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15/09/2019

L'Art de la récup'!

Veyrac en Haute-Vienne organisait ce weekend son festival Art Recup. Tous les artistes  conviés travaillent à partir de nos déchets.

Là où vous et moi ne voyons qu'un morceau de bois, un bidon vide ou un déchet plastique juste bon pour la déchetterie, les artistes qui ont participé tout ce weekend au festival Art Récup de Veyrac, en Haute Vienne, imaginent comment ils vont les transformer en oeuvre d'art. Cette discipline artistique ne tient pas compte de la "noblesse" de la matière première. Au contraire, l'origine prosaïque de ces restes de la société est nécessaire et justifie le geste artistique.

 

Pendant trois jours, les 30, 31 août et 1er septembre, les artistes ont travaillé devant les spectateurs. Tour au long de l'année, les services de la voirie municipale avaient mis de côté tout ce qui leur paraissait susceptible d'être utilisé au long de ce premier weekend festivalier. Qu'ils soient sculpteurs, peintres ou street artistes, leurs démonstrations ont permis aux visiteurs de comprendre qu'ils ont chez eux de quoi tenter de faire autant. Le résultat ne sera sans doute pas le même, mais leur regard aura peut-être changé quant aux rebuts de notre civilisation consumériste.

France Info-1/9/2019

03/09/2019

De nouveaux masques de relaxation...

De nouveaux masques existent, écrit Mme Carole de Landtsheer dans le journal Fémina, pour nous détendre et nous permettre de nous adapter à un environnement fatigant ou bruyant. 42% des français en effet se disent gênés par une source lumineuse lorsqu'ils s'endorment. D'où l'utilité des masques ocultants créant une obscurité favorable au sommeil.

Tout d'abord, un masque blanc au design futuriste, qui pèse 318 g et fait un peu de bruit à cause de son moteur interne: l'Isee 4 Breo. Il peut aider à lâcher-prise et à se détendre. Il est cependant contre-indiqué aux personnes hypertendues, hypotendues ou souffrant de maladies oculaires. Il est vendu avec son chargeur 130 euros chez Nature et Découvertes.

Pour voyager zen en avion ou en train, on peut choisir un masque souple en tissu noir, le Ho Medics, qui possède des écouteurs intégrés. Il fonctionne avec des piles et coûte seulement 25 euros chez Boulanger. Par contre, le Sleepace fonctionne avec l'application Sleepace à télécharger sur App Store et Google Play. Il est recommandé aux personnes ayant du mal à s'endormir et existe en 3 tailles chez Nature et Découvertes au prix de 30 euros environ.

Enfin, "pour dompter le stress" l'Hypnos, appareillé de 6 ampoules Led et d'un système de vibration. Il est souple léger et rechargeable sur un port USB. Il possède des sessions  gratuites d'hypnose et des visualisations positives. Il coûte cependant 199 euros sur dreaminzzz.com, mais les écouteurs ne sont pas fournis.

Lyliane

01/09/2019

Isoler sa maison du sol au plafond sans gaspillage...

Les Compagnons de l'Habitat sont des spécialistes de l'isolation dans le respect de l'environnement. Laine de roche volcanique ou laine de verre en rouleau, en panneau ou soufflée, grâce à un procédé automatisé, l'entreprise isole la maison du sol au plafond, que ce soit pour des planchers rampants de toits, des greniers et des combles perdus...

L'objectif est de réduire la facture et les déperditions thermiques qui peuvent aller jusqu'à 30%  en cas de mauvaise isolation de la toiture. Pour l'isolation par soufflage, la pose est simple et rapide: après un détuilage partiel (appelé trou d'homme), les flocons de laine de roche ou de verre sont soufflés jusqu'à l'obtention d'un matelas de 32 cm d'épaisseur, équivalent à une résistance thermique de R=7m2 K/W.

L'intervention s'effectue par l'extérieur (pas de poussière) et garantit une isolation durable et optimale pour 50 ans environ. Les Compagnons de l'Habitat de votre département retirent l'ancien isolant stockent les déchets dans des sacs avant de les évacuer vers une déchetterie. Ils effectuent également un repérage systématique des boitiers électriques avant d'intervenir.

La société est membre de la Fédération Française du Bâtiment (FFB) et elle offre une prime d'énergie qui s'ajoute au crédit d'impôt de 30% en vigueur, mesure gouvernementale prolongée jusqu'au 31/12/2019, uniquement pour les travaux d'isolation des toitures. Avec eux, pas de sous-traitance et garantie décennale assurée. Pour tout renseignement, s'adresser par exemple pour la région parisienne à www.isolation-toiture-yvelines78.fr.

Lyliane

27/08/2019

L'Ecosse et l'énergie éolienne...

Durant les six premiers mois de l'année 2019, l'Ecosse a atteint un record dans la production d'énergie éolienne. Techniquement, elle aurait pu alimenter deux fois son nombre d'habitations. Des chiffres de bon augure pour atteindre l'objectif des 100% d'énergies renouvelables en 2020.

Un record de bon augure pour la sortie des énergies fossiles. Durant les six premiers mois de 2019, les fermes éoliennes écossaises ont créé assez d’électricité pour alimenter 4,47 millions de maisons. Alors que l’Écosse compte seulement 2,6 millions de foyers sur son territoire. Elle aurait donc pu alimenter deux fois toutes ses habitations durant six mois. En pratique, les éoliennes ont produit, entre janvier et juin, 9,8 millions de mégawattheures d’électricité. Un exploit pour cette branche en Ecosse.
Cette augmentation est principalement expliquée «par la hausse du nombre d’éoliennes, une amélioration des infrastructures d’exportation et des vents forts», assure Alex Wilcox Brooke, chef de projet chez Severn Wye Energy Agency, une société à but non lucratif qui fournit des expertises pratiques pour plus d’efficience énergétique. «L’Ecosse avait déjà connu des périodes avec une forte production, mais celle de ces six derniers mois a été relativement stable, excepté un pic en mars.»
La géographie écossaise est très favorable à la production d’énergie éolienne. Ses nombreux littoraux lui permettent en effet de développer des fermes éoliennes sur terre et sur mer, et ses côtes sont très exposées au vent. Ainsi, la production d’électricité à pleine puissance serait, d’après le chef de projet, de 40% en Ecosse contre 25% pour la moyenne européenne.
Pourtant, si la quantité d’électricité produite depuis janvier aurait pu alimenter deux fois l’ensemble des foyers écossais, la majorité de cette dernière a été exportée au Royaume-Uni. En effet, à cause de la ruralité de l’Ecosse, les lieux de production d’énergie ne sont pas nécessairement ceux où la demande en électricité est élevée. Cette hausse de la production ne signifie donc pas que «la nation a déjà atteint son objectif de n’utiliser que des énergies renouvelables, mais qu’elle en aurait la capacité», souligne Alex Wilcox Brooke.

Nation verte
L’Ecosse est pionnière dans le secteur des nouvelles énergies. Depuis 2005, le gouvernement écossais en a fait sa priorité. L’objectif initial était d’atteindre 40% d’énergies renouvelables en 2020, «mais rapidement, les autorités se sont rendu compte qu’elles pouvaient être plus ambitieuses», explique le chef de projet. «Elles ont pris l’engagement d’être à 50% en 2020. Désormais elles visent 100%.» Un objectif que l'Ecosse n’est pas loin d’atteindre.
Et pour rejoindre ce palier, le pays ne se concentre pas uniquement sur l’éolien. Bien que cette branche représente environ les trois quarts de la production écossaise totale en énergies renouvelables, le gouvernement a également investi dans l’hydraulique, le solaire et dans la biomasse. En tout, d’après Alex Wilcox Brooke, le secteur des énergies renouvelables représenterait un marché d’un milliard de livres (1,12 milliard d’euros) et plus de 17 000 emplois seraient liés à cette industrie, dont 9 200 dans l’éolien.
Alors que les Ecossais exprimaient des réticences face à ces nouvelles énergies, comme dans de nombreux pays, la hausse du prix du pétrole et du nucléaire montre qu’il «devient plus rentable de développer les énergies renouvelables», estime Alex Wilcox Brooke, ce qui convertit de plus en plus de citoyens. Ces derniers records de production prouvent également que l’Ecosse joue un rôle important dans la transition du Royaume-Uni vers une sortie du charbon d’ici 2025.

Lucie Lespinasse - Liberation - mercredi 24 juillet 2019

23/08/2019

Une radio qui permet de faire entrer les auditeurs "dans le paysage"...

Un article de Mme Tiphaine Cicéron dans le journal Télérama nous présente un ancien guide de montagne, Mr Patrick  Avakian, qui après avoir gravi moult sommets du monde s'attache actuellement à sensibiliser en 30 minutes les auditrices et auditeurs de Soundcloud H 1000 ( qui passe sur 35 radios locales ) à des sons enregistrés dans la montagne des Pyrénées. En randonnant sac au dos, été comme hiver, et en enregistrant les sons de la nature, Mr Avakian communique la "mémoire sonore" des bois et des sommets pyrénéens qu'il parcourt.

Ce passionné de nature, originaire de l'Ariège, qui a fait ses armes à Radio Campus Toulouse depuis 1986, a été récompensé à plusieurs reprises: prix Pyrène en 2000 et 2011, prix Phonurgia Nova en 2016, en catégorie Field Recording. Il fait lui-même la promotion des radios locales, "moins formatées, donnant une ouverture sur la création sonore sans limites". Le guide s'inquiète toutefois des changements qu'il perçoit: forêts peu à peu vidées d'oiseaux et d'insectes, pollution aérienne continuelle...

Bravo à une telle initiative qui nous change de la musique habituelle et des nouvelles en continu diffusées ailleurs! Le brame du cerf, le son des grillons, les craquements ténus de la fonte des neiges, les bruissements des feuilles des arbres..., tout cela nous  permet de lâcher-prise, de rêver à de grands espaces et de vivre de belles émotions. Faisons la promotion de ces "randonnées sonores" qsui nous reconnectent à la nature. Tout contact grâce à www.h1000.free.fr.

Lyliane

21/08/2019

Un clip de Rap à Nice (06) en aide pour les pompiers et policiers...

Fin 2018, les pompiers s’alarmaient de leurs conditions de travail parfois délicates dans certains quartiers où ils doivent intervenir. En effet, l’augmentation des agressions contre les soldats du feu lors d’interventions n’en finit plus d’augmenter: de 131 en 2016, le chiffre est passé à 146 en 2017.

Un appel à l’aide qui a été entendu par le rappeur niçois Kaotik 747 qui vient de sortir un nouveau morceau intitulé #Projet 18, exclusivement consacré aux violences auxquelles font face les pompiers, mais aussi les policiers et les urgentistes. Comme l’explique Le Figaro, un clip, dans lequel jouent de vrais policiers, a été tourné cette semaine dans le quartier de Las Planas.
"L'histoire de cette chanson est une histoire vraie", explique l'artiste auprès de France Bleu. Ici, est mis en scène un jeune homme qui caillasse un camion du Samu au moment de son arrivée dans une cité. Ce qu’il ignore, c’est que les urgentistes avaient en fait été appelés par sa mère afin de secourir son propre père, victime d’un malaise cardiaque qui sera finalement fatal.

50% des bénéfices engendrés par le clip seront reversés à des associations en charge des pupilles de la nation.

Clip financé par la municipalité niçoise
Du côté des policiers, l’idée de participer à un clip de "rap conscient" dont l’objectif serait de resserrer les liens avec les jeunes des quartiers dits sensibles a été bien accueillie.


La vidéo a été financée, à hauteur de 10.000 euros, par la municipalité niçoise. En plus des policiers et des pompiers, certains jeunes habitants du quartier ont également été "embauchés" afin de jouer leur propre rôle. 50% des bénéfices engendrés par le clip seront reversés à des associations en charge des pupilles de la nation, ces enfants dont les parents ont disparu lors de missions de service public.

La rédaction - BFMTV - vendredi 19 juillet 2019

19/08/2019

Une maison container en kit...

Mme Karine Michel dans le journal "Nous" est allée voir à La Roquette sur Siagne Mr Christophe Manzone, jardinier de son état, qui a eu l'idée de faire construire une maison pour son fils à partir d'anciens containers de frêt maritime. De l'extérieur, quand il y a eu habillage, rien ne laisse deviner pourtant que la construction a été réalisée à partir de containers. Ce type de construction revient de 30 à 40 % moins cher que la construction traditionnelle. Il faut en effet compter environ 10 000 euros pour l'utilisation d'un container de 20 pieds c'est à dire de 6 mètres de long. La seule contrainte est le transport en semi-remorque jusqu'au terrain.

La réalisation de la maison de son fils Maxime donc a été confiée à l'entreprise varoise Maison Eco 3. L'assemblage a eu lieu à Brignoles où est installée cette entreprise. 75% des aménagements, y compris intérieurs, ont été effectués dans cette usine de 2000 m2. L'entreprise Maison Eco 3 a été fondée il y a 2 ans par Mr Christian Meli, pdg de la société. Elle compte aujourd'hui sept salariés à Brignoles et s'appuie sur un réseau de "Eco3 partner" pour distribuer le concept en France.

L'avantage est de pouvoir recycler des matériaux en fin de vie et d'isoler assez facilement et à moindre coût des locaux. De plus, le délai de construction est réduit de moitié. Pour composer la maison de Mr Maxime Manzone, il a fallu 4 containers, deux de 12 mètres  et deux de 6 mètres. Le coût total de la construction a été de 105 000 euros, plus 130 000 euros d'aménagements extérieurs. Chaque container en fait est posé et scellé à des plots en béton. Ainsi, ces maisons antisismiques et anticycloniques sont conformes à la réglementation thermique RT 2012.

Le Pdg ne choisit que des containers ayant servi au transport de céréales et ayant une hauteur sous plafond de 2,90 mètres. Récupérés au port de Marseille et acheminés par camions à Brignoles, ils y sont reconditionnés selon des plans précis. Les ouvriers ne gardent que les parois extérieures et recréent les ouvertures, isolent selon le type de logement désiré. Ils travaillent avec des architectes conseils habitués au concept. Tout est fait en usine et seules les jonctions entre containers sont réalisées sur le terrain. Le constructeur bénéficie de la garantie décennale à compter de la réception des travaux.

Pour tout renseignement, s'adresser à Maison Eco 3 , 110 Rue des Genêts à Brignoles  (83) et par téléphone du lundi au vendredi de 9H à 12H puis de 14h à 18h au: 04 89 21 77 51. Par internet, contacter le site:www.maisoneco3.com

Lyliane

09/08/2019

Comment vivre quand le loyer engloutit la quasi-totalité du salaire?

Le Journal "Et les autres?" de la Fondation Abbé Pierre part en campagne contre les expulsions de personnes en difficulté et cherche des solutions pour maintenir chez eux des travailleurs et travailleuses en difficulté. Nombreux, en effet, sont les gens qui aujourd'hui n'ont d'autre choix que de dormir dans leur voiture ou dans des conditions sanitaires minimales (campings, baraques en planches...) ou qui engloutissent dans un loyer leur maigre salaire.

La colocation est parfois possible comme à Paris dans les 19ème et 20 ème arrondissement, où une dizaine de petits logements partagés sont proposés à des personnes âgées isolées et précaires (association Ayyem Zamen). Il manque cependant une volonté politique des autorités pour agir positivement partout et éviter les expulsions (30 000 en 2017) dans notre pays. On a même vu des bancs anti-SDF se développer ça et là!

Proposons aux communes dans lesquelles nous vivons de créer des aires d'accueil décentes, de construire des préfabriqués là où des travailleurs saisonniers sont embauchés à temps partiel, de rénover partout le parc social existant, d'accompagner les familles en difficulté et de leur faire connaître leurs droits élémentaires. En Allemagne par exemple, le maire de Berlin a proposé cette année un gel des loyers pendant 5 ans. Chez nous la Loi Elan le permettrait à titre expérimental...

Pourtant, il est inacceptable de ne pouvoir se loger dignement et pire de subir le traumatisme d'une expulsion. Tout cela n'est-il pas une question de justice sociale? Nous voyons, il me semble hélas, bien peu de manifestants en colère prendre fait et cause pour cette question urgente. Ne serait-il pas temps de jouer collectif?

Pour aider la Fondation Abbé Pierre, joindre sur Internet: www. fondation-abbe-pierre.fr.

Lyliane

08/08/2019

Le Littoral français est-il en danger avec le dérèglement climatique?

Un rapport publié par le think tank La Fabrique écologique le 15 juillet fait le point sur les effets du dérèglement climatique sur le littoral français et lance des pistes pour s’y adapter.
Tous les jours, retrouvez le fil vert, le rendez-vous environnement de Libération. Aujourd’hui, quatre questions pour décrypter des enjeux environnementaux.
Le littoral français bientôt sous l'eau ? Selon le ministère de la Transition écologique, 1,4 million de résidents, 850 000 emplois, 165 000 bâtiments et 864 communes sont menacés aujourd'hui par la submersion marine, tandis qu’un quart des côtes métropolitaines est affecté par l’érosion. Sous l’effet, notamment, de l’élévation du niveau de la mer, ces chiffres devraient encore gonfler dans les décennies à venir, explique un rapport de la Fabrique écologique. L’augmentation de la température, l’acidification et la désoxygénation des océans altèrent quant à elles les habitats de certaines espèces marines. L'auteure de cette étude, Jill Madelenat, revient sur ces risques et les difficultés d'adaption dans les territoires concernés.
Comment le changement climatique impacte-t-il les littoraux français ?
On observe, au niveau global, une augmentation d’environ 1°C de la température de surface moyenne des océans. Les données au niveau local sont incomplètes, mais selon le groupement régional d’experts sur le climat Acclimaterra en 2018, la température de surface devrait augmenter de 2,2°C à 3,5°C d'ici 2100 en Nouvelle-Aquitaine. L’élévation du niveau de la mer s'accélère : elle est désormais de 3,2 millimètres par an en moyenne (pour la période 1994-2014), alors que pendant les trois derniers millénaires, le rythme d’élévation se situait autour de 0,5 millimètres par an. Ces phénomènes s’accompagnent d’une acidification et d’une désoxygénation des océans, causée à la fois par le changement climatique et la surcharge de nutriments provenant d'engrais agricoles, faisant proliférer les algues.
On sait que dans les années à venir, le changement climatique va renforcer le risque de submersion, mais il est encore un peu tôt pour affirmer qu’un événement isolé comme la tempête Xynthia est dû à la modification du climat. Il faudrait en observer plusieurs sur une courte période pour en être certain. Pour l’instant, les risques de submersion sont surtout liés à des épisodes exceptionnels, plutôt qu’à l’élévation générale du niveau de la mer. Concernant l’érosion, l’impact du changement climatique est encore moins évident. Jusqu’à aujourd’hui, c’est la raréfaction des sédiments qui en est le premier facteur explicatif (l’érosion naturelle des plages est normalement compensée par l’apport de sédiments charriés par les cours d’eau, or les barrages limitent leur arrivée sur les littoraux).
En Europe, la France fait partie des pays les plus menacés par la submersion marine avec la Belgique, les Pays-Bas et le    Royaume-Uni. La diversité des situations (risque d’érosion et de submersion, présence de côtes sableuses et de côtes rocheuses, d’un océan et d’une mer fermée…) fait sa spécificité. 

A quoi peut-on s’attendre en 2050 ?
En Europe, 10 000 personnes sont concernées chaque année par la submersion marine. En 2050, ce chiffre devrait monter à 55 000. Les départements les plus exposés à ce risque sont la Charente-Maritime, la Vendée et le Nord. 
Concernant l’élévation du niveau de la mer – due à la dilatation de l’océan causée par l’augmentation de sa température moyenne, mais aussi à la fonte des glaciers continentaux et des calottes du Groenland et de l’Antarctique –, le GIEC l’estimait en 2014 à moins d’un mètre à l’horizon 2100, mais depuis le début de l’année, toute une série de publications scientifiques ont montré que le phénomène s'accentuait beaucoup plus vite que prévu. En mai, l’Académie nationale des sciences aux Etats-Unis (PNAS) a réactualisé ces chiffres et agrandi la fourchette (entre 62 et 238 centimètres d’ici la fin du siècle). C’est l’un des messages clés de ce rapport : les politiques publiques en France se basent sur le scénario médian du GIEC (+60 centimètres d’ici 2100), ainsi l’enjeu de l’élévation du niveau de la mer est largement sous-évalué.

Quelles sont les principales pistes d'adaptation mises en place sur le littoral à l'heure actuelle ?
Les ouvrages de protection, comme les digues, constituent l'une des mesures principales, mais il existe aujourd'hui un consensus assez large, porté par les scientifiques et certains politiques, sur le fait qu’ils ne constituent pas une solution pérenne, notamment parce que s’ils limitent l'érosion localement, ils l'accentuent sur les plages voisines. Certaines régions ont fait le choix de ne plus participer à leur financement. Même l’Etat a affirmé en 2012 que le trait de côte était mobile et n’avait pas vocation à être fixé. Sans compter que ces aménagements ont un coût élevé. Mais dans certains cas, comme à Lacanau, ils sont indispensables, le temps de trouver des alternatives et de sensibiliser les habitants.

Sophie Kloetzli - Liberation - mercredi 31 juillet 2019

03/08/2019

Ne louez plus: échangez votre maison!

Mme Kathleen Junion dans le journal Nous, fait référence à une pratique qui tend à se développer de nos jours: l'échange de logement. On s'inscrit par exemple sur "HomeExchange", on paye 130 euros par an  et on peut être hébergé partout dans le monde. Au départ, raconte Mr Gilbert Piccioli, qui pratique l'échange de maison depuis 8 ans, "on n'aime pas trop l'idée que quelqu'un vienne habiter chez soi". Puis, après des expériences réussies, à Paris, en Savoie, en Suède,... il a changé d'avis. Il estime en effet que c'est une formule simple, qui incite à faire confiance.

La maison que vous habitez est visitée et son niveau de confort estimé par l'organisme (climatisation, nombre de couchages, placards disponibles, véhicule à disposition éventuellement...). En cas de dégradation ou de casse dans la maison prêtée, on doit bien entendu remplacer le ou les objets. Mais c'est finalement assez rare, car les personnes ont à coeur d'entretenir le bien mis à disposition. Quant aux destinations proposées, elles permettent de choisir des lieux de rêve comme Bali, l'Australie, l'Indonésie...

Pour tout renseignement, s'adresser par exemple à www.homeexchange.com.

Lyliane

30/07/2019

Une station balnéaire écologique au Mexique à gestion écoresponsable et d'autres ailleurs...

Elles ont décidé de passer en mode écologique. Ces stations balnéaires ont fait le choix du changement, pour un meilleur respect de leur environnement et une offre de séjour différente. Parce qu’elles sont proches de la mer, limiter les déchets, les recycler et préserver les plages qui les rendent si attrayantes représente une véritable nécessité.

Amaitlán : la station balnéaire écologique
Modèle inspirant en matière d'écologie, le projet de la station balnéaire d'Amaitlán (« La terre du repos »), au Mexique, devrait faire des émules. Première ville touristique durable, elle se situe sur la côte Pacifique, au nord-ouest de Mexico City.
Parmi les initiatives mises en place, on trouve la préservation de l'écosystème, la réutilisation complète de l'eau consommée ou le recours à des moyens de transport sans émissions de gaz carbonique : voiturettes électriques ou vélos.
Mais ces choix engagés ne suffisaient pas : la station balnéaire d'Amaitlán est allée encore plus loin, avec une volonté de recycler 100 % de ses déchets et recourir massivement aux énergies renouvelables, notamment par le biais de panneaux photovoltaïques et d'éoliennes.

Traitement des eaux usées : des exemples tout proches
En Europe et en France, les initiatives commencent à se multiplier. À La Grande Motte, par exemple, la station d'épuration prend notamment en compte les variations de population. Le système de filtrage y est également très particulier : les déchets ne sont plus éliminés chimiquement, mais extraits physiquement afin de réduire l'impact environnemental.
l'affluLe réseau Ecotown rassemble quant à lui de nombreuses villes préoccupées par l'augmentation des déchets liée à l'affluence touristique. À Cassis, (dans notre pays) membre de ce réseau, on tâche de sensibiliser les habitants eux-mêmes et de miser sur une politique de limitation de rejet des eaux usées dans la mer.

Article partenaire - Enedis - La Tribune - lundi 15 juillet 2019

27/07/2019

Des consignes anti-vol pour bicyclettes à Grasse (06)

Dans le journal Nous, Mme Aurore Harrouis met en valeur l'initiative de la Communauté d'agglo du pays de Grasse (CAPG), qui, depuis octobre 2018, a financé l'installation de boites noires nommées "Les Boxyclettes" fabriquées par la société Altinova. Ce sont des consignes à vélos gratuites et en libre-service, qui protègent à la fois des vols et des intempéries. Cette initiative vise à encourager les déplacements à bicyclette et à favoriser la multimodalité par des emplacements ciblés (gares, aires de covoiturage). Sur le territoire de l'agglo, 18 Boxyclettes ont déjà été installées pour un coût de 60 000 euros.

Des locations de vélos et de véhicules à assistance électrique ( coût de 32 euros par mois pour un vélo à assistance électrique) ont été développées en même temps et cela fonctionne très bien. En 2020, d'autres Boxyclettes seront crées pour compléter le dispositif. Des pistes cyclables pourraient aussi être étendues sur le territoire. En tout état de cause, il a été remarqué que le vol est le premier frein à l'utilisation de la bicyclette. Ces boîtes noires sont très simples à utiliser et on peut même y laisser son casque ou un imperméable sécurisés par un cadenas. La seule contrainte pour l'usager est de ne pas laisser son vélo dans la Boxyclette plus de 48h sous peine d'enlèvement.

Pour en savoir davantage, consulter le site: www.paysdegrasse.fr/les-boxyclettes. On peut se demander pourquoi une telle initiative n'est pas développée ailleurs en France? La croissance verte de notre pays pourrait en bénéficier!

Lyliane

 

 

25/07/2019

Un élan de solidarité envers les SDF...

L'association Le Carillon a créé dans plusieurs villes un réseau de commerçants qui apportent leurs services aux SDF notamment pendant les épisodes de canicule.

Les températures devraient dépasser les 40 degrés en de nombreuses endroits aujourd'hui. Une chaleur difficile à supporter, d'autant plus lorsqu'on ne peut pas se mettre au frais. C'est le cas notamment des sans-abris, qui doivent supporter la chaleur de la rue. 
Pour leur venir en aide, l'association Le Carillon a créé un réseau de commerçants qui proposent d'ouvrir leurs portes aux personnes dans le besoin: de l'eau, l'accès aux toilettes, à internet, recharger son téléphone. Plusieurs services sont mis à leur disposition. 
Casquette sur la tête et manches retroussées, Gaétan interpelle les passants avec bonne humeur sous un soleil de plomb. Ça fait 4 ans qu’il vit dans la rue. Et avec la canicule, il l’admet, les journées sont difficiles.

Créer du lien social:

Alors pour trouver de l’eau et de la fraîcheur, il peut compter sur les commerçants du coin. Le Pépère bar fait partie du réseau créé par l’association Le Carillon, et propose gratuitement plusieurs services aux sans-abris, comme de l’eau, recharger un téléphone, ou faire de la monnaie. Pour Nourredine, le patron du bar, c’est une évidence.

À Lille, 45 commerces ont intégré ce réseau solidaire. Et au-delà des services rendus, il s’agit aussi de créer du lien social, selon Martin Veyrac, de l’association Le Carillon. "A travers chaque service, le commerçant va échanger cinq minutes avec la personne et vraiment être dans cette dynamique d’inclusion et sortir de l’isolement", détaille-t-il. 
Forte de son succès, l’association s’est implantée dans plusieurs autres villes en France, comme Strasbourg, Nantes et Paris.

Camille Schmitt avec Guillaume Descours - RMC - jeudi 25 juillet 2019

20/07/2019

Festival dans la Roya pour parler d'humanité et d'exil...

Un festival perdu au milieu des montagnes, à la frontière franco-italienne, pour parler d’hospitalité, d’exil et de migrations. Voici le concept de « Passeurs d’humanité » qui a lieu du 18 au 21 juillet dans la vallée de la Roya, par laquelle de nombreux migrants passent, au péril de leur vie, pour rejoindre la France. Grâce à des spectacles et des débats, cet évènement entend transmettre des valeurs d’accueil et de fraternité.

Décor atypique pour un festival : face à la scène, la montagne et le fleuve tranquille de la Roya et les spectacles se déroulent dans une vieille bâtisse du village.
Liliane habite en région parisienne. Toute l’année, elle aide les migrants. Alors pendant le festival, elle recharge ses batteries. « On s'aperçoit qu'on n'est pas tout seul, explique-t-elle. Il y a une espèce d'amour, de lien qui se tisse, qui nous renforce aussi nous. Et de voir que les jeunes et moins jeunes personnes exilées se joignent à nous. On voulait montrer aussi qu'on pouvait s'unir, entre humains solidaires ».
 
Entre deux conférences, Liliane et les autres bénévoles s’activent. Chaque jour, le festival s’installe dans un nouveau village. En invitant des philosophes et des artistes, Jacques Perreux, l’organisateur, espère apaiser sa belle vallée. Tous les habitants ne sont pas favorables à l’accueil des migrants.
« On n'a pas envie de diaboliser les gens qui ont peur, explique-t-il. On n'a pas envie non plus que les gens qui aident soient diabolisés. On a envie que le dialogue se réinstaure. C'est le but profond de ce festival parce que le monde, sa richesse, c'est sa diversité ». Les festivaliers sont là pour réfléchir mais pour danser aussi. L’afropop a résonné jusqu’en Italie.

RFI - RFI - vendredi 19 juillet 2019

16/07/2019

Un bateau flottant pour le "street art" (art urbain) à Paris...

Le "premier centre d'art urbain flottant au monde", selon ses concepteurs, a ouvert ses portes lundi à Paris sur un bateau où se côtoient les plus grands noms de l'art de rue, de Banksy à Vhils en passant par JR et Keith Haring.
C'est un bateau tout en transparence, au design dépouillé, qui s'ouvre rive gauche sur 1.000 mètres carrés et trois niveaux. Avec ses baies aux extrémités, il a été conçu de telle sorte que l'on voie les œuvres du street art dans l'enfilade des ponts sur la Seine.
De la vaste cale de 3,5 mètres de hauteur, on se sent au plus près du fleuve. Le clapotis des flots monte d'une darse intérieure où poussent les plantes d'eau et où viennent se sustenter les canards."Nous avons voulu ce lien très fort avec l'eau, l'environnement. Il faut réinventer le rapport à l'eau", souligne à l'AFP Nicolas Laurego Lasserre, directeur artistique du projet, collectionneur et spécialiste de street art.
L'emplacement privilégié retenu -- avec une vue sur certains des plus prestigieux monuments de Paris et la proximité de la Tour Eiffel-- "incite à s'incliner, à être modeste, à laisser voir. D'où notre impératif de transparence".
La Ville de Paris a retenu ce site pour un centre d'exposition gratuit, au bord d'un quai où passent deux millions de personnes chaque année, alors que Paris est sujette à une "streetartomanie", avec des projets et expositions d'art urbain fleurissant de toutes parts.
Fluctuart est "un lieu hybride: lieu festif avec restaurant, rooftop, librairie, et lieu de création artistique, qui, dans la logique du street art, doit rester accessible à tous", résume Nicolas Laurego Lasserre.
- Le projet fou de trois amis -
Cinq cents visiteurs au maximum pourront monter sur le bateau, pour raisons de sécurité.Première à inaugurer l'espace d'exposition permanente, l'Américaine Swoon est venue pendant quinze jours en juin investir la cale du bateau avec son "Time Capsule".

Celle qui avait fait l'évènement en 2013 à la Biennale de Venise en débarquant de la mer sur un radeau surmontée d'une pyramide de déchets, y expose la précarité urbaine avec ses silhouettes découpées.
A l'étage intermédiaire et jusque sur les quais, une collection permanente rassemble sur des vitrines de verre modulables les plus grands noms du street art, avec pour chacun au moins une oeuvre: Banksy, JR, Shepard Fairey, Vhils, Roa, Invader, Keith Haring, Nasty, etc...
Pour ce projet un peu fou, Nicolas Laurego Lasserre s'est associé à deux autres passionnés: Géraud Boursin, associé-gérant d'une entreprise spécialisée dans l'hôtellerie de plein air, et Éric Philippon, investisseur dans des PME non cotées du secteur du tourisme.
Quatre millions d'euros ont été misés sur ce bateau pensé, inventé et construit en quatre ans. Il n'y a pas eu de subvention publique, et les trois concepteurs comptent sur la restauration et la location de la terrasse pour des performances et soirées festives afin de compenser la gratuité.
Dans un partenariat avec l'ICART (école du management de la culture et du marché de l'art) que dirige Nicolas Laurego Lasserre, les étudiants feront des visites guidées pour un public qui connaît mal et a parfois des préjugés sur le street art.

AFP - Relaxnews (AFP) - lundi 1 juillet 2019

 

15/07/2019

L"Autriche interdit le glyphosate...

Le Parlement autrichien a approuvé mardi une interdiction totale du glyphosate sur le territoire national, faisant de l’Autriche le premier pays de l’Union européenne à bannir l’herbicide controversé au nom du «principe de précaution».Une majorité de députés a voté en faveur de l’amendement proposé par le parti social-démocrate SPÖ, en vertu duquel «la mise sur le marché» de produits à base de glyphosate est «interdite au nom du principe de précaution». Le texte a notamment reçu le soutien du parti d’extrême droite FPÖ.
Cette mesure d’interdiction totale fait débat depuis plusieurs semaines en Autriche, ses opposants faisant valoir qu’elle n’est pas conforme avec la règlementation européenne puisque la licence d’utilisation du glyphosate dans l’UE, renouvelée en 2017 par l’exécutif européen, court jusqu’au 15 décembre 2022.
L’interdiction de l’herbicide controversé s’est invitée presque par effraction sur l’agenda du Parlement autrichien à la faveur de la chute, au mois de mai, du gouvernement dirigé par le chancelier conservateur Sebastian Kurz.
Majorité de circonstance
Profitant de l’absence de coalition constituée au Parlement jusqu’aux législatives anticipées de septembre, les partis social-démocrate SPÖ, d’extrême droite FPÖ, écologiste Jetzt et les libéraux Neos ont réuni mardi une majorité de circonstance et approuvé cette interdiction alors que les députés siègent pour la dernière semaine de cette mandature écourtée.
Le parti conservateur ÖVP, favori pour revenir au pouvoir après les législatives, a voté contre une interdiction totale pénalisant à ses yeux les agriculteurs. La formation de Sebastian Kurz proposait que l’usage de glyphosate soit formellement interdit pour les particuliers, à proximité des écoles et sur les terrains de sport.Depuis la chute de la coalition droite-extrême droite, dans la foulée du scandale de «l’Ibizagate» ayant frappé le FPÖ, l’Autriche est dirigée par un gouvernement d’experts.
Grisés par cette liberté législative temporaire, les parlementaires autrichiens ont d’ailleurs approuvé mardi d’autres mesures de protection de l’environnement : les sac plastiques seront bannis sur l’ensemble du territoire au plus tard en 2021 et l’interdiction de privatiser les ressources en eau va être inscrite dans la Constitution. «La propriété publique de l’approvisionnement en eau potable est dans l’intérêt du bien-être et de la santé de la population», va spécifier la loi fondamentale.
Le Bauernbund, syndicat agricole issu du parti conservateur, a dit s’attendre à ce que la mesure proscrivant le glyphosate soit recalée par les instances européennes, comme l’avait été une décision dans le même sens prise par l’Etat régional de Carinthie en 2018.
Affirmant que le glyphosate n’est pas utilisé sur plus de 1% des surfaces agricoles en Autriche, le syndicat a taxé les députés de faire du «populisme sur le dos des agriculteurs».
Vote «historique»
En Autriche, l’agriculture biologique représente 24% de la surface agricole, la part la plus élevée des pays de l’UE.L’organisation de défense de l’environnement Greenpeace a salué un vote «historique» et appelé l’exécutif européen à le respecter.

Classé «cancérigène probable» depuis 2015 par l’Organisation mondiale de la santé (OMS), le glyphosate est utilisé sous diverses marques, depuis que le brevet détenu par le groupe américain Monsanto est tombé dans le domaine public en 2000. La plus célèbre reste le Roundup fabriqué par Monsanto, qui appartient désormais au géant allemand de la chimie Bayer.
Monsanto a été condamné deux fois aux Etats-Unis, en août 2018 et en mars 2019, par des jurys populaires à San Francisco qui ont considéré que le désherbant au glyphosate Roundup était responsable des cancers de deux personnes, et que Monsanto n’avait pas pris les mesures nécessaires pour avertir des risques potentiels.
Dans plusieurs pays européens, l’utilisation glyphosate est objet de restriction locale ou partielle.
Après deux ans de débats particulièrement houleux, fin 2017, les Etats membres de l’Union européenne (UE) ont renouvelé pour 5 ans la licence du glyphosate. La Commission européenne, organe exécutif de l’Union, met en avant le feu vert de ses agences scientifiques, l’Efsa (sécurité des aliments) et l’Echa (produits chimiques), qui n’ont pas classé la substance comme cancérigène. Mais l’indépendance de l’Efsa a été mise en doute par des révélations de journaux selon lesquels son rapport comporterait des passages copiés/collés d’un document déposé en 2012 par Monsanto.

Libération-Mercredi3 juillet 2019

12/07/2019

Canicule et mini-rafraichisseurs d'air, est-ce la solution?

L’UFC-Que Choisir déconseille vivement d’acheter un “mini climatiseur” vendu quelques dizaines d’euros. Qu’il s’agisse de l’Arctic cube, du Cool Air ou d’une autre marque, les avis sont négatifs.

Évidemment, la promesse est alléchante… En cette période de canicule, qui ne rêverait pas d’un appareil bon marché, peu énergivore et design pour rafraîchir son intérieur ? Si vous êtes à la recherche de ce type d’équipement, vous êtes sûrement tombé sur une pub pour ces “mini climatiseurs” appelés Arctic cube, Cool Air ou encore Air Cooler. Ils sont vendus dans les émissions de télé achat mais aussi sur des sites grand public comme Amazon ou La Redoute. Sauf que de l’avis de l’association UFC-Que Choisir, il s’agit d’un très mauvais achat.

D’abord, sachez qu’il ne s’agit absolument pas d’un climatiseur mais bien d’un rafraîchisseur d’air (voir la vidéo de présentation ci-dessous). Concrètement, l’air est ventilé après être passé par un filtre imbibé par l’eau mise dans le réservoir. L’idée est donc de remplir l’appareil d’eau fraîche afin de faire tomber la température de la pièce… Mais d’après l’UFC-Que Choisir, qui a testé le produit, cet effort est bien inutile. L’effet bénéfique ne se ressent qu’à moins de 70 centimètres du cube, quand un ventilateur classique porte jusqu’à 6 mètres. De plus, contrairement à ce qu’annoncent les fabricants, cet appareil serait très bruyant : jusqu’à 70 décibels en vitesse maximale, contre 81 décibels pour un ventilateur Rowenta basique et 55 décibels pour un Dyson sans pales.

Ce ne sont pas les seuls défauts de ces rafraichisseurs d’air. L’association de consommateurs a pu constater que le modèle testé fuyait abondamment. Un problème également rapporté par de multiples utilisateurs en ligne. “Le réservoir se vide à l’extérieur, les hélices vous éclaboussent d’eau, vous avez plus de chance de vous électrocuter que de vous rafraîchir”, peut-on notamment lire dans un commentaire publié sur la page du produit sur Amazon. Globalement, les avis déposé sur les sites de e-commerce sont plutôt négatifs. Comme l’UFC-Que Choisir, certains internautes signalent aussi que l'adaptateur secteur n’est pas fourni contrairement à ce qui est indiqué sur la fiche produit. L’appareil ne peut donc se brancher qu’en USB. Ces cubes ne sont certes vendus que 20 à 50 euros, mais pour l’association, les petits budgets devraient tout de même se tourner vers un ventilateur classique !

Sophie LEVY AYOUN - Capital - dimanche 30 juin 2019

09/07/2019

Street Art et tricot, Happy Fil de Hyères (83) cherche tricoteurs et tricoteuses...

Connaissez-vous le Yarn Bombing, ce street art venu des Etats-Unis, qui est entre le graffiti et le tricot. Dans le journal Nous, Mme Nathalie Brun a publié un article à ce sujet. Le mouvement Knit the City ( tricote ta ville) s'est répandu depuis quelques années en Europe et notamment à Londres. Il s'agit par exemple de recouvrir de tricot: vélos, bancs, arbres, statues, bus... Les Finlandais notamment se sont illustrés en couvrant intégralement le parvis de la Cathédrale d'Helsinki de décorations au crochet. En France, lors du festival d'Art Urbain de 2012 à Angers, un pont a été recouvert de tricot. Puis du mobilier urbain a été habillé à Mulhouse, Evry, Quimper et Lille.

A Hyères, depuis 3 ans, un groupe de Yarn Bombing s'est  crée avec un atelier informel se réunissant dans un bar de la Place Massillion"Chez Alain". Ses statuts ont été déposés en Préfecture sous le nom " Happy Fil, Feel Happy". Les ouvrières du tricot urbain organisent des week-end opéra comme à Carnoules, ou participent au Parcours des Arts début juillet. C'est l'occasion d'inviter d'autres associations telles La Tortuga pour lancer des événements à base de carrés de tricot. Les projets ne mentent pas pour la suite à Hyères: un vieux lavoir, une place, du mobilier urbain...

Inutile d'être un as du crochet pour participer à ces ateliers, où règne avant tout la convivialité. Il suffit d'avoir de la bonne volonté et de savoir tenir crochet et aiguilles! L'Association possède un stock conséquent de laine, offerte par des donateurs. A Hyères, on cherche en ce moment du renfort et tous les âges sont bienvenus. Renseignements à mc.hours@gmail.com.

Lyliane

05/07/2019

Un nouveau concept: l'architecture paysage!

La Compagnie de Phalsbourg a acheté pour  44 millions d'euros un terrain de 5 hectares situé sur la commune d'Antibes (06) à l'entrée Sud de la technopole de Sophia Antipolis, écrit Mr Paul Molga dans le Journal Les Echos du 11/6/2019. Sur une colline dominant le péage de l'autoroute A8, le projet futuriste de Mr Jean Nouvel a été retenu et se nommera "Ecotone". Ce futur îlot écologique  hypervégétalisé sera visible depuis l'autoroute.

C'est une zone de transition écologique entre plusieurs écosystèmes, dans laquelle la végétation joue un grand rôle. Aussi, au total, 56% du site (27 000 m2) seront occupés par des espèces méditerranéennes. Il y aura également des bureaux (32 000 m2) , un hôtel, des zones de services, un institut interdisciplinaire (3IA) et une station F bis calquée sur le modèle d'incubateur de start-up parisien de Mr Xavier Niel. Près de 4000 personnes travailleront  dans cette "colline habitée", dont de nombreux chercheurs.

Avec la révolution numérique, de nouveaux métiers viendront remplacer les postes à offrir aux futures générations. Depuis Sophia Antipolis, les outils digitaux se déploient et évoluent. L'Intelligence Artificielle notamment va proposer des formations pour les ingénieurs. Toutefois n'oublions pas l'humain dans tout cela et restons dans une dimension où la technologie permet à l'être humain de s'épanouir sur la planète.

Lyliane

04/07/2019

Construire en habitat modulaire...

L'habitat modulaire, écrit Mme Elodie Hervé dans le journal gratuit 20 Minutes, permet de construire au fur et à mesure de ses besoins. Avec l'explosion du prix des loyers et le manque de foncier disponible, ce type d'habitat se diversifie, entre construction à la demande et développement d'espaces partagés. En effet, le bloc unique préfabriqué a été remplacé par un ensemble de petits morceaux avec lesquels on peut composer sa maison. L'habitat modulaire permet de réduire les coûts et d'améliorer la qualité de vie.

Mr Benjamin Delaux, le cofondateur de Habs, propose aux futurs propriétaires avec sa start-uo de définir leur logement idéal: exposition, nombre de pièces, budget. Certains veulent commencer par un studio en T2, puis y adjoindre une terrasse ou d'autres pièces. D'autres souhaitent des maisons modulables mitoyennes de deux appartements. Bref, même l'habitat ancien est susceptible de se moduler et on peut tout customiser. le grand plus est la possibilité de faire évoluer le bien en fonction de ses besoins et de ses moyens.

Ikéa s'est d'ailleurs positionné sur ce marché. Avec la start-up Ori living, le géant suédois entend proposer en 2020 du mobilier robotisé se transformant en armoire, bureau, lit ou séparateur de pièces en quelques minutes. Ce type d'habitat se veut néanmoins durable grâce aux matériaux utilisés.

Pour en savoir davantage sur l'habitat modulaire, joindre par exemple sur Internet les sites: https://easy-modulaire.com/ et https://www.stmb-construction-chalets-bois.com/pages/habitats-modulaire.htm

Lyliane

02/07/2019

L'Europe et les entrepreneurs...

Dans le journal gratuit 20 Minutes du 21/6/2019, Mr Guillaume Roty, chef du service de presse de la Commission Européenne en France répond aux questions de Mr B. Roux au sujet de l'Europe et des entrepreneurs. Selon lui, "accompagner les entrepreneurs dans leurs projets, c'est la philosophie qui anime la Commission Européenne depuis de nombreuses années". En effet, au niveau européen, il y a la volonté de rendre la création d'entreprise plus facile et plus juste, grâce à un cadre juridique et social exigeant. L'Union Européenne actuellement est le plus grand marché commun au monde. La cible des entrepreneurs est les 500 millions de consommateurs potentiels, ce qui représente en tout 22% de la richesse mondiale.

Un "standard européen" avec des procédures simplifiées, doit pouvoir permettre à chaque citoyen de créer rapidement son entreprise à moindre coût et dans n'importe quel pays de l'Union. Pour aider un entrepreneur à financer ses projets, il y a par exemple le programme "Horizon 2020", qui propose des subventions attractives aux PME innovantes. Le soutien financier de l'Union aux entreprises passe aussi par des fonds structurels, par le "programme COSME" dédié aux PME ou encore le Fonds Européen pour les investissements stratégiques. Enfin, le "programme Erasmus" pour jeunes entrepreneurs permet aux porteurs de projets de se former auprès de confrères plus expérimentés. 6300 participants en ont déjà bénéficié. Le Réseau Entreprise Europe qui regroupe plus de 400 experts apporte aux PME un service d'information, de conseil en droit européen et d'accompagnement.

Dans la région PACA , par exemple, une start-up créée en 2016 à Aix en Provence nommée OMBREA permet, grâce à l'intelligence artificielle et à une ombrière intelligente, de pallier les effets du changement climatique sur les cultures agricoles. L'été 2017 cette entreprise a bénéficié d'un prêt de 25 000 euros garanti par l'UE. La société compte aujourd'hui 15 salariés et devrait pouvoir se lancer à l'export dès 2020. Jusque là, 1 million de PME ont déjà été aidées financièrement par l'Union Européenne grâce au plan d'investissement pour l'Europe. Bref, un véritable soutien aux projets innovants ou à impact jugé positif est effectif pour artisans, commerçants ou PME dans l'U.E. C'est un atout de taille face à la concurrence à valoriser!

Lyliane

23/06/2019

Qu'est-ce que le bail mobilité?

La loi Elan (Evolution du logement,de l'aménagement et du numérique), votée en 2018, a crée "le bail mobilité", qui est entré en vigueur en début d'année. Il permet de louer un bien meublé pour une durée de 1 à 10 mois à des locataires en situation de mobilité (études, stages, mutations, missions...). Le conseil qui pourrait être donné serait de choisir un bien à louer meublé de type F2 à proximité d'écoles secondaires et d'universités, afin de pouvoir engendrer de la colocation.

Il est possible de signer un bail civil avec une entreprise qui veut loger des salariés. Se conformer toutefois à la liste légale des équipements à fournir. Généralement la location meublée permet de booster la rentabilité. Dans le cas de ce type de bail, il n'est pas possible de demander de dépôt de garantie, mais le loueur peut bénéficier de la caution gratuite Visale proposée par l'Etat. De plus, le bail mobilité ne peut excéder 10 mois, mais il peut être renouvelé une fois.

La revue Challenge passe en revue tous les styles de location meublées depuis les baux classiques pendant l'année jusqu'aux locations touristiques durant l'été. pour s'y reporter, consulter sur Internet: www.challenge.fr.

Lyliane

16/06/2019

Qu'est ce que le minimalisme?

Dans ce 25e et dernier épisode, le minimaliste Pierre Roubin, qui a fait le pari de vivre avec 43 objets, tire les conclusions de son expérience.

Pierre Roubin (selfie)
Pierre Roubin devant la Tour Manhattan à La Défense (Hauts-de-Seine), automne 2018 (selfie).

Lettrine, Le temps passe, et, comme je l’ai écrit dans l’épisode précédent, les gestes et les habitudes s’ancrent durablement. Ce que j’ai pu remarquer depuis le début de mon projet, c’est que l’attitude des gens autour de moi a changé. Lorsque j’ai commencé, je dois bien reconnaître que je suis passé un peu pour un farfelu. Mais maintenant les choses sont très différentes.

Les gens autour de moi sont réellement intrigués. Tous mes collègues voient bien que j’arrive à m’habiller, à travailler, à faire du sport, et le tout avec beaucoup de joie et d’allégresse, sans aucune gène. Dans ma famille c’est pareil. Évidemment je n’impose à personne à la maison de faire comme moi, mais je remarque qu’il y a eu déjà quelques conséquences. Ma femme a commencé à revendre beaucoup de vêtements dont elle se servait en réalité très peu. Nous sommes devenus de vrais fashion sellers sur les réseaux sociaux. En quelques semaines, à nous deux, nous avons dû récupérer à peu près 500 €, qui dormaient littéralement dans nos placards.

JE ME SENS UN MEILLEUR CITOYEN

Beaucoup de gens m’ont interpellé sur Facebook, et ont réagi à mes posts. Je peux dire que globalement 70 % des réactions se résument à l’exclamation suivante : « Oh mais moi je n’arriverai jamais, je pourrais jamais descendre à 43 objets [voir la liste des 43 objets en fin d’article] ! » Ce qui est en réalité une excellente nouvelle, pourquoi ? Parce qu’elle signifie que toutes ces personnes pensent que ça peut être une voie possible pour elles aussi. Soit elles veulent faire comme moi, et cela signifierait que j’aurais un pouvoir immense de rayonnement sur les autres. C’est une qualité que je ne m’accorde pas du tout. Soit elles créditent la démarche d’une valeur morale importante, et donc souhaitent aussi s’y projeter.

Je ne suis pas assez compétent pour savoir s’il y a une quelconque valeur morale derrière tout cela. Je reste convaincu que c’est bien mais je n’ai aucune légitimité pour l’imposer aux autres. En revanche, ce que je sais, c’est que cette démarche qui consiste à penser et réduire le nombre d’objets que j’utilise, est extrêmement plaisante, et source de joie. Je me sens un meilleur citoyen dans mon environnement, je pense à des choses auxquelles je n’ai jamais pensé, j’ai trouvé des informations que je n’avais jamais imaginées. Sur la qualité des matériaux, sur les modes de fabrication, sur les distances parfois hallucinante que parcourent certains de nos objets, et notamment des vêtements.

IL S’AGIT D’UNE GUERRE TOTALE

J’ai le bonheur de me sentir mieux tous les jours. Je sens le froid sur mes joues, et quand je mets mon bonnet je sens mon corps qui se réchauffe, alors je sais que j’ai fait quelque chose de bien pour moi. Quand je passe devant une vitrine et que je sens l’envie d’achat qui me titille, et quand je résiste à cette envie, alors je sais que je fais quelque chose de bien pour moi, et peut-être aussi pour quelqu’un d’autre, peut-être même pour tous les autres.

Si à l’avenir nous sommes amenés à devenir nombreux dans cette voie-là, alors il nous faut absolument nous armer pour une grande bataille. Je parle évidemment d’une pacifique bataille, mais je sais aussi qu’il s’agit d’une guerre totale. C’est celle de la survie dans un univers où nos ressources sont finies. C’est celle d’une joie sans bornes dans un univers où tout apparaît comme limité.

ENGAGEONS-NOUS !

Nos armes pour cette grande bataille sont d’une puissance redoutable, et redoutée. C’est notre puissance de consommation, c’est la main sur notre portefeuille. Si plusieurs d’entre nous décidons de ne plus acheter, si nous exigeons des produits de qualité, durables et réparables, si nous boycottons des produits mal conçus et non respectueux des femmes et des hommes qui les ont produits, et de l’environnement dans lesquels ils viennent s’inscrire ; alors notre pouvoir est considérable, et nous ferons plier les plus grands, et ceux qui se croient aujourd’hui puissants. Engageons-nous dans la démarche, faisons-la connaître, devenons visibles. De farfelus, nous deviendrons des activistes, puis d’activistes nous deviendrons communauté, et de communauté nous deviendrons majorité.

Mes 43 objets : la liste
• Voir tous les épisodes de Mes 43 objets
Selon Mr Pierre Roubin sur Internet

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15/06/2019

Kerterres de drôles de petites maisons en terre...

La kerterre, vous connaissez ? Cet habitat alternatif se construit avec des matériaux naturels, écologiques et très bons marchés. Présentations.

Dossier Thématique Cet article vous est proposé par la Rédaction POSITIVR dans le cadre de notre dossier thématique « Tiny House : petite maison, grande liberté ». - Découvrir le dossier

Une petite maison originale, écolo et confortable à construire soi-même pour trois fois rien, ça vous dirait ? Si c’est le cas, regardez bien la vidéo qui va suivre et vous ne serez pas déçu. Vous y découvrirez les kerterres, de fascinantes demeures bretonnes exclusivement fabriquées à partir de chaux, de chanvre et de sable !

Pour tenir debout, une Kerterre n’a besoin de presque rien. Surtout pas de charpente en bois, ni de structure métallique. Pas même de pierre ou de béton… En fait, ces drôles d’igloos en terre sont davantage sculptés que construits. Ainsi, de ses propres mains, on peut leur donner la forme que l’on veut !

Source : Kerterre
Source : Kerterre

Mais attention : ces considérations pratiques, économiques et esthétiques ne sont pas les seuls avantages de la kerterre. Ce type d’habitat alternatif permet aussi une chose essentielle : vivre confortablement… en harmonie avec la nature.

 
Source : Kerterre

 

Qu'est-ce que la médecine anthroposophique...

Selon la revue "ça m'intéresse", la médecine anthroposophique est la plupart du temps controversée en France, car "elle est considérée par certains professionnels "comme ésotérique et sectaire". Chez nous, on lui a notamment reproché ses liens supposés avec le nazisme et un côté spirituel propre à effrayer certains esprits. Pourtant, en Suisse ou en Allemagne, elle est pratiquée dans des hôpitaux renommés et elle est même remboursée.

Il faut savoir que l'anthroposophie (du grec anthropos qui veut dire humain et sophia: sagesse) a été crée au début du 20 ème siècle par le philosophe et scientifique autrichien Mr Rudolph Steiner (1861-1925). S'inspirant des travaux de l'auteur allemand Goethe, Mr R. Steiner a cherché à rassembler les dimensions matérielles et spirituelles dans une vision humaniste dans différents domaines (architecture, agriculture biodynamique, éducation avec des écoles Steiner/Waldorf, arts (art-thérapie, eurythmie, nourriture et santé). C'est le Docteur Ida Wegman qui a développé la médecine anthroposophique en 1920.

En résumé, les principaux principes de la médecine anthroposophique sont les suivants:

- le patient est acteur de son traitement médical

- on utilise des plantes et des minéraux en complément des médicaments classiques.

- parmi les traitements, on cherche à stimuler le corps par des massages rythmiques et le mouvement.

Le site www.passeportsante.net permet d'en savoir davantage à ce sujet:

 

Bien qu’ils ne rejettent pas les médicaments de la médecine classique, les médecins anthroposophes évitent, autant que possible, les médicaments de synthèse potentiellement toxiques et les utilisent en dernier recours. Ainsi, on se tournera moins vers les antibiotiques et on ne fera pas vacciner les enfants de manière systématique contre les maladies contagieuses.

Les grands principes

Selon l’anthroposophie, l'être humain est constitué de 4 éléments, ou corps, à la fois différents et indissociables : le corps physique, le corps éthérique (les forces de vie), le corps astral (sentiments et sensations), et le moi ou corps égotique. Ce dernier correspond à l'esprit conscient, à la force d'ordonner, de conduire et de donner forme. La maladie serait issue de déséquilibres entre ces 4 constituants de l'être humain.

Les anthroposophes conçoivent le corps physique suivant 3 systèmes physiologiques qui sont constamment en relation dynamique les uns avec les autres :

 
  • Le système neurosensoriel est le principal agent des perceptions sensibles et des facultés de représentation. Il s’apparente à la pensée.
  • Le système métabolique (nutrition-digestion-assimilation-excrétion...) constitue le fondement physiologique de la vie et permet l’action. Il s’apparente à la volonté.
  • Le système respiratoire-circulatoire (sang-coeur-poumons) fait le pont entre ces 2 pôles et les maintient en équilibre. Il s’apparente aux sentiments.

Selon Rudolph Steiner, la maladie apparaît quand un processus physiologique naturel se produit au mauvais endroit et au mauvais moment. Le but de la thérapie est donc de « rééduquer » la personne malade, de telle sorte qu’elle retrouve l’équilibre qui permettra que les processus naturels se passent de nouveau au bon endroit et au bon moment.

Les remèdes que propose le médecin anthroposophe ont pour but d’intervenir autant sur les corps éthérique, astral et égotique que sur le corps physique lui-même.

Bienfaits de la médecine anthroposophique

L’approche anthroposophique a fait l’objet d’études scientifiques qui ont démontré son efficacité dans certains domaines. Ainsi, elle permettrait de :

Diminuer les symptômes de maladies chroniques à long terme. Récemment, 5 études prospectives, réalisées par un groupe de chercheurs suisses, ont évalué l’approche anthroposophique (médicaments anthroposophiques, de thérapies d’art, de massage, d’eurythmie) chez des enfants et des adultes souffrants de diverses maladies chroniques respiratoires, musculosquelettiques, neurologiques ou mentales. Dans toutes les études, des diminutions significatives des symptômes - entraînant une meilleure qualité de vie - ont été observées. De plus, ces améliorations persistaient à l’arrêt de l’étude, soit pendant 6 mois pour les enfants et jusqu’à 2 ans à 4 ans pour les adultes.

Contribuer à améliorer la santé et la qualité de vie des personnes atteintes de cancer

Plusieurs programmes thérapeutiques offerts dans les hôpitaux anthroposophiques sont destinés à améliorer la santé et la qualité de vie des patients atteints de cancer. Deux articles parus en 2006 rendent compte de l’évolution de l’état de 144 patients souffrant de cancer de la peau traités dans un hôpital anthroposophique suisse. Les traitements comprenaient, en plus des soins classiques, des bains, des massages, de l’eurythmie, de l’art-thérapie, une diète lactovégétarienne et la prise d’Iscador®, qui est sans aucun doute le remède le plus connu de cette approche. Les auteurs ont conclu que ces traitements pouvaient entraîner des améliorations, en particulier sur le plan émotionnel, mais également sur le plan physique, cognitif-spirituel et social.

Prévenir les allergies

Dans une étude d’observation publiée en 1999, 295 enfants âgés de 5 ans à 13 ans qui avaient un mode de vie « anthroposophique » ont été comparés à 380 autres enfants. Le mode de vie anthroposophe se caractérisait entre autres par la fréquentation d’écoles Waldorf, un moindre recours aux antibiotiques, un taux plus bas de vaccination et une plus grande consommation de légumes lactofermentés et de nourriture « locale ». Les résultats indiquent que les enfants « anthroposophes » présentaient moins de troubles allergiques que ceux du groupe témoin. Ce type d’étude d’observation ne permet toutefois pas de conclure que la diminution des allergies est directement attribuable au mode de vie anthroposophique. De plus, des études d’observation rapportent que certains médicaments, souvent à base de plantes, auraient un effet bénéfique dans le traitement des infections aiguës des oreilles et du système respiratoire, de la conjonctivite et de certains symptômes liés à l’hépatite C chronique, mais leur efficacité clinique n’a pas été montrée scientifiquement.

En tout état de cause, s'informer et choisir en connaissance de cause reste le plus sûr moyen d'être en paix et de rester en bonne santé sur tous les plans.

Lyliane

 

13/06/2019

Repeindre les toits en blanc refroidirait les bâtiments...

Dans une interview récemment accordée à la BBC, Ban Ki-moon suggérait de peindre les toits des bâtiments en blanc. Cette couleur rejetant une grande partie des rayons du soleil, elle permettrait donc aux constructions d'emmagasiner moins de chaleur. Selon l'ancien secrétaire de l'ONU, une telle mesure pouvait faire baisser de 30°C le température de certains toits, et de 7°C celle de l'intérieur des immeubles et des maisons.

La BBC n'a pas souhaité en rester là et a mené l'enquête afin de déterminer la provenance et la véracité de ces chiffres. Il s'avère que Ban Ki-moon faisait référence à un projet réalisé à Ahmedabad City, à l'est de l'Inde, où les températures estivales peuvent culminer à 50°C. Dans cette ville, plus de 3000 toits ont été repeints en 2017, à l'aide de chaux blanche et d'un revêtement réfléchissant.

Grâce à un tel principe, la quantité de chaleur transférée à l'intérieur de la construction diminue fortement, et celle-ci est emmagasinée moins longtemps, d'où un refroidissement plus rapide du bâtiment une fois passées les fortes chaleurs. Les documents de travail du projet indiquent en effet une baisse de 30°C sur les toits et une diminution de 3°C à 7°C à l'intérieur. En réalité, la baisse de température interne se situe plutôt dans une fourchette allant de 2°C à 5°C, expliquent les responsables du projet, ce qui constitue déjà une diminution non négligeable.

Slate.fr - Slate - samedi 1 juin 2019

06/06/2019

Une initiative originale... pour camper à l'Estaque!

 
 
YES WE CAMP
 
 
VENEZ PASSER QUELQUES JOURS AVEC YES WE CAMP !
 
 
Yes We Camp, c’est d’abord une invitation à prendre part. 
En 2013, notre camping de l'Estaque s’est construit collectivement avec des volontaires venus de toute l’Europe. Depuis, tous nos projets cherchent à se construire comme “plateformes”, accueillant des initiatives portées par d’autres.
En cette année 2019, nous avons le bonheur de retrouver la capacité d’offrir le gîte et le couvert sur plusieurs sites en France. Alors nous lançons cet appel : profitez de l’été pour passer quelques jours avec nous. Partager l’élan, apprendre, rencontrer, réfléchir et s’investir !
 
 
Bonne lecture de cette newsletter, en espérant vous retrouver prochainement dans les réalités quotidiennes de ces projets qui nous bousculent et nous inspirent.

04/06/2019

A Grenoble, les expulsions doivent être assorties de conditions de relogement préalables...

Le maire écologiste de Grenoble Éric Piolle a signé jeudi un arrêté «anti-mise à la rue», qui vise à exiger que les personnes expulsées de leur logement ne puissent l’être sans solution de relogement préalable. Selon cet arrêté, «lors de toute expulsion de domicile sur le territoire de la commune, il devra être fourni au maire ou à son représentant qualifié la justification qu’une solution effective, décente et adaptée de logement ou le cas échéant d’hébergement, ait été proposée à la ou aux personnes intéressées». Si d’un côté le droit à la propriété doit être respecté, explique la mairie dans un communiqué, «il est indispensable que de l’autre côté le droit au logement et à l’hébergement le soit tout autant».
M. Piolle, qui avait annoncé sa décision lors du conseil municipal du 13 mai, précise dans le communiqué que «ce ne sera évidemment pas aux propriétaires» de trouver une solution de relogement, «mais à l’État». L’élu ajoute avoir «emprunté les pas du maire de la ville d’Aubière, dans le Puy-de-Dôme, qui en mai 2018 avait pris un arrêté +anti-mise à la rue+ qui n’a pas été annulé». En réalité, le préfet du Puy-de-Dôme de l’époque n’avait semble-t-il pas jugé utile d’attaquer cet arrêté, car trois mois plus tôt le tribunal administratif de Montreuil avait annulé sept autres arrêtés «anti-mise à la rue», signés par les maires d’Aubervilliers, Bondy, Bagnolet, La Courneuve, Saint-Denis, Stains et Villetaneuse en Seine-Saint-Denis.Tentative d’interdiction des expulsions locatives

Ces derniers, conseillés par l’avocat militant centenaire Roland Weyl, tentaient chaque année depuis 2010 d’interdire purement et simplement les expulsions locatives dans leurs communes respectives, mais leurs arrêtés étaient à chaque fois annulés, à la demande du préfet. Ils pensaient avoir trouvé une solution juridique, en mars 2017, à la fin de la trêve hivernale, en n’interdisant plus l’expulsion, mais en exigeant qu’elle s’assortisse d’une solution de relogement.
Mais début 2018 le tribunal administratif de Montreuil avait annulé également ce nouveau type d’arrêté, jugeant qu’«une décision subordonnant toute expulsion locative sur le territoire de la commune à la justification d’un relogement ne peut s’interpréter que comme ayant pour objet de faire obstacle à l’exécution de décisions de justice». En attendant de trouver une formulation qui sera approuvée, ces arrêtés sont «un acte politique pour attirer l’attention sur ces expulsions», explique-t-on dans l’une de ces sept mairies.

Le Figaro Immobilier, AFP agence - Le Figaro - jeudi 23 mai 2019

 

28/05/2019

Femmes battues: faites le point!

Dans le journal Télérama, Mme Valérie Lehoux a interviewé Mme Alice Lepers , responsable de l'opération "Faites le point". Elle a, en effet, imaginé un code discret et effaçable pour que les femmes battues puissent signaler leur détresse à leur entourage: un point noir au creux de la main. Les victimes sont souvent isolées et incapable de briser le silence. Aujourd'hui pourtant et depuis une dizaine d'années une femme meurt tous les 3 jours sous les coups de son compagnon, son ex, son mari ou son amant.

Ce point noir signifiera :"J'ai besoin d'aide" et pourra être montré aux membres des associations compétentes ou aux services sociaux. Des autocollants seront en outre distribués gratuitement (une petite main siglée d'un point à coller sur son téléphone ou son ordinateur) dans des points de distribution variés: cafés, coiffeurs, épiceries... La mobilisation se poursuit sur les réseaux sociaux avec des personnalités qui s'engagent comme la Garde des Sceaux, Laure Manaudou, Marc-Olivier Fogiel...

Mme Lepers avait précédemment lancé une campagne en 2013 contre les violences faites aux femmes. Il y a eu des avancées et notamment en France le procès Baupin. Le 19/4/2019, l'agresseur a été condamné, alors qu'il tentait d'inverser la culpabilité. Les temps changent et "Me Too" n'y est pas étranger. Selon Mme Lepers , désormais "la parole des victimes est écoutée avec respect et leur courage est admiré"...

Pour en savoir davantage, consulter le site: www.lepointnoir.com.

Lyliane

 

26/05/2019

Une société plus fraternelle avec le vivre ensemble...

Aujourd’hui, son combat résonne dans toute la France. Il fait partie des quatorze Français engagés pour une société plus fraternelle, mis en avant par le mouvement Fraternité Générale, aux côtés du chef Thierry Marx, fondateur de « Cuisine mode d’emploi(s), école d’apprentissage engagée dans l’insertion des jeunes en difficulté ou encore Ghada Hatem, gynécologue à l’origine de la célèbre et salvatrice Maison des Femmes de Saint-Denis.

A l’origine de cette série de portraits diffusés en exclusivité sur le web par « l’Obs » et à la télévision par France télévision, le groupe TF1, et Canal notamment, l’association « Fraternité Générale », créée par la productrice Fabienne Servan-Schreiber au lendemain des attentats de Paris de 2015. Leur mission ? Rassembler les Français autour d’actions solidaires dans les domaines sportifs ou culturels.

Le jeudi 16 mai, se tenait pour l’occasion un « Dîner en couleurs », place de la République à Paris, dès 18h30, et dans toute la France (lieux et dates à retrouver ici). Sont invités tous ceux partageant une valeur : la fraternité. Sans distinction de couleur ou de croyance.
L’an dernier, la première édition avait rassemblé plus de 1.500 participants à Paris.
Voir les autres portraits dans notre playlist dédiée.

Mélody Locard - L’Obs - jeudi 16 mai 2019