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13/06/2019

Repeindre les toits en blanc refroidirait les bâtiments...

Dans une interview récemment accordée à la BBC, Ban Ki-moon suggérait de peindre les toits des bâtiments en blanc. Cette couleur rejetant une grande partie des rayons du soleil, elle permettrait donc aux constructions d'emmagasiner moins de chaleur. Selon l'ancien secrétaire de l'ONU, une telle mesure pouvait faire baisser de 30°C le température de certains toits, et de 7°C celle de l'intérieur des immeubles et des maisons.

La BBC n'a pas souhaité en rester là et a mené l'enquête afin de déterminer la provenance et la véracité de ces chiffres. Il s'avère que Ban Ki-moon faisait référence à un projet réalisé à Ahmedabad City, à l'est de l'Inde, où les températures estivales peuvent culminer à 50°C. Dans cette ville, plus de 3000 toits ont été repeints en 2017, à l'aide de chaux blanche et d'un revêtement réfléchissant.

Grâce à un tel principe, la quantité de chaleur transférée à l'intérieur de la construction diminue fortement, et celle-ci est emmagasinée moins longtemps, d'où un refroidissement plus rapide du bâtiment une fois passées les fortes chaleurs. Les documents de travail du projet indiquent en effet une baisse de 30°C sur les toits et une diminution de 3°C à 7°C à l'intérieur. En réalité, la baisse de température interne se situe plutôt dans une fourchette allant de 2°C à 5°C, expliquent les responsables du projet, ce qui constitue déjà une diminution non négligeable.

Slate.fr - Slate - samedi 1 juin 2019

11/06/2019

Des aides sont prévues pour que les retraités puissent rester chez eux...

Rester le plus longtemps possible chez soi est le souhait de la majorité des personnes âgées. Une des conditions indispensables pour y parvenir est d’aménager son logement. Pour réduire la facture de ces travaux, de nombreuses aides existent.
Remplacer une baignoire par une douche, installer une chambre en rez-de-chaussée ou encore mettre en place un parcours lumineux pour éviter les chutes, ces agencements sont souvent la condition indispensable pour rester à domicile, l’âge avançant. Encore faut-il avoir le budget pour les financer. D’après des chiffres de l’Agence nationale de l’habitat (Anah), il faut compter entre 30 et 100 euros le m2 pour poser un sol non glissant. L’installation d’un cheminement lumineux peut quant-à-elle atteindre jusqu’à 1.500 euros. Avant de renoncer à ces améliorations, faute d’argent, voici les principaux coups de pouce financiers que vous pouvez solliciter. Mieux, ces aides étant cumulables, dans certains cas, les sommes qui restent à votre charge sont minimes.

Une aide gouvernementale pour aménager sa salle de bain
D’après l’Institut de prévention et d’éducation pour la santé (Inpes), 81% des chutes des personnes âgées se produisent à domicile, dont 46% dans la salle de bain. Or, on le sait très bien, ces chutes sont souvent l’une des raisons de la perte d’autonomie. Une salle de bain difficilement accessible peut aussi être l’une des causes d’un déménagement dans un logement plus adapté. Pour endiguer ce phénomène, le ministère du Logement a annoncé un grand plan de rénovation des salles de bain pour les personnes âgées, débloquant une enveloppe d’un milliard d’euros. Destinée aux retraités de plus de 70ans qui ont des ressources modestes, au sens des critères fixés par l’Anah (voir ci-dessous), cette aide devrait entrer en vigueur à la rentrée de septembre. D’un montant maximum de 5.000 euros, elle sera directement versée par Action logement (ex 1% logement) et devrait notamment permettre la pose d’une douche à l’italienne avec sol antidérapant à la place d’une baignoire ou encore l’installation d’une cuvette de WC rehaussée. Un soutien financier conséquent, sachant que, d’après des chiffres de l’Anah, il faut compter entre 4.300 et 7.250 euros pour adapter une salle de bain. Selon le ministère du Logement, cette mesure devrait concerner près de 200.000 personnes.

Un coup de pouce pour les plus modestes 
L’Agence nationale de l’habitat propose un programme spécifique pour aider les propriétaires de plus de 60 ans à aménager leur logement. Baptisé “Habiter facile”, il permet notamment de financer le remplacement d’une baignoire par une douche de plain-pied ou encore l’installation d’un monte-escalier électrique. Ce soutien financier est versé sous conditions de ressources. Ainsi, si vous êtes considéré comme “très modeste” (revenu fiscal de référence inférieur à 20.470 euros pour une personne seule en Île-de-France et 14.790 euros ailleurs sur le territoire), vos travaux peuvent être financés à hauteur de 50% de leur montant total hors taxe, dans la limite de 10.000 euros. Dans le cas où vos revenus sont catégorisés comme “modestes” (inférieurs à 24.918 euros en Île-de-France et 18.960 euros sur le reste du territoire pour une personne seule), l’aide représente 35% du montant total des travaux hors taxe, dans la limite de 7.000 euros. Ainsi, pour un projet de 4.300 euros l’aide pourra s’élever à 1.505 euros pour les revenus modestes ou 2.150 pour les “très modestes”.
L’aide est versée à la fin des travaux, sous réserve que le projet soit réalisé comme prévu et sur présentation des factures. Vous avez toutefois la possibilité de demander le versement d’une avance pour commencer les travaux.

Un crédit d’impôt pour certains travaux
Si vous effectuez des dépenses pour adapter votre logement à votre perte d’autonomie, n’oubliez pas d’indiquer ces montants dans votre déclaration de revenus. Sous certaines conditions, vous pouvez bénéficier d’un crédit d’impôt. Il faut que votre logement soit votre habitation principale et que les travaux aient clairement pour but de faciliter l’accès aux personnes âgées. La liste des travaux éligibles est fixée par l’article 18 ter de l’annexe 4 du Code général des impôts. Il s’agit notamment de l’installation d’une rampe fixe, d’un plan incliné ou encore de mobiliers à hauteur réglable. Ce crédit d’impôt représente 25% des dépenses totales, dans la limite de 5.000 euros pour une personne seule et de 10.000 euros pour un couple.
Un soutien financier des caisses de retraite
On n’y pense pas toujours, mais votre caisse de retraite peut vous aider financièrement à payer une partie de vos aménagements. Ce soutien prend deux formes distinctes. Le premier baptisé “kit prévention” est une aide forfaitaire, versée sous conditions de revenus au plus de 55 ans. Ce dispositif peut vous permettre d’acheter des sièges pour WC ou douches, des tapis antidérapants ou encore des barres d’appui et des mains courantes d’escalier. Pour l’obtenir, vous devez faire votre demande auprès de la caisse de votre région. Le montant attribué dépend de la nature des aménagements à effectuer. Ils sont déterminés par un ergothérapeute qui effectue une visite à domicile.
Le principe est le même pour un autre dispositif “l’aide habitat”. Même si l’aide peut varier en fonction de votre région de résidence, dans la plupart des cas, les travaux peuvent être pris en charge jusqu’à 65% de leur montant, dans la limite de 3.500 euros. Plus vos ressources sont élevées, plus le plafond est abaissé. S’il est fixé à 3.500 euros pour une personne seule dont les ressources brutes mensuelles sont inférieures à 902 euros (1.563 euros pour un couple), il descend à 3.000 euros pour une personne seule gagnant moins de 1.150 euros (1.835 euros pour un couple) et 2.500 euros pour des ressources inférieures à 1.435 euros (2.153 euros pour un couple). La demande est à faire directement auprès de sa caisse de retraite.
Il peut aussi être intéressant de se tourner vers sa caisse de retraite complémentaire. Par exemple, l’Agirc-Arrco propose aux ex-salariés du privé l’opération “Bien chez moi”. Sans conditions de ressources et uniquement si vous avez 75 ans ou plus, elle finance la visite à domicile d’un ergothérapeute. Seulement 15 euros restent à votre charge. Ce déplacement permet de déterminer quels sont les travaux à réaliser en priorité pour faciliter la vie quotidienne de la personne âgée chez elle.
Une aide départementale pour les plus dépendants
Pour les personnes de plus de 60 ans les plus dépendantes (Gir 1, 2 et 3), le Département verse une Allocation personnalisée d’autonomie (APA) à domicile. Il n’y a pas de conditions de revenu pour en bénéficier, mais plus vos ressources sont importantes, moins le niveau de l’APA est élevé. Cette aide peut notamment vous permettre d’installer de la téléassistance, des barres d’appui...
En fonction de votre département, ce soutien peut être plus important. Par exemple, les Hauts-de-Seine, proposent l’APA Habitat, une aide technique gratuite comprenant la visite-conseil d’un ergothérapeute et d’un technicien du bâtiment. Ensuite, elle peut financer jusqu’à 3.000 euros de travaux, à condition qu’ils n’aient pas encore été engagés. Cette aide est toutefois versée sous conditions de ressources. 

Enfin, il peut être intéressant de se tourner vers des structures de proximité pour savoir si elles peuvent vous donner un petit coup de pouce. Il en existe de nombreuses mais les principales sont le Clic (Centre local d’information et de coordination), le Centre communal d’action sociale (CCAS), les maisons départementales de l’autonomie ainsi que la fédération Soliha (solidaires pour l’habitat). Si ces établissements ne proposent pas directement des aides, ils seront en mesure de vous orienter vers ceux qui vous permettront d’obtenir des financements pour vos travaux.

Adeline Lorence - Capital - samedi 1 juin 2019

10/06/2019

Un radar pour la signalisation de la pollution de l'air ...

Il vient d’être installé sur une route fréquentée de Villeneuve-Loubet (Alpes-Maritimes) et affiche un smiley vert, orange ou rouge selon les taux de polluants mesurés au passage des...
Est-ce le début de la signalisation routière environnementale 2.0 ? Sur un axe de Villeneuve-Loubet (Alpes-Maritimes) où se croisent quelque 25 000 voitures et camions par jour, les conducteurs ont vu apparaître, depuis quelques jours, un étonnant panneau lumineux. Annoncé comme « le premier radar pédagogique de la qualité de l’air en France », l’écran LCD haute luminosité de 32 poucesaccroché à un mât, n’affiche pas de la publicité mais, en direct, un smiley vert, orange ou rouge en fonction de la présence locale des principaux polluants.

« Un microcapteur mesure les taux de particules fines PM10 et de NO 2 (dioxyde d’azote) toutes les cinq minutes et envoie l’information dans des clouds où elle est analysée et traitée. En fonction des seuils relevés correspondant aux normes nationales, la couleur du smiley qui s’affiche est différente », explique Serge Jover, conseiller municipal et président de l’Association défense environnement Villeneuve à l’origine du projet, soutenu par les collectivités et des entreprises.
L’idée est de sensibiliser les automobilistes sur leur impact tout en proposant des solutions alternatives. Des messages pédagogiques simples sont ainsi proposés sous le visage animé comme « Ai-je besoin de ma voiture ? », « Utilisez le parking relais » ou « Si on marchait ? ».
Le dispositif, baptisé « Miqass », a été mis scientifiquement au point avec l’aide d’AtmoSud Paca, l’association agréée par le ministère de l’Environnement pour la surveillance de la qualité de l’air de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur. « On partait de zéro, dit son instigateur. Il a coûté environ 40 000 euros mais les prochains seront beaucoup moins chers. » L’objectif est maintenant de multiplier les implantations. Selon ses créateurs, plusieurs communes se montreraient intéressées.

Matthias Galante - Le Parisien - dimanche 26 mai 2019

09/06/2019

Commerce équitable et responsabilité sociale...

L e commerce équitable est une alternative au commerce mondial dominant. En s’appuyant sur des chaînes commerciales plus courtes et transparentes, il permet aux producteurs de vivre décemment de leur travail et d’être acteurs de leur modèle de développement.
In fine, le commerce équitable est le pilier d’une économie respectueuse des droits économiques, sociaux culturels et environnementaux.

Le comportement écologique va de pair avec le sens de la responsabilité sociale. Un nombre croissant d'entreprises s'engagent dans une Charte volontaire comportant des valeurs morales, sociales et écologiques. Outre la condamnation sévère du travail des enfants, il convient de veiller au respect des normes d’hygiène et de sécurité, des salaires minimums, des heures de travail régulières et de l’égalité sur le lieu de travail. Il est également la nécessaire d'encourager et donc de renforcer la pratique de productions respectueuses de l’environnement.

Les entreprises durables

Le catalogue des valeurs crée la confiance et forme la base commune pour une politique d’association cohérente et durable, dotée d’une image collective de chacune des entreprises impliquées. Dans l'économie marchande moderne, le professionnalisme n’est pas uniquement assuré par le savoir-faire, les compétences et

la puissance de l’entreprise : il convient aussi de connaître les inconvénients liés à une activité et savoir comment les éviter.


L'essor du développement durable

Aujourd’hui, plus de 6 Français sur 10 pensent et commencent à agir “développement durable” au quotidien. Aujourd'hui, les préoccupations éthiques, sociétales et environnementales sont une réalité au cœur de nos sociétés.

Selon les sites du commerce équitable sur Internet: https://www.artisansdumonde.org/comprendre/le-commerce-equitable/definition-du-commerce-equitable et http://www.commerceequitable.com/

08/06/2019

Eco-gestes à mettre en place chez soi...

 -30% de réduction, ce n’est pas probable, c’est tout simplement POSSIBLE

  1. J’utilise une thermos pour conserver au chaud du thé ou du café : 8 kg de CO2/an
  2. Je choisis des fruits et légumes frais au lieu de surgelés : 58 kg de CO2/an
  3. Je choisis des fruits et légumes produits localement : 21 kg de CO2/an
  4. Je consomme du lait biologique : 46 kg de CO2/an (si vous buvez un verre par jour)
  5. J’utilise pour cuisiner une cocotte-minute : 25 kg de CO2/an (pour le gaz) ; 35 kg de CO2/an (pour l’électricité)
  6. Je cuisine toujours avec un couvercle sur les casseroles et les poêles : 50 kg de CO2/an (pour le gaz) ; 71 kg de CO2/an (pour l’électricité)
  7. J’éteins la lumière dans les pièces inoccupées : 35 kg de CO2/an (pour deux lampes)
  8. Je remplis au maximum le lave-linge et choisis la température la plus basse possible : 67 kg de CO2/an
  9. Je remplace 5 ampoules classiques par 5 ampoules fluocompactes à économie d’énergie : 72 kg de CO2/an
  10. Je ferme les rideaux dans les pièces chauffées :
    Émissions économisées selon le type de chauffage : 87 kg de CO2/an (gaz) ; 117 kg de CO2/an (mazout) ; 121 kg de CO2/an (électricité), soit une moyenne par habitant en France de 109 kg de CO2/an
  11. Je prends une douche plutôt qu’un bain : 112 kg de CO2/an (si je prends un bain deux fois par semaine)
  12. J’évite de laisser en veille les appareils audiovisuels : 111 kg de CO2/an
  13. Je remplace le papier blanc par du papier recyclé : 113 kg de CO2/an
  14. Je réduis la consommation d’électricité de mon congélateur en éliminant le givre présent sur ses parois : 158 kg de CO2/an
  15. Je réduis de 300 grammes par semaine (soit deux steaks) ma consommation de viande de bœuf ; à la place, j’opte pour des protéines végétales (soja, pois, haricots, lentilles) ou de la volaille et de la viande de porc dont la production émet moins de gaz à effet de serre : 180 kg de CO2/an
  16. Je pratique l’éco-conduite : 218 kg de CO2/an
  17. Je ferme toujours les portes des pièces chauffées :
    Émissions économisées selon le type de chauffage : 209 kg de CO2/an (gaz) ; 281 kg de CO2/an (mazout) ; 291 kg de CO2/an (électricité), soit une moyenne par habitant en France de 262 kg de CO2/an
  18. Je passe 3 minutes de moins sous la douche : 301 kg de CO2/an et économies d’eau
  19. Je diminue la température de chauffage de 1°C :
    Émissions économisées selon le type de chauffage : 244 kg de CO2/an (gaz) ; 328 kg de CO2/an (mazout) ; 340 kg de CO2/an (électricité), soit une moyenne par habitant en France de 306 kg de CO2/an
  20. Je ne chauffe que les pièces de la maison qui sont utilisées :
    Émissions économisées selon le type de chauffage : 290 kg de CO2/an (gaz) ; 390 kg de CO2/an (mazout) ; 405 kg de CO2/an (électricité), soit une moyenne par habitant en France de 364 kg de CO2/an
  21. Je n’utilise pas l’air conditionné dans la voiture : 420 kg de CO2/an
  22. Je lave mon linge en machine à 30°C

Prêt(e) à relever le défit à votre propre échelle ?
30% c’est un objectif ! On peut se poser la question si c’est atteignable ? Pour celui qui roule en 4×4, il est fort probable que ce soit hors de ses préoccupations. Alors faudra t-il que certains compensent la mauvaise conduite des autres ?

Notre équipe s’est donc fixée sur cette objectif de 30% et nous publierons d’ici quelques semaines nos résultats.

En attendant vous pouvez lire notre article sur la conférence de Copenhague qui a eu lieu en décembre 2009. Elle est la continuité du protocole de Kyoto et est donc fondamentale pour l’avenir de notre planète.

07/06/2019

Passer un week-end sportif à l'Alpe d'Huez et contribuer à la sauvegarde du lynx boréal...

Les 29 et 30 Juin 2019, le Pandathlon vous donne RV à l'Alpe d'Huez pour sa neuvième édition. Le WWF organise, en effet, chaque année ce fameux événement sportif, écologique, ludique et convivial. Il permet "de se mobiliser pour un projet de protection de la nature, en l'occurrence la préservation du lynx boréal, tout en participant à un défi sportif". Il s'agit d'une course d'orientation avec balises à récupérer dans la nature à l'aide d'une carte, de deux compères et d'eau.

Pour s'inscrire, choisir deux solides compagnons et trouver un nom d'équipe rigolo. Puis aller sur le site:www.pandathlon.fr et inscrire ce groupe de trois volontaires. Il s'agit surtout, avec l'équipe constituée, de collecter des fonds (1200 euros) auprès de son entourage pour sauvegarder le lynx boréal à l'aide d'un "guide de collecte" à télécharger sur le site précité. Attention: la date limite d'inscription sera bientôt là.  Mais la collecte des fonds peut s'étaler jusqu'au 28/6. On peut également envoyer un e-mail à pandathlon@wwf.fr.

Le WWF se mobilise pour la mise en place d'un plan national de restauration des populations de lynx. Il faut savoir que "ce magnifique animal à l'épaisse fourrure est le plus grand félin d'Europe". Il a été lourdement persécuté et il en subsiste aujourd'hui moins de 10 000 individus dans l'ensemble de l'Europe et pas plus de 200 dans les montagnes françaises.

Agissons donc avec le WWF (dons, bénévolat...)pour sauvegarder le lynx boréal et lui conférer un statut favorable à la conservation de son espèce.

Lyliane

L'Allemagne veut lutter efficacement contre les gaz à effet de serre...

 

L’objectif est de réduire les polluants de 40% d’ici à 2020.

 

Angela Merkel en a fait son objectif numéro 1 : l’Allemagne doit servir d’exemple au monde entier dans la lutte contre le réchauffement climatique. À ce titre, la grande coalition a adopté hier le ­programme de réduction des émissions de gaz à effet de serre le plus ambitieux à ce jour. Suite à l’accord conclu cet été lors d’un séminaire du gouvernement à Meseberg, l’Allemagne devrait diminuer ses émissions de 40 % d’ici à 2020 par rapport au niveau de 1990, soit 10 % de plus que l’objectif fixé par l’Union européenne.

Préparé par les ministres de l’environnement et de l’économie Sigmar Gabriel (SPD) et Michael Glos (CSU), le paquet compte quatorze nouvelles lois et règlements. Suivis d’une deuxième série de quinze mesures devant être adoptée en mai 2008, il est supposé servir d’exemple à la conférence de Bali sur le climat qui a lieu cette semaine. Outre la réduction des émissions de CO2, le gouvernement veut élever la part des énergies renouvelables dans la production d’électricité à 25 % voire 30 % d’ici à 2020, contre environ 12 % aujourd’hui.

Déjà bien dotée en éoliennes sur son sol, l’Allemagne se lance – avec un certain retard par rapport aux Danois ou aux Britanniques – dans l’éolien offshore (lire ci-dessous). L’État fédéral finance un projet pilote de champ offshore au large des côtes allemandes à hauteur de 50 millions d’euros, pour un coût total de près de 180 millions d’euros. Le budget fédéral 2008 prévoit d’allouer 3,3 milliards d’euros à la protection de l’environnement, soit un bond de 200 % par rapport au budget 2005.

Propriétaires et constructeurs sont aussi concernés par ce branle-bas de combat écologique. Désormais, tout nouveau bâtiment sera contraint par la loi de tirer une partie de son chauffage de la biomasse, de l’énergie solaire ou encore géothermique. La rénovation des édifices plus anciens sera subventionnée. Plafonnées à 130 millions d’euros en 2005, ces aides passeront à 350 millions en 2008, avant d’atteindre 500 millions en 2009.

 

Les experts mitigés

 

Calculée par l’Institut Fraunhofer pour la recherche en innovation (ISI), la facture devrait s’élever à 31 milliards d’euros d’ici à 2020. Les économies d’énergie devraient, elles, avoisiner les 36 milliards d’euros. «C’est cinq milliards de dépenses en moins pour les consommateurs», plaide Sigmar Gabriel. À l’Économie, Michael Glos est plus prudent. D’autres expertises ne sont «  pas si optimistes», avance-t-il, tout en reconnaissant que les objectifs ne se traduisent pas uniquement par un alourdissement des charges.

Commandée par la fédération de l’industrie allemande (BDI), une étude du cabinet McKinsey affirme que seul un objectif de réduction des émissions de CO2 de 26 % se fera sans perte pour les secteurs de l’industrie, de l’énergie, des transports et du bâtiment. Ceci sans compter un éventuel retour de l’Allemagne à l’énergie atomique. Selon un accord conclu par le précédent gouvernement de Gerhard Schröder et repris par la grande coalition, le pays prévoit un retrait total de l’atome d’ici à 2021. En cas de victoire des conservateurs aux législatives de 2009, cet engagement pourrait être remis en cause.

À Berlin, Cécile de Corbières

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

06/06/2019

Roubaix s'engage pour le zéro déchet!

REPORTAGE - L’ancienne capitale de l’industrie textile mène depuis 2015 une politique ambitieuse en matière de réduction des déchets. Une initiative qui s’étend désormais dans la métropole lilloise et sert d’exemple partout en France.

Accompagnement vers le "zéro déchet".
Engagés dans ce “Défi familles”, les foyers volontaires bénéficient tout au long de l’année d’un accompagnement spécifique. Une vingtaine d’ateliers animés par des bénévoles ont ainsi été créés où l’on y apprend par exemple à fabriquer un sac à pain, utiliser des couches lavables, gérer un composteur ou encore faire ses produits d’entretien. "Il s’agit de l’atelier qui a le plus de succès, explique Alexandre Garcin, car il est assez simple et permet d’économiser pas mal d’argent."
C’est comme ça qu'Andrée, retraitée de 61 ans, a d’ailleurs commencé. Cette ancienne couturière et femme de ménage est passée experte depuis sa participation à la première saison du "Défi Familles". Dans son appartement du centre-ville, elle nous montre fièrement ses placards et son frigo, où elle a soigneusement rangé ses bocaux en verre. Car depuis qu’elle s’est convertie au “zéro déchet”, Andrée a profondément changé ses habitudes. Terminé les courses chez Aldi ou Lidl : Andrée se rend dorénavant chez "Un grain dans le bocal", l’épicerie 100 % vrac, ouverte à Roubaix voici dix-huit mois. Sans oublier son congélateur, une pièce maîtresse de son dispositif "antigaspi", où cette fille de maraîcher stocke les fruits et légumes issus de son carré potager municipal. Comme tous les autres participants, Andrée a également reçu de la ville un lombricomposteur, installé sur son balcon. Mais il en existe aussi 17 publics, disséminés dans les différents quartiers de la ville et accessibles 24 heures/24 et 7 jours/7. En cinq ans, ce sont ainsi 600 familles de Roubaix qui ont réduit en moyenne de moitié leur production de déchets, à un peu plus de 50 kilos annuels. Andrée, elle, fait mieux, avec 170 grammes de déchets depuis janvier. Loin, très loin, des 366 kilos que produit en moyenne chaque habitant de la MEL. "Les familles engagées dans le défi économisent également en moyenne 1.000 euros par an", estime Alexandre Garcin. Un argument qui fait mouche dans cette ville considérée comme l'une des plus pauvres de France. 
Ecoles et crèches associées
En parallèle, la municipalité a mené un important travail auprès des écoles et crèches de la commune. La vaisselle jetable a ainsi été supprimée, des serviettes lavables créées et les déchets végétaux sont désormais compostés. Ils servent d’engrais pour verdir les cours de récréation. Mais le chantier le plus important fut de réduire le gaspillage alimentaire à la cantine, qui atteignait 200 grammes par enfant et par repas. Pour cela, un système d’assiettes à deux vitesses à été instauré. Lorsqu’ils n’ont pas très faim, les enfants peuvent demander une “petite assiette”, quitte à se resservir s’ils changent d’avis. “Les meilleures écoles sont passées à 76 grammes de déchets par repas par jour grâce à cette astuce”, rapporte Alexandre Garcin. Prochain défi : des fêtes d’école zéro déchet et le passage aux couches lavables.
Mais il n’y a pas que les habitants qui se mobilisent pour réduire leurs déchets. Incités par la Ville, une cinquantaine de commerces sur le millier que compte Roubaix ont rejoint l’initiative, facilement identifiables grâce à leur macaron “Commerçant zéro déchet” collé sur leur vitrine. Des librairies donnent leurs cartons, des restaurants compostent leurs déchets, des parfumeries remplissent les flacons vides et des créateurs imaginent des vêtements à base de chutes et tissus de récupération. Un véritable écosystème se met en place. "Des entrepreneurs viennent nous voir régulièrement pour lancer une activité à Roubaix et profiter de l'émulation qui existe ici", ajoute Alexandre Garcin. Et de citer Etnisi, fabricant de revêtements à partir de déchets non valorisés et Eat & Back, lunch box réutilisable pour les professionnels de la restauration.

Effet boule de neige. Ces commerces et entrepreneurs sont mis en avant lors d’événements, comme le "Festival zéro déchet" en juin et le "marché de Noël zéro déchet", qui rayonnent bien au-delà de Roubaix. La papesse du mouvement, l'américaine Béa Johnson, n'est-elle pas venue pour saluer le travail accompli ? "Nous recevons des délégations du monde entier qui veulent s'inspirer de ce que nous avons fait", se réjouit le jeune élu. Même les grandes entreprises du textile qu’accueille toujours Roubaix s’y mettent. Ainsi, la griffe de vêtements pour enfants Okaïdi a supprimé 1.000 tonnes d’emballages plastiques après avoir entamé une réflexion sur son packaging. L’an dernier, les premiers Fashion Green Days ont réuni des groupes tels Kiabi, La Redoute ou encore Jules. Une nouvelle édition de ce salon professionnel s’est tenue mi-mai.
Comme Roubaix, 152 collectivités locales sont aujourd'hui engagées en France dans la démarche "Territoire zéro déchet zéro gaspillage", donnant droit à des subventions de l'Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (Ademe). Dans le cas de la ville du Nord, l’Ademe lui accorde 100.000 euros par an, que la municipalité abonde avec 100.000 euros supplémentaires, soit un budget qui équivaut à un peu plus de deux euros pas habitant, deux fois plus que la moyenne nationale. D'abord sceptiques, les communes de la MEL suivent désormais de près les actions développées à Roubaix pour réduire les déchets ménagers. Quinze d'entre elles (sur 90) ont lancé des opérations similaires, comme Tourcoing et Villeneuve-d’Ascq. Elles représentent 40 % de la population de la MEL. 

Laure-Emmanuelle HUSSON - Challenges - samedi 25 mai 2019

Une initiative originale... pour camper à l'Estaque!

 
 
YES WE CAMP
 
 
VENEZ PASSER QUELQUES JOURS AVEC YES WE CAMP !
 
 
Yes We Camp, c’est d’abord une invitation à prendre part. 
En 2013, notre camping de l'Estaque s’est construit collectivement avec des volontaires venus de toute l’Europe. Depuis, tous nos projets cherchent à se construire comme “plateformes”, accueillant des initiatives portées par d’autres.
En cette année 2019, nous avons le bonheur de retrouver la capacité d’offrir le gîte et le couvert sur plusieurs sites en France. Alors nous lançons cet appel : profitez de l’été pour passer quelques jours avec nous. Partager l’élan, apprendre, rencontrer, réfléchir et s’investir !
 
 
Bonne lecture de cette newsletter, en espérant vous retrouver prochainement dans les réalités quotidiennes de ces projets qui nous bousculent et nous inspirent.

05/06/2019

Où la pauvreté est-elle moins dure en France?

Selon Mr Benjamin Sèze, dans le Journal Message du Secours Catholique, si elle est plus discrète et quasi-invisible, la pauvreté est très présente dans les campagnes françaises. De plus, l'isolement des personnes et la distance du lieu de travail ou de courses rend la situation encore plus difficile à vivre. Certes, selon un  sondage de 2016 du Secours Catholique, 90% des ménages ont un toit stable au-dessus de la tête, mais beaucoup vivent dans un logement insalubre ou mal isolé, ce qui cause des problèmes de santé et de la difficulté pour se chauffer en hiver. Les impayés déclarés (loyer, électricité, eau...) sont de 71% en milieu rural contre 54% en ville.

Les ménages rencontrés en milieu rural ont des difficultés à se nourrir à 77% et elles réclament écoute et soutien à 44%. Même en fréquentant les supermarchés discount, ils ont rarement de quoi s'acheter des produits frais. Certains sont des travailleurs précaires (saisonniers ou intérimaires) et le manque d'argent pèse sur leur moral. Il y a cependant aussi des personnes en caravane, dans des cabanes ou sous tente comme en ville. Des bénévoles du Secours Catholique se mobilisent pour lutter contre la pauvreté et l'exclusion sociale. Les préjugés contre ces personnes "sans voix" demeurent dans notre société et jusque dans nos administrations.

Des volontaires sont demandés pour accompagner les familles en difficulté, soutenir  des projets solidaires et lever des freins moraux autant que physiques. S'adresser pour cela ou pour des dons à www. secours-catholique.org.

Lyliane

Madagascar: un projet ambitieux de résilience climatique...

Madagascar est l’un des pays les plus vulnérables face au changement climatique. Cela se manifeste par une hausse de température moyenne annuelle jusqu’à 2C° dans certaines régions du pays. Pour remédier au changement climatique, et surtout adapter le pays à ses conséquences, un projet de résilience climatique par la biodiversité vient d’être lancé.
Allongement des périodes de sécheresse dans le sud de l’île, augmentation des précipitations au Nord, avec risques d’inondations aggravés, tout comme les impacts liés à l’intensification des cyclones, l’économie de Madagascar est affectée par le dérèglement climatique qui a des conséquences à la fois sur les conditions de vie de la population, mais aussi sur sa biodiversité.
Le projet de résilience climatique coordonné par Madagascar National Park avec l’appui financier de la Banque africaine de développement vise à asseoir les effets néfastes de ce changement climatique grâce à l’un des grands atouts de la Grande île : ses aires naturelles protégées, c’est à dire ses parcs nationaux.Ils permettent en effet de conserver la biodiversité en protégeant les écosystèmes et de réduire les conséquences des évènements climatiques extrêmes, mais aussi de créer des opportunités de revenus pour la population locale.

Les parcs nationaux de Madagascar attirent 180 000 visiteurs par an, soit environ 65% du nombre de touristes ; le tourisme est le deuxième secteur pourvoyeur de devises dans le pays.
Le but à terme est donc d’imbriquer conservation durable et implication de la population locale avec le secteur privé.
Pour peaufiner le projet, les études préliminaires vont commencer pour poser le diagnostic, 14 parcs nationaux de Madagascar en seront bénéficiaires.

RFI - RFI - mercredi 22 mai 2019

04/06/2019

A Grenoble, les expulsions doivent être assorties de conditions de relogement préalables...

Le maire écologiste de Grenoble Éric Piolle a signé jeudi un arrêté «anti-mise à la rue», qui vise à exiger que les personnes expulsées de leur logement ne puissent l’être sans solution de relogement préalable. Selon cet arrêté, «lors de toute expulsion de domicile sur le territoire de la commune, il devra être fourni au maire ou à son représentant qualifié la justification qu’une solution effective, décente et adaptée de logement ou le cas échéant d’hébergement, ait été proposée à la ou aux personnes intéressées». Si d’un côté le droit à la propriété doit être respecté, explique la mairie dans un communiqué, «il est indispensable que de l’autre côté le droit au logement et à l’hébergement le soit tout autant».
M. Piolle, qui avait annoncé sa décision lors du conseil municipal du 13 mai, précise dans le communiqué que «ce ne sera évidemment pas aux propriétaires» de trouver une solution de relogement, «mais à l’État». L’élu ajoute avoir «emprunté les pas du maire de la ville d’Aubière, dans le Puy-de-Dôme, qui en mai 2018 avait pris un arrêté +anti-mise à la rue+ qui n’a pas été annulé». En réalité, le préfet du Puy-de-Dôme de l’époque n’avait semble-t-il pas jugé utile d’attaquer cet arrêté, car trois mois plus tôt le tribunal administratif de Montreuil avait annulé sept autres arrêtés «anti-mise à la rue», signés par les maires d’Aubervilliers, Bondy, Bagnolet, La Courneuve, Saint-Denis, Stains et Villetaneuse en Seine-Saint-Denis.Tentative d’interdiction des expulsions locatives

Ces derniers, conseillés par l’avocat militant centenaire Roland Weyl, tentaient chaque année depuis 2010 d’interdire purement et simplement les expulsions locatives dans leurs communes respectives, mais leurs arrêtés étaient à chaque fois annulés, à la demande du préfet. Ils pensaient avoir trouvé une solution juridique, en mars 2017, à la fin de la trêve hivernale, en n’interdisant plus l’expulsion, mais en exigeant qu’elle s’assortisse d’une solution de relogement.
Mais début 2018 le tribunal administratif de Montreuil avait annulé également ce nouveau type d’arrêté, jugeant qu’«une décision subordonnant toute expulsion locative sur le territoire de la commune à la justification d’un relogement ne peut s’interpréter que comme ayant pour objet de faire obstacle à l’exécution de décisions de justice». En attendant de trouver une formulation qui sera approuvée, ces arrêtés sont «un acte politique pour attirer l’attention sur ces expulsions», explique-t-on dans l’une de ces sept mairies.

Le Figaro Immobilier, AFP agence - Le Figaro - jeudi 23 mai 2019

 

01/06/2019

L'Autriche, championne du bio en Europe!

Du boudin, bio. Une part de poêlée de pommes-de-terre, bio. Un schnaps, bio, bien sûr. Les commandes s‘enchaînent à la petite échoppe sur le marché de la Freyung, au centre de Vienne, en Autriche. Le patron, une figure locale qui ne se présente que par son prénom, Hermann, est issu d’une lignée d’agriculteurs biologiques qui remonte à ses arrières-grands-parents.
«Nous avons une petite exploitation dans les Pré-Alpes. Ce n’est pas possible pour nous de nous agrandir, alors on mise sur le fait d’être petits, mais honnêtes», explique-t-il avec un clin d’œil. Comprendre : sans pesticide chimique ni produit de synthèse. Ce producteur est l’un des fondateurs de ce marché bio, qui existe depuis maintenant 25 ans. Un succès, se réjouit-il.
Tête du classement mondial
L’agriculture verte a une longue tradition en Autriche, pas seulement dans la famille d’Hermann. Elle gagne constamment du terrain sur les exploitations conventionnelles. Cette année, le ministère du Développement durable et du tourisme a pu proclamer le pays «champion mondial» dans le domaine. Avec 24,8% de ses surfaces agricoles consacrées au bio, l’Autriche a en effet atteint, en 2018, la tête du classement.
Selon la ministre conservatrice Elisabeth Köstinger, ce développement est stratégique. «Notre agriculture compte beaucoup de petites structures, dit-elle à Libération. Nous avons toujours su que nous ne pourrions nous imposer sur les marchés ni par les prix, ni pas les quantités. Nous faisons alors le choix de nous démarquer.» Elle mise, comme ses prédécesseurs, sur des subventions incitatives à destination des producteurs.
Christian Vogl, de l’université viennoise des Ressources naturelles et des Sciences de la vie, nuance cependant le primat de la politique dans ce développement historique. Pour lui, «c’est surtout l’engagement extraordinaire de personnalités individuelles qui a lancé le bio». Vice-directeur de l’Institut d’agriculture biologique, il peut nommer tous ces Autrichiens qui ont prêché sans relâche leurs convictions anti-pesticides dans les fermes, les médias et les chaînes de distribution.
La politique n’aurait suivi le mouvement qu’avec hésitation et se ferait, d’ailleurs, de plus en plus hésitante. «Aujourd’hui, les politiques mettent surtout en avant la provenance locale des produits, remarque-t-il. Mais cela n’a, en fait, pas grand-chose à voir avec leur durabilité. Car on peut produire localement, mais avec toutes sortes de pesticides et d’engrais synthétiques.»
Ministre et chercheur s’accordent, en revanche, sur le rôle déterminant qu’ont joué les supermarchés. On trouve dans leurs rayons, en Autriche, 9% de produits affichant une certification biologique, avec le résultat que près de 100% des consommateurs achètent bio au moins une fois par an. Ici, toutes les grandes surfaces ont lancé leurs propres gammes "vertes". Celles-ci représentent un débouché important pour les producteurs.Cependant, la médaille a son revers. En raison de la forte concentration des distributeurs dans le pays, «les agriculteurs sont exposés à une pression énorme», constate la directrice du département d’Économie écologique à l’Université viennoise d’Économie, Sigrid Stagl. Rebutés par des prix très bas, certains producteurs reviendraient au conventionnel.
«Le bio doit rester un produit premium»
La ministre Elisabeth Köstinger ne juge pas nécessaire d’intervenir. Elle conseille simplement aux agriculteurs de «prendre davantage confiance en eux», de ne pas céder sur les prix. Selon elle, «le bio doit rester un produit premium». Sur les marchés internationaux, la petite république alpine se positionne depuis la fin des années 1980 en tant qu’«épicerie fine de l’Europe». Ce que veut faire Elisabeth Köstinger, c’est promouvoir cette image, sur davantage de marchés. Elle assure que le bio ne sera pas oublié dans la nouvelle stratégie de commerce extérieur que son gouvernement est en train de mettre au point.
Le bio cadre bien à l’image que le pays veut se donner à l’étranger, celle d’une idylle alpine où la nature est préservée et la qualité de vie élevée. Cette image sert l’exportation de ses produits, mais profite également au tourisme, pointent les experts. 

Céline Béal - Liberation - lundi 20 mai 2019

31/05/2019

Enfin une voiture électrique propulsée à l'énergie solaire!

Le 25 juin 2019 est une date à cocher dans votre calendrier si vous attendez de pied ferme la présentation de la Lightyear One, voiture électrique propulsée à l'énergie solaire.
Sur le créneau des voitures électriques solaires, plusieurs entreprises tentent de se faire une place sur un secteur encore en plein développement. Parmi elles, le constructeur allemand Sono Motors s'est récemment fait remarquer en affichant des objectifs ambitieux : produire chaque année 43 000 Sono Sion, du nom du modèle, d'ici 2028. Le modèle électrifié affiche des performances pour le moins modestes : autonomie de 250 kilomètres et vitesse de pointe de 140 km/h.

Entre 600 et 800 km d'autonomie
En face, un concurrent hollandais répondant au nom de Lightyear cherche à lui faire de l'ombre. Car l'entreprise fondée en 2016, qui emploie désormais plus de 100 employés, va lever le voile sur un prototype de sa voiture électrique solaire, sobrement intitulée Lightyear One, lors d'un événement organisé à Katwijk, aux Pays-Bas, le 25 juin 2019, peut-on lire dans un communiqué de presse.
Présentée comme un véhicule à la fois léger et aérodynamique, la Lightyear One, en plus de s'équiper de quatre roues motrices, accueille des panneaux solaires capables de capter l'énergie de notre étoile. De ce fait, le modèle serait en mesure de rouler entre 600 et 800 kilomètres en fonction des usages, soit une autonomie débordante comparée à sa rivale allemande.

Les premières livraisons attendues pour 2020
A l'instar de cette dernière, le produit hollandais se dote d'une recharge compatible avec une prise, laquelle lui permet de récupérer jusqu'à 400 kilomètres d'autonomie en une seule nuit seulement. Autant de chiffres à vérifier lors de tests poussés. Le reste des caractéristiques devrait logiquement faire l'objet d'une présentation plus détaillée en juin. Les premières livraisons sont quant à elles prévues en 2020.

Grégoire Huvelin - Clubic - dimanche 19 mai 2019

29/05/2019

La taxe GAFA adoptée par le Sénat...

FISCALITE - Portée par Bruno Le Maire, cette taxe, qui vise une trentaine de géants du numérique, devrait rapporter 650 millions d'euros l'an prochain 
C’est un petit pas dans la lutte contre l’optimisation fiscale. Le Sénat à majorité de droite a voté dans la nuit de mardi à mercredi, en première lecture, l’instauration d’une taxe sur les géants du numérique portée par Bruno Le Maire, inscrivant dans le texte son caractère temporaire.
La « taxe Gafa » (acronyme de Google, Amazon, Facebook et Apple), déjà adoptée à l’Assemblée nationale, doit faire de la France un des pays pionniers en la matière, en dépit de l’opposition des Etats-Unis.
La chambre haute a adopté l’ensemble du texte, qui comprend également un volet sur l’impôt sur les sociétés, par 181 voix pour et 4 voix contre et 158 abstentions. Députés et sénateurs vont maintenant tenter de se mettre d’accord sur une version commune en commission mixte paritaire, faute de quoi une nouvelle lecture sera nécessaire. La « taxe Gafa à la française » s’inspire largement d’un projet européen qui n’a pas abouti en raison des réticences de l’Irlande, de la Suède, du Danemark et de la Finlande.

3 % du chiffre d’affaires français
Pour le ministre de l’Economie, cette solution unilatérale doit servir de « levier » dans les négociations internationales, dans l’attente d’un aboutissement des travaux de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE). Le ministre a de nouveau pris l’engagement de la « retirer immédiatement dès qu’il y aura un consensus au niveau de l’OCDE ».
Il a aussi estimé, en réponse aux inquiétudes formulées par le rapporteur de la commission des Finances Albéric de Montgolfier (LR), « qu’il n’y a pas de raison de s’inquiéter de la solidité juridique » du dispositif. Concrètement, la taxe doit concerner les activités numériques qui « créent de la valeur grâce aux internautes français ».
Elle vise les entreprises qui font un chiffre d’affaires sur leurs activités numériques de plus de 750 millions d’euros dans le monde, dont 25 millions d’euros pouvant être rattachés à des utilisateurs localisés en France. L’idée est de les imposer à hauteur de 3 % du chiffre d’affaires réalisé en France sur la publicité ciblée en ligne, la vente de données à des fins publicitaires et la mise en relation des internautes par les plateformes.
Une trentaine d’entreprises concernées
Elle devrai
t s’appliquer à une trentaine de groupes comme Meetic, Amazon, Airbnb, Instagram ou encore la française Criteo, et rapporter 400 millions d’euros en 2019, puis 650 millions en 2020.
Critique vis-à-vis d’un dispositif « mal préparé », le groupe LR a néanmoins choisi de soutenir « le principe de cette taxe, dans le seul espoir qu’elle permette d’accélérer les négociations au sein de l’OCDE ». Elle a reçu également le soutien des centristes et des Indépendants. Pour la gauche, « la taxe va dans le bon sens, mais reste largement insuffisante ».
Les sénateurs ont souhaité « sécuriser » le dispositif en renforçant la protection des données personnelles des utilisateurs français et en prenant en compte la double imposition qui pourrait frapper des entreprises déjà soumises à l’impôt sur les sociétés en France. Surtout, ils ont inscrit dans la loi le caractère « temporaire » de la taxe, prévoyant son extinction au 1er janvier 2022.

20 Minutes avec AFP - 20 Minutes - mercredi 22 mai 2019

 

24/05/2019

Youth for climate en France et dans le monde...

Qui sommes-nous ?

Youth for Climate France est un mouvement de jeunes qui se mobilisent pour le climat, l'environnement, et l'écologie.

Le 15 mars 2019, nous avons répondu à l’appel international à la mobilisation et réuni plus de 200 000 jeunes en France (pour un total de plus d'un million à travers le monde !). Dans plus de 200 villes, nous avons manifesté afin de sensibiliser et conscientiser le plus grand nombre, ainsi que pour dénoncer l'inaction des dirigeants politiques.

Véritable carrefour des mobilisations écologistes jeunes, Youth for Climate France crée des liens entre les différentes mobilisations locales, et référence les nombreuses initiatives militantes à travers toute la France.

Rejoins-nous !

Tu souhaites lancer la grève pour le climat dans ta ville ? Participer à l'organisation de mouvements déjà implantés près de chez toi ?

Tu peux nous contacter via les réseaux sociaux, et être invité sur les serveurs de discussion et d'organisation interne (notamment le serveur Discord national).

Des kits de mobilisation et de sensibilisation seront prochainement disponibles sur ce site.

24 mai : Grève mondiale pour le futur !

Collégien·nes, lycéen·nes, étudiant·es, nous appelons à faire grève pour le climat le 24 mai partout dans le monde

Référencer ma ville !

22/05/2019

Une drôle de lessive!

Dans Télérama, Mme Sophie Berthier signe un article surprenant concernant une sorte de galet lisse et ovale à ultrasons nomme Dolfi, qui permet de nettoyer le linge et de faire la chasse aux bactéries. C'est un peu "une micro-machine à laver nomade"! Il suffirait d'immerger ce galet dans un lavabo plein, avec un peu de détergent, pendant 30 minutes pour laver son linge. Nul besoin de frotter, Dolfi ferait le travail! De quoi économiser l'eau sur le long terme... mais son prix d'achat est de 170 euros.

Pour tout renseignement, contacter: www.dollfi.com.

Lyliane

20/05/2019

Les nouvelles héroïnes, les lanceuses d'alerte...

Dans Version Fémina, Mme Sophie Carquin énumère les noms de quelques lanceuses d'alerte, qui, à leurs risques et périls, ont choisi un jour de dénoncer l'intolérable et de défendre les autres. Il faut savoir qu'un juriste Mr Jean-Philippe Foegle a crée en octobre 2018 "la Maison des lanceurs d'alerte", afin de protéger celles et ceux qui prennent des risques, car les lois françaises ne sont pas suffisantes. Avec 120 membres, salariés ou bénévoles, l'association met à leur disposition un arsenal juridique et psychologique, de même qu'une plateforme de crowdfunding pour pallier les pertes d'emplois et licenciements. Beaucoup de femmes dans les domaines de l'écologie ou du médico-social en sont adhérentes (70%) et jouent, par souci d'être loyales, leur vie professionnelle, sociale et amicale...

Tout d'abord, l'article nous présente le cas de Mme Anne-Sophie Pelletier, 43 ans, auxiliaire de vie sociale, qui a mené avec des collègues une grève de 117 jours  pour dénoncer les conditions de vie dans un EHPAD privé du Jura "Les Opalines". Cette grève commencée à 5 a fini à 14 personnes après plus de 3 mois. La nourriture insuffisante, les plannings inhumains, les soins bâclés par manque de personnel les ont révoltées et obligées à réagir. Heureusement, elles ont fini par obtenir raison, puisque 2 auxiliaires ont été embauchées à la suite de leurs plaintes pour "maltraitance envers les résidents".

Le second exemple cité est celui de Mme Claire Nouvian, 44 ans, présidente de l'association Bloom. Documentariste, elle filmais la nature et les animaux. En 2000, elle a découvert les profondeurs marines à travers des expéditions à plus de 1000 m de profondeur. Elle a crée Bloom en 2004 pour alerter l'opinion publique sur les dégâts provoqués par le chalutage en eaux profondes. Il a fallu 8 ans pour interdire cette technique. Il y a quelques semaines, l'association obtenait l'interdiction de la pêche électrique, partout en Europe, à partir de 2021. Elle a cependant reçu des menaces de mort et elle vit grâce à l'argent du Prix Goldman pour l'environnement en 2018. Elle est auteure d'Abysses  chez Fayard. On peut contacter son association sur www.bloomassociation.org.

Enfin, Mme Céline Boussier, embauchée dans une clinique pour enfants handicapés dans la ville de Condom, dans le Gers, a commencé à s'indigner après le décès par négligence d'une jeune fille de 19 ans à la suite d'une crise d'épilepsie. Elle a mobilisé les syndicats et les réseaux sociaux, car "les conditions de vie étaient ignobles et la surveillance insuffisante". Toutefois, très vite, elle a été exposée à du harcèlement de la part de son environnement. Elle a même du demander une protection policière pour sa famille, mais désormais, elle parcourt la France pour alerter l'opinion. Elle déclare qu'elle n'a plus peur de rien! Malgré la haine, elle a connu aussi la solidarité et l'amour. Elle a publié chez Harper Collins  "Enfants du silence".

Lyliane

18/05/2019

Lutte contre le dérèglement climatique...

Réunis à Sibiu, en Roumanie, jeudi, les leaders de l’Union européenne ont discuté de la stratégie pour l’avenir de l’Union européenne. L’un des grands enjeux de la journée : la politique climatique.Les blocages européens divergent largement des attentes citoyennes. En effet, un sondage réalisé par Viavoice, pour Libération démontre que 67% des Français pensent que la lutte contre le dérèglement climatique devrait être une compétence européenne.


Une demande : l’action
Dans une lettre ouverte adressée aux chefs d’Etats de l’UE, les représentants des Fridays For Future, rappellent les engagements pris par Bruxelles. Depuis plusieurs mois, ce mouvement d’étudiants européens exige que l’Union atteigne la neutralité carbone d’ici à 2050, «la seule façon de mettre le monde sur la voie des 1,5°C». Leur requête est simple : le climat doit être la priorité. Cette lettre s’inscrit dans la lignée des récentes protestations citoyennes face à l’urgence climatique.
Profitant des dernières semaines avant les élections européennes, les missives se sont multipliées ces derniers jours. Mardi, plus de 200 maires de villes européennes ont lancé un appel demandant notamment la neutralité carbone d’ici à 2050 et l’augmentation des objectifs européens en matière de climat et d’énergie, à l’horizon 2030. Le même jour, débutait la campagne «Climate Action Call». Des dizaines de groupes de la société civile veulent que l’Union européenne et les pays membres respectent les engagements pris à la COP21, à Paris, en 2015.
A quelques mois d’une conférence sur le climat organisé par les Nations unies, à New York, en septembre, l’UE n’a d’autre choix que de se fixer de nouvelles ambitions. Jeudi, les chefs d’Etats européens avaient tout intérêt à montrer l’exemple aux autres pays, d’autant que l’UE se classe troisième dans la liste des plus grands émetteurs de gaz à effet de serre. Un rendez-vous raté, d’autant qu’une nouvelle grève mondiale pour le climat est organisée, le 24 mai, en pleines élections européennes.

Carole Kupper - Liberation - vendredi 10 mai 2019

 

 

17/05/2019

Balade virtuelle à bicyclette ou sorties réelles en jardin...

Depuis quelques années, les effets positifs de l'activité physique sur les personnes âgées et les malades ne cessent d'être prouvés par les scientifiques. Elle permet d'améliorer l'endurance cardio-respiratoire, l'état musculaire et osseux et de réduire la dépression et la détérioration de la fonction cognitive, écrit dans la Lettre "Hôpital Soleil" un membre de la Fondation des Hôpitaux de Paris. Aussi ont été crées les APA, activités physiques adaptées, dédiées aux personnes âgées ou handicapées, quel que soit leur degré d'autonomie. Elles sont dispensées par des animateurs qualifiés. Des sports dits "adaptés" avec différents accessoires peuvent être proposés en fonction du degré de mobilité des aînés: ballons médicaux, haltères, cerceaux...

La Fondation Hôpitaux de France -Hôpitaux de Paris a par exemple subventionné en partie l'installation de terrasses extérieures, d'aires d'activités conviviales comme des jardins à l'EHPAD l'Aumance dans l'Allier, où se trouvent 78 résidents. Ailleurs, comme à l'EHPAD Gourlet-Bontemps dans le Val de Marne, ce sont l'acquisition d'un Motomed, d'un Bike Labyrinth et d'une solution vidéo pour simuler des paysages qui ont été en partie subventionnés. Ainsi, les malades pédalent sans s'en rendre toujours compte, arpentent des rues de la capitale de façon virtuelle, renouent avec des sorties connues ou inconnues bienfaitrices à tous les niveaux.

Pour en savoir plus, consulter le site: www.fondationhopitaux.fr.

lyliane

16/05/2019

Restos du cœur: un «plan européen de lutte contre la pauvreté»

A l'occasion de la journée de l'Europe, le président de l'association s'est inquiété pour l'avenir du fonds européen d'assistance aux plus démunis (FEAD), qui permet "de financer des produits alimentaires pour les plus démunis".

Ils s'inquiétent d'une possible baisse des fonds consacrés à l'aide alimentaire. Les Restos du coeur ont appelé, jeudi 9 mai, à "un plan européen de lutte contre la pauvreté". "On ne peut pas agir seuls, il faut un plan européen", selon le président de l'association, Patrice Blanc, pour qui "il faut que le droit à l'alimentation soit intégré dans le socle européen des droits sociaux".
A l'occasion de la journée de l'Europe, le 9 mai, et à trois semaines des élections européennes, Patrice Blanc s'est inquiété pour l'avenir du fonds européen d'assistance aux plus démunis (FEAD), "qui touche actuellement 16 millions de personnes en Europe" et permet "de financer des produits alimentaires pour les plus démunis". Or une proposition de la Commission européenne, intégrant le FEAD à un fonds social plus large, aurait selon lui pour effet de "diviser par deux ce fonds".
"Ce serait absolument catastrophique. Rien qu'en France, une personne sur trois en situation de grande pauvreté bénéficie de ce fonds", a-t-il assuré. Les Restos du cœur appellent donc sur Twitter à "se mobiliser pour défendre cet outil unique de lutte contre la grande pauvreté en France et en Europe".

— Les Restos du Coeur (@restosducoeur) 9 mai 2019

14/05/2019

Urgence Climatique décrétée en Irlande!

C'est la deuxième fois qu'un pays déclare "l'urgence climatique" en dix jours. L'Irlande a ainsi rejoint le Royaume-Uni ce jeudi en amendant un rapport parlementaire. En plus de déclarer cette "urgence climatique", il demande au parlement "d'examiner comment (le gouvernement irlandais) peut améliorer sa réponse au problème de la perte de biodiversité". Il a été approuvé dans la soirée jeudi.
"Nous avons maintenant l'appui de tous les partis pour déclarer une urgence en matière de climat et de biodiversité", s'est félicitée Hildegarde Naughton, députée du parti au pouvoir Fine Gael (centre-droit) et présidente du comité sur l'action climatique au Parlement. Mais "maintenant, on a besoin d'action", a-t-elle souligné.
"Déclarer une urgence ne veut absolument rien dire à moins que des mesures ne soient prises pour la sauvegarder", a aussi pointé le chef de file du Parti vert, Eamon Ryan, sur la chaîne de télévision publique RTE.
"Le gouvernement devra faire des choses qu'il ne veut pas faire"
"Cela veut dire que le gouvernement devra faire des choses qu'il ne veut pas faire", a-t-il ajouté. L'objectif actuel du gouvernement irlandais est une réduction des émissions de gaz à effet de serre d'au moins 80% par rapport à 1990 d'ici 2050, selon le site du département pour l'action climatique irlandais.
Au-delà des frontières irlandaises, cette déclaration a été accueillie avec enthousiasme par la jeune militante suédoise Greta Thunberg, devenue figure de la lutte contre le réchauffement climatique. "Super nouvelle en Irlande !! Qui est le suivant ?", a-t-elle tweeté.
Cette déclaration intervient donc neuf jours après celle du Parlement britannique, qui a été le premier en mai à le faire, lors d'un vote demandé par l'opposition travailliste et après une large mobilisation du mouvement pour le climat Extinction Rebellion, qui a mené une série d'actions de blocages dans la capitale britannique en avril.
Début mai, un rapport de la Commission britannique sur le changement climatique (CCC) a recommandé au Royaume-Uni de se fixer "un nouvel objectif ambitieux visant à réduire ses émissions de gaz à effet de serre à zéro d'ici 2050", l'objectif actuel étant une diminution de 80% par rapport à 1990 d'ici 2050.

lexpress.fr - L'Express - vendredi 10 mai 2019

Les solutions proposées par WWF pour sauver la Méditerranée...

L'ONG nommée WWF - www. wwf.fr - nous propose de sauver tous ensemble la nature de la pollution plastique. Elle s'est dotée d'un bateau qui va sillonner les côtes de la Mer Méditerranée, qui représente 1% des eaux marines sur le globe, mais qui compte déjà 7% des micro-plastiques. Sa mission sera "d'alerter les populations et les pouvoirs publics sur la menace des plastiques et de mener des études scientifiques afin de mesurer l'impact des plastiques sur la biodiversité marine".

Chaque année, en effet, 8 millions de tonnes de plastiques viennent inexorablement échouer dans nos océans. On en retrouve dans les corps des tortues marines  et dans 90% des oiseaux marins. Le plastique empoisonne les poissons, tue les baleines, étouffe les oiseaux. Or, depuis 60 ans, la production de plastique connaît une croissance exponentielle. Et, à terre, 20% seulement des déchets plastiques sont collectés pour être recyclés. 60 tonnes de plastiques provenant de France se déversent chaque jour en Méditerranée.Tout cela n'est plus possible!

Il s'agit par exemple de modifier nos habitudes grâce notamment à l'application"We act for good" du WWF. A partir du mois de juin, le voilier du WWF sillonnera les ports méditerranéens, afin de sensibiliser les habitants et les touristes ( plus de 200 millions viennent chaque année sur les plages) à la problématique de la pollution plastique. Animations pour les familles, expositions, partenariats éco-responsables avec les restaurateurs seront proposés par les équipes du WWF (Wild World Fund).

Nous pouvons aussi signer la pétition disponible en ligne sur wwf.fr et faire des dons à l'ONG WWF, qui est une fondation reconnue d'utilité publique, pour financer sa campagne en Méditerranée. Ce combat contre les plastiques est notre affaire à tous. Nous le gagnerons tous ensemble. Car l'objectif à terme est d'engager gouvernements et collectivités à aboutir à "zéro plastique dans la nature en 2030". N'ayons pas peur de diffuser ce message à nos contacts, sur les réseaux sociaux...

Lyliane

13/05/2019

Pétition en faveur des insectes...

 

Oui, je signe la Grande Pétition Nationale pour protéger les insectes du génocide

Pétition adressée à Monsieur le ministre de l’écologie François de Rugy, et à Monsieur le ministre de l’agriculture Didier Guillaume

Messieurs les ministres,

Attendu que, si rien ne change, tous les insectes pourraient disparaître d’ici 100 ans, selon une revue de 77 études réalisée par Francisco Sanchez-Bayo, de l’Université de Sydney ;

Attendu que déjà 40 espèces d’insectes sont en danger d’extinction (abeilles, guêpes, fourmis, bousiers…)

Attendu que le déclin a commencé au début du 20e siècle et n’a fait que s’accélérer depuis les années 1950 ;

Attendu qu’ils disparaissent aujourd’hui au rythme effroyable de 2,5 % par an (à l’échelle de l’humanité, cela voudrait dire 200 millions de morts chaque année, soit 3 fois la France) ;

Attendu que les insectes sont indispensables à la vie de très nombreux animaux et végétaux (par leur action de pollinisateur), et que leur disparition provoquerait la disparition de l’Homme par effet domino ;

Je vous demande, Messieurs les Ministres, de couper définitivement avec les lobby de l’agriculture industrielle, et d’interdire dans les plus brefs délais l’usage de pesticides qui détruisent les insectes.

Je vous demande de saisir l’occasion de l’actuel groupe de travail en vue de renforcer les mesures de protection des insectes, contre de l’utilisation de pesticides, pour interdire les pesticides dangereux et renforcer les procédures de contrôle.

Il s’agit d’une question de vie ou de mort pour l’humanité et pour de nombreuses espèces vivantes.

Je vous prie d’agréer, Monsieur le ministre, l’expression de ma plus haute considération.

 

Nombre de signatures :
29 104

Oui, je souhaite être informé des suites de cette action en recevant la lettre d'information gratuite PureSanté.
 
En signant la pétition, je serai informé des suites des actions citoyennes via Les Lignes Bougent. Pour consulter notre politique de confidentialité, cliquez ici.
 
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     

12/05/2019

Ils réenchantent le quotidien des malades...

Plusieurs de nos concitoyennes et concitoyens donnent du rêve aux personnes touchées par le handicap. Il s'agit par exemple de Mme Anne-Cécile Ratsimbason, styliste médicale, qui crée de jolis vêtements adaptés aux déformations physiques. Elle a imaginé un débardeur muni d'un étui pour ranger le recueil de ses selles ou de ses urines. Dans son atelier niçois, elle confectionne des habits et des accessoires, qui couvrent une vingtaine de maladies (scoliose, ablation de seins, handicaps, diabète, lymphoedème...).

Mr Christian Têtedoie, chef cuisinier dans un restaurant gastronomique lyonnnais, cuisine aussi pour des malades du cancer. Il élabore des repas équilibrés et goûteux en respectant les contraintes économiques d'un centre hospitalier. Il s'adapte surtout aux problématiques des patients, aux allergies, joue sur les couleurs. Pour lui comme le disait Paul Bocuse: "il n'y a qu'une seule cuisine: la bonne!"

Quant à Mme et Mr Gaudens, fondateurs de l'Institut Dulcence à Paris, ils prodiguent des soins esthétiques à tout le monde, personnes en fauteuil, femmes souffrant de psoriasis, d'un cancer... Ils s'adaptent en effet au désir de chacun. Chez eux, on prend soin de sa peau, on est maquillé, on camoufle des brûlures, on vernit des ongles... Les prix sont à partir de 55 euros. Pour les contacter: www.dulcence.fr.

Merci pour les malades qui se sentent enfin pris en compte!

Lyliane

11/05/2019

Du neuf sous le soleil!

Hébergés au sein de la pépinière d'entreprises CréaCannes, les membres d'O'Sol ont bûché pendant plus de 4 ans, apprenons-nous dans "Nous", pour donner naissance à une solution mobile permettant de produire de l'énergie solaire. La jeune équipe formée par Mrs Idriss Sisaïd, Enrique Garcia Bourne et Maximin Cousin propose du matériel simple, déployable partout dans le monde. O'Sol a d'abord réalisé un modèle grand format baptisé Alpha, puis d'autres plus compacts: Kino et Cliko.

Ces jeunes gens ont traversé l'Atlantique en janvier 2019, afin de participer au CES Las Vegas (1er salon mondial consacré à l'innovation technologique)  et d'établir des liens avec des entreprises internationales. En attendant la commercialisation de ses générateurs, O'Sol a déjà noué un partenariat avec le CNES de Toulouse ( Centre national d'études spatiales). D'ici 1 an et demi, la start-up mettra en vente une batterie nomade sur la plateforme de financement participatif Kickstarter. A suivre donc mais des débuts très prometteurs!

Pour tout renseignement, s'adresser à : www.osol.com

Lyliane

 

Sauvetage des dauphins au Honduras...


Les dauphins peuvent maintenant danser librement dans les eaux turquoise d’Utila sans craindre d’avaler du plastique. Les plus de cinq millions de bouteilles qui atteignent chaque année l’île du Honduras, dans le département des Caraïbes des îles de la Bahía, ne finiront plus dans l’océan. Les autorités de l’île utilisent maintenant cette matière première pour revêtir les rues d’Utila, protégeant de l’invasion plastique les cétacés, dont la danse attire 2,3 millions de touristes chaque année. Cette solution innovante de la municipalité est un mélange de bouteilles en plastique et de ciment. Elle vise à stopper la pollution environnementale qui menace non seulement le majestueux sanctuaire des dauphins, mais également toutes les espèces marines vivant dans le deuxième plus grand récif au monde.
Les routes en plastique d’Utila sont plus durables et moins chères que les routes conventionnelles
«Environ cinq millions de bouteilles en plastique arrivent sur l’île chaque année, en plus de celles que les vagues déposent sur les plages», explique Troy Bodden, maire d’Utila, «alors nous avons décidé de nous débarrasser de ce plastique en le déchiquetant et en l’utilisant comme matériau pour le béton de nos rues.». Basées sur une idée d’abord appliquée en Inde, les routes en plastique d’Utila sont plus durables et moins chères que les routes conventionnelles. Le maire Bodden s’est inspiré de l’expérience indienne ainsi que d’une vidéo des routes en plastique au Canada qu’un touriste lui avait montrée. Troy Bodden affirme que 28 % de la formule du béton provient de plastique déchiqueté, ce qui permet à la municipalité d’économiser de l’argent qui aurait évalué à environ 40 000 euros. Une deuxième route, la rue Lozano de 390 mètres de long, a été recouverte par la suite. Pour réaliser la chaussée, quelque 150 000 bouteilles de boissons gazeuses ont été transformées en 3 600 kilos de plastique déchiqueté, puis mélangées à du ciment et à du sable dans un laboratoire de la ville de San Pedro Sula, dans le nord du Honduras, pour tester la résistance au poids et aux conditions météorologiques du mélange. La formule est certifiée et a la même consistance que l’asphalte ordinaire, explique Troy Bodden. «Nous étudions sa durabilité, pour l’appliquer à d’autres projets tels que les pavés» assure-t-il.

Interdiction des sacs en plastique et des pailles
Le maire a lancé en parallèle d’autres mesures pour lutter contre la pollution, dont un arrêté municipal qui interdit l’utilisation de sacs en plastique et de pailles. Les plages et récifs sont également nettoyés collectivement par les locaux avec l’aide des centres de plongée de l’île. «Ce n’est qu’un exemple de
la créativité des Honduriens. Le plastique produit sur l’île est aujourd’hui déchiqueté et utilisé comme revêtement de chaussée et il fonctionne très bien, il ne craque pas et ne s’endommage pas. Grâce à ces initiatives, nous préservons les ressources naturelles et l’avenir de notre île,» estime le biologiste Fernando Argüello. La matière première en plastique est collectée sur les plages et au centre de recyclage, puis broyée pour former des boules avant d’être transportée sur le chantier dans d’énormes sacs noirs. Se procurer ce plastique n’est pas difficile, car le fleuve Motagua, qui prend sa source au Guatemala et termine dans l’Atlantique, achemine vers l’île d’énormes quantités de déchets à travers 13 municipalités différentes.

Article écrit par Glenda Estrada, El Heraldo (Honduras)

10/05/2019

La P.A.C : une occasion manquée de modifier la politique agricole commune...

News Section Icon Publié 04/04/2019

Mardi 2 avril 2019, les députés européens membres de la Commission Agriculture ont voté sur la future Politique Agricole Commune (PAC), actuellement en cours de révision. Une occasion de changer et de construire un nouveau modèle d’agriculture et d’élevage. L’occasion idéale pour mettre fin aux subventions à l’agriculture industrielle et de promouvoir réellement des pratiques respectueuses du bien-être animal. Une occasion… complètement manquée. CIW-France

Quel dommage! Il faudra maintenant attendre 7 ans!

Lyliane

Agriculture alternative: cultures et semences à profusion dans l'Hérault!

Dans l’Hérault, un paysan autodidacte a un rendement trois fois supérieur à celui de l’agriculture conventionnelle. C’est parce que, faute d’argent, il n’a pu acquérir que des terres rocailleuses et impraticables, «dont personne ne voulait» dit-il, que cette histoire a commencé. Enfant, Pascal Poot a vécu dans ce sud de la France, entre Montpellier et Toulouse, où souvent il ne tombe pas une goutte pendant six mois. Quand il y revient, il y a vingt ans, après dix années passées dans le Lot, il sait déjà une chose : sans traitement chimique, les plantes apprennent à se défendre contre les insectes et les maladies. De retour sur les hauteurs du village de Lodève, il commence des semis avec des graines de tomates issues de variétés anciennes, les met à germer sous serre pendant un mois sur un tas de fumier, «une couche chaude à environ 70 degrés». Il débroussaille quelques parcelles puis, un mois plus tard, plante les semis. Et il attend. La première année, les tomates, non traitées et non arrosées, sont toutes petites. Il en conserve les graines et les replante. Dès l’année suivante, il obtient de beaux fruits. «Les plantes transmettent à leurs graines ce qu’elles apprennent dans leur vie. Année après année, elles s’améliorent.»
La demande est désormais si forte qu’il ne vend plus sa récolte de tomates : elle est presque entièrement dédiée à la fabrication de semences, qu’on lui achète du monde entier –du Togo à la Nouvelle-Calédonie– sur son site Internet. Des collectionneurs lui apportent des variétés oubliées qu’il remet en culture. «Je ramasse les tomates le plus tard possible, jusqu’à décembre ou début janvier, parce que plus elles ont vécu, plus elles ont appris. Là, elles sauront résister à la sécheresse, aux inondations de l’automne et aux premiers gels. Elles sont plus robustes et contiennent 10 à 20 fois plus de vitamines, d’antioxydants et de polyphénols que les variétés classiques ou hybrides.»

Des chercheurs s'intéressent à son travail
Aujourd’hui, sans eau et sans aucun intrant chimique, il obtient un rendement record : quand, dans l’agriculture conventionnelle très irriguée, on produit en moyenne 10 kilos de tomates au mètre carré –des tomates hybrides, sans goût, travaillées pour ne pas pourrir–, lui en obtient, dit-il, «plus de 30 kilos». Il cultive aussi des salades, des courgettes, des courges, des oignons, des aubergines… Toujours selon le même système. En tout, plus de 100 000 plants chaque année –200 variétés de tomates et 100 de légumes. Dans son domaine, 30 hectares de garrigue, vaquent une dizaine de vaches, une trentaine de moutons et autant de chèvres, qui produisent le fumier dont il a besoin. «C’est comme ça que l’on a cultivé pendant des siècles, c’est comme ça que faisait mon grand-père», dit-il. Des chercheurs s’intéressent à son travail pour tenter de comprendre les mécanismes biologiques à l’œuvre dans la surprenante adaptation de ses tomates.

Les semences dans la loi
La réglementation est complexe mais, en résumé, pour commercialiser en quantité des semences, celles-ci doivent être inscrites au Catalogue officiel des espèces et variétés de plantes cultivées en France. Géré en partie par les professionnels, ce catalogue fait la part belle aux produits de l’industrie agroalimentaire. Rien n’interdit cependant aux amateurs de planter des variétés non recensées.

Caroline Fontaine - Paris Match - dimanche 28 avril 2019

09/05/2019

Un village d'Alsace a réussi sa mue verte!

Dans Paris-Match du mois de mars 2019, Mme Caroline Fontaine nous fait connaître les initiatives d'un ancien mineur à la retraite, maire de la commune d'Ungersheim, Mr Jean-Claude Mensch (73 ans), qui depuis 30 ans a réussi à faire de sa commune de 2 400 habitants un modèle du genre en matière de transition écologique. En effet, il a choisi pour méthode de souder les gens autour de projets, de construire des structures, puis de les céder à des associations. Dans ce village d'Alsace, trois chantiers principaux ont été lancés: l'auto-suffisance énergétique, la souveraineté alimentaire et l'autonomie intellectuelle.

Concernant le premier chantier, il a fait, en effet, dès 1999 construire une centrale solaire thermique pour chauffer l'eau de la piscine municipale. Aujourd'hui, Ungersheim abrite "la plus grande centrale photovoltaïque d'Alsace". Elle a un éco-hameau estampillé "zéro carbione", une calèche tirée par un cheval pour assurer le transport scolaire et ses bâtiments publics ont de l'eau chaude grâce à une chaudière à bois. En projet: une unité de méthanisation pour fournir du gaz propre. Selon les plans actuels, en 2021, la commune atteindra  l'autonomie électrique.

Pour le second chantier, Mr Mensch a fait de l'approvisionnement alimentaire "un service public" en mettant en place une régie agricole municipale promouvant une filière" de la graine à l'assiette": une exploitation maraîchère, une conserverie - bientôt une microbrasserie et un pressoir à fruits -. qui sont gérés sous statut communal et associatif. Quant à la restauration scolaire, elle est 100% bio et sans répercussion sur le budget des ménages. En 2020, une épicerie  devrait ouvrir dans un bâtiment municipal.

Une monnaie locale a même été lancée "le radis" pour garder sur le territoire les euros dépensés. 6% des foyers l'utilisent déjà. La commune peu à peu s'essaye à la démocratie participative: commissions citoyennes de conseil des sages, conseil des enfants, de jurys citoyens... Les impôts n'ont pas augmenté depuis près de 15 ans. Tout n'est pas parfait cependant dans ce village, car il y a quelques farouches opposants. Toutefois, Mr le Maire a toujours été réélu au premier tour mandat après mandat. Et il faut également signaler une augmentation démographique (65%) et plus de 150 emplois qui ont été crées au village grâce à la transition écologique depuis 2011.

Ce modèle alsacien, comme celui de Mouans-Sartoux (06), serait duplicable à toute échelle dans notre pays, à condition "que les politiques ne soient pas prisonniers du monde économique et des lobbys". La démonstration est faite: des solutions de ce genre sont possibles! Car si rien n'est entrepris, les émissions de gaz à effet de serre vont continuer de croître. En 2018, elles ont déjà augmenté de 2,7%... Car n'oublions pas que le vote définitif de la loi sur le réchauffement climatique n'a toujours pas été remis à l'agenda de l'Assemblée Nationale afin d'être inscrit dans la Constitution...

C'est donc à nous citoyens d'exprimer notre volonté de "changer de paradigme" et de nous engager dans la transition écologique en choisissant des élus responsables et motivés! N'attendons pas que les politiques finissent par s'en occuper! Faisons nos propres choix de vie et pesons sur leurs décisions! Un film existe sur Ungersheim. Pour le consulter:

https://www.mairie-ungersheim.fr/village-en-transition/le-film/

Lyliane

Pour exposer vos propres solutions, RV sur www.parismatch.com/solutions.