Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

28/12/2020

Campagne "sémetazone" en faveur des pollinisateurs...

 

 
Une action concrète pour la biodiversité.
 
 
Voir la version en ligne
 
 
 
Chères amies, chers amis,
 
Alors que le gouvernement vient de réautoriser les insecticides "tueurs d'abeilles", nous ne devons pas rester sans réagir. Car depuis une trentaine d'années, nous assistons à un véritable écocide ! Près des 3/4 des insectes volants ont disparu, subissant les effets de l'agriculture chimique, de la monoculture, de l'arrachage des haies et de l'artificialisation des terres agricoles.
 
Nous avons le pouvoir d'agir individuellement et collectivement. Nous vous proposons aujourd'hui de soutenir le projet SEME TA ZONE en semant des arbres et arbustes pollinifères adaptés aux abeilles et aux insectes pollinisateurs.
 
En contribuant, vous nous aidez également à financer des actions de mobilisation citoyenne, des actions juridiques, la production de rapports approfondis dans le cadre de la lutte contre les pesticides. Et le lancement à venir d'une vaste campagne pour débitumer et végétaliser un maximum d'établisements scolaires.
 
 
Nous avons sélectionné quatre essences d'arbres et d'arbustes différentes, remarquables pour leurs qualités mellifères, que vous pouvez semer ou offrir.
 
 
 
En soutenant ce projet, vous recevrez des semences d'arbres et d'arbustes adaptées aux insectes pollinisateurs et vous nous donnerez les moyens d'agir.
 
Grâce à votre soutien :
  • nous lancerons une procédure contentieuse devant le Conseil d'Etat visant à empêcher la réautorisation des pesticides néonicotinoïdes.
  • nous mettrons également sous pression l'industrie agro-alimentaire afin qu'elle s'engage à ne pas utiliser de sucre issu de betteraves traitées aux néonicotinoïdes.
  • enfin, grâce à votre appui, nous lancerons dans les tous prochains mois une nouvelle campagne visant à encourager la végétalisation des cours d'écoles, de collèges et de lycées. A chaque fois que nous collectons 150 € supplémentaires dans le cadre de ce financement participatif, nous nous engageons à envoyer un arbre dans une nouvelle école.
 
Face à l'effondrement des écosystèmes, nous ne nous résignons pas à subir les évènements !
 
 
 
"Sème ta Zone"
mode d'emploi
 
 
Etape 1 : Je choisis ma contrepartie sur la page Ulule du projet SEME TA ZONE.

Etape 2 : Si j'ai commandé avant le 5 décembre, je reçois mon pack avant Noël, sinon les contreparties seront envoyées au fil de l'eau jusqu'à la fin de la collecte, le 31 Janvier 2021.

Etape 3 : Je reçois mon pack, je suis les indications de la fiche pratique correspondant à mon essence d'arbre et j'aide mes plantations à grandir, jour après jour !

Que vous ayez ou pas un espace dédié, vous avez la possibilité d’agir :
  • soit en profitant de la période de fête de fin d’année pour offrir un cadeau beau et utile à vos proches ;
  • soit en semant des graines d’arbres et d'arbustes mellifères dans un pot puis en pleine terre.
 
Quels que soient votre situation et le montant de votre contribution, vous nous permettez d’offrir un arbre à une école à chaque fois que nous collectons 150 euros.
Quatre essences d'arbres et d'arbustes mellifères
 
Févier d'Amérique
Arbre à feuillage fin doré, jaunissant à l'automne et fleurissant entre mai et juin en blanc crème. Il fructifie ensuite en gousses étonnantes de 30 cm, couleur acajou.
 
Acacia Mimosa
Arbuste à croissance rapide au feuillage très fin, persistant, et à la floraison parfumée de décembre à mars. Très résistant à la sécheresse il se portera mieux dans la moitié Sud de la France.
 
Arbre de Judée
Petit arbre à port étalé, ses fleurs rose pourpre éclosent à même le bois dès mi-avril. Elles persistent une partie de l'hiver, très appréciées des oiseaux.
 
Arbre aux Abeilles
Arbuste pionnier, à croissance rapide. Ses fleurs, très parfumées donnent un nectar particulièrement riche, très apprécié des abeilles entre juillet et août. 
 
 
★ Ne doutez jamais qu'un petit groupe de gens réfléchis et engagés puisse changer le monde. En fait, c'est toujours comme cela que ça s'est passé.★
- Margaret Mead (1901 - 1978) - Anthropologue.

Stéphen, Martin, Benjamin, Magali, Mathias, Michèle, Céline, Manon, Aurore, Alejandra, Benoît et toute l'équipe d'Agir pour l'Environnement.

27/12/2020

Dioxyde de titane: un additif dangereux à interdire définitivement...

Dans le Courrier du retraité comme dans la Lettre de l'association Agir pour l'Environnement, il est question d'une substance interdite depuis le 1er janvier 2020 en France pour un an concernant la mise sur le marché des denrées alimentaires contenant du dioxyde de titane. Or, ce colorant référencé E 171 est utilisé à grande échelle nano dans les produits pharmaceutiques et cosmétiques, afin d'améliorer l'aspect des produits. L'ANSES fait état de plus de 10 000 tonnes de TiO2 produites et importées en France chaque année. Faute de renouvellement notifié à la Commission Européenne par le Ministre français de l'Economie, le dioxyde de titane pourrait revenir dans nos assiettes (plats cuisinés, confiseries, pâtisseries...) et dans notre environnement (peintures, articles de sport, crèmes solaires, eau de lavage des tissus...).

Il est pourtant recommandé par l'Agence nationale de sécurité sanitaire de "limiter l'exposition des travailleurs, des consommateurs et de l'environnement en favorisant les produits dépourvus de nanoparticules". Les dimensions de ces particules (30 000 fois plus fines que l'épaisseur d'un cheveu) et leurs propriétés particulières leur permettent de pénétrer profondément les tissus physiologiques, les organes, y compris chez les nouveaux-nés et de s'y accumuler. Elles sont soupçonnées de générer des lésions précancéreuses. Agir pour l'Environnement a lancé une pétition, afin de maintenir la pression sur le gouvernement français. On peut la signer sur le site: www.stopdioxydedetitane.fr. Il est également possible de faire un don sur: https://soutenir.agirpourlenvironnement.org.

Lyliane

 

 

Phytostabilisation pour d'anciens sites miniers...

Imaginez un terrain à l’abandon, envahi par les mauvaises herbes… quoi de plus banal ? Mais c’est justement cette « banalité » qui est recherchée – et parfois difficile à obtenir – sur les sites d’anciennes mines. Car pour maîtriser les risques liés aux pollutions d’anciennes exploitations, micro-organismes et plantes sont mis à contribution. Ce « travail d’équipe » porte un nom : la phytostabilisation.
Le procédé a d’autant plus d’intérêt qu’il s’agit d’une technique écologique peu onéreuse, et que la France compte plus de 2000 dépôts de mines métalliques à traiter. Pour comprendre la pollution des sites miniers, il faut remonter à leur « genèse », l’activité minière. Afin d’accéder aux métaux intéressants, les mineurs doivent extraire de grandes quantités de roche. Puis, lorsque le filon concentré est atteint, il est nécessaire de broyer le minerai pour n’en retenir que la partie la plus concentrée en métal. Le résidu est généralement rejeté et déposé à proximité du site d’extraction.

En quoi ces résidus représentent-ils une source potentielle de pollution ? C’est qu’ils contiennent des éléments métalliques et d’autres substances toxiques, comme l’arsenic par exemple. Le hic étant que ces résidus, plages ou tas de sable, peuvent disséminer leurs poussières toxiques. Souvent, les minéraux économiquement intéressants correspondent aux sulfures métalliques, riches en soufre et en fer. Exposés à l’atmosphère et aux intempéries, ils sont dissous par des bactéries qui tirent leur énergie de leur oxydation. Cela peut produire des eaux acides polluées, généralement riches en fer et autres métaux. Or, les scientifiques ont découvert que des micro-organismes et des plantes pouvaient contribuer à piéger ces polluants.

Différents mécanismes contribuent à réduire la mobilité de ces polluants : les plantes peuvent retenir les particules de résidu dans leurs racines, modifier ou empêcher la circulation d’eau à travers le résidu, et les métaux sont piégés autour des racines par des processus pouvant associer plantes et micro-organismes.
Une ancienne mine d’argent du Massif central

Dans le cadre du projet scientifique Phytoselect – soutenu par la région Centre-Val-de-Loire et coordonné par l’Institut des sciences de la Terre d’Orléans avec la participation du BRGM (Bureau de Recherches Géologiques et Minières) – ce procédé de phytostabilisation a fait l’objet d’une évaluation approfondie.
Un résidu sableux et acide, riche en plomb et arsenic, a été prélevé sur le site de l’ancienne mine d’argent de Pontgibaud, dans le Puy-de-Dôme. Des expériences de laboratoire à petite échelle ont tout d’abord permis de choisir les meilleurs ingrédients qui seront mélangés à ce sol toxique et pauvre en nutriments pour permettre aux plantes de pousser et neutraliser les effets de la pollution.

Puis, plutôt que de passer directement des résultats de laboratoire « en pot » au test sur site, une phase intermédiaire a été réalisée dans un mésocosme métrique, soit une reproduction maîtrisée d’un petit morceau, à peu près d’un m3, du site réel. Ce dernier permet ainsi d’étudier, dans les conditions contrôlées du laboratoire, le comportement des polluants sur un profil de dépôt de résidu, de sa surface à la nappe souterraine. Le mésocosme est équipé de l’éclairage nécessaire pour la croissance des plantes et d’un système d’arrosage contrôlé, ainsi que de systèmes de mesure et de prélèvement d’eau à chaque profondeur.

L’expérimentation en mésocosme fournit de la sorte une image complète de ce qui se passe à l’intérieur du massif de résidus miniers lorsque les plantes se développent à sa surface.
Un an après l’amendement de surface et le semis des plants d’Agrostis, une herbacée dont les graines ont été collectées sur le site d’étude, les racines se sont bien développées et ont efficacement piégé les particules polluantes. Le flux d’eau percolant à travers les résidus a été diminué par rapport à l’état initial, probablement grâce à l’amélioration de la capacité du système à retenir de l’eau interstitielle, mais également en raison de la quantité d’eau absorbée et « transpirée » par les plantes.
Quels rôles jouent les micro-organismes au cours du processus de phytostabilisation ? Si certains contribuent à la dissémination des polluants par oxydation des sulfures présents dans les déchets, d’autres représentent des alliés précieux. Par exemple, des bactéries oxydent l’arsenic, le manganèse ou le fer, ce qui permet de piéger l’arsenic à la surface de particules, formées au cours des réactions d’oxydation. Au niveau des racines, des bactéries et champignons ont une action bénéfique sur la croissance des plantes. Plus profondément dans le massif de résidu, d’autres bactéries, appartenant au groupe des sulfato-réductrices pourraient se développer en absence d’oxygène. Ces micro-organismes, lorsqu’on leur fournit une source d’énergie organique, font précipiter sous forme de sulfures divers métaux ainsi que l’arsenic ou l’antimoine.

Ainsi, des mécanismes microbiens, lorsqu’ils sont judicieusement maîtrisés, permettent de piéger sous forme de phases solides les polluants initialement dissous. Pour cette raison, l’évolution des populations de micro-organismes au cours de la mise en place du procédé de phytostabilisation, à différentes profondeurs, est très attentivement examinée.
En conclusion, les plantes et les micro-organismes peuvent contribuer à piéger les polluants d’origine minière, tels que les métaux et les métalloïdes. L’ingénierie inspirée par la nature peut contribuer de façon non négligeable à la réduction des risques autour des anciennes mines, à travers des procédés nécessairement adaptés aux conditions particulières de chaque site (minéralogie, topologie, hydrologie, biodiversité).
Selon 20 Minutes avec The Conversation - 20 Minutes - mercredi 4 novembre 2020

26/12/2020

Prix Fémina des lycéens 2020...

Ce mercredi 9 décembre 2020, Laurent Petitmangin a reçu le prix Femina des lycéens. L’auteur a appris sa victoire en direct lors d’une émission filmée au lycée Jules-Verne de Mondeville et animée par leurs camarades du lycée Fresnel.
 
Depuis la rentrée de septembre 2020, 520 lycéens de quatorze établissements de Normandie, deux de la région académique de Lille (Nord) et deux autres de la région d’Amiens (Somme), ont lu une sélection de dix ouvrages, avant de désigner le lauréat du 5 prix Femina des lycéens.
La proclamation du lauréat a été diffusée ce mercredi 9 décembre midi, en direct, lors d’une émission de webradio filmée dans les locaux du lycée Jules-Verne de Mondeville, près de Caen, et animée par des élèves de l’établissement voisin, Augustin-Fresnel.
C’est l’écrivain originaire de Metz (Moselle) Laurent Petitmangin qui a eu la faveur du jury.

Son premier roman, Ce qu’il faut de nuit évoque les relations entre un père veuf et ses deux fils, qu’il doit élever seul. « L’auteur a retranscrit avec une émotion qui nous a bouleversés l’amour qui unit le père et ses fils, malgré les épreuves cruelles que la vie leur réserve », résume Thomas, un des lycéens membre du jury.
« Un immense honneur »
Joint par téléphone pendant l’émission, l’écrivain a eu bien du mal à cacher son émotion. « Vous ne pouvez pas imaginer combien cela me fait plaisir », ont été les premiers mots du lauréat. « Je suis impressionné par la confiance que vous me faites, c’est un immense honneur. »
Pour son premier roman, Laurent Petimangin a frappé fort en remportant son troisième prix en quelques semaines (il a reçu en août le prix Stanislas du premier roman puis en septembre le prix Georges-Brassens). Les critiques littéraires sont dithyrambiques : « Roman fulgurant avec une sensibilité et une finesse infinies », « Une plume d’une humilité, d’une douceur et d’une véracité remarquables », « Un premier roman pudique, sensible, terrible aussi, que l’on referme le cœur serré », peut-on lire au gré des sites spécialisés sur Internet. Ce qu’il faut de nuit a devancé dans le cœur du jury lycéen le vainqueur du prix Femina 2020, Serge Joncour, lui aussi en compétition.
Le succès n’a cependant pas tourné la tête de cet époux et père de famille qui continue d’exercer son métier de cadre dans une grande compagnie aérienne, en région parisienne. Avant de rendre l’antenne, Laurent Petitmangin a dédié son prix à sa maman, « qui a suivi mon aventure dans le prix Femina dès le début mais n’est plus là pour connaître le dénouement ».
Ce qu’il faut de nuit, 190 pages, aux éditions La Manufacture de livres, 16,90 €.

Selon Mr Jean-Philippe GAUTIER. - Ouest-France - mercredi 9 décembre 2020

Tous mobilisés pour les droits de l'enfant!

Amnesty International nous propose de "mettre fin à des révoltantes barbaries qui volent la vie des enfants dans certains pays". Par exemple, au Nigéria, les enfants sont parmi les personnes les plus touchées par les atrocités perpétrées par Boko Haram depuis 10 ans dans le Nord-Est du pays. Au Burkina Faso, des fillettes sont mariées de force avant l'âge de 18 ans et les mutilations génitales sont courantes. En Indonésie, dans les plantations de palmiers à huile, des enfants de 10 ans sont contraints de quitter l'école pour y travailler dans des conditions inhumaines. En Afrique du Sud, de fortes inégalités demeurent dans la qualité de l'enseignement et beaucoup d'élèves voient leur avenir compromis de ce fait (classes délabrées, surchargées, éloignées...)

En Iran, Amnesty International dénonce le traitement des mineurs délinquants emprisonnés secrètement (torture, peine de mort...). L'Australie se signale par une pratique illégale: transporter sur de longues distances des mineurs en détention provisoire ou condamnés dans des cages recouvertes d'une bâche. Tout ces crimes, tous ces mauvais traitements violent les Droits des enfants. Un travail d'enquêtes, réalisé grâce aux dons du public, l'engagement risqué de lanceurs d'alerte permettent de savoir ce qui se passe pratiquement partout dans le monde. Des rapports sont publiés et des campagnes d'information ont lieu pour que ces exactions ne soient pas cachées.

Mettons fin à ces atrocités et mobilisons nous pour sauver l'avenir de ces enfants! Voici le site Internet permettant de coopérer et d'aider cette ONG: www.amnesty-international. fr.

Lyliane

25/12/2020

Les solutions du WWF pour lutter contre la déforestation...

Le WWF mobilise en ce moment l'ensemble des décideurs européens, afin que la Commission propose en 2021 une loi ambitieuse qui offre la garantie aux citoyens européens que leur consommation ne contribue pas à la déforestation. Du reste, une consultation publique organisée par la Commission européenne nous permet nous aussi de participer: wwf.fr/sengager-ensemble/une-loi-contre-la- deforestation.

Par ailleurs, un effort sur l'approvisionnement en huile de palme durable se doit d'être rapide et audacieux pour atteindre l'arrêt de la déforestation dans les forêts d'Asie du Sud-Est. En effet, il faut savoir que la production mondiale de matières premières à fort impact comme le soja  et l'huile de palme affecte plus de 193 espèces menacées sur la liste rouge de l'IUCN...soit respectivement 54% et 64% des espèces de mammifères et d'oiseaux menacées.

Pour nous consommateurs il y a plusieurs façons de lutter contre la déforestation notamment par l'adoption de pratiques de consommation durables et engagées. Par exemple il suffit de boycotter l'huile de palme, de ne manger que de la viande locale et d'arrêter de manger du poulet nourri au soja. Il est bien entendu nécessaire de mettre en place également une réglementation stricte sur les chaînes d'approvisionnement alimentaires. Les entreprises et les gouvernements sont donc invités à s'engager à favoriser cette mise en place.

Lyliane

L'école à l'extérieur: on y vient!

Mme Valérie Josselin signe un article dans Version Fémina à propos d'une pratique pédagogique qui fait de nombreux adeptes dans notre pays: la classe à l'extérieur. En effet, les enseignants français, s'inspirant de ce qui se fait au Danemark, en Suède, en Allemagne, en Belgique, en Suisse et même au Japon, font au moins pour quelques heures de plus en plus la classe au dehors. Pour le moment ce sont des initiatives locales dans le primaire de certaines Académies pionnières comme à Poitiers ou à Dijon depuis 2 ans environ, mais elles sont prometteuses!

Mme Crystèle Ferjou, conseillère pédagogique et co-auteure de l'ouvrage publié chez Robert Laffont "Emmenez les enfants dehors!" s'en réjouit beaucoup. Dès 2010 elle emmenait ses élèves à l'extérieur. Le premier confinement aurait apparemment accéléré les choses. Les enfants quoi qu'il en soit en sont ravis, car ils ont besoin de bouger et de se mouvoir au sein de la nature. Pas besoin d'une forêt pour sortir: une cour avec un coin d'herbe et des arbres, un jardin public peuvent suffire. Et beaucoup de matières et d'activités y sont possibles: depuis l'EPS jusqu'aux sciences de la nature, des maths jusqu'aux arts plastiques. Cela change tout le monde de la passivité devant un tableau ou des écrans!

Les neurosciences l'ont démontré:on apprend avec le corps tout entier. La joie d'apprendre, de plus, facilite l'apprentissage. Les enseignants se sont vite aperçus que les enfants gagnent en créativité, en concentration, en mémorisation et en compréhension. Dehors, on note que la coopération prime sur la compétition et que les élèves dits "en difficulté" ont l'occasion de se remotiver dans des activités où ils excellent. Seuls certains parents restent encore frileux devant ces initiatives. Ils craignent le mauvais temps, le froid, les blessures, les tiques ... alors que les enfants bien couverts "se régalent".

Des réseaux très actifs comme "RPPN (réseau français de la pédagogie par la nature) ou "Profs en transition" (25 000 membres sur Facebook) peuvent fournir conseils et fiches pédagogiques. Espérons que cet usage se répandra et que l'Education Nationale s'engagera à son tour dans ce type d'innovation. Cela montre aussi que souvent c'est la base qui fait bouger les institutions! Si vous avez des témoignages à apporter à ce sujet, faites nous en part... Nous les publierons bien volontiers.

Lyliane

24/12/2020

Des chercheurs à l'Université de Versailles- St Quentin en Yvelines créent un "nanosatellite" pour suivre le climat.

Un peu des Yvelines dans la stratosphère. À l' université de Versailles-Saint-Quentin (UVSQ), une équipe d'une dizaine de chercheurs du Latmos - le laboratoire atmosphères, milieux, observations spatiales - achève actuellement la construction d'un « nanosatellite » baptisé UVSQ-SAT. Le but du projet : réussir à mesurer avec plus de précision le réchauffement climatique et son évolution.
Contrairement aux milliers de satellites classiques qui encombrent le ciel et qui peuvent mesurer plusieurs mètres, cet engin cubique d'1,6 kg ne dépasse pas les dix centimètres de haut. C'est justement ce petit gabarit qui fait sa force. « Le projet n'a coûté qu'un million d'euros, c'est bien moins que les dizaines et même centaines de millions d'euros qu'il faut normalement pour construire et lancer un satellite », explique Mustapha Meftah, chercheur en astrophysique et responsable du projet.
Depuis quelques années, les nanosatellites connaissent un vrai engouement de la part des scientifiques. Moins chers, ils prennent également beaucoup moins de temps à être développés. « Avant il fallait plus de 10 ans, sans compter les retards, pour qu'un satellite soit conçu et envoyé dans l'espace, indique Philippe Keckhut, vice-président de l'université en charge de l'innovation des partenariats industriels. Un chercheur devait presque attendre la fin de sa carrière pour voir son projet se concrétiser. »
Une année de construction, une autre de tests Après avoir rassemblé les fonds, Les chercheurs de l'université ont pu commencer la construction de leur engin à la fin de l'année 2018. Un an plus tard l'engin est achevé. « C'est l'avantage d'un petit laboratoire comme le nôtre, explique Mustapha Meftah. Il n'y a pas de lourdeurs comme dans une grande entreprise. Chacun de nous a sa spécialité, ça nous a fait gagner du temps. » Depuis le début de l'année, l'UVSQS-SAT enchaîne les essais sans avoir le droit à l'erreur. Pas de prototype, le nanosatellite est unique. Il doit supporter tous les tests de fiabilité avant de s'envoler.
Sur ses faces, des panneaux solaires lui fourniront l'énergie nécessaire à son autonomie. Il n'aura besoin que de 3 watts pour fonctionner, l'équivalent d'une petite ampoule basse consommation.
Un outil capable d'élaborer des prévisions sur 10 ans ?
Mais comment fonctionne précisément ce petit cube, et que peut-on en attendre ? « On veut en fait savoir si l'océan absorbe efficacement la chaleur que nous envoie le soleil, explique Mustapha Meftah. Les résultats pourraient nous permettre de connaître plus précisément le climat pour les dix ans à venir. » L'UVSQ-SAT s'intéressera aussi à la concentration d'ozone et la température dans l'atmosphère. Deux autres indicateurs cruciaux.
Partenaire du projet, la société de microconnectique Carta-Rouxel, basée à Aubergenville, a placé un capteur sur le satellite. Celui-ci servira à développer un vêtement de nouvelle génération pour les spationautes, capable notamment de récolter des informations sur leur santé.
Le lancement prévu en décembre
Programmé pour le 18 décembre, le lancement de l'UVSQ-SAT se fera depuis la base aérienne de Vandenberg en Californie (Etats-Unis). L'équipe a en effet choisi une fusée américaine, la Falcone Nine développée par l'entreprise SpaceX pour accompagner le bijou. En attendant, la salle de contrôle est déjà prête. Installée dans l'un des bureaux du laboratoire, elle permettra à la fois de contrôler la trajectoire du nanosatellite et de recevoir les informations que celui-ci récoltera une fois dans l'espace.
À terme, les chercheurs du Latmos espèrent pouvoir envoyer plusieurs autres nanosatellites du même type en orbite autour de la Terre, et ce dans le but de créer un maillage inédit qui permettrait alors une mesure beaucoup plus précise encore du réchauffement climatique.

Selon Mr Thibaut Chéreau - Le Parisien - mercredi 4 novembre 2020

23/12/2020

Avec Jamy, un confinement ...scientifique!

Avec le hors-série du magazine hebdomadaire, Le Point, coup de projecteur sur les sciences au quotidien. Depuis notre cuisine, notre salle de bain, notre jardin, il est possible de se poser de grandes questions scientifiques. 

Grâce à Jamy Gourmaud, vous verrez qu’une vie confinée peut devenir un formidable terrain d’exploration scientifique.

On se demandera également de quelle façon la pandémie a changé notre rapport aux sciences. Pourquoi certains d’entre nous affichent une saine confiance dans la science alors que d’autres s’en détournent et préfèrent adhérer à des croyances difficiles à réfuter, car rappelons-le l’un des fondement de la science c’est d’être réfutable ?

Nous verrons également quelles sont les bases du contrat de confiance entre la science et la société.

Avec :

  • Elena Pasquinelli, Philosophe spécialiste des sciences cognitives, chercheur associé de l'Institut Jean Nicod, co-auteur de L’art de faire confiance Ed.Odile Jacob
  • Mathieu Farina, enseignant, agrégé de sciences de la vie et de la terre, spécialisé en écologie et en biologie évolutive et co-auteur de L’art de faire confiance Ed.Odile Jacob
  • Louise Cunéo, journaliste au Point qui publie un Hors-Série : Les sciences au quotidien
 
L'équipe

22/12/2020

Slow tourisme en forte hausse...

L'époque est au 'slow tourisme' et à la 'staycation', c'est-à-dire prendre le temps de voyager… à côté de chez soi. La crise sanitaire, qui a lourdement plombé la filière touristique, a donné un coup d'accélérateur à des tendances plus anciennes, qui émergeaient bien avant les frontières fermées, les avions cloués au sol et les hôtels désertés. Au 'flygskam' écologiste, la "honte de prendre l'avion" en suédois, était déjà venu répondre le 'train brag', la "fierté de prendre le train": la limitation des déplacements internationaux ne serait qu'un "révélateur de tendances" selon une étude KPMG.
"Le tourisme mondial avait déjà commencé à montrer des signes d’essoufflement", assurent les auteurs de l'étude, qui citent la faillite de Thomas Cook, les mesures prises localement contre le 'surtourisme' dans les lieux très fréquentés ou encore la guerre commerciale entre la Chine et les Etats-Unis. Et la pandémie, qui est venue porter un "coup d'arrêt" immédiat au tourisme de masse, "pourrait favoriser une forme de relocalisation touristique […] participant à l’évolution des comportements des consommateurs: voyager oui, mais moins loin, moins longtemps et moins cher", estime KPMG.
Plutôt qu'un week-end à Prague ou Budapest, on leur préfère de plus en plus Montpellier ou Bordeaux. "Depuis une dizaine d’années, les grandes villes de région connaissent un rajeunissement indéniable de leur offre d’hébergements touristiques […]. Ce regain d'attractivité, renforcé par la conjoncture actuelle et des transformations de fond, pourraient impacter durablement les modes de consommation touristique, en favorisant la pratique de 'city-break' à l’échelle domestique, jusqu’à aujourd’hui majoritairement monopolisée par des destinations low-cost européennes", avance KPMG.
Cabanes scandinaves
A la ville, mais aussi à la campagne – pour des nuits parfois plus chères, les offres se multiplient. Maison d'hôtes en Sologne, domaine dans les Yvelines, œnotourisme en Champagne: les hébergements jouant la carte de la maison de campagne, souvent dans le créneau du haut-de-gamme voire du luxe, se multiplient aux abords des grandes métropoles françaises. Aisément accessible, promettant de "renouer avec la nature le temps d'un weekend" pour ceux qui ne possèdent pas de résidence secondaire, cette nouvelle offre hôtelière cible la population urbaine en quête d'expériences à la sauce Instagram.
Bivouacs, tiny houses, lodges sur l'eau ou dans les arbres, cabanes scandinaves: le 'glamping' – le camping de luxe et son cortège de spas, piscines et restaurants – a le vent en poupe. "Dans un contexte post-confinement, ces hébergements diffus sur des sites de grande superficie permettent un isolement choisi et de profiter d’une certaine autonomie en pleine nature", sans forcément partir loin, poursuit KPMG. Surfant sur la même vague, la "micro-aventure" se démarque aussi: louer un van aménagé, faire un stage d'autonomie dans la forêt, suivre la Loire à vélo ou traverser le Vexin… en âne. 

Selon BFM Business - samedi 17 octobre 2020

21/12/2020

Rouler à vélo en toute sécurité...

La prévention des accidents est essentielle lorsqu'on fait de la bicyclette. Mme Fabienne Colin a sélectionné dans la revue Version Fémina des accessoires malins et efficaces. Tout d'abord, un casque lumineux pour être vu de loin. Par exemple, le Matrix de Lumos doté à l'arrière d'un écran de 77 LED. Sur le front, le casque intègre aussi une bande de 22 LED blanches. Il est connecté à une appli et peut être équipé d'un système de protection contre les chocs. Actuellement, son prix est de 279 euros, mais une nouvelle version moins chère (moins de 100 euros) sera en prévente à partir de janvier 2021 sur bemojoo.com. Le casque connecté BH 51 Néo de Livall comporte un bouton SOS qui alerte un proche en cas de besoin. Il coûte tout de même 170 euros. Des modèles plus abordables existent comme le Torch T2 jaune avec écran avant et arrière (139,95 euros) ou l'Hyban 2.0 d'Abus avec un LED arrière et une visière à l'avant (109,99 euros).

Un rétroviseur est également recommandé pour voir derrière soi. Par exemple le Corky Urbain de The Beam comporte un mini miroir de 3,2 cm de diamètre. Il se pose sur le guidon et s'enlève facilement. De même, la marque Zéfal commercialise le Dooback II (10,99 euros) rabattable et l'Espion Z56 au bout d'une tige pour 19,95 euros. Un embout de guidon Bar'N de Topeak intègre un rétro à déployer, tandis que le rétroviseur Strida est pliable. Un Airbag placé autour du casque Hölvding 3 existe aussi pour amortir les chutes. Un gilet jaune fluo B'Safe d'Helite gonfle tel un gilet de sauvetage en cas de chute, mais il coûte 690 euros. Une sonnette tonique fait également partie d'organes de sécurité: on l'entend à 50 mètres!

On ne saurait trop conseiller de s'équiper de clignotants pour indiquer les mouvements. Le feu arrière Add-One  (24,90 euros) sert aussi de clignotant. Quant aux masques spécifiques, comme le Respro City en néoprene hypoallergénique (45 euros avec filtre), ils peuvent éviter de respirer poussières, particules polluantes et pollens. Il faut néanmoins savoir qu'il existe deux types de filtres:le Sports ou le City avec du charbon actif, qui dure de 4 à 6 mois. Enfin, des foulards lavables avec filtre intégrés HAD Smog Protection (35 euros) et Faceguard à 45 euros environ sont plus abordables. S'adresser à des enseignes spécialisées comme Mobility Urban,  et Ecolocomotion et Altermove.

Lyliane

20/12/2020

Conseils d'un éducateur...

À Saint-Malo (Ille-et-Vilaine), je suis écoutant, de manière anonyme et gratuite, pour ceux qui vivent mal leur solitude. Ils croient qu’ils sont seuls à être seuls. Mon travail, en parlant avec eux, c’est de passer de la solitude à la solidarité. Car dans toute crise, il faut aussi voir les bons côtés. Avec cette crise du Covid-19, on a découvert combien les êtres qu’on aime sont importants, même les gens de notre entourage. Moi, par exemple, je n’ai jamais autant parlé avec ma voisine.

Pourtant, cette crise sanitaire est anxiogène ?
Oui, mais parce qu’on utilise les mauvais mots pour en parler : distanciation sociale au lieu de distanciation physique, gestes barrières au lieu de gestes de protection. À travers ce vocabulaire, on fait passer l’idée que l’autre est dangereux. Le premier effort à faire, c’est de bien nommer les choses.

Il ne faut être ni paillasson ni hérisson. J’ai envie d’être solidaire, je respecte donc les règles sanitaires, mais pas à n’importe quel prix. Il faut garder son esprit critique. Selon moi, certaines règles sont aberrantes. Prenez les attestations de déplacement dérogatoire, la France est l’un des seuls pays à imposer ces autorisations que l’on s’accorde à soi-même. 

Je sens qu’il y a beaucoup de souffrance. Il faut arrêter de stigmatiser certaines classes d’âge, les 60-80 ans en particulier. La plupart des bénévoles et des militants que l’on croise dans des associations comme les Restos du cœur, ce sont des gens de cet âge-là. Ils restent mobilisés, même dans cette période compliquée.

Je retiendrai six mots-clés. Dédramatiser, car ce à quoi l’on résiste persiste. Se responsabiliser, car ce à quoi l’on fait face s’efface. Lâcher prise, car ce qui nous affecte nous infecte. S’exprimer, car ce que l’on réprime s’imprime. S’enraciner, car ce que l’on fuit nous poursuit. Enfin, rayonner, car ce qui émane de nous nous revient à tous les coups.


Christian Lucas est l’auteur du livre "Histoire d’un éducateur, au-delà de l’aventure des Enfants au pays", qui vient de paraître aux éditions Yellow Concept. 17 €, en vente en librairie. Ou bien par souscription (16 €) en s’adressant à Éditions Yellow Concept, 2, route du Mont-Garrot, 35430 Saint-Suliac. Tél. 02 23 15 58 76 ou 02 23 15 09 29.

Le programme de recherche Mistrals en Méditerranée et l'environnement...

La Méditerranée, berceau de nos civilisations modernes et sujet d’enjeux géopolitiques croissants, est aussi l'une des régions les plus sensibles aux pollutions de tous types et au changement climatique en cours. Plus de 1 000 scientifiques de 23 pays ont participé au programme de recherche Mistrals (Mediterranean Integrated STudies at Regional And Local Scales), coordonné par le CNRS, et rendent les premiers résultats de 10 ans d’étude de l’environnement et des changements globaux autour de la Méditerranée. Pour pouvoir envisager l’avenir, les géographes ont d’abord étudié le passé. 

Les civilisations qui nous ont précédé se sont-elles effondrées pendant les périodes de réchauffement ? Les analyses des géographes montrent que la complexité des systèmes agricoles a permis la survie. Mais les réchauffements auraient conduit à l’effondrement des systèmes politiques, comme la fin de l’empire hittite en 1170 avant notre ère, en Anatolie.

Analyser le passé pour mieux anticiper l'avenir
À une période plus récente, les études sur la pollution de l’air montrent qu’entre 2010 et 2015, l’exposition chronique aux particules fines et au dioxyde d’azote, dans les grandes villes de Méditerranée orientale, a généré respectivement 11% et 8% de mortalité chez les moins de 30 ans.
Concernant l’état des forêts, sentinelles du changement climatique, elles sont, depuis 10 ans, en pleine expansion sur la rive nord du bassin méditerranéen, mais de plus en plus dégradées sur la rive sud. Si les sécheresses à répétition font diminuer fortement la microfaune qui joue le rôle d’éboueur des sols, les scientifiques constatent que plus une forêt est peuplée d’essences d’arbres différentes, meilleure est la santé de cette microfaune ; et plus résistante sera la forêt.
Mais les quantités de données récoltées pendant 10 ans n’ont pas fini de livrer leurs secrets. Elles vont maintenant aider à anticiper l’avenir.

Selon RFI - RFI - mardi 3 novembre 2020

19/12/2020

Se cultiver pendant le confinement...

1/ Christo et Jeanne-Claude en vidéo

Si vous n'avez pas pu admirer l'exposition "Christo et Jeanne-Claude" au Centre Pompidou, voici une séance de rattrapage. Dans une vidéo instructive, la commissaire Sophie Duplaix vous offre une visite guidée à travers les œuvres du couple d'artistes et vous raconte la folle aventure de l'empaquetage du pont Neuf.
centrepompidou.fr/fr/lib/En-direct


2/ Bande dessinée numérique

Paris, 1940. Un mystérieux convoi tente de cacher les tableaux de Jakob et Roni Blum aux nazis. Soixante-dix ans plus tard, leur petite-fille enquête sur ce passé douloureux. Cette fiction est racontée dans Le Portrait d'Esther, une bande dessinée numérique conçue par les musées d'Angers. Les lecteurs peuvent ensuite enrichir leurs connaissances.
portrait-esther.fr


3/ Danse sur les toits

Bien connu pour l'univers merveilleux de ses films d'animation, Michel Ocelot signe Pablo Paris Satie, son premier court métrage en prises de vues réelles. Premier danseur du ballet de l'Opéra de Paris, le jeune Pablo Legasa semble se mouvoir dans le ciel de la capitale, baignée de lumière.
operadeparis.fr/3e-scene/pablo-paris-satie


4/ Pompéi depuis votre canapé

La spectaculaire exposition " Pompéi " au Grand Palais trouve une nouvelle vie en ligne. Les grands pourront plonger dans l'univers des fouilles archéologiques tandis que les petits enchaîneront les jeux et visionneront une série d'animation sur la vie quotidienne pendant l'Antiquité.
grandpalais.fr/fr/expo-pompei-chez-vous


5/ Pomme et Yseult en replay

Revivez l'atmosphère intimiste de Qui va piano va sano, en replay sur le site de France Télévisions. Pomme, Yseult, Pépite… Sept étoiles montantes de la pop française se sont produites le 8 octobre pour cette quatrième édition sous la nef de l'église Saint-Merry, à Paris. Des compositions piano-voix intimistes et envoûtantes.
france.tv


6/ Conte impressionniste à Giverny

Le Musée des impressionnismes Giverny a conçu un conte interactif et gratuit, Iris et les Graines lumineuses. Les enfants accompagnent la petite fille dans ses aventures et reçoivent l'aide des salariés du musée. Les illustrations colorées invitent à la rêverie.
iris.mdig.fr


7/ Artothèque sonore

Coachés par un comédien et la start-up Ce que mes yeux ont vu, des volontaires ont lu des commentaires d'œuvres d'art, notamment celles qui ornent le Panthéon. Diffusé sous la forme de courts podcasts, le résultat offre une porte d'entrée sur certaines toiles.
Spotify : L'Œil est la Voix.


8/ Les pulsions de Kyan Khojandi

Rien de tel qu'un one-man-show pour lutter contre la morosité, notamment l'intégrale de la minisérie Bref ou le tout premier seul-en-scène de son créateur, Kyan Khojandi. Dans Pulsions, il livre les petits et grands ratés de sa vie quotidienne, avec beaucoup de rires et de tendresse.youtube.com/c/kyankhojandi/videos


9/ Chefs-d'œuvre de Buster Keaton

Fans de cinéma muet, et si vous vous (re)plongiez dans les chefs-d'œuvre de Buster Keaton? Clown au visage triste, acrobate casse-cou, l'icône de Hollywood a joué dans de très nombreux films. Le site Arts in the City en a recensé trente disponibles gratuitement sur YouTube.
arts-in-the-city.com


10/ Défis artistiques

Puzzles, jeux des paires, frises chronologiques… Sur son site, le musée La Piscine de Roubaix propose une foule d'activités ludiques et accessibles pour faire découvrir aux enfants les chefs-d'œuvre dont regorgent ses collections.
tinyurl.com/roubaixpiscine


11/ Masterclasses de cinéma

Percez les secrets du septième art en enchaînant les vidéos de Horschamp – rencontres de cinéma. Cette plateforme compile plus de 200 masterclasses des plus grands cinéastes et acteurs, de Clint Eastwood à Jacques Audiard en passant par Nathalie Baye et Agnès Jaoui.
horschampfrance.com

12/ Monet et Sisley en immersion

Les musées de Rouen vous proposent de vous immerger dans les huit expositions du festival Normandie impressionniste depuis votre ordinateur ou smartphone. Coup de cœur pour la collection François Depeaux, un industriel qui a réuni près de 600 toiles et dessins de Sisley, de Monet ou de Renoir. Pour y accéder, tapez " immersion virtuelle " dans la barre de recherche du site.
impressionnisme-musees-metropolitains.fr


13/ Un festival pour les petits

Jusqu'à lundi soir, profitez du Txiki Festival de Biarritz, dont l'édition 2020 se déroule en ligne. Un événement d'éducation aux images pour les enfants. Les petits pourront profiter de leur dernier jour de vacances pour remplir l'un des nombreux défis créatifs.
txikiproductions.com/txiki-festival


14/ Coin lecture en Bretagne

Pendant le confinement, la métropole de Rennes a ouvert un " coin lecture " en ligne. On y trouve des jeux pour les enfants, un podcast sur l'histoire de la ville ou encore des balades numériques dans les musées. Notre ressource préférée : un article sur l'artiste Odorico et ses mosaïques.
metropole.rennes.fr/coin-lecture-des-idees-culture-pour-toute-la-famille


15/ Belmondo le magnifique

Après François Truffaut et Jacques Demy, Netflix fait de nouveau une place dans son catalogue à un monstre du cinéma français. Cartouche, Peur sur la ville, Le Professionnel… A partir du 1er novembre, seize films avec Jean-Paul Belmondo débarquent sur la plateforme. Des longs métrages sortis entre 1961 et 1985 allant de la comédie au thriller, comme autant de facettes de " Bébel ".
netflix.com

Selon Redaction JDD - leJDD - dimanche 1 novembre 2020

Climat et U.E. deux objectifs sur trois pourraient être atteints...

Après une baisse de 4% des émissions de gaz à effet de serre en 2019 et avec l'effet attendu du Covid-19, l'Union européenne devrait atteindre voire dépasser deux de ses trois grands objectifs climatiques fixés pour 2020, selon un rapport européen officiel publié ce lundi.

Définis en 2007 et adoptés en 2009, ces trois objectifs sont connus sous le surnom de "3 fois 20": une baisse des émissions de gaz à effet de serre d'au moins 20% par rapport à 1990, passer la barre des 20% de renouvelables dans l'énergie consommée, et améliorer l'efficacité énergétique de 20%.
"En 2025, les renouvelables devraient devenir la principale source de production électrique dans le monde", estime l'AIE
Selon le dernier rapport d'étape de l'Agence européenne de l'environnement (EEA), les deux premiers objectifs seront atteints comme prévu pour 2020, tandis que celui de l'efficacité énergétique devrait être manqué.

Les émissions de GES en baisse de 24% depuis 30 ans
En 2019, les émissions dans l'UE (Royaume-Uni exclu) ont diminué de 4%. Soit leur deuxième plus fort recul annuel, derrière 2009 marquée par une forte crise économique, selon l'EEA. Cette baisse porte à -24% la diminution des émissions européennes depuis 1990.
Dans le même temps, selon des données préliminaires de l'agence, la région avait atteint l'an passé une part totale d'énergie consommée à partir de sources renouvelables de 19,4%, proche de la barre des 20%.

L'Europe veut se muscler à toute vitesse dans l'éolien offshore
Or "tout porte à croire que le ralentissement économique en 2020 a fortement réduit la consommation globale d'énergie et les émissions de gaz à effet de serre, en particulier dans le secteur des transports, où la part de l'énergie consommée à partir de sources renouvelables a probablement augmenté", note l'agence, même si ces effets pourraient n'être que provisoires.
La France en tard en matière de renouvelables

Si l'objectif devrait être atteint globalement pour les renouvelables, selon l'EEA, 14 États membres, dont la France, la Belgique et l'Allemagne, sont encore en retard pour atteindre leur objectif national.Le sous-objectif d'atteindre 10% de renouvelable dans les transports reste lui "fragile", tempère l'agence. En 2018, il n'était que de 8,3%, selon ses dernières données officielles.
Quant au troisième objectif - l'efficacité énergétique, c'est-à-dire la consommation d'énergie rapportée à la richesse produite - l'agence estime que les efforts pour l'atteindre n'ont pas été "suffisants" pour une majorité de pays.

Après 2020, la Commission vise une réduction d'au moins 55% des émissions européennes en 2030 par rapport au niveau de 1990, contre un objectif de 40% actuellement, afin d'atteindre la "neutralité carbone" en 2050.
Comment l'Union européenne veut atteindre la neutralité carbone en 2050
Les résultats annoncés lundi montrent qu'il est "clairement possible d'atteindre des objectifs plus ambitieux", selon l'EEA, même si les objectifs pour 2030 et 2050 exigeront des "efforts soutenus et à long terme".

Selon AFP - La Tribune - lundi 30 novembre 2020

18/12/2020

Sauvé du désespoir par la vie dans un arbre...

Il était au fond du trou, il décida de prendre de la hauteur. Entre six et dix mètres. A moins de 40 ans, Edouard Cortès, marié et père de famille, n’avait plus envie de vivre : « J’avais voulu attacher une corde pour mettre fin à mes jours. » Ecrasé par les dettes, oublié des subventions, acculé à la banqueroute, il venait de liquider sa ferme, de vendre son troupeau de brebis que, pendant sept années, il avait « guidées, soignées, agnelées, biberonnées, protégées », aimées à la folie, mais en pure perte.
Edouard Cortès n’était pourtant pas du genre à abdiquer. Auparavant, cet aventurier avait traversé le Caucase à pied, suivi la route de la soie, escaladé le mont Ararat pour y chercher une trace de l’Arche de Noé, péleriné de Compostelle à Jérusalem, et participé à un raid en 2 CV de Paris à Saigon. Les épreuves ne l’éprouvaient pas. Mais avec le dépôt de bilan, en 2018, de son exploitation agricole, le baroudeur devenu berger eut soudain le sentiment de mourir à lui-même.

Robinson d’altitude, Alceste enforesté
Frappé d’acédie, il eut le réflexe de se tourner vers l’arbre de vie. Seule manière, selon lui, de se relever. Dans une forêt du Périgord noir, il choisit un majestueux chêne centenaire, sous le houppier duquel il construisit une cabane en bois de 6 mètres carrés, augmentée de verrières, « offrant une vue à 360 degrés sur la sylve ». Il y installa un lit pour rêver à la belle étoile et une table pour écrire, se plaça sous un crucifix, stocka des pâtes, des fruits secs, un vade-mecum de Marc Aurèle et la « Divine comédie », de Dante. Il étreignit sa femme et ses enfants, supprima ses comptes et ses 1500 faux amis sur les réseaux sociaux, jeta son téléphone portable et son passé de failli. D’autrefois, il ne garda que son âne, vieux compagnon d’expéditions, qui porterait les jerricans d’eau, puisée à une source lointaine.
Dans « Par la force des arbres » (Equateurs, 18 euros), Edouard Cortès, ce Robinson d’altitude, cet Alceste enforesté, raconte les trois mois qu’il a passés entre terre et ciel, au milieu des branches, au-dessus des cerfs douze-cors, en compagnie des mésanges bleues, des pics épeiches, des geais, des palombes, des loriots et des chouettes. Son manuel de survie tient du précis ornithologique, du traité de la faune sylvestre, de l’herbier et même de l’abrégé de philosophie :
« Ma cabane,
écrit-il, est un avant-poste sur la beauté du monde. »
Si c’est au fruit qu’on connaît l’arbre, c’est à ce livre qu’on reconnaît Edouard Cortès, l’homme qui a brisé ses chaînes au sommet d’un chêne.
Par la force des arbres
, par Edouard Cortès, les Equateurs, 173 p., 18 euros

Selon Jérôme Garcin - L’Obs - lundi 2 novembre 2020

17/12/2020

Sylvain Tesson vole au secours des libraires...

Sur les pentes de Montmartre, blouson de cuir et casquette de Rouletabille, il est arrivé à 15 heures pile, ce lundi, sur son vélo à pignon fixe qui date des années 1950 et dont le cadre a conservé sous un voile de vernis sa rouille d'origine. C'est avec cet engin propre à se faufiler partout que l'écrivain Sylvain Tesson se propose de livrer les ouvrages que les clients commanderont à Marie-Rose Guarnieri, patronne de la librairie des Abbesses dans le 18e arrondissement, via le « click and collect ».
L'écrivain aventurier, récompensé l'année dernière du prix Renaudot pour sa « Panthère des Neiges », a accepté, à la demande de cette figure de la librairie parisienne, de parrainer en compagnie de l'académicien Erik Orsenna un mouvement qui couvre toute la France et réclame la réouverture des librairies. Détournée d'une phrase de Victor Hugo – « La lumière est dans le livre […] laissez-le rayonner! - cette opération porte un titre accents puissamment symboliques : « Rallumez les feux de nos librairies ».
Le principe est simple : ses initiateurs invitent chaque jour des écrivains, des illustrateurs, des dessinateurs, à se présenter à 15 heures dans une librairie de leur choix, et inaugurer une séance de « click and collect » en allumant les lumières de la boutique. Il s'agit de « dire, dans cette période crépusculaire et mélancolique, leur attachement à la vie de l'esprit et la libre circulation des idées », martèle Marie-Rose. Le tout, cela va de soi, « en respectant strictement les règles sanitaires et jusqu'à ce qu'on nous rouvre nos librairies. »
La lecture, « le meilleur ornement contre la folie en réalité »
Tandis qu'un vent de résistance se levait dans la rue, Tesson, debout près de sa bicyclette, enveloppé d'une nuée de micros et de caméras, y est allé de sa harangue. « Les libraires n'étaient jusqu'ici pas vraiment un foyer d'infection putride. Il a fallu le confinement et les attentats pour que l'on s'aperçoive que la lecture, la littérature, la poésie, étaient le meilleur ornement contre la détestation, contre la haine, l'enfermement en soi-même, contre la folie en réalité ! Les librairies, ce sont des endroits qui proposent des grilles de lecture par milliers, il n'y a que les livres qui savent vivre ensemble. J'appelle mes confrères à venir assurer une présence amicale, à tenir une espèce de flamme et éventuellement à prêter main-forte. »


De son côté, Anne Hidalgo venue soutenir cette initiative avec Vincent Montagne, président du Syndicat de l'édition (SNE), a d'abord rappelé que Paris comptait 750 libraires dont 550 indépendants, avant d'appeler à ce qu'elles « rouvrent le plus vite possible », tant dans la capitale qu'en France. « Le gouvernement a fixé un cap : le 12 novembre. Il faut absolument que d'ici là nos libraires puissent rouvrir. » Puis elle a eu ce cri du cœur : « N'achetez pas sur Amazon. Amazon, c'est la mort de nos librairies et de notre vie de quartiers. »

Selon Pierre Vavasseur - Le Parisien - lundi 2 novembre 2020

Des micro-forêts en ville...

En deux jours, aidés par 65 volontaires, ils ont planté 600 arbres sur une parcelle de 200 mètres carrés, coincée entre un immeuble d’habitation et le périphérique, en face du nouveau palais de justice parisien. « Dans vingt ans, cette micro-forêt aura l’allure d’une forêt naturelle centenaire », promet Enrico Fusto, un ingénieur informaticien de 39 ans, cofondateur avec Damien Saraceni de l’association Boomforest. Ils ont découvert un peu par hasard la méthode imaginée par le botaniste japonais Akira Miyawaki dans les années 1970 avant d’aller rencontrer ses équipes fin 2017. « Il s’agit de créer ou de restaurer des forêts en plantant de manière dense des espèces végétales locales représentatives de la forêt spontanée, ce qui leur permet de se développer très vite », décrit Enrico. Sur ce terrain jusqu’alors laissé à l’abandon, il a d’abord fallu nettoyer, puis amender le sol. « On a mis du fumier, du broyat de branches coupées, des écorces et du terreau de feuilles mortes », énumère Damien. Puis ils ont planté des arbres âgés de 2 ou 3 ans et d’à peine 50 centimètres. Une trentaine d’espèces : chêne, orme, charme, érable, etc. Toutes natives d’Ile-de-France. Financée en grande partie par le budget participatif de la ville de Paris, l’association a déjà créé trois micro-forêts dans la capitale.
Partout en France, des projets de ce type sont lancés, dans des métropoles mais aussi en milieu rural. Dans le Tarn, à 15 kilomètres d’Albi, 5 000 arbres ont été plantés dans une clairière dans le cadre du projet Silva. Une initiative lancée par un historien et financée par une cagnotte Leetchi. A Lyon, l’Office national des forêts (ONF), missionné par la municipalité, s’apprête à planter une mini-forêt de 1 000 mètres carrés dans le quartier de La Duchère, avec la société Forestor. « Avec cette méthode, on plante 30 à 40 fois plus d’arbres que sur une plantation classique, accélérant ainsi la mise en place du processus naturel de succession végétale », précise Yves-Marie Gardette, responsable développement de l’ONF Ain-Loire-Rhône. Régulation du climat, effet stockage de carbone, développement de la biodiversité, fertilisation du sol, les atouts sont nombreux. « Ce sont aussi des barrières vertes à la pollution et au bruit », insiste Enrico Fusto. Le biologiste et naturaliste Nicolas de Brabandère, qui a créé Urban Forests, une société qui accompagne particuliers, entreprises ou collectivités dans cette aventure, pointe l’autre avantage de cette technique : l’absence d’entretien, hormis pendant les deux premières années, durant lesquelles il faut arracher les plantes invasives qui peuvent empêcher les arbustes de se développer.

Selon Paris-Match

16/12/2020

Commerce d'animaux sauvages... un facteur d'érosion de la biodiversité.

La vente d’animaux sauvages – en tant que nourriture, ingrédients pour la médecine traditionnelle ou animaux de compagnie – est aujourd’hui reconnue comme un facteur majeur de l’érosion de la biodiversité.
La surexploitation de ces animaux, associée à la dégradation et à la fragmentation de leurs habitats, a ramené les effectifs de nombreuses espèces dans la nature à des nombres très réduits. Pis : elle compromet la survie de nombreuses espèces à court, moyen et long terme. Les grands mammifères (tigres, éléphants, lions, etc.), plus connus du grand public parce que plus médiatisés, en sont une parfaite illustration. Néanmoins, cette menace pèse d’une manière plus sournoise et plus silencieuse sur un grand nombre d’espèces moins connues.

Une étude publiée en 2019 dans la revue Science estime que sur plus de 31.500 espèces animales terrestres (oiseaux, mammifères et reptiles), près de 18 %, soit 5.579 espèces, sont sujettes au commerce. Selon l’étude, dans les années à venir, ce sont pas moins de 8.775 espèces qui seront menacées d’extinction du fait des activités commerciales.
Le commerce du perroquet en Algérie

Jusqu’ici, les études scientifiques documentant le commerce légal et illégal d’animaux sauvages se sont principalement focalisées sur certaines régions, en particulier les grands pays importateurs et exportateurs de faune et de flore sauvage et des produits
qui en sont issus (Chine, Indonésie, Malaisie, Singapour, Brésil, États-Unis…). En revanche, ces études n’accordaient qu’une attention réduite aux pays d’Afrique du Nord, en dépit du fait que leur position géographique leur confère un statut de porte d’entrée vers les pays consommateurs (Europe et Amérique du Nord). Ce sont ces raisons qui nous ont poussés à démarrer en 2017 une étude sur la portée du commerce d’espèces animales sauvages en Algérie.
Une partie de nos résultats publiés dans la revue Ostrich traite du commerce du perroquet gris du Gabon « Psittacus erithacus » et du perroquet Timneh « Psittacus Timneh » en Algérie. Ces deux espèces vivent principalement dans une bande étroite de l’Afrique centrale, allant de la Côte d’Ivoire à l’ouest jusqu’au Kenya à l’est. Ce qui veut dire que l’ensemble des spécimens observés en vente a été importé. Ces deux espèces sont aussi considérées par l’ Union internationale de la conservation de la nature (UICN) comme menacées d’extinction, du fait de la fragmentation de leur habitat naturel et surtout à cause de la surexploitation dont elles font l’objet afin d’alimenter la demande locale et internationale d’animaux de compagnie.


Nos résultats indiquent que malgré l’interdiction du commerce international de ces espèces suite à leur classement dans l’annexe I de la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction, des quantités assez importantes sont commercialisées. Durant la période d’étude, qui a duré de juillet 2017 à mars 2019 pour l’enquête en ligne, et d’août à septembre pour les marchés de rues et les animaleries, nous avions estimé que plus de 600 spécimens ont été mis en vente sur l’ensemble de l’Algérie. Les perroquets sont acheminés et vendus illégalement, dans les marchés de rue, dans les animaleries, et surtout sur les plates-formes de vente en ligne. Ces ventes se font sans aucun contrôle apparent de la part des autorités, ce qui constitue un manquement aux lois en vigueur qui interdisent la vente d’animaux sauvages inscrits dans l’annexe I de la CITES.

Le perroquet brésilien et le gris d’Afrique sont tous les deux menacés d’extinction © Ahmad Al-Rubaye/AFP
Il est aussi important de signaler que le nombre élevé de spécimens vendus en ligne va dans le sens d’autres travaux qui indiquent un glissement des ventes d’animaux sauvages des marchés physiques vers les marchés en ligne. Ce qui souligne les nouveaux défis imposés par le développement technologique, en matière de conservation de la biodiversité. Le manque de littérature scientifique à ce sujet ne permet pas pour le moment de proposer des solutions tangibles permettant de renverser cette tendance, mais offre plutôt des pistes à explorer concernant l’étude des comportements des consommateurs, qui in fine pourraient servir à l’élaboration de stratégies de changement de ces comportements.
Quelques pistes pour renverser la tendance

Les entretiens que nous avons menés dans le cadre de notre enquête avec des vendeurs de perroquets gris indiquent que près de 50 % d’entre eux ignorent que ces oiseaux sont des espèces menacées et que leur vente en Algérie est illégale.

Les résultats mettent l’accent sur des points très importants pour la conservation de la faune sauvage. Tout d’abord, il est nécessaire de veiller à une meilleure application de la réglementation internationale et nationale en matière de commerce d’animaux sauvages. Il convient notamment pour cela d’adapter la réglementation régissant le commerce en ligne afin d’endiguer le trafic d’animaux et de plantes sauvages sur nternet.
Des actions concrètes devraient être entreprises par les agences gouvernementales, les organisations non gouvernementales et la communauté scientifique pour développer des stratégies permettant de diminuer le trafic d’animaux sauvages.

Une première étape serait d’inviter les compagnies de vente en ligne qui ne l’ont pas encore fait à ajouter l’interdiction de la vente d’animaux sauvages à leurs conditions d’utilisation. Il faut aussi essayer de mettre en place des filtres permettant de détecter toute annonce frauduleuse. Ces filtres consisteraient en des programmes capables de détecter et de signaler les annonces comportant les noms des espèces inscrites à l’annexe I de la CITES ou interdites à la vente dans le cadre des législations locales. Bien sûr, l’élaboration de ces filtres nécessiterait une collaboration des différents acteurs agissant dans le domaine de la conservation pour mettre en place une telle base de données. Il faut surtout réussir à l’actualiser chaque fois que les vendeurs changent les qualificatifs qu’ils utilisent pour décrire leurs produits, ce qui constitue un défi considérable.
Une seconde requiert l’organisation de campagnes de sensibilisation visant à informer non seulement le grand public mais surtout les consommateurs de ces produits. Cette démarche aurait pour objectif de réduire la demande en expliquant l’impact de ces activités sur la biodiversité, mais aussi l’éventuelle implication de ces consommateurs dans des activités illégales, ce qui pourrait les amener à changer de comportement.

Enfin, une réflexion plus globale sur les sanctions pénales liées au trafic d’animaux sauvages devrait être entreprise. De l’avis de nombreux experts, les sanctions liées à ce genre de crime sont dans de nombreuses régions du monde en inadéquation non seulement avec les dégâts causés à la nature, mais aussi avec les profits générés par ce trafic dont le chiffre d’affaires annuel est estimé à plus de 20 milliards de dollars.


Cette analyse a été rédigée par Sadek Atoussi, Maitre de conférences en écologie à l'Université 8 Mai 1945 (Guelma, Algérie). L’article original a été publié sur le site de The Conversation.



15/12/2020

Mademoiselle Greta Thunberg s'intéresse à la PAC et la critique car elle la juge "insuffisante"...

La militante écologiste Greta Thunberg a dénoncé vendredi soir au côté d'autres militantes pour le climat la nouvelle politique agricole commune (PAC) adoptée plus tôt par le Parlement européen, qui "alimente la destruction écologique". "Onze mois après que le Parlement européen a déclaré l'urgence climatique, ce même parlement a voté la poursuite d'une politique agricole qui - en résumé - alimente la destruction écologique avec près de 400 milliards d'euros", a-t-elle écrit sur Facebook, dans un message co-signé avec quatre autres militantes écologistes.
"Sommes-nous déçues ? Non. Parce que cela voudrait dire que nous nous attendions à un miracle. Pourtant, cette journée a montré une fois de plus l'ampleur du fossé qui existe entre les politiques actuelles et ce qu'il faudrait faire pour être en conformité avec l'accord de Paris", a-t-elle poursuivi. Le Parlement européen a adopté vendredi une nouvelle PAC plus "verte" pour l'UE, qu'il doit désormais négocier avec les Etats, mais que les ONG et nombre d'eurodéputés jugent très insuffisante pour répondre aux enjeux environnementaux et climatiques. Certains parlementaires et nombre d'ONG affichaient déception et colère face à des subventions soutenant toujours une agriculture intensive et encourageant insuffisamment selon eux des modèles plus durables et respectueux de l'environnement.
Selon BFM-TV

14/12/2020

Un nouveau sous-marin français...

Jaune, long de 4,5 mètres et lourd de 2,7 tonnes, «Ulyx», nouveau sous-marin autonome français capable d'explorer les abysses et de «repousser les frontières de la connaissance» a été dévoilé vendredi par l'Institut Français de Recherche pour l'Exploitation de la Mer (Ifremer). «On connaît mal le fond de l'océan, les abysses et la biodiversité qui s'y trouve, et comme on la connaît mal, on a du mal à la protéger", a déclaré à l'AFP François Houllier, président-directeur général de l'Ifremer, devant l'engin inauguré dans un des centres de l'institut à La-Seyne-sur-Mer (Var).
Ulyx permettra de cartographier les abysses et de faire des prélèvements jusqu'à 6.000 mètres de profondeur. Ce type de sous-marin autonome de la Flotte océanographique française, appelé AUV («Autonomous Underwater Vehicle», véhicule sous-marin autonome), allait jusqu'ici à 2.700 mètres de profondeur seulement, contrairement aux sous-marins habités ou aux robots téléguidés.

— Ifremer (@Ifremer_fr) October 23, 2020
«Il y a une vraie attente de la communauté scientifique de pouvoir explorer davantage les abysses qui représentent la moitié de notre planète et qui sont encore très peu explorés et très mal connus», souligne Sophie Arnaud-Haond, chercheuse en écologie évolutive à l'Ifremer.
Selon cette scientifique, qui exploitera les données du sous-marin, «avoir un engin aussi réactif qu’Ulyx (...) capable de façon simultanée de voir, d’entendre et de toucher, c’est pour nous une avancée majeure qui va nous permettre de faciliter la recherche de nouveaux écosystèmes voire de nouveaux types d’écosystèmes dans la plaine abyssale» marine.
Ce qu’il peut faire:
D'une autonomie de 48 heures, cet engin a une double fonction. A une dizaine de mètres d'altitude, Ulyx peut cartographier jusqu'à 50 kilomètres carrés de fonds marins en une sortie et donc permettre de repérer les zones d'intérêt, comme des cheminées hydrothermales, lieux de vie où le magma du centre de la Terre rencontre l'eau des profondeurs.
Une fois ces zones repérées, le sous-marin peut décider de se rapprocher pour les photographier grâce à un appareil photo, à des sondeurs et des sonars acoustiques, faisant des images avec une résolution proche de celles de l'œil humain.

— Ifremer (@Ifremer_fr) October 23, 2020
«Le défi technique, c'était de trouver la solution à une équation complexe»: faire rentrer capteurs, sondes, batteries et système de stabilisation dans un engin qui puisse supporter la pression des profondeurs, explique le chef de projet Lorenzo Brignone. Ce projet, lancé en 2016, permet à la France de devenir le quatrième pays à obtenir ce type d'appareil, rejoignant les Etats-Unis, le Japon et le Royaume-Uni. Les premières missions d'Ulyx sont prévues pour 2022, après plusieurs plongées de tests. 

SelonParis-Match

 

13/12/2020

Tribune en faveur des migrants en France...

Voici la tribune de Mathieu Hanotin, maire (PS) de Saint-Denis (93) et conseiller départemental de Seine-Saint-Denis, prônant une meilleure prise en charge des personnes migrantes en France, alors qu'un camp de migrants a été violemment démantelé lundi soir, place de la République à Paris. "Ce sont les trottoirs de nos rues, les terrains vagues, les parcs et autres places qui abritent trop souvent les personnes migrantes n'accédant pas à l'hébergement. Nous voyons chaque jour des femmes, des hommes, des enfants s'épuiser, perdre l'espoir d'un ­ailleurs, condamnés à la survie dans des conditions sanitaires désastreuses.


Les mêmes images d'inhumanité : des campements se sont développés dans le nord de Paris, à Calais, Nantes, Lille ou Marseille. 'L'habitude du désespoir est pire que le désespoir lui-même', disait Albert Camus. Les événements violents de la place de la République ont été un des effets résiduels de l'évacuation du campement de Saint-Denis, cela a été dit. Il y avait trop de monde à mettre à l'abri et des migrants n'ont pas pu monter dans les bus et entrer dans le ­dispositif de ­protection. Ils se sont alors ­retrouvés sans aucune solution, à errer.
Et à chaque fois, comme dans le film Un jour sans fin, nous condamnons. 'Sous le choc', 'indignés' ; nos réactions se fracassent sur le mur de nos alertes répétées. Il y a urgence pour l'hébergement d'urgence. Les associations de solidarité ne cessent de le dire. Nous devons organiser le premier accueil pour que n'importe qui puisse être pris en charge de ­manière digne et rapide (sur le modèle de la bulle de la ­Chapelle, malheureusement fermée). Pour l'Ile-de-France, au moins dix points seront nécessaires. Il faut aussi plus de moyens juridiques et financiers, des efforts mieux répartis entre les territoires.
La Seine-Saint-Denis, comme de nombreux espaces urbains périphériques, concentre beaucoup d'inégalités sociales. Quand on ajoute de la misère à la pauvreté, il ne peut pas y avoir de perspectives, seulement des drames humains. À Saint-Denis, la saturation est atteinte et nous n'avons plus de places d'accueil bien que nous soyons une des villes d'Ile-de-France les plus dotées en la matière.

Evacuation de migrants à Paris : plusieurs enquêtes déjà ouvertes
Les communes ne pourront pas seules apporter des solutions à ce défi qu'est l'accueil inconditionnel de toutes et tous. Les pouvoirs publics doivent poursuivre leur collaboration avec les associations pour construire des dispositifs de halte humanitaire sur l'ensemble du territoire et garantir l'accès aux droits fondamentaux des migrants. Il faut que l'Etat joue enfin son rôle d'ensemblier des initiatives et que la réponse interrégionale se mette effectivement en œuvre.
Au-delà de l'urgence, il sera nécessaire d'apporter des solutions structurelles en inscrivant à l'agenda la question des quotas, dispositifs contraignants de places réservées dans toutes les zones métropolitaines denses.

C'est pourquoi je plaide, sur le même modèle que la loi SRU (solidarité et renouvellement urbain) adoptée il y a plus de vingt ans, pour l'élaboration d'une loi SHU (solidarité hébergement d'urgence), avec un meilleur partage de la solidarité, avec des obligations et amendes pour celles et ceux qui ne respecteraient pas cette responsabilité collective. Le reste ne sera encore que des cris d'orfraie, il faut agir."

Selon Mr Mathieu Hanotin - leJDD - samedi 28 novembre 2020 

12/12/2020

Alexandre Jardin refuse la culture de la peur...

"Je viens d'enterrer mon Pierre, mon beau beau-père mort du Covid-19, ce grand amant? vidé de toutes mes larmes. Pierre Caro a mis trente ans à épouser ma mère impossible, polyandre, furieusement libre. Quel mec ! Il s'est donné le temps de réussir l'amour, leur grand amour fou. Sa mort est celle d'un victorieux. ?Après le cimetière, au contact avec le sublime et la tragédie car je sens bien que Juliette rejoindra vite Roméo, au contact avec la grandeur et la non-trouille, car Pierre ne fut jamais un homme de peur, je viens de relire un discours clé du pape Jean-Paul II. Et avec ce Polonais aux grands poumons, après mes larmes de ces derniers jours dus à Covid, j'ai envie de relancer son « N'ayez pas peur » ! Cet appel d'un homme qui roula pour l'homme, qui fit son petit séminaire sous l'occupation nazie et qui fut jeune prêtre sous Staline ? deux jougs nettement plus dangereux que le Covid. Ce grand vivant nous rappela à notre identité victorieuse. À qui nous devons être. Refusons à jamais d'entrer dans la culture de la peur. Dans cette obscurité.


Alexandre Jardin : « Personne ne se laissera enfermer à nouveau »
Assassiner le théâtre est inadmissible
La destruction de la culture n'est pas une option! Mes mots résonnent lourdement au moment où l'État, fou de peur, nous enfermera ce soir. Ce couvre-feu nous éteint. Il y a une perte de sens. Un oubli tragique de notre identité, de nos valeurs cardinales. L'aplatissement progressif de la vie face au Covid n'est pas une option. Le Covid peut tuer les fragiles, comme mon Pierre, mais ne doit pas vaincre nos valeurs. Sinon, pourquoi vivrons-nous ? Assassiner le théâtre est inadmissible. Liquider notre cinéma est inenvisageable. Aucun pouvoir n'est assez légitime pour attenter à la culture de la France. Pour désallumer à 21 heures la culture de la Ville Lumière. La soumission mentale au péril (bien réel pour les fragiles) est la vraie mort, bien plus grave que la mort physique. Churchill sous les bombardements sortait sur le toit de son QG pour regarder comment les pilotes allemands se comportaient, les yeux dans les yeux, au grand dam de tous les apeurés. C'est lui qui a gagné. Le risque est la vie, et mon Pierre l'a vécu. Toute sa vie. En risque total, il a produit Le Vieux Fusil, film génial. En risque, il a conquis ma mère pas simple. En risque, il meurt vivant à 89 ans. Apprenons tous à vivre dans le risque, en responsabilité pleine et entière de nos actes protecteurs pour les fragiles.

Alexandre Jardin : « Les masques ? On va les faire nous-mêmes ! »
C'est indigne de la France!
Nous sommes le pays de d'Artagnan, de Cyrano, de la plus grande énergie culturelle au monde qui fut bâtie par des fous de vie, des fous de courage, des fous d'artistes. Pas des fermeurs de théâtres ni des extincteurs de culture. Désobéissons à toute parole qui transmet une odieuse culture de la peur, qui distille ce poison létal. C'est indigne de la France. Nous ne devons pas élever nos enfants dans la culture de la pétoche face au danger réel. C'est mortifère. Nos jeunes ont le droit de vivre leur âge avec éclat, d'être estimés, respectés et entendus. Sommes-nous déjà la vieillesse du monde pour ne plus le voir ?? Nous ne devons pas accepter d'entrer dans la spirale de la pleutrerie. Nous ne sommes et ne serons vivants que de nos courages, et déjà morts de nos terreurs.
Ne laissons personne nous enfermer. Désobéissons. Restons français".

Selon Mr Alexandre Jardin - Le Point - samedi 17 octobre 2020

11/12/2020

Avion hybride pour relancer l'aéronautique...

Sera-t-il le sauveur du secteur aérien? C'est en tout cas ainsi que Didier Esteyne, pilote d'essai et co-fondateur de la start-up française VoltAero, a présenté l'avion hybride électrique qui a effectué son vol inaugural mercredi, à l'aérodrome de Royan-Medis (Charente-Maritime). Cité par l'AFP, l'ancien cadre d'Airbus a dit souhaiter "relancer une aviation française pour tout le monde, voyages d'affaires, de loisirs ou commerciale" grâce à cet avion d'un nouveau genre, doté d'un moteur thermique couplé à cinq moteurs électriques. "Une première mondiale", a estimé l'aviateur, pour un avion plus propre et moins bruyant, autonome pendant 1.200 kilomètres ou trois heures et demi de vol. L'avion présenté mercredi est le Cassio 1, un Cessna 337 de six places ; mais c'est le Cassio 2, un avion de dix places doté d'un moteur thermique et d'un seul moteur électrique qui sera commercialisé, "dans une fourchette de prix allant de 700.000 euros à 2,3 millions d'euros selon le modèle", a expliqué pour sa part Jean Botti, pilote et co-fondateur de la société, lui aussi venu d'Airbus.
Des usages particuliers envisagés comme le transport médical.
Ce modèle "nous permettra d'accéder au marché et de commercialiser notre avion hybride, pour le transport médical par exemple", a par ailleurs précisé Didier Esteyne, interrogé par L'Usine nouvelle.

Bientôt des robots pilotes dans les avions
Les appareils devraient être certifiés en 2023, avant le lancement de la production en série. VoltAero compte également ouvrir une école, afin de former pilotes et mécaniciens. Le Cassio 1 va maintenant se lancer dans un tour de France du 26 au 31 octobre : il partira de Vannes et fera étape à Tours, au Havre, à Toussus-le-Noble, près de Paris, à Troyes, à Dijon, à Annecy, à Aix-en-Provence, à Nîmes, à Toulouse et terminera sa tournée à Angoulême.

Selon Mr Louis de Briant - leJDD - vendredi 23 octobre 2020

10/12/2020

Interrogations sur la pollution du transport aérien dans le monde...

Les pratiques d'un petit nombre affectent toute la planète. À l'heure où le transport aérien est pointé du doigt pour son impact sur l'environnement, une étude parue dans le journal Global Environmental Change, relayée par le quotidien britannique Guardian, dresse un constat implacable : en 2018, seulement 1 % de la population mondiale était à l'origine de la moitié de la pollution causée par les avions. En d'autres termes, selon les chercheurs, les voyageurs qui se déplacent très fréquemment avec ce mode de transport ont une incidence considérable sur le réchauffement climatique, qui touche toute la population mondiale.
Comme le souligne l'étude, seulement 11 % de la population mondiale a pris l'avion en 2018, et 4 % pour se rendre à l'étranger. Les mauvais élèves parmi les pays riches sont les passagers originaires des États-Unis. À eux seuls, ils ont une empreinte carbone égale à celle de ceux de dix territoires réunis, dont le Royaume-Uni, le Japon, l'Allemagne et l'Australie. En moyenne, les passagers nord-américains prennent l'avion cinquante fois plus que les voyageurs issus du continent africain et dix fois plus que ceux de la région Asie-Pacifique. De leur côté, les Européens se déplacent dix fois plus dans les airs que les Africains, et cinq fois plus que les Asiatiques.
« Une occasion de réduire le système de transport aérien »
D'après les chercheurs à l'origine de l'étude relayée par le Guardian, la chute du nombre de passagers durant l'année 2020, causée par la pandémie de coronavirus, pourrait servir d'opportunité au secteur aérien pour proposer des solutions plus durables et équitables. « Les riches ont eu beaucoup trop de liberté pour ajuster la planète selon leurs souhaits. Nous devrions voir la crise comme une occasion de réduire le système de transport aérien », affirme celui qui a dirigé l'étude, Stefan Gössling, chercheur à l'université de Linnaeurs, en Suède.
Lire aussi Avantages et inconvénients de l'hydrogène en avion
Pour atteindre la neutralité carbone, plusieurs compagnies aériennes, dont la populaire compagnie low cost easyJet, ont indiqué s'intéresser aux avions à hydrogène. En septembre dernier, Airbus avait notamment dévoilé trois concepts d'avions propulsés à l'hydrogène, en visant la mise en service d'un appareil commercial zéro émission en 2035.

Selon Journal Le Point Novembre 2020.

09/12/2020

A propos du glyphosate, les scientifiques concluent à sa dangerosité...

Trois ans après le tweet du président Emmanuel Macron promettant une interdiction de la substance polémique utilisée dans de nombreux herbicides, plusieurs études scientifiques apportent des éléments sur les pathologies potentiellement liées à ces produits.
Tous les jours, retrouvez le Fil vert, le rendez-vous environnement de Libération, ainsi que la newsletter «Fil vert».

Depuis 2017 et la décision par les Etats européens de renouveler l’autorisation de mise sur le marché du glyphosate, substance active la plus utilisée au monde dans des mélanges d’herbicides, la science a fait son chemin. Plusieurs études ont conforté la conclusion du Centre international de recherche sur le cancer (Circ) qui a catégorisé, dès mars 2015, le glyphosate comme «cancérogène probable pour les humains». Les scientifiques ont aussi avancé dans la recherche d’éventuels autres effets sur la santé humaine et sur l’aggravation des risques causés par l’effet cocktail dans ces produits. De quoi justifier une application rapide du principe de précaution ? Les Etats européens devront trancher en 2022.
Cancers : un risque «aggravé» de lymphome non hodgkinien

Bien que ses scientifiques aient subi les violentes tentatives de discrédit des industriels des pesticides, le Circ maintient sa position publiée en 2015. Dans une vidéo postée en mai 2019, Kathryn Guyton, à la tête du groupe Monographies (celui qui a rendu l’avis sur le glyphosate) a de nouveau martelé leur conclusion, que certains avaient remis en question au regard d’une étude internationale appelée Agricoh.
Publiée après la monographie, elle porte sur 316 270 agriculteurs en France, aux Etats-Unis et en Norvège. Et conclut en moyenne «aucune association» entre l’apparition de lymphome non hodgkinien (un type de cancer) et l’exposition aux pesticides… mais note tout de même un ratio de risque «modéré» pour le glyphosate et le développement de «lymphome diffus à grandes cellules B» qui est le type le plus courant de lymphome non hodgkinien dans le monde. «La classification du glyphosate par la monographie n’est pas changée par cette seule étude», rappelle tout de même Kathryn Guyton.

De même, en février, Christopher Portier, expert en santé environnementale qui a participé à la monographie du Circ sur le glyphosate, a réalisé une nouvelle analyse sur la possible cancérogénicité de la substance polémique. Publié dans la revue Environmental Health, il y réanalyse les résultats de treize études sur les liens entre une exposition chronique au glyphosate et le déclenchement de cancer chez les animaux. Etudes réalisées autant par des autorités de régulation que des chercheurs de l’industrie. Mais surtout, Christopher Portier se base sur les rapports de laboratoire rendus publics exceptionnellement au cours d’un procès. «Il existe beaucoup de controverses sur l’interprétation de ces essais biologiques sur le cancer», souligne-t-il.
Sa conclusion : «Si les autorités réglementaires avaient conduit une réanalyse totale de toutes les preuves d

isponibles issues de ces treize études, comme réalisé ici, il est difficile de voir comment elles auraient pu conclure autre chose que : le glyphosate peut causer des cancers chez les animaux de laboratoire.»

En 2019 déjà, plusieurs chercheurs de l’université californienne de Berkeley concluaient dans une étude publiée dans Mutation Research/Reviews in Mutation Research : «Notre méta-analyse actuelle sur les études épidémiologiques humaines suggère un lien convaincant entre l’exposition aux herbicides à base de glyphosate et un risque aggravé de lymphome non hodgkinien.»
Même l’Agency for Toxic Substances and Disease Registry (ATSDR), rattachée au département de la Santé américain, écrivait, dans un rapport publié en août : «De nombreuses études ont rapporté des ratios de risque supérieurs à 1 pour les associations entre l’exposition au glyphosate et le risque de lymphome non hodgkinien ou myélome multiple (1) ; cependant, les associations rapportées sont statistiquement importantes seulement dans quelques études.» Malgré cela, l’Agence pour l’environnement américaine maintenait, en janvier, que la substance en question «n’est pas dangereuse pour la santé humaine».
Perturbateurs endocriniens : «Les herbicides à base de glyphosate modifient les résultats de la reproduction»

Cet aspect a été beaucoup moins abordé jusqu’ici dans les ardents débats publics sur le glyphosate. Cependant, plusieurs études, et notamment deux publiées en cette fin d’année, se sont penchées sur les possibles dérèglements hormonaux provoqués par le glyphosate et les produits en contenant. La première, publiée le 19 octobre dans la revue Chemosphere par trois chercheurs chiliens de l’université de Tarapacá, passe en revue les principales études expérimentales sur le sujet. En se basant sur les dix caractéristiques permettant d’identifier des perturbateurs endocriniens, tels que définies par un groupe d’experts international dans la revue Nature fin 2019, les chercheurs chiliens estiment que le glyphosate possède huit de ces dix attributs. «Cependant, il est nécessaire de mener des études prospectives sur des cohortes pour élucider les réels effets sur le système endocrinien humain», soulignent les chercheurs.

La seconde étude, disponible dans l’édition de décembre de la revue Molecular and Cellular Endocrinology, a été conduite par quatre chercheurs argentins (pays où le glyphosate est utilisé massivement). Ils y décortiquent les effets d’une exposition au produit à des doses «faibles ou pertinentes environnementalement» dans les tissus reproductifs féminins. Conclusion : «Les herbicides à base de glyphosate modifient les résultats de la reproduction», et «l’exposition à de faibles doses de glyphosate peut altérer les fonctions ovariennes et utérines». Enfin, élément important : «Le potentiel oestrogénique [l’effet perturbant sur le fonctionnement de cette hormone, ndlr] de ces produits dépend du glyphosate pur et/ou de ses adjuvants.»
Troubles du spectre de l’autisme : «Un risque aggravé».
C’est un des potentiels effets sur la santé les moins étudiés. Mais après plusieurs clusters inquiétants d’enfants atteints de troubles du spectre de l’autisme dans des régions du monde exposées à de fortes doses de pesticides, des équipes scientifiques se sont penchées sur le sujet.
Des chercheurs des universités de Californie et de Stanford ont ainsi établi, dans une étude publiée en février 2019, que «le risque de trouble du spectre de l’autisme est associé avec une exposition prénatale au glyphosate». Et «les résultats suggèrent que le risque d’un trouble du spectre de l’autisme pour la descendance augmente après une exposition prénatale à des pesticides ambiante dans un rayon de 2 000 mètres autour de la résidence de la mère pendant la grossesse, en comparant avec des enfants de femmes de même région agricole sans cette exposition. L’exposition infantile pourrait augmenter davantage ces risques […] avec une déficience intellectuelle comorbide.»

En France, plusieurs équipes de chercheurs travaillent aussi sur le sujet à partir de larges cohortes d’enfants. Dans une étude publiée en mai, l’équipe de Jeanne Ongono de l’université Paris-Saclay, conclut que «le glyphosate […] a rendu compte d’une association avec un risque aggravé de trouble du spectre de l’autisme chez les enfants et/ou dans des phénotypes de comportements chez les rongeurs».
(1) Un ratio de risque supérieur à 1 signifie que l’effet toxique peut se déclarer dans la population, sans qu’il soit possible d’estimer la probabilité exacte de survenue de cet événement.

Selon Mme Aude Massiot - Liberation - jeudi 26 novembre 2020

08/12/2020

Boom dans les transports internationaux avec OVRSEA...

Simplifier le transport de marchandises à l'international, c'est l'objectif de la start-up Ovrsea.
On permet à tous nos clients d’importer et d’exporter dans plus de 60 pays en 3 clics, résume Arthur Barillas, cofondateur et président d'Ovrsea ce mercredi sur BFM Business. Notre enjeu est d’utiliser la technologie pour simplifier ces démarches et apporter plus de fiabilité sur ce secteur".
Actuellement, les clients qui souhaitent importer ou exporter des marchandises doivent affronter un processus compliqué, avec de nombreuses démarches administratives et de multiples acteurs des secteurs aérien ou maritime, sans oublier la douane. Sur la plateforme d'Ovrsea, les clients pilotent tout en une seule opération. "Ovrsea est responsable depuis le pick-up jusqu’à la livraison de marchandises, on engage la responsabilité de l’entreprise, insiste le dirigeant. On sélectionne les transporteurs avec lesquels on travaille, on calibre les bons transporteurs avec les exigences et demandes du client".
Les vélos Cowboy et Angel font partie de ses clients
Ces services ont attiré de nouveaux clients pendant le confinement.
On a doublé le chiffre d'affaires. Les gens se sont tournés vers les structures agiles au moment où la structure de transports fonctionnait de manière dégradée", pointe du doigt Arthur Barillas.
L'entreprise compte actuellement 500 clients, dont 30% à l’étranger dans un quarantaine de pays. Il s'attend à un nouveau pic de demandes d'ici la fin de l'année, en raison de mesures de reconfinement instaurées dans certains pays mais aussi à cause de la consommation liées aux fêtes de fin d'année.
On va travailler sur beaucoup de produits qui sont très tendance en ce moment comme les vélos électriques, de Cowboy et d’Angel. On s’attend à un gros boom de l’activité", prévient Arthur Barillas
Et la demande pour les équipements de protections, tels que les masques, gants et lunettes ne va pas faiblir. Elle devrait continuer à assurer un fort taux d'activité pour Ovrsea.

Selon BFM Business - mercredi 21 octobre 2020

07/12/2020

Chefs d'oeuvre naturels et changement climatique...

La situation ne cesse de se détériorer. Ce sont désormais un tiers des 252 sites naturels classés au patrimoine mondial par l'Unesco qui sont menacés par le changement climatique, souligne dans son nouveau rapport, l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN), qui regroupe plus de 1400 organisations et gouvernements. Ce phénomène détrône les espèces invasives et exogènes en tête des dangers encourus par ces espaces naturels d'exception.

— IUCN (@IUCN) December 2, 2020

La Grande Barrière de corail, la plus grande structure créée par des organismes vivants sur Terre - menacée par le réchauffement de l'océan et son acidification - vient rejoindre la liste des sites classés « critiques », tout comme des zones protégées du Mexique dans le golfe de Californie, rapporte encore l'UICN.
Au total ce sont désormais 94 sites qui courent des risques significatifs ou critiques à cause d'un certain nombre de facteurs comme le tourisme, la chasse, le feu, la pollution aquatique, soit 32 de plus que lors de la publication du dernier rapport de ce genre en 2017.
Environ un tiers des sites courent des risques significatifs et 7 % sont désormais estimés être dans un état critique ce qui signifie « qu'ils requièrent d'urgence des mesures de conservation supplémentaires et à une grande échelle » pour pouvoir être sauvés. Le changement climatique constitue un risque très élevé ou élevé pour 83 de ces merveilles de la nature.
LIRE AUSSI > Climat : la France assignée devant la justice européenne
Ce rapport « révèle les transformations que provoque le changement climatique sur ces sites naturels classés, de la fonte des glaciers au blanchissement des corails en passant par des feux et des sécheresses plus fréquentes et plus graves », souligne le directeur général de l'UICN, Bruno Oberlé dans un communiqué.
Des feux gigantesques ravagent d'ailleurs actuellement l'île Fraser en Australie, classée au patrimoine mondial. « Ce rapport souligne l'urgence avec laquelle nous devons résoudre ces défis environnementaux ensemble à l'échelle de la planète », a alerté Bruno Oberlé.
Et d'invoquer la lutte contre la pandémie de Covid-19. Elle a montré qu'il faut que la communauté mondiale « se serre les coudes et travaille ensemble pour le bien commun », insiste le rapport.


L'impact du Covid-19
Les travaux pour réaliser le nouvel état des lieux ont commencé avant la pandémie de Covid-19, qui touche plus ou moins sévèrement la quasi-totalité de la planète, mais l'UICN a fait un inventaire systématique de son effet sur les sites naturels classés par l'Unesco. L'organisation estime que 50 d'entre eux sont touchés par la pandémie et les restrictions qui y sont associées, que ce soit en bien ou en mal.
Dans la colonne positive, « le plus notable c'est la baisse de la pression exercée par les visites des touristes sur ces écosystèmes naturels », explique l'UICN, soulignant toutefois que « les facteurs négatifs sont nombreux ».
La fermeture des sites provoque une chute importante des revenus mais les restrictions mises en place pour éviter les contagions ont aussi eu un effet sur les effectifs chargés d'assurer la surveillance, laissant la porte ouverte à des activités illégales.
« Ces facteurs accroissent le risque du braconnage des espèces sauvages et de l'usage illégal des ressources naturelles », explique le rapport. Malgré tous les dangers qui menacent ces sites d'exception, l'UICN a quand même trouvé que 8 d'entre eux ont vu une amélioration depuis 2017.

Selon J.M avec AFP. - Le Parisien - mercredi 2 décembre 2020

Astrologie évolutive pour 2021 selon l'interprétation de Mme Marie-Pierre Lecann...

L'année 2020 a été passablement troublée par la triple conjonction Jupiter/ Saturne/Pluton dans le signe du Capricorne, c'est à dire dans un signe de terre. On peut considérer, dit Mme Lecann, que c'était la fin d'un cycle de 200 ans. En effet, Jupiter et Saturne se sont retrouvés tous les 20 ans environ à l'intérieur de ce grand cycle et c'était à chaque fois en signe de terre: tantôt en Taureau, tantôt en Vierge et tantôt en Capricorne. En fait, aujourd'hui c'est l'occasion d'effectuer le bilan pour évaluer ce qui s'est passé pendant tout ce cycle: concentration des pouvoirs entre les mains d'une élite s'appuyant notamment sur l'argent, le matérialisme, structure pyramidale à tous les niveaux, inégalités criantes entre les hommes et les femmes, les pays du Nord et ceux du Sud, perte de la biodiversité, excès de prédation sur le vivant et mise en sommeil de nombreuses valeurs humaines comme la bienveillance, la solidarité au bénéfice d'une forme de sécurité et d'assistanat...

Cette année 2020 en a constitué l'apothéose avec un pouvoir hégémonique et un peuple apeuré, prêt à sacrifier sa liberté pour sauvegarder un semblant de confort matériel. Il faut reconnaître que le virus de la Covid 19 a été un aiguillon puissant pour faire changer quelques mentalités... Le développement personnel avait préparé ce nouveau cycle qui lui sera en signe d'air et se voudra plus collectif. En tout état de cause, dès la fin de l'année 2020, les nostalgiques du passé vont devoir lâcher-prise à tout désir de retrouver le monde d'avant, car ils devront réaliser que nous allons vers d'autres structures, où l'on n'attend plus rien des élites, mais tout de soi-même. Nous chercherons dorénavant une structure horizontale, une collégialité, afin de construire ensemble un nouveau paradigme. Ceux qui avaient le pouvoir dans le monde sont déja en bout de course. Partout où l'autorité n'est plus au service de l'humain, en effet, des remises en question vont se produire. Il s'agit de remettre du vivant un peu partout, en nous responsabilisant au sein de petits groupes.C'est une révolution, certes, mais fort différente de toutes celles que nous connaissions.

Cela se fera, toutefois, par étapes, car n'oublions pas que Pluton est toujours en Capricorne (jusqu'en 2023) et va continuer son travail de déconstruction. Aussi, dans un premier temps, une cohabitation de l'ancien système et du nouveau sera probable et provoquera quelques remous, du chaos et peut-être obligera à des négociations. Le Verseau est sous la double maîtrise de Saturne et d'Uranus et de plus, le signe en face est le Lion, qui propose de construire son identité, de mettre ses talents au service du collectif sans plus se reposer sur des leaders. Uranus en Taureau (signe de terre) va nous obliger à voir comment dans la matière mettre la technologie au service de l'humain. Le bon sens terrien du Taureau va en effet confronter le "tout virtuel". Se cramponner à ses habitudes ne sera plus de mise, du moins pour les être éveillés qui ont au coeur un idéal d'une nouvelle terre. Le premier élément à mettre en lumière sera le besoin de créer partout du lien, car la pandémie notamment a abîmé cette notion, affirme Mme Marie Pierre Lecann. De même, les valeurs spirituelles seront peu à peu retrouvées en chacun de nous.

Nous bénéficierons pour traverser 2021 et concrétiser nos élans d'aides précieuses: Mars en Taureau fera un trigone à Pluton fin février 2021. Puis Neptune en Poissons va nous soutenir dans notre vision holistique, d'autant que Jupiter, maître des Poissons avec Neptune, va entrer en Poissons de mai à juillet 2021. Ce sera un rappel puissant à nos valeurs profondes. Il n'en reste pas moins que nous devrons veiller à ne pas nous laisser embarquer par un quodidien chaotique en gardant à l'esprit notre vision humaine du futur pour 2022 et 2023. Ce sera un peu comme une naissance avec des contractions douloureuses. Nous développerons notre discernement individuel face à des tentatives de récupération de l'ancien monde. Une organisation nouvelle sera à l'ordre du jour mais sans plus de majorité, de nivellement des particularités de chacun. Il ne devrait y avoir à terme plus de chef, mais des expérimentations ça et là, des initiatives posant les bases d'un nouveau monde. Donc à nous de nous responsabiliser et de cocréer!

On peut considérer d'ores et déja que le 25/12/2020 constituera le premier test: Jupiter et Saturne entreront ensemble dans le signe du Verseau, tandis que Mars en Bélier fera un carré exact à Pluton, d'où risque de fortes tensions autour de cette période. La seconde étape clé pourrait être février 2021, quand Jupiter fera un carré à Uranus, suivi de près par le carré Saturne/Uranus. Puis, en juin 2021, par le biais de sa rétrogradation, Saturne reformera un carré avec Uranus et un troisième aura lieu fin 2021. On peut donc dire que 2021 sera une année agitée mais fondatrice, car nous allons amorcer un changement radical. Apprenons donc dès aujourd'hui à penser différemment, à créer collectivement, à mettre en oeuvre la fraternité, là où avant nous nous sentions perdus, nous avions besoin d'être assistés et nous réclamions des actes de nos dirigeants. Face aux mensonges et aux manipulations des puissants, nos regards seront devenus lucides. On ne pourra plus désormais nous faire croire que l'écologie devra être sacrifiée au "tout économique". Nous saurons en effet poser les bonnes questions pour faire triompher le vivant sur toute la planète.

Dans cet espoir, mettons nous en chemin sans plus tarder!

Lyliane

06/12/2020

Ferme des 1000 vaches...

"Nous arrêtons la collecte du lait à partir du 1er janvier 2021", a déclaré à l'AFP ce vendredi 4 décembre un porte-parole de la ferme picarde dite "des 1000 vaches", confirmant une information du Courrier picard.
"Manque de visibilité" 
Avant d'être vendues ou "envoyées à l'abattoir" pour une partie, les quelque 800 vaches laitières du site vont entrer dans l'étape de "tarissement, c'est-à-dire la modification de leur alimentation pour qu'elles produisent moins de lait", a indiqué ce porte-parole. 
La ferme a justifié cette décision par un contexte défavorable et "le manque de visibilité", dû notamment à la réorientation de la coopérative belge chargé de la collecte. 
"Si nous avions eu 1000 vaches, le modèle était viable. Il était intéressant car il permettait aux éleveurs de se regrouper et aux équipes de tourner (...) Or, nous n'avons pas obtenu l'autorisation", a déploré la même source.
Une activité de culture maintenue
Les 1000 hectares de terres seront conservés pour y maintenir l'activité de culture, blé, lin, betteraves et pommes de terre.
Contacté par l'AFP, le porte-parole de l'association Novissen, farouchement opposé au projet, s'est dit "satisfait de constater que l'Etat de droit est enfin respecté". 
"C'est une page qui se tourne" après "un long combat de 10 ans", a réagi Francis Chastagner, saluant "une décision importante aussi pour tous les autres combats contre des projets industriels similaires actuellement en route", et qui va "encourager les collectifs et associations à ne pas désespérer".
La Confédération paysanne a elle aussi salué une "victoire majeure" contre "un symbole de l'industrialisation de l'agriculture". "Ce modèle économique destructeur pour les paysan.ne.s, la vie des territoires et la planète n'est pas viable", a-t-elle écrit sur Twitter.
Ouverte en septembre 2014 à Drucat, près d'Abeville (Somme), l'exploitation géante avait fait l'objet d'un long combat judiciaire. Fin 2019, la justice avait obligé le site à ramener son cheptel à 500 bovins et à payer des pénalités pour avoir dépassé "de 59%" l'effectif fixé par l'Etat.

Selon BFM-TV