFP - BFMTV - samedi 14 septembre 2019

 

 

Les invendus remis en vente...

Pour éviter le gaspillage, écrit Mr Fabien Binacchi dans le journal gratuit 20 Minutes, une plateforme a été crée par une mentonnaise d'origine italienne Mme Elisa Alberto pour écouler à un moindre prix les produits en fin de vie comme les sandwichs ou certaines fleurs par exemple. Cette initiative a été mise en ligne sur Internet sur la plateforme à vocation écologique nommée lecostowasting.com. Deux versions seront accessibles sur smartphones: une pour les commerçants et une pour les consommateurs.

Il existait déjà une application TooGoodToGo pour les commerces de bouche diffusant des "paniers surprises", mais cette initiative de Mme Alberto paraît différente, car on peut également choisir ce que l'on achète. Une trentaine de commerces entre Nice et Menton (06) sont déjà partenaires du projet. Au lieu de jeter, ils peuvent encore vendre avec promotion, ce qui libère de la place et donne une seconde vie à des produits périssables. Faute d'investisseurs, pour le moment Mme Alberto se rémunère en prenant une commission de 20% sur chaque vente conclue.

Il y a place dans notre pays pour mettre l'imagination au pouvoir et pour de telles initiatives qui combinent technologie et recherche d'efficacité! A qui le tour désormais pour montrer que le nouveau monde est déjà là?

Lyliane

30/09/2019

Maison à énergie positive au Beausset (83)

Mr Florian Siméoni est allé interviewer pour le magazine Nous Mr Jean-Pierre Hoornaert qui a fait construire au Beausset dans le Var une maison qui produit plus d'énergie que le bâtiment n'en consomme. Il nomme cela "une maison à énergie positive". De l'extérieur, seule la disposition des fenêtres surprend: aucune sur la façade nord, presque pas à l'est et du côté ouest, mais par contre la majorité des ouvertures sont au sud, dont une large baie vitrée. Les pièces à vivre comme salon et cuisine, sont placées au sud, tandis que les chambres, le garage, les escaliers et les WC sont au nord pour garder la fraîcheur. Des panneaux photovoltaïques couvrent les besoins de chauffage et d'eau chaude de la maison.

L'isolation a été réalisée par l'extérieur grâce à des matériaux en biomur, un procédé constitué d'alvéoles, qui capturent l'air. Au niveau du plancher, une isolation est assurée par le sous-sol avec une plaque de 30 cm de béton. Une coursive protège du soleil en été et le laisse entrer en hiver. L'eau de pluie est capturée grâce à une toiture de 250 M2 guidée dans des gouttières grillagées qui conduit à un réservoir de 35m3. Les travaux sont apparemment 30% plus chers que pour une construction normale, mais c'est un investissement à long terme.

Voilà un exemple à suivre pour construire en tenant compte du climat et pour réaliser des économies à plus ou moins long terme. Architectes et constructeurs devraient peut-être s'en inspirer!

Lyliane

Expo à Paris de Cartooning for Peace...

 

Inauguration de l'exposition

"Les Droits de l'Homme, c'est pour quand ?"

Terrasse du Palais Rohan (Strasbourg)
A l'occasion de la Journée Internationale de la Paix, Cartooning for Peace a le plaisir de présenter son exposition "Les Droits de l'Homme, c'est pour quand ?" à la Terrasse du Palais Rohan du 21 septembre au 8 novembre. L'inauguration en présence du Maire de la Ville et de Plantu, président de Cartooning for Peace, sera suivie d'une visite commentée de l'exposition dans le cadre des Bibliothèques idéales. 
 
Cartooning for Peace

au Forum mondial de la Démocratie

21 septembre - 8 novembre 

29/09/2019

Une piste cyclable pour produire de l'énergie?

Au bord du canal de l’Ourcq, des dalles photovoltaïques éclairent la piste cyclable qui passe, non loin de là, sous un pont. L’expérimentation rappelle la route solaire inaugurée en grande pompe en Normandie en décembre 2016. Or, elle a mal vieilli

Une piste cyclable pour favoriser la mobilité douce… et pourquoi pas aussi pour produire de l’énergie ? C’est en tout cas l’idée creusée à Bobigny (Seine-Saint-Denis). Le long du canal de l’Ourcq, la première piste cycliste solaire a été mise en service en janvier dernier et a été inaugurée ce lundi par le département de Seine-Saint-Denis.
Le tronçon n’est pas bien grand. Les dalles photovoltaïques sont alignées sur 27 mètres de long et couvrent une surface totale de 56 mètres carrés. Pas de quoi couvrir toute la largeur du chemin de halage, si bien que bon nombre de cyclistes passent à côté des dalles, sans sembler les remarquer.
Éclairer sous un pont… et pourquoi pas plus ?
Il n’empêche, cette piste solaire cyclable s’acquitte de sa tâche. En sortie de piste, un panneau affiche en instantanée les performances des dalles photovoltaïques. Dont celui de la production d’énergie cumulée depuis sa mise en service, en janvier dernier. Soit 2.996 kilowatts/heure, l’équivalent de 440 jours de consommation d’électricité (hors chauffage) d’un foyer.

Cette énergie permet d’éclairer en journée la portion de piste cyclable qui passe sous le pont à quelques mètres de là. « C’était une demande régulière que nous remontaient les cyclistes, raconte Stéphane Troussel, le président du conseil départemental de Seine-Saint-Denis. Cette partie était très sombre et créait des contrastes importants au point d’éblouir les cyclistes. » Voilà pour la mission prioritaire des dalles photovoltaïques. « Le surplus d’énergie alimente également une batterie qui permet d’éclairer sous ce même pont la nuit, poursuit Etienne Gaudin, directeur de Wattway, filiale de l’entreprise Colas (groupe Bouygues) qui développe cette technologie. Quand cette batterie est pleine et qu’il y a encore du surplus – ce qui est souvent arrivé cet été –, il est vendu à Enedis et réinjecté dans le réseau Enedis. »
Dans la lignée de la route solaire en Normandie
Qu’on ne se trompe pas pour autant : cette piste cycliste solaire, qui a nécessité un investissement de 118.000 euros, coûte plus cher qu’elle ne rapporte au département. « L’enjeu n’est pas là, glisse Stéphane Troussel. Dans un territoire très urbanisé comme le nôtre, il y a des solutions plus simples pour éclairer un pont. Mais c’était le terrain idéal pour une telle démonstration et l’occasion de montrer notre attachement au développement des énergies renouvelables. »...

La priorité donnée à de plus petits projets
Il n’empêche, Wattway évoque désormais ces routes solaires « comme des projets à mener sur le long terme » et privilégie en attendant des réalisations à plus petites échelles. « Nous avons aujourd’hui 45 expérimentations en cours dans le monde », précise Etienne Gaudin. Elles sont de deux types. « Les premières visent à permettre à des bâtiments [école, mairie, supermarché] d’être à énergie positive [qui produit plus d’énergie qu’il en consomme], reprend le directeur de Wattway. Nos dalles photovoltaïques sont par exemple installées sur les allées piétonnes aux abords des bâtiments et complètent très souvent des premières installations de panneaux photovoltaïques sur les toits. »
La deuxième configuration est celle, donc, de la piste cyclable solaire de Bobigny. « Sur ces installations, l’objectif est d’alimenter en énergie des équipements à proximité, reprend Etienne Gaudin. Cela peut être de l’éclairage public à Bobigny, mais aussi une caméra de surveillance du trafic au milieu d’un rond-point à Montpellier, ou des bornes de recharges pour véhicules électriques… »
Ces dalles photovoltaïques ne sont pas toujours la solution la plus pertinente. Elles ont notamment un rendement moindre que les panneaux photovoltaïques installés sur les toits ou en façade des bâtiments, que l’on peut incliner de façon optimale pour capter les rayons du soleil. « En revanche, lorsque le point de raccordement au réseau est éloigné de l’équipement que l’on veut éclairer ou lorsque le risque que les panneaux photovoltaïques soient vandalisés, notre solution a sa carte à jouer », estime Etienne Gaudin.

Marc Jedliczka n’est pas convaincu. Le vice-président du Réseau pour la transition énergétique (Cler) a du mal à voir dans ces dalles photovoltaïques installées au sol autre chose que « des gadgets » pour lesquels « on jette de l’argent public par les fenêtres ». « Un panneau photovoltaïque produit quand il est au soleil, lance-t-il. Si des voitures et des vélos passent dessus et génèrent de l’ombre, ça marche nettement moins. »
Surtout, pour lui la priorité est bien plus « de permettre le développement des solutions éprouvées, plus simples et aux rendements meilleurs ». Marc Jedliczka évoque notamment les installations de panneaux photovoltaïques sur les toits et façades des bâtiments. « En France, il y a d’un côté les petits projets, ceux des particuliers qui équipent leur maison, et de l’autre les grands parcs au sol que développent les énergéticiens, résume-t-il. Entre les deux, au niveau des écoles, des mairies, des immeubles de bureaux, des ombrières de parking, il y a encore trop peu de projets menés, notamment parce qu’il n’y a de tarifs d’achats [un prix d’achat garanti] que pour les projets inférieurs à 100 kWc [kilowatt crête, la puissance de votre installation photovoltaïque]. C’est trop bas. Nous demandons qu’ils soient étendus jusqu’à 500 kWc. »

Fabrice Pouliquen - 20 Minutes - mardi 17 septembre 2019

L'Allemagne entend bannir à partir de l'an prochain la vente de sacs plastiques jetables...

L'Allemagne entend bannir à partir de l'an prochain la vente de sacs plastiques jetables aux caisses des magasins."La grande majorité des Allemands veut cette interdiction", a assuré la sociale-démocrate Svenja Schulze lors d'un point presse. "Je suis sûre que ces sacs plastiques jetables ne manqueront bientôt plus à grand monde", a-t-elle déclaré.
Selon le texte, qui doit encore être approuvé au sein du gouvernement, les sacs en plastique, y compris ceux "à base de matières biologiques et biodégradables", ne seront plus autorisés à compter de 2020. Actuellement, ils restent disponibles à la caisse et sont payants. Les commerçants disposeront d'une période de transition de six mois pour écluser les stocks restants.
Chaque Allemand a utilisé en moyenne 24 sacs plastiques par an
Selon le journal populaire Bild, qui avait révélé le projet, les éventuels récalcitrants pourraient se voir sanctionnés d'une amende allant jusqu'à 100.000 euros, montant que le ministère n'a toutefois pas confirmé. Le montant de la sanction n'est pas déterminé dans le texte.
Les sacs proposés gratuitement au rayon fruits et légumes échapperont à cette interdiction. De même que les modèles en plastique robustes et réutilisables.
L'an dernier, en moyenne, chaque Allemand a utilisé 24 sacs plastiques, selon les chiffres du ministère de l'Environnement. C'est déjà mieux que l'objectif de l'UE qui vise à limiter ce chiffre à 40 sacs par an d'ici 2025.
En 2016, gouvernement et industrie du commerce s'étaient mis d'accord pour réduire la consommation de ces sacs en les rendant payants. Certains distributeurs les ont même déjà complètement bannis comme le géant Kaufhof. La chaîne REWE essaie de son côté d'encourager ses clients à se servir de filets réutilisables mis en vente par ses soins pour transporter leurs fruits et légumes, au lieu des sacs en plastique fins et gratuits. Car l'utilisation de ces derniers a nettement augmenté depuis que les autres sacs plastiques sont payants à la caisse, à 37 sacs par personne par an, selon le ministère de l'Environnement.

La rédaction - BFMTV - dimanche 8 septembre 2019

28/09/2019

En Thaïlande une jeune militante s'engage en faveur de l'environnement...

Il faut vraiment que notre société soit tombée bien bas et que la situation soit à un niveau d'urgence assez critique, pour que l'on entende une jeune fille de 12 ans déclarer : "Quand les adultes ne font rien, c'est à nous les enfants d'agir". Ces mots ont été prononcés par Ralyn Satidtanasarn, alias Lilly, adolescente présentée comme la "Greta Thunberg de Thaïlande".

Comme la jeune militante suédoise, Lilly s'engage dans la lutte pour l'environnement et surtout celle contre le plastique, dont son pays est l'un des principaux consommateurs. En plus de sécher les cours pour aller ramasser des déchets, la jeune fille organise régulièrement des sit-in devant le siège du gouvernement thaïlandais, et a à maintes reprises sollicité un rendez-vous pour rencontrer le Premier ministre Prayut Chan-O-Cha... sans succès.

Le plastique, un fléau thaïlandais
Elle vient tout de même de remporter une première victoire : elle a aidé à convaincre le distributeur Central de ne plus délivrer de sacs plastiques à usage unique une fois par semaine dans ses supermarchés de Bangkok. Un petit pas, lorsqu'on l'observe avec nos yeux d'Européens, mais qui est immense dans le contexte de la Thaïlande où le plastique règne en maître. Le pays est en effet le sixième plus gros contributeur mondial à la pollution des océans et ses habitants utilisent jusqu'à huit sacs plastiques jetables par jour... soit 12 fois plus que dans l'Union européenne.
Un long chemin reste donc à parcourir avant de pouvoir espérer inverser cette dramatique tendance. Encore faut-il que les voix de Lilly ou Greta Thunberg soient entendues. "Il est très difficile d'ignorer un enfant lorsqu'il demande pourquoi nous détruisons la planète sur laquelle il doit vivre" inique Kakuko Nagatani-Yoshida, du Programme des Nations unies pour l'environnement (PNUE). Espérons-le.

redaction - Gentside - lundi 16 septembre 2019

Préaccord à Malte concernant les migrants...

Vers une répartition automatique des migrants qui débarquent à Malte ou en Italie ? C'est en tout cas ce que prévoit un pré-accord trouvé à La Valette entre l'Allemagne, la France, Malte et l'Italie ce lundi lors d'un mini-sommet consacré à l'immigration.
LIRE AUSSI >> Migrants : qu'est-ce que le "mécanisme automatique" de répartition ?
Le texte, qualifié de "base d'accord" et dont le contenu n'a pas été dévoilé en détail, sera soumis pour approbation à l'ensemble des pays de l'Union européenne lors d'un conseil européen "Affaires intérieures", au Luxembourg le 8 octobre, ont précisé les ministres de l'Intérieur des quatre pays et la présidence finlandaise de l'UE.
"De bons résultats"
"Nous avons obtenu de bons résultats qui ont conduit à un document commun, qui suivent deux documents précédemment présentés par la France et l'Allemagne, d'une part, Malte et l'Italie d'autre part", a déclaré le ministre maltais de l'Intérieur, Michael Farrugia, l'hôte du mini-sommet.
LIRE AUSSI >> Immigration : Macron durcit le ton
"Ce n'est qu'une première étape qui rassemble nos quatre pays, dont deux (l'Italie et Malte) sont immédiatement concernés" par les débarquements de migrants sur leurs côtes, a expliqué Christophe Castaner en conférence de presse. 

Le ministre de l'Intérieur a précisé que le document commun ne serait pas communiqué tout de suite à la presse. "Nous avons préféré en faire part aux autres pays membres d'abord, ce qui est normal, a-t-il précisé. Nous voulons mobiliser l'ensemble des pays européens pour que chacun prenne ses responsabilités".
Un accord "temporaire sur une zone réduite"
L'accord visé est "temporaire sur une zone réduite qui est la Méditerranée centrale", a-t-il ajouté. "Mais nous souhaitons une réforme ambitieuse incluant aussi l'Espagne, la Grèce et Chypre", pays se trouvant sur les routes de migration de Méditerranée occidentale et orientale.
LIRE AUSSI >> Migrants : les défis de l'Ocean Viking, le nouveau navire de SOS Méditerranée
"Il ne s'agit pas de rouvrir une route de migration massive par la Méditerranée, ni de laisser Malte et l'Italie seules", face à ce problème, a-t-il argumenté.
Plusieurs experts, et des élus européens, ont dit craindre qu'une décision sur la répartition qui ne concernerait que les migrants secourus en Méditerranée centrale soit perçue comme injuste par les pays d'arrivée se trouvant sur les deux autres routes, de Méditerranée occidentale (Espagne) et orientale (Grèce).
Depuis le début de l'année, seuls 13 % des 67 000 migrants irréguliers arrivés en Europe ont débarqué en Italie ou à Malte, contre 57 % en Grèce et 29 % en Espagne.

lexpress.fr - L'Express - lundi 23 septembre 2019

27/09/2019

L'autre, c'est nous!

Dans le journal "Nous", Mme Nathalie Brun a réalisé un reportage concernant l'Association toulonnaise "L'autre, c'est nous", crée en 2016, afin de promouvoir la solidarité sous toutes ses formes en direction des populations migrantes. Cette Association, qui est en lien avec le Collectif Migrants 83 et en partenariat avec la Caisse Centrale d'activités sociales des gaziers et des électriciens, qui abrite le Centre d'hébergement d'urgence accueillant chaque soir une quinzaine de migrants( guinéens, ivoiriens...), a rouvert ses portes le 2/9/2019 pour toute la saison d'hiver.

Après le démantèlement de la "Jungle de Calais", des bénévoles de Toulon et d'Hyères en effet ont cherché des solutions d'accueil pour des jeunes et des moins jeunes tout en organisant des cours de français, de football, de danse. La Présidente de l'association Mme Agnès Besset explique même que ces "migrants sont une richesse" et elle tente avec d'autres engagés à ses côtés de motiver de nouveaux bénévoles. L'Association envoie même régulièrement des alertes à L'OFII pour des personnes susceptibles d'être expulsées  ou qui sont maltraitées, car beaucoup vivent dans des conditions indignes dans la rue.

Pour contacter l'Association "l'autre c'est nous", consulter la page Facebook de l'Association ou le siège social à Toulon (68, Avenue Agostini). Le Collectif Migrants 83 regroupe localement les associations d'aide aux migrants comme la Cimade, Welcome...

Lyliane

Le premier Téléthon en faveur du climat au Danemark...

Les Danois ont donné samedi 14 septembre quelque 2,4 millions d'euros couronnes pour planter des arbres à l'occasion d'un téléthon considéré comme le premier au monde en faveur du climat. Pour chaque don de 20 couronnes (2,7 euros), un arbre sera planté. La somme récoltée va permettre de planter 914 233 arbres. Quelque 20% des dons doivent être consacrés à la conservation des forêts existantes au Danemark et à l'étranger.
Presque atteint, l'objectif de la soirée, filmée dans un parc de loisirs en plein-air proche de Copenhague et retransmise en direct sur la chaîne publique TV2, était de récolter 20 millions de couronnes (2,7 millions d'euros) pour permettre de planter un million d'arbres dans le pays scandinave.
"Une manière positive d'inspirer les gens"
"C'est une manière positive d'inspirer les gens, en montrant comment faire la différence par un geste simple pour lutter contre la crise climatique", a expliqué Kim Nielsen, directeur de la fondation "Growing Trees Network", qui participe au projet. "C'est la première fois qu'une émission caritative télévisée se concentre sur les problématiques climatiques, c'est très excitant", a-t-il ajouté.

D'après une enquête des institutions européennes publiée en avril, 83% des Danois considèrent que le changement climatique est un "problème très sérieux". Selon les experts, reboiser massivement devrait permettre de réduire considérablement la concentration de CO2 dans l'atmosphère. Les premiers arbres devraient être plantés entre fin octobre et fin novembre sur des aires protégées appartenant à certaines municipalités bénévoles, à l'Etat ou à l'Eglise du Danemark.

Franceinfo - Franceinfo - dimanche 15 septembre 2019

 

26/09/2019

Fabriquer des tissus grâce à des bactéries...

Dans le magazine Biba, j'ai lu un bref article de Mme Karine Hendriks au sujet d'une femme de 30 ans, prénommée Sabrina, qui était styliste et qui a décidé tout-à-coup de s'orienter autrement, vers une mode "plus propre". Elle s'est intéressée aux travaux de Mme Suzanne Lee, pionnière de la bioculture, et notamment à une recette permettant de fabriquer des matières à partir de levures et de bactéries. Les ingrédients de base sont simples: du sucre, du thé Kombucha, du vinaigre, de l'eau et des colonies de bactéries, les Scoby (symbiotic colony of bacteria and yest ).

Avec ces matériaux on obtient de la cellulose bactérienne, une matière qui donne un effet cuir et qui peut être utilisée pour fabriquer des vêtements, de la petite maroquinerie ou de la papeterie. Puis, Sabrina a rencontré le mouvement maker. En 2015, elle a participé au Tour de France de Ticket for Change, une association qui promeut l'emploi social et solidaire. Tout cela l'a incitée à fonder avec des associés le projet Open BioFabrics, dans lequel des gens sont poussés à fabriquer leur propre tissu.

La "culture maker" est une communauté de partage et de décloisonnement entre les disciplines, qui permet de développer la création et la vente de produits finis. L'association améliore notamment la recette de base, met des prototypes à disposition et organise des "workshops" pour partager les techniques. Une créativité interactive  et collaborative peut ainsi connaître un véritable essor. Pour tout renseignement, s'adresser à www.facebook.com/openbiofabrics

Lyliane

Le végétarisme utile face au changement climatique...

Le rapport du Giec ne devait être rendu public que le 8 août 2019, mais une première ébauche a déjà été publiée par "The Guardian". Une fois n’est pas coutume, les conclusions sont alarmantes et il va nous falloir rapidement changer d’alimentation si on espère changer le cours des choses.

Depuis le 2 août 2019, plusieurs experts du Giec, le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat créé par l’ONU, sont réunis à Genève pour discuter de plusieurs sujets majeurs en matière d’environnement. Changements climatiques, insécurité alimentaire grandissante, gaz à effet de serre… Autant dire que les problèmes ne manquent pas. Alors qu’ils devaient rendre leurs conclusions le 8 août 2019, une première version de leur "rapport spécial" a fuité et a été publiée par The Guardian. Un texte non-officiel qui stipule qu’il sera impossible de maintenir les températures mondiales à des niveaux sûrs si on ne change pas notre façon de produire et donc, de consommer, de la nourriture rapidement. Sous-entendu : il va falloir sérieusement penser à changer notre mode de consommation… Et à manger moins de viande. "Climatiquement parlant, nous sommes très proches d’un tournant dangereux, et cette version du rapport du GIEC révèle que ça va être très difficile de parvenir à opérer les changements dont on aurait besoin pour éviter le danger", déclare Bob Ward, directeur politique du Grantham Research Institute on Climate Change and the Environment, au Guardian.
"Le changement climatique aggrave la dégradation des sols en augmentant l’intensité des précipitations, les inondations, la fréquence et l’intensité des sécheresses, le stress thermique, les vents, l’élévation du niveau de la mer et l’action des vagues", indique le rapport. Or notre alimentation actuelle génère 25% à 30% des gaz à effet de serre produits sur Terre et aggrave le réchauffement climatique. Problème : pour réussir à nourrir les 9,8 milliards d’êtres humains prévus en 2050, le monde devra produire 56% de nourriture supplémentaire par rapport à celle qu’il produisait en 2010.
Le nouveau rapport du Giec préconise donc une alimentation différente, basée sur les plantes et les végétaux. "La consommation de régimes alimentaires sains et durables, tels que ceux basés sur les céréales secondaires, les légumineuses, les légumes, les noix et les graines offre des opportunités majeures pour réduire les émissions de gaz à effet de serre", rapportent les expert.e.s. Si rien ne changeaient rapidement dans nos assiettes, il faudrait faire place à de nombreuses terres agricoles ainsi qu’à de nouveaux élevages pour répondre aux besoins de tous.tes. Ce qui n’est pas du tout une bonne nouvelle, la production de lait, d’œufs et de viande en grande quantité renvoyant énormément de méthane, puissant gaz à effet de serre qui provient surtout de la culture du riz et de l’élevage de bétail, dans l’atmosphère. Sans parler des pesticides et des engrais supplémentaires qui seraient utilisés en masse et qui finiraient, comme c’est déjà le cas, dans les rivières accélérant ainsi la pollution des eaux et la dégradation des milieux aquatiques.
Ce n’est pas la première fois que des expert.e.s tirent la sonnette d’alarme. En janvier 2019, un rapport de la Commission EAT de la revue scientifique The Lancet expliquait déjà qu’il serait nécessaire de tendre vers des régimes à base de plantes et de produits contenant de faibles quantités d’aliments d’origine animale, de céréales raffinées, d’aliments hautement transformés et de sucres ajoutés. Elle était même allée jusqu’à dire qu’il faudrait réduire de 50% la consommation mondiale de viande rouge et de sucre pour ne pas aggraver le réchauffement climatique. Serons-nous tous amener à devenir végétarien.ne.s pour sauver la planète ? Le rapport officiel rendra ses conclusions le 8 août 2019.

Tess Annest - Glamour - mercredi 7 août 2019

25/09/2019

Melle Greta Thunberg devant l'ONU réprimande les dirigeants politiques du monde ...

« Je ne devrais pas être là, je devrais être à l’école, de l’autre côté de l’océan », a lâché la jeune égérie de la lutte contre le réchauffement climatique.
Dans un discours furieux à l’ONU, la jeune Suédoise Greta Thunberg, qui a traversé l’océan Atlantique à la voile pour venir s’exprimer lors de ce sommet consacré au climat, a réprimandé les dirigeants de la planète réunis à New York pour leur inaction contre le changement climatique.
« Je ne devrais pas être là, je devrais être à l’école, de l’autre côté de l’océan », a lancé Greta Thunberg, la voix tremblante mais forte, lisant un texte préparé.
« Comment osez-vous ? Vous avez volé mes rêves et mon enfance avec vos paroles creuses. »« Je fais pourtant partie de ceux qui ont de la chance. Les gens souffrent, ils meurent. Des écosystèmes entiers s’effondrent, nous sommes au début d’une extinction de masse, et tout ce dont vous parlez, c’est d’argent, et des contes de fées de croissance économique éternelle ? Comment osez-vous ! »

« Les jeunes commencent à comprendre votre trahison »
Ce court discours est l’un des plus percutants que l’adolescente de 16 ans ait prononcés depuis son arrivée aux Etats-Unis fin août.
Elle a, comme elle l’a déjà fait à l’Assemblée nationale à Paris, répété les faits scientifiques confirmant le réchauffement accéléré de la planète, puis s’en est pris aux chefs d’Etat et de gouvernement présents au même sommet, auquel le secrétaire général de l’ONU l’avait invitée.
« Vous nous avez laissés tomber. Mais les jeunes commencent à comprendre votre trahison », a dit Greta Thunberg.
« Si vous décidez de nous laisser tomber, je vous le dis : nous ne vous pardonnerons jamais. Nous ne vous laisserons pas vous en sortir comme ça»
« Le monde se réveille, et le changement arrive, que cela vous plaise ou non. Merci », a-t-elle conclu, très applaudie dans la grande salle de l’Assemblée générale.

www.nouvelobs.com - L’Obs - lundi 23 septembre 2019

Lettre ouverte au Président de la République française au sujet de l'immigration...

"Lundi dernier, le Président disait vouloir «regarder en face» l'immigration. Pour l'artiste Chloé Peytermann, la regarder en face, c'est comprendre qu'il n'y a qu'une seule solution, l'accueil.
Tribune. Oui, Monsieur Macron, c’est ce que nous faisons tous les jours, chaque jour, parfois la nuit, nous les solidaires, dans les associations, collectifs, lieux d’accueil, chez nous, accueillant des personnes dans nos maisons, agissant dans la rue, lors des maraudes, payant des habits, des brosses à dents, des cartes SIM, des forfaits téléphones, des billets de train, de bus, utilisant nos comptes Blablacar, faisant des trajets en voiture, des rendez-vous à la préfecture, la CAF, le CCAS, l’hôpital, écrivant des courriers à la CPAM, signant des attestations d’hébergement, photocopiant des passeports, et toutes les pages s’il vous plaît, pour obtenir une AME, suivant par Whatsapp, Facebook, le parcours de tel jeune, si esseulé, dans telle ville, cherchant pour lui des relais, un lieu où dormir, ou seulement ce que l’on trouve : un endroit où se laver, un petit-déjeuner, une soupe solidaire, un lieu où trouver des antidouleurs pour la dent, le genou, le dos, qui le fait tant souffrir. Chercher des infos, des assos, des conseils juridiques, expliquer,
réexpliquer, faire traduire, laisser son portable allumé la nuit, au cas où A., M., Y., ait un gros souci ; donner des cours de français, s’informer, se former, lire des papiers, des bouquins, des études, voir des documentaires, faire des émissions radio, des films, organiser des soirées, des débats, des tables rondes, des projections, des récoltes de dons. Se remettre en cause, souvent.


Regarder l’immigration en face, oui, nous le faisons aux frontières de la France, au Pays basque, dans la Roya, à Briançon, à Calais, dans toutes les villes du pays, et même dans nos villages, prêtant des apparts, payant des loyers, intégrant des personnes sans-papiers dans nos clubs de sport, bataillant pour une famille contre les OQTF absurdes alors que les parents ont une promesse d’emploi et que les enfants vont à l’école ici, depuis des années.

Regarder l’immigration en face c’est sourire, écouter, essayer de comprendre, jouer aux cartes, être là, c’est voir combien l’ennui est un gouffre quand on n’a pas d’endroit où vivre, et surtout aucun droit de travailler, c’est voir combien une journée peut être longue, et combien on est prêt à tout pour jouer au foot, au Uno, couper des légumes, n’importe quoi pour arrêter de penser, c’est sentir comme une nuit est longue, quand chaque fois, l’insomnie est là.

Regarder l’immigration en face c’est accueillir cette personne dans le bureau du refuge, parler un petit moment avec elle, et vite sentir combien elle va mal, et que quand on lui demande où elle a mal elle vous répond «dans tout le corps». Ces personnes disent ça pour nous dire combien elles souffrent dans leur chair, mais surtout dans leur âme, et certaines que l’on croise sont si blessées, si abîmées, que l’on se sent totalement démuni, car les relais sont tout à fait absents, nous n’avons aucune aide pour les prendre en charge psychologiquement, réellement, sur le long terme. Elles sont livrées à elles-mêmes, au sens le plus strict. C’est révoltant et parfois effrayantRegarder l’immigration en face c’est rire, danser, jouer avec ces personnes venues de loin, bricoler avec des bouts de papier, des gestes, des applis pour se faire comprendre, c’est apprendre des mots de haoussa, wolof, poular, arabe, écouter leur musique, parler, cheminer un moment ensemble, avant un autre train, un autre bus, une autre ville. Rester en lien parfois, se donner des nouvelles, s’envoyer des photos, être un ancrage, si petit soit-il. C’est créer des amitiés aussi.

Pleurer parfois, parce que l’on se sent si empêché, si écrasé par la situation d’impuissance dans laquelle vos politiques nous placent ! Regarder l’immigration en face ? Ce serait avant tout comprendre que le règlement Dublin (1) doit être abrogé d’urgence car il est absurde, inégalitaire, inefficace et si cher ! Votre renvoi Dublin, Paris-Milan à 12 000 euros, pour des personnes qui deux semaines plus tard sont à nouveau sur le territoire français… C’est ça votre politique migratoire ? A part renforcer les droites extrêmes en Italie, en Grèce – pays sur lesquels tout le monde se défausse – à quoi sert cet accord Dublin ? Prenons ces 12 000 euros pour accueillir, soigner, enseigner le Français, former, faire accéder à la culture, au sport puis à l’emploi !nous. Elle ne le pourra pas. Il nous faut nous organiser ! Monsieur Macron c’est le mauvais accueil qui fait monter les extrêmes, ce sont les camps informels, les conditions de vie insalubres, les files d’attente devant les administrations. C’est ce refus d’accueil là, le vôtre, qui humilie quotidiennement les exilés, et qui crée la peur, le rejet chez certains Français, faisant voir autrui comme «un autre», un étranger. Le bon accueil, lui, comme il se pratique dans plein d’endroits de ce pays pour une personne ou plusieurs, avec intelligence, créativité, organisation, humanité, ne soulève pas de haine, ne fait pas de bruit, et pourtant il est là, preuve de tant de possibles.

Monsieur Macron, oui, voyez les choses en face, vous et vos partenaires européens, changez de cap. Rencontrez les experts, les ONG, les associations, les personnes qui tous les jours vivent cette réalité qu’est la migration ! Il n’y a pas d’autre solution qu’accueillir. Et nous, nous sommes prêts".
  Chloé Peytermann - Liberation - vendredi 20 septembre 2019


(1) Le règlement Dublin III stipule que le pays responsable de la demande d’asile d’un migrant est le premier Etat membre où sont conservées ses empreintes digitales. Concrètement, cela signifie qu’une personne migrante qui aurait déposé une demande d’asile en Italie et poursuivi sa route vers la France est renvoyée vers l’Italie en cas d’interpellation.

24/09/2019

Proposition de loi au Sénat contre les gaspillages alimentaires et autres en France...

Interdiction de détruire les invendus, meilleure information pour les consommateurs, système de consigne… Le projet de loi de lutte contre le gaspillage qui arrive mi-septembre au Sénat brasse un grand nombre de sujets.
C'est un des temps forts de la rentrée politique. Le projet de loi relatif à la lutte contre le gaspillage et à l’économie circulaire –figure de proue écologique portée par le gouvernement– arrive au Sénat. Le texte est examiné en commission ce mardi 17 septembre et sera discuté dans l'hémicycle à partir du 24 septembre. Améliorer l'information des consommateurs, s'attaquer au gaspillage non-alimentaire, optimiser la collecte et la seconde vie des déchets… Le projet brasse un grand nombre de mesures parfois extrêmement concrètes. Focus sur quelques mesures-clés du projet de loi.
Les invendus ne seront plus détruits
Une "première mondiale". C'est ainsi que le Premier ministre Edouard Philippe avait qualifié en juin cette mesure phare pour lutter contre le gaspillage non-alimentaire. Lors d'une visite de Cdiscount aux côtés de Brune Poirson qui porte le projet, il avait souligné cette volonté de s'attaquer aux invendus. "Les producteurs, importateurs et distributeurs de produits non alimentaires neufs sont tenus de réemployer, de réutiliser ou de recycler leurs invendus" est-il ainsi indiqué dans l'article 5 du projet de loi. Exit donc des produits qui seraient mis en décharge ou incinérés. Une mesure qui touche autant les livres ou les vêtements que les produits d'hygiène ou électroniques. Seuls les produits dont la réutilisation ou le recyclage présentent un risque pour la santé ou la sécurité bénéficieront d'une exception.
La question des invendus s'était retrouvée sur le devant de la scène en début d'année lorsqu'un reportage de Capital avait pointé la destruction d'invendus par Amazon en France, ce qui avait obligé l'entreprise à se défendre sur Twitter. Il faut dire qu'en France, la destruction de produits non-alimentaires non vendus se chiffre à 630 millions d'euros.
La consigne fait son retour
La consigne, c'est rendre au consommateur une caution lorsque celui-ci rapporte le produit consigné –une bouteille vide par exemple– dans le dispositif de collecte prévu. Un système que l'on trouve notamment en Allemagne. Mais en France, la consigne a disparu dans les années 1980. Elle devrait donc faire son retour via ce projet de loi pour aider à répondre aux ambitions présidentielles: 100% de plastique recyclé d'ici à 2025. "Il peut être fait obligation aux producteurs ou à leur éco-organisme de mettre en œuvre sur le territoire des dispositifs de consigne pour réemploi, réutilisation ou recyclage des produits consommés ou utilisés par les ménages" est-il noté à l'article 8 du projet de loi.
Les modalités de mise en œuvre restent cependant à définir. Selon un pré-rapport commandé par le gouvernement et remis mi-septembre, le montant de la caution, qui n'est pas encore fixé, devra être d'au moins 10 centimes (15 centimes est jugé "bien ajusté") et les points de collecte suffisamment nombreux pour que le dispositif porte ses fruits.
La réparation des produits est favorisée
Le projet de loi prévoit la mise en place d'un "indice de réparabilité" qui permettrait in fine au consommateur de savoir si le produit qu'il achète est facilement réparable, difficilement ou pas du tout. Un élément de plus pour choisir un appareil électrique ou électronique.Une autre mesure portée dans le projet de loi doit renforcer encore l'information à la disposition du consommateur: celui-ci saura quelles sont les pièces détachées disponibles et celles indisponibles pour les appareils électriques, électroniques et les éléments d'ameublement. Des mesures qui devraient améliorer la durée de vie des produits d'autant que les repair cafés où des bénévoles aident à réparer des objets se sont essaimés en France.
Le tri est simplifié
Le projet de loi entend simplifier les informations sur le tri présentes sur les emballages. Le "logo Triman" devra être visible sur les produits et leur emballage et devra être accompagné de consignes précises. Car attention, le logo ne signifie pas que le produit doit terminer dans la poubelle recyclage mais doit être trié. Charge à la consigne inscrite de préciser si ce produit doit être jeté dans la poubelle de recyclage, doit être repris en magasin pour les appareils électriques ou électroniques ou doit être collecté dans des bornes particulières comme c'est le cas pour les piles par exemple.
L'autre mesure de simplification du tri vise à harmoniser la couleur des poubelles sur l'ensemble du territoire. A l'avenir, elles pourraient donc être jaunes pour les plastiques ou métaux, bleues pour le papier-carton s'il est trié à part, vertes pour le verre, marron pour les épluchures et grises pour le reste des ordures ménagères.
La gestion des déchets sera améliorée Pour améliorer la fin de vie des produits jetés, le projet de loi compte étendre la liste des produits soumis à la Responsabilité élargie du producteur (REP). Cette réglementation prévoit que les producteurs soutiennent financièrement un éco-organisme chargé de gérer la fin de vie des produits de la filière. Si de nombreux produits sont déjà concernés comme les piles, les médicaments, les textiles ou encore les papiers, le projet de loi en ajoute un grand nombre parmi lesquels les jouets, les articles de sport, ceux de jardinage ou encore les cigarettes.
Le secteur du bâtiment est mis à contribution
Le secteur du BTP, c’est 227 millions de tonnes de déchets produits chaque année, dont 42,2 millions issus du secteur du bâtiment. Le projet de loi du gouvernement s’attaque à la question en renforçant l’obligation de réaliser un "un diagnostic relatif à la gestion des produits, matériaux et déchets" en amont des travaux, une obligation qui pourrait être assortie de sanctions financières en cas de non-respect.
Les "produits ou matériaux de construction du secteur du bâtiment destinés aux ménages ou aux professionnels" seront également soumis à la Responsabilité élargie du producteur (voir plus haut), ce qui devrait aboutir à une filière de collecte et de valorisation de ces déchets. Après le décès du maire de Signes cet été voulant empêcher un dépôt illégal de déchets, Brune Poirson avait par ailleurs réuni début septembre les organisations professionnelles de la filière du bâtiment ainsi que des associations d’élus pour discuter de mesures visant également à mieux gérer les déchets du bâtiment et lutter contre les décharges sauvages.

Valérie Xandry - Challenges - lundi 16 septembre 2019

Urgence climatique à l'ONU...

L'ONU a annoncé ce lundi, peu avant l'ouverture d'un sommet sur le climat en présence de nombreux dirigeants mondiaux, que 66 Etats adhéraient désormais à l'objectif d'une neutralité carbone d'ici 2050.

Ces 66 pays se joignent à 10 régions, 102 villes et 93 entreprises pour parvenir à un bilan de zéro émission de gaz à effet de serre d'ici le milieu du siècle, un objectif fixé par les scientifiques pour contenir le réchauffement de la Terre dans les limites stipulées par l'accord de Paris de 2015, c'est-à-dire au pire +2°C par rapport à la fin du XIXe siècle (la Terre en est à environ +1°C).

"L'urgence climatique est une course que nous sommes en train de perdre, mais nous pouvons la gagner", a dit le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, qui a aussi invité à la tribune la Suédoise Greta Thunberg, 16 ans, symbole de la jeunesse mondiale révoltée contre l'inaction des gouvernements.

Le sommet commençait à 14H00 GMT.

Parmi les autres annonces de l'ONU, 68 pays se sont engagés à revoir officiellement à la hausse leurs plans climat d'ici 2020, date à laquelle les 195 signataires de l'accord de Paris sont censés déposer de nouveaux engagements.

Et 30 pays adhèrent désormais à une alliance promettant de stopper la construction de centrales au charbon à partir de 2020.

AFP - La Tribune - lundi 23 septembre 2019

23/09/2019

La saperie française...

Mme Aurore Harrouis dans le journal Nous met en lumière Mme Léonore Azzopardi et Mr Julien Olagnier, deux Grassois (06) qui sont en passe de lancer en octobre 2019 un site Internet qui référencera les quelques 300 marques répertoriées concernant les vêtements"made in France". Ils ont eu l'idée de créer cette plateforme simple et complète nommée la saperie française, sur laquelle ils listent tout depuis les lunettes coquillage jusqu'aux jeans et aux chaussettes.

Pour ce faire, nos "super-héros" ont lancé une campagne de financement participatif sur Ulule qui a très bien marché: en 45 jours, ils ont récolté 11 695 euros! Ils ne vendent rien, bien qu'ils ne manquent pas de ressources, mais ils ont fait le choix de la transparence et de l'information via des showrooms et des comptes premium. Pour les contacter, joindre le site: www.saperie francaise.fr  ou bien Instagram ou la page Facebook.

Lyliane

A propos du port du voile...

Pour Kahina Bahloul, le port du voile n'est "pas une obligation religieuse". Invitée de la matinale de Jean-Jacques Bourdin sur RMC ce lundi 9 septembre, cette diplômée en islamologie de l'Ecole pratique des Hautes études, première femme à avoir été nommée imame en France, a expliqué pourquoi elle ne porte pas le voile, et en a profité pour livrer sa vision de la foi.

"Le texte coranique n’oblige pas la femme à sa voiler les cheveux"
"Je considère que le voile n’est pas une obligation religieuse. J’ai beaucoup étudié les textes et je considère que le texte coranique n’oblige pas la femme à sa voiler les cheveux", a-t-elle expliqué, alors qu'une première prière mixte a été dirigée par deux femmes, Anne-Sophie Monsinay et Eva Janadin, dans une mosquée parisienne ce samedi 7 septembre. L'événement a rassemblé une soixantaine de personnes.
Adepte d'une idéologie résolument progressiste, Kahina Bahloul a lancé il y a quelques jours une campagne de crowdfunding dont le but est d'ouvrir une mosquée "libérale", dans laquelle hommes et femmes pourront prier côte à côte, et où les temps de culte seront dirigés de manière paritaire.

Il est important pour la religion musulmane d’instaurer un nouveau paradigme où les hommes et les femmes ont exactement la même place au sein des lieux de culte (...) Dans les lieux de culte traditionnels, la salle de prière principale est dédiée aux hommes et ça ce n’est plus acceptable au 21e siècle", a-t-elle également détaillé au micro de RMC.

redaction - Gentside - mercredi 11 septembre 2019

 



Divorcer en ligne presque sans douleur...

Mme Brigitte Valotto dans Version Fémina revient sur la loi qui a simplifié la procédure de divorce en n'obligeant plus les couples à passer devant un juge. Une enquête publiée en janvier 2019 par le Conseil National des Barreaux montre que "81% des couples ayant divorcé récemment plébiscitent l'idée de remplacer le juge par le notaire". Si l'on n'a pas de bien immobilier à partager, tout peut apparemment se régler par Internet, sans se déplacer. On peut nommer cette procédure simplifiée: divorce numérique.

Il est possible par exemple de s'adresser à une plate-forme qui s'occupe de tout: monter le dossier via un questionnaire détaillé, fournir une adresse de notaire, trouver un avocat pour chaque conjoint (ils vérifieront et valideront les accords passés), tout cela à distance si on le souhaite. Bien entendu, il est indispensable de se mettre d'accord pour signer ensemble au préalable une convention de divorce par consentement mutuel. Et là, les époux doivent se réunir une fois avec leurs avocats pour signer dans un même lieu. En principe tout peut être terminé en 4 mois. Parfois, s'il y a un bien commun, il est préférable de le vendre avant le divorce.

Depuis quelques années, les start-up juridiques de divorce en ligne se multiplient et certaines bradent les prix. Chaque époux paie sa part (entre 250 et 500 euros environ), le prix étant annoncé dans le devis. Toutefois le divorce en ligne, s'il facilite les procédures, ne résout pas tous les problèmes, notamment l'information nécessaire avant de rédiger un accord et le temps psychologique de la séparation. Certains époux préfèrent prévoir "un pacte de famille", c'est à dire un accord sur le temps et les modalités de la séparation. Pour un divorce contentieux, l'audience dite de conciliation devant le juge aux affaires familiales n'est plus obligatoire.

Pour s'informer sur le nom de quelques plate-formes juridiques, contacter par exemple: www.avocat-omer.fr ou bien www.alexia.fr.

Lyliane

 

22/09/2019

Les menus sans viande appréciés dans les cantines de Rouen.

Depuis la rentrée, il y a du nouveau dans les cantines de Rouen (Seine-Maritime). Après une période de test lancée en avril dernier, la municipalité propose à l’ensemble des écoliers de choisir entre un menu avec ou sans viande.

« C’est une démarche qui s’inscrit dans notre volonté de lutter contre le gaspillage tout en nous adaptant aux nouveaux modes de consommation alimentaire », résume Frédéric Marchand, l’adjoint écologiste en charge de ce dossier.
Sur les près de 6000 repas préparés par la cuisine centrale municipale pour les 54 écoles de la ville, près de la moitié est donc sans viande. Mais ne sont pas forcément végétariens car ils peuvent contenir des œufs ou du poisson par exemple. Et une fois par semaine, c’est le même menu pour tout le monde, sans même attendre la loi du 1er novembre obligeant à servir un repas végétarien par semaine. « On ne pensait pas qu’il y aurait autant de demandes pour cette nouvelle formule », continue Frédéric Marchand.
Évidemment, dans les offices, il a fallu s’organiser comme l’explique l’expérimentée Nadia, la responsable de celui de l’école Rosa-Parks. « Nous avons opté pour des cartes de couleurs différentes pour le self. Bleu pour les sans viande, jaune pour les autres. D’un seul coup d’œil, je peux savoir qui mange quoi ».
Une pratique pour l’instant bien intégrée par les jeunes élèves à l’image de Juliana et Kenza, qui partagent la même table, mais pas la même assiette. « En fait, c’est nos parents qui ont choisi », admet la seconde. « Nous, on ne regarde pas ce que mange l’autre. Tant que c’est bon… »

Laurent Derouet - Le Parisien - lundi 16 septembre 2019

Engagement de 7 pays d'Amérique du Sud en faveur de l'Amazonie...

La Colombie, le Pérou, l'Equateur, la Bolivie, le Brésil, le Surinam et le Guyana ont clos leur Sommet présidentiel pour l'Amazonie, organisé à Leticia (sud), en s'engageant à des "mesures concrètes" pour une région essentielle à l'équilibre climatique de la planète.

Sept des neuf pays qui se partagent l'Amazonie ont défini vendredi en Colombie des mesures de protection de la plus grande forêt tropicale du monde dévastée par des incendies.

La Colombie, le Pérou, l'Equateur, la Bolivie, le Brésil, le Surinam et le Guyana ont clos leur Sommet présidentiel pour l'Amazonie, organisé à Leticia (sud), en s'engageant à des "mesures concrètes" pour une région essentielle à l'équilibre climatique de la planète. Seuls manquaient le Venezuela, qui n'avait pas été invité, et la France dont le territoire d'outre-mer de Guyane compte aussi une vaste superficie amazonienne.
A l'ouverture du sommet, son homologue brésilien Jair Bolsonaro, dont le gouvernement a été sévèrement mis en cause par la communauté internationale pour sa gestion des graves incendies de ces dernières semaines, a pour sa part appelé les pays à défendre leur souveraineté sur l'Amazonie, la jugeant "non négociable".


Lutte coordonnée contre la déforestation 
Le Pacte signé vendredi inclut la demande de Jair Bolsonaro, représenté à Leticia par son ministre des Affaires étrangères Ernesto Araujo, de réaffirmer "les droits souverains des pays de la région amazonienne sur leurs territoires et leurs ressources naturelles". Il est nécessaire de "grouper les actions concrètes parce que la seule bonne volonté ne suffit plus. Nous demandons des actions pour le bien de l'Amazonie et de l'humanité", a pour sa part affirmé le président péruvien.


Le texte prévoit des actions conjointes pour la protection de la forêt et la prévention, ainsi que la coordination des pays pour lutter contre les causes de déforestation, telles que l'exploitation minière, le trafic de drogue et l'extension illégale de la frontière agricole. Et il recommande la création d'un réseau amazonien de coopération pour faire face aux catastrophes naturelles, ainsi que pour mobiliser des ressources publiques comme privées afin de mettre en oeuvre les mesures qu'il édicte.
Etaient également présents à Leticia les chefs d'Etat équatorien Lenin Moreno, bolivien Evo Morales, ainsi que le vice-président du Surinam, Ashwin Adhin. Le Guyana était représenté par son ministre des Ressources naturelles, Raphael Trotman. Evo Morales, dont le pays est aussi affecté par des incendies avec 1,7 million d'hectares brûlés depuis mai, a assuré que "la terre mère est en danger de mort" à cause du changement climatique, les atteintes aux sources d'eau et la consommation "excessive". Ce président socialiste a par ailleurs dénoncé le fait que le chef d'Etat vénézuélien, Nicolas Maduro, n'ait pas été invité à cause de "différences idéologiques".

Le sommet de Leticia pour l'Amazonie a coïncidé avec l'appel lancé vendredi depuis Paris par la directrice générale de l'Unesco Audrey Azoulay pour "renforcer les outils" visant à protéger des biens communs de l'humanité.

"Les outils existent, la Convention du patrimoine mondial ou bien le réseau des zones de biosphère de l'Unesco sont des exemples et permettent de concilier le respect de la souveraineté et la gestion coopérative de biens communs", a-t-elle déclaré, estimant que "la notion de biens communs (...) s'illustre dans des lieux comme l'Amazonie". 

C.Bo. avec AFP - BFMTV - samedi 7 septembre 2019

 

21/09/2019

Que feriez-vous pour changer votre ville ou votre village?

Que feriez-vous pour changer votre ville ou votre village❓

Vous aimeriez agir pour améliorer votre quotidien et celui des habitant.es de votre commune mais vous ne savez pas par où commencer ou vous rencontrez des obstacles ?

Les élections municipales qui auront lieu dans 6 mois sont une chance rare de mettre vos préoccupations au coeur du débat politique local. Et nous aimerions vous accompagner dans cette démarche.

<img class="CToWUd" style="max-width: 480px !important; margin: 0px 0.2ex; vertical-align: middle; max-height: 24px;" src="https://mail.google.com/mail/e/1f680" alt="