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11/11/2020

Il y a la bio et les bios... selon Mr Christophe Brusset

"Il n'y a pas un bio mais des bio", dit‑il. Celui qui vient de loin l'inquiète particulièrement. En 2018, près d'un tiers des produits bio consommés en France étaient ­importés, dont 13,4% hors Union européenne, ­essentiellement de Chine. Or, assure l'ingénieur fort d'un millier de visites d'usines dans le monde, "les faux certificats, c'est courant". "Je n'ai aucune confiance dans les produits bio fabriqués en Chine ou en Inde", tranche le repenti, qui a acheté pendant des années du faux miel chinois. Pour lui, la fraude est d'autant plus facile qu'il est impossible de caractériser un produit bio : "Il n'y a rien qui ressemble plus à une pomme bio qu'une pomme conventionnelle."

Dans l'est de l'Europe, les ­mafias se sont emparées de ce marché ­juteux. En Italie aussi, où la tomate est entrée dans la rubrique faits ­divers. La Turquie, elle, sert de plaque tournante du faux, écoulant davantage de produits que n'en pourrait produire la totalité de ses terres bio. L'ingénieur a fait ses calculs : "On a entre 15 et 20% de produits frauduleux." Les pouvoirs publics reconnaissent l'urgence à s'assurer que les denrées importées répondent aux normes. "Les certificateurs privés sont agréés par les pouvoirs publics et très fortement contrôlés par l'Etat", rassure le ministère de l'Agriculture. Ces ­organismes privés délivrent les deux labels bio reconnus en France : AB et Eurofeuille. "Mais leur cahier des charges est plutôt laxiste : il suffit de ne pas utiliser d'engrais de synthèse", regrette Christophe Brusset.
"Le label AB garantit un mode de production avec beaucoup d'effets bénéfiques sur l'environnement", rétorque le ministère. Cependant, il date de 1985. Il ne dit rien, par exemple, des emballages ou du bilan carbone. L'ancien cadre n'a pas oublié cet industriel qui, soucieux de vanter le "naturel" de sa nouvelle salade bio, avait fait ajouter une couche de kraft sur son paquet. "C'est le visuel qui compte", s'était-il entendu répondre quand il avait objecté que l'emballage de trois couches n'était plus recyclable. Il décrit aussi cette pizza fabriquée en France avec des olives du Maroc, de la farine de Chine et des tomates d'Espagne ; l'empreinte écologique grimpe vite.
Prix exorbitants

Pressés par leurs clients, certains distributeurs s'organisent. Chez ­Naturalia, un bilan d'impact carbone est attendu en novembre. "On a ­interdit le transport par avion, indique la directrice du marketing, Sidonie Tagliante. On ne vend plus de litchis bio parce que, ne supportant pas les longs trajets, ils viennent forcément par les airs." Le distributeur a également banni les produits issus des serres chauffées, "un non-sens écologique". Chez Les ­Comptoirs de la bio, 150 magasins dans ­l'Hexagone, le président, ­Philippe Bramedie, réfléchit à limiter l'offre à une production française. Blaise Desbordes, le directeur général de Max Havelaar France, fer de lance du commerce équitable, rêve, lui, d'un label unique estampillé "­développement durable". "Quand on achète du bio, on

pense que ça préserve les hommes qui le produisent, illustre-t-il. Ce n'est pas le cas, et c'est un des grands non-dits de la consommation responsable".
"

Des entreprises créent leur label avec leur propre ­cahier des charges et y mettent ce qui les ­arrange
Parmi les labels privés, l'exigence peut être élevée. Certains demandent au fournisseur 100% d'ingrédients bio contre 95% pour le label AB, d'autres imposent que les animaux soient nourris avec une alimentation bio produite sur l'exploitation. "Mais des entreprises créent leur label avec leur propre ­cahier des charges et y mettent ce qui les ­arrange, dénonce ­Christophe ­Brusset. Le jeu est d'égarer les clients pour leur faire payer des prix exorbitants."

Selon une enquête de 60 ­Millions de consommateurs parue à l'été 2019, les marges brutes de la grande distribution sont en moyenne deux fois plus élevées pour les produits bio que pour ceux issus de l'agriculture conventionnelle.
Alors? S'il n'est pas forcément bon pour la planète ou pour le portefeuille, le bio est-il au moins meilleur pour la santé? "Manger bio, c'est globalement mieux : ça réduit l'exposition aux pesticides et aux additifs les plus néfastes", soutient l'auteur. Pour le reste, il demande à l'Etat de "faire le ménage". Comme lui.

* Christophe Brusset, "Les Imposteurs du bio", Flammarion, 304 pages, sortie le 7 octobre.

Selon Mme Marianne Enault - leJDD - lundi 28 septembre 2020

 

 

 

 

 

 

 

10/11/2020

Quelles actions entreprendre en faveur du milieu marin?

Mme Maud Fontenoy, écrit Mme Christine Vilnet dans Version Fémina, nous propose divers gestes pour dépolluer les côtes et les berges des fleuves, notamment en généralisant partout l'interdiction des objets à usage unique et en développant la recyclabilité des plastiques. Demandons aussi à nos ministres de restreindre la pêche des espèces en danger comme : rougets, dorades, loups, mérous, sardines et anchois. Des nurseries de poissons  (programme Casciomar) consistent à repeupler les zones côtières. L'intérêt des pêcheurs, en effet, est de faire en sorte que les populations de poissons soient renforccées.

A notre niveau individuel, commençons par refuser d'enfouir les mégots de cigarettes dans le sable et par demander à nos élus la multiplication des plages sans tabac. L'opération de nettoyage du littoral comme "Berges saines" (www.seineenpartage.fr ou www.initiativesoceanes.org) permet de sensibiliser des citoyens et notamment des parents à mieux respecter l'univers marin. Ainsi, peu à peu à travers leur exemple les enfants doivent apprendre à ne plus jeter leurs emballages n'importe où. Quand nous faisons nos courses, n'achetons que du poisson provenant d'une pêche durable. Pour les poissons de mer et les coquillages, privilégier le label MSC (Marine Stewardship Council) et pour les poissons d'élevage, optons pour un label bio.

Pour soutenir l'engagement de la navigatrice, achetons et offrons l'ouvrage qui vient de paraître: "Bleu, un océan de solutions" (Belin) illustré de photos de Mr Yann Arthus--Bertrand.

Lyliane

09/11/2020

Vente de voitures neuves en Californie dès 2035: plus de diesel, ni d'essence!

Les habitants ont un peu plus de dix ans pour s'adapter. A compter de 2035, plus aucune voiture neuve vendue en Californie ne pourra être équipée d'un moteur diesel ou à essence, selon une ordonnance signée ce mercredi par le gouverneur démocrate de Californie pour lutter contre le changement climatique et la pollution de l'air.
« C'est la mesure la plus efficace que notre Etat puisse prendre pour combattre le changement climatique », a déclaré le gouverneur Gavin Newsom dans un communiqué. Selon le document, le secteur des transports, extrêmement développé en Californie, est responsable de plus de la moitié des rejets de carbone de l'Etat.

Selon Mr Gavin Newsom (@GavinNewsom) September 23, 2020

« Durant de trop longues décennies, nous avons laissé les voitures polluer l'air que nos enfants et nos familles respirent. Les Californiens ne devraient pas avoir à se soucier si leurs voitures donnent de l'asthme aux enfants. Nos voitures ne devraient pas aggraver les feux de forêts […] Les voitures ne devraient pas faire fondre les glaciers ou augmenter le niveau des océans pour menacer nos plages et nos côtes adorées », a insisté le gouverneur de la cinquième puissance économique mondiale en termes de PIB.
Favoriser l'innovation dans les véhicules propres
L'ordonnance signée ce mercredi demande à l'agence chargée de la qualité de l'air en Californie de développer une législation qui aboutira à ce que la totalité des voitures vendues dans l'Etat à partir de 2035 seront « zéro émission ». Autrement dit, seuls les véhicules roulant à l'électricité, à l'hydrogène et certains véhicules hybrides pourront être commercialisés sur le sol californien, ce qui aurait pour effet de diminuer de 35 % les émissions de gaz à effet de serre et de 80 % celles d'oxyde d'azote.
Cela n'empêchera pas les Californiens de posséder des véhicules à moteur thermique ou de les revendre sur le marché de l'occasion, relève le gouverneur Newsom dans son communiqué.
Selon lui, cette décision va favoriser l'innovation dans le secteur des véhicules propres et contribuer à pousser à la baisse leur prix de vente. Plus de 1,6 million de véhicules légers devraient être vendus en Californie en 2020, estiment des professionnels.
La Californie en proie à de gigantesques incendies
La côte ouest des Etats-Unis, et en particulier la Californie, est en proie depuis le mois dernier à de gigantesques incendies qui ont fait plus de 30 morts et détruit des milliers de bâtiments.
Selon le consensus scientifique, l'ampleur exceptionnelle de ces feux de forêt est en partie liée au changement climatique, qui aggrave une sécheresse chronique et provoque des conditions météorologiques extrêmes.

Selon Le Parisien avec AFP - Le Parisien - jeudi 24 septembre 2020

06/11/2020

Nicolat Hulot s'insurge contre la réintroduction des néonicotinoïdes...

L'Assemblée nationale s'empare lundi du projet de loi controversé permettant la réintroduction temporaire des néonicotinoïdes pour préserver la filière betteraves, en dépit de la ferme opposition du camp écologiste et de certains dans la majorité. Jean-Charles Colas-Roy, le Monsieur environnement de La République en marche (LREM), a ainsi annoncé qu'il ne votera pas le texte lors du scrutin prévu mardi. Dans Le Journal du dimanche, Nicolas Hulot, l'ancien ministre de la Transition écologique d'Emmanuel Macron de 2017 à 2018, s'oppose à la prolongation de l'usage de ces pesticides.

Les députés voteront mardi une dérogation permettant l'usage des néonicotinoïdes, interdits en 2016. Que leur dites-vous?
J'appelle les députés à ne pas voter cette loi. Prolonger l'usage des néonicotinoïdes pour la filière de la betterave, alors que leur interdiction a été votée en 2016, ce n'est pas une solution, ce n'est pas constructif, ce n'est pas prospectif. Le secteur de la betterave est depuis longtemps en difficulté pour des raisons structurelles. On se retrouve dans une de ces situations où les perdants seront des deux côtés : abeilles et agriculteurs. C'était déjà pareil pour le glyphosate. L'État se fixe des objectifs ambitieux, mais ensui
te, il ne fait pas grand-chose pour les atteindre.
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Le problème ne vient pas de chez Barbara Pompili, mais des autres ministères
"
Y compris vous-même, quand vous étiez ministre?
Le secteur de la recherche, notamment avec l'Inrae, comme le secteur agricole, n'ont pas bougé depuis que la loi a été votée. Si le ministère de l'Agriculture et celui de la Recherche ne donnent pas les moyens pour accompagner l'évolution en profondeur de l'agriculture et sortir de la dépendance aux pesticides, nous n'y arriverons pas.

 Réintroduction des néonicotinoïdes : la betterave est toujours un champ de bataille
Pourquoi refuser cette prolongation?
Les néonicotinoïdes sont des pesticides, dont certains sont 7.000 fois plus toxiques que le DDT. Toute la littérature scientifique le montre. On trouve des résidus dans les cours d'eau et dans les sols et cela détruit la biodiversité, en premier lieu les insectes et les abeilles. Or le travail de pollinisation des abeilles pour l'agriculture est absolument irremplaçable. À l'échelle du monde, la valeur écosystémique du travail des abeilles, c'est l'équivalent de 153 milliards d'euros par an.

Sans dérogation, 46 000 emplois seraient menacés. Que faire?
Réautoriser les néonicotinoïdes n'est pas la solution. Et on ne peut pas laisser ce secteur au bord de la route. Il faut donc les aider, tout en ayant une vision de plus long terme. Ma fondation a estimé les pertes pour cette année à 77 millions d'euros pour les betteraviers. Indemnisons-les en échange de la mise en place de pratiques : allongement des rotations, réintroduction des haies… Idem pour l'industrie sucrière : il faut fixer des contreparties en matière d'emploi et de transition pour un secteur qui va déjà mal. Nous ne nions pas le problème, mais on ne découvre pas non plus cette situation.

Barbara Pompili, qui vous ­succède, estime que cette dérogation est la seule solution 

pour sauver la filière… Barbara Pompili est confrontée à la complexité de la décision. Je ne lui jette pas la pierre. J'ai été dans des situations identiques en ayant à gérer des injonctions contradictoires. Je comprends tellement les difficultés qu'elle rencontre… Le problème ne vient pas de chez elle, mais des autres ministères. Y a-t-il, quelque part, une vision qui émerge sur une nouvelle politique agricole? Je la cherche désespérément. Pourtant, il n'y a jamais eu autant de paramètres réunis pour faire muter l'agriculture française : il y a une demande sociétale de produits de qualité et de proximité. Et nous avons aussi ce fantastique levier de la restauration collective. La politique agricole commune ­représente 50 milliards d'euros par an au niveau européen. C'est notre argent. Chaque euro doit faire jaillir le modèle de demain. Si le bio avait eu autant d'aides que l'agriculture conventionnelle, aujourd'hui, il serait accessible à tout le monde.
"

Y a-t-il ­besoin de se précipiter dans le "toujours plus", "toujours plus vite" au risque de ne plus savoir où l'on va?

Le plan de relance n'est-il pas une bonne nouvelle pour l'écologie?
Il y a du mieux. Les choses ne peuvent pas être pires que quand j'étais là… Il y a des avancées sur la rénovation des bâtiments, sur l'hydrogène, si toutefois il est produit à partir d'énergies renouvelables et utilisé pour certains secteurs. J'avais obtenu péniblement un plan hydrogène de 100 millions d'euros qui avait finalement été retoqué. Là, le plan se compte en milliards. Mais ce qui est prévu pour le modèle agricole n'est pas du tout suffisant. Dans ce plan de relance, il y a 30 milliards pour l'écologie, mais il faut aussi regarder comment seront dépensés les 70 autres milliards : est-ce que chaque euro est conditionné à des engagements des entreprises dans le domaine de la transition écologique? La question, c'est : est-ce qu'on en fait assez?
 Prix, mafia, faux certificats : enquête sur "les imposteurs du bio"
Êtes-vous favorable à la 5G?
Rien ne nous empêche de prendre le temps, d'évaluer les impacts et la nécessité d'aller plus vite dans le numérique. Y a-t-il ­besoin de se précipiter dans le "toujours plus", "toujours plus vite" au risque de ne plus savoir où l'on va? Par ailleurs, le monde numérique est excessivement toxique en matière d'impacts climatiques. Donc tout cela mérite un temps de pause. Ce serait le signe d'une démocratie saine.

Emmanuel Macron a comparé les opposants à la 5G à des Amish…
Cette formule n'était pas utile. Se moquer des écologistes et de l'écologie, c'est oublier que sur beaucoup de sujets, ils ont souvent eu raison. La modernité, ce n'est pas d'être aveuglé par le succès de la technologie. Reconnaissons que l'écologie est le sujet central du XXIe siècle. Au moment où l'Amazonie est en feu et où la banquise fond comme neige au soleil, un peu d'humilité ne ferait de mal à personne.

 Selon Arthur Nazaret - leJDD - samedi 3 octobre 2020

04/11/2020

Surveillance de la pollution des navires par drone renifleur...

Un drone renifleur va être déployé pendant trois mois dans le détroit du Pas-de-Calais afin d'améliorer les contrôles des émissions polluantes des navires, a indiqué ce mardi le ministère de la Mer.
Mis à la disposition de la France par l'Union européenne via un partenariat avec l'Agence européenne pour la sécurité maritime (AESM), l'engin a fait son premier vol ce mardi et sera déployé à partir de mercredi au-dessus du détroit.
Le drone doit permettre de mesurer le taux de soufre dans le panache d'émission des navires, a précisé le ministère dans un communiqué. La teneur en soufre dans le carburant ne doit en effet pas dépasser 1% dans cette zone, contre 5% en général.
Il contribuera aussi aux opérations de sauvetage
"Cette mesure n'est pas suffisante pour confirmer une infraction", a toutefois noté le ministère, ajoutant qu'"elle serait complétée par un prélèvement du carburant du navire suspecté dans le cadre d'un contrôle mené à quai".
Le drone a déjà été déployé au Portugal, en Espagne, en Croatie et en Grèce pour des missions similaires.
Il pourra aussi contribuer aux opérations de recherche et de sauvetage en mer coordonnées par le Centre régional opérationnel de surveillance et de sauvetage (Cross), selon le ministère.

Selon BFM-TV-Mardi 22/9/2020

31/10/2020

Chez BeHydro un moteur à hydrogène à venir...

Ce nouveau moteur fonctionnera avec 85 % d’hydrogène et 15 % de gazole marin. Il développe une puissance de 1 MW et est l’œuvre de BeHydro, une co-entreprise belge créée il y a deux ans par ABC (Anglo Belgian Corporation) et CMB, un groupe maritime spécialisé dans le transport de conteneurs.

Il est la réponse à la problématique de la pollution engendrée par le transport maritime et apporte une solution viable au Green Deal de l’Union européenne qui incite l’emploi de l’hydrogène vert. En effet, le transport maritime est un secteur qui émet beaucoup de pollution, avec ces milliers de porte-conteneurs qui sillonnent les mers du monde jour et nuit. BeHydro apporte une alternative aux moteurs diesels qui, malgré les évolutions de ces dernières années, restent de gros émetteurs de CO.

L’accent est mis ici sur l’utilisation d’hydrogène, dont le processus de fabrication n’emploie que des énergies renouvelables. Cette technique permet de produire de l’hydrogène sans générer de nouvelles émissions de CO. Ce nouveau type de moteur peut également être utilisé pour alimenter des trains ou encore remplacer des générateurs. L’entreprise annonce qu’un seul moteur de 1 MW peut fournir de l’électricité à 3 000 familles (l’équivalent d’une petite ville) et serait capable de produire autant d’électricité qu’une éolienne de 3 MW ou l’équivalent de 36 000 panneaux solaires.

Avec des déclinaisons plus puissantes allant jusqu’à 10 MW, les bateaux de gros gabarits pourront réduire fortement leurs émissions de CO et se mettre en règle rapidement avec les directives européennes. BeHydro a indiqué qu’il était en mesure de produire 100 moteurs de ce type chaque année. La société travaille également sur une autre version qui pourra fonctionner avec 100 % d’hydrogène et qui devrait être disponible dès le milieu de l’année prochaine.

Le P.-D.G. d’ABC, Tim Berckmoes, a déclaré : « BeHydro a déjà reçu sa première commande de deux moteurs bi-carburants de 2 MW qui seront installés à bord de l'HydroTug. Ce navire est le tout premier remorqueur à hydrogène au monde et sera déployé par le port d'Anvers ».

Selon Mr Arnaud Marchal - Clubic - samedi 19 septembre 2020

29/10/2020

Le "Mayflower" piloté par une I.A. va traverser l'Atlantique...

VEHICULE AUTONOME - Retardée en raison du coronavirus, la traversée de l’Atlantique par le Mayflower aura finalement bien lieu
Le Mayflower est un nom mondialement connu dans le domaine de la navigation. Outre un célèbre vaisseau marchand transportant les premiers colons vers les futurs Etats-Unis, il s’agit également d’un navire autonome. Comme son illustre prédécesseur, il va s’attaquer aux eaux profondes et tumultueuses de l’Atlantique.
L’idée initiale était de faire cette traversée le 16 septembre 2020, à l’occasion des 400 ans jour pour jour du départ des colons vers le Nouveau Monde. Le périple devait sensiblement être le même, avec un départ depuis l’Angleterre vers Cape Cod, entre Boston et New York.

Malheureusement, la crise du coronavirus est passée par là, avec pour conséquences de grands chamboulements, notamment sur l’agenda du Mayflower. Le voyage inaugural est finalement reporté à avril 2021, soit un report de sept mois. Avant de s’engager en hautes mers, le navire devra passer une série de tests, afin de s’assurer de sa conformité et de la sécurité du périple annoncé.
Une IA à la barre

Outre l’aspect commémoration derrière le voyage, l’intérêt est évidemment scientifique. En effet, le Mayflower sera entièrement piloté par une intelligence artificielle conçue par IBM. Captain Watson, c’est son nom, devra décider de la meilleure route à suivre en fonction de toute une série de paramètres : météo, courants, circuits des navires marchands,… Plusieurs capteurs, comme un radar et un système de positionnement des autres navires, viendront l’aider dans sa traversée. Une supervision humaine sera néanmoins présente sur le navire.
Le Mayflower est également destiné à observer les fonds marins et la biodiversité. Il observera régulièrement la faune, mais procédera également à plusieurs analyses de l’eau de mer, notamment en cherchant la présence de microplastiques.

Selon Mr des autres navires, viendront l’aider dans sa traversée. Une supervision humaine sera néanmoins présente sur le navire.
Le Mayflower est également destiné à observer les fonds marins et la biodiversité. Il observera régulièrement la faune, mais procédera également à plusieurs analyses de l’eau de mer, notamment en cherchant la présence de microplastiques.

Selon Mr Florent Erculisse pour 20 Minutes-samedi 19/9/2020

27/10/2020

Questions des particuliers à propos de la 5G...

Où en est la 5G ? La seule partie visible, pour l’instant, ce sont les centaines de stations expérimentales qui sont apparues sur le territoire métropolitain. Mais le processus va s’accélérer d’ici à l’automne avec les enchères, qui doivent commencer le 29 septembre, pour une ouverture commerciale à partir de la fin de l’année ou au début de l’année 2021.
Cette technologie, permettant d’obtenir un meilleur débit et d’augmenter les performances des appareils connectés, suscite toutefois de nombreuses controverses. Si son utilité semble acquise pour les entreprises, les particuliers s’interrogent, et de nombreuses théories ou hypothèses fantaisistes fleurissent sur les réseaux sociaux. Le point sur six questions majeures pour le consommateur, et sur ce qui peut ou pas légitimement inquiéter le citoyen.

1. « Je ne peux pas refuser la 5G »
FAUX
Tant que vous utilisez un téléphone non compatible et que vous n’avez pas de forfait 5G, vous ne passerez pas par ce type de connexion très haut débit. Vous pourrez continuer d’utiliser les autres réseaux (Edge, 2G, 3G, 4G) selon votre type d’appareil, votre forfait, et le réseau disponible localement. « Les réseaux préexistants ne vont pas disparaître. Plusieurs flux vont se superposer », confirme l’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (Arcep).
En revanche, il est possible que, dans quelques années, si la technologie est adoptée massivement, les appareils doivent être changés en fonction des usages : « La normalisation de la 5G rendra obsolètes la plupart de nos téléphones », prédisent Samuel Sauvage, président d’Halte à l’obsolescence programmée, et Yves Marry, délégué général de Lève les yeux, associations luttant respectivement pour la durée de vie des objets et la déconnexion.
Or, il est probable qu’à ce moment-là, les nouveaux téléphones sur le marché seront tous équipés pour utiliser la 5G. On pourra continuer d’utiliser les anciens réseaux, mais ceux-ci risquent de ne plus être adaptés aux besoins qui se seront développés entre-temps (vidéo en streaming, jeux en ligne, etc.) et que les consommateurs auront peut-être adoptés. C’est le cas de la 4G, aujourd’hui devenue la norme quel que soit le modèle de téléphone que l’on achète et qui est nécessaire pour visionner les vidéos partagées sur les messageries ou les réseaux sociaux.

2. « Ça ne servira à rien »
EXAGÉRÉ
Pour dénigrer l’intérêt de la 5G, Eric Piolle, le maire Europe Ecologie-Les Verts (EELV) de Grenoble, s’est exclamé, lors de l’émission du « Grand Jury RTL-LCI-Le Figaro » début juillet : « Grosso modo, la 5G, c’est pour permettre de regarder des films porno en HD, même quand vous êtes dans votre ascenseur. » Un résumé un peu court. En effet, la 5G permettra au consommateur de consulter en direct et en bonne définition des contenus assez lourds, comme des vidéos, et de jouer à des jeux vidéo diffusés depuis le cloud (technique d’externalisation de services sur des serveurs distants).
En outre, la 5G supportera un nombre très important de connexions simultanées et permettra, par exemple, de fournir en réseau tous les voyageurs et leurs nombreux objets connectés, sur un quai de gare. Elle pourrait permettre aussi le développement de la réalité virtuelle (jeux, films, documentaires immersifs, etc.). Au final, elle représente un bond moins important que celui entre la 2G et la 3G par exemple qui a permis d’ajouter Internet aux appels et aux SMS, ou entre la 3G et la 4G, qui a ajouté Internet « illimité » (permettant de lire des vidéos et d’utiliser des applications).
De fait, ce ne sont pas les usagers des téléphones mobiles qui vont le plus profiter de la 5G, ce sont surtout les entreprises qui lorgnent ses possibles usages (dont profiteront les particuliers par ricochet) : pilotage automatique dans certaines industries, voitures autonomes, chirurgie à distance, villes connectées, etc. Un progrès technologique que ses défenseurs qualifient de « rupture » et ses contempteurs de « fuite en avant ».

3. « Il faudra un nouveau téléphone »
VRAI
C’est l’une des principales critiques contre la 5G : elle nous pousse à une plus grande consommation de données, mais aussi des terminaux permettant de les recevoir. En effet, pour bénéficier de ce très haut débit, il est nécessaire de s’équiper de nouveaux appareils.
Toutefois, la 5G ne sera pas pleinement opérationnelle tout de suite car il faudra attendre que les premiers équipements soient mis en service, et ils ne couvriront pas tout le territoire. De plus, pour qu’un réel bond en qualité de réseau soit réalisé, les opérateurs devront utiliser plusieurs bandes de fréquence, et pas seulement celle des 3,5 GHz ouverte au début. En particulier, explique l’Arcep, la bande des 26 GHz devrait, « grâce à ses largeurs importantes, permettre des débits inégalés et des usages inédits ». Or les attributions de fréquences dans cette bande ne sont pas attendues avant quelques années.
« Les services 5G qui révolutionneront l’industrie n’arriveront pas en France avant 2023 », a admis, devant le Sénat, Olivier Roussat, président de Bouygues Telecom, le 10 juin. Par ailleurs, le cycle de vie des téléphones portables étant court (les appareils sont renouvelés en moyenne tous les deux ans), il est plus prudent d’attendre que la technologie soit complètement déployée pour investir dans de nouveaux équipements.

4. « Le prix des forfaits va augmenter »
PROBABLE
Difficile d’anticiper le comportement commercial des opérateurs téléphoniques, mais les milliards d’euros qu’ils devront débourser lors des enchères pour obtenir les fréquences 5G risquent de se répercuter sur les prix des forfaits. D’ailleurs, d’après les premiers tarifs proposés aux particuliers qui veulent prendre de l’avance (entre 40 et 70 euros par mois, hors promotion), la hausse est conséquente par rapport aux offres actuelles en 4G.
La majorité des offres existantes en 5G permettent de « subventionner » l’achat d’un téléphone compatible, le rendant moins cher mais liant l’utilisateur à un opérateur pour plusieurs mois. Finalement, selon l’association de consommateurs UFC-Que choisir, « ces forfaits destinés aux très gros utilisateurs sont assez chers ».

5. « Campagne et petites villes seront encore les dernières servies »
UN PEU VRAI.
En 2018, les opérateurs ont signé un accord avec l’Etat où ils s’engagent à être présents dans des zones peu peuplées, donc peu rentables, en échange d’une réattribution sans enchères des fréquences et du gel des redevances associées à leur exploitation. Mais, en réalité, il y a encore des zones où le déploiement du réseau est insuffisant : les opérateurs ont ainsi été rappelés à l’ordre afin de généraliser la couverture mobile de qualité pour l’ensemble des Français (passage de tous les sites 2G/3G en 4G, obligation de « bonne » couverture des zones rurales, desserte de 55 000 kilomètres d’axes routiers, etc.).
Cette inégalité dans les territoires face à l’accès au réseau devrait se confirmer avec la 5G, du moins au début, puisque les antennes ne seront pas déployées partout dès le lancement des offres, et que certains opérateurs commencent déjà à renâcler.
Ainsi, Martin Bouygues, patron du groupe éponyme, après avoir échoué à renégocier l’accord avec l’Etat, a menacé à demi-mot de ne plus combler ces zones blanches : « Il doit être clair que, s’il venait à l’idée des pouvoirs publics après les enchères de demander un effort supplémentaire pour la couverture des territoires (…), notre réponse sera réservée », a-t-il déclaré au Sénat, le 10 juin.

6. « Il y a un risque d’espionnage du téléphone »
PEU PROBABLE
Ce qui est certain, c’est que la 5G représente un saut vers l’hyperconnectivité, de nombreux appareils et réseaux étant connectés les uns avec les autres. « Cela pose la question de la collecte des données », reconnaissait, en janvier, Sébastien Soriano, le président de l’Arcep.
« L’une des responsabilités de l’Arcep est de veiller à ce que les échanges de communication entre les personnes soient bien protégés. Il y a des obligations qui s’imposent aux opérateurs concernant l’utilisation des données. (…) Pour être honnête, c’est un sujet que nous avons jusqu’à présent peu investi. Nous allons donc ouvrir le capot. Il ne s’agit pas de préjuger de ce que font les opérateurs ou d’être dans la suspicion, mais de garantir ce qui se passe et, le cas échéant, d’agir s’il y a des dérives », avançait le gendarme des télécoms.
Par ailleurs, les craintes concernant les risques d’espionnage par des entreprises étrangères ont, elles, fini par déboucher sur une quasi-interdiction de fait du territoire : à la suite de l’annonce de restrictions concernant Huawei, Bouygues Telecom (qui, comme SFR, a recours aux technologies du chinois) a annoncé qu’il allait démonter, d’ici à 2028, toutes les antennes du fabricant installées dans les zones fortement peuplées.
Une fois ces craintes d’espionnage éteintes, les opérateurs et les autorités devront encore apporter des réponses claires à celles sur une dangerosité supposée des ondes. Dans un rapport préliminaire, l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses) a conclu à « un manque important voire à une absence de données scientifiques sur les effets biologiques et sanitaires potentiels liés aux fréquences autour de 3,5 GHz ». Le rapport définitif de l’Anses ne devrait être rendu qu’en 2021, ce qui suscite des critiques autour de la précipitation du lancement, y compris au sein du gouvernement : le ministre de la santé, Olivier Véran, et son homologue de la transition écologique, Elisabeth Borne, ont écrit au premier ministre nectés les uns avec les autres. « Cela pose la question de la collecte des données », reconnaissait, en janvier, Sébastien Soriano, le président de l’Arcep.
« L’une des responsabilités de l’Arcep est de veiller à ce que les échanges de communication entre les personnes soient bien protégés. Il y a des obligations qui s’imposent aux opérateurs concernant l’utilisation des données. (…) Pour être honnête, c’est un sujet que nous avons jusqu’à présent peu investi. Nous allons donc ouvrir le capot. Il ne s’agit pas de préjuger de ce que font les opérateurs ou d’être dans la suspicion, mais de garantir ce qui se passe et, le cas échéant, d’agir s’il y a des dérives », avançait le gendarme des télécoms.
Par ailleurs, les craintes concernant les risques d’espionnage par des entreprises étrangères ont, elles, fini par déboucher sur une quasi-interdiction de fait du territoire : à la suite de l’annonce de restrictions concernant Huawei, Bouygues Telecom (qui, comme SFR, a recours aux technologies du chinois) a annoncé qu’il allait démonter, d’ici à 2028, toutes les antennes du fabricant installées dans les zones fortement peuplées.
Une fois ces craintes d’espionnage éteintes, les opérateurs et les autorités devront encore apporter des réponses claires à celles sur une dangerosité supposée des ondes. Dans un rapport préliminaire, l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses) a conclu à « un manque important voire à une absence de données scientifiques sur les effets biologiques et sanitaires potentiels liés aux fréquences autour de 3,5 GHz ». Le rapport définitif de l’Anses ne devrait être rendu qu’en 2021, ce qui suscite des critiques autour de la précipitation du lancement, y compris au sein du gouvernement : le ministre de la santé, Olivier Véran, et son homologue de la transition écologique, Elisabeth Borne, ont écrit au premier ministre nectés les uns avec les autres. « Cela pose la question de la collecte des données », reconnaissait, en janvier, Sébastien Soriano, le président de l’Arcep.
« L’une des responsabilités de l’Arcep est de veiller à ce que les échanges de communication entre les personnes soient bien protégés. Il y a des obligations qui s’imposent aux opérateurs concernant l’utilisation des données. (…) Pour être honnête, c’est un sujet que nous avons jusqu’à présent peu investi. Nous allons donc ouvrir le capot. Il ne s’agit pas de préjuger de ce que font les opérateurs ou d’être dans la suspicion, mais de garantir ce qui se passe et, le cas échéant, d’agir s’il y a des dérives », avançait le gendarme des télécoms.
Par ailleurs, les craintes concernant les risques d’espionnage par des entreprises étrangères ont, elles, fini par déboucher sur une quasi-interdiction de fait du territoire : à la suite de l’annonce de restrictions concernant Huawei, Bouygues Telecom (qui, comme SFR, a recours aux technologies du chinois) a annoncé qu’il allait démonter, d’ici à 2028, toutes les antennes du fabricant installées dans les zones fortement peuplées.
Une fois ces craintes d’espionnage éteintes, les opérateurs et les autorités devront encore apporter des réponses claires à celles sur une dangerosité supposée des ondes. Dans un rapport préliminaire, l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses) a conclu à « un manque important voire à une absence de données scientifiques sur les effets biologiques et sanitaires potentiels liés aux fréquences autour de 3,5 GHz ». Le rapport définitif de l’Anses ne devrait être rendu qu’en 2021, ce qui suscite des critiques autour de la précipitation du lancement, y compris au sein du gouvernement : le ministre de la santé, Olivier Véran, et son homologue de la transition écologique, Elisabeth Borne, ont écrit au premier ministre pour lui demander d’attendre l’évaluation sanitaire avant de finaliser l’attribution des fréquences.

Selon Mme Mathilde Damgé - Le Monde - samedi 19 septembre 2020

26/10/2020

A propos des masques en France vendus dans les supermarchés...

23 euros la boîte de 50 masques jetables. C'est le prix moyen constaté cette semaine en grande surface par A3Distrib. Un tarif en baisse de 11% depuis début septembre et même de 23% par rapport à début mai quand la grande distribution a pu commencer à en vendre.
Obligatoire dans les transports, au bureau et dans un nombre croissant de centres-villes, le masque peut représenter un budget significatif pour une famille. Et si la grande distribution est en général agressive sur le prix des produits qu'elle vend en rayon, ce n'est pas le cas en ce qui concerne les masques. Acheter son lot de masque chez Leclerc, Carrefour, Intermarché et même Lidl n'est pas une très bonne affaire.
Carrefour a beau être le moins cher avec un tarif moyen de 14,86 euros la boîte, il reste très au dessus de certaines pharmacies, discounters comme Action ou sites internet. Sans même parler de Lidl qui vend ses boîtes de 50 à 29,50 euros, soit le tarif le plus élevé de toute la grande distribution. Un positionnement prix étonnant pour le roi du hard-discount.
Les vendeurs à la sauvette moins chers que Leclerc
Résultat, les clients se tournent de plus en plus vers d'autres circuits. Sur Amazon par exemple, on peut trouver des lots à moins de 9 euros, soit 17 centimes le masque, contre 59 centimes chez Lidl par exemple.Et certains internautes assurent même en trouver des moins chers sur le site américain.

Sur d'autres site comme AliExpress qui se fournissent directement auprès des usines chinoises, le tarif oscille plutôt aux alentours de 6-7 euros le lot, soit 12 centimes le masque. On retrouve presque les niveaux d'avant-crise où les masques étaient vendus aux alentours de 10 euros.

 

Les enseignes de grande distribution qui sont en général connues pour mettre la pression sur leurs fournisseurs et pour acheter en grande quantité afin d'obtenir des prix bas, auraient-elles besoin de conseils?
Le problème c'est que ce n'est pas de leur faute. La grande distribution pêche peut-être parce qu'elle a été trop prudente. Le enseignes écoulent actuellement les stocks de masques chirurgicaux qu'elles ont achetés en mai en très grande quantité. Leclerc en a par exemple acheminé 170 millions durant cette période, Carrefour 175 millions , Intermarché 90 millions et Lidl 70 millions.
Or ces premiers masques, elles les ont achetés au prix fort, quasiment à prix coûtant, soit entre 50 et 60 centimes le masque. "Aujourd'hui, il m'en reste encore 15-20 millions", indique ainsi Michel Biero, directeur exécutif achats et marketing de Lidl France mardi 15 septembre sur BFM Business. Mais en attendant, la revente à perte étant interdite, il est obligé de les vendre au prix d'achat qui est très élevé.
Et comme Lidl, la plupart des enseignes disposent encore de ces stocks initiaux importants à écouler. En entendant, elles s'approvisionnent actuellement à des prix bien plus bas que ceux de mai. La production a depuis explosé en Asie, ce qui a fait baisser les prix. Or ce sont ces masques-là que se procurent les marchands des plateformes internet, certains pharmaciens et les vendeurs du métro. En les achetant à des tarifs de 10 centimes le masques, elles peuvent se permettre de vendre leur boîte de 50 à 10 euros (20 centimes le masque), de réaliser une bonne marge et d'être moins cher que Leclerc.

Selon BFM Business - jeudi 17 septembre 2020

25/10/2020

En Italie, on soutient une opération innovante: Vehicle-to-Grid...

Vehicle-to-Grid (V2G) signifie « du Véhicule au Réseau », renvoyant à une recharge bidirectionnelle. Avec le V2G, le véhicule, connecté au réseau électrique pour se charger peut également, à l'inverse, restituer une partie de l'énergie stockée dans le réseau. La voiture sert alors de batterie de stockage qui permet d’alimenter le réseau électrique d’un bâtiment (bureau, maison, immeuble) ou le réseau d’électricité global (celui d’ERDF par exemple).

Le principal intérêt de ce système est de pouvoir gérer les fluctuations du réseau d’électricité, qu’il soit individuel ou collectif. Il pourrait donc être particulièrement utile avec les énergies renouvelables, comme le solaire photovoltaïque fonctionnant principalement la journée, pour assurer la restitution d'énergie en soirée, quand la consommation énergétique est plus importante.

Le véhicule sert donc ici de batterie tampon en stockant de l’énergie produite au cours de la journée et en la restituant le soir en se connectant au réseau. Mais pour que cela fonctionne, il faut que les véhicules électriques disposent d’une batterie suffisamment importante et d’un système de charge pensé et conçu pour être compatible.

Le projet inauguré par Fiat Chrysler Automobile dans son usine de Mirafiori s’inscrit dans cette démarche. Le constructeur italien veut devenir un acteur majeur de cette nouvelle technologie qui permet d’allier les avantages du véhicule électrique aux enjeux du stockage des énergies renouvelables.

Mais la charge bidirectionnelle ne peut fonctionner que si le réseau électrique et le véhicule électrique sont en mesure de communiquer. Les développements à venir devraient permettre de déployer à grande échelle cette nouvelle technologie.

Les trois acteurs, que sont FCA, Engie Eps et Terna, ont mis en place au sein de l’usine, dans le cadre de la première phase du projet, 32 bornes V2G capables de connecter 64 véhicules en charge bidirectionnelle. D’ici la fin 2021, la phase 2 de ce projet devrait permettre de connecter jusqu’à 700 véhicules.

Selon Mr Arnaud Marchal - Clubic - jeudi 17 septembre 2020

23/10/2020

Préservation des espèces...

Une bien maigre consolation. Ce jeudi 10 septembre, un nouveau rapport publié par le Fonds mondial pour la nature (WWF) montrait qu'entre 1970 et 2016, 68 % de la faune sauvage a disparu. Néanmoins, tout n'est pas perdu. D'après une étude de l'université de Newcastle et de l'ONG BirdLife international, publiée dansConservation Letters, reprise par The Guardian et Le Courrier international, les efforts mondiaux pour préserver la biodiversité depuis 1993 ont permis de sauver 48 oiseaux et mammifères parmi lesquelles le condor de Californie, le cochon pygmée et le lynx pardelle.
En 1993, la convention sur la diversité biologique (CDB) des Nations unies entrait en vigueur afin d'encourager les États à agir pour préserver toutes formes de vie sur terre. D'après l'étude en question, le taux d'extinction des oiseaux et mammifères aurait été trois à quatre fois supérieur en cas de non-action à l'échelle planétaire. « La disparition complète de certaines espèces peut être stoppée si nous en avons la volonté suffisante », s'enthousiasme Phil McGowan, coauteur de l'étude, dans The Guardian. Phil McGowan, qui est chef du groupe de travail de la commission de sauvegarde des espèces de l'UICN (Union internationale pour la conservation de la nature), et ses coauteurs préviennent néanmoins que bon nombre d'espèces sont encore en danger.

Pour survivre, les oiseaux ont changé de corpulence. Marco Lambertini, le directeur mondial du WWF, attend d'ailleurs beaucoup de ces prochains mois. En effet, plusieurs grandes réunions internationales sur la biodiversité, reportées cette année en raison de la crise sanitaire, devraient être organisées en 2021. « Nous avons un devoir moral de coexistence avec la planète, mais maintenant il y a aussi cet élément nouveau, l'impact sur nos sociétés, notre économie et, bien sûr, notre santé », fait savoir Marco Lambertini. Tout reste encore à faire?

Selon Le Point-vendredi 11 septembre 2020

21/10/2020

Encourager les usines de batteries électriques sur le sol français...

Une entreprise chinoise spécialisée dans les énergies renouvelables, Envision, envisage d'implanter un site de production en France, indique le Journal du Dimanche. Cette usine serait dédiée à la production de batteries pour voitures électriques.
Une dizaine de sites potentiels, en Auvergne-Rhône-Alpes, dans les Hauts-de-France et en Ile-de-France, ont été identifiés, ajoute l'hebdomadaire. Envision dispose déjà d'usines de production de batteries en Chine, au Japon, aux Etats-Unis et au Royaume-Uni.
Ouverture prévue fin 2023
"Nous prévoyons de faire un investissement qui se chiffrera en centaines de millions d'euros et doit aboutir à terme à un millier d'emplois directs", déclare notamment au JDD Sylvie Ouziel, l'une des dirigeantes du groupe, qui précise que l'usine devrait ouvrir fin 2023
". Pour pouvoir fournir la France, l'Espagne et d'autres pays, il nous en faut de toute façon une autre (usine)", ajoute-t-elle.
Comme le rappelle l'agence Reuters, le groupe chinois est entré sur le marché des batteries pour les véhicules électriques en rachetant il y a deux ans AESC, une filiale du constructeur automobile japonais Nissan.
L'Europe accélère dans la production de batteries
L'Union européenne encourage actuellement la création de géants européens des batteries afin de contrer la domination des entreprises asiatiques dans ce domaine. Une dépendance qui réduit en particulier la marge des constructeurs sur les véhicules électriques vendus.
Les groupes français Total et PSA ont par exemple créé une coentreprise, ACC, avec l'ambition de produire des batteries électriques capables d'équiper un million de véhicules par an à l'horizon 2030."Pour pouvoir fournir la France, l'Espagne et d'autres pays, il nous en faut de toute façon une autre (usine)", ajoute-t-elle.
Comme le rappelle l'agence Reuters, le groupe chinois est entré sur le marché des batteries pour les véhicules électriques en rachetant il y a deux ans AESC, une filiale du constructeur automobile japonais Nissan.
L'Europe accélère dans la production de batteries
L'Union européenne encourage actuellement la création de géants européens des batteries afin de contrer la domination des entreprises asiatiques dans ce domaine. Une dépendance qui réduit en particulier la marge des constructeurs sur les véhicules électriques vendus.
Les groupes français Total et PSA ont par exemple créé une coentreprise, ACC, avec l'ambition de produire des batteries électriques capables d'équiper un million de véhicules par an à l'horizon 2030.

Selon BFM TV.

20/10/2020

Le Portugal face au Covid 19...

Rien n'est plus important que la vie, c'est donc pour cela que nous allons imposer de nouvelles restrictions", a expliqué d'un air grave, jeudi, le Premier ministre portugais, ­António Costa, lors d'une conférence de presse convoquée en urgence alors que l'épidémie de Covid-19 connaît un net regain dans la région de ­Lisbonne et dans la vallée du Tage. Depuis le début de la pandémie, 62.126 personnes ont été infectées par le virus. Or, vendredi, le chiffre de 687 nouveaux cas en vingt-quatre heures a fait sonner toutes les alarmes, alors même que l'Espagne vire au rouge avec 10.764 nouveaux cas en vingt-quatre heures.

"Si nous n'avions pas réagi aussi vite, ç'aurait été une véritable hécatombe dans le pays car notre système de santé n'aurait jamais pu traiter des milliers de patients à la fois", assure Jorge Roque da Cunha, président du Syndicat indépendant des médecins. Sous-financé durant une décennie depuis la grande crise économique de 2008, le système sanitaire public portugais est extrêmement précaire, avec une capacité d'accueil de 3,4 lits pour 1.000 habitants, selon l'OCDE.

La recrudescence des cas oblige à être vigilant, comme l'a souligné le Premier ministre portugais, qui a lancé un appel à la prudence et a demandé à la population de ne pas "céder au ­relâchement dans les gestes barrière", précisant que le pays devait "tout faire pour empêcher la fermeture des établissements scolaires et pour éviter un confinement plus strict".

Selon Mme Diane Cambon, correspondante à Madrid (Espagne) - leJDD - lundi 14 septembre 2020

17/10/2020

La librairie, c'est mieux que l'avion!

Mme Elisabeth Pan dans le journal syndical de septembre 2020 attire notre attention sur l'avenir du livre après la période de confinement, qui a désespéré plus d'un libraire.En effet, en deux mois, les ventes avaient chuté de 95% par rapport à la même période de 2019. La réouverture le 19/5/2020 a vu les ventes rebondir de près de 20%, sans pour autant pouvoir rattraper la baisse du chiffre d'affaires chez les libraires. La fermeture partielle des salles de spectacle n'a pas arrangé la situation, de même que les commandes de livres, neufs ou d'occasion, par Internet.

 

Dans ce contexte, la rentrée littéraire d'automne s'annonce relativement bonne. Des grands éditeurs francophones comme Actes Sud , Grasset, Gallimard, Stock, Pol renouvellent des valeurs sûres. Côté littérature étrangère, beaucoup de nouveautés. Par contre, nombre de premiers romans ont été repoussés à janvier par les maisons d'édition qui ont assez peu publié depuis le début de l'année. Les grands salons comme Francfort ou Paris ont été annulés, sauf Nancy qui a maintenu «Le livre sur la place». Toutefois des signatures ont lieu et les libraires compte bien reprendre leur envol en cette rentrée littéraire.

 

Réfléchissons: le livre nous transporte où nous voulons et grâce à lui, nous pouvons voyager en restant sur place. Le prix des livres en effet est bien moins élevé qu'un voyage à l'autre bout du monde. En plus, les libraires sont là pour nous conseiller et ils mettent de la vie dans nos quartiers. Aussi, emmenons nos jeunes dans notre librairie favorite (pour moi, c'est La Procure à Nice) et passons feuilleter leurs dernières nouveautés! C'est non seulement faire œuvre de civisme envers un commerçant qui paie ses impôts en France (ce n'est pas le cas d'Amazon par exemple!), mais c'est surtout une manière de soutenir la culture, ce volet si important de notre civilisation européenne.

 

Lyliane

14/10/2020

Poursuites en justice de l'Etat français à propos du climat...

La France en fait-elle assez pour réduire ses émissions de gaz à effet de serre (GES)? La réponse est non pour six jeunes Portugais qui attaquent ce jeudi 33 Etats, dont la France, afin de les inciter à en faire davantage. L'initiative de ces adolescents s'inscrit dans la démarche des associations écologistes Greenpeace, Oxfam, la Fondation pour la nature et l'homme de Nicolas Hulot et de l'ONG Notre affaire à tous, qui ont entamé une procédure contre l'Etat devant le tribunal administratif pour carence en matière de lutte contre le changement climatique. La justice devrait se prononcer à l'automne.
Pour appuyer ce recours, les associations écologistes ont obtenu la signature de plus de 2 millions de citoyens demandant au gouvernement de mettre un coup d'accélérateur. Pointé du doigt, l'Etat a répondu le 23 juin. Dans un mémoire de défense de 18 pages, la directrice des affaires juridiques du ministère de l'Ecologie souligne que « le Parlement a adopté trois lois renforçant les obligations de l'Etat en matière de lutte contre le changement climatique ».

Sécheresse : nos forêts sont à l’agonie
« On dispose effectivement de beaucoup de lois et la France a signé des traités s'engageant à réduire ses émissions de gaz à effet de serre, mais il est maintenant temps d'agir, estime Cécilia Rinaudo, coordinatrice générale de Notre Affaire à tous. Car aujourd'hui, nous sommes en retard dans tous les domaines : transport, agriculture, logement. »
Le gouvernement ne fait pas du tout le même constat. En matière de gaz à effet de serre, l'année 2020 s'est traduite par « une diminution significative des émissions par rapport à 2017 », selon le ministère de l'Ecologie, qui estime par ailleurs que l'Etat n'est pas seul responsable : « Il n'est pas en capacité d'empêcher l'intégralité des émissions […] sur le territoire français » du fait qu'une « part substantielle de cette pollution procède de la réalisation des activités industrielles et agricoles, mais également de choix et de décisions individuels sur lesquels il n'est pas toujours possible d'influer ».

Selon Mr Frédéric Mouchon - Le Parisien - jeudi 3 septembre 2020

13/10/2020

Pollution des mers et des océans...

Produits chimiques, déchets : tout ça fait forcément du mal aux poissons, aux crustacés et à tous les organismes vivants dans la mer. Beaucoup se retrouvent piégés dans des filets de pêche abandonnés par exemple. Ils peuvent alors se blesser, ne plus parvenir à se nourrir et mourir. Les tortues prennent les sacs plastiques pour des méduses et peuvent s’étouffer en les avalant. Les pailles en plastique terminent aussi dans leurs narines ou leur estomac. Photo Sergi Garcia Fernandez. Biosphoto

Le plastique, un produit toxique
Les animaux marins ingèrent les morceaux de plastique, qu’ils prennent pour de la nourriture. Au bout d’un moment, ils n’ont alors plus de place dans l’estomac pour manger et meurent de faim. En 2019, une baleine a par exemple été retrouvée morte avec 40 kilos de déchets en plastique dans l’estomac… 14 000 mammifères sont chaque année retrouvés morts sur les plages à cause de ça. Mais ils sont en réalité bien plus, puisque la grande majorité meurent en mer. L’ONG Greenpeace estime que c’est quasiment 10 fois plus.

Et ça ne concerne pas que les océans. Dans la mer Méditerranée, il y a autant de minuscules bouts de plastiques que de zooplanctons, qui sont la base de la chaîne alimentaire. Pas très appétissant pour les poissons… «Imaginez qu’à la cantine à midi on vous mette une moitié de crevettes et une moitié de plastique dans votre assiette !» lance Jean-François Ghiglione, directeur de recherche pour le CNRS à l’Observatoire océanologique de Banyuls-sur-Mer.

Suite de relations alimentaires entre les êtres vivants : chacun mange celui qui le précède.Les humains mangent ensuite des poissons qui ont eux-mêmes avalé des morceaux de plastique. On ne peut pas en mourir mais ce n’est bon pour l’organisme. Le plastique est propre et brillant mais il contient tout un tas de produits toxiques. «Quand on absorbe du plastique, les polluants qui sont à l’intérieur se libèrent dans l’organisme, explique Jean-François Ghiglione. Or ce sont des perturbateurs endocriniens : ça veut dire qu’ils perturbent nos hormones et peuvent entraîner une puberté précoce, par exemple.»

Transformation physique du corps qui survient quand on grandit, comme l’arrivée des règles chez les filles. Si elle est précoce, ça veut dire qu’elle arrive plus tôt que d’habitude.

Enfin, les déchets plastiques qui bougent dans l’eau au fil des courants transportent avec eux, sur des milliers de kilomètres, des espèces invasives : ce sont le plus souvent des mollusques, des algues ou des microbes qui viennent perturber les écosystèmes.
Espèces animales ou végétales qui s’implantent dans un nouveau milieu naturel et le perturbent.
Systèmes formés par des espèces vivantes regroupées dans un même endroit qui s’organisent entre elles.

Selon Libération-jeudi 3 septembre 2020

12/10/2020

Des Start-up qui allient écologie et technologie...

Qu'il s'agisse de « GreenTech » ou de « Tech for good », une chose est sûre : le monde du numérique s'est progressivement converti aux enjeux environnementaux. Zoom sur cinq exemples de start-up qui mettent les dernières innovations digitales au service de la préservation de l'écosystème.

Dulse

La crise sanitaire a permis de mettre en valeur la pertinence des solutions d'impression 3D pour répondre aux défis de demain. Lancé en février 2020 à Nantes, le studio d'impression Dulse (du nom d'une algue rouge abondante en Bretagne qui sert, entre autres, à produire du filament d'impression 3D) se distingue par son approche écologique assumée. Tous les matériaux utilisés sont recyclés et biosourcés à travers une filière de revalorisation locale. Le tout avec un objectif clair : être à la fois producteur et consommateur de sa matière première (le filament de plastique) dans une logique d'économie circulaire.

Biopooltech

Entre l'utilisation de chlore et la consommation d'eau, une piscine n'a, a priori, rien de bon pour l'environnement. Le pari de Biopooltech est pourtant de la rendre plus écologique grâce à une technologie unique. Pilotable depuis son smartphone, le système de biofiltration inventé par la start-up gère tous les paramètres (température, niveau de bactéries, état des équipements, etc.) afin de disposer d'une régulation naturelle et de transformer n'importe quelle piscine « classique » en bassin biologique. En prime, l'alliance de l'Internet des objets et de la biotechnologie offre d'autres économies vertes : 50% de consommation d'eau en moins et jusqu'à 90% de réduction sur la facture d'électricité.

CityTaps

Selon le dernier rapport de l'Organisation mondiale de la santé (OMS), 785 millions de personnes dans le monde n'ont pas accès à l'eau potable. Un problème parfois lié à l'impossibilité, pour les plus pauvres, de payer leur facture. Afin de recréer un cercle vertueux, la start-up CityTaps commercialise la CT Suite, un compteur d'eau connecté à une application (pour les utilisateurs) et une plateforme de suivi (pour les gestionnaires de réseau). Un tel système allège les factures des ménages puisque seule la consommation réelle est facturée. De l'autre côté, le paiement via mobile permet aux gestionnaires de récupérer plus facilement les sommes dues tout en économisant les ressources en eau. Une technologie gagnant/gagnant déjà à l'œuvre dans un projet pilote au Kenya.

Living Packets

1,7 milliard de transactions en ligne (source : Fevad) rien qu'en France, c'est presque autant de colis en circulation à travers le globe et de cartons dont le recyclage pose bien souvent problème. Partant de ce constat d'un gaspillage à grande échelle, la start-up Living Packets a créé « The Box », un colis connecté, bardé de capteurs, mais surtout réutilisable au moins un millier de fois. De quoi épargner quelques centaines de millions d'emballages chaque année tout en améliorant sensiblement l'expérience utilisateur, puisque l'état du colis est disponible en direct et que le retour est simplifié. Ou comment joindre l'utile à l'agréable.

>>> Lire aussi :Les déchets, source d’énergie

Homeys

Maîtriser la consommation énergétique des bâtiments constitue un des meilleurs moyens de réduire notre bilan carbone. Parmi les nombreuses solutions disponibles sur le marché, Homeys se distingue par sa facilité d'utilisation : un simple capteur d'hygrométrie et de température installé dans une partie des locaux (bureaux ou logements) et le tour est joué. Là encore, le bénéfice est multiple : les occupants gagnent en confort grâce à des conditions de chauffage ou de rafraichissement optimales, quand le propriétaire (bailleur, collectivité, etc.) réduit les coûts de maintenance. Mais le plus important reste la réduction des consommations énergétiques, de l'ordre de 25%, et des émissions de gaz à effet de serre qui vont avec.

 
Selon ENEDIS le 2/9/2020
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11/10/2020

Les emplois de demain selon Mr G. Pépy...

Vers une recrudescence des projets d'entreprises après la crise? "De plus en plus de jeunes, qui vont avoir des difficultés à trouver un CDI ou une alternance, se disent 'après tout, pourquoi est-ce que je ne me lancerais pas dans ma propre activité'. Ils ont moins d'autocensure que ceux qui ont 'plus de bouteille', et surtout ils se lancent sur des projets qui ont un très fort impact sur le territoire", a assuré Guillaume Pépy, ancien patron de la SNCF, sur le plateau de BFM Business. L'ex-dirigeant a récemment repris les rênes d'Initiative France, un réseau associatif d'aide à la création d'entreprises.
Un projet d'entreprise à Annecy imaginait "une grande agence de voyage, pour créer des voyages très lointain, mais le Covid arrive, et il repositionne son projet sur des voyages de proximité, liés à l'environnement et durables. De la même façon, dans d'autres régions, on voit des épiceries solidaires, des boucles courtes où l'on produit localement et on va distribuer tout autour. Il y a des jobs de l'après-crise qui sont en train de naître, et des entreprises qui sont en train d'émerger pour cela", a poursuivi l'ex-patron du groupe public, invité ce mercredi soir du Grand Journal de l'Eco.
Les emplois "de demain"
"Ce qui est rassurant dans notre pays, ce que quand il y a une bonne idée, un beau projet, très souvent ça va aboutir à la création de nouveaux emplois. On parle sans arrêt des emplois qui disparaissent (…). La plupart des postes de demain sont créés par des petites entreprises qui vont se créer". 

Selon J. B. - BFM Business - mercredi 2 septembre 2020

05/10/2020

La mémoire des arbres...

Des chercheurs chiliens et argentins ont sondé la « mémoire » des arbres pour dater l’évolution du changement climatique des six derniers siècles. Ils confirment une méga-sécheresse en cours depuis onze années. Un, deux, trois, quatre… Enfant, qui ne s’est jamais amusé à estimer l’âge d’un arbre coupé en comptant ses cernes de croissance ? Cette méthode de datation est validée par une science : la dendrochronologie. L’absence de pluie, les avalanches ou encore les tremblements de terre altèrent la pousse des arbres, modifiant l’épaisseur des cernes. Ces variations constituent autant d’indices permettant de reconstruire le climat passé.

Un atlas de la sécheresse
Ce sont ces cicatrices accumulées au fil du temps qu’un groupe de chercheurs chiliens et argentins ont analysées pour élaborer le premier atlas de la sécheresse en Amérique du Sud, du XV siècle à nos jours. Pendant plus de dix ans, nous avons étudié 15 000 arbres, près de 300 espèces, de l’Amazonie méridionale à l’extrême sud de la Patagonie » , détaille Carlos Le Quesne, dendrochronologue à l’Université australe du Chili.
Les universitaires ont parcouru la Cordillère des Andes à la recherche d’arbres séculaires. La largeur des cernes reflète les changements annuels d’humidité, reprend Carlos Le Quesne. Nous avons choisi des arbres, parfois millénaires, sensibles au manque d’eau, tel l’araucaria dont l’espèce a cohabité avec les dinosaures. 
Méga-sécheresse en cours
Pour faire parler les vénérables cyprès de la Cordillère et autres alerces, une espèce endémique rare et qui dépasse les 4 000 ans, un simple carottage suffit. Sans conséquence pour l’arbre, le prélèvement consiste en l’extraction d’un échantillon de bois, long d’une dizaine de centimètres et large comme une paille.
 En croisant nos données avec les chroniques des conquistadores espagnols qui mentionnaient des famines ou de faibles récoltes, nous avons pu confirmer avec précision les années où la pluie a manqué ou, à l’inverse, était en excès » , explique Duncan Christie, paléoclimatologue à l’Université australe du Chili.
Les trente-huit chercheurs ont pu déterminer qu’entre 1400 et aujourd’hui, la fréquence et la durée des événements climatiques extrêmes se sont accrues. Avant, la sécheresse dans la zone centrale du Chili et les pluies torrentielles dans le bassin de la Plata [Argentine, Uruguay, Brésil et Paraguay] se produisaient tous les dix à quinze ans , note Duncan Christie.
La bascule s’opère dans les années 1960, lorsque la courbe des émissions de gaz à effet de serre s’embale au niveau mondial. Depuis, ces épisodes extrêmes se répètent tous les cinq ans. Les scientifiques ont aussi révélé que la méga sécheresse, en cours depuis onze ans dans la zone centrale du Chili, n’a pas de précédent lors des 600 dernières années.
Véritables salles d’archives à ciel ouvert, les forêts millénaires contribuent également à mieux anticiper le dérèglement climatique. Nos découvertes servent à affiner les modèles climatiques, confirme Duncan Christie. À ce rythme, l’automne austral pourrait disparaître à moyen terme. 

Selon Mr Alan LOQUET. Santiago du Chili, - Ouest-France - lundi 31 août 2020

03/10/2020

Une tribune pour relancer l'économie et aller plus loin chez les écolos...

Voici la tribune d'Emilie Cariou et 14 autres députés du groupe Ecologie démocratie solidarité (EDS) de l'Assemblée nationale : "Le gouvernement a annoncé les grandes lignes du futur plan de relance de 100 milliards d'euros. Des mesures en faveur des entreprises y figurent, dont des mesures keynésiennes d'investissement. Ce plan apparaît néanmoins encore trop imprégné d'un libéralisme conservateur satisfait de trouver l'argent public qui surgit opportunément pour sauver l'économie, mais sans souffrir aucune conditionnalité sociale, fiscale ou écologique.

Nous appuyons fortement un grand plan de relance : sauver l'emploi, c'est la priorité pour éviter la catastrophe sociale. Mais les aides sans cadrage aux entreprises ne suffiront pas.

Si la crise sanitaire affecte tous nos territoires, c'est dans les quartiers populaires que ses effets sont les plus désastreux. Le plan de relance ne prévoit pourtant rien pour lutter contre les discriminations et les inégalités territoriales. Des investissements massifs dans le logement social, l'accès à l'emploi et l'éducation dans les quartiers prioritaires sont nécessaires. Les aides versées aux entreprises devront être assorties d'objectifs précis de recrutement dans ces quartiers, où les travailleurs indépendants fragilisés devront être accompagnés. Sans quoi la pauvreté risque d'y exploser, alimentant une colère sociale qu'il sera impossible d'endiguer, dans un contexte de sentiment de relégation bien ancré.

La crise sanitaire nous a fait violemment prendre conscience de notre fragilité, résultat de quarante ans de désindustrialisation massive, et de notre dépendance extérieure illustrée par les pénuries de biens sanitaires. Pour en sortir, nous demandons que les aides - à commencer par celles procurées aux plus grands groupes multinationaux - soient réellement mises sous conditions.

Nous ne pouvons continuer à perfuser indifféremment les industries polluantes. Nous ne pouvons déverser des milliards d'euros de financement du chômage partiel, nécessaire aux salariés, sans garantie de maintien de l'emploi par les acteurs économiques ainsi subventionnés. Nous ne pouvons supprimer les « impôts de production » sans toucher aux mécanismes d'optimisation fiscale qui atomisent l'imposition des bénéfices. Nous ne pouvons allouer des aides à l'investissement qui seront immédiatement détournées pour alimenter le versement financiarisé de dividendes aux actionnaires. Nous ne pouvons laisser à l'écart de l'effort national les secteurs de la finance et de l'assurance, épargnés par la crise.

Sans conditionnalités efficientes, les grands acteurs économiques arbitreront encore contre la relocalisation des productions, déplacées vers les pays à bas coût, à normes fiscales sociales et environnementales dégradées. Il y a urgence à relancer l'économie, mais aussi à donner une trajectoire politique à cet argent public. Alors, le système économique reprogrammé pourra se déployer en Europe de façon vertueuse." 

iste des signataires :

Emilie Cariou, députée de la Meuse, déléguée générale du groupe parlementaire EDS (Ecologie démocratie solidarité) en charge des politiques publiques

Aurélien Taché, député du Val-d'Oise, délégué général du groupe parlementaire EDS en charge des relations extérieures

Paula Forteza, députée des Français établis hors de France, co-présidente du groupe parlementaire EDS

Matthieu Orphelin, député du Maine-et-Loire, co-président du groupe parlementaire EDS

Delphine Bagarry, députée des Alpes-de-Haute-Provence

Annie Chapelier, députée du Gard

Guillaume Chiche, député des Deux-Sèvres

Yolaine de Courson, députée de Côte-d'Or

ennifer De Temmerman, députée du Nord

Albane Gaillot, députée du Val-de-Marne

Hubert Julien-Lafferière, député du Rhône

Sébastien Nadot, député de Haute-Garonne

Frédérique Tuffnell, députée de Charente-Maritime

Cédric Villani, député de l'Essonne

Martine Wonner, députée du Bas-Rhin

Selon Redaction JDD - leJDD - samedi 29 août 2020

02/10/2020

Strasbourg: Plan Canopée pour des arbres en ville...

Il s’agit de planter 10 000 arbres au plus tard en dix ans », mais « aussi de sauvegarder et protéger les arbres » déjà présents dans la ville, a déclaré la première maire écologiste de Strasbourg (Bas-Rhin) Jeanne Barseghian, en présentant, samedi 29 août, un programme de « végétalisation » de la capitale alsacienne.

La nouvelle municipalité écologiste de Strasbourg a présenté samedi 29 août un programme de « végétalisation » de la capitale alsacienne, qui doit passer par la plantation de 10 000 arbres afin de mieux adapter la ville au changement climatique.
« C’est un enjeu de confort, un enjeu climatique, un enjeu pour la biodiversité, pour le bien-être et pour l’adaptation de notre ville aux changements en cours, que ce soit les canicules mais aussi les inondations », a expliqué lors d’une conférence de presse Jeanne Barseghian, première maire écologiste de Strasbourg.
Celle-ci avait signé, dès son arrivée à la mairie, une déclaration d'« état d’urgence climatique » pour la ville.
« Il s’agit de planter de manière massive 10 000 arbres (hors forêts) au plus tard en dix ans », mais « aussi de sauvegarder et protéger les arbres » déjà présents dans la ville, a poursuivi Jeanne Barseghian.
« À terme, on redonnera 300 hectares à la nature »
La ville compte actuellement plus de 40 000 arbres dans les parcs, jardins et espaces verts d’équipements publics.

« À terme, on redonnera 300 hectares à la nature », a-t-elle résumé soulignant vouloir que cette « végétalisation » intervienne « de manière équitable sur l’ensemble du territoire strasbourgeois » et « pas seulement sur le centre-ville ».
« Notre objectif est d’atteindre un indice de Canopée (pourcentage de l’espace urbain couvert par des arbres d’au moins trois mètres de hauteur, N.D.L.R.) à hauteur de 30 % » d’ici 2050, contre 26 % actuellement, a complété Suzanne Brolly, adjointe à la maire.
« On ne peut pas penser seulement sur le temps d’un mandat quand on parle de nature, il faut anticiper », a-t-elle souligné, évoquant la possibilité de plantations sur les places, mais aussi sur les trottoirs, les cours d’écoles, les cimetières, les terrains de sport etc.
Le projet, baptisé plan Canopée et doté pour la première année d’un budget d’un million d’euros, doit faire l’objet d’une délibération lundi au conseil municipal.
En juillet, des arbres ont provisoirement été installés sur plusieurs places de Strasbourg pour atténuer les îlots de chaleur urbains pendant l’été avant que des plantations durables puissent débuter à l’automne.

Selon AFP. - Ouest-France - samedi 29 août 2020

30/09/2020

Ne plus rien jeter dans la nature...

Lors d’une balade en pleine nature, vous avez l’habitude de vous débarrasser de vos déchets organiques. Bien que ce geste puisse paraître anodin, il a des conséquences… Découvrez lesquelles.
A priori, une peau de banane se dégrade naturellement et un trognon de pomme peut même donner un petit pommier, non ? Contrairement aux idées reçues, jeter ses déchets biodégradables, du type noyau ou épluchures de fruits, peut avoir un impact environnemental. C’est d’ailleurs ce que rappellent des gardes forestiers américains du parc national de Glacier dans le Montana sur eur page Facebook. "Ces aliments ‘naturels’ ne se décomposeront pas rapidement", expliquent-ils avant d’inviter les visiteurs à emporter leurs déchets avec eux.

Deux ans pour éliminer une peau de banane
Si les animaux ne sont pas friands de votre goûter laissé dans la nature, la décomposition de vos noyaux et épluchures de fruits demandera bien plus de temps que vous ne le pensez. "Cela peut prendre plusieurs années pour certains fruits en fonction de l’environnement", soulignent les rangers de cette réserve de biosphère inscrite au patrimoine de l’Unesco. Dans le parc de Glacier, où ils officient, le processus de décomposition d’une peau de banane, pourtant biodégradable et naturel, peut mettre jusqu’à deux ans. Pour un trognon de pomme, il faudra tout de même attendre huit semaines. "Qu’elle soit bio ou pas bio, la peau de banane met beaucoup de temps à se décomposer, parce que c’est une peau, une chapelure, très fibreuse. Et surtout, on n’a pas les insectes de son pays d’origine ici. Des insectes aptes à la manger et la décomposer rapidement", confirme un éco-garde du parc national des Calanques de France au site Alternativi.fr.

Des animaux mis en danger
Et si nos fruits peuvent rester longtemps sur le sol, ce n’est pas le seul et unique risque. Les déchets que nous déposons dans la nature peuvent aussi mettre en danger certains animaux en cas d’ingestion. "Si la faune sauvage les mange, ils ne seront probablement pas bien digérés car ces animaux ne sont pas accoutumés à cette nourriture", ajoutent les gardes forestiers américains.
Un impact sur la flore
Troisième conséquence, et pas des moindres, nos déchets peuvent aussi perturber notre écosystème. Bien qu’ils soient naturels et biodégradables, des fruits comme les bananes ne poussent pas habituellement dans certains environnements comme les calanques marseillaises. Résultat, leurs peaux peuvent bousculer la croissances des arbres et des plantes environnantes.
Pour être sûr de ne pas perturber la faune et la flore, il est donc préférable de garder ses déchets avec soi et de les jeter dans une poubelle à votre retour.

Selon Mme Anissa Nassr - Femme Actuelle - mardi 25 août 2020

27/09/2020

Agriculture: il faut changer de modèle agricole...

Plusieurs associations et collectifs lancent un mouvement citoyen le samedi 17 octobre pour changer de modèle agricole. Pour garantir à tous une alimentation saine, ils appellent notamment à revoir la politique agricole commune pour qu'elle soutienne des exploitations à taille humaine.
Tribune. Manger est un besoin quotidien vital si essentiel qu’on oublie parfois combien le satisfaire peut devenir difficile au moindre grain de sable dans les rouages. Un grain aussi petit qu’un virus, par exemple.

La crise sanitaire a mis en exergue la vulnérabilité de notre système agricole et alimentaire. Le nombre de demandeur·euse·s de l’aide alimentaire, au nombre de 5,5 millions avant la crise, est passé à environ 8 millions de personnes : l’accès à une alimentation de qualité pour tou·te·s est encore loin d’être garanti. Les agriculteur·rice·s et éleveur·ses qui ont continué à travailler pour nous nourrir, souffrent souvent d’une grande précarité, près d’un quart d’entre eux vivant sous le seuil de pauvreté. En 2019, on comptait plus d’un suicide d’agriculteur·rice par jour, soit 20 % de plus que dans le reste de la population.
L’impact du changement climatique:

Parallèlement, alors que l’agriculture mondiale est à l’origine de 24 % des émissions de gaz à effet de serre, le changement climatique touche déjà durement celle-ci, et va marquer encore plus fortement les pratiques et rendements agricoles. Pourtant, les politiques actuelles ne prennent pas en compte ces bouleversements qui sont appelés à s’intensifier, comme peut en témoigner la récente décision du gouvernement de réintroduire pour les cultures betteravières des pesticides dangereux (néonicotinoïdes), interdits en 2018.
Nous devons changer de paradigme, à tous les échelons possibles : européens, nationaux, mais aussi territoriaux. D’ici fin 2021, la Politique agricole commune (PAC) sera renégociée à la fois au niveau européen et au niveau national. C’est l’occasion ou jamais d’exiger qu’une autre agriculture soit mise en place. Le samedi 17 octobre, lendemain de la journée mondiale de l’Alimentation, est le moment idéal pour lancer un vaste mouvement citoyen exigeant un changement du modèle agricole.

L’agriculture que nous appelons de nos vœux est au service d’une alimentation de qualité, saine et accessible à toutes et tous. Elle rémunère correctement les travailleur·ses et revalorise ses métiers. Cette agriculture paysanne écologique, dont fait partie l’agriculture biologique, répond aux enjeux de santé, d’environnement et de biodiversité. Elle permet à chacun·e de consommer local, de saison, et construit notre résilience alimentaire face aux crises.
Notre organisation sociale doit également changer fondamentalement pour recréer un équilibre territorial propice à une société plus juste, durable et humaine. L’agriculture telle que nous la promouvons pourra créer plus d’un million d’emplois pérennes, non délocalisables, désengorger le 
milieu urbain et dynamiser des zones rurales à ce jour abandonnées par l’État.
Des revendications pour une transition agricole et alimentaire

Pour cela, nous appelons les pouvoirs publics, à tous les échelons, à suivre nos propositions comme un ensemble cohérent pour la transition agricole et alimentaire. Des revendications déjà portées par de nombreux collectifs et associations, comme la plateforme Pour une autre PAC, ou encore la Convention citoyenne pour le climat. Ainsi, nous demandons :

- l’abandon des accords internationaux de libre-échange tels que le Ceta et le Mercosur ;
- la revalorisation du travail des agriculteur·rice·s afin qu’il·elles puissent privilégier la qualité à la quantité, tout en vivant dignement de leur activité, par une régulation des marchés (quotas laitiers par exemple) et des relations commerciales assurant des prix agricoles stables et rémunérateurs couvrant les coûts de production ;
- la priorisation d’une agriculture paysanne avec des parcelles à taille humaine, notamment par le remplacement, dans le cadre de la PAC, des aides à l’hectare par des aides à l’actif plafonnées par exploitation, pour soutenir l’emploi et l’installation, et non encourager l’agrandissement et l’industrialisation des structures agricoles ;
- l’accompagnement immédiat par l’Etat des agriculteur·rice·s vers des pratiques relevant de l’agroécologie paysanne dont l’agriculture biologique, via des enseignements et formations rénovées et un soutien financier, y compris pour la labellisation en bio des structures agricoles ;- la relocalisation de l’alimentation des animaux d’élevage (application réelle du plan protéines végétales, zéro déforestation importée, lien au sol obligatoire) ;
- la création d’une sécurité sociale de l’alimentation permettant à tous les citoyen·ne·s d’accéder à une alimentation de qualité, diminuant les risques de maladies induites par une alimentation industrielle, ultra-transformée et déséquilibrée et part la dégradation de l’environnement liée à l’agriculture intensive ;
- la reprise par les communes des terres agricoles abandonnées pour une conversion à l’agriculture biologique et un moratoire sur les projets imposés et polluants entraînant l’artificialisation des terres agricoles et forestières sur les territoires ;
- la réévaluation des critères des commandes publiques afin de favoriser les circuits courts, les produits saisonniers et bio et une alimentation équilibrée donnant plus de place aux protéines végétales, notamment dans la restauration collective ;
- l’interdiction effective de production et importation de produits issus du brevetage du vivant (OGM) ;
- l’interdiction immédiate des pesticides les plus dangereux pour la santé (CMR et perturbateurs endocriniens) et pour les pollinisateurs, un soutien massif aux paysan·ne·s pour les accompagner dans la transition et l’affranchissement des pesticides de synthèse à courte échéance, avec notamment le développement d’alternatives naturelles à ces produits ;
- la reconnaissance et la prise en charge des victimes des pesticides de synthèse et autres produits toxiques utilisés dans le milieu agricole ;
- l’introduction de règles ambitieuses améliorant la bientraitance animale en  concertation entre monde paysan, consommateur·rice·s et associations de bien-être animal (abattage de proximité, accès à l’extérieur, etc.).

Ces propositions vont dans le sens du changement de modèle agricole voulu par une très grande majorité des Français·es. Pour appuyer les revendications de cette tribune, une pétition a été lancée en parallèle. C’est le soutien massif des citoyen·ne·s qui permettra de peser sur les négociations de la PAC et pour la mise en place de ces mesures à différents niveaux par tous les acteurs. Rendez-vous samedi 17 octobre partout en France.
Parmi les signataires : José Bové, Cyril Dion, Marie-Monique Robin, Olivier de Schutter, Jean Ziegler, Alerte Médecins Pesticides, Alternatiba / ANV-COP21, ATTAC, Confédération Paysanne, Fédération Nationale d’Agriculture Biologique, Foodwatch, France Nature Environnement, Générations Futures, Greenpeace France, Les Amis de la Terre, Mouvement Inter-Régional des AMAP, Nature & Progrès, Notre Affaire à Tous, SOL, Alternatives Agroécologiques et Solidaires, Terre de Liens… La liste de l’ensemble des organisations (58) et des personnalités (8) et la pétition.

Selon Libération

 

23/09/2020

Conseils avant d'acheter une voiture électrique...

Acheter une voiture électrique, c’est parfois faire un saut dans l’inconnu. Auto-Moto vous dit tout ce qu’il faut savoir pour vous lancer en toute sérénité !
Si la voiture électrique se démocratise de plus en plus, elle reste parfois assez mystérieuse et suscite encore beaucoup d’interrogations. Quel est le modèle le plus adapté à mes besoins ? Est-ce vraiment fait pour moi ? Où puis-je me brancher ? Autant de questions tout à fait légitimes qui peuvent parfois freiner les potentiels acheteurs, parfois refroidis par l’apparente difficulté relative à la possession d’un tel véhicule. Auto-Moto vous aide à y voir plus clair et explique tout ce qu’il faut savoir pour vous lancer !
Prenez le temps de vous décider et de bien choisir

Avant de vous lancer, prenez un moment pour faire le point sur vos besoins. cherchez-vous plutôt un véhicule pour vos trajets domicile-travail quotidiens ou pour voyager ? Cela vous permettra de savoir vers quel type de modèle vous tourner, entre une Peugeot e-208 ou une Tesla Model S, par exemple. Déterminez également un budget à ne pas dépasser, en prenant en compte le prix souvent élevé d’une électrique ainsi que le montant de la recharge. N’hésitez pas à vous renseigner sur les forums spécialisés, afin de recueillir les avis éclairés et objectifs de propriétaires, qu’ils soient satisfaits ou non.
Vérifiez également que la voiture électrique soit bien faite pour vous, et que vous avez une solution pour vous brancher chez vous ou sur votre lieu de travail. En effet, il sera bien plus difficile de rouler avec ce type de véhicule si vous parcourez de trop longues distances chaque jour sans possibilité de charger votre auto à la fin de la journée. 
Il y en a vraiment pour tous les goûts!

Si vous pensez que la voiture électrique n’est pas faite pour vous, il y a de fortes chances que ne se soit pas totalement vrai. Si l’offre était encore très restreinte il y a encore quelques années, celle-ci s’est largement densifiée ces derniers temps, rendant ce type de mobilité accessible au plus grand nombre. Quelque soit votre budget ou vos besoins en termes d’autonomie, il existe un modèle fait pour vous, de la nouvelle Citroën Ami à la Porsche Taycan, sans parler de tout ce qu’il existe entre les deux, que ce soit des citadines, des compactes ou des SUV. N’hésitez pas à vous rendre en concession pour tester les véhicules qui vous intéressent, afin de mieux vous rendre compte des sensations de conduite, qui peuvent être déroutantes au début pour les non-initiés. 
= > Découvrez tous les modèles de voitures électriques du marché dans notre diaporama complet
L’autonomie n’est pas une science exacte

Ça y est, vous avez trouvé la voiture électrique de vos rêves, avec une autonomie idéale pour vos trajets quotidiens. Si les chiffres sont désormais plus proches de la réalité qu’auparavant, depuis l’arrivée du cycle WLTP, il faut néanmoins savoir que de nombreux paramètres influent sur la consommation du véhicule, et donc sur le nombre de kilomètres qu’il peut parcourir en une seule charge. En effet, la consommation pourra passer du simple au double sur un trajet plat, à vitesse modérée et en ville, en montagne, avec des routes vallonnées ou sur autoroute à une allure très rapide. Il faut également savoir que la température extérieure ainsi que l’usage de la climatisation et des différents accessoires de la voiture ont une forte influence sur son autonomie. 
Avant toute chose, vérifiez si le réseau de bornes de recharge est suffisamment dense autour de chez vous pour pouvoir rouler au quotidien sans crainte de tomber de panne. 
Un réseau de recharge inégal et pas toujours facile à comprendre

Si le nombre d’infrastructures de recharge est de plus en plus important, notamment dans les grandes agglomérations, il peut parfois être difficile de se charger sereinement. Outre les pannes ou les bornes déjà occupées, il faut également prendre en compte le nombre d’opérateurs différents, qui proposent alors de nombreuses offres, de quoi rapidement perdre la tête. Certaines bornes ne sont alors accessibles qu’avec un badge qui doit être demandé en amont, de quoi rendre difficile les voyages improvisés, tandis que d’autres demandent un abonnement à un service bien précis. Sans parler des différents types de prises, qui ne sont pas compatibles avec toutes les voitures et vice-versa. Un vrai casse-tête.

Mais il existe des solutions efficaces pour s’y retrouver, comme l’application Chargemap, répertoriant toutes les bornes et affichant toutes les informations indispensables telles que le niveau d’occupation ou le type de connecteur. 
L’électrique, c’est économique

Si une voiture électrique coûte généralement plus cher qu’une thermique équivalente à l’achat, il faut également prendre en compte le coût à l’usage. Et sur ce point, les modèles zéro-émissions sont alors bien plus économiques que leurs homologues essence ou diesel. En effet, à partir de 4 ans de possession en moyenne, une voiture électrique aura alors un coût total inférieur moyen de 4 % par rapport à un modèle thermique, un pourcentage qui augmente évidemment au fil des ans. 
Sans parler des aides à l’achat telles que le bonus écologique ou la prime à la conversion, la voiture électrique coûte aussi moins cher à recharger, mais également à entretenir. En moyenne, le prix de l’entretien d’un tel véhicule est inférieur de 25 % à un modèle thermique, grâce à un nombre de pièces mécaniques réduit, demandant alors moins de maintenance et des freins généralement moins sollicités. 
Sachez également que certaines compagnies d’assurance proposent d’importantes remises pour l’achat d’une voiture électrique, ce qui peut faire pencher la balance en faveur de cette dernière.

Selon Mme Marie Lizak - Auto Moto - mardi 22 septembre 2020

19/09/2020

Le World Cleanup Day 2020...

840 tonnes. C'est la quantité de déchets qui avaient été récoltés à travers le monde l'an dernier pour le World Cleanup Day. Cette année, ce grand jour mondial du nettoyage né en Estonie a lieu ce samedi 19 septembre, avec toujours le même objectif : sensibiliser à la cause environnementale et à la multiplication des déchets sauvages.
« Le message, c'est que tous les citoyens peuvent agir en faisant quelque chose de très simple et de très concret pour changer le monde », explique au Point la présidente du World Cleanup Day France, Virginie Guérin, qui prône « plus d'actions, moins de bla-bla ». Loin du simple nettoyage, l'événement a surtout vocation à faire naître des prises de conscience.
 Comment se débarrasser du virus du plastique
Tout nettoyer, une utopie
« Ce serait utopique de se dire qu'on va tout nettoyer en une journée, souligne Virginie Guérin. C'est un premier pas qui permet de s'interroger sur la présence de ces déchets et d'entamer sa transition écologique. » Malgré le contexte sanitaire, près de 2 000 opérations de nettoyage ont déjà été déclarées sur la carte interactive de l'association française, soit presque autant qu'en 2019. « Cette année, on sait qu'on va avoir pas mal de masques à ramasser, et toujours des mégots. » Face au fléau des déchets abandonnés en pleine nature, de nombreuses initiatives citoyennes ont essaimé ces dernières années pour nettoyer et interpeller l'opinion. Dans le groupe Facebook Run Eco Team, créé par un Nantais en 2016, plus de 27 000 membres partagent régulièrement des photos des déchets ramassés pendant leurs sorties running. Une initiative qui avait même séduit le patron du réseau social, Mark Zuckerberg.
Un Français sur trois avoue jeter ses déchets par la fenêtre de la voiture...

Signaler les déchets sauvages
« La majorité des gens ont envie qu'il y ait des initiatives, mais ils ne sont pas encore prêts à s'engager », remarque Ruben. À 15 ans, ce lycéen originaire de Villefranche-sur-Saône (Rhône) a créé GreenR, une application permettant de déclarer des déchets sauvages et d'organiser leur nettoyage. « C'est un pont entre les gens qui voient et ceux qui sont prêts à prendre le temps de nettoyer », explique-t-il.
Concrètement, tout utilisateur de l'appli peut, dès qu'il constate des déchets abandonnés dans la nature, les signaler sur l'application avec une photo et une description. Puis, les personnes intéressées et motivées pourront mettre en place une balade vers un ou plusieurs points signalés près de chez elles pour les débarrasser des déchets. Son application, créée bénévolement par Jean-Didier, un développeur rencontré à une soirée chez des amis de ses parents, compte déjà en quelques semaines 430 utilisateurs actifs, 20 « spots » déclarés, et deux marches de nettoyage organisées.
Et pour ceux qui préfèrent le confort de leur canapé, World Cleanup Day France propose également cette année un nettoyage numérique à faire de chez soi, élaboré en partenariat avec l'Institut du numérique responsable. « Le but, c'est de vider ses messageries sur les réseaux sociaux, de nettoyer sa boîte mail, de baisser la résolution vidéo par défaut dans ses réglages quand on n'a pas besoin de la meilleure qualité? » Autant d'actions qui devraient permettre de faire un peu de place dans les serveurs qui stockent nos données et consomment beaucoup d'énergie. « 1 Mo de données effacées, c'est environ 19 grammes de carbone économisés », assure Virginie Guérin.

Selon Le Point-vendredi 18/9/2020

16/09/2020

L'auto-édition encouragée...

C'est une petite révolution pour le monde littéraire. Un décret publié fin août va étendre le régime social des artistes-auteurs aux écrivain·es dont les œuvres sont autoéditées. Jusqu'alors, s'autoéditer nécessitait la création d'un statut d'auto-entrepreneur afin de déclarer les revenus liés à la vente des livres. Impossible dans ces conditions de se faire reconnaître autrement sur le plan administratif ni de bénéficier, par exemple, de la protection sociale des artistes-auteurs.

Cordélia, dont plusieurs livres sont autoédités mais dont la maison Akata a édité l'adaptation de son roman-feuilleton Tant qu'il le faudra, estime que cette évolution devrait «faciliter la vie de beaucoup de gens» qui jonglent déjà entre auto-entrepreneuriat et le statut d'artiste-auteur: «Le régime artiste-auteur n'est pas simple, mais au moins on ne sera plus en train de bidouiller un truc qui n'est pas adapté à notre situation afin d'essayer de rentrer dedans.»
{THREAD} Il y a beaucoup à dire et analyser sur le décret qui vient de paraître, mais faisons un focus sur un sujet qui a retenu toute votre attention : l'auto-édition et le champ du régime artiste-auteur ! C'est parti, déroulez pic.twitter.com/eoCnZypZ6E
— Ligue des auteurs professionnels (@LigueAuteursPro) August 30, 2020


Il y a trop de gens qui écrivent des livres (et on ne les voit pas)
L'autoédition, un incontournable: Ce changement ne s'est pas fait sans résistance. Samantha Bailly, autrice et présidente de la Ligue des auteurs professionnels, une instance qui rassemble les auteurs et autrices mobilisées dans le but d'améliorer leurs conditions de travail, a participé aux concertations mises en place par le ministère de la Culture. Les discussions ont duré deux ans: «À cette occasion, j'ai défendu la position de l'autoédition et du financement participatif parce qu'on veut que le ministère nous écoute quand on lui dit quelle est la réalité de nos métiers aujourd'hui.» En marge du circuit classique des maisons d'édition, l'autoédition est devenue incontournable dans le paysage littéraire français. Grâce à de nombreuses plateformes, allant d'Amazon KDP à Librinova, tout le monde peut prendre la plume et proposer une version numérique ou papier de son roman. Différents modèles de financement (Ulule, Patreon, Tipeee) permettent aussi une forme d'autonomie et de liberté. Une solution qui peut sembler facile et à la portée de tout le monde, à ceci près qu'il faut une sacrée dose de détermination pour tout prendre en main, des corrections à la maquette, en passant par le service de presse, les envois des exemplaires et la gestion de sa promotion en ligne.
Sur les réseaux sociaux, d'âpres échanges ont suivi l'annonce de cette future harmonisation. Certain·es s'insurgent à l'idée que l'on puisse mettre sur un pied d'égalité les auteurs et autrices qui ont une maison d'édition et les autres qui s'autoéditent. Sous-entendu: les «vrais» écrivain·es versus celles et ceux qui rêvent de le devenir mais qui n'ont pas été adoubés par le tout-puissant monde de l'édition.

Placer sur le même plan Cat
herine Dufour ou Pierre Bordage et n’importe qui ayant autopublié une romance sur Wattpad ou Amazon, c’est sûr que ça va contribuer grandement à faire avancer le statut des auteurs. Les éditeurs apprécieront. La chaîne du livre apprécie déjà. https://t.co/djvqHOSTE5
August 30, 2020

Une vision qui agace Samantha Bailly: «Des gens nous expliquent que nous ne sommes pas de vrais auteurs, mais là, on ne parle pas de talent, on parle de protection sociale! On n'accorde pas le droit à un congé maladie à quelqu'un en fonction du jugement que l'on fait de la qualité de son travail.» Avec une trentaine de livres à son actif –certains autoédités d'autres parus chez des maisons d'édition–, elle est actuellement en train de se battre pour faire valoir ses droits les plus élémentaires. «Je n'ai toujours pas touché mes indemnités de congé maternité, déplore-t-elle. Alors que j'ai commencé mes démarches quand j'étais enceinte de quatre mois. On me balade d'une caisse à une autre. Le régime est tellement fragmenté qu'il en devient illisible.» Le statut d'artiste-auteur reste méconnu et encore très flou pour l'administration.

Selon Mme Maëlle Le Corre - Slate - mardi 15 septembre 2020

 

 

 

 

14/09/2020

Comment réduire les emballages?

Pour sauvegarder la planète, il faut multiplier les mesures anti-pollution. L'une d'elle consiste à limiter les emballages qui finissent systématiquement à la poubelle. Comment faire pour en utiliser moins ?
Quatre-vingt-dix milliards d'emballages passent entre nos mains chaque année. Ils constituent désormais la part la plus importante du contenu de nos poubelles. Nous pouvons contribuer à réduire ce volume et à favoriser le recyclage. Comment ? On vous explique.Faites la guerre aux emballages
Pour réduire la quantité d'emballages que l'on jette à la poubelle tous les jours, la première mesure est plutôt simple : évitons d'aller dans les rayons les produits dits suremballés. C'est-à-dire ceux qui sont protégés par une barquette carton et un film plastique par exemple. Privilégions les emballages recyclables et le carton, recyclé à 56%, plutôt que le plastique. Et optons chaque fois que c’est possible, pour les produits vendus en vrac à ramener dans ses propres contenants réutilisables. De quoi limiter le volume des déchets qui finiront enfouis en décharge ou dans un incinérateur.
A savoir : les résidus de l’incinération des déchets ménagers sont utilisés dans les travaux publics, notamment pour la construction de route. Les métaux sont également récupérés.
Respectez les consignes de tri
Interrompue dans de nombreuses villes pendant la période de confinement, la collecte sélective des déchets est depuis redevenue à la normale. Il est donc essentiel de continuer à respecter les consignes de tri du verre, métal, papier-carton et des emballages plastiques. Celles-ci varient d’une région, voire d’une commune à l’autre, mais la loi pour la croissance verte adoptée en 2015 a pour objectif de les uniformiser d’ici 2022. C’est pourquoi, dans de nombreuses communes, les bacs jaunes accueillent d’ores et déjà tous les emballages plastique : pots de yaourts, barquettes en polystyrène, films alimentaires, sacs plastique (vides), etc. Si vous n’avez pas reçu récemment de nouvelles recommandations de la municipalité ou du syndicat intercommunal, renseignez-vous à la mairie pour savoir quand cette évolution est prévue chez vous.
A savoir : le taux de recyclage aujourd’hui est de 86,5% pour le verre domestique, 69% pour le papier-carton, 58% pour les bouteilles et flacons plastiques, 52,5% pour les briques alimentaires et 44% pour l'aluminium.
Pensez au compostage
Pour fabriquer du compost, il n’est pas nécessaire d'avoir un jardin : le compostage en pied d’immeuble ou de quartier est en plein développement. Avec un lombricomposteur placé sur le balcon ou dans la cuisine, il est également possible de traiter ses déchets en appartement. Presque tous les résidus organiques peuvent ainsi être éliminés. De quoi alléger la poubelle de 60 kg par an et par personne. Si vous avez un jardin, le paillage est une solution idéale pour valoriser vos déchets verts. Étalez vos feuilles mortes, tontes de pelouse, produits de tailles broyés, etc. au pied de vos plantations. Le sol sera protégé et les plantes nourries naturellement.
Selon Mr Théo Khorixas - Femme Actuelle - mercredi 19 août 2020

13/09/2020

Greta Thunberg récidive par courrier ...en faveur de l'écologie européenne.

Mobilisée depuis tout juste deux ans pour le climat, la militante suédoise Greta Thunberg a profité d'une rencontre jeudi avec Angela Merkel pour tenter face à "l'inaction politique" de donner un nouveau souffle à son mouvement freiné par l'épidémie de Covid-19.
La date du 20 août revêt une importance "symbolique" a-t-elle confié à la presse après sa rencontre avec la chancelière allemande à Berlin.
Greta Thunberg, alors âgée de 15 ans et encore inconnue, avait en effet entamé le 20 août 2018 une grève scolaire devant le parlement suédois à Stockholm.
Cette mobilisation s'est muée au fil des mois en mouvement, baptisé "Fridays for future", auquel ont participé chaque semaine des milliers de jeunes Européens.
"Déni"
Ce succès, combiné à une poussée du vote écologiste dans nombre de pays, ne semble cependant pas avoir fait avancer la cause climatique, regrette Greta Thunberg.
Dans une lettre au vitriol adressée aux dirigeants européens, elle dénonce ainsi jeudi "l'inaction politique" qui perdure selon elle au sujet de la protection climatique et le "déni" des gouvernements.
"L'UE doit enfin agir, l'Allemagne doit prendre l'initiative : les investissements dans les combustibles fossiles doivent cesser, l'écocide doit devenir une infraction punissable", demande-t-elle.
"Lorsqu'il s'agit d'agir, nous sommes toujours dans un état de déni. La crise climatique et écologique n'a jamais été traitée comme une crise", déplore Greta Thunberg.
La militante de 17 ans a été reçue pendant une heure et demi par Angela Merkel avec d'autres membres du mouvement, Luisa Neubauer (Allemagne), ainsi que Anuna de Wever et Adélaïde Charlier (Belgique).
L'Allemagne, qui assure actuellement la présidence de l'UE, a une "énorme responsabilité, nous voulions être sûre qu'elle porte haut les enjeux", a expliqué Anuna de Wever. "Angela Merkel semble être consciente des enjeux", a abondé Luisa Neubauer.
La chancelière, qui quittera le pouvoir fin 2021, et les quatre militantes, ont "convenu que le réchauffement climatique est un défi mondial et que les pays industrialisés ont une responsabilité particulière dans la lutte contre ce phénomène", a rapporté après la rencontre le porte-parole du gouvernement, Steffen Seibert.
"Opportunité"
"La base en est la mise en oeuvre cohérente de l'accord de Paris sur le climat" qui vise à limiter le réchauffement de la planète à 2° par rapport à l'ère pré-industrielle, a-t-il précisé.
L'entrevue a en grande partie porté, selon la chancellerie, sur l'objectif de neutralité climatique de l'UE d'ici 2050, avec un éventuel objectif intermédiaire d'ici 2030, ainsi que sur la tarification du CO2.
"L'écart entre ce que nous devrions faire et ce qui est réellement fait se creuse de minute en minute", regrettaient cependant en amont de la rencontre les militantes climatiques.
Malgré la mobilisation "nous avons encore perdu deux années cruciales à cause de l'inaction politique", regrettent les militantes, appelant les pays à arrêter d'urgence tous les investissements dans les combustibles fossiles.
L'Allemagne elle-même est accusée de ne pas faire assez d'efforts. Elle reste fortement dépendante du charbon, exploité jusqu'en 2038, en raison de son abandon progressif du nucléaire après la catastrophe de Fukushima en 2011.
Le pays pourrait toutefois atteindre, grâce à la baisse d'activité liée au coronavirus, son objectif de réduire de 40 % par rapport au niveau des années 90 ses émissions.
"La pandémie de nouveau coronavirus offre une énorme opportunité de changer les choses", veut ainsi croire Adélaïde Charlier.
L'épidémie et le ralentissement économique mondial brutal qu'elle entraîne ont certes un effet temporaire positif sur les niveaux d'émission et de pollution. Mais ils compliquent toutefois la mobilisation pour le climat au moment où les craintes concernant l'emploi sont la priorité.
Fridays for future prévoit une journée mondiale de mobilisation le 25 septembre mais adaptée au contexte sanitaire, marqué dans nombre de pays européens par une hausse des cas.
"Nous prenons l'épidémie au sérieux, nous cherchons des moyens d'adapter (la mobilisation), avec par exemple moins de monde dans les rues", a indiqué Luisa Neubauer, figure du mouvement en Allemagne.
20/08/2020 15:57:48 - Berlin (AFP) - © 2020 AFP

12/09/2020

Un roman pour redonner espoir aux jeunes...

Pierre-Louis Basse, ex-journaliste d’Europe 1 et ancien conseiller « Grands événements » de François Hollande, publie Rien n’est perdu, jeudi 20 août 2020. Un roman très autobiographique, dans lequel il raconte comment la beauté d’un tableau de Van Gogh remet un jeune garçon en perdition dans le droit chemin.

Dans son nouvel ouvrage, Rien n’est perdu , l’ancien journaliste, et ancien conseiller « Grands événements » de François Hollande, de septembre 2014 à février 2017, Pierre-Louis Basse, qui vit aujourd’hui à Bernay (Eure), raconte l’histoire d’un garçon en perdition, que tout destine à la délinquance, sauvé par la beauté d’une œuvre d’art : Les Roulottes , de Van Gogh. Un roman très fortement inspiré de sa propre vie.

Entretien: Comment est née l’envie d’écrire ce roman ?
C’est un projet très ancien, que j’ai différé. Cette histoire, celle d’un petit garçon, quasiment condamné par la société à devenir délinquant, sauvé par une œuvre d’art, était là. Mais elle avait besoin de temps pour se mettre en place.Pourquoi ?
J’arrive à un moment de ma vie où le métier de journaliste est loin, où j’ai passé mes plus beaux moments. C’est comme un cycle littéraire qui se referme. Il y a eu Guy Môquet : une enfance fusillée, Comme un garçon, et je pense qu’il y aura désormais Rien n’est perdu.

Pourquoi cela sort-il aujourd’hui ?
Le moment était venu de déchirer le voile familial. Ça fait longtemps que cette histoire m’obsède. La vie de journaliste étant derrière moi, j’avais envie de la raconter. Je voulais poser le regard sur cette jeunesse qui a rejoint le terrorisme, et qui m’a profondément marqué quand j’étais à l’Élysée : je n’ai pas été entendu sur certaines choses. Même si le président Hollande était à l’écoute, dans les cabinets, on ne mesure pas le désespoir d’une jeunesse non valorisée. Cela a joué. Il ne s’agit pas d’excuser, mais de comprendre.

Cette jeunesse, elle vous parle ?
J’en faisais partie dans les années 1970. Qu’est-ce qui fait que l’on plonge ou non ? Si le petit garçon ne rencontre pas cette œuvre d’art qui lui permet de se dire que la beauté existe, qu’il n’y a pas que la délinquance et la fugue, pour donner un sens à sa vie ; s’il n’y a pas cette rencontre, que se passe-t-il ? Ce n’est pas seulement le garçon qui regarde l’œuvre d’art, mais aussi l’œuvre d’art qui le regarde.Cette histoire s’articule à la fin des années 1960, début 1970, à Nanterre (Hauts-de-Seine). Le parcours du narrateur démontre que rien n’est jamais perdu, mais surtout, que rien n’est jamais acquis. Tout est toujours fragile. C’est peut-être pour ça que je ne me suis jamais senti riche avec les riches, gagneur avec les gagneurs ou pauvre avec les pauvres. Ma place a toujours été fragile.

Avez-vous souffert durant l’écriture de cet ouvrage ?
Non. Je m’attendais à ce que ce soit pénible, car ça touche au cœur. Au début, j’ai eu peur de tomber dans une forme de dépression. Pas du tout, ce roman m’a permis d’assumer qui je suis.
Devant Les Roulottes, l’émotion est toujours la même ?
C’est la confirmation d’un choc très fort. Il y a tout dans cette toile : la poésie, le désordre, une forme de légèreté. C’est très émouvant. Quand j’ai revu l’œuvre, seul, longuement, c’est comme si je revoyais un ami qui me voulait du bien. Tout était là, comme cinquante ans auparavant.
Jamais vous n’avez retrouvé cette émotion devant d’autres tableaux ?
J’ai été emporté par bien des tableaux, situations, sculptures. Voir une exposition, c’est comme un grand footing : à la fin, nous sommes rincés. Mais Les Roulottes était ma « première fois », et des premières fois, il n’y en a qu’une.

Comment résumer ce tableau, en un mot ?
L’éclair.
Dans notre société où les écrans sont partout, un garçon d’une dizaine d’années peut-il s’émouvoir devant un tableau ?
Je ne sais pas s’il peut y avoir ce choc. En revanche, pensons aux jeunes des quartiers qui s’expriment par le graff, le rap. Ce ne sont pas des tableaux, mais des œuvres d’art tout de même. Je crois que oui, c’est possible.
Y a-t-il assez de culture dans l’éducation aujourd’hui ?
Il n’y a pas assez de contraintes, surtout. La société du spectacle, « l’entertainement », a pénétré les classes, et c’est une catastrophe. Une distraction généralisée, qui nous détourne du réel, l’efface. Le bruit. Ça n’a rien à voir avec la culture ou l’apprentissage du livre.
Par exemple ?
Transformer la culture en un loisir. Le livre est en train de disparaître, remplacé par l’image. Au XIX, siècle, les stars étaient les découvreurs, les aventuriers, puis les écrivains. Aujourd’hui, ce sont les footballeurs ! Le foot n’est plus un désir, il devient un programme distrayant.

Comment expliquer cela ?
Avant de mourir, l’écrivain Philip Roth l’expliquait dans un entretien : la littérature est en danger car le livre est une contrainte libératrice, alors que le téléphone, les nouvelles technologies vont contre la pensée, contre la littérature : écrire c’est prendre du temps pour être seul.
Pour qui avez-vous écrit ce livre ?
C’est une bouteille lancée à la mer, une lettre envoyée à la perdition, à la jeunesse en difficulté, mais aussi au hasard, à la légèreté.
Souhaitez-vous que l’on résume votre ouvrage à un message pour la nouvelle génération ?
Plus je vieillis, moins je crois au collectif. Les belles choses sont impulsées par chacun, il faut devenir ce que l’on est. Chacun a son parcours. S’il n’y avait qu’un message dans ce livre, c’est que chacun peut porter une histoire, quelle qu’elle soit. Moi, ce fut celle-ci.
Reste-t-il des motifs d’espoir pour la jeunesse des quartiers ?
Je suis très pessimiste. Tant qu’un homme politique ne mettra pas des milliards sur la table… Ce qui me rend pessimiste, c’est cette grande distraction. L’image nous engloutit petit à petit.

Quel serait l’un de vos prochains projets ?
Écrire mille pages sur mes mémoires de sport, car le sport tel que je l’ai connu est en train de mourir. Et je m’aperçois que lorsque je discute avec des amis, je raconte toujours une histoire en lien avec le sport. J’ai couvert tant de grands événements, j’aimerais les raconter comme un roman, revenant sur trente ans de sport et de commentaires. Mes errances dans les villes, ma place « à côté », aussi, car je n’étais jamais totalement dans le sport, j’étais dans une ville, une atmosphère. Cet ouvrage serait écrit en hommage à Eugène Saccomano, qui est parti.
Quel plus bel hommage pourrait-on vous faire, pour ce livre ?
Que c’est mon plus beau livre, que j’ai écrit le livre qu’on attendait de moi.
Êtes-vous retourné à Nanterre ?
Plusieurs fois auparavant, mais pas pour l’écriture de ce roman. J’ai surtout écrit en me basant sur des lettres, des documents familiaux. Ça donne de la chair, rend vivant les êtres.

Selon Mr Pierre MACHADO. - Ouest-France - vendredi 21 août 2020

10/09/2020

Demande de 18 ONG au gouvernement en faveur des abeilles...

Dix-huit associations ont demandé mardi au gouvernement de ne pas accorder de dérogations pour l'utilisation des néonicotinoïdes aux betteraviers, dénonçant un "recul important" dans la protection des abeilles. Dans un courrier adressé au ministre de l'Agriculture Julien Denormandie, Générations futures, WWF, la Ligue de protection des oiseaux (LPO), la Confédération paysanne, l'Union nationale de l'apiculture française (UNAF) ou encore Stop pesticides, l'appellent à "ne pas déroger à l'interdiction des néonicotinoïdes".
Le ministère de l'Agriculture a annoncé début août vouloir permettre aux planteurs de betteraves à sucre d'employer, "dans des conditions strictement encadrées", un insecticide interdit depuis 2018 afin de protéger leurs cultures des pucerons verts, vecteurs du virus de la jaunisse, à la demande du syndicat spécialisé CGB, affilié à la FNSEA.
Persistance
Les néonicotinoïdes, qui s'attaquent au système nerveux des pollinisateurs comme les abeilles, essentiels à l'agriculture, ont été interdits de tout usage phytosanitaire en septembre 2018. Pour les ONG, les arguments avancés pour une telle dérogation - manque d'alternatives à cet insecticide, impact limité car il est utilisé en enrobage de semence pour les cultures de betterave, ne tiennent pas.
LIRE AUSSI >> Pesticides tueurs d'abeilles: que reproche-t-on exactement aux néonicotinoïdes?
"Les plantes se trouvant à proximité des cultures traitées aux néonicotinoïdes sont largement contaminées, conduisant à une contamination importante du pollen ramené dans les ruches", indiquent-elles. De plus, "les néonicotinoïdes sont persistants" et se retrouvent dans les sols, les cours d'eau, les nappes phréatiques, poursuivent-elles.
95 000 signatures pour une pétition
Le manque d'alternatives à l'usage de néonicotinoïdes pour lutter contre le virus de la jaunisse est démenti par l'exemple des betteraves cultivées en bio, peu touchées par cette maladie, poursuivent-elles. Elles déplorent l'ouverture de "cette boîte de Pandore", les producteurs de maïs ayant aussi demandé une dérogation. Une pétition demandant de ne pas accorder ces dérogations a déjà récolté 95 000 signatures, font-elles encore valoir.

Selon lexpress.fr - L'Express - mardi 18 août 2020