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05/10/2015

Un dictionnaire universel des créatrices est né!

Ce dictionnaire est né de la volonté de mettre en lumière la création des femmes à travers le monde et l'histoire, de rendre visible leur apport à la civilisation. Il a été publié en novembre 2013 aux Editions des Femmes. Ses auteures sont: Béatrice Didier, Antoinette Fouque et Mireille Calle-Gruber.

Son chantier d'étude couvre en effet tous les continents, toutes les époques et tout le répertoire traditionnel des disciplines: artistiques, littéraires, philosophiques, scientifiques sans oublier les sportives, les femmes politiques, les conteuses, les artisanes...

L'Unesco soutient cet ouvrage et les valeurs qu'il porte. Il manquait jusqu'ici. Seule ombre au tableau: son prix (165 euros). Mais rien n'empêche de le consulter dans une bibliothèque, car ses 5000 pages environ rendent sa lecture d'un coup un peu fastidieuse.

Un recensement universel et inédit des femmes qui ont fait le monde! Cela fait du bien de savoir qu'un tel ouvrage existe, car à mon avis il comble des vides injustes envers toutes les femmes créatrices!

Lyliane

Défense des cétacés dans les mers et océans du globe...

Alertée à propos du sort réservé aux baleines par l' ONG internationale Seashepherd France sur un stand au Festival du Livre de Mouans Sartoux(06), je tiens à relayer les informations transmises que je compléterai par d'autres documents, qui m'ont été remis par Greenpeace.

 

Je sais que Seashepherd, fondé en 1977 par Mr Paul Watson et tourné vers la vie maritime, défend la faune et la flore des mers et océans du globe. Actuellement, il s'oppose vigoureusement à un nouveau massacre de dauphins sur les îles Féroé. Cautionné par la Charte Mondiale pour la Nature, Seashepherd s'est fixé notamment pour mission de faire respecter les lois internationales de conservation de la faune en haute mer. Rappelons en effet qu'en 1986, un moratoire sur la chasse commerciale à la baleine est entré en vigueur. Pourtant, au Japon, en Norvège et en Islande, de nos jours il n'est toujours pas respecté! Néanmoins, cette ONG a déjà mis fin à la carrière de 9 baleiniers illégaux, sauvant ainsi des centaines de baleines. Son action depuis une trentaine d'années a également permis que le public comme les médias gardent à l'esprit la question de la chasse à la baleine. Pour en savoir davantage ou faire des dons aller sur le site Internet: www.seashepherd.fr .

 

Il faudrait sûrement, comme le préconise Greenpeace - www.greenpeace.fr – créer des instruments de gouvernance à l'échelle internationale pour combler les vides existants, par exemple pour protéger les eaux de l'Arctique ou pour implanter des réserves marines en haute mer. Greenpeace propose en effet de protéger 40% des mers et océans du globe. Cela pourrait se réaliser grâce à un accord global sous l'égide des Nations Unies.

 

En protégeant la biodiversité des océans, ces deux ONG font leur possible pour assurer la pérennité dans leur milieu de vie de beaux géants des mers, de tous les cétacés que les génération futures pourront admirer à leur tour.

Lyliane

 

 

 

04/10/2015

Le jardin de Nemo...

 

 Porté par la Société italienne Ocean Reef Group, un italien, Sergio Gamberini, passionné de plongée sous marine, a crée un potager sous marin en Ligurie, à Noli exactement, grâce à trois cloches fixées à environ 8 mètres de profondeur. Ce projet original, baptisé Nemo' s garden, qui a mis 4 ans pour être réellement concrétisé, est détaillé sur le site internet www.nemogarden.com ainsi que sur le site www.buzzecolo.com . 

Ce potager produit aujourd'hui toutes sortes de légumes, de fruits et de plantes aromatiques (fraises, basilic, ail, laitues, haricots...) pratiquement sans intervention humaine. Ces cloches en effet laissent passer la lumière et elles sont remplies d'air. Celui-ci est renouvelé grâce à la photosynthèse des plantes. Cela forme une «biosphère sous marine». Ces sortes de serres seront peut-être un jour une alternative à l'agriculture traditionnelle, pense Mr Gamberini.

 

On peut en effet imaginer que, dans des zones côtières arides ou submergées par la mer du fait de la fonte des glaces polaires, des populations pourraient un jour se nourrir ainsi à moindre coût, car ce système semble peu onéreux. Ce projet a été soutenu jusqu'ici par une plateforme de groundfunding c'est à dire par un financement participatif.

Les fruits et légumes récoltés seront alors réputés de première fraîcheur, vu leur immersion sous marine dans des sortes de mini serres lumineuses et à forte humidité les préservant de la pollution et des intempéries! C'est quoi qu'il en soit une idée révolutionnaire pour l'agriculture de demain...

 

Créateurs en recherche d'innovation, avez vous mieux dans vos cartons  pour répondre éventuellement au manque de terres exploitables?

Lyliane

03/10/2015

La Nouvelle Zélande s'engage en faveur de la préservation des océans...

 

J'apprends par la presse que la Nouvelle Zélande vient d'annoncer son intention de créer le plus grand sanctuaire marin de la planète. Il sera d'une superficie de 620 000 kilomètres carrés, ce qui constitue environ la taille de notre pays. Situé au nord de l'archipel, il s'appellera le sanctuaire marin des Kermadec, du nom d'un navigateur français du 18ème siècle. Il abritera le plus long arc volcanique sous marin du monde et l'une des fosses océaniques les plus profondes de la planète. Des milliers d'espèces y vivent comme des tortues vertes, des dauphins, des baleines, des requins, des thons et des marlins, car la diversité de la faune dans ce secteur est remarquable. De même des espèces insulaires d'oiseaux comme la Perruche de Kermadec et des plantes endémiques seront protégées.

 

Le Premier Ministre néo-zélandais Mr John Key et le Directeur du WWF Mr Chris Howe s'en félicitent, d'autant que cette décision placera la Nouvelle Zélande à l'avant-garde mondiale du combat pour la préservation des océans. Jusqu'ici, le Parc du Pacifique Remote Islands Marine Monument, au large d'Hawaï était le plus vaste de la planète avec une superficie de 1,2 million de kilomètres carrés. Après l'île de Pâques, la Nouvelle Calédonie, les sanctuaires marins se multiplient dans le monde. Pour plus d'information, consulter www.wwf.org, www.futura-sciences.com ou ecoloptimiste.over-blog.com.

 

On peut d'ores et déjà se réjouir de cette nouvelle qui permettra à des milliers d'espèces d'être protégées. En effet, actuellement, le monde marin a bien besoin d'être préservé de la pollution qui sous forme d'un 7ème continent par exemple envahit tous les océans du globe et même des mers fermées comme la Méditerranée. Dans un sanctuaire marin, il y a certes une législation spéciale interdisant pêche, chasse sous marine et exploitation minière et réduisant la circulation des gros navires à moteur... Toutefois il me semble que le plus important, après la délimitation de cet espace préservé, sera de faire respecter ces règles, quitte à faire verbaliser pour que les usagers des mers prennent conscience du respect du à toute la faune sous marine et à la nature en général.

Lyliane

02/10/2015

Information transmise du blog de l'écologie positive

 

Dans le pays de Montbéliard (Doubs), l'association Vergers Vivants s'emploie à faire (re-)vivre des vergers abandonnés.

Cette association (qui compte près de 150 adhérents) participe aussi à des actions d'information du public - notamment des jeunes - et transforme les fruits récoltés (en jus, compotes, gelées...) qui sont vendus dans la boutique qu'elle tient ou sur les marchés de producteurs.

 

Pour en savoir plus consulter le Journal La Croix.

Une excellente initiative qui pourrait être mise en place partout!

Lyliane

Privilégier l'agroforesterie pour lutter contre la désertification et restaurer les sols...

 

Selon Mme Monique Barbut, secrétaire exécutive de la Convention des Nations Unies, interviewée dans la revue Plantes et Santé de septembre dernier, la lutte contre le changement climatique passe certes par la reforestation et la transition énergétique, mais également par des actions contre la désertification. Cette femme, bien au fait de ce qui se passe dans le monde, précise en effet que si l'on veut que l'augmentation de température reste en dessous de 2°C, il faut s'employer à séquestrer du carbone. A son avis, cela pourrait se faire en restaurant rapidement 500 millions d'hectares de terres dégradées. Ainsi un tiers des émissions de gaz à effet de serre pourrait être séquestré tous les ans.

 

Mme M. Barbut propose l'agroforesterie comme excellent moyen de capturer du carbone dans les arbres et les sols, fertilisés par la matière organique apportée par les plantes. De cette façon, les terres les plus pauvres (Afrique subsaharienne ou tropicale humide notamment) pourraient accéder à des financements. Selon elle, il faut moins de 150 euros pour restaurer un hectare de terres dégradées.

Pour celles et ceux qui ne connaîtraient pas l'agroforesterie, il faut savoir que c'est un mode d'exploitation ancestral des terres agricoles en associant des plantations d'arbres en lignes ou disséminés un peu partout, de haies dans des cultures vivrières ou des pâturages. En Inde du Nord, des résultats remarquables ont été obtenus par une campagne d'agroforesterie, là où tous les arbres avaient disparu comme bois de chauffage. Chez nous, avant le remembrement, l'agriculture intensive et l'utilisation d'engins lourds, il y avait en quelque sorte de l'agroforesterie partout...

Pour en savoir plus, consulter sur internet, www.agroforesterie.fr .

 

La secrétaire de la Convention des Nations Unies estime qu'il serait nécessaire que la COP21 prenne en compte des actions contre la désertification comme une des solutions capable de lutter contre le changement climatique. Elle propose même que les gouvernements réunis à Paris inscrivent dans les textes à signer que pour chaque hectare de terre dégradée, on devrait restaurer un hectare par des plantations mixtes. Cela pourrait en outre créer de nouveaux emplois dans ces zones à revitaliser.

 

Selon elle, restaurer le potentiel des sols est indispensable pour assurer la survie alimentaire des populations. Car accepter une hausse maximum de 2° C des températures à l'échelle de la planète revient à admettre +4°C au Sahel... Des populations vivent là et souffrent déjà de la désertification qui, ajoutée à une sécheresse régulière, cause des famines et la perte de troupeaux d'élevage. L'émigration actuelle dans nos pays occidentaux risque de s'amplifier encore, activée par des guerres pour accéder aux meilleures terres. Elle prend l'exemple de la Syrie où entre 2006 et 2010 la sécheresse a jeté un million de personnes à la rue. Une guerre civile là dessus et l'arrivée de djihadistes ont conduit au chaos actuel que nous connaissons...

 

Ne devrions nous pas nous soucier de maintenir sur leurs sols, grâce à des méthodes du type de l'agroforesterie, à de l'irrigation ou des forages de puits, des populations qui cherchent légitimement une survie alimentaire? Les experts en arboriculture et en carbone du Centre International d'Agroforesterie affirment qu'un milliard d'hectares de terres arables pourraient être transformées en paysages agricoles riches en carbone. Il y a donc matière à réflexion et à prise de décisions!

Lyliane

01/10/2015

San Francisco, la ville qui vise l'objectif de zéro déchet!

 

Citée en exemple dans le monde entier, la ville américaine s'est fixé un objectif ambitieux: recycler ou composter tous ses rebuts d'ici 2020. Nous avons quelques détails à ce sujet grâce à S. Casalonga, journaliste, qui publie un dossier dans le dernier numéro de Terraeco.

 

L'Etat de Californie avait fixé en 2002 un objectif de recyclage de 50% des déchets à l'horizon 2010. Finalement ce chiffre a été largement dépassé! A San Francisco par exemple un dispositif de collecte sélective a été mis en place au début des années 2000. A compter de 2009 cependant le tri sélectif est devenu obligatoire pour tous les habitants et les commerces. Et depuis 2010, on peut dire que près de 80 % des déchets sont recyclés ou compostés et le reste finit enfoui sur un site extérieur à la ville.

 

En effet, observant que les résidus alimentaires représentaient une grosse part des déchets enfouis, l'Agence de Protection Environnementale a monté un projet pilote de compostage auprès des grands hôtels, des supermarchés et des restaurants de la cité. Peu à peu le projet a été étendu à tout San Francisco. Les habitants pour la plupart y trouvent des avantages. Car si les sacs noirs de déchets compostables sont réduits chez une personne, ses impôts sont allégés! En revanche les éboueurs avertissent par des stickers sur les poubelles ceux qui trient mal et à la troisième infraction, les habitants sont pénalisés. Chaque jour ce sont 650 tonnes de déchets organiques qui sont collectés par 200 camions, puis mis en tas, aérés, ils deviennent, au bout de 60 jours de maturation, un compost susceptible d'être revendu aux viticulteurs et aux paysans locaux. Par ailleurs le méthane est également récupéré dans ces tas en décomposition.

 

Il me semble que l'exemple de San Francisco mérite d'être connu. Il est abondamment illustré dans le film «Demain» de Mélanie Laurent et de Cyril Dion tourné grâce à du financement participatif. www.kisskissbankbank.com/demain-le-film. J'ai noté qu'à San Francisco depuis longtemps les sacs plastiques sont interdits... Le compostage des déchets organiques permet en tout cas un gain très appréciable pour la municipalité. Quant aux autres rebuts, ils sont triés manuellement ou mécaniquement et ils créent des emplois pour des personnes au chômage ou en réinsertion. Pour en savoir davantage, consulter www.organistream.org ou www. recologysf.com.

Lyliane