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22/11/2020

Rennes: des repas partagés à distance...

La bonne nouvelle. La compagnie Mirelaridaine et le tiers lieu La Basse cour invitent des habitants du Grand Bleu, à Rennes, à partager un repas chacun chez soi, mais en communiquant.

La compagnie Mirelaridaine propose du théâtre culinaire, avec des scénographies gustatives où la convivialité tient une place importante. La Basse Cour est un tiers lieu autour de l’agriculture durable et de l’alimentation. Ensemble, elles ont proposé des repas partagés à des habitants du quartier de Cleunay, à Rennes, « pour être ensemble tout en sensibilisant à l’agriculture urbaine et en invitant les habitants à se rendre à la Prévalaye », explique Delphine Bailleul, metteur en scène.
Quand le confinement est arrivé, « je me suis dit : j’arrête. Puis j’ai réfléchi à comment trouver un espace de convivialité, malgré la distance. » Est alors imaginé un repas chacun chez soi mais ensemble, en lien avec les autres. « On a pensé à une radio, puis finalement à un système de conférence téléphonique. »
Vendredi 20 novembre, Delphine Bailleul va concocter un dîner « bleu » à base de produits de saison (chou rouge, confiture de myrtille, mais aussi spiruline pour obtenir une couleur bleue), qu’elle va livrer chez les dix foyers participants. Tous habitent le Grand Bleu, le bâtiment emblématique du quartier, construit par Maillols en 1954 : 144 logements sur neuf étages, inspirés de Le Corbusier et qui sera bientôt rénové. Il est immédiatement repérable avec sa grande fresque réalisée par le street artist Héol sur la façade.

À 19 h 30, chacun aura un numéro à joindre, des consignes à suivre délivrées dans une enveloppe. « Un artiste interviendra, on parlera souvenirs, chacun pourra décrire son environnement, il y aura des chansons et même une boom à la fin. L’idée est de s’amuser et d’enregistrer pour ensuite faire une émission de radio qui pourrait être diffusée sur Canal B. »
En début de semaine, en prélude à la soirée, une flûtiste est venue jouer sous les fenêtres des habitants. « C’était très émouvant. Notre souhait est de nourrir les gens de différentes manières. Si l’art n’apporte plus ces moments de poésie, on ne sert à rien. »

Selon Mme Agnès LE MORVAN. Ouest France le 18/11/2020

Biomimétisme à la Cité des sciences à Paris et en livre...

Membre du commissariat de l'exposition «bio-inspirée» qui a ouvert ses portes mi-septembre à la Cité des sciences de Paris, Gauthier Chapelle revient sur la notion de «biomimétisme» et ses implications sur nos modes de vie et d'organisation.
Tous les jours, retrouvez le Fil vert, le rendez-vous environnement de Libération.

«Une incitation à sortir pour aller à la rencontre des autres espèces mais cette fois-ci en ne les regardant pas juste comme des curiosités ou du décor mais comme des anciens qui ont des choses à nous apprendre.» Voilà ce que Gauthier Chapelle, ingénieur agronome, docteur en biologie et membre du commissariat de l’exposition, voudrait que les gens retirent de leur visite à la Cité des sciences de Paris qui accueille pour trois ans l’exposition «bio-inspirée». Celui dont le livre le Vivant comme modèle : Pour un biomimétisme radical (1), a été une des inspirations de l’événement, revient pour Libé sur la notion de biomimétisme et ses implications pour nos sociétés industrielles.
«Biomimétisme», «bio-inspiration», de quoi s’agit-il ? C’est relativement synonyme. Le terme biomimétisme date des années 50. Au sens large, c’est s’inspirer du vivant pour des applications humaines. Donc, pour donner un exemple un peu provoquant, on peut parfaitement s’inspirer du vivant pour améliorer l’efficacité d’un sous-marin nucléaire.
L’exposition, elle, porte sur un bio-mimétisme qui s’en tient aux applications qui ont un intérêt pour la question de la durabilité et de l’environnement : le vivant maitrise sa propre durabilité depuis 3,8 milliards d’années, allons lui demander comment faire puisque nous sommes confrontés à ce problème. Ce biomimétisme-là, orienté durabilité, a démarré avec la publication d’un livre de Janine Benyus en 1997 (2).

Tout cela, c’est dans notre monde moderne. Mais s’inspirer du vivant, y compris pour la durabilité, les humains l’ont toujours fait : les igloos sont inspirés des tanières des ours polaires. Quand les humains étaient très proches des autres espèces c’était quasiment automatique, pour nous, il s’agit d’un réapprentissage après s’être séparé de la nature.


Concrètement, il y a les igloos, mais encore ?
Il y a le biomimétisme de forme, par exemple une pale d’éolienne qui a la même forme qu’un aileron de baleine à bosse pour être plus efficace. Au niveau des matériaux on va s’inspirer des coquillages pour fabriquer des céramiques sans chauffer à des températures infernales. De la même façon, on doit chauffer le silicium à plusieurs centaines de degrés pour fabriquer des fibres optiques, or il existe des éponges qui font cela à 2 degrés dans les océans, donc des chercheurs regardent comment, pour pouvoir reproduire le procédé en laboratoires puis en application. Et si je prends des exemples organisationnels, la permaculture dont on parle tant maintenant, est inspirée des principes de fonctionnement des écosystèmes : circularité, pas de déchets, entraide entre espèces…
Il y a donc une inspiration du vivant mais les applications qui en sont tirées, elles, ne sont pas nécessairement écologiques ?

Non en effet, le biomimétisme peut vraiment être dévoyé assez facilement. Ce n’est pas parce que vous vous inspirez de la nature pour la forme d’une pale d’éolienne que vous allez forcément avoir quelque chose de plus écologique car vous pourrez employer en même temps des terres rares, du béton et des fibres de carbone. C’est là qu’on peut avoir une critique plus fine et que les «principes du vivant» (circularité, sobriété énergétique, pas de déchets qui soient des poisons…) sont utiles. Pour arriver à quelque chose de durable il ne suffit pas d’en appliquer un, il faut les prendre de façon systémique. Ces principes servent de garde-fous, c’est une espèce de check-list qui permet de voir si on réalise quelque chose de plus durable ou si on fait du greenwashing.


En quoi le biomimétisme peut-il être bénéfique pour la nature ?Il y a une réduction des déchets, de la consommation énergétique, donc moins de retour aux combustibles fossiles, donc un ralentissement des changements climatiques. En même temps, il y a tout un apprentissage culturel qui se fait pour comprendre que l’on est inséré dans un milieu et on a intérêt à fonctionner comme lui fonctionne pour ne pas tout déséquilibrer. Le biomimétisme est aussi un cheval de Troie culturel, car d’autres voies amènent à reconsidérer notre lien au vivant mais celle-là est un boulevard pour les ingénieurs qui ne sont pas les clients les plus faciles sur ces questions. 
Le biomimétisme nous remet en humilité. Nous, les humains, faisons de la recherche en durabilité depuis quarante ou cinquante ans, le vivant fait de la recherche et développement en durabilité depuis qu’il est sur Terre. On n’est pas obligés de tout inventer par nous-même regardons un peu ceux qui nous ont précédés ils ont plein

d’idées pour nous.
Le biomimétisme c’est aussi de la coopération entre espèces, cela peut être une inspiration pour l’organisation de nos propres sociétés ?

Absolument. Dans l’Entraide, l’autre loi de la jungle (3), nous montrons que contrairement à ce qu’on a pu nous raconter, depuis le début dans le vivant il y a de l’entraide partout. Et on a des choses à en apprendre. La forêt est par exemple un ensemble d’assistance, c’est les allocations familiales et la sécurité sociale réunies, parce que les grands arbres nourrissent les petits, ils se nourrissent entre eux, ils nourrissent les champignons qui eux-mêmes nourrissent les arbres… C’est de la réciprocité, de la symbiose. Et, cerise sur le gâteau, tout cela se fait sans conseil d’administration ou ministre de la Santé. Peter Wohlleben dit que les arbres sont socialistes, moi je dis qu’ils sont anarchistes : ils pratiquent l’entraide sans pouvoir central et cela fonctionne très bien.

Pour être résilients dans les périodes de perturbation qui nous arrivent, employons du réseau non centralisé, le vivant n’a jamais fait autre chose. C’est une inspiration-clé. On voit bien que les grands systèmes centralisés, les grands Etats les multinationales, ont été incapables de répondre aux défis actuels. On émet 60% de gaz à effet de serre de plus qu’au début du processus de Kyoto.
En réalité, le progrès se mesure à l’aune de notre capacité à être compatible avec le reste du vivant et pas à l’aune du PIB, même si ce n’est pas nécessairement incompatible.

(1) Albin Michel, 2015
(2) Biomimétisme : quand la nature inspire des innovations durables

(3) coécrit avec Pablo Servigne, Les Liens qui libèrent, 2017

 



La méthode japonaise Miyawaki, qu'est ce que c'est?

Dans le Jura, dans l’Oise, à Toulouse, aux portes de Paris… Un nombre croissant de projets de micro-forêts voient le jour ces dernières années. Tous se revendiquent de la méthode du biologiste japonais Akira Miyawaki. Mais c’est quoi, au juste ?

« Il y aura du hêtre, du chêne cécile, de l’érable champêtre, du charme, du noisetier… » Pour décrire la forêt qu’il souhaite créer sur un petit bout de terrain de ses grands-parents, près de Champagnole, dans le Jura, Xavier Dommange s’arrête aux cinq essences dominantes pour ne pas se lancer dans une interminable liste. « Il y en a vingt autres encore, prévient-il. Des buissons, des arbustes, des arbres afin de reconstituer les différents étages de la forêt. »
Le tout doit donner un joli concentré de biodiversité. Xavier Dommange prévoit de planter 900 arbres sur 300 m² seulement. « L’équivalent de vingt-quatre places de parking », lance-t-il pour nous aider à se faire une idée.
Le projet s’appelle « Jurassic Forest » et est toujours à la recherche de financements sur le Web. L’idée de Xavier Dommange est de créer la première forêt inspirée de la méthode du botaniste japonais Akira Miyawaki dans le Jura. « Avec l’espoir d'en insipirer d'autres, et moi d’en faire une activité professionnelle », glisse-t-il.
Les préceptes de Miyawaki sont en tout cas à la mode. C’est aussi de ce botaniste que s’inspire l’association Boomforest pour créer ses mini-forêts aux portes de Paris, de même que le « collectif Micro-forêt de Toulouse en transition » au cœur de la Ville rose, l’association Projet Sylva dans le Tarn depuis 2018, ou « Semeurs de forêts » à Juvignies, dans l’Oise…. 20 Minutes vous aide à y voir plus clair.

Qui est donc cet Akira Miyawaki ?Le Japonais cumule 92 printemps, dont près de 70 consacrés à l’étude des graines et de la naturalité des forêts, dont il est devenu un spécialiste mondial. Xavier Dommange s’attarde surtout sur les trois années qu’il a passées en Allemagne, entre 1958 et 1970, en tant que chercheur invité de l’Institut allemand pour la cartographie de la végétation [1958-1960]. « Avec d’autres botanistes, il a travaillé sur le potentiel végétal naturel, indique-t-il. Autrement dit, quelles sont, pour un endroit bien précis, en fonction de son terrain et de son climat, les plantes qui vont naturellement occuper le terrain de façon stable, dans la durée. »
De retour au Japon, Akira Miyawaki poursuit ses recherches. Il dresse ainsi le constat que l’immense majorité des forêts de l’archipel, constituées d’essences introduites à travers les siècles par les forestiers pour produire du bois d’œuvre, ne sont pas les plus résilientes [qui résistent au choc], ni les plus efficaces pour faire face au changement climatique. Au contraire des arbres que les Japonais laissent pousser traditionnellement autour des temples, des tombeaux et des cimetières. Des forêts modestes certes, mais composées d’espèces qui se seraient naturellement développées sur cette parcelle si l’Homme ne l’avait pas urbanisée, et qui forment alors un écosystème stable.
Il développe alors une méthode pour planter et restaurer des forêts plus naturelles, notamment sur les sols dégradés. Les sites industriels, les zones urbaines ou périurbaines… On prête ainsi à Akira Miyawaki la restauration de 1.300 sites au Japon et dans divers pays tropicaux depuis les années 1970.
Que dit la méthode Miyawaki ?

« L’idée générale est de se rapprocher autant que possible de ce que serait la forêt à cet endroit précis, si elle n’avait jamais été touchée par l’Homme », résume Xavier Dommange. D’où ce terme de forêt « native » [à distinguer de « primaire », non créée par l'Homme] qui revient souvent pour qualifier les projets inspirés par le botaniste japonais.
Une fois cela dit, la méthode se décline ensuite en trois grands principes, que résume Boomforest sur son site internet.Une attention particulière au sol, qui doit être suffisamment riche et meuble pour que les jeunes racines s’y implantent bien.Une plantation dense d’arbres, à trois arbres au m² sous nos latitudes, pour favoriser la communication racinaire et limiter la croissance d’herbes adventices et créer une situation de compétition vertueuse pour la lumière.Une sélection d’espèces d’arbres et d’arbustes adaptées au lieu. Ce qui revient à choisir des espèces locales.

David Buffault, vice-président des Semeurs de forêts, et Xavier Dommange en ajoutent ceci:

De nombreux projets de « tiny forest » (mini-forêt), inspirées de Miyawaki, ont vu le jour ces dernières années en zone urbaine. Parfois dans des mouchoirs de poche improbables. Boomforest en a ainsi planté une porte de Montreuil, en mars 2018, sur un talus de 400 m² qui jouxte le périphérique parisien. Puis une autre porte des Lilas, il y a un an.
C’est aussi dans cette logique que s’inscrit le « collectif Micro-forêt de Toulouse en transition », qui a déjà planté 1.200 arbres sur un terrain de 400 m2 en plein cœur de la Ville rose, en mars dernier, et en projette de nouveaux encore.
C’est également l’idée de Xavier Dommange, qui rappelle que sa mini-forêt dans le Jura est à voir comme un démonstrateur. « Je m’appuierai dessus pour convaincre des municipalités d’implanter des mini-forêts Miyawaki en cœur de ville ou à leurs périphéries », prévoit-il.
Avec plusieurs bienfaits à la clé. Ces forêts grandissent déjà jusqu’à dix fois plus vite que les plantations classiques, assure Boomforest. Elles contribuent aussi à rafraîchir les villes – problématique forte en ces temps de canicule répétées –, captent leur part de CO2, apportent de la biodiversité, ajoute Xavier Dommange.
Une méthode déclinable aussi en campagne ?

C’est la conviction de « Projet Sylva » et des « Semeurs de forêts ». La première association a planté 5.000 arbres de trente essences dans deux prairies d’environ 5.000 m² dans le Tarn. Quant aux Semeurs de forêts, ils ont acheté une pâture d’1,4 ha en octobre 2019, sur une partie de laquelle ils projettent de planter plus de 3.000 arbres, « en espérant que la Nature – le vent et les animaux – fera le reste du travail en essaimant les graines », explique David Buffault.
Travailler à cette échelle implique de prendre quelques libertés vis-à-vis de la méthode de Miyawaki. Notamment sur la règle des trois arbres au m², rapidement trop coûteuse. En revanche, pas question de tergiverser sur la nécessité de travailler sur un grand nombre d’essences – 30 pour les deux associations – et toutes indigènes. C’est le cœur même de la démarche des deux associations : rompre avec le manque de diversité des forêts françaises. Si celles-ci ont doublé de surface en deux cents ans pour recouvrir aujourd’hui un tiers de l’Hexagone, Yann Roques, fondateur de Projet Sylva, appelle à ne pas oublier que « 84 % de ces bois n’ont qu’une ou deux essences. L’exemple le plus marquant est la forêt des Landes, qui s’étend sur un million d’hectares, dont 950.000 de pins maritimes. »
« Ce manque de biodiversité végétale ne favorise pas la biodiversité animale, poursuivent Yann Roques et David Buffault. Il favorise aussi la propagation des maladies, qui s’attaquent généralement à une seule espèce et n’ont plus alors qu’à sauter d’un arbre à l’autre. » C’est un autre atout encore de la méthode Miyawaki, qui complique le parcours des ravageurs en faisant cohabiter les essences.
Sarah Katib, chargée de mission Forêt à France Nature environnement, tique un peu tout de même sur la déclinaison de la méthode Miyawaki en milieu rural. « Elle a été conçue et a fait ses preuves pour faire pousser des forêts en quelques années là où il ne peut pas y avoir de regénération naturelle car les sols sont trop dégradés, rappelle-t-elle. Ailleurs, la nature peut faire elle-même le travail et le fera mieux que quiconque », poursuit-elle. Et si à FNE, on est d’accord sur la nécessité d’introduire plus de diversité dans les forêts françaises, « il y a des des techniques largement connues des forestiers et moins coûteuses que celle de Miyawaki pour le faire à grande échelle », reprend Sarah Katib pour qui la méthode du botaniste japonais «n'a rien à faire en forêt».
Ce n’est pas non plus ce que veulent faire Yann Roques ou David Buffault. « L’idée est bien plus de créer par-ci par-là des oasis de biodiversité, résume le premier. Quitte même, un jour, à créer des corridors. »

Selon 20 Minutes

 

21/11/2020

Garder le moral en ces temps troublés...

VOUS TEMOIGNEZ - Les temps sont durs, mais vous avez des ressources insoupçonnées pour garder le sourire
Le rebond de l’épidémie du coronavirus, les nouvelles restrictions  annoncées par le gouvernement, la vie sociale qui s’amoindrit, le sale temps, les perspectives économiques tendues pour la France… Des raisons de déprimer, il y en a plein en ce moment. Mais hors de question pour vous de vous laisser aller et de broyer du noir sur votre canapé.
Une séance de yoga quotidienne, une envie d’aider les autres qui vous donne des ailes, des balades de dingue avec votre chien au parc, des séances ciné exaltantes, les tubes de votre adolescence écoutés en boucle, des lectures qui aident à voir plus loin, un projet perso qui vous permet de vous projeter… Chacun de vous à sa solution pour garder le moral. Racontez-nous ce qui vous fait du bien.

Selon 20 minutes

20/11/2020

Boiron n'a pas dit son dernier mot!

Nouveaux produits, repositionnement marketing, offensive commerciale… sans jamais abandonner le bras de fer juridique et scientifique. Analyse des antidotes du leader mondial de l’homéopathie pour survivre au déremboursement programmé des petites granules, le 1er janvier prochain.
"Boiron n’a pas dit son dernier mot". Toujours aussi combative, Valérie Lorentz-Poinsot, la directrice générale du leader mondial de l’homéopathie a déroulé ce 30 septembre sa prescription pour survivre au déremboursement programmé des fameuses petites granules, source de tous les combats et polémiques depuis près de deux ans. Actuellement à 15 % (contre 30 % auparavant), le déremboursement total doit entrer en vigueur le 1 janvier 2021 - sauf revirement surprise du Conseil d’Etat, chargé de se prononcer avant la fin de l’année, sur la forme et le fond de l’affaire. Un recours déposé l’an dernier par Boiron et son concurrent Lehning.

Valérie Lorentz-Poinsot, la directrice générale de Boiron
Deux ans de moratoire sur le remboursement à 15 %

Dans le doute – et la dernière ligne droite - le laboratoire dégaine donc d’ultimes armes : la référence à une étude indépendante du cabinet Asterès sur le coût réel de cette thérapeutique pour l’Assurance maladie – un coût nul en 2020 à en croire ces travaux –, doublée d’une expertise validant l’étude EPI 3 menée il y a quelques années par Boiron sur l’efficacité de l’homéopathie. Plus efficace? La directrice générale a surtout repris sa plume pour écrire à Emmanuel Macron, et lui réclamer un moratoire de deux ans sur le taux de remboursement à 15 %, car "le Covid nous a fait perdre six mois et repoussé de trois mois les négociations de notre plan de sauvegarde de l’emploi."

 Au printemps, l’entreprise familiale avait annoncé la suppression du quart de ses effectifs tricolores (646 postes sur 2.500 dans l’hexagone et un effectif mondial de 3.500 personnes). "Les 18 mois que nous avons eus, surtout dans les circonstances actuelles, sont insuffisants pour minimiser le plan social et s’adapter à la nouvelle donne, en travaillant notamment avec les mutuelles."
De nouveaux médicaments... et un nouveau discours

Moratoire ou pas, Boiron contre-attaque aussi sur le terrain industriel. Sans surprise, l’artillerie lourde a été réservée à la France – 50 % de son chiffre d’affaires aujourd’hui (62 % en 2018), dont les deux-tiers sont concernés par le déremboursement. Mot d’ordre : compenser le manque à gagner par l’innovation. Nouveaux médicaments (exigeant des AMM), dans le pipeline depuis l’an dernier, l’un pour soigner les coliques du nourrisson (Cocyntal) ; l’autre pour les maux de gorge, Boceal.
Une offensive médicamenteuse que le Français accompagne d’un tout nouveau discours et dispositif marketing, nouvelle identité visuelle, site Internet – et formation des pharmaciens - à l’appui. Désormais, Boiron est un laboratoire qui "soigne sans nuire", ni à l’organisme, ni à la planète. "Une médecine zéro déchet ou effet polluant, y compris au niveau des résidus de médicaments que l’on peut trouver dans les eaux usagés, martèle la directrice générale. C’est ce qui nous rend unique et qui répond aussi aux valeurs écologiques que le consommateur demande."
Innover dans les compléments alimentaires

Ce concept "green", Boiron veut en faire une arme pour conquérir de nouveaux territoires. Fin octobre, il initiera dans six pays européens, dont la France, Osmobiotic, une nouvelle ligne de compléments alimentaires, pour les affections gynécologiques, dermatologiques et en gastroentérologie. Osé, le laboratoire démarre sur le marché ultra-concurrentiel des probiotiques – six milliards d’euros de ventes chaque année dans le monde, dont 230 millions en France - avec trois produits "green", vegan, sans gluten et sans lactose, pour adulte, enfant et bébé.

Une gamme dotée de prix plutôt compétitifs sur ce segment (13,95 euros prix conseillé pour la cure de 12 jours pour adulte) et issue d’un accord de licence avec l’italien Probiotical. En matière d’innovation, d’ailleurs, Boiron ne ferme aucune porte : partenariat, croissance interne… ou externe. L’entreprise, même très affaiblie (un résultat net part du groupe en chute de 148 % à 975.000 euros), disposait fin juin de quelque 200 millions d’euros de trésorerie. 

Ainsi armé, le champion français espère progressivement redresser la barre. Et rééquilibrer son portefeuille vers davantage de produits non remboursables, et à plus fortes mages. D’ici trois à quatre ans, Boiron espère même y réaliser 70 % de ses ventes, versus la moitié aujourd’hui. Des spécialités qui l’aideront aussi à pousser ses pions à l’international, maillon indispensable du rebond, vers les Amériques et l’Asie. Des zones que Boiron investissait avec succès jusqu’au Covid. "On est résilients, mais il y a des limites, lâche Valérie Lorentz-Poinsot. Certains projets, comme la construction d’une usine en Inde, dont nous avions déjà trouvé l’implantation, ont été suspendus, en attendant de jours meilleurs." Et un possible revirement présidentiel ? Après les débrayages sur plusieurs sites et alors que les négociations avec les syndicats de Boiron reprennent ces jours-ci, la directrice générale l’a aussi clairement formulé dans sa lettre au président de la République : en cas de moratoire - ou, mieux, si le Conseil d’Etat venait à annuler le choix gouvernemental de dérembourser - Boiron "reverrait le plus possible" la jauge des suppressions d’emplois.

Selon Mr Thuy-Diep Nguyen - Challenges - mercredi 30 septembre 2020

19/11/2020

Premier vol à hydrogène...

AVIATION - L’avion Piper M a réalisé un roulage, un décollage, un circuit de vol et un atterrissage en étant uniquement alimenté avec de l’hydrogène
L’ère des avions propulsés aux énergies fossiles vit-elle ses dernières années ? C’est possible, en tout cas les tests d’avion propulsé à l’hydrogène sont particulièrement prometteurs. Pour beaucoup, l’hydrogène serait en effet l’une des meilleures solutions pour sortir de l’ère des énergies fossiles dans l’aviation. Une pensée que l’avionneur européen Airbus partage. Il vient justement de dévoiler son projet d’avions à hydrogène, les ZEROe.
Si la solution d’Airbus n’en est encore qu’à ses prémisses, d’autres se lancent déjà plus concrètement à petite échelle. L’entreprise ZeroAvia vient en effet de réaliser le premier vol d’un avion commercial fonctionnant à l’hydrogène. Le Piper M est parvenu à rouler, décoller, réaliser un circuit dans les airs et à atterrir sans encombre, le tout en étant propulsé à l’hydrogène, rapporte ZDNet. Un premier vol prometteur pour le secteur et une « percée majeure » pour l’aéronautique, selon le constructeur du Piper M.

« Alors que certains avions expérimentaux ont volé en utilisant des piles à hydrogène comme source d’énergie, la taille de cet avion disponible dans le commerce montre que les passagers payants pourraient très bientôt embarquer sur un vol vraiment sans émissions », a déclaré Val Miftakhov, PDG de la start-up.
Une technologie commercialement viable

Fondée en 2017 seulement, la société américaine cherche à mettre au point des appareils volants non polluants pouvant transporter jusqu’à vingt passages sur de courtes distances. Pour ZeroAvia, la meilleure solution repose sur l’utilisation de l’hydrogène liquide qui peut se transformer en électricité et ainsi alimenter des appareils de transport.
À terme, les avions propulsés à l’hydrogène pourraient « égaler les distances de vol et la charge utile des avions actuels à carburant fossile », affirme l’entreprise américaine. Le premier vol du Piper M n’est que la première étape du projet ambitieux de ZeroAvia – en partie financé par le programme de l’Institut de technologie aérospatiale (ATI) du gouvernement britannique – qui entend réaliser un voyage de 400 km plus tard cette année.

Si c’est un succès, ZeroAvia espère démontrer que ce type de technologie – les véhicules électriques à décollage et atterrissage vertical (eVTOL) – est une solution qui pourrait être commercialement viable. L’entreprise espère ainsi attirer de nouveaux investisseurs afin de développer leur concept et réaliser davantage de tests dans les mois à venir.

Selon Mme Jennifer Mertens pour 20 Minutes - 20 Minutes - mercredi 30 septembre 2020

18/11/2020

Enfance maltraitée: un programme bouleversant par Mme Mélissa Theuriau...

France 2 consacre sa soirée du mercredi 18 novembre à la maltraitance infantile avec deux programmes bouleversants, dont « Bouche cousue » produit par la journaliste.

Après Itinéraire d’un enfant placé ou Rencontre avec mon agresseur, Mélissa Theuriau livre un nouveau documentaire bouleversant sur l’enfance maltraitée, dans lequel témoigne Thierry Beccaro. La journaliste nous en dit plus.
La grande majorité des documentaires que vous produisez évoquent l’enfance. C’est votre dada ?
Un sujet en entraînant un autre, je me rends compte en effet que je tire depuis quelques années sur le fil des drames de l’enfance. Pour cette simple raison qu’ils fracassent ceux qui en sont victimes et qu’il est absolument nécessaire de les évoquer, afin de montrer ce qui est fait, ce qui ne l’est pas et ce qui devrait l’être, mais aussi d’informer les téléspectateurs et d’aider ces futurs adultes à vivre peut-être un peu moins dans la culpabilité, la colère et la souffrance.
Pourquoi avoir rebaptisé ce documentaire Bouche cousue ?
Les enfants maltraités ne parlent pas. L’amour indéfectible qu’ils éprouvent pour leurs parents, la confiance qu’ils ont en eux, leur dépendance, la manipulation, l’injonction au silence les obligent à se taire. Le titre de travail reprenait ainsi la vieille expression « motus et bouche cousue ». Et voilà qu’en rencontrant Thierry Beccaro, qui a accepté de nous apporter son témoignage, il lui est soudain apparu qu’il a été pendant des années l’animateur du jeu Motus. Il est devenu évident de le rebaptiser Bouche cousue. Lui-même a dit que c’était là une manière de boucler la boucle.
Que raconte le film ?
Il montre comment le juge pour enfants Édouard Durand parvient à libérer la parole de ceux, certains tout petits, qui chaque jour passent dans son bureau. Il dit aussi, grâce aux témoignages d’adultes résilients, dont Thierry, comment on arrive à se relever et à avancer après cet immense traumatisme. Il évoque ce que l’État met en œuvre pour aider, pour extraire, pour éduquer, pour prévenir. De fait, Bouche cousue ne montre pas seulement le désespoir. La réalisatrice et moi-même avions aussi à cœur de montrer qu’il est possible de se reconstruire.
Les statistiques sont terribles et l’on parle toujours des défaillances du fonctionnement de l’Aide sociale à l’enfance… Qu’en pensez-vous ?
Je suis extrêmement prudente dans mes enquêtes et dans la façon dont nous traitons les sujets. Et, s’il me semble absolument indispensable d’évoquer les dysfonctionnements, il me semble tout aussi nécessaire de montrer les progrès d’un système qui a été profondément réformé en 2007, puis en 2016. C’est donc tout récent. Ce qui ne change rien à l’urgence et à la nécessité d’être vigilant. Beaucoup de choses ont été faites. Beaucoup de choses sont à faire encore… Et il y a aura d’autres documentaires.

« Bouche cousue » à 22 h 30 sur France 2.

Selon Mme Julia BAUDIN / TV MagazineMargaux T... - Ouest-France - mercredi 18 novembre 2020

Le scanner XXL de Grenoble...

SCIENCE - De l'archéologie au monde médical, en passant par celui de l'art, les équipes de chercheurs font la queue pour y accéder depuis son ouverture, fin août
Un scanner ultra-puissant mais aussi ultra-grand. L’appareil de l'ESRF, à Grenoble, mesure la bagatelle de 900 mètres de circonférence. Il fallait bien ça : dit de 4e génération, il est à ce jour le synchrotron le plus puissant au monde. De l’archéologie au monde médical, en passant par celui de l’art, les équipes de chercheurs font la queue pour y accéder depuis son ouverture, fin août. Ils ont bien raison : cet accélérateur de particules capable de voir à travers la matière avec une résolution inégalée, a déjà permis durant ses phases de test de révéler des traces de lésion dans les poumons des personnes atteintes du Covid-19.
A accélérateur de particules, expert particulier. Pour son 40e épisode, Sixième Science​ accueille Franck Daninos, journaliste spécialiste des sciences fondamentales du magazine Sciences et Avenir. Bonne écoute !

Selon Mr Romain Gouloumès - 20 Minutes - mardi 29 septembre 2020

17/11/2020

Retraite progressive: pourquoi pas?

La retraite progressive est l’un des deux dispositifs, avec le cumul emploi retraite, permettant de combiner revenus d’activité et pensions. Elle vous permet de liquider une partie de votre retraite tout en poursuivant une activité. La crise économique actuelle peut en effet vous amener à envisager un départ en retraite de façon progressive et plus précoce.
Vous continuerez à cotiser
Plus précisément, la retraite progressive permet de diminuer son activité professionnelle en travaillant à temps partiel et de mettre en paiement une partie de ses retraites. Dans le cadre de votre activité, vous continuerez à cotiser et donc à valider des points et des trimestres qui seront pris en compte dans le calcul de votre retraite totale. Cela n’est pas le cas du cumul emploi retraite, qui ne permet pas de générer de nouveaux droits dès lors que la retraite a été mise en paiement. Ce dispositif peut être utilisé pour valider des trimestres supplémentaires de sorte à atteindre son taux plein ou bénéficier d’une surcote. Il peut également être mis en place pour travailler un an de plus, de sorte à éviter ainsi le malus Agirc-Arrco.
Qui peut en bénéficier ?
Vous pouvez en bénéficier si vous êtes un indépendant affilié à la sécurité sociale des indépendants (SSI) ou un salarié ne travaillant pas dans le cadre d’un forfait en jours par an sous réserve de valider certaines conditions.
Quelles sont les conditions à remplir ?
Vous devez avoir au moins 60 ans et être en activité, justifier d'au moins 150 trimestres de durée d’assurance et réduire votre activité. En tant que salarié, votre activité doit être réduite entre 40 % et 80 % d’un temps plein.
Comment fonctionne ce dispositif ?
Au moment de la mise en place du dispositif, vous devez réaliser une « liquidation provisoire » de votre retraite, qui sera calculée sur la base de vos droits acquis à cette date. Elle ne sera pas entière mais proportionnelle à la réduction du temps de travail. Vous devez également aménager en parallèle votre temps de travail et un nouveau contrat précisant la durée travaillée devra être signé.
Lorsque vous demanderez la totalité des droits, vous devrez procéder à une nouvelle « liquidation » de vos droits à retraite, cette fois-ci définitive. Cette retraite sera recalculée en intégrant les droits acquis pendant la période d’activité effectuée à temps partiel.
Exemple: Un salarié passe en retraite progressive à un taux d’activité de 40 % et perçoit un salaire brut annuel de 80.000 € (en ayant respecté les conditions nécessaires d’âge et de trimestres). Sur la base des droits acquis à 60 ans, il pourra percevoir une retraite de 36.525 € brut/an.
Il percevra donc 60 % de ses retraites à compter de la date de début d’activité en temps partiel, soit 60 % x 36.525 € = 21.915 € brut/an en complément de son salaire. À ces 21.915€ brut/an, s’ajouteront ses revenus d’activité égaux à 40% de 80.000 €, soit 32.000€ brut/an. Le total de ses revenus s’élèvera donc à 53.915 € brut/an.
Pendant la période de retraite progressive, il validera des points et des trimestres lui permettant de partir à taux plein dès ses 62 ans. Il pourra donc arrêter son activité Dès ses 62 ans et percevoir l’intégralité de sa retraite qui s’élèvera à 41.450 €/an.

Selon Boursier.com - Boursier - mercredi 30 septembre 2020

16/11/2020

Coloration des cheveux à domicile...mode d'emploi.

Mme Jeanne Dréan dans le journal Version Fémina pense à toutes les femmes privées de coiffeur en cette période de confinement. elle leur dit "de ne pas hésiter à enfiler des gants pour faire elles-même leur couleur". Elle nous rassure en affirmant qu'il est très possible de se débrouiller à la maison avec des colorants capillaires achetés en grande surface. Depuis 1947, rappelle Mr Eugène Schueller, fondateur de la marque l'Oréal, ces kits sont en vente en France. Que ce soit pour couvrir des cheveux blancs, obtenir des reflets ou changer de couleur, pourquoi ne pas s'y mettre en se fiant à la notice, en utilisant dans l'ordre les différents flacons fournis et en prenant quelques dispositions pour ne rien tâcher chez soi?

Aujourd'hui, de nombreuses marques sont sur le marché: Schwarzkopf, Garnier, L'Oréal, Eugène Color... avec des kits complets prêts à l'emploi. Il existe des colorations chimiques comportant de l'ammoniaque et d'autres qualifiées de naturelles. Ces dernières sont composées de pigments d'origines végétales ou minérales. Beaucoup contiennent du henné. Il faut savoir toutefois que le choix est limité à une douzaine de teintes. Dans ce dernier cas, le conseil est de poser la veille un masque à l'argile sur les racines pour favoriser la prise du produit. L'application dure de 30 à 90 minutes et teinte principalement les racines. Les pigments s'éliminent au fil des lavages.

En général, on conseille de tracer une raie au milieu, de peigner mèche à mèche depuis la racine avec la coloration en laissant agir au minimum 20 minutes le produit. Puis faire un shampoing et rincer abondamment en protégeant les vêtements. Le plus délicat est de choisir la bonne teinte, afin d'éviter les surprises. En cas de doute, choisir la teinte la plus claire. Sur la boîte, généralement, figurent un nuancier et des numéros allant du plus clair au plus foncé. Par exemple le numéro 3 correspond souvent à châtain clair. Certaines marques enrichissent leur colorant d'agents nourrissants. De même, un soin post coloration est parfois prévu.

Le marché de ces kits de coloration est en plein boom depuis mars 2020. Par contre, les coiffeurs vont avoir du mal à rentabiliser leurs salons cette année!

Lyliane

15/11/2020

Illusion à domicile...

Dans le cadre de la 2e édition de cet événement européen, AY-ROOP a concocté une sélection vidéos sur mesure pour les internautes.
Les spectateurs ne peuvent pas se déplacer ? La Nuit du Cirque vient à eux, confortablement installés dans leurs canapés, le cirque entre chez eux ! En effet, pendant 72 h, le cirque est accessible à tous directement sur le site de la Nuit du Cirque, mais aussi les sites et réseaux sociaux des structures participant à l’événement, une centaine comme Ay-Roop, à Rennes.
À voir en avant-première le documentaire Étienne Saglio, l’illusion du réel. En le suivant pendant trois ans sur sa nouvelle création Le Bruit des Loups, ce film propose une plongée dans l’univers d’Étienne Saglio.
Un conte onirique peuplé de renard, de loup et de géant, qui invite le spectateur à perdre doucement pied dans un voyage où se mêlent avec étrangeté l’illusion et le réel pour convoquer les tréfonds de notre inconscient. Un documentaire de Chloé Gwinner présenté en avant-première par AY-ROOP en partenariat avec TVR.

Le documentaire est en ligne jusqu’au dimanche 15 novembre 23h59 sur http://www.ay-roop.com/lanuitducirque/

Selon Ouest-France - samedi 14 novembre 2020

Corona virus et létalité des enfants: étude américaine réconfortante!

Ils intéressent les autorités sanitaires depuis le début de la crise. Les enfants sont moins vulnérables que les adultes, selon une vaste étude américaine. Le pays a enregistré officiellement 277 285 contaminations au coronavirus chez les enfants de 5 à 17 ans depuis mars, pour 51 décès, selon les résultats de cette enquête.
Entre le 1er mars et le 19 septembre, le taux de létalité - proportion de cas confirmés qui sont décédés - calculé pour les enfants en âge d'être scolarisés aux Etats-Unis, selon cette étude des Centres de prévention et de lutte contre les maladies (CDC) parue lundi, est donc de 0,018 %.
Comme le nombre de cas confirmés, pour les enfants comme pour les adultes, est sans doute sous-estimé de plusieurs ordres de grandeur puisque de nombreux cas sans gravité n'ont jamais fait l'objet de test, les nouveaux chiffres confirment que la létalité réelle du coronavirus est extrêmement faible dans cette tranche d'âge, par rapport aux adultes et surtout aux plus âgés.


Les minorités plus frappées
Dans une autre analyse publiée sur son site le 10 septembre, les CDC estimaient que, dans le scénario le plus probable, les taux de létalité par tranche d'âge (nombre de morts sur le nombre réel d'infections) étaient de 0,003 % (0-19 ans), 0,02 % (20-49 ans), 0,5 % (50-69 ans) et 5,4 % (70 ans et plus).

Enfants en réanimation : « Le Covid-19 touche tout le monde »
Parmi les enfants, une différence notable existe entre les plus ou moins de 11 ans, selon l'étude des CDC : l'incidence était double chez les 12-17 ans que chez les 5-11 ans.
Et l'analyse confirme que les minorités sont les plus frappées dans le pays : 42 % des enfants contaminés étaient hispaniques, 32 % blancs et 17 % noirs. Sur 277 000 cas, 3 240 ont été hospitalisés, 404 admis en soins intensifs, et 51 sont morts.
Un débat scientifique qui se poursuit
Globalement, plusieurs études aux Etats-Unis et ailleurs ont mis en évidence que les enfants étaient moins vulnérables, bien que non complètement immunisés, que les adultes.mbre, les CDC estimaient que, dans le scénario le plus probable, les taux de létalité par tranche d'âge (nombre de morts sur le nombre réel d'infections) étaient de 0,003 % (0-19 ans), 0,02 % (20-49 ans), 0,5 % (50-69 ans) et 5,4 % (70 ans et plus).

Dans la revue Science, la semaine dernière, deux chercheurs au Royaume-Uni résumaient l'état des connaissances en écrivant que les hospitalisations d'enfants infectés étaient rares, et que seulement 1 % des enfants hospitalisés décédaient, contre 27 % pour l'ensemble des âges en moyenne.
Le débat scientifique se poursuit pour comprendre si les jeunes sont contaminés moins ou autant que les adultes. La semaine dernière, une analyse ayant compilé 32 études sur le sujet et publiée par la revue Jama Pediatrics, concluait que les enfants et adolescents de moins de 20 ans étaient en réalité 44 % moins susceptibles d'être infectés. La même analyse n'a pas pu conclure si les enfants étaient en revanche plus ou moins vecteurs que les adultes.

Selon Le Parisien avec AFP - Le Parisien - mardi 29 septembre 2020

14/11/2020

A propos de la résistance des boeufs africains...

Ils sont essentiels à la vie économique et sociale de nombreuses populations sur le continent : les boeufs font preuve d'une adaptation remarquable aux contraintes climatiques et sanitaires en Afrique. Un groupe international de chercheurs a voulu comprendre d'où viennent leur robustesse. Ils ont donc étudié le code génétique de 172 bovins issus de 16 races représentatives comme les très répandues sanga, zanga et zébu. Les résultats de la recherche ont été publiés lundi 28 septembre dans Nature Genetics.

En Afrique, les bovins sont majoritairement issus d'un croisement entre deux espèces bien distinctes : Bos taurus et Bos indicus.
Des traces de Bos taurus ont été retrouvées dans l'actuel Soudan, 7000 ans avant notre ère. L'animal s'est ensuite répandu à l'est puis à l'ouest du continent. Bos indicus, couramment appelé zébu, est lui arrivé d'Asie 700 ans après le début de notre ère.
Le métissage entre les deux espèces s'est fait naturellement en deux ou trois siècles. Selon les chercheurs, les bovins actuels issus de ces croisements ont hérité des caractéristiques de chacun de leurs ancêtres, ce qui a décuplé leur adaptabilité : de Bos taurus, l'Africain, la résistance aux climats chauds et humides et une meilleure défense face à la maladie du sommeil transmise par la mouche tsé tsé. Bos indicus, l'Asiatique, a quant à lui transmis une résistance aux climats chauds et secs cette fois et aux attaques de tiques.
Les chercheurs concluent leur étude en recommandant donc de nouveaux croisements avec des espèces exotiques pour améliorer encore la résistance du bétail en Afrique et contribuer à garantir la sécurité alimentaire du continent.

Selon RFI - RFI - mardi 29 septembre 2020

13/11/2020

Que faire si votre enfant est hyperactif?

Mme Isabelle Blin s'intéresse au quotidien de parents épuisés par l'agitation de leur enfant. Car les répercussions sont nombreuses tout au long de la scolarité, dans la vie sociale comme dans la vie de famille. Il s'agit, en effet, de trouver le bon traitement. Dans Version Fémina, elle a notamment interrogé le Docteur Frédéric Kochman, pédopsychiatre, au sujet de ce qu'on nomme TDAH, un trouble du déficit de l'attention avec ou sans hyperactivité, qui proviendrait d'une fabrication insuffisante de dopamine (neurotransmetteur) dans le cerveau. En France, de 3 à 5% d'enfants seraient concernés. Alors que beaucoup d'entre eux montrent un haut potentiel et une précocité importante, en primaire comme au collège, l'apprentissage scolaire est malheureusement souvent compromis, du fait des effectifs importants et du manque de formation des enseignants. Un suivi psychologique et un projet d'accompagnement personnalisé sont recommandés, afin d'entourer ces enfants de beaucoup de bienveillance.

Le diagnostic doit être posé par un neuropsychiatre ou un pédopsychiatre, car parfois le problème peut venir de l'éducation. Autrefois on prescrivait beaucoup la ritaline, mais ce médicament n'apporte une amélioration que dans 70% des cas. Parfois certains parents suivent ce que préconise le Dr Marianne Moussain-Bosc, auteure du livre "Hyperactivité, la solution magnésium". Elle travaille au CHU de Nîmes et obtient de bons résultats par une supplémentation en magnésium, si la prise de sang confirme la carence. En tout état de cause, une activité sportive régulière associée à diverses approches non médicamenteuses ( EMDR, cohérence cardiaque, méditation de pleine conscience, ergothérapie, ostéopathie...) est recommandée. Depuis peu, la méthode Barkley (psychothérapie cognitive et comportementale) est également souvent préconisée.

Actuellement des parents ont mis en ligne une pétition pour sensibiliser les pouvoirs publics à une meilleure prise en charge de ce trouble de l'attention. On peut la signer  sur www.change.org/p/une-egalite-des-chances-pour-nos-enfants-tdah.

Lyliane

12/11/2020

Apprentissage du code sans écran par une start-up nommée Colori...

Jouets, livres, cours privés, ateliers périscolaires, l’apprentissage du code pour les enfants s’est généralisé en seulement quelques années en France. Au sein de cette offre pléthorique, une voix originale s’est levée. Celle d’Amélia Matar, qui a lancé sa start-up Colori en 2017 à destination d’un public de 3 à 6 ans. « A la naissance de mon fils, j’ai eu envie de trouver des activités qui permettent aux jeunes enfants de s’initier à ce sujet et il m’a paru évident que s’agissant de jeunes enfants, il fallait absolument proscrire les écrans », nous confie-t-elle.

L’informatique débranchée
Enseigner le code sans écran, voilà qui ne va pas forcément de soi. Mais Amélia rappelle que l’informatique et ses notions de base peuvent tout à fait être décorrélées de l’ordinateur. Le code est notamment appréhensible par le biais de l’algorithmique. « La notion d’algorithme n’est pas directement liée au numérique. C’est un ensemble d’instructions précises en vue de résoudre un problème », souligne opportunément Amélia. Ce n’est pas une idée nouvelle. De nombreux chercheurs ont d’ailleurs exploré cette voix sous l’appellation d’ « informatique débranchée » (computer science unplugged), l’objectif étant d’enseigner l’informatique non plus seulement comme une technologie mais aussi comme une science.
L’originalité de Colori est de s’inspirer, en plus, de la pédagogie Montessori qui place l’autonomie de l’enfant et la bienveillance de l’adulte au cœur de l’éducation. D’où le nom de Colori, contraction de Code, de Logique et de Montessori. « Il n’y a pas de cours magistraux collectifs, l’enfant est libre de choisir son activité et incité à identifier lui-même ses erreurs », nous explique Amélia Matar.

Le fil des ateliers de Colori, c’est le conte Hayo le petit robot qui se décline en cinq chapitres abordant chacun une notion informatique fondamentale simplifiée. Ils s’appuient aussi sur du matériel en bois ou en papier. Le dispositif le plus sophistiqué est un robot manipulé avec des cartes posées au sol. Parfois, ce sont de simples foulards qui sont mis à contribution, comme lors de ce jeu où un enfant joue le rôle du programmeur et un autre celui du robot, arborant des couleurs différentes aux poignets et aux pieds pour évoluer.
Sortir d’une consommation passive du numérique

200 adultes et 2000 enfants sont déjà passés par Colori, avec un public très divers socialement et géographiquement, allant de Montreuil, en banlieue parisienne, à la communauté de communes de Vichy dans l’Allier. Ecoles publiques comme privées sont concernées. Cette mixité, notre entrepreneuse y tient particulièrement. « J’ai la conviction que le numérique peut être un facteur d’inégalité assez fort, avec d’un côté des personnes qui inscrivent leurs enfants à des cours de programmation et de l’autre, des populations moins éveillées aux enjeux et qui vont subir une consommation passive », analyse-t-elle. 

Amélia Matar sait de quoi elle parle. Cette trentenaire a grandi à Bondy, en Seine-Saint-Denis et a passé une partie de sa scolarité en Zone d’Education Prioritaire. A cette époque et dans ce département, les enfants ont alors rarement accès à des ordinateurs chez eux. Mais c’est le cas dans sa famille. Depuis l’enfance, elle a même pris l’habitude de traîner dans l’atelier de son père, technicien chez Darty et passionné de nouvelles technologies. Non seulement c’est un early adopter à l’affût des nouveaux produits informatiques mais en plus, il aime soulever le capot des objets qui lui passent entre les mains. Très à l’aise avec le numérique, elle va pourtant s’en éloigner au cours de ses études qui seront d’abord littéraires, avant d’intégrer une école de commerce en management avec option finances. « Probablement à cause du contexte de la société de l’époque, je me suis mis très vite des barrières psychologiques, par rapport aux mathématiques et aux technologies », constate-t-elle aujourd’hui.
L’expérience de la sororité

Le numérique, Amélia Matar va y revenir finalement via la communication pour l’association environnementale Greenpeace. Sans être programmeuse, elle se rend compte qu’elle est plus à l’aise que certains collègues pour bidouiller, entrer dans le code ou paramétrer certains outils pour aller plus vite.

Elle passe ensuite par le marketing au sein de la structure Numa, qui accompagne des start-ups. Amélia est alors témoin de quelques succes story mais surtout, elle croise la trajectoire d’entrepreneurs et d’entrepreneuses atypiques, comme Benjamin Blasco, qui a créé l’application de méditation Petit bambou, ou de Claude Terosier, la cofondatrice des cours de code pour enfants Magic Makers. Ils et elles prônent un numérique à visage humain à cent lieues du stéréotype des startuppers inflexibles qui lèvent des millions pour grossir très vite. Quand elle se lance finalement dans l’aventure Colori, elle a la conviction que son modèle de croissance doit être raisonnable.

Convaincre des investisseurs n’a pas été chose facile, certes, mais elle a trouvé beaucoup de soutien auprès d’autres femmes. Comme Perrine Legal, devenue son associée, ou encore d’Aurélie Jean, une numéricienne qui milite pour que l'informatique soit enseignée au plus grand nombre. Sur son chemin, Amélia aura finalement rencontré peu de sexisme et beaucoup de sororité.

Selon Mmes Amélie Charnay et Marion Simon-Rainaud - 01 Net - dimanche 27 septembre 2020

10/11/2020

Quelles actions entreprendre en faveur du milieu marin?

Mme Maud Fontenoy, écrit Mme Christine Vilnet dans Version Fémina, nous propose divers gestes pour dépolluer les côtes et les berges des fleuves, notamment en généralisant partout l'interdiction des objets à usage unique et en développant la recyclabilité des plastiques. Demandons aussi à nos ministres de restreindre la pêche des espèces en danger comme : rougets, dorades, loups, mérous, sardines et anchois. Des nurseries de poissons  (programme Casciomar) consistent à repeupler les zones côtières. L'intérêt des pêcheurs, en effet, est de faire en sorte que les populations de poissons soient renforccées.

A notre niveau individuel, commençons par refuser d'enfouir les mégots de cigarettes dans le sable et par demander à nos élus la multiplication des plages sans tabac. L'opération de nettoyage du littoral comme "Berges saines" (www.seineenpartage.fr ou www.initiativesoceanes.org) permet de sensibiliser des citoyens et notamment des parents à mieux respecter l'univers marin. Ainsi, peu à peu à travers leur exemple les enfants doivent apprendre à ne plus jeter leurs emballages n'importe où. Quand nous faisons nos courses, n'achetons que du poisson provenant d'une pêche durable. Pour les poissons de mer et les coquillages, privilégier le label MSC (Marine Stewardship Council) et pour les poissons d'élevage, optons pour un label bio.

Pour soutenir l'engagement de la navigatrice, achetons et offrons l'ouvrage qui vient de paraître: "Bleu, un océan de solutions" (Belin) illustré de photos de Mr Yann Arthus--Bertrand.

Lyliane

Où partir en ce" moment pour découvrir des merveilles dans notre pays?

Envie d’évasion, sans prendre l’avion ? Besoin de s’aérer à proximité ? Notre journaliste spécialiste du tourisme culturel Vanessa Zhâ vous a sélectionné douze destinations aux quatre coins de l'hexagone. Elle a déniché des pépites méconnues et insolites de notre patrimoine français, qui valent le détour, le temps d'une escapade.
Pour la réussir au mieux, vous trouverez dans cette carte interactive 100 adresses : des week-ends clés en mains à faire en solo, en couple ou en tribu. Vous trouverez une sélection des villages et des sites du patrimoine, d’activités et des musées, des balades nature et des hébergements. Des destinations plus insolites et des coins cachés de France, chargés d'Histoire mais aussi de petites histoires qui vont vous donner envier de bouger
Vous connaissez sûrement les châteaux mythiques du Val de Loire : Chambord, Chenonceau, Blois... Mais saviez-vous qu'il existe aussi une route des "Petits châteaux". Celle des petites pépites dans l'ombre des Grands. Par exemple le château de Villesavin, qui a servi de "Cabane de chantier" à Chambord, bien que ce soit un sublime château Renaissance construit autour de seulement quatre cours ! Ça vous titille ? Pour connaitre la suite, il vous suffit de réécouter la chronique en podcast.
Quand vous pensez à l'Allier, vous pensez tout de suite Auvergne et espaces verts, mais sûrement pas à sa farandole de spots insolites. Avez-vous déjà entendu parler de son "Petit Vietnam" avec son Bouddha doré géant, sa pagode et ses restaurants vietnamien à Noyant d'Allier ? De son musée Street Art City en plein air sur 22.000 m2, qui a des airs de Wynwood Walls à Miami ?
Le Var, St Tropez et ses films mythiques, c’est une image d’Epinal du cinéma. Mais si vous empruntiez le temps d'un week-end la petite route du cinéma du Var? Partir sur les traces du Grand Bleu, Magic in the Moonlight ou Renoir entre la presqu'ile de Hyères et Saint-Raphaël. Dormir dans le petit hôtel de Pierrot le fou de JL Godard, pour se glisser dans la peau d’Anna Karina et JP Belmondo.
Ca vous a donné envie de prendre vos valises pour le week-end et de partir vers d’autres destinations françaises ? Voici la liste complète de nos balades en podcast :
Toulon / Hyères-Saint Raphael : la petite route du cinéma
La Rochelle/ Angoulême : La Flow Vélo, la Véloroute
Blois : La route des petits châteaux
Toulouse / Albi : la route des Bastides albigeoises du Tarn
Périgueux : La Route féérique du Périgord Vert
Avignon : la route des Plus Beaux Villages perchés du Luberon

Un site de production d'hydrogène en Vendée...

Dans la foulée du plan hydrogène gouvernemental présenté le 8 septembre dernier, un premier site de production de ce gaz à partir d'énergie renouvelable, va voir le jour.
La start-up nantaise Lhyfe (créée en 2017) et des représentants des collectivités locales, entreprises et industriels impliqués dans le projet, posent ensemble, ce samedi 26 septembre, la première pierre de ce site, situé en Vendée à Bouin.
Une fois achevé, il comprendra un bâtiment industriel de 700 mètres carrés dédié à la production d’hydrogène et 200 mètres carrés de bureaux qui hébergeront un centre de recherche dédié à la production d'hydrogène offshore.
La production d'hydrogène débutera en 2021
Pour produire de l'hydrogène "vert" issu de source d'électricité renouvelable par opposition à l'hydrogène "gris" issu des hydrocarbures, le bâtiment industriel sera directement relié au parc éolien de Bouin à proximité. Situé au bord de l’océan Atlantique et doté de 8 éoliennes, ce site a été mis en service en 2003.
L'unité industrielle utilisera le procédé de l'electrolyse (séparant les molécules d’eau pour obtenir de l’hydrogène et de l’oxygène) et doit produire ses premiers kilos d'hydrogène au printemps 2021. La start-up table sur une production journalière de 300 kg (pouvant monter à 1000 kg à terme) destinée à alimenter la demande locale, notamment une future station à hydrogène implantée dans la ville de La Roche-sur-Yon (préfecture de la Vendée).
Un partenariat a été noué avec le CEA
"Cette station a vocation à alimenter une première ligne de bus ainsi que des véhicules de la collectivité (bennes à ordures ménagères, etc.). Elle sera également ouverte au grand public", précise-t-on chez Lhyfe
Pour financer ses projets industriels et de recherche, la start-up a levé 8 millions d'euros en 2019. Plus de 2,8 millions d’euros vont être investis dans la création du centre de recherche et de développement qui jouxtera l'usine d'hydrogène vert.
Par ailleurs, Lhyfe a noué en juin 2020 des partenariat dans la recherche et développement avec le CEA, l’Alliance Marine Energy (Interreg North-West Europe) et l’Institut de Recherche pour le Développement (IRD). Les innovations développées dans le cadre du contrat avec le CEA Tech seront mises en application sur le site de production vendée d'hydrogène "vert" 

Selon BFM-TV

08/11/2020

Droit d'asile: procès pour un enseignant ayant transporté bénévolement des migrantes d'Erythrée...

Pierre-Alain Mannoni était jugé ce mercredi par la cour d’appel de Lyon pour avoir transporté trois jeunes Erythréennes en situation irrégulière. Un troisième procès, après que le Conseil constitutionnel a reconnu le principe de fraternité.
C’est un geste qu’il «ne regrette pas», qu’il «assume» même : «C’est ce qu’il fallait faire, j’ai eu le temps d’y réfléchir en quatre ans», a insisté Pierre-Alain Mannoni, jugé ce mercredi par la cour d’appel de Lyon pour avoir transporté trois jeunes Erythréennes en situation irrégulière, depuis la vallée de La Roya jusqu’au péage de La Turbie (Alpes-Maritimes), où il a été interpellé le 18 octobre 2016. C’est le troisième procès de cet enseignant-chercheur à l’université Nice-Sophia-Antipolis, âgé de 49 ans, qui préfère se présenter comme un citoyen lambda plutôt qu’un activiste aguerri.

Lors des deux premières audiences, ce dont il est accusé était passible d’une peine de cinq ans de prison et 30 000 euros d’amende. Or la loi a changé depuis. Sous son impulsion, et celle de l’agriculteur Cédric Herrou, relaxé en mai par la cour d’appel de Lyon dans une affaire similaire et devenu le porte-drapeau de cette solidarité criminalisée dans l’arrière-pays niçois.
Impératif humanitaire

Mannoni, lui, a d’abord été relaxé à Nice en janvier 2017, avant d’être condamné en appel à Aix-en-Provence, quelques mois plus tard, à deux mois de prison avec sursis. Il s’est pourvu en Cour de cassation, qui a saisi le Conseil constitutionnel sur une question prioritaire de constitutionnalité (QPC). En censurant partiellement le «délit de solidarité», la décision des «sages» a fait inscrire dans le code de l’entrée et du séjour des étrangers un «principe de fraternité», soit «une aide désintéressée aux migrants, qu’elle soit individuelle ou militante et organisée», qui ne peut faire l’objet de poursuites pénales «lorsque l’acte reproché était, face à un danger actuel ou imminent, nécessaire à la sauvegarde de la vie ou de l’intégrité physique de l’étranger». En somme, qu’il s’agit d’un impératif humanitaire.
C’est bien ce motif que cherche à explorer la cour en décortiquant l’emploi du temps de Pierre-Alain Mannoni dans les jours précédant le 18 octobre et lors de son interpellation nocturne à La Turbie. «A l’époque, raconte-t-il à la barre, l’arrivée des migrants était devenue un sujet central dans cette petite vallée de montagne de La Roya.» Le 18 octobre, il dîne chez des amis, investis dans l’accueil de ces jeunes – hommes et plus rarement 
femmes – majoritairement en provenance d’Afrique subsaharienne. Il finit par accompagner son hôte dans un squat récemment ouvert par des associations.
«Curiosité intellectuelle»

Trois Erythréennes, dont deux mineures, sont blessées. Des militants demandent à Pierre-Alain Mannoni s’il peut aider à les acheminer jusqu’à Marseille pour se faire soigner. «La raison pour laquelle je les ai prises en charge n’était pas d’agir dans le cadre de l’action de ces associations, mais parce que c’était des personnes en détresse, assure-t-il face à la cour. Quand je les ai vues, des bandages aux pieds, aux mains, dans un état de souffrance manifeste, la peur dans les yeux, ça m’a déchiré le cœur.»

L’avocat général, peu convaincu par cet élan spontané, en appelle plusieurs fois à la «sincérité» de Mannoni, raillant sa «curiosité intellectuelle» de se rendre en pleine nuit dans un bâtiment désaffecté. A-t-il tenté de soustraire les jeunes femmes aux autorités, pourquoi ne pas les avoir déposées, alors qu’elles étaient mal en point, à l’hôpital le plus proche de Menton, «pour quelle raison ne pas faire confiance à l’Etat de droit?» interroge le magistrat, qui a requis 5 mois de prison avec sursis à l’encontre de Pierre-Alain Mannoni. La réponse à sa question pourrait tenir en un chiffre : cinq. C’est le nombre de condamnations successives par le tribunal administratif, depuis 2017, du préfet des Alpes-Maritimes pour violation du droit d’asile.

 Selon Mme Maïté Darnault - Liberation - mercredi 23 septembre 2020

07/11/2020

Pourquoi faut-il éviter les produits ultra transformés?

Une étude de grande ampleur menée auprès de plus de 44 000 adultes français a démontré que la consommation fréquente de nourriture ultra-transformée augmentait les risques de mortalité. Des études précédentes avaient déjà fait le lien entre ce type d’aliments et des risques accrus d’obésité ou d’hypertension.
Dans ces aliments transformés de nombreuses fois, les scientifiques incluent les boissons sucrées, les plats préparés et, plus globalement, tous les aliments contenant des additifs en grande quantité.
“Ce sont des produits alimentaires qui contiennent de nombreux ingrédients et qui sont fabriqués avec de nombreux processus industriel. Généralement, ce sont des plats à réchauffer et à manger, pas chers et facilement transportables” détaille à l'AFP Laure Schnabel, une des scientifiques à l’origine de l’étude.

Les produits dans le viseur des chercheurs sont ceux qui appartiennent à la catégorie 4 de la classification NOVA, une échelle informant les consommateurs sur le degré de transformation des aliments. Dans cette catégorie 4 se trouvent ceux qui ont été chauffés à haute température pendant leur confection, qui incluent des additifs ou des émulsifiants, mais aussi ceux dont la composition met en jeu de grandes quantités de sels et de sucres.
Pour arriver à leurs résultats, les scientifiques ont monitoré les habitudes alimentaires de 45.000Français de plus de 45 ans. Les cobayes devaient, une fois tous les six mois, enregistrer en ligne ce qu’ils avaient mangé ou bu pendant une journée.
Au bout de ces sept ans, 600personnes étaient décédées. En épluchant les résultats, les scientifiques se sont aperçus qu’une augmentation de 10% de la proportion d’aliments ultra-transformés était corrélée à une augmentation de 15% de la mortalité.
Des chiffres à prendre avec précaution
“Nous ne devrions pas être alarmistes et dire qu’en mangeant un plat préparé vous avez 15% de chances supplémentaires de mourir. Mais c’est une nouvelle avancée dans notre compréhension des liens entre la santé et la nourriture transformée”, explique Mathilde Touvier.
Les chercheurs tiennent également à souligner que ces chiffres ne veulent pas forcément tout dire, les méthodes de l’étude n’étant pas complètement exactes. En effet, impossible de demander à un panel de manger exclusivement de la nourriture transformée. Ce qui fait de l’étude observationnelle la seule méthode possible.
Quels ingrédients incriminer ?
Il reste néanmoins compliqué de savoir à quels ingrédients exactement imputer cette dangerosité, même si les additifs restent en ligne de mire. “Certains facteurs pourraient être plus dangereux que d’autres, mais il est bien trop complexe de le savoir” explique un chercheur américain, Nurgul Fitzgerald.
Ce qui est sûr, en revanche, c’est qu’en apparence, les plats préparés possèdent de nombreux avantages. Faciles à transporter, peu chers, faciles à trouver et avec des dates de péremption longues, il est difficile de leur trouver un inconvénient... Mais à la longue, ils sont bien plus dangereux qu’il n’en ont l’air.

Selon Mr Thibault Vigneau - Gentside - dimanche 13 septembre 2020

06/11/2020

Propositions des Grandes Gueules pour relancer l'économie...

Pour préparer le monde d'après, "Les Grandes Gueules" à la sortie du confinement, avaient fait la liste de cinq propositions à mettre en place pour aider la France à se relancer. Les cinq propositions phares avaient ensuite été envoyées à l'Elysée.

Et quatre mois après, le Chef de Cabinet du Président de la République a répondu a répondu aux "GG": "Ce matin, en relevant le courrier, notre productrice a découvert une enveloppe venant de l'Elysée et contenant une lettre de trois pages signée du chef de cabinet d'Emmanuel Macron", raconte ce mercredi dans les "Grandes Gueules", Olivier Truchot.

"Madame, Monsieur, le Président de la République a bien reçu la correspondance que vous lui avez adressé. Sensible aux raisons qui ont guidé votre démarche et attaché comme à cet esprit de débat qui fait la marque des "Grandes Gueules", il m'a confié le soin de vous en remercier", assure le chef de cabinet d'Emmanuel Macron dans le courrier adressé aux "GG".

Les cinq propositions des "GG" pour relancer la France étaient:

- Le télétravail doit devenir la règle et non plus l'exception

- Intégrer le risque pandémique dans les contrats d'assurances

- Supprimer toutes les commissions, les observatoires, les conseils et les comités

  qui alourdissent l'administration

- Instaurer une TVA à 0% pour les restaurants et les hôtels jusqu'à la fin de l'année

  pour relancer le secteur

- Fermer immédiatement les frontières de la France en cas de reprise de la pandémie

 

Nous pouvons nous interroger sur les mesures de bon sens qui en sortiront éventuellement... si L'Elysée accepte d'en tenir compte.

Selon RMC

 

 

 

 

Nicolat Hulot s'insurge contre la réintroduction des néonicotinoïdes...

L'Assemblée nationale s'empare lundi du projet de loi controversé permettant la réintroduction temporaire des néonicotinoïdes pour préserver la filière betteraves, en dépit de la ferme opposition du camp écologiste et de certains dans la majorité. Jean-Charles Colas-Roy, le Monsieur environnement de La République en marche (LREM), a ainsi annoncé qu'il ne votera pas le texte lors du scrutin prévu mardi. Dans Le Journal du dimanche, Nicolas Hulot, l'ancien ministre de la Transition écologique d'Emmanuel Macron de 2017 à 2018, s'oppose à la prolongation de l'usage de ces pesticides.

Les députés voteront mardi une dérogation permettant l'usage des néonicotinoïdes, interdits en 2016. Que leur dites-vous?
J'appelle les députés à ne pas voter cette loi. Prolonger l'usage des néonicotinoïdes pour la filière de la betterave, alors que leur interdiction a été votée en 2016, ce n'est pas une solution, ce n'est pas constructif, ce n'est pas prospectif. Le secteur de la betterave est depuis longtemps en difficulté pour des raisons structurelles. On se retrouve dans une de ces situations où les perdants seront des deux côtés : abeilles et agriculteurs. C'était déjà pareil pour le glyphosate. L'État se fixe des objectifs ambitieux, mais ensui
te, il ne fait pas grand-chose pour les atteindre.
"

Le problème ne vient pas de chez Barbara Pompili, mais des autres ministères
"
Y compris vous-même, quand vous étiez ministre?
Le secteur de la recherche, notamment avec l'Inrae, comme le secteur agricole, n'ont pas bougé depuis que la loi a été votée. Si le ministère de l'Agriculture et celui de la Recherche ne donnent pas les moyens pour accompagner l'évolution en profondeur de l'agriculture et sortir de la dépendance aux pesticides, nous n'y arriverons pas.

 Réintroduction des néonicotinoïdes : la betterave est toujours un champ de bataille
Pourquoi refuser cette prolongation?
Les néonicotinoïdes sont des pesticides, dont certains sont 7.000 fois plus toxiques que le DDT. Toute la littérature scientifique le montre. On trouve des résidus dans les cours d'eau et dans les sols et cela détruit la biodiversité, en premier lieu les insectes et les abeilles. Or le travail de pollinisation des abeilles pour l'agriculture est absolument irremplaçable. À l'échelle du monde, la valeur écosystémique du travail des abeilles, c'est l'équivalent de 153 milliards d'euros par an.

Sans dérogation, 46 000 emplois seraient menacés. Que faire?
Réautoriser les néonicotinoïdes n'est pas la solution. Et on ne peut pas laisser ce secteur au bord de la route. Il faut donc les aider, tout en ayant une vision de plus long terme. Ma fondation a estimé les pertes pour cette année à 77 millions d'euros pour les betteraviers. Indemnisons-les en échange de la mise en place de pratiques : allongement des rotations, réintroduction des haies… Idem pour l'industrie sucrière : il faut fixer des contreparties en matière d'emploi et de transition pour un secteur qui va déjà mal. Nous ne nions pas le problème, mais on ne découvre pas non plus cette situation.

Barbara Pompili, qui vous ­succède, estime que cette dérogation est la seule solution 

pour sauver la filière… Barbara Pompili est confrontée à la complexité de la décision. Je ne lui jette pas la pierre. J'ai été dans des situations identiques en ayant à gérer des injonctions contradictoires. Je comprends tellement les difficultés qu'elle rencontre… Le problème ne vient pas de chez elle, mais des autres ministères. Y a-t-il, quelque part, une vision qui émerge sur une nouvelle politique agricole? Je la cherche désespérément. Pourtant, il n'y a jamais eu autant de paramètres réunis pour faire muter l'agriculture française : il y a une demande sociétale de produits de qualité et de proximité. Et nous avons aussi ce fantastique levier de la restauration collective. La politique agricole commune ­représente 50 milliards d'euros par an au niveau européen. C'est notre argent. Chaque euro doit faire jaillir le modèle de demain. Si le bio avait eu autant d'aides que l'agriculture conventionnelle, aujourd'hui, il serait accessible à tout le monde.
"

Y a-t-il ­besoin de se précipiter dans le "toujours plus", "toujours plus vite" au risque de ne plus savoir où l'on va?

Le plan de relance n'est-il pas une bonne nouvelle pour l'écologie?
Il y a du mieux. Les choses ne peuvent pas être pires que quand j'étais là… Il y a des avancées sur la rénovation des bâtiments, sur l'hydrogène, si toutefois il est produit à partir d'énergies renouvelables et utilisé pour certains secteurs. J'avais obtenu péniblement un plan hydrogène de 100 millions d'euros qui avait finalement été retoqué. Là, le plan se compte en milliards. Mais ce qui est prévu pour le modèle agricole n'est pas du tout suffisant. Dans ce plan de relance, il y a 30 milliards pour l'écologie, mais il faut aussi regarder comment seront dépensés les 70 autres milliards : est-ce que chaque euro est conditionné à des engagements des entreprises dans le domaine de la transition écologique? La question, c'est : est-ce qu'on en fait assez?
 Prix, mafia, faux certificats : enquête sur "les imposteurs du bio"
Êtes-vous favorable à la 5G?
Rien ne nous empêche de prendre le temps, d'évaluer les impacts et la nécessité d'aller plus vite dans le numérique. Y a-t-il ­besoin de se précipiter dans le "toujours plus", "toujours plus vite" au risque de ne plus savoir où l'on va? Par ailleurs, le monde numérique est excessivement toxique en matière d'impacts climatiques. Donc tout cela mérite un temps de pause. Ce serait le signe d'une démocratie saine.

Emmanuel Macron a comparé les opposants à la 5G à des Amish…
Cette formule n'était pas utile. Se moquer des écologistes et de l'écologie, c'est oublier que sur beaucoup de sujets, ils ont souvent eu raison. La modernité, ce n'est pas d'être aveuglé par le succès de la technologie. Reconnaissons que l'écologie est le sujet central du XXIe siècle. Au moment où l'Amazonie est en feu et où la banquise fond comme neige au soleil, un peu d'humilité ne ferait de mal à personne.

 Selon Arthur Nazaret - leJDD - samedi 3 octobre 2020

05/11/2020

Promotion de la langue française...

« Et vous, jusqu'où irez-vous avec la langue française ? » C'est par cette apostrophe adressée aux internautes du monde entier, via les réseaux sociaux (Facebook, Twitter et TikTok), que l'Institut français a lancé le 21 septembre une grande campagne de promotion de notre langue. En jeu ? La redynamisation du réseau de centres d'apprentissage du français sur les cinq continents.
En 2019, près de 600 000 personnes s'étaient inscrites dans les 98 Instituts français et quelque 830 Alliances françaises pour apprendre à parler la langue de Molière. La fermeture de ces établissements pour cause de Covid-19 a pu faire craindre une désaffection pour ces lieux. D'autant que le réseau hexagonal subit aujourd'hui la concurrence des British Councils pour l'anglais, mais aussi des Instituts Cervantes pour l'espagnol, Goethe pour l'allemand, Pouchkine pour le russe et Confucius pour le chinois?
Comment la France réinvestit dans sa diplomatie culturelle
« L'idée de départ de cette campagne, construite avec les antennes locales de notre réseau, était déconnectée de l'épidémie de coronavirus. Nous souhaitions d'abord cibler un public jeune de 18 à 25 ans, car c'est un enjeu d'avenir pour nous », expose Erol Ok, directeur (et président par intérim) de l'Institut français. « Le fait que nos centres ne puissent plus accueillir de public, dans le contexte que nous traversons, n'a rendu que plus pertinente l'orientation numérique que nous souhaitions donner à cette opération », complète Judith Roze, directrice du pôle langue française, livre et savoirs de l'institution.
Changer d'image
Pour donner envie aux jeunes d'apprendre le français, l'Institut met aujourd'hui en avant une dizaine de personnalités étrangères qui témoignent, dans de courtes vidéos, de ce que notre langue leur a apporté. Parmi elles figurent la comédienne et chanteuse Jane Birkin, la chorégraphe espagnole Blanca Li, le plasticien d'origine colombienne Marcos Avila Forero, la danseuse étoile argentine Ludmila Pagliero, l'actrice irakienne Tamara Al Saadi ou encore l'ingénieur et entrepreneur centrafricain Teddy Kossoko.

Selon Mr Baudouin Eschapasse - Le Point - mardi 22 septembre 2020

03/11/2020

Mr Alain Mabanckou s'épanche sur le statut des Noirs dans un livre intitulé "Rumeurs d'Amérique"...

C'est un rêve américain qui s'épanche sur 256 pages faites de chroniques tantôt drôles, tantôt touchantes : dans Rumeurs d'Amérique (publié jeudi aux éditions Plon), Alain Mabanckou raconte "ses" États-Unis, pays qu'il a découvert au début des années 2000 et qui n'a depuis cessé de le passionner. Cette société est pour l'écrivain une source inépuisable d'inspiration : "J'ai senti la pulsation de ces gens pendant les presque 15 ans passés aux États-Unis", décrit-il au micro Europe 1 de Patrick Cohen, mardi midi.
"Sensation posée sur l'Amérique"
"Mon livre n'est pas en tant que tel une photocopie de l'Amérique, mais une réflexion, une sensation posée sur l'Amérique à travers des réflexions individuelles", explique le lauréat du Prix Renaudot 2006 pour Mémoires de porc-épic (éditions du Seuil). Il livre cette fois une réflexion sur les tensions raciales qui minent toujours l'unité des États-Unis, pays où existe un "ressentiment ethnique". 'Les minorités ne demandent qu'à ce que les gens comprennent leur histoire, leurs souffrances, les humiliations qu'elles ont eues au cours de leur errance et leur naissance dans le territoire d'adoption."
>> Retrouvez les entretiens de Patrick Cohen dans Europe midi en replay et en podcast ici
"Le grand problème avec les Noirs de France et les Noirs américains, c'est le fait qu'ils veulent tous être considérés comme des citoyens entiers, et non des citoyens de seconde zone", poursuit l'enseignant congolais de UCLA, l'université publique de Los Angeles. "Il y a toujours dans l'esprit de beaucoup le jugement qu'on porte par rapport au physique et la couleur de peau."

"Lutte des classes" ou "lutte des races" ?
Alain Mabanckou critique une vision uniquement raciales des fractures qui divisent les États-Unis : "On s'est trompés pendant longtemps. La vieille recette marxiste-léniniste, selon laquelle le monde est toujours divisé par la lutte des classes, est toujours là", clame l'écrivain. "Nous pensions faire la lutte des races alors que nous sommes en train de faire la lutte des classes. Pourquoi les millionnaires Snoop Dogg et Jay-Z n'habitent plus à Compton ou dans le Bronx, mais à Beverly Hills ou dans l'Upper East Side ? Ils habitent dans des endroits où ils sont en train de protéger les privilèges de la classe à laquelle ils ont eu accès par rapport à la puissance économique qu'ils avaient."
Sur Europe 1, l'écrivain dénonce enfin les chantres de la confrontation entre races, vue comme seule possibilité de mener le combat des minorités pour davantage de considération : "Il ne faut pas s'assigner les limites de la réflexion", prône l'auteur de Rumeurs d'Amérique. "Je n'ai pas le temps d'expliquer aux autres ce que je suis, c'est à eux de comprendre que je suis noir et fier de l'être. Une fois que je l'ai dit, je ne vais pas continuer à faire des tautologies. Que celui qui ne comprend pas s'écarte, mon train continue son passage jusqu'à la gare prochaine."

Selon Mr Thibaud Le Meneec - Europe 1 - mardi 25 août 2020

01/11/2020

Les Français prêts à soutenir la lutte contre le réchauffement climatique?

L'environnement a beau être la préoccupation principale d'une majorité de Français, ils ne sont pas tous prêts à traduire cette volonté en acte. C'est en tout cas le principal enseignement d'un sondage BVA exclusif pour le Nexans Climate Day, qui se tient ce mardi à l'hippodrome de Longchamps, et qu'Europe 1 a pu consulter. Dans le détail, un Français sur trois se dit prêt à consacrer un peu de son budget pour lutter contre le réchauffement climatique. Ce "un peu" signifie concrètement 1% à 5% de ce qui reste une fois toutes les factures honorées.

Payer plus cher pour des services ou des produits verts
Les Français ne veulent pas consentir à cet investissement sous la forme d'une taxe, mais en choisissant eux-mêmes des vêtements ou des services plus respectueux de l'environnement. C'est d'ailleurs ce que font déjà Thierry Antoine et son épouse, parents de trois enfants : "Dans notre famille, on a décidé de passer à l'énergie renouvelable", témoigne-t-il au micro d'Europe 1. Et s'il reconnaît que sa facture a augmenté de 10%, il a "l'impression de participer à un monde qui se transforme, un peu moins polluant et plus respectueux de l'environnement".
Mais leur action ne s'arrête pas à l'interrupteur : ils ont aussi sélectionné leur banque, leurs placements financiers et leurs contrats d'assurance en fonction de leur impact sur l'environnement.


COP25 : les Français plus inquiets pour l'environnement que pour le pouvoir d'achat
Les cadres plus enclins à ce sacrifice
Selon le sondage réalisé par BVA, les cadres sont les plus enclins à accepter une baisse de leur revenu disponible pour l'environnement (52%), juste devant les moins de 35 ans (47%). À l'inverse, les plus réticents sont ceux dont les revenus sont les plus fragiles : les employés et les ouvriers. Mais 25% d'entre eux se disent tout de même prêts à passer le cap. 
Un Français sur deux songe à acheter une voiture électrique
Parmi les autres résultats de ce sondage, on découvre qu'un Français sur deux déclare envisager l'acquisition future d'une voiture électrique. Plus généralement, 85% des sondés sont favorables à l'installation de champs de panneaux solaires en France, 78% pour les éoliennes au large des côtes françaises et 66% pour les éoliennes terrestres.

Selon Mme Virginie Salmen, édité par Ugo Pascolo - Europe 1 - mardi 22 septembre 2020

31/10/2020

Chez BeHydro un moteur à hydrogène à venir...

Ce nouveau moteur fonctionnera avec 85 % d’hydrogène et 15 % de gazole marin. Il développe une puissance de 1 MW et est l’œuvre de BeHydro, une co-entreprise belge créée il y a deux ans par ABC (Anglo Belgian Corporation) et CMB, un groupe maritime spécialisé dans le transport de conteneurs.

Il est la réponse à la problématique de la pollution engendrée par le transport maritime et apporte une solution viable au Green Deal de l’Union européenne qui incite l’emploi de l’hydrogène vert. En effet, le transport maritime est un secteur qui émet beaucoup de pollution, avec ces milliers de porte-conteneurs qui sillonnent les mers du monde jour et nuit. BeHydro apporte une alternative aux moteurs diesels qui, malgré les évolutions de ces dernières années, restent de gros émetteurs de CO.

L’accent est mis ici sur l’utilisation d’hydrogène, dont le processus de fabrication n’emploie que des énergies renouvelables. Cette technique permet de produire de l’hydrogène sans générer de nouvelles émissions de CO. Ce nouveau type de moteur peut également être utilisé pour alimenter des trains ou encore remplacer des générateurs. L’entreprise annonce qu’un seul moteur de 1 MW peut fournir de l’électricité à 3 000 familles (l’équivalent d’une petite ville) et serait capable de produire autant d’électricité qu’une éolienne de 3 MW ou l’équivalent de 36 000 panneaux solaires.

Avec des déclinaisons plus puissantes allant jusqu’à 10 MW, les bateaux de gros gabarits pourront réduire fortement leurs émissions de CO et se mettre en règle rapidement avec les directives européennes. BeHydro a indiqué qu’il était en mesure de produire 100 moteurs de ce type chaque année. La société travaille également sur une autre version qui pourra fonctionner avec 100 % d’hydrogène et qui devrait être disponible dès le milieu de l’année prochaine.

Le P.-D.G. d’ABC, Tim Berckmoes, a déclaré : « BeHydro a déjà reçu sa première commande de deux moteurs bi-carburants de 2 MW qui seront installés à bord de l'HydroTug. Ce navire est le tout premier remorqueur à hydrogène au monde et sera déployé par le port d'Anvers ».

Selon Mr Arnaud Marchal - Clubic - samedi 19 septembre 2020

30/10/2020

Les GAFA dans l'oeil de l'U.E...

D'ici à la fin de l'année, l'UE veut renforcer son arsenal contre les géants du numérique. Une nouvelle législation devrait voir le jour.
La Commission européenne compte renforcer d'ici à la fin de l'année son arsenal répressif contre l'hégémonie des géants du numérique, pouvant aller jusqu'à leur exclusion du marché commun, a affirmé le commissaire au Marché intérieur Thierry Breton au Financial Times. Les Gafa (acronyme désignant Google, Amazon, Facebook et Apple), sont "trop gros pour ne pas s'en soucier", estime le commissaire, selon qui l'UE a "besoin d'une meilleure supervision" de ces mastodontes, à l'instar de la régulation renforcée de l'activité des banques après la crise de 2008.
La Commission européenne doit dévoiler une nouvelle législation d'ici à la fin de l'année (la "Digital Services Act"), une priorité de l'exécutif européen, afin de mieux surveiller la manière dont les grandes plateformes étendent leurs activités, s'attaquent à la désinformation ou gèrent les données personnelles. Elle vise à mieux protéger les consommateurs et les concurrents plus petits.

- Google, Amazon, Facebook, Apple… “la puissance des Gafa les rend trop dangereuses”
L'échelle des sanctions pour des plateformes qui, par exemple, forceraient leurs utilisateurs à n'utiliser que leur service, pourrait aller jusqu'à les obliger à se séparer de certaines de leurs activités. "Les plateformes doivent être plus responsables et tenues de rendre des comptes, elles doivent devenir plus transparentes. Il est temps d'aller au-delà des mesures d'autorégulation", avait estimé Vera Jourova, chargée des valeurs et de la transparence au sein de la Commission, en présentant début septembre une évaluation de la mise en œuvre d'un code de bonnes pratiques contre la désinformation, lancé en 2018 et signé par Google, Facebook, Twitter, Microsoft, Mozilla et plus récemment TikTok.
Selon 6medias - Capital - lundi 21 septembre 2020

29/10/2020

Le "Mayflower" piloté par une I.A. va traverser l'Atlantique...

VEHICULE AUTONOME - Retardée en raison du coronavirus, la traversée de l’Atlantique par le Mayflower aura finalement bien lieu
Le Mayflower est un nom mondialement connu dans le domaine de la navigation. Outre un célèbre vaisseau marchand transportant les premiers colons vers les futurs Etats-Unis, il s’agit également d’un navire autonome. Comme son illustre prédécesseur, il va s’attaquer aux eaux profondes et tumultueuses de l’Atlantique.
L’idée initiale était de faire cette traversée le 16 septembre 2020, à l’occasion des 400 ans jour pour jour du départ des colons vers le Nouveau Monde. Le périple devait sensiblement être le même, avec un départ depuis l’Angleterre vers Cape Cod, entre Boston et New York.

Malheureusement, la crise du coronavirus est passée par là, avec pour conséquences de grands chamboulements, notamment sur l’agenda du Mayflower. Le voyage inaugural est finalement reporté à avril 2021, soit un report de sept mois. Avant de s’engager en hautes mers, le navire devra passer une série de tests, afin de s’assurer de sa conformité et de la sécurité du périple annoncé.
Une IA à la barre

Outre l’aspect commémoration derrière le voyage, l’intérêt est évidemment scientifique. En effet, le Mayflower sera entièrement piloté par une intelligence artificielle conçue par IBM. Captain Watson, c’est son nom, devra décider de la meilleure route à suivre en fonction de toute une série de paramètres : météo, courants, circuits des navires marchands,… Plusieurs capteurs, comme un radar et un système de positionnement des autres navires, viendront l’aider dans sa traversée. Une supervision humaine sera néanmoins présente sur le navire.
Le Mayflower est également destiné à observer les fonds marins et la biodiversité. Il observera régulièrement la faune, mais procédera également à plusieurs analyses de l’eau de mer, notamment en cherchant la présence de microplastiques.

Selon Mr des autres navires, viendront l’aider dans sa traversée. Une supervision humaine sera néanmoins présente sur le navire.
Le Mayflower est également destiné à observer les fonds marins et la biodiversité. Il observera régulièrement la faune, mais procédera également à plusieurs analyses de l’eau de mer, notamment en cherchant la présence de microplastiques.

Selon Mr Florent Erculisse pour 20 Minutes-samedi 19/9/2020

28/10/2020

Bérim, une société d'ingénierie au service des territoires français.

Un article de Mr Marc Bussone dans le journal l'Humanité Dimanche nous présente cette société, fondée il y a 72 ans notamment par le résistant Raymond Aubrac. Cette société emploie aujourd'hui en France 320 salariés dont 270 ingénieurs, cadres et techniciens. Ses compétences concernent toutes les disciplines techniques du bâtiment, de l'aménagement urbain ou de l'environnement pour tous types de projets en lien avec les collectivités françaises et même Outre Mer ou à l'International. Dans les années 1980, le groupe Bérim concevait déjà des chauffages urbains sur géothermie, témoigne son PDG Mr Hervé Brogat, qui paraît résolument tourné vers la résilience des équipements et qui déclare faire primer l'intérêt collectif sur l'intérêt particulier.

La priorité donnée actuellement est l'aménagement et la construction durable, l'économie circulaire et la transition écologique à travers des filiales comme Agi2d, Agi'cité et la plateforme numérique Réhagie, permettant des réhabilitations du bâti en milieu occupé. Le groupe Bérim est positionné également sur "l'alternative bois" des plans climat-énergie locaux et notamment sur différents sujets en relation avec les J.O. de 2024 comme le Village des athlètes (48 000m2 pour accueillir 3000 sportifs du monde entier). L'innovation et la transition digitale de ses métiers lui permettent d'aménager l'espace urbain, de répondre aux besoins des régions et leur "new deal" économique et environnemental.

Pour en savoir davantage sur ce groupe ayant gardé l'esprit de ses pères fondateurs, joindre son site Internet: www.berim.fr.

Lyliane

27/10/2020

Musée de Giverny et Claude Monet...

Quand on dit Giverny, on pense bien sûr Claude Monet et sa prestigieuse Fondation créée dans la maison du peintre et entourée par un fabuleux jardin conçu par l'artiste amoureux de la nature. Mais tout près de la Fondation Monet se niche le Musée des impressionnismes qui fête ses dix ans cette année. Le musée, qui crée deux expositions tous les ans, dévoile cette fois un choix de sa jeune collection de près de 200 œuvres.

« C'est un projet qui est né des contraintes liées à l'épidémie qu'on connait en ce moment », nous confie Marie Delbarre, assistante de recherches au Musée.
Difficile en effet de monter une exposition en ce moment avec des prêts de l'étranger. Le musée a fait le choix donc de mettre en valeur sa collection. « On commence le parcours avec l'impressionnisme, bien entendu, avec les petits parallèles faits également avec l'art contemporain, décrit la conservatrice. Parce qu'une des choses qu'on aime bien montrer au musée, c'est que les recherches des impressionnistes inspirent encore les artistes d'aujourd'hui. Ensuite, cela se poursuit avec le post-impressionisme, Maurice Denis, Pierre Bonnard, les Nabis, les néo-impressionnistes aussi. »

Jardin de Monet
L'exposition se termine avec de l'art contemporain : « le travail de photographes contemporains, qui se sont intéressés au motif du jardin de Monet, et le peintre japonais contemporain Reiji Hiramatsu qui est dans un style traditionnel japonais, s'est lui aussi intéressé à ce motif », explique Marie Delbarre.
Du maître Claude Monet et ses célèbres Nymphéas en passant par le Reflet de soleil sur la rivière de Maurice Denis ou l'émouvant Parterre de marguerites de Caillebotte, jusqu'aux créateurs contemporains, les œuvres nous font voyager à travers la nature magnifiée par le regard des peintres.

Selon Mme Muriel Maalouf - RFI - mardi 25 août 2020