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19/02/2020

La liberté d'entreprendre connaîtra bientôt des limites....

C'est probablement une décision à portée historique, qui illustre bien l'importance prise par la protection de l'environnement dans la société française. 
Ce vendredi 31/1/2020, le Conseil constitutionnel a établi une nouvelle jurisprudence dont les répercussions devraient être profondes dans le monde de l'entreprise. Dans leur décision, les "Sages" affirment ainsi que la liberté d'entreprendre, à valeur constitutionnelle, pouvait être limitée au motif de la protection de l'environnement.

Des principes contradictoires?
Concrètement, le Conseil constitutionnel avait été saisi par le Conseil d'Etat d'une question prioritaire de constitutionnalité (QPC), une procédure qui vise à combler un vide juridique, ou de trancher entre deux règles apparemment paradoxales.
En l'occurrence, l'Union des industries de la protection des plantes (UIPP) qui regroupe des entreprises de produits phytosanitaires comme Bayer ou BASF, avait dans le viseur un nouvel article inscrit le 30 octobre 2018 au code rural et de la pêche maritime, qui interdit "la production, le stockage et la circulation" dans l'UE de "produits phytopharmaceutiques contenant des substances actives non approuvées pour des raisons liées à la protection de la santé humaine ou animale ou de l'environnement." Les chimistes espéraient, en fait, continuer à produire et exporter, notamment en Afrique, des pesticides désormais interdits Europe, au nom de "la liberté d'entreprendre", reconnue comme un "principe à valeur constitutionnelle".
Mais les Sages ont rappelé en parallèle la valeur constitutionnelle de la Charte de l'environnement qui souligne que "la préservation de l'environnement doit être recherchée au même titre que les autres intérêts fondamentaux de la Nation." Tout comme ils ont évoqué la garantie de la "protection de la santé", inscrite Préambule de la Constitution de 1946.
Face à cette sorte de contradiction, ils ont donc tranché.

Le Conseil constitutionnel rappelle, par ailleurs, que l'application de l'article en question a été différée au 1 janvier 2022. "Le législateur a laissé aux entreprises qui y seront soumises un délai d'un peu plus de trois ans pour adapter en conséquence leur activité" explique la décision.
Résultat, la situation présentée "n'est pas manifestement déséquilibrée entre la liberté d'entreprendre et les objectifs de valeur constitutionnelle de protection de l'environnement et de la santé."

Selon Mr Thomas Leroy - BFM Business - vendredi 31 janvier 2020

18/02/2020

Du vrac dans le parfum...

Dans le journal "Nous", Mme Aurore Harrouis  signe un article au sujet  de la boutique de l'enseigne Equivalenza, qui propose aux clients d'Antibes(06) de recharger leurs parfums. Ce concept, importé d'Espagne par Mme Lara Furcy, est mis en place depuis 3 ans dans notre pays. Les eaux de parfum ne portent pas de nom, mais des numéros et ils sont classés par familles: florales, herbacées, fruitées ou boisées. En principe, 95% des ingrédients sont naturels.

En achetant des contenants chez Equivalenza, les recharger est très simple. Les tarifs sont doux et uniques: 13,95 euros les 30 ml,18,95 euros les 50 ml, 27,95 euros les 100 Pour compléter la gamme, Equivalenza propose des parfums d'intérieur contenus dans des bouteilles en plastique brun, des lotions capillaires, des baumes après rasage et des gels douches et autres cosmétiques, qui dès 2021 seront présentés en vrac.

Pour tout renseignement, consultez le site: www.equivalenza.com, téléphoner (09 81 82 36 52) ou se rendre à Antibes: 3, Boulevard Maréchal Foch.

Lyliane

Ifremer et pêche durable en France...

OCEANS - L’Ifremer présentait ce vendredi le bilan de l’état écologique des poissons débarqués par les bateaux français en métropole en 2019. En clair, les prises françaises ont-elles été faites au sein de populations en bonne santé écologique ?
Verre à moitié vide ou verre à moitié plein ? Des deux lectures possibles, François Houllier, président-directeur de l’Institut français de recherche pour l’exploitation de la mer (Ifremer), choisit de mettre l’accent sur la deuxième. Le verre à moitié plein. Ce vendredi matin, et pour la deuxième année consécutive, l’Institut scientifique présentait le bilan de l’état écologique des poissons pêchés en France métropolitaine sur l’année passée.
L’exercice consiste à analyser les volumes de poissons pêchés par les bateaux français dans les eaux européennes et débarqués dans les ports de France métropolitaine. Soit environ 500.000 tonnes. Puis de croiser ces données avec les diagnostics scientifiques sur l’état de santé écologique de ces espèces qu’établit le Conseil international pour l’exploitation de la mer. En clair : les pêcheurs français puisent-ils dans des stocks de populations en bon état écologique… ou non ?

Du mieux depuis vingt ans sur les volumes pêchés nt issus de populations en bon état. C’est l’anchois du Golfe de Gascogne, les Baudroies du Golfe de Gascogne et de mer Celtique, la Coquille Saint-Jacques de la Manche… Et 6 autres pourcents provenaient de populations de poissons reconstituables ou en reconstitution. « Pour ces dernières, la pression de pêche est jugée conforme au rendement maximum durable, mais la biomasse de reproducteurs [la quantité d’adultes en âge de se reproduire] est encore inférieure à cet objectif ». Dans cette catégorie entre par exemple le thon rouge d’Atlantique et de mer Méditerranée. Au début des années 2000, ses populations s’étaient effondrées, au point de nécessiter un plan d’urgence de reconstitution des stocks qui s’était traduit par une diminution drastique des quotas de pêche [les quantités de prises autorisées sur une année]. « Les populations sont aujourd’hui en reconstitution, la biomasse augmentant très fortement depuis quelques années », indique l’Ifremer.
L’institut additionne alors ces deux premières statistiques pour affirmer que 49 % des volumes de poissons pêchés en France proviennent de population exploitée durablement. C’est « le verre à moitié plein » de François Houllier. Le PDG de l’Ifremer invite à mesurer les progrès réalisés ces dernières années. « En 2000, seuls 15 % des volumes de poissons pêchés en France métropolitaine provenaient de populations 
Pour le mesurer, l’objectif de référence est le rendement maximum durable (RMD). « C’est-à-dire la quantité maximale que l’on peut extraire, en moyenne et sur une longue période, d’une population sans affecter son processus de reproduction », précise Alain Biseau, coordinateur des expertises halieutiques de l’Ifremer.

Résultat ? En 2019, 43 % des volumes de poissons pêchés en France soexploitées durablement », indique-t-il.

Encore des populations surpêchées… et même des populations qui s’effondrent

Il reste à aborder les 51 % restants des débarquements français. Ces poissons ne proviennent pas tous de populations en mauvais état écologique. « Pour certaines populations, nous n’avons tout simplement pas suffisamment de connaissances pour fixer leurs seuils de durabilité ou d’effondrement, précise Alain Biseau. D’autres populations ne font pas l’objet de mesures de gestion à l’heure actuelle, et ne sont donc pas évaluées. »

Il n’empêche, 23 % des poissons pêchés l’an dernier provenaient de populations surpêchées, autrement dit pour lesquelles la forte pression de la pêche actuelle risque de conduire à un effondrement de la population. C’est le cas de l’eglefin de mer Celtique, du maquereau de l’Atlantique, de la sardine du golfe de Gascogne. Plus inquiétant, 3 % proviennent de populations surpêchées et dégradées. En clair, les deux indicateurs de la surpêche et de la biomasse des poissons reproducteurs sont dans le rouge. Comme le chinchard de l’Atlantique et le Merlan de mer du Nord-Manche Est. Et 2 % même proviennent de populations effondrées, pour lesquelles la quantité de reproducteurs est insuffisante pour permettre aux populations de se renouveler. C’est le cas du Merlan de mer Celtique ou celui du cabillaud de mer du Nord et de mer Celtique.

La maîtrise de l’effort de pêche, le facteur déterminant ?
Un effondrement de population n’est pas forcément synonyme d’extinction. Ainsi, si le cabillaud s’effondre en mer du Nord ou en mer Celtique, plus au nord, en mer de Barents ou aux environs de l’Islande, « il se porte très bien, rappelle Alain Biseau. Sa biomasse est bien plus forte qu’au sortir de la Seconde Guerre mondiale. Et c’est de cette zone, d’ailleurs, que provient la très grande majorité du cabillaud vendu en France. »

Cela ne veut pas dire non plus que la surpêche est l’unique cause de ces effondrements de populations. Le cabillaud est, là encore, un bon exemple, indique Frédéric Le Manach, directeur scientifique de l’ONG Bloom. « C’est une espèce d’eau froide qui va suivre les masses d’eau à une température optimale, précise-t-il. Or, en ce moment, le changement climatique la pousse à délaisser les mers du Nord et Celtique pour, justement, migrer plus au Nord. »
Il n’empêche, une maîtrise de l’effort de pêche reste un facteur déterminant pour la bonne gestion d’une population. L’exemple du cabillaud en mer du Nord, toujours lui, est parlant. « La pression de pêche avait diminué sur cette population entre 2000 et 2013, ce qui avait permis à la biomasse des poissons reproducteurs de repartir à la hausse, raconte le coordinateur des expertises halieutiques de l’Ifremer. Patatra en 2013 : la pression de pêche a de nouveau augmenté et on constate, dans le même temps, un nouvel effondrement de la population de cabillauds en mer du Nord. »

« Des techniques de pêches qui font des dégâts », pointe Bloom e cabillaud ne serait pas le seul à avoir fait les frais de cette augmentation de l’effort de pêche. Frédéric Le Manach parle d’une tendance lourde : « Dans les années 2000 et au début des années 2010, l’Europe avait fait de gros efforts pour contrer globalement les dégâts de la surpêche des décennies précédentes. Mais depuis 2014, il y a un relâchement. L’effort de pêche repart à la hausse, fragilisant les écosystèmes marins. »

Pour Bloom, le bilan présenté par l’Ifremer ne permet pas totalement de s’en rendre compte. D’une part, Il ne s’intéresse déjà qu’aux pêches en Atlantique nord-est et en mer Méditerranée. « Or, des navires français pratiquent aussi la pêche aux thons albacores dans l’océan Indien, décriée pour la technique utilisée, commence Frédéric Le Manach. Surtout, l’Ifremer ne s’intéresse qu’aux volumes de poissons débarqués par les bateaux, reprend Frédéric Le Manach. Or, la pression de pêche ne se réfère pas seulement aux quantités de poissons qu’on ramène aux ports, mais aussi aux moyens techniques déployés en mer pour aller chercher cette ressource. Et ceux-ci sont de plus en plus lourds. En France, environ 70 % des captures sont aujourd’hui réalisées en utilisant le chalut de fond. Non seulement cette méthode de pêche n’est pas sélective – des espèces non désirées vont se retrouver dans les filets – mais le chalut de fond – qui consiste à racler les fonds marins avec des filets tractés par les bateaux – impacte aussi les habitats. »
Cette fragilisation des écosystèmes marins tombe mal, au moment où pointent les premières conséquences du réchauffement climatique. « Pour faire face, il faut des écosystèmes complexes, divers, avec une abondance de poissons importante, insiste Frédéric Le Manach. Que les stocks des espèces les plus exploitées commercialement se portent bien ne suffit pas. »

Selon Mr Fabrice Pouliquen - 20 Minutes - vendredi 31 janvier 2020

17/02/2020

Habiter avec des réfugiés...

Dans Télérama N° 3651 de janvier 2020, Mme Juliette Bénabent nous rapporte sa visite auprès des membres de l'association Caracol, fondée en 2018 par Mr Simon Guibert (27 ans) au Perreux-sur-Marne (94). Là, dans un loft de 150 M2 voué à la destruction d'ici 2 années, des locataires appartenant à diverses cultures cohabitent depuis février 2019. Somaliens,Yéménites, Afghans, tous ont leur chambre et paient 190 euros par mois.

Simon partage leur quotidien et explique d'où lui est venue cette idée: il l'a rapportée de Grande-Bretagne. Désireux d'importer en France ce principe de location multiculturelle et armé d'un grand optimisme, il a crée un élan de solidarité autour des réfugiés de la capitale. Il pratique la gouvernance partagée et il demande à tous de participer aux travaux d'amélioration tout en limitant leur empreinte écologique. Cet habitat coopératif pourrait s'étendre à d'autres régions. Des projets sont déjà en cours à La Roche-sur-Yon, Marseille, Toulouse et Paris.

Pour tout renseignement, joindre l'association Caracol.

Lyliane

 

16/02/2020

Cours de langues en ligne...

Nous sommes en 2020 et votre niveau d’anglais est resté bloqué à votre ultime révision d’un texte de Shakespeare au baccalauréat. Quant à votre espagnol, mis à part pour commander des tapas et une paella, vous seriez bien embêté.e de devoir disserter sur la réforme des retraites ou le réchauffement climatique dans la langue de Cervantès. Bref, si vous profitiez de cette nouvelle décennie pour enrichir vos capacités à pratiquer les langues étrangères?
Pour ce faire, nul besoin de perdre du temps à vous déplacer ou à chercher un.e enseignant.e de qualité dans votre région. Il vous suffit de vous munir d’une connexion internet efficace et le tour est joué! En partenariat avec le site de tutorat en ligne Preply, voici trois bonnes raisons de pratiquer une langue étrangère version 2020.

Stimuler votre cerveau (et votre sociabilité)
Vous avez parfois la sensation d’être pris dans un tourbillon de tâches à accomplir sans pouvoir pour autant activer pleinement vos méninges? Submergé.e par le flot de notifications incessantes et de mails à traiter, vous avez du mal à vous concentrer ou à lâcher du lest?
Sachez que l’apprentissage d’une langue étrangère est un excellent moyen de stimuler votre cerveau et de vous prémunir contre d’éventuels troubles de la mémoire et de l’attention. En vous mettant au calme et en prenant le temps de couper les réseaux pour vous focaliser sur l’apprentissage de nouveaux mots ou principes grammaticaux, vous vous retrouverez à la fois plus détendu.e et plus alerte intellectuellement.
Enfin, maîtriser une nouvelle langue ou améliorer votre niveau de langue vous permettra sans nul doute de rencontrer de nouvelles personnes ou de faire de vos voyages de véritables temps d’échanges et de partage. Plus vivace et plus sociable, donc? So, let’s go !

Apprenez quand vous voulez et comme vous voulez
En une connexion sur le site Preply qui propose des cours en ligne, vous voici mis en contact avec 29 000 tuteurs et tutrices qui sont majoritairement des locuteurs natifs de la langue que vous souhaitez apprendre. La plateforme vous aide à trouver votre tuteur idéal.e en fonction de vos motivations.
Vous souhaitez apprendre le japonais pour le travail, pour une raison familiale ou par simple passion? Vous avez un budget de 15 à 25 euros par semaine à consacrer à la langue russe? Vous êtes déterminé.e à devenir bilingue français-anglais ?
Tout est modulable et programmé pour vous connecter à la personne idoine et aux tarifs adéquats. Vous pouvez ensuite consulter le profil de votre potentiel futur tuteur, lire les appréciations laissées par les autres apprenants et même visionner une courte vidéo de présentation réalisée par l’enseignant afin de faire le meilleur choix. 

Devenez enseignant.e à votre tour
Tout en travaillant une nouvelle langue étrangère, pourquoi ne pas rendre la pareille et transmettre la vôtre? Certes, on ne s’improvise pas professeur en un clic, mais certains apprenants ne demandent qu’à discuter avec un locuteur pratiquant sa langue maternelle autour de thématiques qui vous rassemblent.
En précisant vos compétences pédagogiques et vos disponibilités et en vous engageant à faire preuve de rigueur et de professionnalisme, vous pouvez vous inscrire sur le site Preply et consacrer quelques heures par semaine de votre emploi du temps pour donner des cours.
Un moyen simple et agréable d’étoffer vos revenus mensuels et de vous ouvrir à des personnes de toutes les nationalités, a priori passionnées par votre culture et votre langue maternelle.
Et une façon originale de voyager et échanger sans quitter votre salon!

Selon Slate.fr - Slate - mardi 28 janvier 2020

Remboursements du crédit d'impôts plus rapides en 2021 et 2022?

Alors que les Français vont découvrir ces jours-ci le montant de leur baisse d'impôt sur le revenu sur leur fiche de paie de janvier, le ministre de l'Action et des comptes publics, Gérald Darmanin, a annoncé mardi une série de nouvelles mesures fiscales, dont la fin programmée de la déclaration de revenus, remplacée pour de nombreux contribuables par une validation tacite de la déclaration pré-remplie.
Le ministre a aussi promis que le crédit d'impôt lié aux dons sera bientôt "contemporanéisé"... En d'autres termes, la ristourne fiscale liée à ces dons sera faite très rapidement, et non avec plus d'un an de décalage comme c'est le cas actuellement. Une expérimentation aura lieu en 2021, pour une généralisation en 2022, a indiqué le ministre.
Un remboursement avec un décalage réduit
Jusqu'en 2018, le crédit d'impôt dû pour l'année n-1 était versé durant l'été, au moment de la réception de l'avis d'imposition, en une seule fois. Depuis l'introduction du prélèvement à la source de l'impôt sur le revenu en janvier 2019, l'Etat verse en janvier 60% du crédit d'impôt (en se basant sur les montants versés l'année n-2), et le solde de 40% est régularisé pendant l'été avec l'avis d'imposition.
Après la réforme, le crédit d'impôt pour les dons effectués en année "n" devrait être intégralement remboursé dès janvier de l'année n+1, soit avec quelques mois de décalage seulement. La mise en oeuvre de ce projet pose cependant plusieurs difficultés, notamment un enjeu de confidentialité, puisque les associations devront communiquer à l'administration fiscale les dons reçus des contribuables, qui sont en principe anonymes.
Mensualisation en vue pour le crédit d'impôt des handicapés
Plus globalement, le gouvernement veut d'ici quelques années rendre contemporain le versement de la plupart des crédits d'impôt avec les dépenses engagées chaque mois par les ménages.
Par exemple, dès le 1er juillet prochain, les ménages situés dans le Nord et à Paris qui emploient un salarié à leur domicile et sont bénéficiaires de l'aide personnalisée à l'autonomie (APA) et de la Prestation de compensation du handicap (PCH), vont expérimenter le versement mensuel de leur crédit d'impôt. L'objectif est de généraliser ce mécanisme partout en France en 2021, soit pour 1 million de personnes.

Selon Boursier.com - Boursier - mardi 28 janvier 2020

15/02/2020

Créer des zones entièrement sauvages, est-ce une bonne idée?

Depuis 200 ans, le progrès technologique a engendré une rupture toujours plus marquée entre notre espèce et la nature, qui se manifeste notamment par une domestication sans cesse plus importante du vivant et une occupation croissante de la superficie terrestre.
Aujourd'hui, la moitié des terres habitables, soit 51 millions de kilomètres carrés, sont converties à l'agriculture, et 77% des terres agricoles, soit 40 millions de kilomètres carrés, sont dédiées au pâturage des animaux d'élevage. Ce remodelage massif des écosystèmes par l'activité humaine a entraîné, et continue d'entraîner, une baisse tout aussi massive de la biodiversité.
Avec la mondialisation, ce n'est pas seulement l'impact que peuvent avoir nos infrastructures de production et de consommation sur l'environnement qui pose problème, mais également la distribution de notre espèce sur la surface du globe.

Où se trouvent les dernières zones sauvages sur la planète?

Perte brutale de biodiversité
La situation actuelle a tout lieu de nous inquiéter. Selon WWF, 60% des vertébrés ont disparu de la surface de la Terre depuis les années 1970. Le nombre d'espèces qui ont été décimées, directement ou indirectement, par l'activité humaine depuis la seconde moitié du XXe siècle, est vertigineux. Et le phénomène est exponentiel.
Dans «Biological annihilation via the ongoing sixthmass extinction signaled by vertebrate population losses and declines», une étude datant de 2017, les chercheurs Paul Ehrlich et Rodolfo Dirzo de l'université Stanford, ainsi que Gerardo Ceballos de l'Université autonome du Mexique, ont mis en évidence qu'un nombre croissant d'animaux disparaissait, année après année, à un rythme toujours plus rapide, partout à travers le monde.
Toujours en 2017, le World Ressource Institute estimait qu'entre 150 et 200 espèces sauvages s'éteignaient quotidiennement, victimes d'une dégradation de leur environnement naturel causée par la pollution, l'urbanisation et la déforestation, alors qu'en parallèle les archives fossiles nous apprennent que la vitesse moyenne d'extinction ne dépasse pas 5 espèces par an sur les 200 derniers millions d'années.
Edward O. Wilson préconise de définir un nouveau pacte avec le vivant.
Plus récemment, un rapport de l'Intergovernmental Science-Policy Platform on Biodiversity and Ecosystem Services (IPBES), datant de 2019, a démontré que la disparition des espèces atteignait actuellement un seuil critique, avec plus d'un million d'entre elles directement menacées. Cette même année, la revue Nature publiait une étude qui indiquait que les populations d'insectes arthropodes avaient diminué de 67% en quelques années.
Or, les effets d'une perte brutale de biodiversité sont clairement identifiés et ils font froid dans le dos: désorganisation et baisse du rendement agricole, dégradation de la sécurité alimentaire, détérioration de la qualité de l'air, diminution des réserves d'eau potable, diffusion à plus grande échelle des virus et des bactéries pathogènes... Un désastre. Facteur aggravant, l'affaiblissement des écosystèmes et le changement climatique sont intimement liés, l'un favorisant l'autre, et vice versa. La protection du vivant est un impératif tout aussi crucial que celui de la baisse des émissions de CO2. Dès lors, comment inverser le processus?
Edward O. Wilson, professeur émérite à Harvard, biologiste et entomologiste de notoriété mondiale, propose d'aller encore plus loin. Dans Half-Earth, our planet's fight for life, un ouvrage paru en 2017, il préconise de définir un nouveau pacte avec le vivant qui ménagerait, à l'échelle globale, les besoins primaires de la faune et de la flore en réensauvageant la moitié des surfaces habitées.

Sanctuariser pour sauvegarder
Wilson pose le principe d'une nouvelle occupation de la planète, en insistant sur la nécessité d'épargner à tout prix les environnements. Il émet l'idée de tracer une carte «bio-géographique» du monde en délimitant les zones prioritaires à sauvegarder en fonction du niveau de fragilité des animaux qui y vivent, et en créant de vastes réserves dans tous les pays. Selon lui, préserver 50% des habitats naturels pourrait sauver 85% de la biodiversité actuelle.
Cette préoccupation n'est pas nouvelle. De fait, un nombre croissant d'initiatives écologiques se fixent pour but de protéger le vivant en restituant des territoires à la nature. Il ne s'agit pas ici de développer des technologies écoresponsables, de miser sur la croissance verte, ni de rendre vertueux nos systèmes de production et de consommation en basculant dans l'économie circulaire et la sobriété énergétique, mais de freiner la disparition des espèces animales de manière radicale.
Au Portugal, la réserve de Faia Brava a été pensée pour permettre à la vie sauvage d'évoluer librement, sans aucune intervention humaine.
Des groupements de citoyen·nes se cotisent pour racheter des forêts entières afin d'y interdire la chasse et d'y développer une sylviculture douce. Des associations militantes, comme l'Aspas, mettent la main au porte-monnaie pour acquérir des terrains et les transformer en réserves naturelles libres de toute exploitation. Au Portugal, la réserve de Faia Brava a été pensée pour permettre à la vie sauvage d'évoluer librement, sans aucune intervention humaine.
En 2010, la conférence mondiale de Nagoya au Japon avait défini plusieurs objectifs similaires pour 2020, notamment la «réduction de moitié du taux de perte de tous les habitats naturels, y compris les forêts» ainsi que la «création d'un réseau d'espaces protégés couvrant au moins 17% de la surface terrestre et 10% des océans». Dix ans après, l'humanité est loin du compte...
Selon Mr Arnaud Pagès - Slate - lundi 27 janvier 2020

Fin du gaspillage alimentaire?

Lancé cet été par une fille d’agriculteur, Foodologic propose de mettre en relation différents acteurs pour lutter contre le gaspillage alimentaire et améliorer la rémunération des producteurs.
Que font les agriculteurs de leurs fruits et légumes invendables? Parfois trop petits, ces produits peuvent ne pas correspondre à certaines normes ; en cas de saison exceptionnelle, il peut aussi y avoir de l’excédent, qui ne pourra pas être diffusé en grande distribution ou ailleurs. Dans les deux cas, ils ne sont pas vendus. C’est ainsi qu’une partie non négligeable de la production de fruits et légumes reste donc dans les terres, quand elle n’est pas détruite.
Pour tenter d’enrayer ce gaspillage, une entrepreneuse normande implantée à Rennes depuis quelques années a fondé sa société l’été dernier. Celle-ci a pour ambition de mettre en relation agriculteurs, industriels et restaurateurs. «Le but, c’est de créer une nouvelle filière», un nouveau circuit court, lance-t-elle avec ambition au Figaro. Magali Duramé a beau avoir travaillé près d’une quinzaine d’années dans la grande distribution, elle n’évolue pas en terre inconnue. «L’univers agricole n’est pas nouveau pour moi, j’ai grandi dans une famille d’agriculteurs», confie-t-elle. «J’ai rapidement compris que c’était le principal problème car 50% du gaspillage alimentaire vient des fruits ou des légumes», explique-t-elle.
«Comme un site de rencontre, mais pour des fruits et des légumes»
Sa start-up travaille sur ces produits qui ne respectent pas les normes françaises ou européennes. En somme, elle propose de leur donner une seconde chance. Pour faire se rencontrer les différents acteurs de son projet, Magali Duramé a mis au jour un cahier des charges précis, pour qu’offre et demande puissent coïncider. «C’est comme un site de rencontres mais pour des fruits et des légumes», s’amuse-t-elle. Un site de rencontres qui devrait permettre de sauver plusieurs centaines de tonnes de fruits et légumes en 2020, selon ses premières estimations. Chaque année, 10 millions de tonnes de nourriture destinées à la consommation humaine sont perdues ou jetées.
Double bénéfice de ces rencontres entre professionnels: cela permet de ne pas rogner la marge des agriculteurs qui, selon l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (la FAO), voient 14% de leur récolte en moyenne partir à la poubelle. Un chiffre qui fait écho au malaise actuel qui frappe le monde agricole.
Véritable enjeu environnemental
Ces objectifs sont en accord avec les deux volontés principales de l’entrepreneuse: mieux rémunérer les agriculteurs et agir en faveur de l’environnement. C’est pour cette raison que Magali Duramé reste vigilante, «afin que l’action ne soit pas contre-productive». En effet, reprenant les chiffres du ministère de l’Agriculture, elle estime qu’un transport de 100 kilomètres en camion n’est pas rentable écologiquement s’il n’y a pas, en moyenne, un minimum de 54 kilos de fruits et légumes dans le chargement.
Outre les nombreux partenaires, trois personnes font vivre l’entreprise. Et nul besoin de faire tourner des offres d’embauche, assure Magali Duramé. «Je reçois beaucoup de candidatures très diverses», explique-elle, pour rejoindre ce projet, qui devrait prendre en importance en 2020. D’ici là, l’entreprise prévoit de mettre au point son application afin de «faciliter la saisie des informations». Un déploiement national est également prévu, la concurrence étant encore faible dans le domaine.

Selon Mr Pierre Zéau - Le Figaro - lundi 23 décembre 2019

14/02/2020

Des cartables solaires en Afrique...une idée lumineuse!

Dans le journal Nous, un journaliste nous fait connaître l'initiative d'une start-up ivoirienne nommée Solarpak et créée par Mr Evariste Akoumlan: le cartable solaire. Il s'agit, en fait, d'une besace dotée d'un petit panneau solaire relié à un port USB. Ce cartable offre la possibilité d'alimenter une lampe basse consommation pendant 3 heures. Sur le site "Les Observateurs", animé par la chaîne France 24, Mr Akoumlan assure avoir déjà distribué près de 50 000 cartables, financés par des ONG et des entreprises.

En Afrique, où 80% des secteurs ruraux n'ont pas encore accès à l'électricité, cet équipement, qui ne coûte que 18 euros environ, permet que les enfants le soir puissent faire leurs devoirs et leurs lectures ou qu'il éclaire un moment la maison familiale. De plus, ce cartable est en matière étanche, ce qui permet à l'écolier de rester 20 à 30 minutes sous la pluie sans mouiller ses affaires scolaires.

Des bénévoles de "Voies du monde" ont passé commande de 30 sacs, qui leur coûtent en moyenne 19,67 euros. Ils envisagent d'équiper des classes au Burkina Faso et notamment les élèves de la ville de Bobo-Dioulasso, la capitale économique du pays. Jusque là, le cartable de Solarpak remporte pratiquement tous les suffrages, même s'il est en concurrence avec d'autres modèles sur le continent africain.

Pour tout renseignement ou don, s'adresser à www.solarpak.net.

Lyliane

Sommet Choose France: quoi de neuf à attendre pour les start-up?

Essentiellement techniques, les mesures d'attractivité en faveur des start-up annoncées cette semaine lors du sommet Choose France sont un message à l'intention de Londres. Elles représentent aussi des améliorations marginales mais assez concrètes pour les start-up.
Des annonces cosmétiques ou une vraie avancée pour les start-up françaises ? Les "mesures d’attractivité en faveur des start-up" divulguées lundi par le secrétaire d’Etat chargé du numérique Cédric O, lors du sommet Choose France, ne sont pas, autant le dire, d’une limpidité cristalline. Actions gratuites, BSPCE, visas pour les étrangers : ces mesurettes très techniques vont-elles changer la vie des acteurs de la Start-up Nation ?
Un appel du pied aux entrepreneurs de Londres
Premier décodage : à onze jours du Brexit, l’accent mis sur l’attractivité de la France est un signal clair en direction des start-up de Londres, qui devra défendre son statut de capitale européenne des start-up.
Parmi le paquet de mesures, se trouve ainsi une réponse à la crise des talents rencontrées par les entreprises du digital : le French Tech Visa sera encore étoffé. Alors qu’il était réservé aux start-up, ce permis de travail et de résidence prioritaire, lancé en juin 2017 par Emmanuel Macron, s’étendra dorénavant aux salariés des grands groupes, qu’ils soient français ou étrangers. "Faire venir un ingénieur indien chez Google ou chez Facebook, ce sont des cas très concrets que nous rencontrons", souligne Nicolas Brien, directeur général de France Digitale. Faciliter le recrutement de salariés chez Google France ou chez Atos pourrait avoir un impact pour l’ensemble des entreprises, y compris les plus petites : attirés dans les filiales de grands groupes, des talents étrangers pourraient par la suite être recrutés dans des start-up françaises, espère France Digitale.
Deux autres mesures visent à faciliter l'intéressement au capital des salariés dans les entreprises technologiques. La première concerne les attributions d’actions gratuites ou AGA. Cet outil avait été détourné de sa finalité première par les grands groupes, qui en avaient usé et abusé pour rémunérer leurs dirigeants. On se souvient par exemple des 300 millions d’euros d’actions gratuites reçues par Bernard Charlès, le patron de Dassault Systèmes. Pour éviter ces dérives, le gouvernement avait alourdi la fiscalité des AGA, en les assujettissant à 15% de cotisations patronales – une facture que seules les PME n’avaient pas à payer. "Initialement destinée aux PME n’ayant jamais versé de dividendes, l'exonération peut désormais s'appliquer aux ETI dans les mêmes conditions", annonce Bercy. Une façon concrète d’accompagner la croissance des "scale-up", les entreprises à forte croissance rejoignant, en grossissant, le club des ETI.
Actions à prix préférentiel aux salariés français
La deuxième mesure assouplit le régime des BSPCE : plébiscité par les start-up, qui y ont recours à 86%, cet outil était réservé aux sociétés françaises. Dorénavant, les filiales de start-up étrangères installées en France, comme Deliveroo et consorts, pourront, elles aussi, distribuer des actions à un prix préférentiel à leurs salariés. Cette mesure est, tout comme le French Tech visa, un signal fort dans le contexte du Brexit. "Si vous hésitez à déménager votre siège de Londres à Paris, il est essentiel de pouvoir offrir à vos managers une rémunération attractive", souligne Nicolas Brien.
"Le principal problème qui freine les dirigeants de start-up françaises qui s’internationalisent n’est pas résolu", soupire toutefois le patron d’une des plus belles scale-up françaises. "Pour nous, la difficulté n’est pas tant de faire venir des talents étrangers en France que d'offrir des conditions attractives aux salariés de nos filiales européennes", explique-t-il. Or, il se heurte comme ses homologues à l’inextricable fouillis du droit européen, où les salariés étrangers se voient lourdement pénalisés dans certains pays, comme aux Pays-Bas où l’intéressement dans une start-up étrangère est taxé à 40%. L’harmonisation du droit fiscal et social reste un vaste chantier. "Les mesures annoncées lundi ont toutefois l’avantage d’être concrètes", reconnaît malgré tout l’entrepreneur. Un pied de nez à Londres et des petits pas dans le bon sens…

Selon Mme Delphine Dechaux - Challenges - mercredi 22 janvier 2020

13/02/2020

Démarchage à domicile: bientôt des poursuites plus efficaces?

Lundi 20/1/2020, plusieurs associations de défense des consommateurs ont lancé une pétition appelant les pouvoirs publics à interdire le démarchage téléphonique, pratique qualifiée d'"intrusive" et de "non désirée par les consommateurs". Mercredi soir, elle comptabilisait plus de 216 000 signatures, sur un objectif de 250 000.
Mardi, ce sont les principales fédérations du bâtiment qui ont demandé au gouvernement d'interdire ce démarchage en matière de rénovation énergétique, accusant certaines plates-formes de harceler et d'induire en erreur les particuliers.
L'échec de Bloctel
"Si ces nuisances téléphoniques perdurent, c'est essentiellement en raison de réseaux extrêmement bien organisés dans la poursuite de ces activités délictuelles", a déclaré mercredi au Sénat Cédric O.
Le fichier Bloctel, service mis en place mi-2016, permet théoriquement de ne plus être dérangé par des appels non souhaités. Mais ce dispositif est "inefficace en raison de dérogations bien trop extensives et de sanctions insuffisamment dissuasives", dénoncent les associations de consommateurs.
Cédric O a indiqué qu'"en 2019, plus de 1000 établissements [avaient] été contrôlés, conduisant à la sanction de 66 d'entre eux ne respectant pas le dispositif Bloctel, pour un montant total d'amendes de 2,3 millions d'euros, ce qui est trois fois plus qu'en 2018". Il a également souligné que la Répression des fraudes "publiait régulièrement [le nom des] entreprises fraudeuses". "Une quinzaine de décisions ont été publiées, cela se généralisera dans les prochains mois", a-t-il précisé.
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Mais le secrétaire d'État a convenu que "le cadre législatif méritait d'être renforcé". "C'est le sens de la proposition de loi portée par le député Christophe Naegelen qui vise à mieux encadrer le démarchage téléphonique et à lutter contre les appels frauduleux", et qui doit être discutée à l'Assemblée le 30 janvier.
Cette proposition de loi doit "renforcer les obligations" et prévoit également "des sanctions beaucoup plus dissuasives, jusqu'à 375 000 euros d'amende, avec une attention particulière sur le secteur de la rénovation thermique, avec des cas d'interdiction sectorielle. S'il faut aller plus loin, nous irons plus loin", a ajouté Cédric
 O.

Selon l'Express-L'Express - mercredi 22 janvier 2020

A propos du libéralisme selon Mr Yannick Jadot...

Cet ancien de Greenpeace, passionné de football lance le coup d'envoi du débat en ces termes "La passion du combat, de l'engagement, c'est comme le football : il y a des règles mais il faut parfois savoir filouter". Un vrai politicien donc, qui au fil du débat renforce sa stature d'ambassadeur d'une écologie de compromis. Le match fut riche : Europe, changement de modèle économique, rôle des entreprises et de la finance dans l'économie verte, autant de thèmes abordés au cours de ce débat. Retour sur le plan de match de Yannick Jadot contre le réchauffement climatique en 5 points clefs.

Penser globalement le changement climatique : le rôle de l'UE

Pour Yannick Jadot, l'écologie est un combat et l'Union Européenne "une force de frappe". La lutte contre le réchauffement climatique passe par l'Union Européenne. Le député européen rappelle que les comportements individuels, et les efforts des collectivités territoriales sont tout aussi nécessaires. Mais à son sens seule l'échelle européenne permet de peser dans les négociations internationales face à la force de frappe des lobbys et des pays comme les Etats Unis ou le Brésil. Il se félicite que l'environnement soit devenu une compétence européenne, qui rentre parfaitement dans le rôle originel de l'organisation de nous assurer un "avenir paisible". Hier l'Union Européenne était construite pour empêcher une nouvelle guerre mondiale, aujourd'hui elle se doit d'empêcher la destruction de notre écosystème.

Malgré ses insuffisances démocratiques, l'Union Européenne reste donc un "formidable espace de conquête" selon Yannick Jadot.

Changer de modèle économique : la fin du libéralisme
Le combat de l'écologie passe pour Yannick Jadot par un changement de modèle. Son constat est simple : le libéralisme économique s'est développé sur l'idée qu'il était structurellement porteur du libéralisme politique. Or aujourd'hui selon le député européen l'"ultralibéralisme" poussé à son extrême déclenche en monétisant la vie privée par exemple - de nombreuses peurs. Le libéralisme devient dès lors le premier ferment des populismes. La perspective de progrès a pour lui disparue, puisqu'un nombre croissant de personnes ne croient pas en la perspective d'une amélioration du train de vie de leurs enfants. Le constat est selon lui sans appel :

"Quand on se bat pour le Green Deal européen, c'est pour se donner un projet de civilisation ! Le libéralisme, ce n'est pas un projet de civilisation ! "
Yannick Jadot entend lancer une stratégie de la mobilisation. Au nom de ce nouveau combat écologique le député européen exhorte à un "moment pearl harbor". "Profitons de ce défi du vivant, du changement climatique, de la solidarité pour transformer notre société en mieux". Le défi écologique est alors vu comme un tremplin pour le développement d'une nouvelle économie.

Investir dans l'économie verte : un deal gagnant-gagnant

Investir dans l'énergie verte est selon Yannick Jadot, le seul investissement rationnel. Pour lui aucun investisseur privé n'a intérêt à un financer dans les énergies fossiles. Plébisciter l'énergie éolienne et solaire c'est pouvoir atteindre l'indépendance énergétique, notamment d'un point de vue géopolitique. Ultime argument, le nucléaire lui aussi est soumis à des problèmes d'approvisionnement avec des réacteurs mis à l'arrêt pour des raisons de sécurité, les arguments traditionnels d'indépendance et de promesse d'approvisionnement en flux tendus ne tiennent donc plus.
Le rôle des entreprises est donc clef dans cette transition énergétique, via l'investissement dans des innovations technologiques majeures. La capacité d'investissement est renforcée par la baisse des coûts des énergies renouvelables avec un coût marginal de l'énergie solaire proche de zéro.

La mise en place de cette transition : encore un long chemin à parcourir

Yannick Jadot appelle à suivre des pays comme le Danemark, l'Autriche ou l'Allemagne et miser sur l'énergie verte. Il regrette à ce titre que l'objectif pour la France de 23% d'énergie renouvelable pour 2020 ne soit pas tenue, et s'élève seulement à 17%.
Il faut davantage aussi économiser l'énergie. Yannick Jadot se désole que le gouvernement ait réduit de moitié les crédits d'impôt d'isolation thermique. Le logement représente 40% de nos consommations d'énergie et 25% de nos émissions. Il soulève l'extraordinaire opportunité d'investissement dans la rénovation thermique des logements, via notamment les PME afin de régler les 6 millions de passoires énergétiques.

Seulement, le député européen semble battre en retraite quand ses interlocuteurs l'interrogent sur l'empreinte écologique et la nécessaire utilisation de métaux rares largement détenus par la Chine pour la construction d'éoliennes et de panneaux solaires. Questionné sur le développement d'une finance "verte", Yannick Jadot, riposte en dénonçant « place dans notre économie trop importante, prédatrice pour la création d'entreprises" occupée par la finance. Bien qu'il souligne des efforts de désinvestissement réalisés dans les énergies fossiles, il regrette que plus de 600 milliards d'euros par an soient encore investis dans les énergies fossiles.

La stratégie de l'ouverture: Interrogé sur l'élection de Julien Bayou, issu de l'aile gauche du parti Yannick Jadot expose la stratégie d'ouverture des Verts. "Nous devons être en capacité autour d'un projet positif de rassembler très largement, sûrement dans quelque chose qui ne sera plus EELV, mais quelque chose de beaucoup plus large et de beaucoup plus puissant. "

Alors, le capitaine des Verts sort-il gagnant de ce débat ? Sur un point, en tout cas il n'en fait aucun doute, celui d'imposer l'écologie dans le débat public ; à la question, "l'écologie sera-elle l'enjeu majeur de la prochaine élection présidentielle ? " 68% du public ont répondu oui. De quoi faire pousser des ailes à Yannick Jadot qui s'esclaffe : "Je vais peut-être y réfléchir à cette élection présidentielle finalement".

Avant de penser aux présidentielles, il convient d'abord de passer par la case municipale. L'écologie devenue un thème majeur permettra-t-elle à EELV de s'imposer aux élections municipales ? Le terreau semble moins fertile que pour les élections européennes ...

12/02/2020

Protéger les océans, c'est aussi protéger le climat!

Dans "La Bannière", petit encart de Greenpeace, sont soulignés les efforts nécessaires pour surmonter la crise du climat. En effet, ces efforts nous incombent, tout comme aux Etats et aux entreprises. Greenpeace considère que les énergies renouvelables devraient progresser de 50% dans le monde d'ici à 2024. Or, les gouvernements des pays européens, des Etats-Unis, de la Chine... ne semblent pas jusqu'ici à la hauteur des enjeux...

Par exemple, cite Greenpeace, on connaît mieux la lune que les océans: moins de 5% des fonds marins de la planète ont été étudiés à ce jour. Aussi, l'ONG se réjouit du nouveau partenariat établi avec le CNRS pour mener une expédition scientifique de 15 jours au large de la Guyane, afin d'explorer un écosystème unique qui, comme l'ensemble des océans, doit être protégé. Des dangers guettent, en effet, entre le récif de l'Amazone menacé de forages pétroliers.

Le bateau de Greenpeace l'Esperanza a accueilli un laboratoire pour le traitement immédiat des échantillons qui seront remontés par les plongeurs. Ces données communiquées aux Etats membres de l'ONU viseront à faire pression sur eux en vue de la création de réserves marines, pour préserver la biodiversité.

Malheureusement, les lobbies pèsent un peu partout, dénonce Greenpeace, pour s'assurer que les profits des entreprises ne soient pas remis en cause... Ainsi, pour les océans, comme pour les forêts, nous devons demander des actes concrets, car notre planète est en danger!

Lyliane

Inspecteurs de l'environnement pour protéger la biodiversité

Enquêtes, réquisitions, perquisitions... Le tout nouvel Office français de la biodiversité (OFB) dispose de près de 1800 inspecteurs de l'environnement dotés de pouvoirs de police renforcés afin de mieux protéger la biodiversité, s'est félicité ce mardi l'établissement public.
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Quelque "1800 agents sur les 2800 que compte l'OFB exercent des missions de police dans les territoires et les services départementaux", a indiqué son directeur général Pierre Dubreuil, ajoutant qu'ils disposaient désormais de "pouvoirs de police renforcés".
"Notre rôle c'est de connaître et protéger la nature et pour la protéger, il faut la respecter", a-t-il estimé lors d'une conférence de presse à Brest, où se trouve l'un des cinq sites nationaux de l'établissement qui regroupe depuis le 1er janvier l'Agence française pour la biodiversité (AFB) et l'Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS).
Pas de garde à vue possible
La loi à l'origine de la création de l'OFB donne à ces inspecteurs de l'environnement "quasiment des prérogatives de police judiciaire", a précisé Loïc Obled, directeur général délégué à la police de l'établissement. Ces "agents pourront faire des enquêtes, du début à la fin, avec des réquisitions, des auditions, des perquisitions", a-t-il détaillé, soulignant qu'ils ne pouvaient cependant pas placer une personne en garde à vue.
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Sous le contrôle du procureur de la République, ils peuvent ainsi conduire des enquêtes, de la constatation de l'infraction au renvoi du prévenu devant le tribunal, sans avoir à se dessaisir au profit d'un officier de police judiciaire généraliste. ls ont notamment accès aux fichiers des permis de conduire et des habilitations de port d'armes et peuvent procéder à des réquisitions auprès des opérateurs de télécommunication. L'Office français de la biodiversité, créé pour répondre aux enjeux de préservation du vivant, est placé sous la tutelle des ministères de la Transition écologique et de l'Agriculture.
Selon l'Express-mardi 21 janvier 2020

11/02/2020

Les Français sont globalement optimistes pour 2020...

Malgré une augmentation certaine des manifestations et des mouvements de grève, 53% des Français.es se disent optimistes pour l’année à venir. Mais il y a quelques ombres au tableau.
Alors que l’année vient à peine de commencer, l’institut de sondages YouGov a réalisé une enquête sur l’état d’esprit des Français.es pour 2020 auprès d’un panel de 1 006 personnes. Et les résultats sont contrastés. Si 53% d’entre eux/elles seulement se disent optimistes pour les mois à venir sur le plan personnel- un chiffre qui atteint les 70% chez les millennials-, ils/elles sont tout de même 63% à penser que les prochains trimestres seront davantage marqués par les manifestations et les grèves. 51% redoutent également une baisse de leur pouvoir d’achat. Sur le plan environnemental, 59% des Français.es ne pensent pas que des mesures suffisantes et efficaces seront votées avant la fin de l’année. Mais pas question de se décourager ! En 2020, 81% des personnes interrogées ont la ferme intention de faire plus d’efforts pour protéger la planète.
Sur le plan professionnel, on remarque également quelques disparités. Dans l’ensemble, un.e Français.e sur deux est optimiste concernant l’évolution future de sa carrière, mais les jeunes restent largement plus confiant.e.s. 65% des millennials pensent que leur situation professionnelle va s’améliorer en 2020, contre seulement 34% des plus de 55 ans. 

Selon Mme Tess Annest - Glamour - samedi 18 janvier 2020

Connaissez-vous l'alimentation vivante préconisée par Mme Irène Grosjeann, naturopathe?

Témoignage d'une participante à un stage avec Mme Irène Grosjean trouvé sur Internet:

"Je ne sais pas si vous connaissez Irène Grosjean. Une femme de 85 ans passés au caractère bien trempé et à l’âme d’enfant.

Je l’ai découverte il y a quelques mois à travers ce documentaire, que je vous recommande vivement de regarder pour compléter ce que je vous raconte ici. En l’écoutant, je me suis dit que son raisonnement était profondément logique et que je voulais approfondir le sujet.

Son explication est simple: la vie est simple. Nous nous reposons sur 4 choses pour vivre : respirer, manger, dormir et éliminer. Si nous vivons mal, c’est que nous ne respectons pas bien ces 4 bases de la vie.

Selon Irène, toutes les maladies et souffrances sont dues à notre empoisonnement alimentaire. Pourquoi ? Car nous ne mangerions pas la nourriture qui nous est destinée et par conséquent, nous accumulons acide urique et viscosités que le corps tente d’évacuer par divers symptômes que nous appelons maladies.

Sauf que nous bloquons le processus en prenant des médicaments, faits pour taire nos symptômes. Pourtant, les symptômes sont les voyants rouges qui nous signalent la nécessité d’aider le corps à éliminer. Tout reste donc stocké dans l’organisme et entraîne d’autres maladies futures.

Par conséquent, elle est convaincue que toutes les maladies sont guérissables. En revanche, elle reconnaît que tous les malades ne le sont pas étant donné que les déséquilibres poussés à l’extrême sont parfois malheureusement irréversibles.

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Spaghettis de courgette et sauce “bolognaise”

Quelle nourriture est adaptée à l’homme ?

Pour reprendre la métaphore d’Irène, notre corps est comme un véhicule qui a besoin du carburant qui a été prévu pour lui. Cueilleurs à l’origine, nous serions faits pour consommer des aliments vivants comme les fruits, légumes, graines ou les noix (entre autres), à l’état cru.

Contrairement aux carnivores qui ont des intestins courts et des reins puissants, capables d’éliminer l’acide urique provenant de la consommation de viande, nous avons des intestins longs et des reins plus petits, c’est pourquoi les produits carnés ne seraient absolument pas adaptés à nous.

Les produits laitiers non plus d’ailleurs. Rappelons que nous sommes l’unique mammifère qui continue de consommer du lait après le sevrage et à profiter du lait d’un autre animal. D’ailleurs, contrairement à l’idée véhiculée, le lait est acide et nous appauvrit en calcium, tout simplement parce que nous ne pouvons pas l’assimiler. Remarquez, c’est compréhensible quand on réalise que le lait de vache contient les éléments adaptés à la croissance d’un veau !

A ma surprise, notre foie ne serait pas non plus capable de digérer les sucres lents (gluten ou non) qui pour leur part laissent des glaires/viscosités.

Et pourquoi tout cru ? Parce que la cuisson des aliments les appauvrit en énergie. Par conséquent, nous mangeons de la nourriture morte, selon les termes d’Irène, et c’est pourquoi nous avons besoin d’un excitant (alcool, tabac, café, thé etc.) pour nous donner le surplus d’énergie qui nous manque.

  • Un mémo technique naturel : si on est attiré par un aliment végétal à l’état cru, c’est que notre corps a besoin de ce que cet aliment peut lui apporter. En revanche, les aliments qui nous attirent à l’état cuit seraient notre poison !La première chose à faire donc, est de revoir son alimentation. Pour paraphraser Irène, dire que nous sommes malades à cause des microbes, virus et bactéries serait comme dire que c’est à cause des mouches que les poubelles sont sales, alors qu’il faudrait “simplement” les laver !Abondance de pizzas, houmous, poivronade, tartare d’algues et bien d’autÀ chaque fois qu’on est malade c’est le signe que l’on a quelque chose à modifier et que le corps veut se nettoyer. La clé est de rester au repos et à la diète pour que l’énergie se concentre dessus. En effet, la digestion utilise bien 50% de notre énergie. On devrait également en profiter pour aider le corps à éliminer en faisant des purges, en utilisant des huiles essentielles ou en buvant des infusions de plantes adaptées.

Nous sommes ce que nous mangeons

Hippocrate nous l’a pourtant dit “ que ton aliment soit ton remède !”. Ceci dit, notre première nourriture c’est la respiration. Donc j’aurai même dû commencer par vous dire que la base, c’est de prendre le temps de respirer profondément. Sachez également qu’il y a des gens qui ne vivent que de respiration, et d’autres se nourrissent simplement de l’énergie du soleil !!

En alimentant nos cellules avec la bonne nourriture, nous sommes en meilleure santé et plus heureux. En mangeant de la nourriture morte nous restons dans des fréquences basses : la peur, l’angoisse, la dépression, la contrariété, le négatif. En mangeant de la nourriture vivante et pleine d’énergie, nous avons accès à des fréquences plus élevées: amour, tolérance, partage, développement de l’intuition et de la clarté. Nous devenons plus “connectés” à l’intelligence universelle. Bonheur vs douleur.Nous avons beaucoup parlé de choses que je vous ai raconté il y a peu. Sur la tolérance, la gratitude, le lâcher prise du passé, et sur le fait que notre pensée créé notre réalité.

Tout émane de nous, nous sommes les uniques responsables de nos vies. Afin d’être heureux, il faut le décider. Nous avons le choix de nous concentrer sur ce que l’on a et sur ce qui va bien. Et plus on y pense, plus on l’attire !

Cela ne veut pas dire que lorsqu’on est heureux on ne souffre plus. C’est un changement de perception. La certitude que chaque souffrance est là pour nous instruire et nous aider à aller mieux. Elle n’est pas là pour nous détruire.

Je me lance !

Après la théorie, vient la pratique ! Car le meilleur moyen de me rendre compte de l’efficacité de ce que préconise Irène est d’essayer. Je vais donc relever le défi de passer à l’alimentation vivante au maximum.

Je n’aime pas me fixer des interdictions alors je m’autorise des écarts de temps en temps, à hauteur d’un plat cuit par jour maximum, mais toujours végétarien et au maximum sans produits laitiers ni sucres lents. Limiter l’alcool aux occasions et troquer mon thé pour des infusions. Par chance, je ne fume pas, déteste le café et je n’ai pas la dent sucrée. Dégustation de lait chaud de cajou et de dattes, devenue ma boisson du petit déj’. Mon cas : Je suis un puits sans fond. Ceux qui me connaissent le savent, je mange comme un ogre mais ne prend pas un kilo. Oui, désolée! Ne pensez pas que c’est un cadeau. Depuis que j’ai arrêté la pilule il y a un an j’ai perdu 6 kilos, faisant 50kg pour la première fois depuis l’adolescence. Il faut dire que je la prenais depuis tellement longtemps que finalement je ne connais pas vraiment ma vraie morphologie ! Ce n’est pas parce que je mange beaucoup que je déborde d’énergie. Au contraire, même si je m’enfile 300 grammes de pâtes je peux avoir faim de nouveau 2 ou 3h après. Si la faim s’installe, je fais rapidement des hypoglycémies.

D’après Irène, les personnes qui maigrissent trop auraient un excès d’acide urique (venant des produits laitiers et carnés). Ce qui explique ma tendance aux infections urinaires et que ma peau ne respire pas. C’est vrai que je ne transpire pas beaucoup, il faut vraiment qu’il fasse très chaud et surtout humide pour que je dégouline. Par conséquent, je suis plus sensible aux coups de soleil, et au soleil en général.

Je fais aussi des allergies et j’ai souvent le nez pris, signe de viscosités (dus aux sucres lents). J’ai remarqué que mes allergies avaient drastiquement diminué lorsque j’ai arrêté de manger de la viande.

De la même façon, j’ai constaté que lorsque je faisais des diètes sans produits laitiers, je me sentais beaucoup plus connectée spirituellement.

 Un exemple: Salade de chou, radis noir, carottes et poireaux, parfumés à l’orange et à l’ananas.

Au programme : Alimentation vivante au maximum, infusions de plantes, boissons aux huiles essentielles et purges. D’après Irène, je vais certainement maigrir dans un premier temps, puis faire une crise de guérison, puis reprendre du poids.

C’est tellement dur de s’y retrouver dans la jungle de ce qu’on doit manger ou pas! Les méthodes d’Irène me semblent couler de source alors je me lance et je vais faire confiance à mon ressenti. Mais sachez qu’il y a des naturopathes qui ont des opinions différentes, comme Mr Robert Masson par exemple".

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"Ayant créé, dirigé, animé des cures de détoxination et de bien-être, mêlant jeûne hydrique, hydrothérapie du colon, alimentation crue, jus d’orge et de blé, alimentation vivante, ayant étudié aux USA, au Japon, en Corée, en Allemagne, en Suisse et en Russie toutes les meilleures pratiques thérapeutiques alternatives, je viens vous livrer quelques reflexions:

1/ Le régime de Mr Seignalet ( alimentation hypotoxique ) et ses résultats  sont précisement détaillés dans son livre l’alimentation ou la troisième médecine, qu’il faut absolument lire dans sa version écrite du vivant de Mr Seignalet lui même. Les résultats obtenus pour des maladies “non soignées comme les maladies de krohn, la fibromyalgie, la sclérose en plaque….sont quantifiés et l’explication des résultats ne sont pas” inintéressants même s'ils sont incomplets ( l’état de l’intestin grêle mais aussi du microbiote )

2/ L’approche de Mme Grosjean, que j’admire par la qualité de la simplicité de sa présentation et sa longue expérience de naturopathe, est parfaitement résumée dans le blog ci-dessus( bravo!)

3/ il faut ajouter un facteur extrêmement important : l’acidité du milieu, source de tous les maux, qui n’est que la théorie de l’encrassement de Mr Seignalet

4/ J’ajoute mes propres “synthèses”, aboutissement de 10 ans d’études internationales, toujours scientifiquement etayées

Nous somme globalement constitués de 80 % d’eau et nous respirons pour simplifier 20% d’oxygène. Toute l’énergie “consommée” n’est autre que des électrons que l’on récupère soit dans l’air soit dans l’eau ( bien sûr l’eau des aliments aussi ). Cette énergie de la Vie se trouve être donc dans les ions “négatifs”.

Chacun pourra étudier et constater que les milieux aériens riches en ions Négatifs ( bord de mer, montagne , forêt ) amènent du bien-être et de la santé. ( certains YOGI parviennent à survivre sans manger du tout dans de tels milieux, pendant de nombreux mois, se nourrissant d’ “AIR” pur et d’eau alcaline naturelle au greffon des sources)

De la même manière, chacun pourra étudier que les mêmes résultats sont obtenus avec des eaux alcalines riches en ions négatifs, obtenues par différents procédés dont l’électrolyse ou les sels alcalins associés ( le fameux bicarbonate par exemple )

C’est exactement pour cette raison que la nourriture crue apporte la “résurrection” de nombreux malades en s’attaquant au “terrain” qui doit toujours être alcalin ( pas de cancer en milieu alcalin, ceci a été agréé par la délivrance d’un prix Nobel à Mr Otto Heinrich Warburg voilà plus de 50 ans ). Il n’y a pas de milieu liquide organique qui ne soit ionisé. Je rappelle que le terme "alcalin" qui quantifie la présence des ions H+ est proportionnel au caractére anti-oxydant d’un milieu.

Si ce milieu ionisé est alcalin, il rayonne avec des longueurs d’ondes de l’ordre de 8 à 10 000 angstroms ( il ne peut y avoir de maladie à ce niveau de rayonnement énergétique ). Si ce milieu ionisé est acide, vous consommez des aliments qui vous “tuent” à petit feu (phénomène de fatigue évoqué par Mme Irene Grosjean )

Le plus intéressant pour vous est un constat de 15 ans d’expériences : ce que je viens de (succinctement) vous décrire et qui sera l’objet d’un site spécialisé explique les résultats tout à fait comparables obtenus dans le domaine médical, mais aussi véterinaire et encore dans le domaine végétal. Le monde du VIVANT n’est vivant longtemps qu’en vibrant entre 8000 et 10 000 angstrom.

Et le constat sur les fonctions organiques montre déjà que toutes les grandes fonctions sont touchées que ce soit du système respiratoire au système digestif, du réseau lymphatique au réseau cardiovasculaires, des fonctions hormonales aux fonctions immunitaires, et bien sûr, et ce ne sont pas les moins importantes, des fonctions de reproduction aux fonctions nerveuses et cognitives. La caractéristique de l’Air, de l’Eau et des Aliments garantissent l’apport de l’énergie nécessaire à la "survie" mais aussi à la vie spirituelle ( esprit ). Un esprit sain dans un corps sain!

Il faut bien sûr libérer les émonctoires pour libérer les déchets. Mais à bien choisir son alimentation les contraintes d’élimination sont faibles.

J’espère que vous comprendrez l’importance de telles déclarations. Je vous précise que tous cela se mesure ( assez imprécisément par le biais du "Redox des Solutions", encore moins précisément par un pendule même s’il est un bon indicateur). Et si des médecins lisent ces quelques lignes, je leur signale qu’ils doivent comprendre qu’ils ne sont absolument pas formés actuellement ni sur l’eau, ni sur l’air, ni sur la qualité des aliments pour pratiquer ce qu’Irene appelle " la médecine de santé et du bien-être". Ils peuvent, comme nous tous, constater par contre les résultats en se mettant à l’ouvrage de la revisite de leur Art. ( La médecine éssénienne traduite pas Szekuly mais décrite voilà 2600 ne dit pas autre chose)"

Deux positions à examiner et à essayer peut-être, même si à priori celà peut paraître trop simple ou trop catégorique! Mme Irène Grosjean consulte encore aujourd'hui à Graveson (13) et obtient apparemment de bons résultats. Elle collabore parfois avec le Professeur Joyeux et elle a publié aux éditions Biovie un livre:"La vie en abondance" . A chacun donc de choisir d'expérimenter ou pas!

En ce qui me concerne, afin de nettoyer mon organisme de ses toxines et de l'acidité de traitements médicaux cumulés, j'ai commencé un jour sur deux les jus de légumes et de fruits crus à l'aide d'un extracteur. A suivre donc!

Lyliane

10/02/2020

Un point sur les radicaux libres et les anti-oxydants...

Qu’est-ce qu’un radical libre, et qu’est-ce que le stress oxydatif ?

Les radicaux libres sont des molécules qui disposent d’un électron libre. 

Leur charge électrique étant déséquilibrée, ils sont extrêmement instables. 

En conséquence, ils vont, pour dire les choses simplement, chiper un électron dès qu’ils le peuvent. La molécule voisine, privée d’un électron, devient donc elle-même un radical libre, et fait pareil avec sa voisine. Et ainsi de suite !

L’ennui est que cette chaîne de réaction entraîne des dommages à chaque cellule touchée. Le vieillissement, mais aussi certaines maladies, résulterait donc de l’accumulation de ces traumatismes au niveau cellulaire.

Les radicaux libres ces super-héros

Comment les radicaux libres se forment-ils dans notre corps ? 

Ils sont le sous-produit de la fabrication d’énergie à l’intérieur de nos cellules. 

En effet, nos cellules utilisent différents carburants pour fabriquer l’énergie dont elles ont besoin. Mais à chaque fois, la réaction chimique est imparfaite et différents types de radicaux libres peuvent apparaître.

Nous hébergeons tous, en permanence, des milliards et des milliards de radicaux libres, c’est une conséquence normale de notre fonctionnement métabolique.

La théorie des méchants radicaux libres est la suivante : ils sont comme des déchets au cœur d’une centrale nucléaire, des déchets qu’il faut absolument neutraliser avant qu’ils n’irradient tout autour d’eux.

Comment ? En les bombardant d’antioxydants, des molécules qui ont la capacité de libérer des électrons et de stopper les chaînes de réaction initiées par les radicaux libres avant qu’elles endommagent trop de cellules saines.

La nature avait (encore) tout prévu

N’oublions pas que la nature est bien faite : nous avons déjà nos brigades antioxydants à l’intérieur du corps.

Notre métabolisme en fabrique en permanence : les principaux sont l’acide urique et le glutathion. 

Notre corps utilise aussi des micronutriments naturellement antioxydants présents dans notre alimentation, notamment la vitamine C, la vitamine E et le bêta-carotène[3].

Les scientifiques ont un très joli mot pour désigner l’équilibre qui s’établit, en principe, entre radicaux libres et antioxydants présents naturellement, en permanence, à l’intérieur de nos cellules : l’hormèse, qui désigne l’homéostasie appliquée au stress oxydatif.

“L’hormèse est essentielle à la maturation cellulaire car, en activant les mécanismes endogènes de défense et d’adaptation, un stress modéré arme les cellules pour mieux combattre un stress ultérieur[4].

Autrement dit, radicaux libres et antioxydants participent à un cycle naturel au niveau cellulaire, qui contribue au renouvellement et à l’adaptation de nos cellules, y compris dans certains cas, en provoquant la mort et le remplacement de certaines cellules endommagées ou vieilles.

Mais alors pourquoi déteste-t-on autant les radicaux libres ? 

Notre environnement moderne remet brutalement en cause l’équilibre entre radicaux libres et antioxydants dans notre organisme. 

Notre alimentation, moins riche en fruits et légumes, nous fournit moins d’antioxydants.

Mais surtout, notre mode de vie provoque l’apparition d’un surplus de radicaux libres, non liés à la production d’énergie au cœur de nos cellules. 

La liste des facteurs générateurs de radicaux libres est hélas longue et fait peur.

  • la cigarette (comme presque toujours facteur numéro 1) ;

  • toutes les pollutions, qu’elles soient liées à l’air, à l’eau ou aux aliments ;

  • les ultraviolets liés à l’exposition au soleil ;

  • les rayonnements liés à tous les appareils électroniques, y compris les téléphones portables[5] ;

  • l’excès d’alcool ;

  • le stress psychologique.
  •  
  • Notre organisme, programmé pour gérer la quantité de radicaux libres naturellement produite par notre activité métabolique, ne parvient plus à s’adapter à cet excès de radicaux libres exogènes.

    L’équilibre est rompu : au lieu de réguler le cycle de vie et de mort de nos cellules, l’excès de radicaux libres multiplie les mutations et le renouvellement cellulaire, ce qui aboutit à un vieillissement accéléré.

    “L’accumulation chronique de stress conduit ultimement à l’épuisement des mécanismes protecteurs, à l’impossibilité de s’adapter au nouvel environnement cellulaire et donc à la sénescence, ainsi qu’à la mort cellulaire[6].

    L’accumulation de radicaux libres est un facteur favorable à de nombreuses maladies

    Le lien entre l’augmentation du stress oxydatif et certaines pathologies, notamment les plus caractéristiques de notre temps, a été démontré[7] : 
    • toutes les pathologies liées aux inflammations chroniques, comme l’arthrose, le lupus, le syndrome de détresse respiratoire aiguë, etc. ;
      • les maladies cardio-vasculaires ;

      • les maladies auto-immunes ;

      • les troubles dégénératifs neurologiques (maladie d’Alzheimer, de Parkinson, etc.).

    • Mais alors, la solution est bien de se débarrasser des radicaux libres ? 

      Non, car les chercheurs découvrent maintenant, après avoir exploré en détail les effets délétères d’un excès de radicaux libres, qu’un excès d’antioxydants peut également être source de dysfonctionnements graves dans notre métabolisme !

      Certains chercheurs remettent en cause aujourd’hui le lien direct entre stress oxydatif et vieillissement[8]

      Des études faites sur des animaux ont montré que le simple fait de réduire le stress oxydatif n’aboutit pas à une augmentation de la longévité[9].

      Tout est toujours question d’équilibre ! 

      L’excès d’antioxydants, et en conséquence, le manque de radicaux libres, contrarierait des fonctions métaboliques essentielles régulées par l’hormèse: 
      • les mécanismes de l’immunité ;

      • la régulation du cycle cellulaire ;

      • la synthèse d’ADN et la réparation de l’ADN endommagé ;

      • la différenciation cellulaire.

      Mais comment pouvez-vous vous assurer de rester, ou de retourner au point d’équilibre ? 

      Deux possibilités :
      1. mesurer votre état de stress oxydatif ;

      2. selon les résultats, augmenter ou pas, et dans une quantité à déterminer, vos apports d’antioxydants (ou de radicaux libres, mais c’est plus rare).

      Comment faire ? 
      A nous de réfléchir...

      alt_text
      P.S. La question simple que vous pourriez vous poser aujourd’hui ?

      Pour moi, qu’est-ce qu’être radicalement libre ? 

Comment fabriquer sa propre lessive?

Aujourd’hui, rares sont les lessives industrielles à avoir des ingrédients sans substances chimiques, potentiellement nocives pour notre santé et pour l’environnement. Vous avez donc peut-être déjà songé à faire vos propres produits ménagers mais sans trop savoir par où commencer ? Pour vous aider, on vous propose une recette du blog Banana Pancakes, simple, rapide et avec peu de produits. L’objectif : que vous puissiez enfin vous lancer les yeux fermés !
Les ingrédients :50 g de savon de Marseille en copeaux ou râpé (si possible composé de minimum 72% d’huile végétale, sans parfum, glycérine et conservateur), 1 c.à.s de bicarbonate de soude, 1l d'eau et facultatif 10 gouttes d'huile essentielle (lavande)
La recette : Dans une casserole, faites chauffer l’eau, ajoutez le savon de Marseille,
mélangez doucement jusqu’à la dissolution du savon, laissez refroidir environ 30 minutes, ajoutez la cuillère à soupe de bicarbonate de soude ainsi que les gouttes d’huile essentielle si vous en avez, laissez refroidir complètement, versez l’ensemble dans le récipient de votre choix (un ancien bidon de lessive par exemple). 

Cette recette vous permet de réaliser 1 litre de lessive que vous pourrez doser comme une lessive classique.
Pour tous ces ingrédients y compris les huiles essentielles, comptez environ 7 euros. Sachez que vous pourrez les réutiliser pour refaire cette recette plusieurs fois.

Selon redaction - Gentside - lundi 20 janvier 2020

 

 

 

 

 

09/02/2020

Place du nucléaire en France...

Face au changement climatique, le nucléaire semble avoir de nouveau la cote. Le secteur rappelle régulièrement qu'il s'agit d'une énergie bas carbone et que sa disparition pourrait, paradoxalement, relancer les activités plus polluantes comme c'est le cas en Allemagne avec l'ouverture d'une nouvelle centrale de charbon.
Pour autant, pas question pour la France de tout miser sur le nucléaire. "72% de nucléaire dans l'électricité, c'est trop" tranche ainsi, ce lundi, la Secrétaire d'Etat auprès de la ministre de la Transition énergétique, Emmanuelle Wargon, sur le plateau de Good Morning Business. Pour autant, pas question de fermer la porte à l'atome.

"Toutes les options sont sur la table pour l'après 2035"
"On n'a pas dit qu'on sortait du nucléaire, on a dit qu'on réduisait la part du nucléaire" poursuit-elle. "Notre objectif, c'est 50% (de nucléaire dans l'électricité, ndlr) en 2035. Et la fermeture de Fessenheim, qui était un engagement politique français, vis-à-vis des Français eux-mêmes et aussi vis-à-vis de l'Allemagne, c'était un engagement pris il y a longtemps. Et c'est ce gouvernement qui le tient.""On ferme définitivement le premier réacteur dans un mois, fin février (à Fessenheim, ndlr). "Ensuite, on douze fermetures de réacteurs prévues d'ici à 2035, qui nous amènera à 50%. Donc on ne dit pas, c'est fini. On dit simplement : il faut un équilibre plus diversifié".

Et quel avenir pour l'EPR, dont le coût a explosé? La construction de ces centrales "nouvelle génération" ne sera décidée qu'après la prochaine présidentielle. "C'est un choix très scientifique et très technique, et très politique" reconnait Emmanuelle Wargon. "Et le président de la République l'a dit : ce choix sera aussi un des éléments de la campagne du débat de la présidentielle de 2022. Et donc on n'a pas besoin de décider plus tôt mais vous savez que Elisabeth Borne (ministre de la Transition énergétique, ndlr) a demandé à EDF un scénario 100% énergies renouvelables. Donc voilà, toutes les options sont sur la table pour l'après 2035."

Selon Mr Thomas Leroy - BFM Business - lundi 20 janvier 2020

Le frigo comme modèle d'économies d'énergie...

Dans le journal La Croix du 10/1/2020, Mme Céline Schoen consacre un long dossier aux économies d'énergie, selon un sondage BVA révélé par le quotidien. Les Français dans l'ensemble semblent attentifs au climat dans leurs gestes quotidiens. 39% d'entre eux par exemple affirment qu'ils se chauffent moins qu'auparavant l'hiver et 31% de nos concitoyens réduisent l'usage de leur climatisation. 82% des Français éteignent leurs appareils électriques au lieu de les laisser en veille. De même, on achète de plus en plus de modèles d'appareils à haute performance énergétique (frigo, congélateur).

L'article souligne que le réfrigérateur est "le bon exemple à suivre, car il a fait sa révolution énergétique il y a quelques années". Rappelons les appareils classés de A à D, puis l'élimination du gaz CFC après le Protocole de Montréal, qui jouent un rôle majeur. C'est d'autant plus important car frigos et congélateurs, qui fonctionnent en permanence, pèsent 31% de la consommation d'un logement, hors chauffage. Les fabricants ont en effet accepté de concevoir autrement leurs produits. Peu à peu, le frigo a fait des émules: lave-linge, lave-vaisselle, sèche-linge et ampoule LED.

A l'ADEME, on se félicite de ce virage qualitatif, mais on regrette que le secteur des téléviseurs et de la rénovation des bâtiments n'aient pas encore été pris en compte par la réglementation. De même, ordinateurs personnels, tablettes, téléphones mobiles, enceintes et autres objets connectés annulent les gains d'énergie enregistrés jusque là. En effet, il se trouve encore des Français, notamment dans la jeune génération, qui ont l'illusion que les ressources de la planète sont illimitées... Le prix actuel de l'électricité étant sous-évalué, bientôt son prix risque de grimper.

Les destinations de vacances ont également évolué: 83% de nos concitoyens les passent désormais en France. Le kérosène n'étant pas taxé, certains qui voyagent au loin acceptent de compenser leurs émissions de CO2. En semaine, beaucoup font du covoiturage, marchent, prennent les transports en commun ou leur bicyclette (70% environ). Côté alimentation, ce sont les plus de 65 ans qui ont le plus réduit leur consommation de viande rouge et qui achètent le plus de produits locaux et de saison. Quant à la gestion des déchets, beaucoup recourent au tri et renoncent aux sacs plastiques.

De beaux défis restent encore à gagner, mais le mouvement est en route, ce qui est très encourageant! Notons enfin que le journal La Croix organisera du 9 au 11 juin à Angers ses premières "rencontres de l'écologie": trois jours de débats et de rencontres pour imaginer ensemble (entrepreneurs, associations, agriculteurs, étudiants, élus...) la transition écologique dans toutes ses dimensions, y compris éthiques et morales. Parmi les intervenants figureront Mrs Nicolas Hulot, Cyril Dion, Frédéric Boyer... Pour tout renseignements, s'adresser à www.rencontresecologie.la-croix.com.

Lyliane

08/02/2020

Articles de sport d'occasion...

Pour se dépenser sans créer davantage de déchets, les articles de seconde main, en très bon état, sont une bonne option de plus en plus accessible.
Retrouvez tous les samedis dans la chronique «Terre d’actions» des initiatives pratiques et écolos en France et dans le monde.

Après l’enfilade de repas copieux de fin d’année, les tenants des bonnes résolutions s’attellent à la remise en forme. Commencer un nouveau sport implique de s’équiper d’une panoplie d’accessoires plus ou moins nécessaires. C’est coûteux, y compris pour l’environnement. Surtout si le coup de foudre pour une discipline s’étiole rapidement.

Selon l’Ademe, la France est «le 4 ème pays au monde et le premier européen à consommer des articles de sport et de loisirs». Ce qui crée en bout de course des montagnes de déchets supplémentaires. Alors pour réduire le gaspillage, mieux vaut se concentrer sur l’essentiel, le matériel de base. Ensuite, on évite d’acheter du neuf. La mission peut sembler difficile car les boutiques d’occasion dédiées au sport sont encore rares. Mais le mouvement est amorcé.

Recycleries sportives
Un des projets pionniers se trouve à Massy (Essonne), où une recyclerie sportive a ouvert en 2016. Un deuxième local s’est installé dans le XVIIarrondissement de Paris en mars 2018. La boutique solidaire collecte, répare et donne accès à du matériel ainsi qu’à des tenues de seconde main à prix riquiqui et en très bon état. Escalade, roller, ski, randonnée, vélo… Des dizaines de pratiques sportives sont représentées. Ce qui permet aussi de rendre accessible certains sports comme l’équitation.

La recyclerie s’approvisionne grâce aux dons de particuliers, de centres de pratiques sportives et de magasins spécialisés. Elle demande une adhésion de 5 euros par an pour l’accès aux achats en boutique et 25 euros pour inclure les ateliers de réparation (raquettes, bicyclette…) et de création.

Le principe est similaire à Nantes, avec SupporTerre, et près de Bayonne, au Hangar du sport, tous deux ouverts depuis 2017.Sites spécialisés
Pour des achats en ligne, il existe des sites spécialisés dans la revente et l’achat de matériel de sport de seconde main comme les Occasions du sport, SportOkaz, LinkNSport ou TrocSport. Même les grosses marques s’y mettent. On peut par exemple trouver son bonheur sur Decathlon occasion. Pour l’achat d’un produit neuf dans ses magasins, l’enseigne propose de racheter dans certains cas (surtout vélos et sports de glisse) votre ancien matériel, à condition qu’il soit similaire, et le revend sur son site dédié. L’enseigne organise aussi des Trocathlon, événements de vente et achat de matériel sportif d’occasion. On peut aussi tenter sa chance sur Le Bon Coin et Emmaüs, plus généralistes.

Fin de vie...

Voici la tribune de Thierry Beaudet, président de la Mutualité Française, au sujet de la fin de vie : "La révision de la loi bioéthique explore en ce moment certains territoires touchant au droit à la vie, voire à la vie 'augmentée' ou 'accompagnée' : PMA pour toutes les femmes et intelligence artificielle. Elle y apporte des réponses empreintes des valeurs propres à notre République pour offrir plus de liberté et plus d’égalité. Nous nous en réjouissons. Pour autant, à mon sens, elle demeure incomplète en laissant de côté une question actuelle et fondamentale : le droit de choisir une fin de vie digne.

Pour des raisons culturelles ou cultuelles, la fin de vie en France, et a fortiori son accélération volontaire pour des motifs thérapeutiques, reste un domaine interdit. La mort serait un mystère intouchable, en débattre serait inconvenant. Face à la douleur ou à une dégradation physique vécue comme insupportable et humiliante, notre société décide de facto qu’il faut se faire disciple de Sénèque et se taire pour rester digne. Ou, pour les familles et le corps médical, vivre le traumatisme des prétoires et de l’exposition malsaine que cela engendre.

Le droit à la gestation - son contrôle comme son accomplissement - s’est heureusement étendu. Peu à peu des limites et des tabous sont tombés. A contrario, le droit à la fin de vie assistée progresse trop lentement, le plus souvent en réaction à des situations dramatiques.

Bien sûr, le Code de déontologie médicale (article 37), le Code de santé publique (article L 1111-4) et les lois Leonetti de 2005, puis Leonetti-Claeys de 2016 créent et élargissent les droits des malades et des personnes en fin de vie. Sont visés les objectifs de soulager la douleur, d’éviter une obstination déraisonnable, de respecter durablement la volonté de la personne malade ou d’une personne de confiance par le biais des directives anticipées, de développer des soins palliatifs jusqu’à la sédation profonde.

Mais, contrairement à certains pays voisins, aucun de ces textes ne traite de l’aide active à mourir. Et les débats du CCNE (Comité consultatif national d’éthique) préalables à la révision de la loi bioéthique ont écarté d’emblée cette option.

Or cette question mérite d’être débattue au nom de la responsabilité. Avec l’augmentation de la durée de la vie, elle se posera de manière lancinante. Elle s’imposera aux personnes concernées, bien sûr, mais aussi à leurs familles, à leurs médecins. Elle s’imposera à notre société. Mais toujours avec le risque de la fragmenter et d’alimenter la chronique si on n’y remédie pas avant.

Cette question mérite également d’être débattue au nom de la dignité.

Il y a plusieurs façons de comprendre la dignité, qui peuvent d’ailleurs être antagonistes.

Il en est une qui fait de "la vie" une vertu cardinale, un principe intouchable. Celle-ci restreint la liberté individuelle face aux aléas de la vie, y compris ceux qui conduisent à une douleur ou à une situation inhumaines. Cette acception de la dignité interdit de modifier par quelque manière que ce soit le cours de la vie, aussi accidenté et insupportable soit-il.

Il est une autre acception de la dignité qui, au contraire, revendique l’autonomie et le libre arbitre face à ces mêmes aléas. Cette acception invite à intervenir - par la science et la médecine - à tous les moments de la vie, de la naissance à la mort. C’est cette acception que je défends.

C’est au nom de cette dignité et de cette autonomie que des mutualistes ont été pionniers en développant l’accouchement sans douleur, en permettant aux femmes en situation de handicap de vivre une maternité heureuse et que, plus largement, ils ont milité pour que femmes et hommes puissent disposer librement de leur corps.

C’est au nom de cette dignité et de cette liberté qu’il me semble nécessaire qu’un débat sur l’aide active à mourir soit ouvert. Les pays voisins qui se sont engagés dans cette voie peuvent être une source d’inspiration pour le nourrir. La Mutualité Française, par le biais de son espace fédéral d’éthique, s’est emparée de cette question et va l’instruire au premier semestre de cette année.Pour ma part, je plaide pour une solution de liberté qui laisse à chacun le choix d’une fin de vie digne. Et si une réforme allait dans ce sens, alors je suis sûr que des mutuelles se feraient encore pionnières en créant les lieux et les conditions permettant d’exercer cette liberté."

Selon Redaction JDD - leJDD - samedi 18 janvier 2020

07/02/2020

Sommes nous entrés dans la déconsommation?

De la consommation à la déconsommation, c'est tout un modèle de société qui est en train d'évoluer. L'an dernier, les achats de produits de grande consommation ont reculé de 1,4%. Signe d'une volonté de consommer moins mais mieux.
"Manger moins, mais mieux". C'est un tournant dans le mode de vie des Français. Selon une étude publiée par les Echos vendredi, les Français achètent de moins en moins dans les supermarchés. Les volumes baissent pour la deuxième année consécutive. Surtout, cette baisse s'accélère : -1,4% en 2019 contre 0,7% en 2018. Un phénomène qui oblige les distributeurs à s'adapter.
Devant les supermarchés, les chariots restent rangés, enchaînés les unes aux autres, et les clients ne ressortent qu'avec des sacs à la main car ils font de moins en moins leurs courses ici. On achète moins au supermarché... car on s'y rend moins souvent. Les clients préfèrent souvent aller chez les spécialistes ou les marchands de nourriture bio. Et au lieu de manger de la viande tous les jours, ils en consomment une fois par semaine, et de meilleure qualité.
"Sobriété de la consommation"
Emily Mayer de l'Iri, l'institut qui a réalisé cette étude, constate ces nouvelles habitudes de consommation. "Il y a une partie de ces achats qui vont être reportés sur d'autres circuits de distribution. Mais de manière générale, on sent qu'on arrive à une certaine sobriété de la consommation en volume, en France, avec la population qui vieillit et qui se tertiarise énormément."
Même si le chiffre d'affaires de la grande distribution a augmenté in extremis de 0,8%, il pourrait ralentir voire diminuer en 2020. Sur les 300 types de produits d'un hypermarché, 7 sur 10 sont à la baisse.

Selon Mr Matthieu Bock - Europe 1 - vendredi 17 janvier 2020

 

Le navet, un légume racine de saison...

Dans le petit journal des Biocoop, Mme Pascale Solana fait l'apologie du navet. Elle explique qu'en Europe, ce légume racine à chair blanche fut longtemps la base alimentaire des hommes et  des animaux, avant l'arrivée de la pomme de terre. On a hélas donné ce nom à un mauvais film, alors que des fricassées rustiques aux fins glaçages, le navet est une source importante de vitamines, de minéraux, d'oligo-éléments. Le navet appartient à la famille des Brassicassées comme le chou, la roquette ou le rutabaga.

Le navet est semé en mai en pleine terre et il est récolté 2 mois plus tard environ. Sur les marchés, on trouve ce légume racine soit rond à collet violet,  soit boule d'or. Ses fanes se mangent comme des épinards. En cuisine, on le déguste cru en salade avec une sauce yaourt, en jus avec des pommes ou rapé comme des carottes. Certains le font lacto-fermenter et le mangent comme de la choucroute. Enfin, cuit, il agrémente nos soupes de légumes, ou bien on se régale de le trouver frit, cuit à la vapeur, en jardinière ou en purée...

Son prix très raisonnable et sa haute teneur en  soufre, eau et fibres permettent de le mettre sur toutes les tables. Alors, cet hiver, n'hésitons pas à le consommer!

Lyliane

06/02/2020

Sortie des centrales à charbon en Allermagne...

L'Allemagne s'est dotée tout récemment d'un calendrier et a prévu des indemnités pour l'arrêt de ses centrales à charbon, étape importante vers l'abandon de cette énergie très polluante entre 2035 et 2038.
Après des mois de négociations, sous la pression croissante des défenseurs du climat, "la sortie progressive du charbon débute maintenant", s'est félicitée la ministre de l'Environnement, Svenja Schulze.
Le gouvernement et les quatre Etats-régions qui abritent les bassins miniers - Rhénanie du Nord-Westphalie, Brandebourg, Saxe et Saxe-Anhalt - se sont mis d'accord sur un échéancier et un cadre d'indemnisations.

Plus de 4 milliards d'indemnités
L'ensemble doit être formalisé dans un projet de loi soumis le 29 janvier au conseil des ministres, pour une adoption espérée "au premier semestre 2020", selon le ministère de l'Economie.
Berlin a promis 4,35 milliards d'euros d'indemnités, réparties "sur une quinzaine d'années suivant les fermetures" parmi les exploitants de centrales à charbon. 2,6 milliards ont été attribués au géant allemand RWE, qui opère les centrales du bassin rhénan, dans l'Ouest - un montant "bien en dessous des dommages" évalués à plus de 3,5 milliards d'euros, a déploré le groupe.

Chez le fournisseur d'électricité, 3.000 emplois seront supprimés "à court terme" et 6.000 d'ici 2030, notamment à travers des départs anticipés à la retraite, soit une réduction de 60% des effectifs dans la branche lignite et un quart des effectifs du groupe.
1,75 milliard reviendra aux centrales de l'Est, a détaillé le ministre des Finances Olaf Scholz. Mais la facture pourrait encore gonfler, puisque M. Scholz n'a évoqué que les fermetures "dans les années 2020", sans parler des ultimes mises à l'arrêt des années 2030.

 "Trop tard !"Comme annoncé il y a un an, l'Allemagne vise un abandon du charbon au plus tard en 2038 mais pourrait "avancer de trois ans" cette échéance pour viser 2035, en fonction des bilans d'étape menés en 2026 et 2029.
"La sortie du charbon n'est pas une question de technique mais de volonté politique. Elle doit arriver maintenant, 2035 est bien trop tard !", a déploré sur Twitter l'organisation Ende Gelände, à l'origine de plusieurs occupations de mines.

L'accord détaille pour la première fois un calendrier de fermeture des centrales à lignite, charbon brun particulièrement polluant, qui débutera le 31 décembre 2020 avec un des complexes opérés par RWE à proximité de la mine de Garzweiler.
Il prévoit également la fin des autorisations d'exploitation de la forêt millénaire de Hambach, dans l'ouest de l'Allemagne, menacée par l'extension d'une mine de lignite et devenue un symbole de la lutte contre le charbon. Plus de la moitié des 2,1 milliards de tonnes charbon exploitables par RWE "resteront enterrés", précise le groupe.
"Au lieu des 3 gigawatts prévus" l'an dernier, "seulement 2,8 gigawatts de lignite seront mis hors service d'ici 2022", et la majorité des fermetures "est reportée au-delà de 2030", critique cependant Olaf Bandt, président de l'association écologiste BUND.

Sortie du nucléaire:Les défenseurs du climat, qui pressent le gouvernement d'accélérer ses efforts, déplorent de surcroît la mise en service d'une nouvelle centrale au charbon dans le bassin rhénan, Datteln 4, confirmée jeudi. "C'est juste absurde", a tweeté Luisa Neubauer, figure allemande du mouvement Fridays for future.
Dans les régions minières, l'Etat prévoit l'instauration d'un fonds d'indemnités pour les salariés du secteur, qui pourrait être versé "jusqu'en 2043".Une aide financière totale de 40 milliards d'euros sera également accordée aux régions minières jusqu'en 2038, conformément à un projet de loi adopté en mai 2019.

L'abandon par l'Allemagne du charbon, énergie bon marché à l'origine de son développement industriel, est compliqué par la décision prise en 2011 de sortir du nucléaire d'ici 2022.
Malgré la montée en puissance des énergies renouvelables, intermittentes et difficiles à stocker et transporter, la première économie européenne tire encore plus d'un tiers de son électricité de la houille et du lignite.
Dans un plan adopté en décembre, l'Allemagne s'est fixé l'objectif de diminuer de 55% les émissions de gaz à effet de serre d'ici à 2030 par rapport à leur niveau de 1990, alors qu'elle est déjà assurée de manquer ses objectifs climatiques pour 2020.


Selon Mme Coralie Febvre, AFP - La Tribune - jeudi 16 janvier 2020

Relocalisons la terre avec Terre de Liens...

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Gros véhicules polluants dans l'UE, quel avenir?

La ministre de la Transition écologique Elisabeth Borne a souligné le caractère "absurde" des textes européens actuels, qui favorisent les gros véhicules polluants, lors de ses voeux à la presse le vendredi 17 janvier.
 Le gouvernement français souhaite revoir les règles européennes sur les émissions de CO2 des voitures, estimant qu'elles favorisent les gros véhicules plus polluants, une démarche qui risque de provoquer un bras de fer avec l'Allemagne.

"Il y a quelque chose d'un peu absurde dans les textes européens actuels, c'est le fait que quand les véhicules sont plus lourds alors ils ont le droit d'émettre plus de gaz à effet de serre. Dans les discussions qu'on va reprendre au niveau européen (...), on va remettre en cause cette absurdité", a déclaré vendredi à des journalistes la ministre de la Transition écologique Elisabeth Borne, lors de ses voeux à la presse.
Elle a clairement ciblé l'Allemagne, sans la nommer: "Je pense que la flambée des SUV (4x4 urbains, NDLR) découle aussi de cette réglementation dont on sait qu'elle est soutenue par l'un de nos grands voisins européens".

Depuis le 1er janvier, les constructeurs automobiles doivent respecter sur leurs ventes de voitures neuves en Europe des émissions moyennes de CO2 inférieures à 95 grammes par kilomètre, sous peine de lourdes amendes.
Chaque gramme en excès leur coûtera 95 euros multiplié par le nombre de voitures vendues dans l'Union européenne. En cas de non respect, les amendes pourraient se chiffrer en centaines de millions d'euros, selon des experts.

- Lobby allemand -
Mais sous la pression du lobby automobile allemand, le chiffre de 95 grammes a été modulé en fonction de la masse des véhicules vendus. En clair, les grosses voitures ont le droit d'émettre un peu plus, sans être pénalisées. Cet assouplissement profite notamment aux groupes allemands BMW, Daimler et Volkswagen (Porsche, Audi...), spécialistes des gros SUV haut de gamme.

Les constructeurs les plus "vertueux" en Europe en matière de CO2, notamment parce qu'ils vendent des véhicules plus petits ou moins gourmands en carburants -- Toyota, Renault et PSA --, sont à l'inverse pénalisés, car ils se voient imposer un objectif un peu inférieur à 95 grammes, plus difficile à atteindre.
"Tous les textes européens doivent encourager des véhicules qui émettent le moins possible de gaz à effet de serre et non pas donner un bonus à des véhicules qui pèsent plus lourd", a estimé vendredi Mme Borne.
Les plafonds européens de CO2 qui seront encore abaissés de 15% en 2025 et de 37,5% à l'horizon 2030, contraignent les constructeurs à une électrification accélérée de leurs gammes. Ces fabricants ont souvent dénoncé un effort jugé trop important qui menacerait leur rentabilité et donc l'emploi dans la filière.

- Les SUV épinglés -
Les 4x4 urbains ou SUV ont été épinglés en octobre par l'Agence internationale de l'énergie (AIE), selon qui la multiplication de ces véhicules a représenté la deuxième source d'augmentation des émissions de CO2 dans le monde entre 2010 et 2018.
Très à la mode, ces véhicules surélevés et plus lourds que des berlines, donc moins sobres, représentent désormais plus de 40% des ventes automobiles dans le monde.

En novembre, le ministre français de l'Economie Bruno Le Maire avait déjà remis en cause la réglementation de l'UE. "Je souhaite que nous révisions cette règle et que nous ouvrions un débat (...) pour voir si ces règles de CO2 qui sont indexées sur le poids des véhicules ont encore du sens aujourd'hui", avait-il dit lors de l'émission BFM Politique de BFM-Le Parisien.
La France a mis en oeuvre des taxes qui pénalisent les gros véhicules. Le gouvernement a notamment alourdi au 1er janvier le malus pour l'achat d'une voiture émettant plus de 184 grammes de CO2 au kilomètre, qui atteint désormais 20.000 euros contre un malus maximum de 12.500 euros précédemment.

"Je ne vois pas pourquoi le malus serait progressif pour tous les véhicules jusqu'à 172 grammes et serait ensuite plafonné: plus vous polluez, plus vous payez, c'est un principe auquel nous croyons", avait déclaré M. Le Maire à l'Assemblée nationale.

Selon AFP - Challenges - vendredi 17 janvier 2020

05/02/2020

Que faire contre la cybercriminalité?

 Il combat la cybercriminalité au quotidien. En 2019, pas moins de 26 millions de cyberattaques ont été dénombrées en France. Pour éviter d'en faire les frais, Pierre Penalba, commandant de police en charge de la première unité de lutte contre la cybercriminalité, livre quelques conseils au micro d'Europe 1 mardi, lors du "Grand journal du soir".
>> Retrouvez toutes les émissions de Nathalie Levy en replay et en podcast ici
"Ne jamais faire confiance aux mails, c'est un principe de base"
"Les arnaques les plus courantes se font par phishing (hameçonnage), avec des mails frauduleux qui contiennent un lien ou un fichier", explique l'expert auteur de "Cyber crimes", chez Albin Michel. "Le lien va vous conduire sur un site vous demandant de donner des informations. Il peut vraiment ressembler au site d'une institution, comme les impôts, mais c'est un site frauduleux". Comment alors éviter de se faire avoir ? "C'est avant tout une question de bon sens. En cas de mail, il faut aller directement sur le site de l'organisme en question et ne jamais faire confiance aux mails, c'est un principe de base." Et de préciser que si, avant ils étaient facilement reconnaissables "notamment à l'orthographe", aujourd'hui "ils sont quasiment parfaits". Il faut donc redoubler de vigilance avant de cliquer. 
Un compte spécifique pour ses achats en ligne 
Au-delà des mails, l'autre grand danger pour un utilisateur inexpérimenté est l'achat en ligne. Une auditrice profite d'ailleurs du passage de Pierre Penalba au micro d'Europe 1 pour lui demander des conseils afin de protéger ses données bancaires sur les sites marchands. "Malheureusement, il n'y a pas de système absolu, la meilleure chose à faire c'est de contrôler ses comptes régulièrement. Mais je conseille tout de même d'avoir un compte spécifique qui n'est alimenté qu'avec des sommes que l'on va dépenser", indique le policier. 
Mais même si vous prenez toutes ces précautions, reste un problème : le site en lui-même. "Le vol de base de données est fréquent sur les internet, et permet à des personnes de récupérer vos coordonnées. Dans ce cas, la seule chose à faire est un recours auprès de votre banque, et un dépôt de plainte."
Comment protéger son enfant de la violence d'internet ? 
Images choquantes, pornographie...les choses sur lesquelles ne doit pas tomber un enfant sont légions sur internet. Pascal Penalba rappelle d'ailleurs "qu'un enfant de 10 ans avec un accès internet peut aller sur tous les sites classés X du monde". Alors comment protéger son enfant ? D'après l'expert, il y a trois choses à mettre en place : "le contrôle parental, le dialogue avec l'enfant, et la vérification des parents."

Selon Mr Ugo Pascolo - Europe 1 - mardi 14 janvier 2020

A propos de la NEF, une banque éthique mise en lumière par Gen'éthic...

Une plateforme qui passe au crible l’impact des entreprises:Gen'éthic:

Jusqu’alors il n’existait aucun outil permettant de mesurer la responsabilité des structures de l’Economie Sociale et Solidaire sur autant de critères. Créé par Léo Astorino, jeune entrepreneur lyonnais, Gen’éthic est la première plateforme qui permet aux entreprises d’évaluer et de rendre publique leurs performances en matière sociale, écologique, économique et de gouvernance.


À l’image de Yuka, l’application phare qui scanne les produits de notre alimentation, Gen’éthic scanne et met à disposition du public l’impact environnemental et social des entreprises, afin de permettre à chacun de savoir si les produits ou services sont conformes à ses valeurs. La précision des questions posées aux entreprises lors de ce « test ADN » rendent alors le greenwashing impossible. Les questions reposent exclusivement sur des données objectives. Elles concernent aussi bien le taux de mixité dans les instances dirigeantes que la proportion d’énergie renouvelable consommée. Le test se base sur plus de 100 indicateurs adaptés la taille de l’entreprise et son secteur d’activité.

Gén’ethic permet donc non seulement au public, mais également aux candidats à l’emploi, aux partenaires ou aux banques et investisseurs, de pouvoir éclairer tous leurs choix de critères éthiques. 

Enfin, si les chiffres permettent de savoir si l’entreprise est un peu, beaucoup ou pas du tout éthique, au delà de la note obtenue, c’est bien la transparence qui est avant tout valorisée par Gen’éthic. Ainsi l’évaluation et la publication de l’impact des organisations leur permet également de prendre conscience de leur marge d’amélioration en matière de développement durable.

La Nef plutôt bonne élève au test de l’ADN !

ADN de la Nef sur genethic

 

Aux côtés de plusieurs acteurs de l’ESS, la Nef a été contactée pour faire partie des testeurs de cette solution. Nous nous sommes alors soumis aux nombreuses questions permettant l’analyse de notre ADN.

Gen’éthic a évalué quatre domaines d’impact auxquels nous obtenons les notes suivantes :

  • Environnement : 87%
  • Social : 90%
  • Economie : 74%
  • Gouvernance : 97%

Pour un score total de 87 %

 

Consultez le détail de notre ADN en cliquant ici.

 

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04/02/2020

Comment permettre à tous les patients d'avoir un médecin traitant?

Mr Alexis Vervialle, représentant de France Assos Santé et Mr le Docteur Jacques Battistoni, Président de la Fédération française des médecins généralistes, tous deux interviewés par Mme Jeanne Ferney, exposent tour à tour, dans le journal La Croix du 13/1/2020, leurs solutions pour permettre à tous les patients de trouver un médecin traitant. Car il faut bien réaliser que, selon Mr Nicolas Revel, Directeur de la Caisse nationale d'assurance maladie, 5,4 millions de patients en 2019 ne disposaient pas de médecin traitant. En fait, plus de la moitié d'entre elles avaient pourtant des maux chroniques, des affections de longue durée et avaient dépassé les 70 ans.

Mr Vervialle tout d'abord souligne, qu'au nom de l'égalité, les Français devraient être tous égaux devant l'accès aux soins. Il propose par exemple d'imaginer de nouvelles formes d'exercice avec des cabinets pluridisciplinaires. Il pose également la question concernant la liberté d'installation des jeunes médecins, l'attribution d'un statut salarié ou mixte et la prise en charge des municipalités dans les zones rurales sous dotées...

Mr Battistoni de son coté mise sur la création récente des "assistants médicaux", susceptibles d'aider les praticiens dans des tâches administratives pour qu'ils puissent  consacrer d'avantage de temps à leurs patients. Il souligne aussi le départ en retraite actuellement de nombreux médecins, que le "numérus clausus" en seconde année de médecine ne permet pas de compenser. Selon lui, les généralistes suivent en moyenne 850 personnes. Un travail en équipe leur permettrait une meilleure organisation, car c'est une spécificité française d'être seul dans son cabinet.

Le constat étant posé, à nous d'y répondre là où nous sommes et dans la mesure de nos moyens.

Lyliane