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26/10/2020

De la cuisine à la médecine avec l'huile de coco...

Dans le magazine Plantes et Santé, un article a retenu toute mon attention. Il concerne l'huile de coco, qu'on emploie de nos jours en cuisine, mais aussi pour nourrir et protéger la peau, fortifier les cheveux ou même pour se laver les dents. Dorénavant, cette huile, composée à 50% d'acide laurique, est devenue un remède contre les infections. De plus, les triglycérides à chaîne moyenne qu'elle contient pourraient être utiles pour combattre la maladie d'Alzheimer. Cette maladie qui touche dans le monde près de 50 millions de personnes fait peur à tout le monde, car jusqu'ici il n'existe pas de traitement curatif efficace.

Or, un livre a été publié sur le sujet, écrit par une américaine le docteur Mary Newport et traduit fin 2014 sous le titre:"Les molécules de l'espoir"(éditions Josette Lyon). En effet, cette pédiatre de formation inspirée par une étude américaine faisant un parallèle entre diabète de type 2 et maladie d'Alzheimer, a décidé dès 2018 de donner chaque matin à son mari de l'huile de coco, car il commençait la maladie d'Alzheimer. Des essais sont en cours,, cependant désormais, un certain nombre d'instituts Alzheimer à travers les Etats-Unis mettent leurs patients sous huile de coco ou TMC. En France, le Professeur Joyeux commence à s'y intéresser, notamment pour les cas peu avancés. Pour les maladies dégénératives où le glucose parvient mal aux neurones comme Parkinson, on commence à observer des améliorations...

On utilise une huile de coco bio en commençant par une cuillère à café, 2 à 3 fois par jour avec de la nourriture. On augmente progressivement les doses jusqu'à un bon demi-verre par jour si on supporte le goût. Ainsi, on apporte des cétones au cerveau. Dans les pays anglo-saxons, la marque Fuel for Thought, vendue en bouteilles de 75 cl se trouve sur Internet. En France, sous la forme de sachets de Cetogen, on trouve un complément alimentaire équivalent. Pour commander une huile de coco de bonne qualité, s'adresser à www.fuelforthought.co ou www.dplantes.com.

Lyliane

A propos des masques en France vendus dans les supermarchés...

23 euros la boîte de 50 masques jetables. C'est le prix moyen constaté cette semaine en grande surface par A3Distrib. Un tarif en baisse de 11% depuis début septembre et même de 23% par rapport à début mai quand la grande distribution a pu commencer à en vendre.
Obligatoire dans les transports, au bureau et dans un nombre croissant de centres-villes, le masque peut représenter un budget significatif pour une famille. Et si la grande distribution est en général agressive sur le prix des produits qu'elle vend en rayon, ce n'est pas le cas en ce qui concerne les masques. Acheter son lot de masque chez Leclerc, Carrefour, Intermarché et même Lidl n'est pas une très bonne affaire.
Carrefour a beau être le moins cher avec un tarif moyen de 14,86 euros la boîte, il reste très au dessus de certaines pharmacies, discounters comme Action ou sites internet. Sans même parler de Lidl qui vend ses boîtes de 50 à 29,50 euros, soit le tarif le plus élevé de toute la grande distribution. Un positionnement prix étonnant pour le roi du hard-discount.
Les vendeurs à la sauvette moins chers que Leclerc
Résultat, les clients se tournent de plus en plus vers d'autres circuits. Sur Amazon par exemple, on peut trouver des lots à moins de 9 euros, soit 17 centimes le masque, contre 59 centimes chez Lidl par exemple.Et certains internautes assurent même en trouver des moins chers sur le site américain.

Sur d'autres site comme AliExpress qui se fournissent directement auprès des usines chinoises, le tarif oscille plutôt aux alentours de 6-7 euros le lot, soit 12 centimes le masque. On retrouve presque les niveaux d'avant-crise où les masques étaient vendus aux alentours de 10 euros.

 

Les enseignes de grande distribution qui sont en général connues pour mettre la pression sur leurs fournisseurs et pour acheter en grande quantité afin d'obtenir des prix bas, auraient-elles besoin de conseils?
Le problème c'est que ce n'est pas de leur faute. La grande distribution pêche peut-être parce qu'elle a été trop prudente. Le enseignes écoulent actuellement les stocks de masques chirurgicaux qu'elles ont achetés en mai en très grande quantité. Leclerc en a par exemple acheminé 170 millions durant cette période, Carrefour 175 millions , Intermarché 90 millions et Lidl 70 millions.
Or ces premiers masques, elles les ont achetés au prix fort, quasiment à prix coûtant, soit entre 50 et 60 centimes le masque. "Aujourd'hui, il m'en reste encore 15-20 millions", indique ainsi Michel Biero, directeur exécutif achats et marketing de Lidl France mardi 15 septembre sur BFM Business. Mais en attendant, la revente à perte étant interdite, il est obligé de les vendre au prix d'achat qui est très élevé.
Et comme Lidl, la plupart des enseignes disposent encore de ces stocks initiaux importants à écouler. En entendant, elles s'approvisionnent actuellement à des prix bien plus bas que ceux de mai. La production a depuis explosé en Asie, ce qui a fait baisser les prix. Or ce sont ces masques-là que se procurent les marchands des plateformes internet, certains pharmaciens et les vendeurs du métro. En les achetant à des tarifs de 10 centimes le masques, elles peuvent se permettre de vendre leur boîte de 50 à 10 euros (20 centimes le masque), de réaliser une bonne marge et d'être moins cher que Leclerc.

Selon BFM Business - jeudi 17 septembre 2020

25/10/2020

En Italie, on soutient une opération innovante: Vehicle-to-Grid...

Vehicle-to-Grid (V2G) signifie « du Véhicule au Réseau », renvoyant à une recharge bidirectionnelle. Avec le V2G, le véhicule, connecté au réseau électrique pour se charger peut également, à l'inverse, restituer une partie de l'énergie stockée dans le réseau. La voiture sert alors de batterie de stockage qui permet d’alimenter le réseau électrique d’un bâtiment (bureau, maison, immeuble) ou le réseau d’électricité global (celui d’ERDF par exemple).

Le principal intérêt de ce système est de pouvoir gérer les fluctuations du réseau d’électricité, qu’il soit individuel ou collectif. Il pourrait donc être particulièrement utile avec les énergies renouvelables, comme le solaire photovoltaïque fonctionnant principalement la journée, pour assurer la restitution d'énergie en soirée, quand la consommation énergétique est plus importante.

Le véhicule sert donc ici de batterie tampon en stockant de l’énergie produite au cours de la journée et en la restituant le soir en se connectant au réseau. Mais pour que cela fonctionne, il faut que les véhicules électriques disposent d’une batterie suffisamment importante et d’un système de charge pensé et conçu pour être compatible.

Le projet inauguré par Fiat Chrysler Automobile dans son usine de Mirafiori s’inscrit dans cette démarche. Le constructeur italien veut devenir un acteur majeur de cette nouvelle technologie qui permet d’allier les avantages du véhicule électrique aux enjeux du stockage des énergies renouvelables.

Mais la charge bidirectionnelle ne peut fonctionner que si le réseau électrique et le véhicule électrique sont en mesure de communiquer. Les développements à venir devraient permettre de déployer à grande échelle cette nouvelle technologie.

Les trois acteurs, que sont FCA, Engie Eps et Terna, ont mis en place au sein de l’usine, dans le cadre de la première phase du projet, 32 bornes V2G capables de connecter 64 véhicules en charge bidirectionnelle. D’ici la fin 2021, la phase 2 de ce projet devrait permettre de connecter jusqu’à 700 véhicules.

Selon Mr Arnaud Marchal - Clubic - jeudi 17 septembre 2020

24/10/2020

L'aloe vera, un gel réparateur...

L'Aloe vera ou aloès est cultivé à grande échelle dans le monde, car des recherches ont prouvé ses nombreux bienfaits. Que ce soit en interne ou en externe, cette plante venue d'Amérique avec les conquistadors et décrite dans diverses pharmacopées était déja connue des sumériens, des égyptiens, des arabes et des indiens plus de 5000 ans avant notre ère. Son latex, pulpe transparente à l'intérieur des feuilles, était réputée soigner les brûlures.

Depuis 1912, un certain Johnson, écrit Mme Pierrette Nardo dans la revue Plantes et Santé, redécouvrit les vertus de son gel. A partir de 1930, ce gel fut utilisé pour soigner les lésions radiologiques. Dans les années 50, un procédé de stabilisation du gel fut mis au point. L'aloès de nos jours entre fréquemment dans la préparation de produits cosmétiques et dermatologiques.

L'aloès, qui supporte la culture en appartement, offre aussi l'avantage d'être une plante dépolluante. Elle absorbe en effet les formaldéhydes contenus dans les bois agglomérés et dans les vernis. "Ingéré, le jus d'aloe vera (pulpe additionnée d'eau) soulage les crampes d'estomac et aide les digestions difficiles, régule les fonctions hépatiques et, en facilitant l'élimination des toxines, participe au nettoyage des organes encombrés (foie, reins) tout en stimulant nos défenses immunitaires." Il est surtout cultivé dans les pays chauds comme les Canaries, mais il s'adapte à beaucoup de régions.

En externe, le gel sert pour divers soins dermatologiques: brûlures, ampoules,piqûres d'insectes,soins cosmétiques.Très riche, le gel contient des tanins, de nombreuses vitamines , des minéraux, des acides aminés, des enzymes, des acides gras essentiels. C'est pourquoi le jus de l'aloe vera est apprécié lors de fatigues, fragilités et carences. On le prescrit en cas de diabète, d'allergies,de constipation et de problèmes cardiaques.

Alors, achetons bouteilles de jus ou gel de pulpe et testons sur nous ces bienfaits!

Lyliane

23/10/2020

Préservation des espèces...

Une bien maigre consolation. Ce jeudi 10 septembre, un nouveau rapport publié par le Fonds mondial pour la nature (WWF) montrait qu'entre 1970 et 2016, 68 % de la faune sauvage a disparu. Néanmoins, tout n'est pas perdu. D'après une étude de l'université de Newcastle et de l'ONG BirdLife international, publiée dansConservation Letters, reprise par The Guardian et Le Courrier international, les efforts mondiaux pour préserver la biodiversité depuis 1993 ont permis de sauver 48 oiseaux et mammifères parmi lesquelles le condor de Californie, le cochon pygmée et le lynx pardelle.
En 1993, la convention sur la diversité biologique (CDB) des Nations unies entrait en vigueur afin d'encourager les États à agir pour préserver toutes formes de vie sur terre. D'après l'étude en question, le taux d'extinction des oiseaux et mammifères aurait été trois à quatre fois supérieur en cas de non-action à l'échelle planétaire. « La disparition complète de certaines espèces peut être stoppée si nous en avons la volonté suffisante », s'enthousiasme Phil McGowan, coauteur de l'étude, dans The Guardian. Phil McGowan, qui est chef du groupe de travail de la commission de sauvegarde des espèces de l'UICN (Union internationale pour la conservation de la nature), et ses coauteurs préviennent néanmoins que bon nombre d'espèces sont encore en danger.

Pour survivre, les oiseaux ont changé de corpulence. Marco Lambertini, le directeur mondial du WWF, attend d'ailleurs beaucoup de ces prochains mois. En effet, plusieurs grandes réunions internationales sur la biodiversité, reportées cette année en raison de la crise sanitaire, devraient être organisées en 2021. « Nous avons un devoir moral de coexistence avec la planète, mais maintenant il y a aussi cet élément nouveau, l'impact sur nos sociétés, notre économie et, bien sûr, notre santé », fait savoir Marco Lambertini. Tout reste encore à faire?

Selon Le Point-vendredi 11 septembre 2020

22/10/2020

Le rire, un remède efficace...

Mme Anne Prigent dans Version Fémina nous montre comment nous pouvons protéger notre coeur ou soulager nos douleurs en riant. Elle s'appuie notamment sur les propos du Professeur Michel Lejoyeux, psychiatre à l'hôpital Bichat à Paris et sur l'histoire de Mr Norman Cousins, qui s'est soigné d'une spondylarthrite ankylosante en avalant de fortes doses de vitamine C et en regardant des films comiques. Ce cas sur les vertus thérapeutiques du rire a été publié en 1976 dans la revue scientifique "The New England Journal of Medicine".

En riant à gorge déployée, il est en effet possible de lutter contre le stress lui-même, mais aussi contre ses effets néfastes sur le coeur, les intestins, l'immunité... La Fédération française de Cardiologie(FCC) rappelle sur son site que rire  permet de réduire la production de cortisol et d'adrénaline, les principales hormones du stress. Le rire augmente également la quantité d'air ventilée et donc nettoie nos poumons et améliore l'oxygénation du sang, favorise la production de globules blancs, en renforçant notre système immunitaire. La pression artérielle, le sommeil, la digestion, l'énergie sexuelle sont aussi améliorés.

Le rire a donc un pouvoir antalgique réel, mis en lumière par des chercheurs et utilisé auprès des enfants à l'hôpital. Connaissant la biochimie du rire au niveau de la sécrétion d'endorphines, il est possible de cultiver l'optimisme dans lavie de tous les jours. Le Pr Lejoyeux, dans son ouvrage paru en livre de poche "Les 5 clés du comportement" développe des idées pour entretenir ses émotions positives; par exemple: tenir un journal de nos réussites ou un agenda de nos moments de rire.

En fuyant la routine, en regardant un film drôle ou franchement comique comme ceux de Jacques Tati, Charlie Chaplin, des épisodes de Friends ou des sketchs de Benny Hill, nous acceptons notre part enfantine. Mr Philippe  Hubert, Président de l'Association Le rire médecin explique comment des clowns professionnels interviennent auprès des enfants hospitalisés. En effet, ils détournent pour un temps l'attention des petits malades. Contacter sur Internet: www. leriremedecin.org pour en savoir davantage sur cette association.

Lyliane

21/10/2020

Encourager les usines de batteries électriques sur le sol français...

Une entreprise chinoise spécialisée dans les énergies renouvelables, Envision, envisage d'implanter un site de production en France, indique le Journal du Dimanche. Cette usine serait dédiée à la production de batteries pour voitures électriques.
Une dizaine de sites potentiels, en Auvergne-Rhône-Alpes, dans les Hauts-de-France et en Ile-de-France, ont été identifiés, ajoute l'hebdomadaire. Envision dispose déjà d'usines de production de batteries en Chine, au Japon, aux Etats-Unis et au Royaume-Uni.
Ouverture prévue fin 2023
"Nous prévoyons de faire un investissement qui se chiffrera en centaines de millions d'euros et doit aboutir à terme à un millier d'emplois directs", déclare notamment au JDD Sylvie Ouziel, l'une des dirigeantes du groupe, qui précise que l'usine devrait ouvrir fin 2023
". Pour pouvoir fournir la France, l'Espagne et d'autres pays, il nous en faut de toute façon une autre (usine)", ajoute-t-elle.
Comme le rappelle l'agence Reuters, le groupe chinois est entré sur le marché des batteries pour les véhicules électriques en rachetant il y a deux ans AESC, une filiale du constructeur automobile japonais Nissan.
L'Europe accélère dans la production de batteries
L'Union européenne encourage actuellement la création de géants européens des batteries afin de contrer la domination des entreprises asiatiques dans ce domaine. Une dépendance qui réduit en particulier la marge des constructeurs sur les véhicules électriques vendus.
Les groupes français Total et PSA ont par exemple créé une coentreprise, ACC, avec l'ambition de produire des batteries électriques capables d'équiper un million de véhicules par an à l'horizon 2030."Pour pouvoir fournir la France, l'Espagne et d'autres pays, il nous en faut de toute façon une autre (usine)", ajoute-t-elle.
Comme le rappelle l'agence Reuters, le groupe chinois est entré sur le marché des batteries pour les véhicules électriques en rachetant il y a deux ans AESC, une filiale du constructeur automobile japonais Nissan.
L'Europe accélère dans la production de batteries
L'Union européenne encourage actuellement la création de géants européens des batteries afin de contrer la domination des entreprises asiatiques dans ce domaine. Une dépendance qui réduit en particulier la marge des constructeurs sur les véhicules électriques vendus.
Les groupes français Total et PSA ont par exemple créé une coentreprise, ACC, avec l'ambition de produire des batteries électriques capables d'équiper un million de véhicules par an à l'horizon 2030.

Selon BFM TV.

20/10/2020

Le Portugal face au Covid 19...

Rien n'est plus important que la vie, c'est donc pour cela que nous allons imposer de nouvelles restrictions", a expliqué d'un air grave, jeudi, le Premier ministre portugais, ­António Costa, lors d'une conférence de presse convoquée en urgence alors que l'épidémie de Covid-19 connaît un net regain dans la région de ­Lisbonne et dans la vallée du Tage. Depuis le début de la pandémie, 62.126 personnes ont été infectées par le virus. Or, vendredi, le chiffre de 687 nouveaux cas en vingt-quatre heures a fait sonner toutes les alarmes, alors même que l'Espagne vire au rouge avec 10.764 nouveaux cas en vingt-quatre heures.

"Si nous n'avions pas réagi aussi vite, ç'aurait été une véritable hécatombe dans le pays car notre système de santé n'aurait jamais pu traiter des milliers de patients à la fois", assure Jorge Roque da Cunha, président du Syndicat indépendant des médecins. Sous-financé durant une décennie depuis la grande crise économique de 2008, le système sanitaire public portugais est extrêmement précaire, avec une capacité d'accueil de 3,4 lits pour 1.000 habitants, selon l'OCDE.

La recrudescence des cas oblige à être vigilant, comme l'a souligné le Premier ministre portugais, qui a lancé un appel à la prudence et a demandé à la population de ne pas "céder au ­relâchement dans les gestes barrière", précisant que le pays devait "tout faire pour empêcher la fermeture des établissements scolaires et pour éviter un confinement plus strict".

Selon Mme Diane Cambon, correspondante à Madrid (Espagne) - leJDD - lundi 14 septembre 2020

19/10/2020

A Marseille, Mme Michèle RUBIROLA se déclare favorable à des explications plus qu'à la répression.

EPIDEMIE - Pour lutter contre l'épidémie de coronavirus, la maire EELV de Marseille Michèle Rubirola se dit défavorable à la répression, au profit de « mesures d'explications »
La maire de Marseille Michèle Rubirola (EELV) estime que « la répression ne marche qu’un moment » et préconise plutôt dans la lutte contre le Covid-19, d'« accompagner les mesures d’explications », dans un entretien publié lundi sur le site du Monde.
« Dans les rues à haute fréquentation, dans les centres-villes, les centres commerciaux, le port du masque doit être obligatoire. Dans les espaces aérés où l’on est seul, il n’y a pas de risque avéré », a estimé Michèle Rubirola. Dans la deuxième ville de France, le port du masque est obligatoire partout depuis la fin août.
Bientôt des « mesures complémentaires »

Michèle Rubirola s’est entretenue durant le week-end avec le préfet des Bouches-du-Rhône, sommé par le Premier ministre de prendre des « mesures complémentaires », le département et spécialement Marseille étant particulièrement touchés par la « deuxième vague » du Covid-19.

Elle a critiqué les « mesures d’affichage » demandées par certains élus, comme le président de région Renaud Muselier (LR), qui a souhaité la fermeture des plages après 20 h.
« On a laissé de grandes fêtes se dérouler »

« Si, en sortant de la mairie, je vais me baigner, seule, après 20 h, je ne pense pas présenter un risque de transmission du virus », a estimé la maire, qui est aussi médecin. Plutôt que refuser « l’accès à l’espace balnéaire », Michèle Rubirola souhaite interdire les rassemblements publics « sans distanciation physique ».
La maire explique le rebond épidémique dans sa ville par « un fort accroissement de la fréquentation de la ville pendant les vacances », reconnaissant « des erreurs lorsqu’on a laissé de grandes fêtes se dérouler, notamment sur les rooftops ».
Non à la fermeture des bars

Elle a mis en garde contre « des décisions mortifères », demandant notamment « de ne pas toucher aux horaires de fermeture des bars et des restaurants », déjà forcés par arrêté préfectoral de fermer à 0 h 30.

La maire a requis une augmentation de la fréquence des transports en commun et la fermeture des « lieux à risques, qui ne respectent pas les mesures barrières imposées ». Michèle Rubirola a aussi jugé que « la situation [était] préoccupante mais (…) sous contrôle », affirmant que « les Marseillais [prenaient] conscience de la situation »
Selon 20 Minutes

 

18/10/2020

Comment pourrions nous nous libérer de nos peurs

 

De tout temps, l'être humain a été confronté à des peurs (attaque d'animaux sauvages, souffrance, accident, maladie, vieillesse, mort pour ses proches ou pour soi-même...). Actuellement, toutefois, la question de la peur se pose plus que jamais. En effet, des informations contradictoires circulent, la confiance dans nos dirigeants vacille, l'avenir de la planète paraît même compromis. Tout cela, notamment, depuis qu'un virus planétaire met à mal nos vies bien rangées, nous impose des mesures draconiennes pour tenter de lui échapper. Les médias amplifient les informations, à tel point que désormais nos existences paraissent suspendues à un vaccin salvateur ou à une distanciation physique contraire à nos usages. Nos jeunes même sont parfois anxieux de leur avenir, d'où stress négatif, découragement, violence ou compulsions (alcool, tabac, drogues, écrans..).

 

Selon le dictionnaire, la définition de la peur est la suivante: émotion éprouvée en présence réelle ou supposée d'un danger, d'une menace. Certes, la peur peut être le signal d'un danger émis par notre corps et, si elle est fondée, elle nous prévient d'un danger réel. Il s'agit alors, selon les circonstances, de fuir ou de faire face. Nous souffrons peut-être également de phobies (araignées, souris, serpents...). Je remarque cependant, à travers mon expérience, que bien souvent nous avons peur d'avoir peur ou que nous nous identifions à celles-ci, même quand elles sont plutôt irrationnelles et grossies par nos pensées. Le mouvement instinctif est généralement de chercher à tourner le dos à nos peurs, car elles nous paralysent, nous manipulent ou à tout le moins nous font croire que nous en sommes victimes et que n'avons d'autre choix que celui de vivre avec.

 

Des scientifiques et des psychologues se sont penchés sur la question. Ils ont noté que, malheureusement, lorsque la peur est inscrite dans notre corps, elle ne peut être désinscrite que par un travail au niveau du corps. C'est certes inconfortable dans un premier temps de ramener à la conscience une à une nos peurs enfouies profondément en nous . Mr A. Charbonnier, créateur de la méthode «Festen» nous propose «de devenir des spéléologues de nos peurs». Nous nous apercevons alors, que comme l'affirme Mr Boris Cyrulnik dans son Eloge de la peur, «nos peurs sont pratiquement les productions de notre propre esprit». En effet, le plus souvent, il y a eu fusion entre la pensée et le corps. Des techniques, telles les mouvements oculaires, l'EFT, la PNL, la méditation, l'art-thérapie, la relaxation, l'hypnose, différentes psychothérapies ou thérapies quantiques ont pour but de libérer le corps et de provoquer une sorte de défusion.

 

Il s'agit en effet grâce à la confiance de faire baisser l'intensité de nos peurs, responsables de bien des angoisses cachées et des sabotages dans nos vies. Nous arrivons alors à nous attaquer de front aux programmes «engrammés» dans nos deux cerveaux, à nommer une à une nos peurs, à les apprivoiser peu à peu en les dessinant, en les jouant même ou en nous répétant des affirmations positives, afin de reprendre les commandes de notre vie avec foi et sérénité. Cela demande de la vigilance envers toutes nos pensées ( cf la loi d'attraction) et de nous tenir éloignés d'informations anxiogènes (nouvelles de la télévision, des réseaux sociaux) et de personnes négatives. Car malheureusement la peur est contagieuse, au moins autant que les virus!

 

Pour tout renseignement complémentaire, consultez par exemple le site: www.festeninstitute.com ou bien www.bioenergetique.com/la-loi-dattraction-resume .

 

Lyliane

 

16/10/2020

Pas de forage pétrolier en Alaska pour préserver les caribous

Les Etats-Unis ont déjà signé des accords internationaux avec le Canada pour préserver cette réserve naturelle, sanctuaire de nombreuses espèces animales.

Le Canada a apporté ce jeudi son soutien aux groupes qui contestent les futurs forages pétroliers en Alaska. Le programme industriel menace, selon les défenseurs de l’environnement, la population de caribous dans la région.

En août dernier, le gouvernement américain a approuvé des forages pétroliers et gaziers dans la réserve naturelle de l’Arctique. La vente de concessions pétrolières dans cette zone pourrait commencer dès fin 2020, selon le ministre de l’Intérieur américain.

— Jonathan Wilkinson (@JonathanWNV) September 3, 2020

Une harde d’une « importance inestimable »

Des associations ont engagé fin août aux Etats-Unis deux actions en justice pour tenter de bloquer l’exploitation industrielle de la réserve. Le Canada s’oppose depuis longtemps à cette exploitation, qui pourrait avoir de graves répercussions sur la harde de caribous de Porcupine, une des rares encore en bonne santé, ainsi que les populations d’ours polaires et d’oiseaux migrateurs.

Ottawa et Washington ont déjà conclu des accords internationaux pour la préservation de cette harde. Le Canada a créé deux vastes parcs nationaux dans la plaine du Yukon, près de la réserve, pour protéger les caribous. Cette harde « est d’une importance inestimable pour la culture et la subsistance des Gwich’in et des Inuvialuits », a indiqué le ministre canadien de l’Environnement.

Le gouvernement canadien fait « front commun » avec le gouvernement du Yukon et les représentants autochtones « dans leur engagement pour la préservation de cette harde et de son habitat », a-t-il ajouté. « Le Canada va continuer d’exprimer ses inquiétudes aux Etats-Unis concernant une exploitation pouvant affecter » la harde, a-t-il conclu.
Selon 20 Minutes - vendredi 4 septembre 2020

 

15/10/2020

Que pouvons nous faire pour sauver les mers et les océans?

Chaque pays est responsable d’une partie de la mer qui est proche de lui, au moins sur les 200 premiers milles marins (370 kilomètres). Plus on s’éloigne des côtes, plus la mer devient une zone «très difficile à contrôler parce qu’elle appartient à tout le monde et donc à personne. Il n’y a pas de force internationale pour faire la police des mers donc il y a des activités illégales», explique Cristina Barreau, juriste maritimiste de l’association de protection des océans Surfrider. ors comment nettoyer les océans ? «On ne peut pas récupérer le plastique parce qu’il y en a trop, que c’est très dur de nettoyer les microplastiques et qu’il en arrive toujours plus, tranche Jean-François Ghiglione, directeur de recherche pour le CNRS à l’Observatoire océanologique de Banyuls-sur-Mer. On fait quoi quand on a de l’eau du robinet qui coule au sol ? On éponge pendant toute sa vie ou on coupe le robinet ? La solution est de produire moins de déchets.» Il existe des matières qui peuvent remplacer le plastique, mais elles coûtent bien plus cher.

Si rien n’est fait d’ici à 2050, il y aura plus de déchets plastiques que de poissons dans les océans. Alors il faut agir. «Au départ, le plastique est fait pour durer. Il y a une grande différence entre un jouet en plastique et l’emballage plastique d’un paquet de gâteaux qui est tout de suite jeté», remarque Jean-François Ghiglione. En 2021, une dizaine de produits plastiques à usage unique, comme les pailles, les couverts jetables ou les tiges des ballons gonflables seront interdits dans l’Union européenne. C’est déjà le cas depuis janvier en France pour les assiettes, gobelets et cotons-tiges. Mais ce n’est pas suffisant, disent les associations de protection de l’environnement.

On peut agir !«Les premiers responsables ne sont pas les consommateurs mais l’agriculture industrielle et les industries. On a tout de même un certain pouvoir : si on arrête d’acheter du plastique à usage unique, les entreprises vont être obligées de changer leur production», conseille Cristina Barreau.

Selon Libération- jeudi 3 septembre 2020

14/10/2020

Poursuites en justice de l'Etat français à propos du climat...

La France en fait-elle assez pour réduire ses émissions de gaz à effet de serre (GES)? La réponse est non pour six jeunes Portugais qui attaquent ce jeudi 33 Etats, dont la France, afin de les inciter à en faire davantage. L'initiative de ces adolescents s'inscrit dans la démarche des associations écologistes Greenpeace, Oxfam, la Fondation pour la nature et l'homme de Nicolas Hulot et de l'ONG Notre affaire à tous, qui ont entamé une procédure contre l'Etat devant le tribunal administratif pour carence en matière de lutte contre le changement climatique. La justice devrait se prononcer à l'automne.
Pour appuyer ce recours, les associations écologistes ont obtenu la signature de plus de 2 millions de citoyens demandant au gouvernement de mettre un coup d'accélérateur. Pointé du doigt, l'Etat a répondu le 23 juin. Dans un mémoire de défense de 18 pages, la directrice des affaires juridiques du ministère de l'Ecologie souligne que « le Parlement a adopté trois lois renforçant les obligations de l'Etat en matière de lutte contre le changement climatique ».

Sécheresse : nos forêts sont à l’agonie
« On dispose effectivement de beaucoup de lois et la France a signé des traités s'engageant à réduire ses émissions de gaz à effet de serre, mais il est maintenant temps d'agir, estime Cécilia Rinaudo, coordinatrice générale de Notre Affaire à tous. Car aujourd'hui, nous sommes en retard dans tous les domaines : transport, agriculture, logement. »
Le gouvernement ne fait pas du tout le même constat. En matière de gaz à effet de serre, l'année 2020 s'est traduite par « une diminution significative des émissions par rapport à 2017 », selon le ministère de l'Ecologie, qui estime par ailleurs que l'Etat n'est pas seul responsable : « Il n'est pas en capacité d'empêcher l'intégralité des émissions […] sur le territoire français » du fait qu'une « part substantielle de cette pollution procède de la réalisation des activités industrielles et agricoles, mais également de choix et de décisions individuels sur lesquels il n'est pas toujours possible d'influer ».

Selon Mr Frédéric Mouchon - Le Parisien - jeudi 3 septembre 2020

13/10/2020

Pollution des mers et des océans...

Produits chimiques, déchets : tout ça fait forcément du mal aux poissons, aux crustacés et à tous les organismes vivants dans la mer. Beaucoup se retrouvent piégés dans des filets de pêche abandonnés par exemple. Ils peuvent alors se blesser, ne plus parvenir à se nourrir et mourir. Les tortues prennent les sacs plastiques pour des méduses et peuvent s’étouffer en les avalant. Les pailles en plastique terminent aussi dans leurs narines ou leur estomac. Photo Sergi Garcia Fernandez. Biosphoto

Le plastique, un produit toxique
Les animaux marins ingèrent les morceaux de plastique, qu’ils prennent pour de la nourriture. Au bout d’un moment, ils n’ont alors plus de place dans l’estomac pour manger et meurent de faim. En 2019, une baleine a par exemple été retrouvée morte avec 40 kilos de déchets en plastique dans l’estomac… 14 000 mammifères sont chaque année retrouvés morts sur les plages à cause de ça. Mais ils sont en réalité bien plus, puisque la grande majorité meurent en mer. L’ONG Greenpeace estime que c’est quasiment 10 fois plus.

Et ça ne concerne pas que les océans. Dans la mer Méditerranée, il y a autant de minuscules bouts de plastiques que de zooplanctons, qui sont la base de la chaîne alimentaire. Pas très appétissant pour les poissons… «Imaginez qu’à la cantine à midi on vous mette une moitié de crevettes et une moitié de plastique dans votre assiette !» lance Jean-François Ghiglione, directeur de recherche pour le CNRS à l’Observatoire océanologique de Banyuls-sur-Mer.

Suite de relations alimentaires entre les êtres vivants : chacun mange celui qui le précède.Les humains mangent ensuite des poissons qui ont eux-mêmes avalé des morceaux de plastique. On ne peut pas en mourir mais ce n’est bon pour l’organisme. Le plastique est propre et brillant mais il contient tout un tas de produits toxiques. «Quand on absorbe du plastique, les polluants qui sont à l’intérieur se libèrent dans l’organisme, explique Jean-François Ghiglione. Or ce sont des perturbateurs endocriniens : ça veut dire qu’ils perturbent nos hormones et peuvent entraîner une puberté précoce, par exemple.»

Transformation physique du corps qui survient quand on grandit, comme l’arrivée des règles chez les filles. Si elle est précoce, ça veut dire qu’elle arrive plus tôt que d’habitude.

Enfin, les déchets plastiques qui bougent dans l’eau au fil des courants transportent avec eux, sur des milliers de kilomètres, des espèces invasives : ce sont le plus souvent des mollusques, des algues ou des microbes qui viennent perturber les écosystèmes.
Espèces animales ou végétales qui s’implantent dans un nouveau milieu naturel et le perturbent.
Systèmes formés par des espèces vivantes regroupées dans un même endroit qui s’organisent entre elles.

Selon Libération-jeudi 3 septembre 2020

12/10/2020

Des Start-up qui allient écologie et technologie...

Qu'il s'agisse de « GreenTech » ou de « Tech for good », une chose est sûre : le monde du numérique s'est progressivement converti aux enjeux environnementaux. Zoom sur cinq exemples de start-up qui mettent les dernières innovations digitales au service de la préservation de l'écosystème.

Dulse

La crise sanitaire a permis de mettre en valeur la pertinence des solutions d'impression 3D pour répondre aux défis de demain. Lancé en février 2020 à Nantes, le studio d'impression Dulse (du nom d'une algue rouge abondante en Bretagne qui sert, entre autres, à produire du filament d'impression 3D) se distingue par son approche écologique assumée. Tous les matériaux utilisés sont recyclés et biosourcés à travers une filière de revalorisation locale. Le tout avec un objectif clair : être à la fois producteur et consommateur de sa matière première (le filament de plastique) dans une logique d'économie circulaire.

Biopooltech

Entre l'utilisation de chlore et la consommation d'eau, une piscine n'a, a priori, rien de bon pour l'environnement. Le pari de Biopooltech est pourtant de la rendre plus écologique grâce à une technologie unique. Pilotable depuis son smartphone, le système de biofiltration inventé par la start-up gère tous les paramètres (température, niveau de bactéries, état des équipements, etc.) afin de disposer d'une régulation naturelle et de transformer n'importe quelle piscine « classique » en bassin biologique. En prime, l'alliance de l'Internet des objets et de la biotechnologie offre d'autres économies vertes : 50% de consommation d'eau en moins et jusqu'à 90% de réduction sur la facture d'électricité.

CityTaps

Selon le dernier rapport de l'Organisation mondiale de la santé (OMS), 785 millions de personnes dans le monde n'ont pas accès à l'eau potable. Un problème parfois lié à l'impossibilité, pour les plus pauvres, de payer leur facture. Afin de recréer un cercle vertueux, la start-up CityTaps commercialise la CT Suite, un compteur d'eau connecté à une application (pour les utilisateurs) et une plateforme de suivi (pour les gestionnaires de réseau). Un tel système allège les factures des ménages puisque seule la consommation réelle est facturée. De l'autre côté, le paiement via mobile permet aux gestionnaires de récupérer plus facilement les sommes dues tout en économisant les ressources en eau. Une technologie gagnant/gagnant déjà à l'œuvre dans un projet pilote au Kenya.

Living Packets

1,7 milliard de transactions en ligne (source : Fevad) rien qu'en France, c'est presque autant de colis en circulation à travers le globe et de cartons dont le recyclage pose bien souvent problème. Partant de ce constat d'un gaspillage à grande échelle, la start-up Living Packets a créé « The Box », un colis connecté, bardé de capteurs, mais surtout réutilisable au moins un millier de fois. De quoi épargner quelques centaines de millions d'emballages chaque année tout en améliorant sensiblement l'expérience utilisateur, puisque l'état du colis est disponible en direct et que le retour est simplifié. Ou comment joindre l'utile à l'agréable.

>>> Lire aussi :Les déchets, source d’énergie

Homeys

Maîtriser la consommation énergétique des bâtiments constitue un des meilleurs moyens de réduire notre bilan carbone. Parmi les nombreuses solutions disponibles sur le marché, Homeys se distingue par sa facilité d'utilisation : un simple capteur d'hygrométrie et de température installé dans une partie des locaux (bureaux ou logements) et le tour est joué. Là encore, le bénéfice est multiple : les occupants gagnent en confort grâce à des conditions de chauffage ou de rafraichissement optimales, quand le propriétaire (bailleur, collectivité, etc.) réduit les coûts de maintenance. Mais le plus important reste la réduction des consommations énergétiques, de l'ordre de 25%, et des émissions de gaz à effet de serre qui vont avec.

 
Selon ENEDIS le 2/9/2020
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11/10/2020

Les emplois de demain selon Mr G. Pépy...

Vers une recrudescence des projets d'entreprises après la crise? "De plus en plus de jeunes, qui vont avoir des difficultés à trouver un CDI ou une alternance, se disent 'après tout, pourquoi est-ce que je ne me lancerais pas dans ma propre activité'. Ils ont moins d'autocensure que ceux qui ont 'plus de bouteille', et surtout ils se lancent sur des projets qui ont un très fort impact sur le territoire", a assuré Guillaume Pépy, ancien patron de la SNCF, sur le plateau de BFM Business. L'ex-dirigeant a récemment repris les rênes d'Initiative France, un réseau associatif d'aide à la création d'entreprises.
Un projet d'entreprise à Annecy imaginait "une grande agence de voyage, pour créer des voyages très lointain, mais le Covid arrive, et il repositionne son projet sur des voyages de proximité, liés à l'environnement et durables. De la même façon, dans d'autres régions, on voit des épiceries solidaires, des boucles courtes où l'on produit localement et on va distribuer tout autour. Il y a des jobs de l'après-crise qui sont en train de naître, et des entreprises qui sont en train d'émerger pour cela", a poursuivi l'ex-patron du groupe public, invité ce mercredi soir du Grand Journal de l'Eco.
Les emplois "de demain"
"Ce qui est rassurant dans notre pays, ce que quand il y a une bonne idée, un beau projet, très souvent ça va aboutir à la création de nouveaux emplois. On parle sans arrêt des emplois qui disparaissent (…). La plupart des postes de demain sont créés par des petites entreprises qui vont se créer". 

Selon J. B. - BFM Business - mercredi 2 septembre 2020

10/10/2020

Le cinéma francophone se porte bien...

L’édition 2020 du Festival du film francophone d’Angoulême s’est terminé mercredi 2 septembre. Il a prouvé la vitalité du cinéma français. Reste à retrouver vraiment le public.

Depuis plusieurs années, le festival d’Angoulême est l’événement de rentrée du cinéma français. En étant le premier vrai festival post-confinement, il a pris une ampleur encore plus grande en accueillant aussi des films qui auraient dû être présentés à Cannes. Un sentiment que confirme Dominique Besnehard, co-directeur de l’événement, qui espère frôler les 25 000 spectateurs, contre 47 000 l’an dernier.
Au final, le festival a offert une photographie enthousiasmante du cinéma français, plein de confirmations et de jeunes artistes prometteurs.
Samir Guesmi primé
La preuve avec le Valois de diamant remis mercredi soir à Ibrahim (sortie le 9 décembre). Samir Guesmi a depuis longtemps prouvé ses qualités d’acteur (L’Effet aquatique). Il confirme, avec ce deuxième film, son talent pour la réalisation. Cette histoire d’un père et de son fils à la recherche de la dignité a également obtenu les prix de la mise en scène, de la musique et du scénario.
Le discours est un autre bel exemple de la vitalité du cinéma français. Son réalisateur, Laurent Tirard, avait réalisé des épisodes de la série Dix pour cent, Un homme à la hauteur et Le petit Nicolas. Cette fois, il fait preuve d’une grande originalité de ton autour des aventures d’Adrien (excellent Benjamin Lavernhe), jeune homme paniqué à l’idée de perdre son amour (Sara Giraudeau) et de devoir faire un discours au mariage de sa sœur (Julia Piaton). Dans un style digne de la série Bref, c’est une irrésistible comédie (23 décembre).
Le rire est aussi au rendez-vous avec La Daronne de Jean-Paul Salomé (Les Femmes de l’ombre) où Isabelle Huppert, travaillant comme traductrice pour la police, se lance dans un trafic de drogue. Une sympathique comédie policière (sortie mercredi 9 septembre).
Diversité
Plus étrange, Villa Caprice de Bernard Stora (La Dernière campagne) donne la possibilité à Niels Arestrup et à Patrick Bruel de s’affronter dans un beau duo de grands fauves entre un avocat célèbre et un chef d’industrie (pas de date de sortie).
Après Chez nous, Lucas Belvaux a encore réussi son coup avec Des hommes sur la blessure indélébile des jeunes Français partis faire la guerre en Algérie. Gérard Depardieu et plein de jeunes acteurs convaincants, dont Yoann Zimmer, mettent en lumière une guerre encore sous-traitée au cinéma (11 novembre).
Réussite aussi pour Emmanuel Courcol (Cessez le feu) qui propose Un Triomphe (6 janvier). Kad Merad y est un comédien faisant monter la pièce de théâtre En attendant Godot à des détenus. C’est très fort. Pas étonnant que ce film obtienne le prix du public et celui des acteurs pour Sofian Khammes et Pierre Lottin.
Enfin, le jury présidé par Gustave Kervern et Benoît Delépine a décerné le prix de l’actrice à la Rwandaise Isabelle Kabano dans la belle adaptation de Petit pays.
Devant une telle diversité, il ne reste plus au cinéma qu’à retrouver vraiment son public.

Selon Mr Gilles KERDREUX. - Ouest-France - mercredi 2 septembre 2020

09/10/2020

L'amer bilan politique de Mr Nicolas Hulot...

Deux ans après sa démission du gouvernement d’Emmanuel Macron, Nicolas Hulot n’a toujours pas digéré son expérience en politique. L’écologiste affiche sa déception dans un article publié par le magazine Paris-Match.

L’écologiste Nicolas Hulot tire, dans une interview jeudi à Paris-Match, un bilan amer de son bref passage au pouvoir en tant que ministre de la Transition écologique d’Emmanuel Macron (2017-2018), une année pendant laquelle il juge n’avoir été « qu’un exécutant, submergé ».
« À Matignon, les énarques autour (du Premier ministre Édouard Philippe) me regardaient comme l’écolo de service. Pour eux, les éoliennes, c’étaient des moulins à vent pour les bobos », rapporte-t-il à l’hebdomadaire, dans un long article accompagné de photos de l’ancien homme de télévision, 65 ans, dans sa propriété bretonne.
L’ex-ministre pointe un conservatisme et une sensibilité aux lobbies des conseillers du pouvoir : « Tous ces gens étaient bien plus jeunes que moi, mais leurs logiciels étaient parfois obsolètes. […] J’ai vu des conseillers à l’Agriculture plus rigides que la patronne de la FNSEA ».
Son passage au gouvernement, après avoir dit non successivement à Jacques Chirac, Nicolas Sarkozy et François Hollande, s’est résumé selon lui à une succession d’arbitrages perdus : « Il faut le reconnaître, tout se joue à Matignon. Par contre, je suis responsable des non-décisions ou des mauvaises. Je n’étais qu’un exécutant, submergé. Au début, j’ai cru que je n’étais pas au niveau ou mal organisé, avant de réaliser qu’on était structurellement sous l’eau. »
Et de conclure : « Quand je parlais d’une mutation sociétale, eux pensaient adaptation, moi transformation du système. C’est là l’immense malentendu : ils voulaient soigner une bronchite, moi un cancer généralisé. »

Selon l' AFP - Ouest-France - jeudi 3 septembre 2020

08/10/2020

Le PDG d'Alstom envisage un train à l'hydrogène...

"Le plan de relance est une formidable occasion d’accélérer la transition écologique par l’innovation" explique le PDG d'Alstom. Dans un entretien au Monde, Henri Poupart-Lafarge attend avec impatience les futurs arbitrages et décisions du gouvernement, qui présentera son programme économique le 3 septembre prochain.
La relance du fret ferroviaire fera partie des priorités:
Alors que les transports feront partie des axes prioritaires parmi les 30 milliards qui seront consacrés à la transition écologique, le rail devrait bénéficier du plan, notamment le fret ferroviaire, les petites lignes ou même les trains de nuit, selon la volonté affichée par Emmanuel Macron le 14 juillet.
"Le train est le mieux adapté à l'hydrogène"
Alors que ses premiers trains de voyageurs à hydrogène roulent sur certaines lignes régionales en Allemagne depuis 2018, le PDG d'Alstom considère que cette technologie est "parfaitement adaptée aux petites lignes puisque la plupart d’entre-elles ne sont pas électrifiées. De tous les modes de transport, le train est probablement le mieux adapté à l’hydrogène".
Alstom entend proposer sa technologie pour redynamiser le fret ferroviaire, mal en point en France.
"Pour la relance du fret, nous étudions la possibilité de créer une locomotive du futur comme nous l’avons fait avec la SNCF pour le TGV du futur. Cette locomotive pourrait rouler à l’hydrogène. Elle pourrait également être à conduite automatique, ce qui ne veut pas dire qu’elle n’a plus de conducteur" souligne le PDG d'Alstom.
Il rappelle aussi que le centre mondial pour la technologie de la traction ferroviaire à hydrogène est en France, sur son site industriel de Tarbes. "Si nous devions développer une locomotive à hydrogène, la technologie serait intégrée dans notre usine de locomotives à Belfort" souligne t-il pour justifier qu'un coup de pouce à cette technologie bénéficierait à l'emploi en France.

Selon BFM-Business- mardi 1 septembre 2020

07/10/2020

Comment se choisir un fournisseur d'électricité vertueux?

La plupart des fournisseurs d’énergie se dotent d’offres d’électricité « verte ». Mais que se cache-t-il réellement derrière ce marketing ?Afin de combler ses besoins en électricité, la France a depuis longtemps fait le choix du nucléaire. Plus de 72 % de la production est toujours obtenue grâce à des centrales. Mais à l’ère de la transition énergétique, l’hydraulique, l’ éolien, le solaire mais aussi les bioénergies ont petit à petit fait leur apparition dans les offres de l’ensemble des fournisseurs du marché, qui entendent tous surfer sur la tendance écolo.

Comment, alors, différencier le greenwashing d’une démarche réellement vertueuse ?
Un seul et unique réseau:Les promesses marketing d’électricité « verte » créent souvent une confusion auprès des consommateurs, qui croient qu’en souscrivant à ce type d’offre, ils recevront uniquement du courant provenant d’une source d’énergie renouvelable et non polluante. C’est une erreur.

Il n’existe en effet qu’un seul et même réseau électrique général. De façon schématique, l’ensemble des producteurs l’alimentent avec de l’énergie issue du nucléaire, du charbon, du gaz ou du renouvelable ; c’est ce qu’on appelle le flux entrant. De leur côté, les fournisseurs revendent pêle-mêle ce courant aux consommateurs ; c’est le flux sortant. Dans ce gros chaudron de l’électricité, tous les électrons sont donc mélangés, peu importe leur source. Dès lors, on ne peut pas parler d’électron « vert », et il est impossible de tracer la provenance du courant qui vous permet de vous chauffer et de vous éclairer.Le mauvais jeu des équivalences

À défaut de pouvoir identifier la source du flux qui arrive chez vous, les opérateurs proposant des offres écologiques doivent en revanche s’engager à soutenir les énergies propres. Le problème, c’est qu’au sens de la loi, il leur suffit pour cela d’acheter des certificats appelés « garantie d’origine ». Ces derniers attestent qu’une quantité d’électricité d’origine renouvelable équivalente à celle de la consommation de leurs clients abonnés a bien été injectée sur le réseau français ou européen. Mais en réalité, la majorité du flux propre provient des centrales hydrauliques françaises qui ont depuis longtemps été amorties.
Ce système n’incite donc pas vraiment à augmenter la production d’électricité « verte ». D’autant plus que ça n’empêche pas les fournisseurs d’investir dans des centrales à charbon, au fioul, au gaz ou dans le nucléaire. Ceci étant dit, certains opérateurs ont une approche beaucoup plus engagée puisqu’ils soutiennent essentiellement des producteurs d’énergie renouvelable et développent leur propre production en la matière.

Comment s’y retrouver ?
Avant de succomber au marketing de l’électricité « verte », il faut lire les petites lignes pour savoir quels sont les engagements du fournisseur d’énergie. Pour vous y aider, l’ONG Greepeace a fait le tri. L’association a passé au crible les offres du marché et classé les opérateurs en fonction de leur action écologique. Le classement publié fin 2019 met ex aequo Enercoop et Planète Oui, qui s’approvisionnent à 100 % en énergie renouvelable et développent leur propre production. Parmi les plus mauvais élèves, on peut, à l’inverse, citer Total direct énergie, Sowee (la filiale d’EDF) et Eni, puisque le renouvelable représente une faible part de leurs moyens de production et qu’ils investissent largement dans l’exploitation d’ énergies fossiles et polluantes.
Le reste du classement est à retrouver sur : www.guide-electricite-verte.fr. Vous pouvez croiser les données de ce listing avec le comparateur tarifaire d’énergie proposé par UFC-Que Choisir, afin d’opter un fournisseur d’électricité vertueux et compétitif. Et côté tarif, les offres « vertes » ne sont pas plus chères que les autres et peuvent même avoir des prix attractifs grâce aux subventions de l’État pour encourager les énergies propres.
Selon Mme Julie Polizzi pour 20 Minutes - 20 Minutes - mardi 1 septembre 2020

05/10/2020

La mémoire des arbres...

Des chercheurs chiliens et argentins ont sondé la « mémoire » des arbres pour dater l’évolution du changement climatique des six derniers siècles. Ils confirment une méga-sécheresse en cours depuis onze années. Un, deux, trois, quatre… Enfant, qui ne s’est jamais amusé à estimer l’âge d’un arbre coupé en comptant ses cernes de croissance ? Cette méthode de datation est validée par une science : la dendrochronologie. L’absence de pluie, les avalanches ou encore les tremblements de terre altèrent la pousse des arbres, modifiant l’épaisseur des cernes. Ces variations constituent autant d’indices permettant de reconstruire le climat passé.

Un atlas de la sécheresse
Ce sont ces cicatrices accumulées au fil du temps qu’un groupe de chercheurs chiliens et argentins ont analysées pour élaborer le premier atlas de la sécheresse en Amérique du Sud, du XV siècle à nos jours. Pendant plus de dix ans, nous avons étudié 15 000 arbres, près de 300 espèces, de l’Amazonie méridionale à l’extrême sud de la Patagonie » , détaille Carlos Le Quesne, dendrochronologue à l’Université australe du Chili.
Les universitaires ont parcouru la Cordillère des Andes à la recherche d’arbres séculaires. La largeur des cernes reflète les changements annuels d’humidité, reprend Carlos Le Quesne. Nous avons choisi des arbres, parfois millénaires, sensibles au manque d’eau, tel l’araucaria dont l’espèce a cohabité avec les dinosaures. 
Méga-sécheresse en cours
Pour faire parler les vénérables cyprès de la Cordillère et autres alerces, une espèce endémique rare et qui dépasse les 4 000 ans, un simple carottage suffit. Sans conséquence pour l’arbre, le prélèvement consiste en l’extraction d’un échantillon de bois, long d’une dizaine de centimètres et large comme une paille.
 En croisant nos données avec les chroniques des conquistadores espagnols qui mentionnaient des famines ou de faibles récoltes, nous avons pu confirmer avec précision les années où la pluie a manqué ou, à l’inverse, était en excès » , explique Duncan Christie, paléoclimatologue à l’Université australe du Chili.
Les trente-huit chercheurs ont pu déterminer qu’entre 1400 et aujourd’hui, la fréquence et la durée des événements climatiques extrêmes se sont accrues. Avant, la sécheresse dans la zone centrale du Chili et les pluies torrentielles dans le bassin de la Plata [Argentine, Uruguay, Brésil et Paraguay] se produisaient tous les dix à quinze ans , note Duncan Christie.
La bascule s’opère dans les années 1960, lorsque la courbe des émissions de gaz à effet de serre s’embale au niveau mondial. Depuis, ces épisodes extrêmes se répètent tous les cinq ans. Les scientifiques ont aussi révélé que la méga sécheresse, en cours depuis onze ans dans la zone centrale du Chili, n’a pas de précédent lors des 600 dernières années.
Véritables salles d’archives à ciel ouvert, les forêts millénaires contribuent également à mieux anticiper le dérèglement climatique. Nos découvertes servent à affiner les modèles climatiques, confirme Duncan Christie. À ce rythme, l’automne austral pourrait disparaître à moyen terme. 

Selon Mr Alan LOQUET. Santiago du Chili, - Ouest-France - lundi 31 août 2020

04/10/2020

Parrainer des ruches pour sauver les abailles...

A Paris, un passionné fabrique du miel sans pesticides tout en sensibilisant ses concitoyens aux enjeux liés à la biodiversité et à la pollinisation. oilà quatre ans que cet ancien réparateur de moteurs dans l’aéronautique est devenu apiculteur. Son intérêt pour les abeilles date de son enfance, passée en Loir-et-Cher, au sein d’une famille propriétaire de ruches depuis des générations. Lionel Potron a fait le choix d’une apiculture urbaine. Il a installé une majorité de ses 400 ruches sur les toits de la capitale, pour éviter les vols et les dégradations. Il récolte 6 tonnes par an d’un miel labellisé Fabriqué à Paris, issu principalement des tilleuls, marronniers ou acacias parisiens, et garanti sans pesticides. «Depuis l’introduction des néonicotinoïdes, dans les années 1990, la mortalité annuelle des abeilles est passée de 5% à plus de 30%, constate Zakia Abarou, porte-parole du réseau Un toit pour les abeilles. Mais ces pesticides ne sont pas seuls en cause. La monoculture ne permet plus aux abeilles d’avoir une subsistance tout au long de l’année. Et elles doivent faire face aux attaques du frelon asiatique et du varroa, un parasite.»
Pour aider les apiculteurs à faire face à ces aléas, Régis Lippinois, installé en Charente-Maritime, a créé il y a dix ans Un toit pour les abeilles, qui emploie 10 personnes. «Un particulier peut parrainer une partie d’une ruche à partir de 4,50 euros par mois; c’est 90 euros pour une entreprise, détaille Zakia. En échange, l’apiculteur leur réserve des pots de miel. Le prix –entre 25 et 30 euros le kilo– est plus élevé que celui du marché afin de les aider à financer de nouvelles ruches et à faire face aux difficultés.» Depuis sa création, près de 68 000 particuliers et 2400 entreprises ont subventionné plus de 10 000 ruches.
N’étant pas dans une zone exposée aux pesticides, Lionel constate une mortalité de ses essaims inférieure à 10%. S’il a adhéré à Un toit pour des abeilles, c’est moins pour l’aide financière –en 2019, il a dégagé un bénéfice net de 10% de son chiffre d’affaires – que pour sensibiliser ses concitoyens à la cause de ces apidés. «Les parrains sont invités à visiter les ruches. On leur explique notre travail, le rôle de la pollinisation dans la protection de la biodiversité, l’importance de planter des fleurs mellifères, même dans un bac accroché à une fenêtre.»
La pollinisation, essentielle pour notre alimentation
Avec l’association Happyculteur, il s’occupe d’ailleurs d’un
e école qui forme chaque année une trentaine de personnes à l’apiculture. Dans l’espoir que ces apprentis augmentent le nombre de ruches pour pallier la surmortalité des abeilles. L’annonce de la réintroduction des néonicotinoïdes rend ce travail encore plus essentiel. En France, 35% de la quantité de notre alimentation et 65% de sa diversité dépendent de la pollinisation. Et donc des abeilles.
La protection des abeilles dans la loi:Le 31 juillet 2018, la France interdisait l’utilisation des néonicotinoïdes, ces insecticides tueurs d’abeilles. «La France se positionne plus que jamais en pointe sur l’interdiction des produits phytopharmaceutiques dangereux pour les pollinisateurs», se félicitait le ministère de l’Agriculture. Mais, face à la jaunisse de la betterave, le gouvernement vient d’annoncer la réautorisation pour cette filière des néonicotinoïdes pour 2021, entraînant une levée de boucliers des apiculteurs.

Selon Mme Caroline Fontaine - Paris Match - dimanche 30 août 2020

 

 

03/10/2020

Une tribune pour relancer l'économie et aller plus loin chez les écolos...

Voici la tribune d'Emilie Cariou et 14 autres députés du groupe Ecologie démocratie solidarité (EDS) de l'Assemblée nationale : "Le gouvernement a annoncé les grandes lignes du futur plan de relance de 100 milliards d'euros. Des mesures en faveur des entreprises y figurent, dont des mesures keynésiennes d'investissement. Ce plan apparaît néanmoins encore trop imprégné d'un libéralisme conservateur satisfait de trouver l'argent public qui surgit opportunément pour sauver l'économie, mais sans souffrir aucune conditionnalité sociale, fiscale ou écologique.

Nous appuyons fortement un grand plan de relance : sauver l'emploi, c'est la priorité pour éviter la catastrophe sociale. Mais les aides sans cadrage aux entreprises ne suffiront pas.

Si la crise sanitaire affecte tous nos territoires, c'est dans les quartiers populaires que ses effets sont les plus désastreux. Le plan de relance ne prévoit pourtant rien pour lutter contre les discriminations et les inégalités territoriales. Des investissements massifs dans le logement social, l'accès à l'emploi et l'éducation dans les quartiers prioritaires sont nécessaires. Les aides versées aux entreprises devront être assorties d'objectifs précis de recrutement dans ces quartiers, où les travailleurs indépendants fragilisés devront être accompagnés. Sans quoi la pauvreté risque d'y exploser, alimentant une colère sociale qu'il sera impossible d'endiguer, dans un contexte de sentiment de relégation bien ancré.

La crise sanitaire nous a fait violemment prendre conscience de notre fragilité, résultat de quarante ans de désindustrialisation massive, et de notre dépendance extérieure illustrée par les pénuries de biens sanitaires. Pour en sortir, nous demandons que les aides - à commencer par celles procurées aux plus grands groupes multinationaux - soient réellement mises sous conditions.

Nous ne pouvons continuer à perfuser indifféremment les industries polluantes. Nous ne pouvons déverser des milliards d'euros de financement du chômage partiel, nécessaire aux salariés, sans garantie de maintien de l'emploi par les acteurs économiques ainsi subventionnés. Nous ne pouvons supprimer les « impôts de production » sans toucher aux mécanismes d'optimisation fiscale qui atomisent l'imposition des bénéfices. Nous ne pouvons allouer des aides à l'investissement qui seront immédiatement détournées pour alimenter le versement financiarisé de dividendes aux actionnaires. Nous ne pouvons laisser à l'écart de l'effort national les secteurs de la finance et de l'assurance, épargnés par la crise.

Sans conditionnalités efficientes, les grands acteurs économiques arbitreront encore contre la relocalisation des productions, déplacées vers les pays à bas coût, à normes fiscales sociales et environnementales dégradées. Il y a urgence à relancer l'économie, mais aussi à donner une trajectoire politique à cet argent public. Alors, le système économique reprogrammé pourra se déployer en Europe de façon vertueuse." 

iste des signataires :

Emilie Cariou, députée de la Meuse, déléguée générale du groupe parlementaire EDS (Ecologie démocratie solidarité) en charge des politiques publiques

Aurélien Taché, député du Val-d'Oise, délégué général du groupe parlementaire EDS en charge des relations extérieures

Paula Forteza, députée des Français établis hors de France, co-présidente du groupe parlementaire EDS

Matthieu Orphelin, député du Maine-et-Loire, co-président du groupe parlementaire EDS

Delphine Bagarry, députée des Alpes-de-Haute-Provence

Annie Chapelier, députée du Gard

Guillaume Chiche, député des Deux-Sèvres

Yolaine de Courson, députée de Côte-d'Or

ennifer De Temmerman, députée du Nord

Albane Gaillot, députée du Val-de-Marne

Hubert Julien-Lafferière, député du Rhône

Sébastien Nadot, député de Haute-Garonne

Frédérique Tuffnell, députée de Charente-Maritime

Cédric Villani, député de l'Essonne

Martine Wonner, députée du Bas-Rhin

Selon Redaction JDD - leJDD - samedi 29 août 2020

02/10/2020

Strasbourg: Plan Canopée pour des arbres en ville...

Il s’agit de planter 10 000 arbres au plus tard en dix ans », mais « aussi de sauvegarder et protéger les arbres » déjà présents dans la ville, a déclaré la première maire écologiste de Strasbourg (Bas-Rhin) Jeanne Barseghian, en présentant, samedi 29 août, un programme de « végétalisation » de la capitale alsacienne.

La nouvelle municipalité écologiste de Strasbourg a présenté samedi 29 août un programme de « végétalisation » de la capitale alsacienne, qui doit passer par la plantation de 10 000 arbres afin de mieux adapter la ville au changement climatique.
« C’est un enjeu de confort, un enjeu climatique, un enjeu pour la biodiversité, pour le bien-être et pour l’adaptation de notre ville aux changements en cours, que ce soit les canicules mais aussi les inondations », a expliqué lors d’une conférence de presse Jeanne Barseghian, première maire écologiste de Strasbourg.
Celle-ci avait signé, dès son arrivée à la mairie, une déclaration d'« état d’urgence climatique » pour la ville.
« Il s’agit de planter de manière massive 10 000 arbres (hors forêts) au plus tard en dix ans », mais « aussi de sauvegarder et protéger les arbres » déjà présents dans la ville, a poursuivi Jeanne Barseghian.
« À terme, on redonnera 300 hectares à la nature »
La ville compte actuellement plus de 40 000 arbres dans les parcs, jardins et espaces verts d’équipements publics.

« À terme, on redonnera 300 hectares à la nature », a-t-elle résumé soulignant vouloir que cette « végétalisation » intervienne « de manière équitable sur l’ensemble du territoire strasbourgeois » et « pas seulement sur le centre-ville ».
« Notre objectif est d’atteindre un indice de Canopée (pourcentage de l’espace urbain couvert par des arbres d’au moins trois mètres de hauteur, N.D.L.R.) à hauteur de 30 % » d’ici 2050, contre 26 % actuellement, a complété Suzanne Brolly, adjointe à la maire.
« On ne peut pas penser seulement sur le temps d’un mandat quand on parle de nature, il faut anticiper », a-t-elle souligné, évoquant la possibilité de plantations sur les places, mais aussi sur les trottoirs, les cours d’écoles, les cimetières, les terrains de sport etc.
Le projet, baptisé plan Canopée et doté pour la première année d’un budget d’un million d’euros, doit faire l’objet d’une délibération lundi au conseil municipal.
En juillet, des arbres ont provisoirement été installés sur plusieurs places de Strasbourg pour atténuer les îlots de chaleur urbains pendant l’été avant que des plantations durables puissent débuter à l’automne.

Selon AFP. - Ouest-France - samedi 29 août 2020

01/10/2020

Relocalisations et innovations boostées en France...

Emmanuel Macron a annoncé ce vendredi matin que 15 milliards d'euros, parmi les 100 milliards du plan de relance, seront consacrés à "l'innovation et aux relocalisations".
"En particulier, un milliard d'euros d'aides directes" devrait "permettre sur des projets très précis, d'apporter une aide de l'Etat" pour relocaliser, a-t-il souligné.
A cela, il faut ajouter la baisse "historique" des impôts de production, rappelle le chef de l'Etat. Cela va permettre "d'améliorer la compétitivité du site productif France, en particulier le secteur industriel".
Le chef de l'Etat était à Villeneuve-la-Garenne (Hauts-de-Seine) ce matin pour inaugurer un nouvel atelier de Seqens, numéro un français de la chimie pharmaceutique.
 Selon BFM Business - vendredi 28 août 2020

30/09/2020

Des aides pour le spectacle vivant...

Le spectacle vivant, privé et public, bénéficiera d’une aide de 432 millions d’euros, a annoncé, ce jeudi soir 27 août 2020, la ministre de la Culture Roselyne Bachelot à l’issue d’une rencontre entre Jean Castex, elle-même et les représentants de ce secteur « dévasté » par le contexte sanitaire.

Les 432 millions d’euros, annoncés ce jeudi 27 août, par la ministre de la Culture Roselyne Bachelot, font partie de l’enveloppe de deux milliards d’euros pour tout le secteur de la culture annoncée par le Premier ministre mercredi.
Lors de la rencontre rue de Valois, Jean Castex a « annoncé 432 millions d’euros dans le plan de relance, plus 100 millions pour la compensation des pertes d’exploitation. Un effort sans précédent que je piloterai pour sauver un secteur dévasté », a tweeté Roselyne Bachelot.
Plan de soutien au spectacle vivant : @JeanCASTEX au @MinistereCC annonce 432 millions d’euros dans le plan de relance, plus 100 millions pour la compensation des pertes d’exploitation. Un effort sans précédent que je piloterai pour sauver un secteur dévasté

« Il s’agit de 200 millions pour le spectacle vivant public, répartis entre grands opérateurs comme l’Opéra de Paris, la Comédie-Française et les organismes en région, et de 220 millions pour le théâtre privé », a détaillé Nicolas Dubourg, président du Syndeac (Syndicat national des entreprises artistiques et culturelles).
En plus des 432 millions, Jean Castex a annoncé la création « d’un nouveau mécanisme de compensation pour encourager la reprise d’activité des exploitants de salles de spectacles ». « Une provision de 100 millions d’euros permettra d’assurer son financement dès septembre », a-t-il dit.
Les jauges inquiètent toujours
Les représentants du secteur se sont félicités des sommes allouées, même s’ils s’inquiètent toujours du maintien d’une jauge réduite en zone rouge, comme en Ile-de-France.
« On salue le discours fort (de Castex) en direction du secteur », a indiqué Nicolas Dubourg.
« Mais il y a eu une grande insistance de notre part sur la question de la jauge… On est favorable à la généralisation du port de masque, mais en ajoutant la jauge limitée, ça rend l’exercice impossible », a-t-il dit.
« Dire en même temps : « Revenez au théâtre mais la jauge est limitée à 50 % + », ça renvoie quand même un signal que c’est encore dangereux. »
Aucune perspective pour les spectacles debout
Aurélie Hannedouche, du Syndicat des musiques actuelles, a salué l’octroi de « sommes fléchées pour la musique », mais regrette qu’il n’y ait « aucune perspective donnée pour les spectacles debout ».
« Nous sommes plutôt satisfaits », a commenté pour sa part Olivier Darbois, à la tête du Prodiss, le Syndicat national du spectacle musical et de variété, qui rappelle que le chiffre d’affaires a chuté de 84 %, soit 2,3 milliards d’euros de pertes en 2020 dans le spectacle vivant privé.
Il s’inquiète toutefois des incertitudes qui durent. « Un spectacle, une tournée, constituent une production complexe qui exige anticipation, investissements, prises de risques et une logistique conséquente, avec des semaines et des mois de travail avant la diffusion devant un public », a-t-il rappelé.

Selon AFP - Ouest-France - jeudi 27 août 2020

Ne plus rien jeter dans la nature...

Lors d’une balade en pleine nature, vous avez l’habitude de vous débarrasser de vos déchets organiques. Bien que ce geste puisse paraître anodin, il a des conséquences… Découvrez lesquelles.
A priori, une peau de banane se dégrade naturellement et un trognon de pomme peut même donner un petit pommier, non ? Contrairement aux idées reçues, jeter ses déchets biodégradables, du type noyau ou épluchures de fruits, peut avoir un impact environnemental. C’est d’ailleurs ce que rappellent des gardes forestiers américains du parc national de Glacier dans le Montana sur eur page Facebook. "Ces aliments ‘naturels’ ne se décomposeront pas rapidement", expliquent-ils avant d’inviter les visiteurs à emporter leurs déchets avec eux.

Deux ans pour éliminer une peau de banane
Si les animaux ne sont pas friands de votre goûter laissé dans la nature, la décomposition de vos noyaux et épluchures de fruits demandera bien plus de temps que vous ne le pensez. "Cela peut prendre plusieurs années pour certains fruits en fonction de l’environnement", soulignent les rangers de cette réserve de biosphère inscrite au patrimoine de l’Unesco. Dans le parc de Glacier, où ils officient, le processus de décomposition d’une peau de banane, pourtant biodégradable et naturel, peut mettre jusqu’à deux ans. Pour un trognon de pomme, il faudra tout de même attendre huit semaines. "Qu’elle soit bio ou pas bio, la peau de banane met beaucoup de temps à se décomposer, parce que c’est une peau, une chapelure, très fibreuse. Et surtout, on n’a pas les insectes de son pays d’origine ici. Des insectes aptes à la manger et la décomposer rapidement", confirme un éco-garde du parc national des Calanques de France au site Alternativi.fr.

Des animaux mis en danger
Et si nos fruits peuvent rester longtemps sur le sol, ce n’est pas le seul et unique risque. Les déchets que nous déposons dans la nature peuvent aussi mettre en danger certains animaux en cas d’ingestion. "Si la faune sauvage les mange, ils ne seront probablement pas bien digérés car ces animaux ne sont pas accoutumés à cette nourriture", ajoutent les gardes forestiers américains.
Un impact sur la flore
Troisième conséquence, et pas des moindres, nos déchets peuvent aussi perturber notre écosystème. Bien qu’ils soient naturels et biodégradables, des fruits comme les bananes ne poussent pas habituellement dans certains environnements comme les calanques marseillaises. Résultat, leurs peaux peuvent bousculer la croissances des arbres et des plantes environnantes.
Pour être sûr de ne pas perturber la faune et la flore, il est donc préférable de garder ses déchets avec soi et de les jeter dans une poubelle à votre retour.

Selon Mme Anissa Nassr - Femme Actuelle - mardi 25 août 2020

29/09/2020

Qu'est ce que l'immunité?

En cette période de Covid 19, on nous parle beaucoup d'immunité et je crois que c'est utile de savoir ce qu'elle comporte et pour comprendre à quoi elle sert. En fait, écrit Mme Lise Bouilly dans Version Fémina, nous avons besoin de notre système immunitaire pour combattre efficacement virus et bactéries. Il faut savoir, en effet, que la nature est bien faite, puisque nous sommes dotés d'un système immunitaire inné et performant, qui apporte en principe une réponse immédiate face aux agents pathogènes et à l'inflammation qu'ils produisent. Il se compose de plusieurs dizaines de globules blancs, répartis dans tout l'organisme (sang, tissus, organes, muqueuses...) dont les fameux macrophages (mangeurs de bactéries) et les "Natural Killers"ou N.K. qui ciblent particulièrement les cellules virales et tumorales.

Il nous faut également réaliser que le stress est l'ennemi de nos défenses immunitaires. La directrice  de recherche Inserm au Centre d'immunologie de Marseille-Lumigny, Mme Sophie Ugolini et son équipe ont étudié les mécanismes par lesquels les hormones du stress (adrénaline et noradrénaline) altèrent la réponse immunitaire, si le stress est quasi-permanent. La production de cytokines inflammatoires est notamment altérée, n'activant alors pas bien l'immunité. Les orages de cytokines, par contre, mise en lumière avec le Covid 19, sont responsables de réactions immunitaires disproportionnées sans que les cellules régulatrices de l'inflammation puissent jouer leur rôle modérateur. Pour le moment les scientifiques ne savent pas pourquoi cela se produit...

En cas d'hypertension, ou bien avec l'âge ou même en cas de mauvaise hygiène de vie (tabac, alcool, sédentarité...), l'efficacité de nos réponses immunitaires peut diminuer et alors le stock de lymphocytes T et B surtout (un type de globules blancs) ne se renouvelle pas très bien. Les infections deviennent de ce fait plus difficiles à combattre et il vaut mieux préventivement se supplémenter pour que l'organisme réagisse efficacement. Les cellules dentritiques (entourées de filaments) par exemple savent normalement emprisonner les agents pathogènes pour les confier au système immunitaire adaptatif, spécifique à tous les vertébrés. Les "soldats " de ce système sont essentiellement les lymphocytes produits dans la moelle osseuse, qui remplissent tous une mission spécifique. En cas d'agression par le même agent pathogène, ils sauront même les reconnaître comme des "ennemis", afin de les repousser.

Merci à nos défenses immunitaires de nous protéger, car sinon nous ne pourrions pas vivre normalement!

Lyliane

La SNCF prolonge ses facilités...

Bonne nouvelle pour les clients de la SNCF... Pour inciter les voyageurs à revenir dans ses trains malgré les craintes liées au Covid-19, la compagnie ferroviaire a décidé ce mercredi de prolonger les reports et annulations sans frais pour tous les billets grandes lignes jusqu'au 1er novembre.
"J'informe les clients de Ouigo, TGV inOui et Intercités que nous prolongeons la facilité d'achat des billets longues distances : les frais d'échange et de remboursement sont gratuits jusqu'au 1er novembre. Cela pour accompagner la reprise des activités en France", a annoncé le directeur de Voyages SNCF Alain Krakovitch sur son compte Twitter.
En raison de la crise du Covid-19, l'entreprise ferroviaire avait mis en place, dès le mois de mars, des mesures spécifiques pour les demandes d'échange et de remboursement de certains trajets. Ce dispositif devait initialement s'arrêter le 31 août.
20 millions de voyageurs cet été
Ainsi, la différence tarifaire restera à la charge du voyageur en cas d'échange si le prix du nouveau billet est plus élevé. Après un confinement catastrophique pour la SNCF, la compagnie ferroviaire tente de relancer le trafic ferroviaire. Cet été, elle a indiqué avoir transporté 20 millions de voyageurs, conformément à ses prévisions.
Si la SNCF est parvenue à limiter la casse dans ce contexte de crise sanitaire, c'est grâce à sa politique tarifaire "agressive", qui semble avoir convaincu les passagers d'opter pour le rail. La compagnie avait notamment mis en vente 3 millions de billets de TGV et Intercités à moins de 49 euros et 2 millions de billets TER compris entre 1 et 10 euros.
5 milliards d'euros de pertes
Pour la fin de l'été et la rentrée, des offres promotionnelles ont également été lancées. Jusqu'au 7 septembre prochain, les différentes cartes de réduction avantage de la SNCF (jeune, famille, week-end et senior), seront disponibles à 25 euros au lieu des 49 euros habituels. Les jeunes de 16 à 27 ans pourront bénéficier jusqu'au 6 septembre d'un stock limité d'abonnements TGV Max à 1 euro, contre 79 euros en tarif normal.
Fin juin, le patron de la SNCF Jean-Pierre Farandou avait estimé que la crise du Covid-19 devrait coûter près de 4 milliards d'euros de chiffre d'affaires. Si l'on ajoute celle liée aux grèves contre la réforme des retraites, estimée à un milliard d'euros, la perte pour la SNCF atteint quelque 5 milliards d'euros depuis décembre dernier.

Selon Boursier.com - Boursier - mercredi 26 août 2020

28/09/2020

Aide à l'embauche d'handicapés en France...

Le dispositif d'aides gouvernementales à l'embauche, décidé en juillet pour favoriser l'emploi des jeunes de moins de 26 ans, va être étendu aux chômeurs en situation de handicap, "sans limite d'âge", a annoncé mercredi le Premier ministre Jean Castex, dont le gouvernement débloquera 100 millions d'euros à cet effet.
"La relance du pays doit être une relance de toute la communauté nationale, et en particulier nous devons faire l'effort spécifique pour ceux qui pourraient rencontrer des difficultés particulières", a expliqué le Premier ministre, qui s'exprimait à Paris en clôture des premières universités d'été du Conseil national consultatif des personnes handicapées.
 Selon BFM Business