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08/04/2015

Effets présumés des forages pour le gaz de schiste aux Etats - Unis...

 Depuis 2011, des voix s'élèvent pour faire un lien causal entre l'injection de fluides dans le sous sol à des fins de fracturation hydraulique aux Etats -Unis et la croissance exponentielle du nombre de séismes de plus de 3.0 sur l'échelle de Richter dans certaines régions jusque là calmes sur ce plan (Oklahoma, Ohio...)

Une étude américaine du Geophysical Research - Solid Earth a démontré l'impact négatif de ces forages pétroliers sur l'environnement et notamment à cause d'une recrudescence des tremblements de terre. Un rapport de 2011 en Grande Bretagne arrivait à la même conclusion.

Du côté des pétroliers, on cherche par contre à minimiser les conséquences de ces injections à haute pression dans les forages pour obtenir du gaz de schiste. C'est effectivement leur intérêt s'ils veulent continuer!

Néanmoins un chiffre est incontestable : depuis 2010, plus de 250 séismes ont été recensés en Oklahoma. Il faut savoir également que les Etats - Unis comptent à ce jour près de 30 000 puits d'injection d'eau et de fluides chargés de métaux lourds pour fracturer les roches à grande profondeur. En tout état de cause, pour chaque puits entre 10 000 et 20 000 m3 d'eau sont requis.

Les impacts sur le paysage en surface sont déjà à considérer. Mais si en plus des rejets d'eaux usées et des bâtiments fissurés, des séismes plus nombreux sont à redouter, pourquoi ne pas invoquer le fameux « principe de précaution » partout dans le monde, où il est encore temps de prendre des décisions et de tenir compte de l'expérience d'autres pêuples.

N'oublions pas qu'en ce moment des lobbies pétroliers américains sont aux portes de l'Europe, en espérant, d'ici la fin 2015, persuader nos dirigeants de les laisser forer là où ils le souhaitent. Ce sont les traités transatlantiques TAFTA sur le commerce, contre lequel beaucoup de monde s'est déjà mobilisé, car ils donneraient plus de pouvoir aux multinationales...

En France, pensons à nos beaux paysages et imaginons les une seconde couverts de grues, de tuyaux et de camions. Il y a déjà de quoi réfléchir ! Si nous y ajoutons les séismes en Ohio ou en Oklahoma, tout cela n'est pas fait pour nous rassurer...

Aussi, en tant que citoyens responsables, n'hésitons pas à saisir nos élus, nos députés européens notamment, pour leur dire nos inquiétudes et demander publiquement une étude impartiale sur le sujet ! Afin d'en savoir plus, aller par exemple sur les sites : www.alterinfo.net ou www. networkvisio.com.

Lyliane (8/4/2015)

07/04/2015

Les Népalais, les forçats du Quatar!

 Le Népal est un pays pour lequel j'ai une affection particulière. J'y suis allée deux semaines en voyage il y a 5 ans: j'ai apprécié la gentillesse et l'accueil de ce peuple pauvre mais digne.

J'ai vu en effet comment les Tibétains ont trouvé chez eux une seconde patrie, comment certains montagnards des Annapurnas portent des charges incroyables en accompagnant des treks...

Depuis mon retour, touchée par une Association (www. pommecannelle.org),qui vient en aide aux enfants des rues par des activités sportives ou en les scolarisant, je suis devenue marraine d'une petite Sharmila, âgée aujourd'hui de 13 ans. Régulièrement cette Association me donne des nouvelles de ma filleule, m'adresse bulletin scolaire et photos.

Aussi, quand Envoyé Spécial a consacré un dossier télévisé à ce peuple, je me suis arrangée pour le regarder. J'en ai été très meurtrie ! Voilà ce que j'ai appris : n'ayant que très peu de travail au Népal, beaucoup d'hommes s'expatrient en laissant femme et enfants au pays. Ils espèrent une vie meilleure ! Des bureaux de recrutement népalais les envoient travailler au Quatar, à Doha exactement, où de gigantesques chantiers sont ouverts en vue de la future Coupe du Monde de Football.

Pour les Intouchables notamment cela semblait une aubaine ! Ils escomptaient pouvoir envoyer de l'argent au pays et revenir très vite vers leurs familles. Des hommes jeunes par centaines, pleins de courage et robustes à souhait, capables de porter de lourds tuyaux par 45°...

En fait, dès leur arrivée, les quataris leur confisquent leurs passeport interdisant ainsi tout changement d'emploi ou un retour prématuré. Quant aux conditions de vie et de travail de ces malheureux, cela frise le camp de réfugiés et l'esclavage ! Après 12h de travail, en effet, ils ont 2h de bus pour rejoindre leurs chambrées, où ils sont parqués dans des ville-dortoir (pas moins de 1000 népalais), insalubres le plus souvent! Leur salaire varie entre 180 et 300 euros par mois. Et les températures pour travailler sont souvent de 45 à 50 °. On est loin des températures du Népal !

Deux scènes m'ont particulièrement marquée : la première avec le retour du cercueil d'un homme de 41 ans, rendu à sa famille dans un village sans aucune explication. Etait-il tombé d'un échafaudage, avait-il été tué par un autre ouvrier pour lui voler ses économies ? La seconde était l'interview d'un homme blessé par accident sur un chantier, qui n'arrivait pas à se faire indemniser par son employeur et dont l'état de santé nécessitait pourtant des soins urgents (risque de gangrène)...Il a même été question de suicides, de meurtres impunis...

On peut comprendre que le Quatar mette les bouchées doubles pour être prêt à temps, mais faut-il pour autant montrer aussi peu d'humanité ? Des organisations mondiales comme Amnesty International ont déjà publié un rapport au sujet des mauvais traitements subis par les népalais, mais sans résultat apparent !

Le gouvernement du Népal, bien que connaissant la situation, encaisse 3 milliards d'euros pour ces expatriés, une manne à laquelle il ne compte pas renoncer ! Quant à la FIFA , elle est au courant mais n'a pour le moment rien demandé officiellement pour améliorer le sort de ces ouvriers traités comme des forçats... Et le gouvernement français, dont l'équipe parisienne est financée par les émirs du Quatar, ne paraît pas non plus avoir réagi ...

Il serait pourtant normal que les amateurs de foot français réagissent en apprenant le prix véritable en vies humaines de la future Coupe du Monde de football, comment vivent les ouvriers népalais sur ces immenses chantiers de Doha, qui vont coûter au bas mot 150 milliards d'euros.

Qui va oser s'emparer de ce dossier brûlant ? Les journalistes d'Envoyé Spécial nous ont livré leur enquête ; allons nous, citoyens européens, épris des Droits de l'Homme, fermer les yeux et laisser faire? Il me semble que des réformes sur place seraient à réclamer d'urgence (remise des passeports, équipements des ouvriers sur le chantier, salaires et logements décents, assurances accident...). Faute de quoi un boycott pourrait être envisagé par la FIFA , les clubs de foot mondiaux, histoire de montrer leur désapprobation. Une pression pourrait aussi être faite sur le gouvernement du Quatar comme du Népal...Affaire à suivre en toute conscience!

Lyliane ( 7/4/2015)

06/04/2015

Différentes églises françaises mais pourtant solidaires...

Après l'horrible tragédie du mois de janvier à Paris, où l'on pouvait craindre du racisme anti - musulman et des réactions contre l'antisémitisme, j'ai entendu des voix s'élever pour dire que la communauté musulmane française ne s'exprimait pas beaucoup pour condamner les violences commises. Je m'étais imaginée que peut-être ceux ci préféraient se faire discrets...

Or aujourd'hui je pense que tout simplement les journalistes se sont bornés à aller rencontrer quelques imams, puis ont braqué leurs micros sur d'autres faits divers. J'en veux pour preuve une lame de fond qui doucement, sans faire de tapage médiatique, commence à se faire jour dans certaines régions de France et dans le domaine religieux,dont en région Paca.

Lors d'une cérémonie religieuse dans un quartier déshérité de Nice appelé l'Ariane - comportant des communautés aussi différentes que maghrébins, gitans, réfugiés du Cap Vert, congolais et tchétchènes - j'ai assisté à une veillée pascale, qui a changé quelques-uns de mes repères.

Il s'agissait en fait de faire des chrétiens de 8 catéchumènes adultes répondant à des prénoms étrangers. J'étais présente car j'avais été choisie comme marraine par Akim, rebaptisé Joaquim pour l'occasion, un homme de 42 ans, que j'avais rencontré en faisant du bénévolat aux restos du cœur.

Première surprise : l'évêque du diocèse s'était déplacé ! Un homme ouvert qui dans son homélie reprit des paroles du Pape François, afin d'inciter les fidèles à l'espérance et à s'engager dans le monde pour témoigner de leurs valeurs sans crainte de l'avenir.

Là où j'ai ensuite écarquillé les yeux, ce fut de voir notre évêque de Nice s'avancer vers l'imam de l'Ariane- que je n'avais pas repéré malgré son vêtement traditionnel car il avait assisté à la veillée en toute discrétion - pour l'embrasser fraternellement vers la fin de l'office. Et celui-ci s'empressant de recevoir ce baiser de paix avec le sourire et de lui donner une accolade à son tour...

Bon, ces deux là avaient l'air de bien se connaître et même de s'apprécier, me suis je dit ! Sans doute sont ils invités parfois ensemble à des manifestations...

Mon étonnement ne fit que croître, lorsque, après la cérémonie, je les vis assis à la même table pour souper et que je remarquais d'autres musulmans assis alentour. J'étais toutefois encore à cent lieues de me douter de ce qui suivit !

Une bonne partie de la tablée s'est avancée vers le micro et un homme représentant le culte musulman dans la région Paca prit la parole pour condamner publiquement les violences de tous ordres faites dans le monde par des fanatiques ignorant de la teneur d'amour, de paix et de fraternité du Coran...Il fut bien entendu fort applaudi !

Avant le départ des autorités religieuses locales, nous avons appris qu'à la fin avril, aurait lieu avec l'accord de la Mairie de Nice, la signature d'un texte commun appelé «  pacte de fraternité » entre protestants, chrétiens, juifs, orthodoxes et musulmans . Ce texte condamnera fermement l'antisémitisme, la répression contre les chrétiens d'Orient et le racisme anti musulman.

Cette initiative locale méritera d'être relayée par la presse, afin de montrer l'engagement et la cohésion du monde religieux. Au cas où les journalistes n'en feraient rien, je juge bon d'anticiper et de m'en faire l'écho !

Faut-il imaginer que lorsque le monde bouge dans un sens positif, nous ne sommes pas toujours bien informés ? Serait-ce moins vendeur que les drames ?

Ouvrons nos yeux et nos oreilles et réalisons que les évolutions ne se font pas toujours dans le fracas, qu'elles sont souvent le fait de minorités agissantes...

Pouvons nous aujourd'hui devenir conscients des changements en cours ? Peut-être sommes nous comme la chenille dans son cocon loin de pouvoir réaliser son avenir de papillon ?

Dans cet espoir, un lundi de Pâques...

Lyliane (6/4/2015)

 

05/04/2015

Des sticks bio pour éviter les traitements chimiques de nos arbres...

Ce sont des pièges utilisables en agriculture biologique contre la mouche de l'olivier et contre celle des fruits que l'on accroche aux branches au Sud Ouest de l'arbre de préférence. Ces sticks sont commercialisés sous la marque Adolive (www.adolives.com) et consistent en un tube prêt à l'emploi contenant un attractif alimentaire (phosphate d'ammonium) destiné à attirer les mouches, pour les oliviers celle de l'olive ou diptère. Ces sticks sont recouverts de glu mise à chaud, qui ne s'altère ni au vent, ni au soleil, ni à la pluie et qui durent au moins deux mois.

En les plaçant tôt en début de saison, par exemple en juin pour les oliviers et avant que les fruits ne changent de couleur pour les fruitiers, ces pièges sont efficaces contre les mouches qui pondent au moment du mûrissement des fruits (pommes, poires, figues, kakis,agrumes, pêches, abricots...).

Cela évite de vaporiser des traitements toxiques dès que les fruits sont là, si on les utilise à bon escient c'est à dire en mettant un stick pour 3 arbres par exemple au milieu d'un champ et un pour 2 arbres en lisière de parcelle. Cela dépend également de l'importance des attaques locales.

Les sticks pour les oliviers se nomment « Dacus sticks » et ceux pour les fruitiers « Med fly sticks ». Pour les oliviers, l'INRA a expérimenté aussi avec succès l'argile projetée sur troncs et feuilles... Bref, des alternatives aux traitements chimiques existent, beaucoup moins coûteuses et bien meilleures pour l'environnement.

De ce fait, on peut se demander pourquoi des arboriculteurs continuent à s'empoisonner et à nous empoisonner avec des traitements dangereux . En tant que consommateurs de fruits et d'olives, nous avons notre mot à dire à ce sujet. Ne nous en privons pas et diffusons autour de nous ces procédés français très simples et anodins pour notre santé.

Lyliane (5/4/2015)

04/04/2015

Les grands méchants sacs plastiques!

 L'émission de la télévision française « Envoyé Spécial » du jeudi 2/4 dernier a traité de la délicate question des sacs plastiques, qui depuis de nombreuses années polluent notre environnement. Nous sommes en effet à 9 mois de l'interdiction totale de ces sacs dans notre pays. Or, l'émission a montré que nous ne paraissons pas tout à fait prêts à cette échéance...

Du côté des commerçants, si certains font déjà l'effort d'acheter des sacs bleus dits à durée de vie provisoire, par exemple pour le poisson à Rungis, la plupart doutent que les consommateurs optent pour des sacs en tissu. Le réflexe de partir les mains vides et d'acheter spontanément en comptant sur un sac plastique, même payant, paraît bien ancré dans les mentalités !

Des photos affligeantes de Camargue nous ont pourtant montré un marécage de sacs plastiques. Et nous savons qu'il faut attendre entre 300 et 600 ans pour que le plastique se dégrade. Sans oublier les nuisances sur terre comme sur mer pour les animaux qui les prennent pour de la nourriture !

Les emplois de 50 PME fabriquant ces sacs plastiques en France, certes, paraissent menacés et ce sont 3000 emplois qu'il faudrait d'urgence remplacer ! Allons nous devoir repousser le délai du 1/1/2016 à deux ans plus tard, faute d'anticipation ?

Pourtant à l'étranger d'autres ont pris des mesures depuis longtemps et trouvé des solutions. A Londres par exemple où des sacs « obso » avec une fragmentation programmée sont expérimentés. En Belgique où des tests de compostage sur les sacs en amidon de maïs( plus chers) sont entrepris et en Italie aussi où les sacs plastiques sont interdits depuis plusieurs années et où les habitants se servent de sacs végétaux en les utilisant deux fois (transport alimentaire puis sac poubelle pour le compost). Un compostage industriel semble chez eux la solution la meilleure, car en 60 jours on obtient de la matière organique...

Pourquoi ne pas bénéficier de l'expérience de nos voisins ? Pourquoi ne pas créer des filières nouvelles dans ce domaine pour compenser les emplois condamnés ? Des entrepreneurs, des communes pourraient d'ores et déjà s'investir et innover …

A nous de dire nos désirs et de donner l'exemple en prenant des cabas pour les courses, en refusant sacs, gobelets et assiettes plastiques, car il existe des alternatives plus écologiques dans notre pays !

Lyliane(4/4/2015)

03/04/2015

Après une émission sur Canal Plus...

Dernièrement, A. de Caune dans son JT avait fait venir des personnages médiatiques : José Bové, Marina Carrère d'Encausse et Naomi Klein, pour évoquer les problèmes environnementaux auxquels nous sommes confrontés et qui semblent s'aggraver.

José Bové, faucheur volontaire qui en son temps avait tiré la sonnette d'alarme concernant les OGM, paraît n'avoir rien perdu de son engagement. Dans son dernier ouvrage écrit avec Gilles Luneau « L'alimentation en otage », il dénonce le manque de traçabilité des produits mis sur le marché et particulièrement les lobbies des pesticides qui à Bruxelles bloquent la sortie de tout texte susceptible de nuire à leurs intérêts.

Au cours de l'émission, il a cité de nombreux cas, enregistrés au CHU de Montpellier, d'agriculteurs, d'arboriculteurs, de viticulteurs, d'éleveurs même, qui ont été victimes des produits toxiques utilisés pour soi disant protéger leurs récoltes ou leurs animaux. Il a notamment dénoncé l'utilisation du dioxyde de titane ou E 171, suspecté d'être cancérigène, que l'on retrouve dans de nombreux produits alimentaires courants. Donc dorénavant bien lire les étiquettes !

Marina Carrère d'Encausse a, quant à elle, conseillé d'éviter de manger des produits transformés, car ils sont trop sucrés et comportent des additifs, dont on ne connait pas bien l'impact sur la santé.

La journaliste, altermondialiste canadienne Naomi Klein, très connue outre atlantique, présentait son livre choc : « Capitalisme et changement climatique ». Elle a carrément proposé aux citoyens du monde de s' insurger contre les pollueurs en nous recommandant :

  • de ne plus rester spectateurs et de nous engager pour la planète

  • d'éviter d'aggraver la situation par des actions individuelles et collectives partout où c'est possible (articles, marches, films, collectifs, pétitions, boycotts, courriers …)

  • de créer des réseaux de citoyens pour lutter contre des accords jugés dangereux comme le fameux TAFTA, qui ouvrirait la porte en Europe à la fracturation hydraulique, dont le Québec n'a pas voulu, après avoir vu les désastres alentour.

  • de faire pression sur nos élus, nos ministres ou sénateurs quitte à nous servir de célébrités afin de dire non aux multinationales qui ont la mainmise sur tout.

  • d'organiser bien avant décembre 2015 des marches en faveur d'une agriculture durable et d'une réduction sensible des gaz à effet de serre.

  • d'appeler à un réveil des consciences de tous pour sauver la planète carnous portons une responsabilité morale de ce qui se fait en notre nom.

  • de dénoncer haut et fort tous ceux qui font des profits au méprisde l'environnement et de la santé des êtres humains.

Bref une soirée où la langue de bois n'était pas au RV et où les enjeux ont été mis en lumière. Je tenais à m'en faire l'écho pour que ces appels se diffusent et portent leurs fruits !

Lyliane ( 3 avril 2015)  

02/04/2015

Une étape de plus dans la défense de la planète!

J'apprends par le magazine Télérama du 1 avril 2015 qu'à 9 mois de la COP21, - la Conférence sur le climat prévue à Paris en décembre 2015 - le journal britannique The Guardian se lance dans la bataille contre le réchauffement climatique. En effet, en s'alliant à 350.org, une ONG américaine, le quotidien organise une campagne intitulée « keep it in the ground » (laissez le sous la terre ).

Il demande notamment aux 2 plus importantes fondations du monde : le Welcome Trust et la Fondation Bill et Melinda Gates d'arrêter d'investir dans les 200 principaux groupes mondiaux d'énergies fossiles d'ici à 5 ans.

Selon Télérama, en effet, le Guardian décide de politiser le combat en faveur de l'environnement en s'attaquant aux intérêts financiers des plus grands pollueurs de la planète. Les Etats jusqu'ici se sont montrés assez frileux et bien en retrait de la mobilisation citoyenne, qui a lancé « les villes en transition », la création de collectifs, soutenu des films et des livres engagés, des ONG participant à toutes les rencontres. Ils ont signé des pétitions, manifesté dans les rues...alors que la situation ne fait que s'aggraver.

Cette nouvelle forme d'action, plus concrète et plus radicale, pourrait faire enfin reculer ceux qui ne craignent pas d'asseoir leurs profits sur des ravages planétaires. Les exemples ne manquent pas en ce moment d'un engagement plus direct, comme si la patience de tous était épuisée et le temps venu de franchir une étape...

J'en veux pour preuve le cas de la ville d'Oslo, qui est devenue la première capitale du monde à retirer ses investissements du secteur charbonnier. Paris pourrait suivre cet exemple en accueillant 33 maires de grandes villes européennes et en leur proposant d'unir leurs forces, afin de faire baisser le prix de l'énergie verte (bus électriques etc...) Cette initiative potentielle pourrait être relayée en France par les citoyens que nous sommes auprès de Mme Ségolène Royal.

Bref, le Guardian semble avoir ouvert la porte à un climat de rébellion ! Toutefois la situation me paraît suffisamment grave (cyclones, particules fines, pollution des mers...) pour justifier cette démarche ! Alerter les médias, nommer les responsables jusqu'ici n'a guère donné de résultats... Ne s'agirait-il pas désormais de mettre toutes nos forces dans la balance, afin d'obtenir un réveil des consciences et surtout de « toucher les gros pollueurs au porte monnaie  »?

Lyliane (2/4/2015)

01/04/2015

Protégeons les enfants de la maltraitance!

L'Association « Enfance et Partage », crée en 1977, s'est donné pour tâche de protéger les enfants des mauvais traitements, qu'ils soient physiques, psychologiques ou sexuels du fait de la famille ou d'autres personnes.

Cette association, reconnue d'utilité publique, a répertorié 100 000 enfants en danger actuellement dans notre pays. En effet, des sévices corporels, des viols, des homicides même ont lieu de nos jours et une centaine d'enfants en meurent chaque année en France.

Un numéro vert national ,nommé « allo parents bébé » existe depuis 2008 (0800 00 34 56). Il permet à des femmes enceintes, de jeunes parents en grande détresse d'appeler gratuitement et de façon anonyme depuis un téléphone fixe. Il est utile pour des enfants jusqu'à 3 ans.

Un autre numéro, plus général, a été mis en service : c'est le 0800 05 1234. Plus d'un million de personnes y ont eu recours depuis le début. Cela a permis d'ouvrir des dossiers de signalement, de suivre des cas difficiles et d'empêcher des maltraitances.

Un accompagnement juridique est possible grâce à un réseau d'avocats sympathisants, de même qu'un soutien psychologique et moral, effectué par des psychologues, auprès des jeunes victimes.

Néanmoins, l'objectif premier d'Enfance et Partage est la prévention. Pour cela, elle a choisi d'intervenir dans les établissements scolaires en lien avec les assistantes sociales et les infirmières.

Je trouve toutes ces initiatives essentielles pour veiller à l'équilibre de nos enfants et petits enfants.

Jusque là, j'avais surtout été sensibilisée à la maltraitance des personnes âgées en maisons de retraite, par des tuteurs ou des proches...Dans nos pays dits civilisés, que de misères cachées !

Si vous souhaitez aider cette association par des dons ou vous engager aux côtés de ses bénévoles, afin de protéger les enfants maltraités, il vous suffit d'aller sur le site Internet: www.enfance-et-partage.org ou de téléphoner au 01 55 25 65 65.

Lyliane (1 /4 /2015)