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31/03/2021

Probiotiques, ces super bactéries...

Dans Version Fémina, Mme Anne Rousseau, est allée interviewer le Professeur Harry Sokol, chercheur et gastro-entérologue à Paris (Hôpital St antoine) au sujet des probiotiques généralement efficaces en cas de dysbiose. Selon ce spécialiste, l'efficacité d'une souche probiotique dépend de son implantation et des connexions qu'elle effectue avec le microbiote intestinal, qui comporte environ 100 000 milliards de bactérie de 500 espèces différentes. D'où des résultats variables selon les individus. Deux souches sortent du lot: saccharomyces boulardii, présent dans l'ultra levure, et Lactobacillus rhamnosus GG des marques Probiolog DIA  et Babybiane Imedia. En même temps qu'un traitement par antibiotiques ou en cas de diarrhées chez l'enfant ou l'adulte.

Les probiotiques sont prescrits habituellement en gastro-entérologie, en dermatologie comme en O.R.L ou en gynécologie. Un lien a été fait entre une dysbiose intestinale et un syndrome de l'intestin irritable chez environ les 2/3 des patients.On corrige de plus en plus ce déséquilibre du microbiote intestinal (douleurs, ballonnements, spasmes, troubles du transit) grâce à ces probiotiques. En fait, ils entrent en compétition avec les bactéries potentiellement pathogènes et diminuent leuradhérence à la muqueuse intestinale, tout en limitant leur développement et en modifiant le PH. Certaines souches ont une efficacité prouvée: Smebiota Confort Symbiosys Alflorex, Probiolog Florvis, Kijiméa...Une cure de 4 à 6 semaines semble utile. Ne pas interrompre trop tôt le traitement pour garantir une restauration complète de la muqueuse intestinale. Toutefois, pendant la grossesse ou chez de très jeunes enfants mieux vaut s'abstenir.

Enfin, depuis peu, les probiotiques constituent un espoir dans la lutte contre surpoids et obésité. Ils paraissent également pouvoir nous prémunir de l'apparition de l'eczéma, des infections ORL.  Les prendre pendant 5 à 7 jours environ. Pour en savoir davantage, lire l'ouvrage de Mme Festy ou consulter son site dédié: "https://www.longevie.com/fr/livres/115-livre-le-grand-livre-des-probiotiques-et-des-prebiotiques-" 

Lyliane

30/03/2021

Les secrets de forme d'une danseuse...

Mme Myriam Loriol dans Version Fémina nous livre les confidences de la danseuse étoile, Mme Dorothée Gilbert, pour rester toujours au top de sa forme. Certes, elle s'entraîne au moins 4 h par jour, voire plus si un spectacle approche, mais, pour éviter les coups de pompe, elle mise sur une hygiène de vie saine. En effet, elle dort beaucoup (9 à 10H environ), ne boit jamais d'alcool et compense avec de l'eau. De même, sa nourriture est bien ciblée: pâte à tartiner et pain grillé, fruits secs, salade de pâtes, yaourts de soja, fruits frais...

En cas de contracture, elle file chez son kiné ou alors elle masse elle-même les zones douloureuses. Mme Gilbert utilise également des patchs chauffants japonais ou français, qu'elle garde toute la nuit. Sinon, on peut remplacer ces patchs par un bain chaud ou une bouillote. Pour garder sa souplesse, elle ne ménage pas sa peine. Elle pratique le yoga et la méditation afin de s'entretenir et d'éviter le trac. Elle avoue qu'elle recouvre ses orteils de pieds de sparadrap pour pouvoir assurer des pointes sans souffrir.

Mme Dorothée Gilbert donne aussi des cours (barre classique, exercices de maintien...). Elle a monté un site mis en ligne depuis peu qui s'intitule: www.balletmasterclass.fr. L'abonnement annuel s'élève à 150 euros. Des personnes de tous âges en recherche de formation comme des élèves désireuses de se perfectionner en danse classique s'y inscrivent généralement.

Lyliane

29/03/2021

Intérêt du jeûne intermittent pour perdre du poids...

Parmi les régimes alimentaires « dernier cri », le jeûne intermittent aurait un nombre croissant d'adeptes. Est-ce sérieux? Dangereux?  Une étude britannique pilote publiée récemment dans la revue PLOS One défend cette pratique consistant chaque jour à ne manger que dans une période limitée de huit heures (et de jeûner le reste du temps). 50 personnes souffrant d'obésité ont suivi un tel programme pendant 12 semaines. A l'arrivée, 60 % d'entre elles ont perdu en moyenne 3,5 kg.
 LIRE AUSSI > Santé : maigrir à tout âge, c’est possible !
« Les stratégies simples pour perdre du poids font actuellement défaut. Dans cette étude, plus d'un quart des participants ont perdu au moins 5 % de leur poids corporel, sans complication. C'est suffisamment encourageant pour justifier un essai à plus large échelle », écrivent les auteurs de l'étude, issus de l'Université Queen Mary à Londres.
Adopter un programme alimentaire pertinent
Il y a quelques années, des chercheurs américains avaient publié différents travaux concluant que, contrairement à une idée très répandue, le petit-déjeuner ne servait à rien. « Partant de là, ces mêmes chercheurs ont ensuite étudié les effets d'un jeune intermittent de 16 heures, de 20 heures et de 24 heures », raconte Jean-Michel Cohen. Et ils ont montré que l'élimination de la graisse était plus importante avec le jeûne de 16 heures (en ne mangeant qu'entre 9 et 17 heures par exemple). Celui de 24 heures (manger une fois par jour) contribue en revanche à une perte musculaire.
« Attention, jeûner 16 heures ne consiste pas à ne pas manger pendant 16 heures et à beaucoup manger pendant 8 heures, met en garde le Dr Cohen. En réalité, si l'on veut maigrir, il faut en plus respecter un programme alimentaire pertinent. » L'idéal, c'est de prendre un petit-déjeuner et un repas 8 heures plus tard et ne pas dîner.
Les horaires peuvent s'adapter à chacun. La suppression du repas du soir serait plus bénéfique que celle du petit-déjeuner. « Il faut garder des fruits, des légumes, des protéines à chaque repas, ajoute le Dr Serog. Je ne le recommande pas. Mais si des personnes veulent le faire, je les accompagne. »

Selon Dr Martine Perez - Le Parisien - lundi 8 mars 2021

28/03/2021

Reprise de la production du lin dans le Nord.

Le producteur de lin Safilin a annoncé ce mardi la création d'une filature à l'été 2022 dans les Hauts-de-France, sa région historique, présentée comme la relocalisation d'une activité ayant "disparu" de France. Cette usine, dont l'implantation n'a pas été précisée, devrait employer une cinquantaine de personnes d'ici 2024. Elle nécessitera 5 millions d'euros d'investissement, "soutenu" par la BPI et la région Hauts-de-France. 
Se présentant comme le leader français du lin, Safilin (30 millions d'euros de chiffre d'affaires) possède déjà depuis 1995 deux usines de tissage en Pologne, où sont employés 480 de ses 500 salariés et d'où proviendront les métiers à filer. 
La France "a perdu toutes ses filatures"
Mais les "nombreuses sollicitations d'entreprises textiles françaises souhaitant disposer d'un fil français" et "la demande des consommateurs de l'Hexagone d'acheter des produits naturels et locaux", ont conduit l'entreprise à créer ce nouveau site, explique le PDG Olivier Guillaume dans un communiqué.
"Alors que 80 % de la production mondiale de lin se situe entre la Normandie et les Pays-Bas - dont 40% dans les Hauts-de-France", la France "a perdu toutes ses filatures", et, avec cette usine, "c'est aussi la filière linière française qui retrouve un outil de production local ouvrant la voie à une création 100% made in France, du champ au produit fini", poursuit Olivier Guillaume.
Safilin s'était résolue en 2005, année de la première levée des quotas limitant les importations textiles dans l'Union européenne, à délocaliser toute sa production en Pologne face à la pression sur la compétitivité.

Selon BFM-TV

27/03/2021

A propos du plastique et des déchets qu'il cause...

«Le plastique, c'est fantastique», chantait le groupe Elmer Food Beat en 1991. Trois décennies plus tard, la rengaine a changé. Partout sur Terre, les dégâts provoqués par les déchets plastiques dans l'environnement sont visibles. Selon l'ONU, près de 320 millions de tonnes de plastique sont produites dans le monde chaque année et 8 millions de tonnes finissent dans les océans. Même le groupe de rock nantais a changé son fusil d'épaule en entonnant en 2019 un nouveau refrain: «Le plastique, c'est dramatique», pour soutenir la dépollution des océans.
 
Loin de la scène musicale, le monde industriel réfléchit également à un changement de modèle pour limiter la production de plastique ou mieux valoriser le recyclage de ces déchets. Mais remplacer la production de matières plastiques par d'autres matériaux, comme des éco-produits ou des contenants en verre, peut coûter plus cher voire même s'avérer une fausse piste. C'est pourquoi des spécialistes du secteur accompagnent les industriels dans leur mutation. Chez Veolia, la cellule Recyclage et valorisation des déchets est particulièrement attachée à cette mission.


Augmenter la part du plastique recyclé: De nombreuses initiatives voient le jour, comme le programme (RE)SET, avec l'alliance des principaux noms de la grande distibution en faveur de l'emballage durable, en «supprimant le plastique des packagings, identifiant des solutions mieux recyclables, valorisables ou biodégradables et changeant nos modes de consommation». «Je pense qu'il y a une prise de conscience générale dans le monde de l'industrie. J'étais récemment chez l'une de nos clientes, une productrice qui utilisait une barquette en plastique complexe. Elle nous a demandé comment faire pour avoir un emballage recyclable. On a étudié ses besoins et on lui a proposé une barquette en aluminium», raconte Jérémy Le Roy, expert valorisation chez Veolia.
Il y a cependant souvent un hic: la hausse du coût de fabrication. «La productrice a finalement refusé la barquette en aluminium que nous lui proposions pour l'instant, car le coût était trop élevé. On a beaucoup de clients dans ce cas. Le prix du plastique est en effet indexé sur le cours du pétrole et celui-ci est très bas actuellement, donc le plastique n'est pas cher», poursuit Jérémy Le Roy.
 
Sur le territoire normand, Hermann Hallot est responsable grands comptes industriels pour Veolia. Ce cadre accompagne les entreprises clientes de Veolia, qui sont désireuses de réduire leurs déchets plastiques. Il conseille par exemple une entreprise spécialisée dans la fabrication de bouteilles plastiques. «Pour eux, il n'y a rien qui peut remplacer la bouteille plastique», dit Hermann Hallot. Veolia s'est donc concentrée sur la mise en place d'un convoyeur de déchets sur place afin de faire le tri entre les différents déchets qu'elle génère et d'optimiser la logistique. «Nous avons aussi modifié une partie de leur process pour réaliser un meilleur tri entre les différents plastiques.» Autre solution pour diminuer l'empreinte carbone de cette entreprise normande: l'injection de plastique recyclé dans les bouteilles. «Aujourd'hui, on peut mettre 70% de plastique régénéré 
dans une bouteille», explique Hermann Hallot.
Une cinquantaine d'industriels ont déjà pris des engagements volontaires en annonçant une incorporation de 275.000 tonnes supplémentaires de résines recyclées dans leurs produits d'ici à 2025. Elles viendraient s'ajouter aux 300.000 tonnes déjà incorporées. C'est un engagement conséquent et encourageant, mais il y a encore beaucoup à faire au regard des 3,6 millions de tonnes de plastique mises sur le marché chaque année en France. L'annonce faite de «tendre vers 100% de plastiques recyclés en 2025» par l'État demeure donc un objectif très ambitieux. Le pourcentage de plastiques recyclés était de 22% en France en 2017, loin derrière la moyenne européenne de 41%, selon les chiffres de Plastics Europe.
Le retour de la consigne de tri?

Mais pourquoi ne pas remplacer le plastique de ces bouteilles par du verre? En 1947, 100% des sodas vendus aux États-Unis l'étaient dans des bouteilles en verre réutilisables. Le consommateur payait quelques centimes de plus pour la bouteille en verre lors de l'achat du soda et récupérait cette somme en rapportant le contenant. Ce système de consigne est ensuite tombé en désuétude au fil des ans face à l'avènement du plastique, avant de renaître de ses cendres à petite échelle depuis quelques années. On peut citer «Bout' à Bout'» dans les Pays de la Loire ou «Jean Bouteille» dans le nord de la France. Mais à une échelle industrielle, le passage du tout-plastique au 100% verre se bute à deux arguments: un argument économique qui fait que personne ne prend le risque de relancer au niveau national un projet pilote ­d'envergure, selon l'un des pionniers du ­secteur, Gérard Bellet, dans une interview donnée au journal Le Monde; et un argument écologique: le cycle de vie d'une bouteille en verre, en fonction des usages, n'a pas toujours un moindre impact carbone.
 
Plutôt que le verre, il existe un autre matériau qu'affectionnent de plus en plus les industriels: les éco-produits. Ce sont par exemple des sacs réutilisables et conçus avec des matières écologiques que l'on peut trouver dans certaines épiceries ou supermarchés. «Nous travaillons actuellement sur un projet avec la grande distribution pour réfléchir à l'emballage écoconception de demain. C'est un appel à candidatures et nous sommes clairement dans la création d'un écosystème vertueux», dit Sophie Petibon, directrice commerciale à Veolia au sein du pôle Recyclage et valorisation des déchets. Là aussi, l'analyse complète du cycle de vie doit être menée avec minutie.
«Le gros problème du plastique, c'est le transport»
 
Les industriels réfléchissent également davantage au coût écologique global d'un produit. Le coût écologique du plastique n'est pas constitué que du déchet à trier, recycler ou incinérer. Il faut également prendre en compte le transport des produits plastiques puis des déchets plastiques, de leur conception à leur destruction. «Le gros problème du plastique, c'est le transport. C'est ce qui représente la plus grosse part de l'empreinte carbone. C'est pour cela que nous réfléchissons à diverses solutions pour réduire les transports. Nous proposons par exemple à nos clients de mettre en place des broyeurs de déchets plastiques sur leur site, plutôt que de transporter les déchets plastiques jusqu'à un exutoire réalisant la prestation broyage», explique Hermann Hallot. L'entreprise pharmaceutique qu'il conseille en Normandie produit 300 tonnes de plastique par an: cela représente ainsi 120 transports par camion en moins.
L'avenir ressemble peut-être à un cercle. «Nous sommes en train d'étudier la création d'une boucle circulaire avec l'un de nos clients. Notre ambition serait de recycler leurs déchets puis de les réintroduire dans la boucle comme produits régénérés. C'est une étude qui porte sur la globalité de la chaîne, pour mieux la maîtriser et rester au plus près de la production», analyse Hermann Hallot. Un cercle vertueux bon pour la planète mais aussi pour l'économie, ces nouveautés étant pourvoyeuses d'emploi et d'activité dans le futur.

Selon Slate.fr - Slate - lundi 8 mars 2021


 

26/03/2021

Surveiller ses pieds de près à partir de 60 ans...

Un article de M.C. Martinat, dans le journal Nice Matin du 7/3/2021, explique que "plus on vieillit, plus nos pieds sont fragiles!" La Haute Autorité de santé, en effet, a fait des recommandations à ce sujet, reprises par Mr Alexandre Akli Poupardin, vice-président de l'Union des pédicures de PACA. Les tissus en prenant de l'âge sont moins vascularisés et l'incarnation des ongles est plus fréquente, tout comme la déformation des orteils. Cors, durillons, peau sèche sont souvent vécus comme une fatalité et peu à peu l'autonomie des personnes s'en ressent. Bien entendu, des chaussures confortables sont recommandées. En cas d'arthrose, de troubles rhumatismaux et endocriniens, les besoins de pédicurie-podologiedoivent être impérativement évalués.

La pratique d'une activité physique et la surveillance du poids permettent déjà de vieillir en bonne santé. Mais, si l'on néglige ses pieds, la marche peut devenir difficile et l'équilibre précaire, d'où possibilité de chutes et de fractures. Aussi un bilan podologique ou examen baropodométrique est-il recommandé pour vérifier les appuis et l'équilibre. Les conclusions du bilan sont transmises au médecin traitant, qui décide alors si une canne ou un déambulateur sont nécessaires. Toutefois les soins de podologie ne sont pas pris en charge par l'assurance maladie, ce qui limite l'accès des patients, sauf pour les malades diabétiques, car cette maladie métabolique accroit le risque de plaies aux pieds. Heureusement certaines mutuelles prennent en charge tout ou partie de ces consultations après 60 ans.

En cas de traitements anti-cancéreux, un bilan podologique est également recommandé, afin de limiter les effets secondaires de certains traitements lourds. Une atteinte des ongles et un syndrome main-pied peuvent fréquement être consécutifs à une chimiothérapie. Pour ces raisons, des précautions peuvent être prises  préventivement par l'équipe spécialisée au sein même du centre anti-cancéreux. Ne pas hésiter à les solliciter de même que les autres soins de support.

Lyliane

 

25/03/2021

Les jardins ont la cote depuis 2020...

Un retour fulgurant au lopin de terre s’opère depuis le début des années 2000. Pourquoi le jardin et le jardinage ont-ils repris cette importance pour les Français d’aujourd’hui ?
La dernière étude sur notre rapport au jardin date de 2019. Quelques mois avant l’arrivée du Covid et de son long cortège de journées confinées, un sondage de l’Ifop montrait un retour victorieux des bêches et des binettes dans la vie et l’imaginaire des Français.
Sept personnes interrogées sur dix disposent d’un jardin, privé pour 58 %, parfois minuscule, où se relaxer, faire la fête, faire pousser fleurs, arbres fruitiers et de plus en plus de légumes. Manger sain et répondre à la crise climatique incitent, notamment les moins de 35 ans, à assigner une fonction nourricière à sa terre.
Au printemps 2020 se confirme cette tendance verte, renforcée après trois mois d’assignation à domicile, et qui ne se dément pas. Les ventes en jardinerie explosent et les maisons avec jardin s’arrachent. Trois-quarts des 18-24 ans souhaitent accorder plus de place à la nature ​dans leur vie, selon un sondage Opinion-Way de juin.
Les bienfaits physiques du jardinage sont attestés. Un individu peut brûler autant de calories en 45 minutes qu’en 30 minutes d’aérobic ​, assure Denis Richard, auteur de Quand jardiner soigne (Delachaux et Niestlé). Ratisser, tailler, tondre et planter améliore l‘équilibre et la souplesse, tonifie le corps, entretient la mobilité articulaire autant que l’éveil intellectuel. Les risques cardiovasculaires en seraient réduits de 27 %. Le jardinage sportif a même été inventé par les Anglais sous le nom de green gym !

« C’est mon élévation »
Mais l’engouement vert va plus loin. Jardiner permet de se retrouver en reliant la tête et le corps. On sort, on met les mains dans la terre et on se reconnecte avec quelque chose de réel, de plus grand que soi, un monde entièrement vivant ​, estime Abdu Gnaba, sociologue, auteur de Bricole-moi un mouton (L’Harmattan). Son Sociolab mène une étude sur le rapport des Français au jardinage pendant le Covid. Les gens nous disent c’est ma thérapie ou c’est mon élévation. ​Le jardin comme monde sensible, comme royaume du ressenti, où l’on comprend le monde avec le cœur ​, permet de sortir d’une société hypertechnique qui séquence, qui nous coupe du but final de nos actions et nous fait perdre le sens de ce que l’on fait ​. Un lieu d’aléas, de surprises, où la capacité d’émerveillement ​le dispute à la poésie : dans la crise respiratoire que nous vivons, on y accède à l’inspiration ​.
Stéphane Hugon, fondateur d’Eranos, cabinet de transformation sociétale, accorde même au jardinage une dimension spirituelle. Semer, voir pousser et mourir nous ré-enracine, nous redonne un rôle dans un espace plus large. Une forme d’animisme où les lieux et les objets sont aussi vivants que l’Homme. Le jardinage est le symptôme d’un grand malaise et d’une fin de cycle centrée sur l’humanisme ».
Ce sociologue date le début de notre ré-ensauvagement ​à la première décennie des années 2000, lorsque s’est opérée une redécouverte de la nature, tellement domestiquée depuis des siècles que nous en avons conçu une culpabilité avec le sentiment d’être allés trop loin dans la technique ​. En cultivant leur jardin, « les gens se découvrent capables de produire, d’être fructueux et retrouvent un cycle lent, une saisonnalité, sans tic-tac, dans un temps juste, synchronisé par rapport au soleil. C’est apaisant. »

Selon Mme Claire THÉVENOUX. - Ouest-France - dimanche 7 mars 2021

24/03/2021

Le cuivre dans la viticulture...

Le cuivre, c'est un peu le glyphosate des bios. Pas un jour sans qu'un vigneron labellisé AB ou autre ne s'entende dire : « Ah oui, le bio, c'est bien, mais tout de même il y a le cuivre. » Et ceux qui en parlent (mal) le plus sont soit des voisins qui préfèrent utiliser des produits dits « conventionnels », c'est-à-dire issus de l'industrie chimique, soit (comme pour le glyphosate) des gens qui n'y connaissent pas grand-chose, mais qui détiennent cependant la vraie vérité. Le sulfate de cuivre est utilisé depuis le XIX siècle pour lutter contre le mildiou, et c'est le seul vraiment efficace autorisé en culture biologique. Alors, une vingtaine de ces vignerons bio catégorie poids lourd (en termes de notoriété) se sont associés pour financer une étude qui pourrait s'intituler, façon Woody Allen, « tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur le cuivre sans jamais oser le demander ».
Ou, comme le dit Pierre de Benoist, qui dirige le domaine De Villaine à Bouzeron, en Bourgogne : « C'est important de montrer à ces bien-pensants environnementaux que le cuivre n'est pas ce qu'ils pensaient. »Dijon, a rassemblé un certain nombre d'experts, dont des directeurs de recherche à l'Inrae (Institut national de la recherche agronomique), « afin de garantir sa rigueur et son objectivité », et a procédé à une recherche bibliographique sur le sujet. En clair, Novasol Experts a procédé à l'examen de plus de 300 articles pour constater que « la littérature scientifique académique est peu fournie concernant l'impact du cuivre sur la biodiversité des sols viticoles (4 articles seulement répondent à la question) », écrit Battle Karimi, docteure en écologie microbienne, qui a rédigé le compte rendu de l'étude. Les experts se sont alors tournés vers d'autres secteurs agricoles, comme les vergers, etc.
« Finalement, la synthèse porte sur 19 articles scientifiques, 75 % d'entre eux apportant des résultats issus d'expérimentations en laboratoire, c'est-à-dire généralement menées sur un seul type de sol et dans des conditions découplées de tout contexte agroclimatique. Seulement 4 études apportent des résultats sur l'impact du cuivre accumulé dans le sol sur sa biodiversité. »


À 4 kilos par hectare, aucun danger
 Conclusion : en dessous de 200 kilos par hectare, le cuivre n'affecte pas la faune microbienne des sols. Les vers de terre seraient en diminution après des traitements trois années de suite de 40 kilos/ha. « D'après cette synthèse, la littérature scientifique académique actuellement disponible montre un impact écotoxicologique du cuivre sur la biodiversité du sol seulement à partir de 200 kg/ha/an apporté, et il est impossible de conclure objectivement à un quelconque impact à une dose de 4 kg Cu/ha/an », écrit en guise de conclusion Battle Karimi. La dose de 4 kilos par hectare représente la limite maximum autorisée aujourd'hui au niveau européen.

« Je ne suis pas surpris », commente Jean-Marie Bouldy, vigneron bio à Pomerol (Château Bellegrave), en découvrant l'étude de Novasol Experts. « Depuis longtemps, par mes lectures, par mes rencontres avec des gens comme Claude Bourguignon, j'ai compris que le cuivre n'était pas un métal lourd, car il est oxydable, contrairement au mercure, par exemple. C'est un oligo-élément nécessaire à la santé. On prend une pelle, on fait un trou dans nos vignes, on tombe sur les vers de terre? Je suis en bio depuis quinze ans. Si j'avais tué mes sols, on ne verrait pas les vers de terre. Les feuilles tombent, et deux mois après, tu ne les vois plus, elles se dégradent vite, car elles sont mangées par la microfaune sauvage, les micro-organismes et les vers de terre. On a des sols qui sont hypervivants. L'Anses (Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation), l'Europe sont sous le joug des chimiquiers. »
« Maintenant, poursuit-il, l'Anses veut nous interdire le lissage, ce qui signifie qu'une année où il y a une forte pression, on en met 5 kilos et l'année d'après, 2 kilos. Je ne comprends pas que le cuivre soit le bouc émissaire de la pollution agricole. Les CMR (substances cancérogènes, mutagènes et toxiques pour la reproduction), les SDHI (fongicides), on les laisse, ils ne sont pas interdits dans l'HVE (label Haute Valeur environnementale). Chaque organisme a besoin d'oligo-éléments et donc de cuivre pour vivre. »
Le seul remède contre le mildiou
 Thomas Duroux de Château Palmer, à Margaux, fait, lui, partie des commanditaires de l'étude. Il partage cet avis et se veut optimiste : « On vérifie que ce qu'on nous baratine est sans fondement scientifique. Ces résultats démentent totalement les normes qu'on veut nous faire avaler aujourd'hui. La lame de fond est puissante autour de ces questions environnementales. Je suis très confiant sur la prise de conscience de l'agriculture en général. » Même constat en Bourgogne, où, cependant, le mildiou fait ces dernières années moins de ravages que dans le bordelais, qui connaît une humidité plus importante.
« Qu'on soit en bio ou en conventionnel, le seul remède, c'est le cuivre », ajoute Pierre de Benoist. « Le soufre comme le cuivre, ce sont des dons de la terre. Quand j'étais petit, on voyait les vignes bleues, tant les doses étaient fortes : 30, 40 kilos l'hectare? Aujourd'hui, on utilise des doses qui n'ont rien à voir, un matériel qui a changé, une connaissance qui s'est accrue, la météo, des techniciens? Le cuivre permet de faire tourner une économie et de faire travailler des gens dans de bonnes conditions sanitaires. »

Selon Mr Jacques Dupont - Le Point - vendredi 12 février 2021

23/03/2021

Des nouvelles positives du côté des jardins...

Ce nouveau magazine d’Ouest-France associe authenticité et partage dans le jardinage, une activité de plus en plus prisée. À découvrir le 9 mars.
Sortir un magazine papier sur le thème du jardinage en plein Covid ? Gonflé, non ? C’est pourtant le pari, un poil osé mais si revigorant, fait par Ouest-France, associé au Courrier de l’Ouest.
 En période de crise, il vaut mieux innover pour ne pas se recroqueviller. Bien avant le confinement, déjà, nous sentions monter ce sujet, le jardin et la connexion avec la maison, comme une pièce supplémentaire ​, se souvient Stéphanie Germain, rédactrice en chef déléguée aux hors-séries et suppléments à Ouest-France.C’est le moment de faire des paris. Quand le contexte est compliqué, pas question de lâcher ​, abonde Stéphane Baranger, directeur des hors-séries et suppléments.
Enraciné dans l’Ouest. C’est même le moment idéal pour proposer de partager en créant une communauté de lecteurs.  Culture jardins s’adresse à des jardiniers amateurs, pas des super-pros, qui ont envie de profiter de leur petit coin de terre. Nous voulons qu’ils puissent s’entraider ​, poursuit Stéphanie Germain. Pour repiquer, replanter, marcotter, on s’inspire de l’expérience d’autres passionnés qui donnent leurs trucs, parlent de leurs plantes, de leurs spécificités.

 Les lecteurs auprès desquels nous avons testé ce magazine insistaient sur l’importance qu’il soit utile ​, rappelle Stéphane Baranger. Ils voulaient aussi qu’il les fasse voyager et qu’il soit aussi beau que notre territoire ​.
Selon la rédactrice en chef déléguée, les articles portent sur des sujets enracinés dans l’Ouest, avec la particularité de chaque territoire, littoral ou collines, travaillés par des jardiniers d’ici. Et tout est fait maison, sans infos piquées ailleurs ​. Les idées prennent parfois la forme de balades auxquelles on n’aurait pas pensé malgré leur proximité, comme la route des roses en Anjou ou celle des rhododendrons en Normandie.
Le résultat donne envie de courir au jardin. Au fil de 80 pages qui font la part belle à la photo, on apprend (comment planter les phlox, coucher l’oignon, rabattre les delphiniums, analyser son sol…), on découvre (la culture des pivoines chez une Sarthoise ou des plantes de bord de mer chez des Finistériens) et on déguste (les recettes de petits pois du jardin). Un lexique complète cet ensemble très pédagogique.
Le premier numéro de Culture jardins (quatre par an) est disponible à partir du 9 mars, au prix de lancement de 3 € dans les points de vente habituels, sur la boutique des éditions Ouest-France et sur abo.ouest-france.fr/jardins.
Selon Mme Claire THÉVENOUX. - Ouest-France - dimanche 7 mars 2021

22/03/2021

Rentabilité et solidarité au Grand Marché de Toulouse...

Redresser les finances, innover, tout en pariant sur la solidarité, Maguelone Pontier s'y attelle du matin au soir. En trois ans, cette trentenaire atypique a transformé le Grand marché de Toulouse, le deuxième de France après Rungis.
"Il ne s'agit pas d'être naïf. Il faut être rentable, et on l'est. Mais si on peut en même temps créer de l'entraide entre les usagers du marché, et en faire profiter des associations, des jeunes en difficulté... c'est encore mieux", est convaincue la directrice du marché d'intérêt national (MIN) de la Ville rose. Pourtant en juillet 2017, quand cette fille d'agriculteurs prend à 32 ans les rênes de l'établissement, "la situation était... +délicate+ ", sourit-elle. Euphémisme ? "Quelque 28 millions d'euros de dette et un résultat net de -200.000 euros la dernière année" avec plus de 20% des locaux inoccupés, précise-t-elle.

"Aujourd'hui les comptes sont très bons. Le MIN a retrouvé une gestion saine, un équilibre financier et même au-delà", juge Jean-Jacques Bolzan, conseiller métropolitain en charge de l'alimentation et l'agriculture, vantant le "dynamisme et l'expérience" de Maguelone Pontier.
Mais la jeune femme passée par HEC, puis conseillère des présidents de la FNSEA et de Rungis, ne souhaitait pas uniquement redresser les comptes.
Elle voulait attirer de nouveaux acteurs, au-delà des grossistes et producteurs de fruits et légumes. C'est chose faite: les quelque 4.600 acheteurs du Grand marché peuvent désormais s'approvisionner aussi en poissons, viandes, fromages, fleurs et épicerie fine. 
- "Village de l'alimentation" -
"Le Grand Marché a beaucoup gagné en visibilité depuis 2017", soutient Nadia Pellefigue, vice-présidente de la région Occitanie en charge du développement économique, pointant "un accent majeur porté à l'innovation et la solidarité".
Parmi les nouveaux locataires du Grand marché, des traiteurs, des jeunes entreprises spécialisées dans le domaine de l'alimentation, mais aussi des écoles de formation pour demandeurs d'emploi peu qualifiés, comme celle du chef Thierry Marx.
"Ici, quand on accueille une entreprise, on lui demande d'embaucher des jeunes de nos centres de formation ou de s'approvisionner auprès de producteurs", s'enthousiasme la jeune directrice, vantant les bienfaits de "l'économie circulaire dans ce village de l'alimentation".
Parmi les projets qui lui tiennent à coeur, celui de l'association "Belles Gamelles" née dans le sillage de la crise sanitaire, à l'initiative d'un collectif de restaurateurs toulousains. Hébergée par le MIN, elle distribue quotidiennement des centaines de repas à des personnes en difficulté.
Pour l'Occitanie, première région bio de France, "il est extrêmement appréciable d'avoir un Grand marché dynamique, avec une directrice qui, en mettant en avant le bien manger et les produits locaux, a évolué dans le même sens que les attentes des citoyens", affirme la vice-présidente de la Région.  "Locomotive humaine" -
"J'appartiens à une génération pour qui le développement durable et la responsabilité sociale, ce n'est pas de la mousse, on y croit vraiment", lance Maguelone Pontier.
Son arrivée il y a près de quatre ans dans un univers majoritairement masculin "a pu dérouter certains au début. Mais elle a vite su s'imposer", soutient Eric Fabre, élu un des meilleurs ouvriers de France dans la catégorie "primeurs".
Celle qui assume fièrement son "côté féminin", s'agace tout autant d'être cantonnée à son genre. 
"Je ne vais pas troquer mes talons pour des baskets sous prétexte que j'évolue dans un monde d'hommes, mais si j'en suis là aujourd'hui, c'est uniquement grâce à un parcours d'une cohérence incontestable", assène-t-elle.
La jeune directrice a également accéléré l'embauche de femmes au MIN: "au total, elles représentent 25% des recrutements en 2020", dit-elle, convaincue qu'il faut "parfois forcer un peu pour accompagner le changement de moeurs".
Sa détermination, elle la puise peut-être des heures passées, dès 12 ans, à travailler sur l’exploitation céréalière de ses parents dans l'Hérault. "A 16 ans je dirigeais déjà des équipes, notamment pour la castration du maïs. J'adorais ça", se souvient-elle, sirotant un thé entre deux réunions.
"C'est une locomotive humaine à grand coeur", résume Eric Fabre, également président de l'Union des métiers alimentaires de proximité. "Elle fonce, elle chamboule l'organisation (du marché), mais elle écoute les gens, elle est accessible. Elle ne fait pas l'unanimité, mais comme partout, le monde est ainsi fait", sourit-il.
Selon AFP - AFP - vendredi 26 février 2021

21/03/2021

Relocalisation de certains médicaments...

Le numéro deux européen de la chimie pharmaceutique est le fer de lance de la relocalisation de molécules voulue par le gouvernement. Dont acte. 
Un retour aux origines. L’historique plateforme chimique de Roussillon, née durant la Première Guerre mondiale, va de nouveau produire du paracétamol. Douze ans après l’arrêt de la fabrication de l’antalgique présent dans les trois médicaments les plus vendus en France (Doliprane, Dafalgan, Effe­ralgan), le méga-site isérois, où est installé Seqens, devra en synthétiser 10.000 tonnes d’ici trois ans. Décrié pour avoir laissé filer à l’étranger ses industries de santé les plus critiques, l’Etat entend faire du redémarrage de cette activité stratégique le symbole d’une souveraineté retrouvée.
 
"La crise du Covid-19 a montré qu’une rupture d’approvisionnement de certaines molécules stratégiques était un risque bien réel, précise-t-on au cabinet de la minis­tre de l’Industrie Agnès Pannier-Runacher, où l’on rappelle qu’en mars, l’Inde, l’un des principaux pays producteurs de paracétamol avec la Chine et les Etats-Unis, avait préempté une partie de ses exportations. No
us voulons contrôler en France l’ensemble de la chaîne de production." Cette mission "reconquête", Seqens la mènera aux côtés de deux autres groupes tricolores, Sanofi et UPSA, qui lui achèteront la molécule avant de la conditionner dans leurs propres usines.


La France a-t-elle vraiment les moyens de relocaliser l’industrie pharmaceutique? Acquisitions à l’étranger: Moins connu que ces deux champions du médicament, le discret Seqens s’est imposé ces derniers mois comme l’un des chouchous du gouvernement. Venu promouvoir son "plan de restauration de la souveraineté sanitaire" fin août sur l’un des sites du groupe, Emmanuel Macron n’avait pas tari d’éloges à l’endroit de ce "fleuron français" qui a eu le mérite "d’innover, de croire en sa R&D et d’embaucher".
 
Telle est en effet la trajectoire suivie par cette entreprise de 3.200 salariés qui a intégré le cercle fermé des cinq plus grosses sociétés mondiales produisant ces molécules de synthèse utilisées par l’industrie pharmaceutique. Fondé en 2003 et contrôlé par le fonds américain Bain Capital, Seqens a pris son envol à partir de 2011 et l’arrivée du fonds français Ardian comme actionnaire majoritaire. L’acquisition de plusieurs actifs de Rhodia, émanation de l’ex-empire Rhône-Poulenc, lui permet de se positionner avantageusement sur le paracétamol, mais aussi l’aspirine, dont il est le premier producteur mondial. "Le groupe s’appuie sur un fort ancrage industriel en France où sont implantés 14 de nos 24 sites, indique Pierre Luzeau, le PDG de Seqens. Puis, peu à peu, des acquisitions nous ont permis de franchir un cap." Et d’internationaliser une société présente aujourd’hui en Allemagne, en Finlande, en Chine ou en Thaïlande.

Pari de la chimie cryogénique: En 2016, le chassé-croisé entre les fonds Eurazeo et Ardian, devenu minoritaire au tour de table de Seqens, va doper le développement. "Seqens était très bien implanté en Europe et en Asie, mais moins aux Etats-Unis, le pays où les nouvelles molécules se développent le plus, avance Pierre Luzeau. Or, la croissance du groupe est tirée en partie par les Etats-Unis et le Canada." Résultat, son chiffre d’affaires tutoie désormais le milliard d’euros. "C’est bien, mais cela reste largement en deçà des géants du secteur comme l’américain Mallinckrodt, aux revenus deux fois et demie plus élevés", grince un concurrent. "Grossir pour grossir, cela n’a pas de sens, Seqens a au contraire fait le choix de se recentrer sur son cœur de métier, la synthèse pharmaceutique", répond-on chez Eurazeo, alors qu’une cession de Seqens a été évoquée dans la presse, où l’on parle d’une valorisation de 2 milliards.
 
La percée du leader français dans ce secteur hyperconcurrentiel tient aussi à sa politique d’innovation. Pour fabriquer les molécules toujours plus complexes utilisées par ses clients, industriels ou biotechs, et affronter des rivaux qui ont davantage recours à une main-d’œuvre bon marché, Seqens mise beaucoup sur la technologie comme la chimie cryogénique, qui permet de produire à très basse température. Au total, la R&D du groupe, dont le centre phare est à Porcheville (Yvelines), représente 10% des effectifs et génère 5% du chiffre d’affaires. "C’est plus que nos concurrents, mais c’est ce qui nous permet d’être compétitifs", défend Pierre Luzeau.
Cet automne, le gouvernement a sélectionné Seqens dans le cadre d’un programme de 200 millions visant à relocaliser une douzaine de molécules, en plus du paracétamol, comme le propofol et la kétamine, dont l’approvisionnement s’est révélé difficile au plus fort de la crise sanitaire. Seqens compte investir 75 millions d’ici à 2024 et créer entre 80 et 100 emplois, surtout en R&D. "Cette capacité à créer de l’innovation est la vraie force de Seqens", observe François Duplaix, PDG d’UPSA, le labo agenais producteur du Dafalgan et de l’Efferalgan.


Médicaments: qui sont les vrais responsables de la pénurie?
Concurrence asiatique: Reste que le virage patriotique pris par le bon élève Seqens pose certaines questions. Permet-il réellement d’affronter la concurrence asiatique? Est-ce une lame de fond ou un feu de paille lié à l’humeur politique du moment? "Depuis une vingtaine d’années, 80% de la production des principes actifs des médicaments se trouve en Asie, répond Nathalie Coutinet, économiste de la santé. Le défi est de taille car la mondialisation est passée par là mais le recours aux nouvelles technologies doit limiter cet effet dumping." Du côté de Seqens, on assure que cette stratégie a bel et bien toutes les raisons d’être pérenne.
"Pour garantir la résilience de l’industrie pharmaceutique de l’Union européenne, il faudrait sécuriser les chaînes d’approvisionnement d’au moins 150 à 200 molécules critiques, indique Pierre Luzeau. Il n’y a donc pas de raison de s’arrêter là." De leur côté, les industriels du médicament plaident pour que l’Etat renonce à son intention de baisser de 10% le prix d’une boîte de paracétamol vendue en pharmacie, aujourd’hui à 2,18 euros pour huit comprimés d’un gramme. "Nous pouvons accepter une hausse du prix de la matière première, mais il ne faut pas que, dans le même temps, le prix de vente baisse, cela affecterait des marges qui sont déjà très faibles", avertit François Duplaix. Comme pour rappeler que l’équipe de France du paracétamol doit jouer de façon unie.

Selon Mr Antoine Izambard - Challenges - dimanche 28 février 2021

20/03/2021

L'hydrogène, énergie d'avenir?

L'hydrogène, solution de la transition énergétique? Elevé au rang d'énergie d'avenir, l'hydrogène pourrait être le futur des transports, du chauffage ou de l'industrie, à condition qu'il soit vert. 
Non, ce n’est pas juste de la hype. Mais un réel engouement pour l’hydrogène, promu au rang d’énergie d’avenir. Scientifiquement parlant, il n’y a rien de plus banal que le dihydrogène (H2), dont les molécules accolent deux atomes du plus répandu des éléments de l’Univers depuis le big bang. Reste que sur Terre, sauf gisements naturels exceptionnels à exploiter, il faut le produire. Et ce qui est visé aujourd’hui, c’est sa production "verte". La classique électrolyse de l’eau devra s’effectuer avec une électricité elle-même décarbonée. Avec priorité aux sources d’énergie renouvelables, solaire, éolien, hydraulique… Une solution rêvée pour une transition énergétique réussie et l’atteinte rapide de la neutralité carbone.

Son usage? Il doit être souple, et convenir aux transports (trains, camions, voitures, avions…), au chauffage ou à l’industrie. Il devrait concurrencer les batteries électriques en ces temps de dérèglement climatique, de pollution et d’épuisement des ressources naturelles. Une chose est sûre, les politiques ont pour lui les yeux de Chimène. Mi-janvier, la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen, devant la centaine d’entreprises de 20 pays de l’Hydrogen Council, précisait qu’une bonne part des 250 milliards d’euros du Green Deal iraient à l’"hydrogène propre". Un niveau d’investissement "jamais vu" et l’espoir d’innovation, d’émergence de start-up, de création d’emplois.
7 milliards sur 10 ans

En France, à l’automne, le gouvernement annonçait déjà 7 milliards sur 10 ans, et le 17 février a été publiée au Journal officiel l’ordonnance n°2021-167 relative à l’hydrogène, à la grande satisfaction de France Hydrogène: "L’hydrogène fait sa grande entrée dans le code de l’énergie", s’est réjouie l’association. Si les industriels tel Air liquide en produisent depuis plus d’un siècle, permettant son usage dans de multiples procédés (raffinage du pétrole, ammoniac pour les engrais) et si l’on parle depuis au moins deux décennies de toutes ses promesses, c’est bien avec ce passage possible à sa production verte, sans énergie fossile, que peut advenir "La solution hydrogène", titre optimiste en couverture ce mois-ci de Sciences et Avenir.

Selon Sciences et Avenir
 

19/03/2021

Smartphones reconditionnés...

Le smartphone reconditionné est moins cher qu'un modèle neuf et plus rassurant qu'un modèle d'occasion. Mais il faut être vigilant lors de l'achat pour éviter les mauvaises surprises. Faut-il choisir entre un smartphone de qualité, mais onéreux, et un modèle à bas prix, mais peu performant ? Avec les smartphones reconditionnés, vous avez la possibilité d'acheter un appareil de grande marque performant pour un prix abordable.
 Ce marché continue de progresser et, depuis le mois d'octobre 2020, l'opérateur Orange propose des modèles reconditionnés dans ses boutiques.
 Selon une étude réalisée ce même mois par l'institut de sondages Ifop pour la société Smaaart, les Français pensent de plus en plus à acheter un modèle reconditionné : 60% des sondés l'ont fait ou vont le faire, contre 53% en 2019.
 
Les consommateurs sont bien entendu intéressés par le prix, mais commencent aussi à prendre en compte l'aspect écologique avec le recyclage des appareils.
 De plus, les smartphones reconditionnés sont plus rassurants que les modèles d'occasion. Ils sont théoriquement remis à neuf par une société spécialisée. L’appareil subit ainsi un nettoyage tant extérieur qu’intérieur (avec la suppression des anciennes données utilisateur), ainsi que des vérifications nécessaires pour s’assurer qu’il fonctionne correctement.

Un marché sans standard précis: Les sociétés de reconditionnement se fournissent auprès des particuliers, mais aussi chez les opérateurs, dans les entreprises et auprès d'organismes de recyclage.
 Hélas, le marché est opaque car il n’existe pas de standard, ni de protocole de reconditionnement. Chaque acteur peut donc faire ce qu’il veut, avec des tests plus ou moins approfondis. Il est logiquement parfois difficile de déterminer si une offre de smartphone reconditionné en vaut vraiment la peine.
De plus en plus d'acteurs sur le marché

On trouve désormais des smartphones reconditionnés chez des vendeurs connus tels que Cdiscount, Amazon, la Fnac ou Darty, ainsi que sur des sites dédiés (voir plus bas). Le choix est vaste mais devient de plus en plus complexe, tant les acteurs se multiplient avec des bons comme des mauvais élèves.
 Il suffit de se rendre sur les forums des associations de consommateurs pour découvrir les nombreuses plaintes de clients qui pensaient faire une bonne affaire et se sont retrouvés avec un appareil en mauvais état, ou qui a rendu l’âme très rapidement. Notons également que les accessoires (chargeur, câble, écouteurs) sont rarement ceux d'origine.
Les principaux acteurs du marché :Back Market est le site le plus connu et se décrit comme le (super) marché des produits reconditionnés. Présent dans une dizaine de pays, il entre dans la catégorie des places de marché (MarketPlace).
 Le site regroupe un très grand nombre de reconditionneurs (plus de 1 200 usines partenaires), ce qui fait sa force et sa faiblesse. Le choix de produits est très vaste avec des smartphones, mais aussi des ordinateurs, des montres connectées, des tablettes et des consoles.
 Le problème est que la qualité du service diffère selon le prestataire de reconditionnement, qui peut être situé en Europe, mais aussi dans des contrées plus lointaines tels que l'Asie ou les Etats-Unis. Il faut donc bien regarder les avis des clients pour essayer de savoir si le prestataire est fiable ou non.
 Back Market dispose également d'un service de reprise pour revendre un ancien appareil (smartphones, tablettes, ordinateurs, consoles de jeux, appareils photos).

Etat extérieur du smartphone : Comme neuf, très bon état, bon état, état correct, stallone (présence de rayures et d'impacts sans que ce soit gênant à l'usage). Nombre de points de contrôle : de 22 à 60, selon le reconditionneur. Batterie : Si elle n'atteint pas au moins 80% de sa capacité de charge initiale, elle est remplacée par une batterie neuve. Garantie : 12 à 24 mois selon le prestataire. Le reconditionneur assure la garantie.

Certideal est une entreprise française qui a ses locaux, et son atelier de reconditionnement, à Levallois-Perret. Le site propose des smartphones (iPhone et Samsung Galaxy), mais aussi des tablettes et des Apple Watch. Pour les smartphones, l’option Pack Premium (25 euros) permet de disposer d’une batterie neuve, quel que soit l’état de la batterie d’origine. L’entreprise se fournit auprès d’opérateurs téléphoniques aux Etats-Unis et au Royaume-Uni. Etat extérieur du smartphone : Comme Neuf, très bon état, bon état, état correct.Nombre de points de contrôle : 30.Batterie : Elle est remplacée si sa capacité est inférieure à 83% de sa valeur initiale.Garantie : 24 mois. Extension de garantie de 24 à 36 mois pour 19,90 euros.

YesYes est un site français spécialisé dans la reprise et la revente de smartphones. Avant de parvenir à l’acheteur, le smartphone reconditionné passe par l’atelier de YesYes, situé à Caen, où il est contrôlé et certifié. Les iPhone sont livrés avec des chargeurs et des câbles haute qualité certifiés Apple (Made for iPhone) et garantis 10 ans. YesYes revendique un reconditionnement Made in France, de qualité supérieure, et véritablement éco-responsable. Le site propose des modèles Apple et Samsung.

Etat extérieur du smartphone : Excellent, Bon.Nombre de points de contrôle : 43. Batterie : Remplacée par une batterie neuve si elle assure moins de 85% de sa capacité de charge initiale et/ou est passée par plus de 450 cycles de charge. Garantie : 1 an.

Smaaart (Sofi Groupe) dispose de sa propre usine, située à St-Mathieu-de-Tréviers en France, près de Montpellier. Le site français possède à son catalogue des smartphones Apple et Samsung, mais aussi Sony, Huawei et Crosscall.
 Pour les iPhone, l’entreprise utilise des batteries neuves 100% Apple. Smaart fournit également des coques et des films de protection, ainsi qu'une gamme de smartphones reconditionnés pour la grande distribution.

Etat extérieur du smartphone : Comme neuf, très bon état, bon état. Nombre de points de contrôle : 40.Batterie : Si elle n'atteint pas au moins 80% de ses performances d’origine, elle est remplacée par une batterie neuve.Garantie : 12 ou 24 mois.

Recommerce est une start-up française, lancée en 2009. Elle travaille principalement avec des reconditionneurs situés en France, en Suisse et en Europe de l’Est. Elle possède sa propre marque, baptisée Recommerce et vendue sur son site Web.
 La marque est également disponible chez les quatre opérateurs et dans des magasins spécialisés (Boulanger, Cdiscount, Auchan, Electro Dépôt). Le site propose des appareils Apple, Samsung, Huawei, Honor et Sony. Etat extérieur du smartphone : Comme neuf, très bon état, bon état, état correct.Nombre de points de contrôle : 56.Batterie : Elle est contrôlée et offre plus de 80% de sa charge initiale.Garantie : 12 mois.

ReBuy est une entreprise allemande, créée en 2004. Elle est également présente en France (depuis 2009), en Autriche, aux Pays-Bas, au Royaume-Uni, en Italie, en Espagne.
 L’entreprise gère le reconditionnement dans une usine située en Pologne. Elle propose des smartphones de nombreux constructeurs (dont Apple, Samsung, HTC, Huawei, LG et Sony), mais aussi des appareils photos, des consoles de jeux, des tablettes, des ordinateurs portables et du matériel audio.


Les autres acteurs du reconditionnement:WeFix est une chaîne de 100 magasins de réparation, qui vend aussi des smartphones reconditionnés sur son site Web. L'entreprise filiale du groupe Fnac/Darty propose également de racheter votre ancien smartphone, s'il s'agit d'un modèle Apple, Samsung ou Huawei.
Again est une filiale du groupe français Itancia. L'entreprise propose sur son site des iPhone et des iPad reconditionnés. Elle est également présente chez Back Market. Les appareils sont reconditionnés dans une usine du Maine-et-Loire. La valeur DAS (Débit d'Absorption Spécifique) du smartphone est vérifiée pour être sûr qu'elle ne dépasse pas les normes réglementaires.
 
FactoREFURB propose sur son site des ordinateurs Apple reconditionnés par le constructeur. C'est également le cas pour des casques et des souris pour joueurs. Ces périphériques sont reconditionnés par le constructeur Corsair.
CompaRecycle est un comparateur de prix pour revendre son appareil high-tech au meilleur montant. Son site Web compare les offres de rachat de plus de 50 partenaires professionnels et permet de rechercher une offre sur un large éventail d'appareils électroniques. Il est possible de choisir entre les offres en ligne et celles où vous devez vous rendre dans un magasin. L

e site est très bien conçu et facile à utiliser.
 
Zack est une start-up française qui a pour but de collecter, recycler et offrir une seconde vie aux appareils électroniques. On indique sur le site Web la liste des objets que l'on souhaite donner ou revendre. Le site propose ensuite la meilleure solution pour les produits entre la revente, le don à une association, la réparation ou le recyclage, en fonction de leurs caractéristiques (modèle, état, ancienneté).
 La collecte se fait aux frais de Zack qui indique fournir une réponse sous 30 jours maximum. Hélas, il n'est pas possible de savoir quel est le montant que l'on va recevoir tant que la revente n'a pas été effectuée.
De bonnes affaires, à condition d'être vigilant

Avant d’acheter un smartphone reconditionné, il convient donc de faire preuve de prudence et de comparer précisément les offres des différents sites. N’oubliez pas que l’état (ou grade) annoncé ne concerne que l’aspect extérieur de l’appareil. Tenez compte de la garantie, du délai de rétractation (au moins de 14 jours), des accessoires fournis et des détails du reconditionnement, s’ils sont indiqués (par exemple, est-ce que la batterie a été remplacée ?).
 Et surtout, n’hésitez-pas à vous rendre sur les sites des associations de consommateurs pour lire les commentaires (ne vous arrêtez pas à un ou deux car ils ne sont pas forcément représentatifs), afin de savoir si le reconditionneur est fiable (attention aux MarketPlace qui comportent plusieurs entreprises).
 Vous pouvez aussi contacter le service commercial pour obtenir des renseignements  Et surtout, n’hésitez-pas à vous rendre sur les sites des associations de consommateurs pour lire les commentaires (ne vous arrêtez pas à un ou deux car ils ne sont pas forcément représentatifs), afin de savoir si le reconditionneur est fiable (attention aux MarketPlace qui comportent plusieurs entreprises).
 Vous pouvez aussi contacter le service commercial pour obtenir des renseignements complémentaires, si vous avez des doutes, et vérifier s’il est réactif.
 Enfin, ne tardez pas à utiliser le smartphone quand vous le recevez et testez-le de façon approfondie (écran, autonomie de la batterie, appareil photo, Wi-Fi, Bluetooth, etc.) pour vérifier que tout fonctionne correctement

Selon Mr François BEDIN - 01 Net - samedi 27 février 2021
 

 

 

18/03/2021

1.000 m2 de micro-forêt vont être suivis de près par des scientifiques à Rangueil.

Sur le campus de l’Université Paul-Sabatier de Toulouse, une micro-forêt est en train de voir le jour et fera l’objet d’un suivi, notamment pour évaluer son impact sur la fixation du dioxyde de carbone. Cette semaine, ils ont sorti les pelles et s’évertuent à répartir des dizaines de m3 de fumier, compost et broyat sur les quatre parcelles du campus de Rangueil destinées à accueillir d’ici peu 3.000 arbres et arbustes. De quoi amender les sols pour développer sur le site de l’Université Paul-Sabatier de Toulouse une micro-forêt urbaine plantée selon la méthode Miyawaki.
« Cette démarche consiste à accélérer la croissance des arbres en amendant les sols. On arrive en vingt ans à une forêt que l’on aurait normalement en 200 ans, il y a un facteur dix d’accélération car les arbres vont trouver un sol favorable pour se développer », explique Florent-Xavier Gadéa, chercheur en chimie moléculaire et responsable des jardins agroécologiques de l’université.
 
C’est Eugénie Lacombe, animatrice au sein des jardins et membre du collectif Micro-Forêts de Toulouse en Transition, qui a eu l’idée de ce projet. Pour y parvenir, l’équipe a candidaté au concours développement durable de l’Université Fédérale Toulouse Midi-Pyrénées et a été lauréate. Un moyen de semer les bases de la micro-forêt qui est venu s’enrichir au fil des semaines.
Fixer les émissions de carbone
 
Sa présence sur un site universitaire a logiquement fait appel aux ressources scientifiques locales, en associant trois laboratoires d’écologie et de biologie : le laboratoire Évolution et diversité biologique, celui d’Ecologie fonctionnelle et environnement ainsi que le laboratoire Géosciences environnement Toulouse.
« Ils ont accepté de faire le suivi de trois points. Ils vont chaque année vérifier le développement de la biodiversité sur le sol et en dessous. Ils vont aussi regarder combien de carbone fixe cette micro-forêt par an et installer une mini-station pour voir si cela régule le taux d’humidité et de température », poursuit Florent-Xavier Gadéa. Un moyen de valider les bienfaits mis en valeur depuis plusieurs années par la méthode Miyawaki, et notamment le rôle des micro-forêts dans la captation du CO2 et des particules fines produites pas la circulation de proximité.
 
Pour y parvenir, les chercheurs ont eu quelques exigences, notamment la séparation en quatre parcelles, chacune étant bordée par une zone témoin pour voir comment la nature évolue librement comparée à la micro-forêt. A raison de trois arbres par m2, elles seront plantées de 22 essences endémiques non loin du canal du Midi, qui est déjà un réservoir de biodiversité. « Le problème de la fixation du carbone est un des gros problèmes à venir. Si on veut compenser les émissions, il faut savoir si les micro-forêts sont une solution et grâce au suivi scientifique on pourra le déterminer. En plantant, on met de la biodiversité sur le campus et on a l’impression d’être utile », conclut Florent-Xavier Gadéa.
Planète Seuls 14 % des cours d’eau du globe n’ont pas eu leur faune impactée par la main de l’Homme.
Selon Mme Béatrice Colin - 20 Minutes - jeudi 25 février 2021

17/03/2021

Que penser du viager?

Mme Laurence Ollivier s'intéresse , dans Version Fémina, à ce mode de vente, le viager, qui permet de continuer à vivre chez soi tout en percevant un capital ou une rente. En principe, il faut avoir au minimum 70 ans. L'acheteur ne prend possession le plus souvent du logement vendu en viager qu'au décès du ou des vendeurs. Plus la personne qui vend est jeune, plus l'espérance de vie est longue et donc plus la valeur de l'achat baisse. On calcule en décote de 30 à 40% à 80 ans, alors qu'elle peut dépasser les 50% à 68 ans.

On ne vend pas en viager, lorsque l'on est malade ou déjà installé en maison de retraite. Mais il faut bien réaliser que vendre en viager fait sortir le bien de la succession. On y a recours le plus souvent lorsqu'on est sans héritier. Bien entendu, le bien doit être suffisamment alléchant c'est à dire bien placé, sur un littoral ou dans une grande agglomération comme Paris, Lyon, Bordeaux. Toutefois, certains acteurs comme 3 Colonnes à Lyon et ViagéVie à Marseille pratiquent un "viager social et solidaire" pour aider les séniors démunis.

Le conseil donné par Mr Thomas Abinal, de Monevitia, est d'éviter de brader son propre patrimoine. La vente à terme ou en nue-propriété peut compléter l'offre d'une vente classique. Demandez une simulation aux différents acteurs du marché (fonds d'investissement, investisseurs particuliers...) et faites jouer la concurrence. Si l'on est en difficulté financière, hypothéquer sa maison en revanche est beaucoup plus risqué que de vendre en viager. Pour en savoir davantage, RV sur www.notaires.fr.

Lyliane

Propositions pour "un numérique au service de la transition écologique"

Mise en place d'un baromètre environnemental, 5G, appareils reconditionnés, environnement GreenTech… le gouvernement a publié, mardi, sa feuille de route "Numérique et Environnement", pour faire converger les transitions.

Sonnant comme l'aboutissement de 15 mois de travail, les ministres Barbara Pompili, Bruno Le Maire et Cédric O ont publié, mardi 23 février, une feuille de route interministérielle devant répondre à l'exigence gouvernementale d'une convergence des transitions numérique et écologique. Les ministres, qui ont en partie basé leur travail sur les cendres de la Convention citoyenne pour le climat, ont présenté 15 actions concrètes. Avec comme objectif d'offrir aux générations actuelles et futures un numérique plus responsable.

Parmi les principales mesures incluses à cette feuille de route, on retrouve la mise en place d'un baromètre environnemental des acteurs du numérique. À la charge de l'ARCEP, ce baromètre se basera sur la collecte annuelle de données environnementales auprès des acteurs du numérique. 
Les fabricants, fournisseurs de contenus et éditeurs de logiciels devront se plier à des codes de bonne conduite. Tous ces acteurs se verront proposer de veiller à leur impact environnemental. Le gouvernement envisage même de porter cette proposition à l'échelle européenne, afin que ces codes deviennent opposables. S'agissant de la 5G, le gouvernement va transmettre sa première lettre de cadrage pour demander au régulateur des télécoms, l'ARCEP, de "prendre en compte les enjeux environnementaux dans les critères d'attribution de la bande de fréquences 26 GHz", qui représente le futur de la technologie de cinquième génération, dont les débits seront bien plus élevés que les débits 5G actuels. L'ARCEP pourrait voir ses pouvoirs particulièrement étendus, puisque le gouvernement veut que l'autorité indépendante puisse analyser les pratiques commerciales des smartphones subventionnés ainsi que leur impact.

L'un des pans majeurs de cette feuille de route concerne le reconditionnement. L'État est clair sur cette ligne et veut être exemplaire. Il voudrait que la part des téléphones fixes, des smartphones et du matériel informatique reconditionnés ou de seconde main achetés par les services publics atteigne les 20%. Dans l'optique de réduire l'empreinte environnementale du numérique liée aux usages, le gouvernement veut soutenir des centres de données plus vertueux, mais surtout lancer une campagne de sensibilisation sur les pratiques numériques moins polluantes, à destination du grand public. La feuille de route propose aussi diverses mesures B2B, comme l'extension de l'accompagnement de la Misson French Tech, pour accélérer le développement des start-up de la GreenTech à fort potentiel, qui passera notamment par la création d'un fonds de 300 millions d'euros destinés aux projets des start-up de la GreenTech.

Selon Mr Alexandre Boero - Clubic - mardi 23 février 2021

 

 

16/03/2021

Créer un lien avec un agriculteur...

Après la mise en place d’un numéro vert, le collectif Ici la Terre lance une nouvelle opération, demain mardi 23 février 2021, pour mettre en relation directe les Français et les agriculteurs. Et retisser des liens.
« Des questions sur l’agriculture et l’alimentation ? Demandez à être rappelé par un agriculteur ! » Après avoir lancé le premier numéro vert en France dédié à l’agriculture, le collectif « Ici la Terre » lance, ce mardi 23 février 2021, une nouvelle initiative destinée au grand public : « Un agriculteur dans son répertoire téléphonique ».
« Nous voulons créer une passerelle directe de communication entre les consommateurs et les agriculteurs », souligne Jérôme Regnault, 44 ans, producteur dans les Yvelines et cofondateur du collectif. « Il existe des craintes sur l’agriculture. Avec nos voisins, nous avons remarqué que la réflexion est beaucoup plus constructive s’il y a un lien direct avec un agriculteur. »
Créer des binômes
Concrètement, une personne qui se pose des questions sur le métier d’agriculteur et ses pratiques est invitée à laisser son numéro sur le site collectif-icilaterre.fr ou sur les réseaux sociaux du collectif. Ce dernier la mettra en relation avec un agriculteur, si possible de sa région, pour créer un binôme. « L’objectif est d’avoir une réponse personnalisée, voire des échanges réguliers. »
Le collectif indépendant, financé par une cagnotte en ligne, compte une centaine d’agriculteurs représentants tous les modes de production et espère voir grossir ses rangs à travers la France. « On ne demande que deux critères aux professionnels : être sincères et passionnés. Nous ne voulons pas prendre position mais expliquer notre quotidien. »
Plus de 900 appels au numéro vert
En parallèle, le numéro vert (0 805 382 382) reste accessible du lundi au samedi, de 10 h à 18 h. Depuis son lancement fin 2019, les 75 agriculteurs qui ont assuré les permanences ont reçu plus de 900 appels, pour 83 heures de conversations cumulées. Deux sujets ont suscité le plus d’interrogations : le bien-être animal et les pesticides. « Chaque coup de fil était encourageant, même si nous n’étions pas d’accord. C’est aussi à nous de porter un regard critique sur notre profession et d’être à l’écoute. »
Emmanuel Macron en Bourgogne
Ce lancement intervient alors que le Salon de l’agriculture de Paris aurait dû accueillir plus de 600 000 visiteurs du 27 février au 7 mars. Pour compenser ce temps fort du secteur agricole, annulé en raison du Covid, les professionnels et les politiques multiplient les initiatives. Emmanuel Macron est ainsi attendu dans une ferme de Bourgogne, ce mardi 23 février 2021, pour montrer « son intérêt et son attachement » à l’agriculture.

Selon Mme Fanette BON. - Ouest-France - lundi 22 février 2021

15/03/2021

La jeunesse solidaire...

« Je compte continuer à faire du bénévolat dans cette épicerie, à la fin de mon service national universel (SNU) », assure Dylan Fauveau, 16 ans, bénévole au sein de l'épicerie solidaire Bol d'Air, à Châtenay-Malabry. Une petite boutique sociale, qui propose des vivres et des produits d'hygiène à prix réduits à des Châtenaisiens temporairement dans le besoin et que l'adolescent du Plessis-Robinson a rejointe en décembre dernier, pour un contrat de 84 heures dans le cadre de son SNU.
Intégrer une telle structure était la garantie pour ce lycéen d'effectuer des tâches variées en toute autonomie. Ici, il trie et range des produits, réapprovisionne les rayons, encaisser les clients… Pas le temps de s'ennuyer, donc, pour Dylan qui travaille dans la boutique à raison de 7 heures par semaine, à la sortie des cours.
L'élève en première technologique au sein du lycée polyvalent Jean-Jaurès, à Châtenay, se félicite d'avoir intégré cette épicerie solidaire. « C'est assez émouvant lorsque l'on voit arriver de nouvelles familles, qui se rendent compte qu'elles peuvent prendre beaucoup de nourriture pour peu cher. Le bonheur se voit sur leurs visages et nous le font ressentir. Et ça, c'est génial! », s'en émeut-il.
Le Robinsonnais est l'un des quarante-huit jeunes des Hauts-de-Seine constituant la seconde promotion du service universel du département. Ce programme mis en place à l'échelle nationale en 2019, à l'initiative du gouvernement Philippe II, vient succéder de manière indirecte à ce qu'était le service militaire en France.
500 jeunes espérés dans le département, cette année
Le service national universel, qui s'adresse à tous les jeunes entre 15 et 18 ans, s'articule autour de deux axes majeurs : un séjour de cohésion, qui s'effectue au sein d'un centre en dehors du département d'origine - il en existe treize en Île-de-France -, puis une mission d'intérêt général d'un minimum de 84 heures autour de l'une des huit thématiques prédéfinies, comme la solidarité, le sport ou encore la sécurité.
En pleine pandémie du Covid-19, seuls 460 jeunes ont confirmé leur inscription, dans la région, l'an passé, en raison du report des séjours de cohésion. Plus de la moitié ont, comme Dylan, démarré leur mission d'intérêt général, qui doit se terminer avant le 30 juin prochain. Pour la prochaine édition, la préfecture de région espère recruter 3 850 jeunes.
Celle des Hauts-de-Seine en cible 500. « Malgré la crise sanitaire, nous nous organisons pour que ce service ait lieu dans les meilleures conditions », affirme Laurent Hottiaux, préfet des Hauts-de-Seine. Deux sites ont été sélectionnés dans le département pour accueillir les volontaires, entre le 21 juin et le 2 juillet, avec un budget de 2 400 euros par jeune toutes dépenses confondues (logement, restaurations, déplacements).
Les dates de recrutement pas si pertinentes
Si ce dispositif attire un nombre croissant de jeunes, il n'en reste pas moins peu connu du grand public. « C'est ma mère qui m'en a parlé. Moi, je ne connaissais pas du tout, concède Dylan Fauveau. J'ai tout de suite fait des recherches et puis, je me suis très vite engagé. »
Séduit par l'expérience, le jeune homme n'en reste pas moins réaliste sur le caractère exceptionnel de son engagement. « Quand j'en parle avec mes amis, ils ne sont pas très réceptifs. Ce qui les freine, ce sont les horaires et puis, ils préfèrent préserver leur temps libre, rapporte-t-il. Moi, ça ne me gêne pas du tout, je passe de très bons moments ici. »Eric Piat, président de l'association chapeautant l'épicerie solidaire, s'interroge également sur la pertinence des dates de recrutement. « Les jeunes comme Dylan, qui pensent à leurs examens de juin, ne veulent pas prendre d'engagements sur cette période. La campagne serait certainement plus efficace à la rentrée scolaire, lorsqu'ils ne sont pas trop préoccupés », suppose-t-il.
Ce dispositif fait d'ailleurs l'objet de nombreux questionnements sur son recrutement. « Peut-être devrions-nous passer par les Youtubeurs et influenceurs pour séduire la jeunesse », s'interroge le préfet, avec humour.
La campagne de recrutement 2021 est ouverte jusqu'au 20 avril et s'effectue directement sur le site du ministère de l'Education nationale, de la Jeunesse et des Sports.

Selon

14/03/2021

Une librairie pour les malvoyants à Paris...

Depuis mi-janvier, la première librairie à destination d’un public en déficience visuelle a ouvert ses portes. « La Librairie Grands Caractères », située dans le 5ème arrondissement de Paris, propose des ouvrages au confort de lecture inégalé.
 
Lorsque Odette pousse la porte de la Librairie des Grands Caractères, l’exaltation ne se fait pas attendre. « C’est pas vrai! Je vais enfin pouvoir me remettre à lire, s'exclame-t-elle. Pour moi, ça va être une vraie renaissance». Près de 600 titres d’ouvrages, tous genres confondus, sont édités à destination d’un lectorat atteint de déficience visuelle, de malvoyants mais aussi de personnes atteintes de dyslexie, de dysgraphie, de troubles cognitifs, de presbytie ou même d’une simple fatigue visuelle. 
«Je vais pouvoir lire le Goncourt», s’exclame une cliente au bras de son grand fils. Francine, atteinte depuis plusieurs mois d’une dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA), est ravie de retrouver le plaisir de tenir un livre entre ses mains. « Jusqu’ici, j’utilisais une liseuse et je grossissais les caractères, confie-t-elle. Mais ce n’est pas pareil. Ne plus avoir un vrai livre devenait frustrant. Avec la liseuse, je n‘ai pas les mêmes repères ni les mêmes sensations. Or, quand on est lecteur, le rapport à l’objet aussi est important». 
Une librairie adossée à deux maisons d'édition spécialisées:Dans la librairie parisienne des Grands Caractères, ce sont romans, romans noirs, récits, littératures française ou étrangère, ouvrages cultes à découvrir ou à relire qui attendent des lecteurs de 13 à 113 ans. Agnès Binsztok, la directrice éditoriale, travaille en équipe avec Matthieu Rondeau et deux jeunes bibliothécaires. «Nous sommes un éditeur grand caractère qui comprend deux maisons d’éditions, 'À vue d’œil' et 'Voir de près'», dit-elle. 
Si jusqu’ici l’éditeur fonctionnait via un site ou sur commande en catalogues, un réel espace semblait nécessaire : «On a eu cette intuition très forte qu’il était important d’avoir aussi une librairie, raconte Agnès. Nous nous sommes donc lancés et cela fonctionne très bien. Rien d’étonnant au fond car les gens qui aiment lire sont comme tout le monde. Ils aiment flâner dans une librairie. ». 
En effet, une fois les droits des ouvrages acquis, les livres sont réédités en version grands caractères. Tout a été calculé. « Il y a quatre ans, nous avons réalisé des tests auprès de personnes malvoyantes qui présentaient des déficiences différentes, poursuit Agnès. Nous avons pu trouver le moyen d’intégrer différents paramètres pour optimiser la mise en page en direction de ce public».
Charte graphique et maniabilité adaptées 
Grâce à une maquette très adaptée, une police de caractère sobre sans empattement ni fioriture, agrandie en taille 16 ou 20, la lecture est en effet plus aisée. Un interlignage et un interlettrage ont également été pensés avec un papier sans transparence, sans brillance ni contraste.
Cette mise en forme a également été rendue possible grâce au travail d'un jeune graphiste. Sa nouvelle police, « luciole », offre un confort de lecture supérieur. Depuis septembre 2020, tous les ouvrages de la librairie sont édités avec cette police. Et les résultats sont là. Les ouvrages se lisent mieux. Dans les allées de cette librairie très « cosy » et bien « fournie », Mélanie et Léa, les deux bibliothécaires, donnent leurs avis et conseils sur les recueils.
De leur côté, des clients essaient les ouvrages en s'asseyant sur de confortables fauteuils installés sous des lampes à basse vision. Elles offrent une lumière dite « lumière du jour » qui optimise la lecture. Un avantage supplémentaire pour les personnes atteintes de déficiences avancées. « Nous ne sommes pas des professionnels de l’optique mais nous proposons aussi quelques loupes et quelques lampes », dit Léa.
Bientôt une collection pour enfants
Si l’intérêt d’un tel lieu est indéniable, il a aussi l’avantage de faire découvrir aux lecteurs lambda ces grands caractères. Une forme de lecture qui s’avère plutôt agréable. « Certains pensent en effet que les personnes qui ne lisent que du grand caractère sont forcément des personnes âgées, ajoute Mélanie. C'est totalement faux. Il y a des jeunes et divers publics ».
Et qui dit différents publics dit goûts différents en matière de littérature. « Le lectorat malvoyant n’a pas d’attentes différentes de celui sans problème de vue », précise Agnès. La librairie compte donc éditer 150 nouveautés de plus par an, et ce n'est qu'un début. «Nous souhaitons éditer une collection pour enfants car là aussi il y a une vraie demande», affirme l’éditrice. En attendant, l’ équipe de la Librairie des Grands Caractères a réalisé ce projet avec ses propres deniers, sans savoir où cela les mènerait. « Ce projet a surtout permis de montrer qu’il existe toujours des solutions pour lire », conclue Agnès. L'aventure démarre très fort.  

Selon Mme Corinne Binesti - RFI - samedi 20 février 2021

13/03/2021

Recharge solaire pour vélos électriques avec E Bike Port.

Tout est parti d'une panne de batterie lors d'une randonnée dans les Landes il y a cinq ans. Aujourd'hui, l'idée de Philippe Faye est devenue réalité. Il a créé l'E Bike Port, un abri qui n'a besoin de rien d'autre que de soleil pour recharger les batteries des vélos.
Nous étions en plein soleil sur la dune du Pila et sans batterie, ce n'est pas évident de piloter un vélo de plus de 20 kilos. Je me suis simplement dit qu'il faudrait permettre aux randonneurs de pouvoir faire une recharge en pleine nature", raconte à BFM Business Philippe Faye, fondateur d'E-Bike Port. 
Une véritable station-service pour vélos
Au départ, l'idée était toute simple. Il ne s'agissait que de faire le plein d'énergie dans des zones urbaines, à proximité de pistes cyclables ou sur des sites touristiques. Mais au fur et à mesure de la réflexion, Philippe Fraye l'a fait évoluer pour répondre aux besoins des cyclistes.
L'abri est devenu une véritable station-service capable d'accueillir entre 8 et 24 cycles. On y trouve des casiers sécurisés pour déposer casques et bagages, des ports USB pour recharger des smartphones, un point d'accès WiFi et même un défibrillateur. Le tout est alimenté par les panneaux solaires installés sur le toit.
Pour le moment, la startup n'a installé que deux stations en France, l'une à Limoges, l'autre sur les bords du lac de Saint-Pardoux dans la Vienne. 
"Nous aurions dû faire bien plus mais notre lancement était prévu pour mars 2020 et le confinement est tombé. Tout a été remis à plus tard, mais désormais, ça redémarre", explique Philippe Faye en précisant qu'il recrute 4 à 5 personnes cette année pour épauler les trois salariés.
Un usage gratuit
Il est aussi possible de recharger d'autres véhicules électriques, aussi bien des trottinettes, des scooters ou des fauteuils roulants. Et pour protéger les objets déposés, un système de vidéosurveillance connecté au réseau 4G est relié aux services de police. Et pour faire face à un manque de soleil, la startup a aussi installé des batteries tampon d'une autonomie d'une dizaine de jours. 
Une autre volonté de Philippe Faye est de faire autant que possible du made in France. Les abris sont fabriqués dans la Vienne, le bois vient des forêts limousines, les matériaux viennent de la Creuse, les panneaux solaires sont assemblés près de Nantes et les batteries et onduleurs viennent de Châtellerault. 
Le coût d’un abri démarre à environ 15.000 euros, hors subvention mobilité. Le système est même démontable pour pouvoir le louer à l'occasion d'évènements ou de la saison estivale sur des sites touristiques.
Mais l'idée de Philippe Faye est que ce service soit totalement gratuit pour les utilisateurs. La startup vise une clientèle de collectivités ou d'entreprises qui pourraient même amortir le coût grâce à de la publicité diffusée sur un écran intégré.

Selon BFM Business - samedi 20 février 2021

12/03/2021

Se protéger d'Alzheimer, c'est possible!

Mme Véronique Brenner dans le journal hebdomadaire Version Fémina s'appuie sur les dires du Professeur Philippe Amoyel, auteur du "Guide anti-Alzheimer", pour nous faire savoir qu'il est possible de réduire les risques de développer cette maladie. En effet, aucun traitement jusqu'ici n'a pu soigner vraiment le déclin cognitif. On sait par contre que lorsque les premiers symptômes apparaissent, la maladie évoluait déjà depuis au moins une dizaine d'années. Des mesures de prévention pourraient donc précocement nous permettre d'aider notre cerveau à mieux résister à ce trouble.

Il faut savoir qu'aujourd'hui la maladie d'Alzheimer affecte 1,2 millions de personnes en France, dont 60% de femmes. Du calcul mental en comptant des chiffres à rebours par exemple ou en faisant mots croisés ou carrés latins entraîne notre mémoire et favorise une sorte de gym mentale. De même, la lecture et toute activité qui nous oblige à sortir de notre zone de confort est susceptible de nourrir notre cerveau, car cela fait travailler nos facultés d'adaptation. Faire de bonnes et longues nuits peut également aider à nettoyer voir à éliminer les protéines béta-amyloïdes impliquées dans la maladie. Des connexions neuronales peuvent alors mieux se développer.

D'autres conseils comme arrêter de fumer, lutter contre l'hypertension, perdre du poids pourraient même abaisser de 30% l'incidence de la pathologie. Le Professeur Amouyel prétend que bouger au moins une à deux fois par semaine aide à une bonne oxygénation du cerveau. Enfin, favoriser les échanges sociaux, créer des liens avec autrui, s'orienter dans l'espace, jouer aux échecs ou au scrabble, imaginer des situations mentalement, écouter des conférences sont fortement recommandés au fur et à mesure que nous prenons de l'âge, afin de maintenir curiosité et ouverture au monde au lieu de nous isoler. Il a été noté aussi que les personnes sexuellement actives ont généralement de meilleures performances cognitives que les célibataires. Donc, à bon entendeur, salut!

Lyliane

11/03/2021

Prévention des risques: un outuil numérique!

Si vous comptez acheter un bien immobilier, cet outil pourrait vous éviter le pire. Vendredi 19 février, le ministère de la Transition écologique a annoncé l'ouverture d'un site "géorisques", qui permet aux futurs locataires ou acheteurs d'obtenir automatiquement un état pré-rempli des risques qui menacent la zone qui les intéresse. Cette information est désormais accessible à partir de l'adresse du bien, et est complétée par des messages et conseils de prévention pour se protéger face aux risques, a indiqué le ministère dans un communiqué.
Si l'état des risques est l'un des diagnostics immobiliers obligatoires devant figurer dans le dossier de diagnostic technique (DDT) annexé, selon le cas, à la promesse de vente, à l'acte authentique de vente ou au contrat de location, le site donne également des informations sur d'autres risques, non couverts par une obligation d'information des acquéreurs et locataires (IAL), comme les sols argileux, auxquels la parcelle est exposée.


Mieux connaître les risques au niveau national: Ce nouvel outil numérique, "au-delà des simplifications administratives qu'il offre aux vendeurs et aux bailleurs, permettra de développer une meilleure compréhension des risques sur l'ensemble du territoire national", a indiqué le ministère.
Par ailleurs, le ministère a annoncé une augmentation de 50% des moyens consacrés à la prévention des risques naturels en 2021, avec 205 millions d'euros par an.
Ces fonds doivent permettre "de financer les travaux de réduction de vulnérabilité des habitations des particuliers à hauteur de 80% pour tous les risques naturels (inondations, mouvements de terrain, cavités naturelles, séismes...)" et, après les crues du 2 octobre 2020 dans les Alpes-Maritimes, "à titre expérimental, de financer les travaux nécessaires" pour reconstruire les habitations touchées "de façon plus résiliente (construction d'une pièce refuge, rehaussement des compteurs électriques...)".

Selon franceinfo - vendredi 19 février 2021

10/03/2021

Intérêt à se faire du bien...

Y’a pas de mal à se faire du bien ! Preuve en est : faire preuve de bienveillance envers soi-même aurait des effets positifs insoupçonnés sur la santé, aussi bien mentale que physique. C’est ce que révèlent des chercheurs britanniques, à l’occasion d’une étude publiée dans la revue Clinical Psychological Science en 2019.
"[Nos] découvertes indiquent qu’être bienveillant avec soi-même inhibe la réaction au danger et place l’organisme dans un état de sécurité et de relaxation important pour la revitalisation et la guérison", révèle le Docteur Hans Kirschner, premier auteur des travaux et chercheur à l’Université d’Exeter (Royaume-Uni). Des conclusions que le scientifique avance après avoir mené une expérience d'envergure.
L’amour-propre à l’épreuve
Le chercheur et son équipe ont en effet recruté pas moins de 135 volontaires, tous en bonne santé et étudiants de l’Université d’Exeter. Le but : mettre en place le protocole de test qu’ils avaient élaboré.
Il s'est déroulé ainsi : divisés en cinq groupes, les participants à l’expérience ont dû remplir un questionnaire portant sur leurs émotions. En parallèle, ils ont écouté des messages audio, dont la teneur s’avérait en tout point opposée : des conseils de bienveillance personnelle pour les uns, des consignes critiques envers eux-mêmes pour les autres. Ce faisant, le rythme cardiaque ainsi que le taux d’humidité cutané de chaque volontaire étaient mesurés.

Résultat, les membres des groupes bénéficiant de consignes de bienveillance personnelle ont non seulement déclaré ressentir plus d’auto-compassion et de bienveillance envers les autres, mais ont également présenté des réponses corporelles caractéristiques de l’apaisement : un rythme cardiaque plus lent, des contractions plus espacées, ainsi qu’une moiteur cutanée moins importante. Tout l’inverse de leurs homologues auxquels des consignes d’auto-flagellation avaient été assenées.
Des mécanismes enfin dévoilés
Des résultats qui ouvrent des perspectives inédites, comme le mettent en avant les auteurs des travaux : 
De précédentes études avaient démontré que l’auto-compassion était liée à des niveaux de bien-être plus élevés et à une meilleure santé mentale, mais nous ne savions pas pourquoi. Nos travaux nous aident à comprendre les mécanismes grâce auxquels être bienveillant avec soi-même quand les choses tournent mal pourrait être bénéfique dans le cadre de traitements psychologiques, avance le Docteur Anke Karl, responsable de leur mise en œuvre.
En inhibant notre réaction au danger, nous stimulons nos systèmes immunitaires et nous mettons toutes les chances de notre côté pour guérir.
Son but est que ces recherches ouvrent la voie à un meilleur traitement de certains troubles psychiatriques : "Nous espérons que des travaux à venir puissent utiliser notre méthode afin de l’essayer chez des personnes souffrant de problèmes de santé mentale tels que la dépression chronique". De quoi prouver à nouveau qu’assurément "y’a pas de mal à se faire du bien" !

Selon

09/03/2021

C'est qui le patron?

Comment changer le rapport de force entre producteurs et distributeurs dans l'alimentation? Jusqu'à présent, c'est souvent la même histoire: lors de leurs négociations annuelles, les géants de la distribution justifient la pression exercée sur les producteurs en expliquant que les consommateurs exigent des prix bas.
Ce qui est en partie faux comme l'a démontré C'est qui le patron?! Rappelons qu'il s'agit d'une coopérative de produits alimentaires élaborés par des consommateurs autour d'une charte visant à mieux rémunérer les producteurs quitte à payer un peu plus cher le produit. Le succès est éclatant: la marque a par exemple écoulé 200 millions de briques de son lait responsable (le premier produit lancé). Et 30 produits faisant travailler 3000 producteurs sont désormais au catalogue. 
Invité ce mercredi de Good Morning Business, Nicolas Chabanne, fondateur de la marque, martèle que "le prix bas, c'est la mort pour tout le monde". En plaçant le consommateur dans le jeu, C'est qui le patron?! change la donne. La preuve, la marque comptabilise "16 millions d'acheteurs".
Le consommateur au milieu du débat
"Laissez-nous arbitrer, retrouvons l'équilibre", insiste-t-il. Et de souligner que le consommateur est prêt à payer un peu plus "pour que le producteur retrouve le sourire" pour "un juste prix". Sans d'ailleurs que ce soit une dépense rédhibitoire. Dans le lait, cela représente "4 euros par an supplémentaires" pour le consommateur, précise-t-il.
Quand le consommateur se met au milieu du débat, c'est la petite zone d'espoir qui réapparaît, on n'est plus dans une confrontation entre deux pôles qui ne s'entendent pas depuis 40 ans. On a l'arbitre principal, celui qui achète et qui vient refixer des règles du jeu un peu différentes", explique Nicolas Chabanne. 
Le succès de C'est qui le patron?! ne laisse pas l'industrie agroalimentaire indifférente. Et après avoir longtemps frappé à la porte (Nestlé, Danone...) en vain, la marque se dit aujourd'hui prête à travailler avec elle. La marque va ansi publier son cahier des charges et les industriels pourront l'adapter à leurs produits.
"On ne veut pas servir de caution"
De quoi donner lieu à une forme de label? "On ne veut pas servir de caution, on ne veut pas faire de greenwashing avec un gros logo sur un produit qui aurait 0,1% d'un produit équitable. Chaque produit (de l'industrie, NDLR) sera soumis au vote des 10.000 sociétaires de la coopérative et lorsqu'il y a suffisamment d'ingrédients qui donnent le sourire aux producteurs, on donnera un accord", souligne Nicolas Chabanne. 
Nicolas Chabanne observe une évolution des mentalités chez les grandes marques: "elles appellent parce qu'elles veulent des producteurs qui vivent mieux, on en doute pas, mais elles ont peur de rajouter des centimes qui vont les disqualifier quand le distributeur va dire c'est trop cher. Nous on amène un poinçon de consommateur". 
Quant aux distributeurs "qui ne veulent pas que ces centimes supplémentaires se retrouvent dans les bénéfices annuels des grandes marques, je leurs dit: nous consommateurs, on est pêt à aller vérifier chaque produit, chaque référence pour voir si la vie du producteur change". 

Selon BFM -TV

08/03/2021

Connaissez-vous la remédiation cognitive?

Mr Fabien Trécourt dans Version Fémina, en s'appuyant sur l'expérience de Mme Magali Seassau, docteure en neurosciences, s'intéresse à cette approche thérapeutique susceptible de renforcer la mémoire, la concentration des enfants hyperactifs, des autistes, des dépressifs, des personnes bipolaires, des patients atteints d'Alzheimer ou des victimes d'AVC. La remédiation cognitive est une sorte de gymnastique de l'esprit, car elle s'appuie sur des exercices souvent ludiques de repérage dans l'espace, de traitement de l'information, des techniques de mémorisation... On lit et on résume ensuite ce qu'on a lu, on répète beaucoup, mais aussi on joue, on décrit une photo...

Apparemment, cette remédiation cognitive, faite en parallèle à une prise en charge médicale, donne des résultats encourageants. Souvent les spécialistes en remédiation cognitive s'appuient sur des logiciels et les proposent à leurs patients pour travailler seuls à la maison. Que l'on soit enfant ou adulte, les séances se font en groupe mais elles se déroulent différemment. En tout état de cause, on observe une amélioration des compétences sociales. Pour aller plus loin, consultez par exemple le site de Mme Déborah Berthet, neuropsychologue ou même http://www.neuropsychologue-nantes.fr › remediation-c...

Lyliane

 

 

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07/03/2021

Des lunettes électroniques pour aider les dyslexiques...

Selon les chiffres de la Fédération française des DYS, 6 à 8 % de la population française serait concernée par des troubles cognitifs spécifiques et des troubles des apprentissages qu'ils induisent, le plus connu étant la dyslexie. Et si ce trouble de l'identification de certains mots pouvait être corrigé par une paire de lunettes connectées ? C'est le pari que se lance Atol, relaye LCI. La chaîne d'opticiens est la seule au monde à proposer les lunettes électroniques d'aide à la lecture Lexilens, conçues et fabriquées en France (seuls les verres électroniques ne le sont pas), précise L'ADN.
Elles ont été développées par la start-up Abeye (incubée depuis 2018 par Atol), grâce au travail d'Albert Le Floch et de Guy Ropars, chercheurs en physique des lasers à l'université de Rennes. Ils ont mis en lumière une cause anatomique potentielle de la dyslexie, cachée dans de minuscules récepteurs des yeux de ceux qui sont touchés par ce trouble de la lecture, selon les résultats d'une étude publiée en 2017. Chez les personnes qui ne sont pas atteintes de dyslexie, ces récepteurs de la lumière n'ont pas la même forme d'un ?il à unautre : ils sont asymétriques. Le cerveau choisit donc le signal envoyé par l'un des deux yeux pour créer l'image que voit la personne.
Résultats scolaires en hausse
Chez les dyslexiques, en revanche, cette zone de l'?il (les « centroïdes de la tache de Maxwell ») est symétrique dans les deux yeux : cela pourrait être source de confusion pour le cerveau en créant des « images miroirs » entre lesquelles il est incapable de choisir. C'est cette source de confusion que corrigent les lunettes Lexilens. « Abeye a mis trois ans pour construire les filtres actifs qui permettent d'enlever l'image miroir. Ces filtres sont pilotés par de l'électronique embarquée dans les branches de la lunette », explique à L'Usine nouvelle Michael Kodochian, fondateur de la start-up Abeye.

La lecture se retrouve alors améliorée grâce à l'utilisation de ces filtres sur les lunettes, qui doivent se régler lors de la première utilisation via Bluetooth sur une application sur smartphone. Selon L'ADN, les résultats des tests menés sur plus de 200 enfants ont démontré une augmentation de la confiance en soi et des résultats scolaires en hausse. Sur LCI, la fédération des orthophonistes refuse toutefois de s'emballer, arguant du fait que ces lunettes ne sont pas destinées à tous les types de dyslexie : leur port doit être accompagné de séances d'orthophonie, selon elle. Pour l'instant, les Lexilens coûtent 399 euros et sont réservées aux enfants. Un modèle pour les adultes devrait être proposé dans les mois à venir par Atol, duquel il faut se rapprocher pour commander ces lunettes. Petit bémol, toutefois : elles ne sont pas remboursées par la Sécurité sociale.

Selon Le Point avec AFP-mardi 16 février 2021

06/03/2021

Comment doper nos défenses naturelles?

Mme Agnès Pelinq dans Version Fémina évoque les solutions naturelles pour nous aider à traverser l'hiver en forme. En premier, elle place la gelée royale, trésor de l'apithérapie, qui agit à titre préventif. Selon Mr Nicolas Cardinault, auteur chez Souccar de l'ouvrage "Soignez vous avec les produits de la ruche", cette substance produite par les abeilles nourricières stimule l'activité des macrophages, des cellules du système immunitaire en première ligne de défense. La gelée royale, en effet, grâce à son potentiel antibactérien, du à la synergie d'actions d'un lipide spécifique nommé le 10-HDA, d'une protéine, la royalisine et de polyphénols, peut être consommée fraîche à raison de 500 mg à 1g par jour en cure de 3 semaines. Elle existe également en ampoules de 10 ml à prendre chaque jour.

L'article se tourne ensuite vers le ginseng, une racine de longévité pour les Chinois, qui aide l'organisme à s'adapter au stress, qu'il soit physique, psychique ou infectieux. Selon le Dr Franck Gigon, phytothérapeute, le ginseng, en effet, est riche en vitamines B, en oligoéléments, en polysaccharides et surtout en ginsénosides, qui régulent à la hausse la réponse immunitaire. En cette période d'infections virales, il est protecteur et réparateur. On le consomme en gélules pour le ginseng rouge (0,5 à 2g par jour), en cure d'un mois avant l'hiver, pour le ginseng blanc (1g à 3g par jour). Par contre il est contre-indiqué chez l'enfant et la femme enceinte.

Le thym de son côté que l'on utilise en cuisine est également un remède idéal pour résister aux rhumes, aux bronchites et aux gastro-entérites. Il est riche en flavonoïdes, en thymol et en carvacrol, qui sont des activateur de l'immunité. C'est un anti-infectieux à large spectre, qui assainit les voies respiratoires et calme les toux sèches. Des infusions à raison de 3 tasses par jour de thym frais ou séché sont la meilleure façon de le consommer (2 cuillères à café dans 250 ml). En cas de maux de gorge, la tisane froide en gargarisme est souveraine.

Le cynorrhodon, fruit de l'églantier, regorge de vitamine C et il favorise la lutte contre les microbes des maladies respiratoires.On le trouve en poudre dans les herboristeries. A pratiquer en cure d'une semaine grâce à 1 ou 2 cuillères à café le matin dans un verre d'eau. Enfin, le sureau noir est un excellent antigrippe. les baies ont des vertus anti-inflammatoires. Faire une décoction d'1 cuillère à café de  pour 250 ml d'eau deux fois par jour pendant une semaine de baies séchées, en les laissant bouillir 5 minutes et infuser 10 minutes en cas d'infection virale. Femmes enceintes ou allaitantes s'abstenir.

Lyliane

05/03/2021

Masque virucides...

Des chercheurs lillois et une start-up en innovations médicales ont élaboré un masque virucide pour les professionnels de santé et le grand public. 

Tremblez virus. On est encore loin, hélas, d’en avoir terminé avec l’épidémie de coronavirus. Même si la campagne de vaccination avance, il va falloir se résigner à porter des masques de protection pendant encore de longs mois. Alors quitte à avancer masqué, autant que ce soit avec un produit véritablement efficace. Dans une semaine, arrivera sur le marché une protection faciale « made in France » qui ne se contente pas de bloquer les agents pathogènes, mais qui les élimine.
Avec l’émergence de variants du coronavirus, certains modèles de masques de protection ont montré leurs limites. Ainsi, le Conseil scientifique déconseille désormais l’utilisation de masque artisanaux au profit des masques chirurgicaux à usage unique. C’est dans ce dernier domaine que l’entreprise Bioserenity a pu innover grâce à un partenariat avec des chercheurs de l’Université de Lille, du CNRS, de l’Inserm et du CHU de Lille.


« Désactiver les agents pathogènes » Si les détails techniques de ce nouveau masque ne seront présentés que dans une semaine, on sait déjà que la technologie implantée dans ce masque, baptisée Cidaltex, à la capacité de « désactiver les agents pathogènes [virus et bactéries] présents dans les gouttelettes et les particules les plus fines du flux de respiration ».
Ces masques à usage unique sont déclinés pour les soignants en version FFP2 et pour le grand public en version masque chirurgical. Les chaînes de l’usine de fabrication, située à Troyes, dans l’Aube, tournent déjà à plein régime. Bioserenity assure d’ailleurs que son produit sera disponible dès la semaine prochaine sans toutefois en préciser le prix.
Selon Mr Mikaël Libert - 20 Minutes - mardi 9 février 2021

 

03/03/2021

Déchets agricoles mieux recyclés...

Plastiques usagés, emballages vides, résidus dangereux… 100 % des déchets de l’agro-fourniture collectés en France devraient être recyclés d’ici à 2030, a annoncé l’organisme Adivalor ce jeudi 11 février 2021.
« La filière française de recyclage des déchets agricoles est l’une des plus performante dans le monde », se félicite Christophe Grison, agriculteur dans l’Oise et président d’Adivalor. Cet organisme collectif à but non lucratif gère la collecte et le recyclage de déchets de l’agro-fourniture depuis vingt ans. Aujourd’hui, 300 000 agriculteurs trient ainsi dans leur ferme les films, ficelles, gaines d’irrigation, emballages de semences, d’engrais, de pesticides, d’hygiène, etc.

Ces déchets sont triés dans 7 000 sites de collecte, en lien avec 1 300 distributeurs. 350 industriels contribuent au financement en intégrant le coût de la fin de vie dans le prix d’achat du produit via une éco-contribution. « On atteint des taux de recyclage en 2020 de 72 %, en comptant tout ce qui est mis sur le marché pour l’agriculture, contre 25 % pour les emballages ménagers. Les agriculteurs peuvent être fiers. »
85 000 tonnes collectées
En 2020, la crise sanitaire a compliqué la gestion du pic de la collecte, qui a lieu chaque année en mai-juin, à la suite de l’utilisation des intrants. Des montagnes de produits ont dû être stockées jusqu’à l’automne. Les coûts logistiques ont aussi bondi. Les éco-contributions ont dû être augmentées.
« Nous avons fait preuve de résilience et de solidarité », souligne Pierre de Lépinau, directeur d’Adivalor, qui parle d’une « grande satisfaction : nous avons réussi à organiser toutes les collectes et on compte même des records. » 85 000 tonnes de déchets agricoles ont été récupérées, triées et traitées en France (+ 5 000 tonnes en un an).
Chiffre d’affaires : environ 22 millions d’euros (+ 2 millions). « Les quantités augmentent, alors que nous sommes dans un contexte de baisse de l’utilisation des intrants. Cela traduit bien un engagement plus fort de la collecte. »
Aujourd’hui, près de 90 % des emballages et plastiques collectés sont recyclés. Leur seconde vie ? Ils deviennent des éléments de construction, des sacs-poubelles, du mobilier urbain… Les éléments dangereux, comme les emballages de pesticides, non utilisables, sont éliminés dans des installations spécialisées.

100 % de recyclage en 2030
Cela représente 60 000 tonnes de CO2 évitées. « Nous visons le 100 % recyclé à l’horizon 2030 », annonce Pierre de Lépinau. Pour y parvenir, Adivalor veut améliorer les collectes dans les territoires les moins performants : « On peut encore faire mieux dans le sud de la France, en Bretagne et en Normandie. »
Un plan de sensibilisation est en cours dans ces régions pour mobiliser plus fortement les agriculteurs et les distributeurs.
Dans les deux prochaines années, des recherches devraient aussi aboutir pour parvenir à recycler les catégories de produits aujourd’hui très difficiles à traiter. Et donc gaspillés. C’est le cas des films de paillage « souillés par l’eau, la terre et les végétaux » et des filets à balle ronde (utilisés pour la paille ou le foin). « Nous aurons alors des solutions de recyclage pour tous les plastiques collectés. »
Le 15 janvier, l’accord-cadre d’Adivalor a été prorogé pour la période 2021-2023 avec la ministre de la Transition écologique, Barbara Pompili. Parmi les orientations : développer l’éco-conception, l’éco-modulation (système de bonus-malus), le réemploi des produits et soutenir la relocalisation d’unités de recyclage.
Relocaliser le recyclage en France
La crise du recyclage se poursuit depuis que la Chine a fermé ses frontières à l’importation de déchets plastiques venus de l’Occident, il y a trois ans. « Nous vivons un engorgement des filières de recyclage en Europe, renforcé par la crise du Covid-19 qui a impacté deux secteurs utilisateurs de matières plastiques recyclées : l’automobile et le bâtiment. » La période renforce la volonté de relocaliser les filières de recyclage.
Des appels à projets ont été lancés en 2018 et 2019 pour créer en France trois unités de recyclage, représentant une capacité totale de plus de 30 000 tonnes d’emballages et plastiques usagés. Ces nouvelles unités concerneront les films utilisés en maraîchage, les filets servant au conditionnement des fourrages et les grands récipients vracs big-bags (conditionnement des semences et des engrais). Sortie de terre prévue d’ici à 2023.

Selon Mme Fanette BON. - Ouest-France - jeudi 11 février 2021

02/03/2021

Financement participatif en hausse.

CAGNOTTE - Les dons sont passés de 80 millions d’euros en 2019 à… près de 220 millions d’euros l’an dernier 
Les dons sur les plateformes de financement participatif ont plus que doublé l’an dernier, dynamisés selon une étude par un mouvement sans précédent de solidarité notamment envers les professionnels de la santé en pleine pandémie de Covid-19. Les dons ont culminé à 218,5 millions d’euros en 2020 sur les plateformes numériques contre environ 80 millions une année auparavant, selon le baromètre 2020 du crowdfunding en France publié mercredi par Financement Participatif France (FPF) et le cabinet Mazars.
Ces plateformes de financement participatif, ou « crowdfunding », au rang desquelles Kiss Kiss Bank Bank, ou Ulule, servent à faire financer des projets par des dons des internautes ou des prêts rémunérés. Le volume des dons consacrés à la catégorie « Santé, recherche scientifique » est passé de 2,7 millions d’euros en 2019 (tous financements participatifs confondus) à 15 millions d’euros l’an dernier. Celui des dons dans la catégorie « Humanitaire et Solidaire », de 11,8 à 51,8 millions d’euros.


« L’écosystème s’est montré robuste et agile »:« Il y a un effet d’actualité évident », souligne Bertrand Desportes, associé chez Mazars, l’année 2020 ayant été très marquée par la pandémie de Covid-19 et des pénuries de matériel médical en première partie d’année. Les campagnes de collecte sont allées soutenir « des hôpitaux, des services d’urgences, le personnel médical », souligneBertrand Desportes, et ont servi à « financer par exemple l’acquisition de respirateurs et de masques », durant la première vague au printemps 2020.
 
Parmi les exemples cités dans l’étude, une opération visant à livrer 12.000 repas aux soignants en première ligne, qui a permis de récolter, avec plusieurs autres projets, 1,6 million d’euros, et la livraison en Corse de matériel médical, dont des respirateurs, ayant permis de récolter plus de 100.000 euros sur la plateforme participative locale Move. Egalement liés à la pandémie, les dons aux secteurs « Spectacle vivant » et « Audiovisuel – musique » ont été « alimentés par la solidarité » alors que ceux-ci ont subi les fermetures obligatoires.
Dans l’ensemble, « l’écosystème s’est montré robuste et agile » et « a traversé la crise avec brio », se félicite Bertrand Desportes. La totalité du secteur du financement participatif, incluant les dons, les prêts aux entreprises et les investissements, a dépassé pour la première fois la barre du milliard d’euros sur un an, soit une hausse de 62 % sur un an.

Selon Boursier.com - Boursier - mercredi 10 février 2021