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08/11/2017

Adoptons à la SPA!

La journaliste Mme Valérie Josselin dans le journal Version Fémina nous propose d'adopter un chien ou un chat à la SPA, au lieu de l'acheter dans une animalerie. En 2016, on compte environ 42 000 animaux qui ont été adoptés dans les 56 refuges de la SPA (Société Protectrice des Animaux) en France, soit 39% de plus qu'en 2013. On y trouve essentiellement des chiens et des chats, mais aussi des lapins, des furets, des tortues, des chevaux, des poneys et des ânes.

Une fois recueillis, les animaux sont identifiés, stérilisés, vaccinés et, si leur état de santé le permet, ils sont soignés avec beaucoup d'égards. Ils vivent en effet dans des box confortables chauffés et ils sont promenés et nourris. Même s'ils ont  été précédemment maltraités, les animaux montrent des capacités de résilience remarquables. La plupart, en effet, reprennent un comportement normal, lorsqu'ils trouvent un maître affectueux.

Généralement, le futur acquéreur a accès à tous les renseignements sur l'animal et sur son passé. Il peut même commencer à effectuer une présélection sur le site ci-après en regardant des photos - www.la-spa.fr/refuges -, mais rien ne vaut la rencontre. La SPA se réserve le droit de refuser l'adoption d'un animal si elle estime que les conditions nécessaires à son épanouissement ne sont pas réunies. Une période d'adaptation est prévue pour le cas où le comportement de l'animal poserait problème.

L'acte d'adopter un animal engage dans le temps, y compris financièrement. Ce ne doit pas être une lubie, mais une décision réfléchie. Faire vivre en effet à l'animal un nouvel abandon doit être exclu. Les conseillers SPA connaissent bien les animaux de leur refuge et ils peuvent orienter les choix vers telle race ou tel tempérament correspondant au mode de vie  familial.

Venir au refuge avec une pièce d'identité, un justificatif de domicile de moins de 3 mois et une fiche de paie si vous adoptez un chien. La SPA demande habituellement de régler les frais de vaccination et de stérilisation de l'animal (150 euros pour un chat et 250 à 300 euros pour un chien). La SPA prendra des nouvelles de l'animal adopté et pourra, éventuellement, rendre visite à la famille pendant la phase d'adaptation.

Pour en savoir davantage, consulter sur Internet: www.spa.fr.

Lyliane

 

 

07/11/2017

Contre le passage de 3 à 11 vaccins obligatoires...

Contre le passage de 3 à 11 vaccins obligatoires

Collectif Vaccins-Liberté, le 6 novembre 2017 à 12:07 • Modifié le 7 novembre 2017 à 07:21

Demande de suppression de l’Art. 34 du projet de loi de financement de la sécurité sociale, qui étend l'obligation de 3 à 11 vaccins.

Description

 
Nous demandons la suppression de l’Article 34 du projet de loi de financement de la sécurité sociale en 2018 qui contient l'extension de l'obligation de 3 à 11 vaccins.
 
 
Nous sommes contre cette extension pour 7 motifs principaux :
 
 
1) Elle porte atteinte aux libertés fondamentales et à la démocratie en bafouant la primauté de l’être humain et le consentement éclairé du patient.
 
2) Elle intervient dans la précipitation en dehors de toute urgence de santé publique.
 
3) Elle se fait par le biais d’une loi de finance alors qu’il s’agit d’une décision de société et de santé qui mérite de prendre le temps d’un vrai débat national et démocratique. Aucune étude d’impact sérieuse n’accompagne cette mesure.
 
4) Par ses mesures autoritaires, cette extension met en danger la cohésion sociale. Elle risque de diviser le pays, d’installer un climat de suspicion, de délation et d’insécurité.
 
5) Elle transforme les enfants non-vaccinés en parias de la société instaurant de fait un apartheid et risquant de provoquer une déscolarisation massive. C’est une atteinte au droit fondamental à l’éducation.
 
6) Elle transforme les parents « refusant » en délinquants coupables de maltraitance envers leur enfant et donc passibles de peines de prison et d’amendes lourdes.
 
7) L’extension de l’obligation exonère de fait les laboratoires pharmaceutiques de leur responsabilité juridique en cas d’effets secondaires et reporte l’indemnisation des victimes sur la solidarité nationale.
 
 
 
Voici nos motifs.
 
 
Non-respect de la Constitution
 
Ce projet de loi sur les vaccinations crée principalement un système d’obligations, de contrôles et de sanctions.
 
L’extension de 3  à 11 vaccins obligatoires, pour une importante fraction de la population, avec un système de sanctions non-explicite et la création d’un système de surveillance et de coercition impactant toute notre société, serait une décision majeure, qui, au fond, est peu en rapport avec le financement de la sécurité sociale.
 
Traiter de cette manière un sujet de société aussi grave est inacceptable et contraire à la Constitution. C’est, au mieux, un abus et, au pire, une forfaiture.
 
En empêchant un légitime débat démocratique qui se tiendrait dans des conditions appropriées à la gravité et l’ampleur du sujet, le Gouvernement trahit le Peuple et les Institutions Républicaines.
 
Nous demandons aux Parlementaires de saisir le Conseil Constitutionnel en vue de faire supprimer l’Article 34 du PLFSS-2018.
 
Nous invitons personnellement chaque Membre du Conseil Constitutionnel à considérer les enjeux de cette situation cruciale. L’Histoire se souviendra.
 
 
Des sanctions plus lourdes par défaut
 
Le projet supprime l’article 3116-4 sur les sanctions encourues par les parents en cas de manque aux obligations vaccinales, qui étaient : 6 mois de prison, 3750 Euros d’amende.
 
Le projet supprime l’article 3116-2 relatif à la limite d’âge des intéressés (c’est-à-dire des personnes à vacciner) jusqu’à laquelle des poursuites peuvent être intentées pour infraction aux obligations vaccinales.
 
Ce faisant, et donc par défaut, le cadre de sanctions qui s’appliquera pour ce qui concerne les parents, deviendrait l’article 227-17 du Code Pénal : 2 ans de prison, 30 000 Euros d’amende. La non-vaccination étant alors assimilée à une maltraitance ou à un abandon de famille.
 
L’exposé de motifs stipule de façon allusive : « La mesure supprime par ailleurs les sanctions spécifiques relatives au non-respect de l’obligation vaccinale, qui ne se justifient plus, car le code pénal comporte une infraction générale. »
 
Or cette information n’a pas été donnée explicitement par le Gouvernement, au point que des députés, y compris dans la commission des affaires sociales, sont restés dans l’ignorance de ce qu’ils étaient en train d’alourdir les sanctions possibles alors qu’ils pensaient être en train de supprimer toute sanction ! Même le rapporteur général du projet semblait ignorer ceci.
 
S’agissant du travail législatif à l’Assemblée Nationale, omettre d’expliciter de telles informations et d’en éclairer tous les aspects aux yeux des Représentants du Peuple, c’est, de la part des responsables, au mieux, un oubli critiquable et, au pire, une forfaiture.
 
 
La déresponsabilisation des industriels, au détriment de la population
 
Si huit autres vaccins devenaient obligatoires,  les responsabilités en cas « d’effets indésirables » ne seraient plus à la charge des industriels et seraient entièrement transférées à l’Etat. Alors que, déjà, pour les vaccins, les conditions de mise sur le marché sont moins exigeantes que pour les médicaments, et alors que l’Etat s’en remet aux industriels pour la réalisation des évaluations de leurs vaccins respectifs ( !), avec les doutes que ceci soulève, ces mêmes industriels ne risqueraient plus, dorénavant, d’être poursuivis en cas d’accidents post-vaccinaux.
 
C’est là une promesse de grands profits, et de risques minimisés, pour les industriels ; une promesse de risques sanitaires pour les vaccinés ; une promesse de risques financiers considérables et concentrés sur une seule partie prenante qui est l’Etat et donc la collectivité nationale.
 
Les conséquences financières de cette extension de l’obligation ne sont pas prévues par l’étude d’impact qui accompagne le PLFSS-2018.
 
 
La destruction de liens sociaux essentiels
 
Le projet impliquerait directement non seulement de nombreuses professions de santé mais aussi des personnels de « toute école, garderie, colonie de vacances ou autre collectivité d’enfants ». Le projet donnerait à ces personnels des missions de contrôle et donc de signalement.
 
Ainsi, des médecins seraient amenés à n’être plus seulement médecins mais aussi un peu enquêteur et policier. Puis dans le cas - fréquent - où ils sont payés à l’acte, ils seraient intéressés financièrement au nombre de vaccinations pratiquées au mépris du besoin de sa clientèle (Rémunération sur Objectif de Santé Publique (ROSP)).
 
De plus, il est prévu que le médecin soit juridiquement déresponsabilisé des conséquences de ses actes de vaccination, l’Etat assumant tout cela.
 
Le projet endommagerait gravement la relation de confiance entre le médecin et les familles, donc ici la qualité du système de santé.
 
Au lieu d’une médecine d’écoute, de dialogue, de compréhension, d’attention, de bienveillance, d’accompagnement, de soin, de fraternité, c’est-à-dire celle à laquelle aspirent tant d’usagers et de professionnels de santé, …
 
… c’est une relation d’exécution et de contrainte qui prendrait le pas.
 
Le projet méconnaît qu’au XXIe siècle, le médecin ne peut se prévaloir sans limites d’un ascendant sur une population supposée docile et ignorante.
 
D’autre part, avec ce projet, la plupart des responsables d’écoles, garderies, colonies de vacances ou autres collectivités d’enfants deviendraient, malgré eux, contrôleurs de la conformité aux obligations de vaccinations, donc signalant des infractions pénales.
 
Le projet compromet la relation de confiance entre ces responsables de collectivités d’enfants et les familles.
 
 
Renvoi des élèves et des enfants
 
Un point notable mais largement ignoré : le projet précise, à l’article L3111-2-II, que les justifications de l’exécution de l’obligation vaccinale seraient à fournir par les parents « pour l’admission ou le maintien dans toute école, garderie, colonie de vacances ou autre collectivité d’enfants ».
 
Ces trois mots - « ou le maintien » - sont nouveaux : ils n’existaient pas dans la loi en vigueur jusqu’ici.
 
(N.B. : Nous sommes choqués de constater encore une fois l’absence de ce point de débat, en séance à l’Assemblée Nationale, le 27 octobre dernier. Ce n’est pas démocratique.)
 
Ces termes ouvrent la possibilité légale du renvoi des enfants, aux motifs cités plus haut.
 
Le projet produirait donc de la ségrégation, de la violence sociale.
 
La France de 2018 va-t-elle inventer l’exclusion scolaire pour non-conformité du contenu d’un carnet de vaccinations ? Tout cela au nom d’une exigence administrative dont l’intérêt sanitaire est incertain.
 
Plaignons alors les enfants, leurs familles et les collaborateurs qui seront chargés d’exécuter ces besognes.
 
 
Etat contre parents et citoyens
 
La création de ce système de surveillance et de coercition à travers l’ensemble du système de santé et du système éducatif du pays creuserait un fossé entre l’Etat et les citoyens.
 
Au lieu de bâtir la société responsable, démocratique et émancipée à laquelle le XXIe siècle nous appelle, le projet est rétrograde : en marche arrière, vers un régime autoritaire, dont on prétend vouloir affranchir la planète.
 
 
Procès contre les parents
 
La ministre a osé, devant les médias, évoquer la possibilité pour des enfants non-vaccinés, d’intenter, quand ils atteindraient l’âge adulte, des procès à leurs parents. Est-ce une méthode de persuasion digne du Gouvernement, que d’évoquer un tel cauchemar à la face des familles ?
 
Ceci est choquant ; d’autant qu’en braquant la lumière sur un scénario extrême, on ne dit pas tout et l’on n’éclaire pas l’étendue des dégâts sociaux, structurels et diffus.
 
En effet, ce que la ministre n’a pas ajouté, c’est qu’une fois créé un système où auront nécessairement lieu certaines « infractions », chacun devra apprendre à se taire devant les professionnels en charge des contrôles. Et que, si l’on suit le même point de vue que la ministre, alors les parents hésitants, retardataires ou « fautifs » devraient se méfier de leurs enfants, des grands-parents, des voisins, … du médecin scolaire et du directeur d’école. Quel progrès social ! Quel projet pour la société française du XXIe siècle !
 
 
La France, à rebours de l’Europe
 
La plupart des pays européens n’imposent pas d’obligations vaccinales. Malgré cela, leur population est en aussi bonne santé que la nôtre.
 
Les parents de ces pays plus libres s’informent, dialoguent avec le corps médical, évaluent puis décident pour leurs enfants : leur libre choix peut être nuancé, personnalisé, révisé au fil du temps ; un dialogue libre et responsable de part et d’autre, du côté du médecin comme du côté des parents.
 
En France, la liberté et la responsabilité ne fonctionnent-elles pas bien, aux yeux du Gouvernement ?
 
 
L’oreille fine du Gouvernement pour l’industrie pharmaceutique
et son oreille sourde pour la volonté populaire
 
En été 2015, une pétition historique a recueilli un million de signatures (!), pour réclamer la simple application de la loi : que la vaccination limitée aux vaccinations obligatoires contre la diphtérie, le tétanos et la poliomyélite (DTP) soit de nouveau possible. Un million de familles refusaient de se voir forcées - par l’incurie de l’État et de l’industrie - à pratiquer sur leurs enfants 4, 5, voire le plus souvent 6 vaccins du fait d’une pénurie commerciale injustifiable et permanente.
 
Cette pénurie du DTP ne présentait « pas que des inconvénients » pour les laboratoires pharmaceutiques. Non seulement les vaccins tétra-, penta- ou hexa-valents sont vendus beaucoup plus cher que le DTP, mais aussi le jeu du monopole sur tel vaccin facultatif, combiné au groupage des produits (plurivalence), maintient un prix élevé sur un marché captif. Et enfin le régime juridique des responsabilités des « effets indésirables » post-vaccinaux basculait vers l’État du fait même de l’association entre vaccins recommandés et vaccins obligatoires ! Triple ou quadruple avantage !
 
Deux ans plus tard, à l’été 2017, le Gouvernement fraîchement élu annonça, de façon surprenante et incongrue, l’extension des obligations de 3 à 11, sauf contre-indication médicale reconnue ! Et fin octobre 2017, nous découvrons un cadre de sanctions… dissimulées au débat, et alourdies !
 
Il est difficile d’imaginer une plus grande surdité politique vis-à-vis des citoyens.
 
 
Conclusion
 
Avec cette extension de l’obligation vaccinale à 11 vaccins par la manière forte, le Président de la République et le Gouvernement traitent les Français avec mépris.
 
Ils ne les considèrent pas comme des citoyens adultes mais comme des mineurs auxquels ils prétendent inculquer « la confiance par la contrainte ».
 
Nous entendons porter toujours haut l’étendard de l’Égalité, de la Fraternité et de la Liberté !
 
Nous refusons l’extension de l’obligation de vaccinations, et donc l’Article 34 du projet de loi sur le financement de la sécurité sociale en 2018.
 
Nous lançons un appel à nos Représentants, membres du Parlement Français, pour qu’ils rejettent cet Article 34 et au besoin saisissent le Conseil Constitutionnel.
 
Vive la République. Vive la France.
 
 
 
Associations et Collectifs soutenant cette pétition :
 
Ligue nationale pour la liberté des vaccinations (LNPLV)
Réseau des victimes des vaccins contre l'hépatite B (REVAHB)
Info Vaccins France
Institut pour la Protection de la Santé Naturelle (IPSN)
Fondation Stacy
Maman Courage
Association Liberté Information Santé (ALIS)
Association internationale pour une médecine scientifique indépendante et bienveillante (AIMSIB)
Coordination nationale médicale santé environnement ((CNMSE)
Mouvement pour le respect des droits fondamentaux de la personne
Comité développement durable santé (C2DS)
 
Collectif Vaccins-Liberté
 
Collectif Ensemble pour la vaccination libre (EPVL)
 
Saisissez vos députés et sénateurs et faites des infos sur les réseaux sociaux.
 
C'est trop grave pour laisser passer ça.
 
Après le Lévothyrox nouvelle formule imposé tout l'été dans notre seul pays (LABORATOIRE MERX), qui a causé des troubles à une grande partie de la population française,  on peut s'interroger: serait-ce une façon d'accorder une manne financière aux laboratoires? 
 
 
 
 
 
 

Qu'est-ce qu'un supermarché coopératif?

Il s'agit d'une surface de vente tout ce qu'il y a de plus classique, à ceci près qu'on n'y trouve ni clients, ni patrons, ni salariés! Uniquement des membres qui jouent tous ces rôles à la fois. Le principe est simple: pour avoir accès à des produits bon marché et de bonne qualité, chaque coopérateur achète et possède des parts sociales du magasin et donne 3 heures de son temps tous les mois pour le faire fonctionner. On peut notamment s'impliquer dans la caisse, les approvisionnements, l'administratif, le ménage, la comptabilité selon ses goûts et ses compétences.

Ce système coopératif et participatif permet de reprendre le contrôle sur son alimentation en échange d'un petit travail. Ainsi, on consomme malin des produits de qualité, sans se ruiner, car il s'agit de circuit court avec des producteurs locaux. De plus, tout se déroule dans un esprit de convivialité. Tout est transparent dans les actes d'achat, de gestion et de vente et chacun peut s'impliquer là où il le souhaite. Des réunions de réflexion et des groupes de travail peuvent être rejoints si l'on a un peu de temps et de motivation.

Je connais une coop sur Nice (06) qui fonctionne ainsi depuis plusieurs mois et a trouvé un local pour entreposer des marchandises le cas échéant. La plupart de ses producteurs ont le label bio. Si l'idée vous séduit de participer à un projet social innovant, pourquoi ne pas créer là où vous êtes une telle structure? Pour en savoir plus sur la coop de Nice ou interroger ses membres fondateurs, contacter : nicecoop06@gmail.com.

Lyliane

Les victoires d'octobre du site de pétitions Change.org ...

   
 
 
En octobre, vos signatures ont fait bouger les lignes !

Bonjour

Vous signez régulièrement des pétitions urgentes et il vous est parfois difficile de réaliser l’impact de ces dernières. C’est pourquoi je vous propose un court résumé des grands moments qui ont marqué ce mois riche en rebondissements qui montre combien vos signatures nous aident à faire changer les choses.

Bonne lecture !

Alia et toute l’équipe de Change.org
 



Une nouvelle vie pour le musée des tissus !
 
Le musée des arts décoratifs et des tissus à Lyon

Après 22 mois de lutte, Daniel a enfin annoncé la grande nouvelle : le musée des tissus et des arts décoratifs de Lyon restera ouvert. Menacé de fermeture, l’incroyable musée renferme à lui seul 4 500 ans d’histoire et la première collection de textile du monde. Véritable joyau patrimonial, son sort n’a pas laissé indifférent les 134 866 signataires ainsi que des personnalités telles que Stéphane Bern et Bernard Pivot qui se sont mobilisés contre cette fermeture et qui se réjouissent désormais de cette victoire. Le destin du musée est dorénavant entre les mains de la région Rhône Alpes qui a récupéré le bâtiment pour un euro symbolique.
 
En savoir plus sur le sauvetage du musée
 


Baptiste a obtenu sa place en IME et a retrouvé le sourire !
 
Photographie de Baptiste 

Il aura fallu 5 mois et 46 162 signatures pour que Baptiste, jeune autiste de 16 ans, reprenne une scolarité normale et obtienne une place en Institut Medico-Educatif (IME). C’est après un grave accident que Baptiste a été déscolarisé pendant un an et demi. Inactif et déprimé, il souhaitait reprendre une scolarité normale et ses parents avaient demandé une IME en janvier 2017. Après avoir essuyé plusieurs refus faute de place disponible, Baptiste a enfin pu reprendre sa scolarité.
 
Découvrez le cri du coeur de la mère de Baptiste
 

Empoisonnés de Triskalia : la commission européenne va enquêter !​
 
Photographie des anciens salariés de la coopérative agro-alimentaire Triskalia

Empoisonnés par des pesticides sur leur lieu de travail, les anciens salariés de la coopérative agro-alimentaire Triskalia se battent depuis 8 ans pour dénoncer un scandale sanitaire, social et environnemental dont ils ont été directement victimes. Grâce à leur pétition qui a mobilisé 82 717 signatures, ils ont enfin obtenu victoire : la commission des pétitions du parlement européen va enquêter sur leur histoire.
 
Découvrez la déclaration de victoire
 

En octobre, une "petite" victoire qui compte aussi 
 

Une directrice d'école renonce à fermer une classe de maternelle 
 

06/11/2017

Arrêt des frais sur les incidents bancaires des personnes en situation précaire par Change.org




 

Adressée à Député de l'Eure Bruno Le Maire et 1 autre

Arrêt des frais sur les incidents bancaires des personnes en situation précaire

Il est inadmissible qu'une population en difficulté financière fasse la richesse des banques!

Selon 60 Millions de consommateurs, l’ensemble des frais liés aux incidents de fonctionnement représentent 30 à 35 % du chiffre d’affaires des banques de détail, soit 6,5 milliards de chiffre d’affaires chaque année.

N'est-ce pas un scandale? On ne peut pas accepter que les banques s'enrichissent en appauvrissant davantage une population suffisamment touchée par la conjoncture actuelle.

La démesure des coûts facturés au client, agios, frais d’incidents, dès qu’un découvert est dépassé ou qu’un paiement est rejeté, grève plus lourdement un budget insuffisant et empêche clairement le client de redresser sa situation financière.

 
Cette pétition sera remise à:

Lire la lettre de pétition et signer

Partagez cette pétition.

Mr Jacques Attali, nouveau héraut de la mer...

Le Journal Nice-Matin dans son édition du dimanche 5/11/2017 publie sous la plume de Mr Pierre-Louis Pagès une longue interview de Mr Jacques Attali. Nous connaissions cet ancien collaborateur de Président F. Mitterand pour ses prises de position économiques. Dans son dernier ouvrage paru aux Editions Fayard "Histoires de la mer", il se révèle concerné au plus haut point par l'écologie.

Il trouve tout d'abord très imprudent que l'ONU annonce que l'objectif de limiter la hausse des températures à 2° ne serait pas atteint. Cela peut décourager les gens. Il pense au contraire que cet objectif reste tout à fait accessible si on agit efficacement. A la fin de son dernier ouvrage, Mr Attali consacre tout un chapitre à "ce qu'il est possible de faire pour sauver la mer et donc la planète". Il se dit ni optimiste, ni pessimiste, mais réaliste. Il souligne notamment que la France possède le 2ème espace maritime au monde, mais qu'elle reste tournée vers la terre. Du reste, fait-il remarquer, il n'y a plus chez nous de grand ministère de la mer comme sous F. Mitterand...

Mr Attali ajoute qu'il est favorable à une gouvernance mondiale pour prendre des mesures rapides en matière d'éducation, de consommation et de production. Car le plus important à ses yeux serait d'avoir une politique globale de la mer. Il préconise par exemple de privilégier l'axe Seine en reliant vraiment Paris et Le Havre et l'axe Vallée du Rhône avec un lien clair entre Lyon et Marseille/Toulon. Prendre conscience de l'importance des ports comme centres d'économie mondiale lui paraît également souhaitable.

Car sinon, selon lui, "la Méditerranée va mourir" entre la pollution et les migrants... La question des flux migratoire ne lui a en effet pas échappé. Le développement des pays en difficulté et notamment du Sahel lui semble de notre propre intérêt, afin de les maintenir chez eux dans des conditions de vie décentes (eau, électricité, agriculture vivrière...) et de contenir leur départ vers l'Europe afin de fuir la misère ou la guerre.

Il a crée une Fondation nommée "Positive Planète", qui suit les dossiers actuels de très près. Il attend beaucoup, semble-t-il, des réformes du gouvernement sous la Présidence Macron et notamment en matière sociale, éducative et d'emploi. Il nous rappelle enfin que ses deux points d'intérêt privilégiés sont la formation professionnelle et la justice sociale...

Pour en savoir plus sur Mr Attali ou ses ouvrages récents, consulter sur Internet: 

www.attali.com ou sur son blog: blogs.lexpress.fr/attali/.
 
Lyliane
 

 

05/11/2017

Faire cesser les "ruminations" avec différentes techniques transmises par La Santé Naturelle...

 
 
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10 techniques pour en finir avec ces ruminations qui nous pourrissent la vie

Tous ceux qui voudraient ajouter leurs techniques et/ou leur expérience peuvent bien sûr le faire en commentaire de ce message.

 

10 techniques pour en finir avec ces ruminations qui nous pourrissent la vie

Chère lectrice, cher lecteur, 

Je vous ai envoyé il y a quelques temps une lettre sur ce que les psychologues appellent des « ruminations ». 

Il s’agit de ces situations où, confronté à un problème, notre esprit se concentre sur les inquiétudes qui y sont liées plutôt qu’essayer de le résoudre. 

« Nos pensées négatives gonflent comme une pâte avec de la levure. Au début, elles se focalisent sur l’événement qui vient d’avoir lieu, puis, peu à peu, elles glissent vers d’autres situations du passé, du présent, brassant pêle-mêle nos doutes les plus intimes », explique Susan Nolen-Heksema, professeur de psychologie de l’Université du Michigan. 

Une étude qu’elle a conduite sur 3000 personnes choisies au hasard a découvert que 63 % des jeunes adultes et 52 % des personnes de plus de 40 ans ont régulièrement ces ruminations

Pour Susan Nolen-Heksema, c’est une « manifestation d’hypersensibilité » qui entraîne « des torrents de préoccupations », et qui peut conduire à la dépression ou à l’angoisse chronique

Vous pouvez retrouver cette lettre et les solutions qu’elle propose au bas de ce message [1], mais je voulais également partager avec vous certaines techniques utilisées et appréciées par les lecteurs de PureSanté.   

Un grand merci à tous ceux qui ont bien voulu nous donner leurs astuces pour « redescendre sur terre » lorsque notre esprit commence à surchauffer. 

Grace et son 4e chakra 

Bonsoir. Je suis une « ruminante ». Cela ne pouvait durer alors j’ai trouvé des trucs efficaces : j’apprends des chansons de variété et je chante lorsque je dérive ; je me récite un poème. 

Ou alors, c’est nouveau et facile à pratiquer, vous placez votre main gauche sur la tranche devant votre chakra cœur (le 4echakra, situé entre les omoplates, ndlr), et de la main droite, que vous placez sous la main gauche, vous tournez celle-ci dans le sens des aiguilles d’une montre quelques secondes. 

 


La fleur de Jeanne 


Le « petit vélo dans la tête » ça me connait bien !!! Mais la fleur de Bach « white chestnut » fonctionne très bien sur moi. J’en prends jusqu’à temps que mes pensées redeviennent positives… ou que je me rendorme. D’ailleurs le « rescue nuit » (Fleurs de Bach en capsules) en contient en spray, c’est bien pratique la nuit !! 

Caty tient un journal… créatif 

Bonjour, 

J’utilise une variante du journal personnel : le journal créatif. C’est un journal intime non conventionnel, un outil d’exploration de soi qui allie les mondes de l’écriture, du dessin et du collage de façon originale et créative. C’est une méthode qui s’inspire de l’art-thérapie. Il s’agit de créer un espace pour laisser émerger des ressentis intérieurs et ainsi avoir accès à ses ressources personnelles. 

Sissi conseille un livre 

Bonsoir, 

Merci pour ce bel article sur « le moment présent »… Je viens de parcourir le livre Le Pouvoir du moment présent de Eckhart Tolle, un pur chef d’œuvre. En vivant dans l’instant présent, nous transcendons notre ego et accédons à « un état de grâce, de légèreté et de bien-être »… le début d’une profonde métamorphose pour beaucoup de personnes… 

En vous souhaitant une bonne lecture… Bien à vous. 

Encore elle, toujours elle ! 

Je ne vous vois jamais mentionner les Fleurs de Bach, merveilleux remèdes. Il existe une fleur contre les ruminations, White Chestnut qui, associée à d’autres fleurs relatives aux causes ou corollaires de cet état, peut vous en débarrasser. 

Noëlle 

Françoise essaie encore 

Merci à vous tous pour ces excellents conseils, non seulement je rumine, mais c’est si fort que je pars en déprime. Depuis quelques semaines je tente petit à petit la méditation en pleine conscience, sinon je peins ou me mets au piano, mais cette bataille est compliquée, j’espère y arriver et retrouver le plein bonheur parmi les miens. 

Béatrice sort une bougie 

Pour la méditation, j’ai plus de résultats avec la fixation d’une bougie allumée. Je m’installe à 60 cm et je fixe la flamme. Dix minutes. Au début c’est un peu difficile car les pensées viennent contrarier et envahissent l’esprit. Mais les bons résultats arrivent très vite. 

Ronchy et sa plante qui éveille l’esprit 

Pour ma part je conseille Centella asiatica (en homéopathie ou en crème, ndlr) qui est un excellent équilibrant nerveux, qui apaise l’esprit, augmente la vivacité d’esprit et la mémoire. De par son action sur les vaisseaux sanguins, elle purifie l’organisme des pensées toxiques, est excellente contre les douleurs articulaires et la peau en plus, et convient à toutes les constitutions ! On dit que c’est une plante « sattvique » (selon l’ayurvéda – médecine traditionnelle indienne – une des qualités de la nature, mêlant pureté et équilibre, ndlr) qui éveille l’esprit ! Pas pour les femmes enceintes ni à hautes doses ! 

Corinne… tapote 

Pour ma part je pratique l’EFT. Dès que j’ai un problème de sommeil, de constipation, de rumination ou de stress… je tapote. Et c’est très efficace pour lever les blocages énergétiques. Je suis à l’écoute des ressentis psychologiques et l’EFT travaille à la fois sur les deux plans. Allez voir sur YouTube pour quelques vidéos initiatrices. 

Andrée respire… carré ! 

En cas de ruminations, essayez la respiration carrée. (NDLR : la respiration carrée est une technique de respiration issue du Pranayama (discipline du souffle). Elle est appelée en sanskrit samavrittiSama signifie « même, égal » et vritti veut dire « l’onde, la vague ». Il s’agit de pratiquer une respiration égale dans l’inspiration et l’expiration). 

Voici comment ça marche : 

3 secondes à l’inspir /3 secondes de rétention (poumons pleins) /3 secondes à l’expir /3 secondes de rétention (poumons vides). Respirez par le ventre, puis vous pouvez passer à 4 puis 5 secondes etc… 

Le plus important est de ne pas forcer et de prendre du plaisir. Vous pouvez pratiquer cette respiration 3 fois/jour. 

EFFET GARANTI ! 

Merci à tous les lecteurs qui ont bien voulu nous indiquer leurs techniques. J’espère qu’elles serviront à ceux qui– comme moi, hélas – ont l’esprit qui se bloque parfois sur des idées négatives. 

Et tous ceux qui voudraient ajouter leurs techniques et/ou leur expérience peuvent bien sûr le faire en commentaire de ce message. Je sais déjà que cela profitera à beaucoup de monde.   

Santé ! 

Gabriel Combris 

Sauvons les éléphants avec AVAAZ!

Hong Kong: mettez fin à l'ivoire, pas aux éléphants!

SIGNEZ LA PÉTITION
 

Au Conseil législatif de Hong Kong:

Nous vous demandons d'interdire immédiatement les ventes, importations et exportations d'ivoire brut et travaillé. La survie des derniers éléphants sauvages du monde dépend de votre capacité à fermer le gigantesque marché d'ivoire de Hong Kong immédiatement!

 
 

593 879 personnes ont signé. Aidez-nous à atteindre 750 000

Hong Kong vient de faire la plus grande saisie d’ivoire depuis des décennies. 1000 éléphants ont été assassinés pour cette seule cargaison(!), et vont finir en petits bibelots sur des étagères! 

Hong Kong, c’est un peu une grande boucherie -- les ventes de bouts d’éléphants charcutés y sont florissantes. Tant que ces transactions y resteront légales, de majestueux éléphants continueront d’être décimés. À ce rythme, ils pourraient disparaître de notre vivant. 

Le gouvernement de Hong Kong veut interdire ce commerce honteux, mais les lobbies de l’industrie lui font la guerre. Notre gigantesque communauté peut noyer leurs arguments bancals sous nos signatures, offrir aux autorités le soutien nécessaire et sauver des milliers d’éléphants. Chacune de nos voix compte pour faire entendre un tollé suffisamment colossal. 

Lançons une méga-pétition pour sauver les éléphants, et Avaaz couvrira Hong Kong d’affiches, fera pression sur les décideurs clés et déclenchera un buzz médiatique. Ajoutez votre nom et faites circuler tout autour de vous -- finissons-en avec cette immense boucherie d’éléphants!
 
 

Parlez-en à vos amis!

Avec espoir, 

Rewan, Danny, Nataliya, Luca et toute l’équipe d’Avaaz 

 

04/11/2017

Ces médecins qui jeûnent...

 
 
 

« Grâce au jeûne les gens sont moins fatigués, plus toniques »

Chers amis, 

Oui, des médecins pratiquent le jeûne. 

En France le jeûne a été historiquement combattu par le système médical officiel, coincé dans sa bulle « une maladie, un médicament », qui ne comprend toujours pas les capacités naturelles de l’organisme à se rétablir

Lisez ce que déclarait sans rougir en octobre 2013 le Pr Jean-Marie Bourre, pourtant membre de l'Académie nationale de médecine : « Toutes les allégations tendant à faire du jeûne un régime de prévention, voire de traitement, sont nulles et non avenues »

Vous serez peut-être de mon avis : on a du mal à y croire. 

Heureusement ces réactions de repli sont en diminution. L’intérêt pour le jeûne gagne le corps médical… qui n’hésite plus à le pratiquer lui-même. 

Le Dr Frédéric Saldmann que beaucoup d’entre vous connaissent (il est l’auteur des best-sellers Le meilleur médicament, c'est vous et Prenez votre santé en main !) fait jeûner la plupart de ses patients, qui sont vedettes du show business (Arielle Dombasle, Sophie Marceau, Rachida Dati, Bernard Tapie, Alain Delon, Isabelle Adjani etc.). 

Voici ce qu’il dit : « Il existe au plus profond de l’être humain des moyens d’auto-guérison extrêmement puissants. Notre organisme sait très bien gérer le manque mais pas du tout l’excès. Grâce au jeûne, les gens sont moins fatigués, plus toniques. Il y a aussi moins d’asthme, moins d’allergies, moins de rhumatismes et notre ADN est renforcé. » [1]

« J’ai été bluffé, jeûner vous donne une énergie stupéfiante »

Même tendance chez le Professeur Henri Joyeux, devenu grand adepte du jeûne, le Dr Dominique Rueff, cette figure de la nutrition qui jeûne très régulièrement, mais aussi le Professeur Patrick Baqué, prestigieux chirurgien de la digestion qui a découvert le jeûne récemment. 

J’ai interrogé personnellement le Professeur Baqué dans le cadre de mes recherches. Doyen de la Faculté de Médecine de Nice, c’est un des médecins les plus respectés de France. Et un des plus intéressés par le jeûne. 

« J’ai jeûné 5 jours en 2016. J’ai été absolument bluffé. Jeûner vous libère des addictions et vous donne une énergie stupéfiante. Dans le traitement du cancer il offre de grandes perspectives ». 

Le Professeur Baqué a pris deux décisions suite à ce premier jeûne : en refaire un en 2017, ce qu’il vient de faire, proposer à ses internes de jeûner eux-mêmes, une expérience qu’il veut transformer en test clinique. Je vous tiendrai informés, ça devrait démarrer en 2018. 

Vous l’avez compris, c’est sous l’angle de « l’énergie du jeûne » que les médecins osent en parler. 

La voie me semble ouverte pour que soit enfin soit reconnu chez nous le jeûne thérapeutique

L’objectif de cette reconnaissance, chers amis médecins, ne serait pas de faire du jeûne une sorte de « méthode miraculeuse » qui guérirait toutes les maladies. 

Mais simplement de dire que jeûner permet de lutter très efficacement contre certaines pathologies, comme des milliers de médecins l’ont déjà admis, en Allemagne, en Russie, en Suisse, aux Etat-Unis, où le jeûne médicalisé est institutionnalisé et même remboursé par la Sécurité Sociale. 

Rodolphe Baquet

03/11/2017

Le pape François appelle l'Europe à "redevenir une communauté".

Dans le journal La Croix du 30/10/2017, un article de Mr Nicolas Senèze reprend les propos du pape François  devant les participants à un dialogue sur l'Europe organisé au Vatican par les évêques de l'Union européenne. Le pape a une fois encore souligné l'importance d'un projet européen qui prenne soin de la personne et de la communauté. Selon lui, "le mot communauté est le plus grand antidote contre les individualismes qui caractérisent notre temps". 60 ans après le Traité de Rome, repenser l'Europe s'avère nécessaire.

Il se creuse, en effet, un fossé entre Est et Ouest, notamment sur les questions sociétales. Et, ça et là, des formations extrémistes et populistes revendiquent contre l'Europe au lieu d'apporter un projet politique constructif. La question des migrants notamment, présentée souvent comme un danger, pourrait devenir une ressource pour le continent européen. Le pape préconise dans son message une transmission de nos valeurs matérielles et culturelles aux jeunes pour affronter l'avenir, par exemple sous la forme d'une solidarité incarnée, d'un esprit d'entraide et de soutien. 

L'auteur de l'article souligne que c'est bien la vocation des chrétiens de prendre l'initiative d'un tel débat. Rappeler que l'Europe est avant tout un ensemble de personnes et non simplement d'institutions me semble, en effet, une contribution digne d'assemblées de chrétiens. Le pape s'en est pris notamment au fait que "dans nos sociétés actuelles le caractère concret de la personne humaine est souvent réduit à un principe abstrait". Se désengager paraît alors plus facile. Nous avons pourtant une responsabilité active et personnelle à assumer pour donner une âme à l'Europe.

Pour en savoir plus sur cette intervention du pape François samedi 28/10/2017  au Vatican, consulter sur internet: https://www.la-croix.com/.../Pape/Le-pape-Francois-appelle-lEurope-redevenir-comm..

Lyliane

02/11/2017

Travail des enfants: avancées et nouveaux défis.

En novembre 2017 se tiendra à Buenos Aires  la 4 ème Conférence Mondiale sur l'élimination durable du travail des enfants, nous annonce le Journal du Bice "Enfants de partout". Depuis 1997, en effet, à l'initiative de l'OIT (Organisation internationale du travail), les pays du monde entier ont pris l'habitude de se réunir tous les 5 ans et de se concerter sur les moyens et les politiques à mettre en oeuvre pour éviter aux enfants de travailler, ainsi que de compromettre leur scolarité, leur santé et leur développement. En vingt ans les progrès sont incontestables. Néanmoins, en 2013, 168 millions d'enfants, soit 11% de la population enfantine, sont encore concernés par cette réalité dans le monde. En 2000, on en comptait 78 millions de plus. 

Deux conventions internationales de l'OIT (N° 138 et 182) ont été ratifiées par la quasi-totalité des pays. Elles fixent l'âge minimum à partir duquel un enfant peut travailler et bannissent les pires formes de travail. C'est le cas notamment en Inde, où ces conventions entreront en vigueur en juin 2018. Toutefois, il faut bien savoir que derrière le terme de "travail des enfants" se cachent des réalités très diverses. Par exemple, de nouvelles formes de travail des enfants, observées dans les populations en zone de conflit ou de catastrophe ou même en Europe...

En effet, séparés de leurs parents ou dans des camps, certains enfants sont contraints de travailler pour survivre. Enfants soldats, récupérateurs de matériaux, espions, auxiliaires, ils sont le plus souvent maltraités et parfois en quasi-esclavage. Cela les pousse même dans certains cas à se droguer pour tenir. A l'horizon 2025, l'objectif est d'éliminer le travail des enfants et d'ici 2030 d'abolir toute forme d'esclavage...

La question de la pauvreté dans le monde et celle de l'exploitation des personnes sont à considérer en parallèle. Le droit au logement, à la santé, à l'éducation ne sont pas encore partout à l'ordre du jour. En Amérique Latine, les enfants n'ont pas d'autre choix que d'aider leurs familles (cirage de chaussures, vente de fruits...). En Europe, en raison de la crise, le travail de certains enfants de familles pauvres revient sur le devant de la scène (Grande Bretagne, Italie, Bulgarie, France...).

Pour en savoir plus, regarder par exemple le film "Voyage en barbarie" qui raconte le trafic et la torture des Erythréens depuis la Corne de l'Afrique jusque dans le désert du Sinaï. Ce film a obtenu le Prix Albert Londres 2015. Consulter aussi les sites: www.enfancesdanslemonde.com et www.bice.org.

Lyliane

01/11/2017

La peur de l'expulsion pour quotidien...

Un reportage dans le journal Le Monde du 20/10/2017 s'appuyant sur une étude effectuée par Mr T. Besozzi, chercheur à l'université de Lorraine, fait le point sur la situation des personnes vivant dans des bidonvilles dans notre pays. Nous apprenons qu'en France plus de 16 000 personnes vivent actuellement dans des bidonvilles (cabanes, baraques sommaires, campements de roulottes...). Ce sont en majorité des ressortissants des pays de l'est: Roumains, Bulgares... Selon une enquête d'avril dernier, 571 campements illicites dont 113 en Ile de France existent actuellement. 

Dans les années 1960, le bidonville était un espace de transition. Car on vivait en moyenne près de 7 ans dans un bidonville dans notre pays avant d'obtenir un toit. De nos jours, "cet habitat précaire est un lieu de désintégration", affirme le chercheur. Cet article prend comme exemple un des 6 campement rom dans les bois de Champs-sur-Marne, où vivent une quinzaine de familles sans pouvoir scolariser leurs enfants. L'eau est à un quart d'heure de marche. Les familles vivent du tri des poubelles chaque jour en banlieue de 7H à 18 ou 19H. Les vêtements récupérés sont lavés et revendus pour quelques euros. Ils se chauffent avec du bois mort ramassé dans la forêt.

Ces Roms sont venus du Sud de la Roumanie et ils sont là depuis des années. La plupart sont des chrétiens orthodoxes. Ils ont connus de multiples expulsions par la police. Les démantèlements ne résolvent rien. Ils coûtent environ 320 000 euros à chaque fois. Chaque personne en a vécu 15 en moyenne. A chaque fois, le sac de médicaments et les papiers sont les plus importants à sauver! Cela nuit à toute tentative de scolarité pour les enfants. Une association nommée  Scolarom travaille sur les bidonvilles du secteur et aide aux inscriptions scolaires. Ses subventions du Conseil régional d'Ile de France ont hélas été coupées par la nouvelle majorité des Républicains. Certains ont laissé leurs enfants dans leur pays et travaillent en France (ferraille, fripe...) pour leur payer des études.

Il semble que peu de maires des communes voisines et d'hommes et de femmes politiques se soucient de cette situation désastreuse. On préfère les ignorer et les regarder de haut. Pourtant, sur 899 personnes recensées dans ces bidonvilles, 462 sont des enfants... Ils survivent grâce à des expédients dans des conditions inhumaines. Il me semble que notre pays s'honorerait de les accueillir dignement, par exemple dans des villages désertés par leurs habitants ou en leur proposant des logements préfabriqués... C'est aussi le cas de nombreux migrants dans notre pays.

Pour en savoir davantage sur le sujet, consulter sur Internet: https://fr.wikipedia.org/wiki/Bidonvilles_en_France

Lyliane