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04/10/2018

Au Lycée Agricole de St Maximin (83), c'est de la terre à l'assiette!

Le Lycée agricole de St Maximin qui existe depuis 1953 et dépend du Ministère de l'Agriculture, compte aujourd'hui 500 élèves de la 4ème de collège aux terminales, dont 200 en internat. Il a à la fois des missions pédagogiques et agricoles. Son directeur, Mr Christian Brayer, a crée il y a deux ans une légumerie accessible aux élèves comme aux agriculteurs locaux. Il pense, en effet, "que la restauration hors domicile est un marché en devenir"(pour fournir les cantines scolaires notamment).

L'établissement a même installé un "espace test" au lycée agricole, afin de donner l'opportunité à des jeunes intéressés par le métier d'agriculteur, de maraîcher de se tester. Le matériel agricole comme la terre leur sont prêté et pour un à trois ans, ils peuvent expérimenter le métier. N'oublions pas que le département du Var a toujours eu une vocation agricole très importante...

Mme Karine Michel, journaliste à Nice-Matin, est allée sur place les interviewer pour le supplément "Nous".  A la légumerie, installée depuis 2017 dans l'enceinte de l'établissement sur 300m2, un bâtiment quasi autonome sur le plan énergétique grâce à des panneaux photovoltaïques, la transformation des légumes est possible. Il y a en effet toutes les machines nécessaires et des règles d'hygiène strictes à respecter.

Les maraîchers dans un rayon de 20 à 30 km (15 environ jusqu'ici) peuvent venir transformer leurs surplus en confitures ou conserves. Bien entendu, ils sont enregistrés auprès de la M.S.A (mutualité sociale agricole), pour parer à toute difficulté éventuelle. Il est possible de réserver auprès du lycée agricole la structure de la légumerie par internet du lundi matin au dimanche soir, moyennant paiement au prorata du temps d'utilisation.

Les élèves du lycée agricole, encadrés par des adultes agriculteurs eux mêmes ou enseignants, apprennent également à transformer et à conditionner des produits qui seront utilisés à la cantine du lycée. En effet, 100% des légumes et fruits produits sur les 15 ha d'exploitation du lycée (bio pour la plupart) sont transformés à la légumerie et utilisés par la cantine scolaire. On veille sur place à ce qu'il y ait le moins possible de gaspillage.

Mr Brayer se sent être "comme un Directeur d'établissement sur un territoire, qu'il a pour mission d'animer". Il travaille, en effet, avec les collectivités locales "sur la mise en place d'un véritable campus des métiers de l'agriculture, de l'alimentation, de la biodiversité et des nouveaux services à la personne en milieu rural entre Brignoles et St Maximin".

Depuis un moment, il réfléchit avec d'autres intervenants locaux à un projet de P.A.T ou projet alimentaire territorial s'appuyant notamment sur les circuits courts. A la rentrée 2019, "il devrait disposer de l'ouverture d'une filière d'enseignement supérieur avec un BTS technicien conseil ventes de produits alimentaires en circuits courts".

Pour en savoir davantage sur cet établissement, consulter sur internet le site: www.lycee-provence-verte.fr ou téléphoner au lycée agricole (Chemin du Prugnon à St Maximin: 04 94 86 52 93.

Lyliane

 

 

03/10/2018

Greenpeace revient sur la mobilité durable en France...



Il y a quelques jours, le gouvernement français présentait la programmation budgétaire de la future loi d'orientation des mobilités. La ministre chargée des Transports, Elisabeth Borne, a parlé d'« agir pour les transports du quotidien » avec « une ambition inédite pour la mobilité propre ».

Les annonces faites sont-elles satisfaisantes ? Pas vraiment. Le gouvernement promet d’accorder 38 % des crédits globaux au réseau routier, et les financements prévus pour les mobilités propres et partagées restent dérisoires en comparaison des dépenses prévues pour la voiture. De plus, le maintien de projets routiers climaticides, comme le GCO à Strasbourg, montre l’incohérence du gouvernement.

Quid du Plan Vélo et de ses mesures destinées à faciliter les déplacements cyclistes ? Il constitue une vraie avancée... mais n'offre pas de moyens à la hauteur des ambitions. Pour enclencher un vrai changement d'échelle dans les comportements, c'est un fonds de 200 millions d'euros par an dès 2019 qu'il faut créer. soit quatre fois plus que ce qui est prévu pour le moment.

Pourtant, la France aurait bien besoin d’aller plus vite en matière de mobilité durable. Trois ans après le scandale du DieselGate, elle reste championne d'Europe du nombre de véhicules diesel très polluants en circulation, devant l'Allemagne, le Royaume-Uni et l'Italie. En France, on constate toujours plus de 48 000 décès par an dus à la pollution de l’air… et le secteur des transports est l’un des premiers responsables.

Le climat aussi aurait bien besoin que le secteur des transports fasse sa part en matière de réduction des émissions de gaz à effet de serre. Selon une étude du Centre aérospatial Allemand commandée par Greenpeace et parue la semaine dernière, nous avons 10 ans pour nous débarrasser des véhicules essence, diesel et hybride si l’on veut respecter l’objectif de l’Accord de Paris sur le climat de limiter la hausse des températures à 1,5 °C

Beaucoup reste encore à faire pour lutter contre les changements climatiques et la pollution de l'air. Emmanuel Macron doit donc rapidement traverser la route et se mettre au travail.

Merci d’être à nos côtés,
L’équipe Climat-Transports de Greenpeace France  
Ce courriel a été envoyé à l'adresse lys06100@gmail.com
Pour ne plus recevoir d’email de Greenpeace, désabonnez-vous ici.
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Greenpeace
© Greenpeace France 2018
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Apprendre aux élèves à vivre ensemble et à aimer l'école...

On tombe très vite sur le nom de Mr Yvan Nemo (alias Tournesol pour ses proches!) quand on évoque une école primaire de zone défavorisée, où depuis 20 ans l'ambiance a changé du tout au tout. A l'Ecole Bel Air de Torcy (Seine et Marne), en effet, ce directeur d'école a réussi le tour de force de faire passer les classes d'un climat de violence à des lieux de vie accueillants et bienveillants ouverts sur le quartier. Et tout cela en douceur! Les parents d'élèves sont notamment très impliqués dans le fonctionnement de cette école. Quant aux élèves, ils apprennent à respecter le savoir et à collaborer pour faire jaillir "l'intelligence collective".

Grâce notamment à des aides glanées alentour (Apple France pour l'équipement informatique, la Fondation de France pour une dotation de 150 000 euros et la commune pour des activités extra-scolaires) ont été crées peu à peu une mini-ferme pour la maternelle, un potager, un laboratoire scientifique, des bassins, une cabane nature, une bibliothèque ainsi que des salles d'ordinateurs. Le but des 8 enseignants, présents depuis des années, est de stimuler la curiosité des élèves et de leur apprendre des valeurs de mutualisation et de responsabilité. Des retraitées  de la ville viennent même de temps en temps pour des ateliers tricot et pâtisserie.

Dans l'Education Nationale, depuis 2013, en s'appuyant sur des textes prônant une "refondation de l'école", l'approche a évolué vers davantage de bienveillance. On ne cherche, en effet, plus seulement des résultats, mais aussi le bien-être des élèves. Il est notamment demandé aux enseignants d'exercer une autorité sans humiliation, de pratiquer une notation positive par compétences acquises et d'effectuer un travail de socialisation. L'exemple des écoles Montessori y est peut-être pour quelque chose...

Pour en savoir plus sur l'école de Bel- Air à Torcy, où travaille Mr Nemo et son équipe pédagogique, contacter sur internet: https://www.lajauneetlarouge.com.

Lyliane

02/10/2018

Aider l'Aquarius en le faisant voguer sous pavillon français...

Depuis deux ans, l'Aquarius et son équipage ont sauvé la vie de 29 000 personnes au large de nos côtes.

Aujourd'hui privé de pavillon national, le bateau est menacé de ne plus pouvoir venir en aide aux milliers de naufragés.

Pierre demande à la France d'agir en accordant la nationalité française au bateau. Aidez-le à être entendu.

 
 
 
Adressée à Emmanuel Macron
L'Aquarius doit battre pavillon français !
 

Pétition de Pierre LUCOT
Paris, France

7 999
Signataires

 
 


Privé de pavillon par Gibraltar puis le 22 septembre par le Panama, l’Aquarius est aujourd’hui « hors la loi » au regard du droit maritime international.

Face à cette situation, SOS Mediterrannée et Médecins sans frontières "demandent aux gouvernements européens et notamment à la France autoriser l’Aquarius à poursuivre sa mission, en intercédant auprès des autorités panaméennes et en réaffirmant que les menaces de rétorsion formulées à leur égard par les autorités italiennes sont infondées, ou en lui délivrant immédiatement un nouveau pavillon sous lequel naviguer".

 
 
 
 
 
 
 
 

 

 
 
 
 
  
   
 
 
 

Vivre autrement sa retraite...

Selon Télérama, le concept de la Maison des Babayagas, dans laquelle "des femmes ont décidé de vivre leur retraite autrement que seules ou mal accompagnées, rassemble 20 femmes de plus de 60 ans à Montreuil depuis 2013". C'est Mme Thérèse Clerc, aujourd'hui décédée, qui avait eu l'idée dès 1995 de créer un endroit où des femmes pourraient vieillir de façon indépendante et autonome en pratiquant autogestion et solidarité. A Montreuil, en plein centre-ville, ce fut enfin possible. Là, "ni direction, ni personnel, mais jardin et potager pour subsister et mieux vieillir ensemble".

Depuis, l'idée de créer des sortes de maisons de retraite autogérées et socialement accessibles a fait son chemin dans notre pays. Toutes ne sont pas farouchement féministes comme à Montreuil, mais à St Priest près de Lyon, à Palaiseau dans l'Essonne et à Toulouse tout récemment se sont ouvert des Logis Solidaires. Ce type d'habitat participatif commence en effet à intéresser quelques municipalités et à motiver des personnes dotées de peu de moyens et désireuses de mettre en pratique des valeurs de solidarité et d'écologie.

Il me semble que ce type de projet mériterait d'être développé. Les communes peuvent trouver des terrains et des bailleurs sociaux capables de monter ce type de projet. Car aujourd'hui les personnes âgées, qui ne peuvent investir dans une chambre coûteuse en maison de retraite médicalisée, ont souvent pour seule perspective que celle de vieillir isolées chez elles ou de finir à l'hôpital. Et vivre en EHPAD, c'est à dire entre personnes âgées dépendantes, n'est pas forcément un sort enviable quand on a toute sa tête et qu'on est encore alerte...

Pour se renseigner sur la Maison des Babayagas et ce type d'habitat collectif et alternatif, consultez sur Internet: https://www.lamaisondesbabayagas.eu.

Lyliane

01/10/2018

Lutte contre les moustiques ...

A Conflans, où nous habitons, nous
avons des moustiques. Et comme
notre chambre est au RDC, nous
avons également des chats !
J'ai "bricolé" une moustiquaire sur
un cadre en bois, avec du tulle assez
fin, mais... ce n'est pas l'idéal.
L'idéal, nous l'avons découvert cet
été chez des amis : des
moustiquaires coulissantes sur des
rails, un peu comme des stores de
Vélux.
C'est costaux, propre et très discret :
un petit coffret blanc en haut, à
l'extérieur de la boiserie.
Et en plus, d'un prix très attractif : 40€
à 60€ chez Leroy Merlin, suivant la
taille choisie...
Vivement l'été prochain !
Jean-Yves
selon la Gazette des bonnes nouvelles.

Illectronisme, la nouvelle exclusion sociale...

Dans Valeurs Mutualistes, la revue mensuelle de la MGEN, un article concernant l'illectronisme a attiré mon attention. A l'occasion des Journées nationales d'action contre l'illettrisme du 8 au 15/9/2018, nous apprenons que l'Agence nationale de lutte contre l'illettrisme (ANLCI) et le Syndicat de la presse sociale (SPS) se sont associés pour faire converger leurs actions sur le terrain. Une sensibilisation à l'illectronisme y a été ajouté, car le fossé numérique se creuse dans notre pays.

En effet, si près de 9 Français sur 10 sont équipés de smartphones, tablettes ou ordinateurs, connectés à Internet, nombreux sont celles et ceux qui éprouvent un "mal-être " numérique. Selon l'Institut CSA par exemple, "un quart des personnes interrogées s'estiment désemparées au moment d'effectuer un achat ou une déclaration fiscale en ligne. 19% d'entre elles renonceraient même à des démarches administratives ou liées à un loisir sur le Net en raison de leurs difficultés". Ce sont indifféremment des femmes ou des hommes, des citadins ou des ruraux.

Fort de cette enquête, le SPS a entrepris d'alerter pouvoirs publics et acteurs économiques. Son objectif est de mettre sur pied d'ici la fin d'année un laboratoire d'idées et de conseils constitué d'experts, afin de parvenir à une convergence de solutions utiles et acceptables pour tout le monde. Car comment aider les exclus du numérique? Des formations, des points numériques, des dispositifs? Des associations comme Emmaüs Connect et We techCare oeuvrent déjà au développement de plateformes d'apprentissage pour certains publics. Une stratégie nationale de mise en avant des initiatives et de fédération des acteurs semble  néanmoins nécessaire.

De plus, il y a encore des foyers (6% environ) qui ne bénéficient pas de l'Internet haut débit. En principe d'ici 2020 ce devrait être solutionné, mais il faudra veiller au respect des engagements pris. Le nouveau guichet "Cohésion Numérique des territoires", doté de 100 millions d'euros, devrait être opérationnel dès 2019. Il s'agit au fond de renforcer les dispositifs existants et de faciliter l'accès à tous les publics des outils numériques par une ergonomie et un langage plus simple. Mr Mounir Majhoubi, Secrétaire d'Etat chargé du numérique, semble avoir pris la mesure des questions posées. Il propose des plans à brève échéance pour réduire le fossé numérique existant.

Pour approfondir le sujet, contacter: sps.fr, agencedunumerique.gouv.fr, strategie.gouv.fr ou solidarites-actives.com.

Lyliane

Faire le ménage dans ses émotions avec les Fleurs de Bach...

Mme Axelle Truquet dans le Journal Nice-Matin du 16/9/2018 fait le point sur les élixirs floraux avec Mme Nathalie Auzémery, naturopathe installée à Nice. Cette conseillère diplômée en naturopathie s'intéresse aux élixirs depuis plus de 20 ans et elle les considère comme un " remède miracle". Entre autre, elle a en effet écrit l'ouvrage: "Soigner ses enfants avec les fleurs de Bach" sorti tout récemment aux éditions Leduc. Toutefois, elle précise bien que "les élixirs de Bach n'ont pas pour vocation de guérir les maladies, mais de traiter les émotions".

Mme Auzémery ajoute cette précision: "Ce ne sont pas des médicaments, mais leur objectif est de soulager les émotions négatives comme la peur, la lassitude, l'anxiété, le manque de confiance en soi". En bref, ces élixirs servent à nous rééquilibrer. L'avantage de cette solution à base de plantes ou de bourgeons est qu'elle ne produit pas d'effet indésirable. On en prend quelques gouttes seulement dans de l'eau ou directement sur la langue 4 fois par jour en général. Des cures de plusieurs semaines sont possibles.

Les Fleurs de Bach ont été découvertes il y a 80 ans par le Docteur Edward Bach, un anglais pathologiste et homéopathe, "qui pensait que l'état d'esprit d'un individu jouait un rôle primordial dans le maintien de son bien-être". Il a identifié 38 fleurs réparties en 7 familles d'émotions: solitude, sensibilité, préoccupation excessive, manque d'intérêt, tristesse, souci, incertitude. La teinture-mère de ces fleurs cueillies soigneusement est obtenue après qu'elles aient été plongées dans de l'eau et mises au soleil ou placées à ébullition. L'eau est ensuite filtrée et mélangée à un peu d'alcool pour la conservation.

Les flacons de 30 ml de verre opaque se gardent assez longtemps. Des mélanges de 5 à 7 fleurs sont possibles, mais il est recommandé de solliciter un conseil avant de se lancer. Le centre Bach - www.bachcentre.com - peut fournir la liste des conseillers agrées. Le Rescue enfin peut être considéré comme le 39ème élixir. Il est composé d'un mélange de 5 essences différentes de fleurs.  On l'utilise en cas de gros stress. Il faut savoir aussi qu'il existe des flacons dédiés aux enfants, déjà conditionnés.

On trouve les élixirs facilement que ce soit en pharmacie  ou dans certaines boutiques diététiques. Alors, pourquoi ne pas tester sur soi les élixirs floraux? Personnellement, j'ai essayé et je suis devenue adepte en cas de mal-être ou de peur.

Lyliane

30/09/2018

Petits bonnets pour une grande cause...

Petits bonnets pour une grande cause, c'est le titre de l'opération lancée pour la 12ème année consécutive par les Petits frères des Pauvres. L'association demande aux bénévoles de tout le pays de tricoter des bonnets de laine et d'envoyer leurs créations avant le 1er décembre à l'adresse suivante: Les Petits frères des Pauvres- Opération petits bonnets pour une grande cause - 64, Avenue Parmentier -75011- Paris.

Des modèles sont proposés pour les débutants-es et on peut obtenir des informations auprès de Mme Fanny Barbe au 01 49 23 13 54 ou par courriel à : fanny.barbe@petitsfreresdespauvres.fr. Ces bonnets tricotés (540 000 sont souhaités!) pourraient permettre de récolter suffisamment d'argent pour soutenir des actions spécifiques auprès des plus fragiles.

De plus, le 1er octobre, journée internationale des personnes âgées, les petits frères des Pauvres organisent la 10 ème édition des "Fleurs de la fraternité". Il s'agit d'offrir une fleur à une personne âgée pour lui donner un moment de bonheur. C'est à la portée de tout le monde!

Lyliane 

Au coeur de Nice, une maison d'accueil pour héberger les malades après leur hospitalisation...

Selon Mme Nancy Cattan, qui écrit dans le Journal Nice-Matin du 16/9/2018, une structure unique en France existe à Nice (06) à la Maison Sainte Croix. Cette propriété appartenant à l'Archiconfrérie des Pénitents Blancs propose en effet des appartements thérapeutiques à des personnes sortant des hôpitaux de la région. Ce sont un médecin, un soignant et une assistante sociale du Centre A. Lacassagne qui ont pris contact avec cette structure. Cette maison a ouvert en septembre 2009 et, depuis, 154 personnes y ont fait des séjours.

Là, un médecin coordinateur, des aides-soignantes et une infirmière s'occupent des patients, qui sont tous des majeurs en état de fragilité médicale et sociale. Un comité de soignants et de représentants des pénitents Blancs décident l'admission sur présentation d'un dossier médical et social. Car, le retour à domicile après une hospitalisation n'est pas toujours simple. Parfois, il y a des étages et pas d'ascenseur, parfois la maison est trop éloignée ou le handicap de la personne ne permet plus d'être autonome… Certains restent 6 mois, d'autres près de deux ans. Le loyer est minime: 60 euros par mois.

Voilà une initiative qui pourrait être reprise dans d'autres villes françaises! Car nombreuses sont les personnes en grande difficulté qui n'arrivent plus à regagner leur domicile après des traitements lourds ou une hospitalisation! Toutes n'ont pas une famille capable de les héberger et de veiller sur elles.

Pour tout renseignement, s'adresser à www.penitentsblancs.fr ou téléphoner au 04 89 74 63 64.

Lyliane

 

 

28/09/2018

Mieux former les médecins aux soins palliatifs...

Mme Carine Hahn a recueilli pour Valeurs Mutualistes le témoignage de Mme Brigitte Micheau, Présidente de l'UNASP (Union nationale des associations de soins palliatifs) et bénévole en soins palliatifs. L'UNASP fédère 70 associations de soins palliatifs et compte 1 600 bénévoles intervenant à l'hôpital, dans les EHPAD et à domicile. Mme Hahn milite pour une application effective de la Loi Clayes-Leonetti de 2005 et une meilleure formation des médecins.

Etre en soins palliatifs implique, en effet, du personnel soignant une présence auprès du malade et de sa famille, dès l'annonce de la maladie grave et évolutive jusqu'au décès en passant par une prise en charge de la douleur selon la Charte  des soins palliatifs. Certains médecins ne connaissent pas encore bien et n'appliquent pas partout cette loi. Les familles par contre la connaissent et demandent son application.

Pour le moment la formation des médecins aux soins palliatifs est très inégale. Parfois aussi ils n'ont pas les outils médicaux et humains. Aussi, la prise en charge de la "sédation profonde et continue jusqu'au décès" est loin d'être opérationnelle. L'UNASP  prône un accompagnement humaniste du patient en défendant ses droits. elle cherche à "éviter la banalisation du temps de la mort dans une société du bien-être individualiste, où elle est sortie du champ".

Mme Hahn cherche des fonds et essaie de sensibiliser les institutions. Car les aides ont baissé d'environ 70% et beaucoup ont disparu. Elle forme des équipes de bénévoles quand c'est possible pour répondre à la demande des hôpitaux. Heureusement, à la rentrée 2018, tous les étudiants en médecine, mais aussi les infirmiers et les kinésithérapeutes devraient pouvoir effectuer un stage dans une unité de soins palliatifs. Cela était inscrit dans la loi pour tous les soignants mais jusqu'ici cela a peu été appliqué.

Il faut savoir que si 85% des Français souhaiteraient finir leur vie à domicile, 60% des décès ont lieu au cours d'une hospitalisation. Parfois les malades disposent d'une pompe à morphine comme à l'USP de l'Hôpital Bretonneau (Paris) pour s'administrer une dose adaptée à leur douleur. Là les soignants essaient de cultiver avec eux les petits plaisirs de la vie en flattant les 5 sens du malade (musique, tableaux au mur, animaux…). 

Pour en savoir davantage, joindre par exemple sur Internet: www.parlons-fin-de-vie.fr.

Lyliane

Consommer responsable et se laisser "emballer par le vrac"...

Mme Marie-Alexandra Desfontaines, dans la revue Notre Temps, liste les divers avantages d'acheter sa nourriture en vrac. elle signale qu'aujourd'hui beaucoup de magasins biologiques (Biocoop, Naturalia…) et même certaines grandes chaînes de supermarchés proposent un rayon vrac. Généralement l'acheteur trouve des sacs papier à disposition pour y mettre les produits qu'il a sélectionnés.

Voici les nombreux avantages mis en avant par la journaliste:

- faire des économies: on estime en effet qu'au moins 20% du prix de vente des produits emballés correspond au prix de l'emballage.

- limiter le volume des déchets: selon l'ADEME, chaque français produit par an 391 kg d'ordures ménagères. Les emballages finissent tous à la poubelle.

- lutter contre le gaspillage alimentaire: le consommateur choisit exactement la quantité de produit nécessaire à sa consommation personnelle.

- préserver sa santé: il faut savoir que de nombreux matériaux toxiques (phtalates…) sont susceptibles de migrer de l'emballage vers l'aliment.

- privilégier le "fait maison": on est moins tenté d'acheter des plats tout préparés.

- varier les plaisirs: on voit les différents produits proposés et on est tenté de les tester.

- retisser du lien avec le commerçant: il nous informe sur les temps de cuisson, les recettes...

- descendre moins souvent ses poubelles: on vise peu à peu le zéro déchet.

- alléger son sac de courses: on fractionne les quantités à acheter.

- recycler: on est tenté de garder bocaux, bouteilles et pots pour conserver épices, céréales, graines, légumineuses...

Pour aller plus loin, consulter par exemple: www.daybyday-shop.com.

 Lyliane

27/09/2018

Association Crésus pour soutenir les personnes endettées...

Dans la revue Notre Temps, Mr Jean Christophe Martineau évoque l'engagement d'un homme de 66 ans, combattif et déterminé, Mr Jean-Louis Kiehl. Né à Strasbourg, après une carrière à l'international, il s'est senti capable de créer une structure associative susceptible d'aider les personnes surendettées. Ce fut d'abord SOS surendettement, puis, depuis 2003, l'association Crésus. Celle-ci a été reconnue d'utilité publique en 2005 et elle a même été lauréate 2016 du Prix des Héros de Notre Temps.

Mr Kiehl est devenu délégué du Médiateur de la République pour l'Alsace. A Strasbourg, l'association dispose d'une plateforme téléphonique nationale (tél: 03 90 22 11 34) animée par une vingtaine de jeunes professionnels de la finance, qui prennent en charge les appels de personnes en difficulté. Les appelants sont conseillés dans leurs démarches avec leurs banques ou les pouvoirs publics. Mr Kiehl a même joué le rôle de médiateur auprès de certains directeurs d'agences bancaires.

On considère aujourd'hui que l'Association Crésus a accompagné quelques 500 000 personnes. Des aides sous forme de bénévolat ou de dons seraient bienvenues. S'adresser via Internet à www.cresusalsace.org.

Lyliane

Loi agriculture: une occasion manquée de réformer notre système agricole?

 
 
 
Bonjour 

L’Assemblée nationale a voté la semaine dernière en deuxième lecture la loi Agriculture et alimentation. Un examen à enjeux après la suppression par le Sénat de l’étiquetage du mode d’élevage et le rejet par les deux chambres de quasi toutes les mesures de bien-être animal.

Cette loi qui aurait dû réformer en profondeur notre modèle agricole et alimentaire est une immense déception. Malheureusement, malgré la mobilisation des citoyens auprès de leurs députés, la plupart d’entre eux n’a pas été au rendez-vous et le bien-être animal laissé pour compte.

 

Les amendements visant à réintroduire dans le texte l’étiquetage du mode d’élevage ont tous été rejetés. Alors que cette mesure avait été votée en première lecture, grâce à un amendement de Barbara Pompili et soutenu par 46 députés, les amendements déposés par la majorité ont subitement été retirés avant le vote.

 

Concernant les mesures de bien-être animal : aucune interdiction n’a été votée. Ni celle des cages pour les poules pondeuses, ni celle pour les lapins. Les amendements ont tous été rejetés après avis défavorable du gouvernement.

Seul un amendement demandant un rapport du gouvernement sur le sujet des transports d'animaux vivants a été adopté, mais c’est bien insuffisant pour réellement faire avancer cette question.

 

La seule consolation est venue de l’adoption de l’amendement déposé par la députée Samantha Cazebonne, établissant une expérimentation de menus végétariens au moins une fois par semaine dans les cantines scolaires. Un pas en avant vers une alimentation plus durable, plus respectueuse du bien-être animal et de qualité.

En revanche, l’Assemblée a maintenu l’interdiction de la dénomination « steak » pour les produits d’origine végétale. Ajoutons aussi que pour la deuxième fois, les députés ont voté contre l’interdiction du glyphosate.

 

Finalement, le texte retourne au Sénat. Il est quasi certain que les sénateurs n’iront pas au-delà de ce que les députés ont pu voter. Le risque est que la mesure sur les repas végétariens dans les cantines soit supprimée.

Amicalement, Claire Hincelin
Responsable de communications
 
 
 
 
 
supporter
 
 
         
   
 
 
 
 
   
 
 
 
 
 
 

26/09/2018

Soyons tous unis contre le projet de Grand Contournement Ouest de Strasbourg !

Mais qu’est-ce que le GCO ? Le Grand Contournement Ouest de Strasbourg (GCO), ou A355, ou COS, est un projet d’autoroute à péage de 2x2 voies et de 24 km de long, qui relierait Vendenheim au nord, à Duttlenheim au sud, en passant à toute proximité d’une grosse vingtaine de communes de la périphérie de Strasbourg. Sa réalisation a été confiée à ARCOS, une filiale du groupe de BTP Vinci. Selon la conclusion du rapport de la commission d'enquête publique de 2007, « le désengorgement de Strasbourg n’est ni l’enjeu ni l’objectif du GCO ». Il ne ferait qu’accroître jour et nuit un trafic poids lourds entre le nord et le sud de l’Europe, traversant l’Alsace de part en part sans s’arrêter, à des conditions tarifaires bradées au regard de l’Allemagne .

Cette autoroute de 24 km serait inutile pour les usagers qui se rendent à Strasbourg ou trop coûteuse pour les particuliers qui en auraient l’usage (environ 220 Euros mensuels). Elle serait par contre une aubaine pour les poids lourds nord-sud européens qui réaliseraient une économie représentant jusqu'à 80 % pour les plus polluants par rapport à la Lkw Maut allemande.

La seule étude sur la qualité de l’air disponible réalisée par l’ASPA pour évaluer l’impact polluant de cet ouvrage, atteste que l’ensemble de la région souffrira du dépassement des valeurs guides de l’OMS pour les particules fines et plus encore pour les ultra fines à l’origine d’une mort prématurée sur 6 dans le monde et de l’accroissement spectaculaire des AVC en Alsace, région de France la plus touchée par ce fléau. Comment ce couloir à poids lourds n’accroîtrait-il pas la pollution de manière considérable ?

Par ailleurs, tout en bénéficiant d’un financement via un prêt de la Banque Européenne d’Investissement à hauteur de 280 millions d’Euros, les recettes  à percevoir de ce projet tomberaient pendant 54 ans à 100% dans l’escarcelle de Vinci. » C'est dans ce contexte délétère que l’Eurométropole accepte aux côtés de l’Etat de bétonner 300 ha de terres agricoles exceptionnelles en saccageant la beauté de paysages que les commanditaires du GCO tiennent pour rien, en proposant de pseudo compensations environnementales. Il est indispensable que vous preniez conscience du caractère fallacieux des informations officielles du même ordre que les fables rassurantes après la catastrophe de Tchernobyl. Les procédures réglementaires à caractère formel n’ont d’autre but que de mener ce projet à terme au profit de la multinationale VINCI quelles qu’en soient les conséquences.

Compte tenu de l’état préoccupant du monde, stopper ce projet dévastateur constitue une obligation vitale pour nous et les générations à venir. Repenser les transports au niveau européen, créer un RER départemental et une écotaxe dissuasive pour les poids lourds, réhabiliter le fret ferroviaire, améliorer les transports collectifs, promouvoir le covoiturage, développer le dernier kilomètre propre, rebasculer les crédits GCO sur des solutions pérennes et relocaliser la production agricole, conduiront plus utilement à réduire les nuisances pour tous et réduire les bouchons pour tous sans sacrifier le Kochersberg !signez cette pétition !

L'argile, un bon plan...

Un article des Carnets de Santé des Alpes-Maritimes nous fait prendre conscience que, tirée de la roche, l'argile regorge de minéraux et d'oligo-éléments. Riche en fer, potassium, aluminium, cuivre, elle est ,en effet, utile aussi bien pour des soins de beauté que pour des soins curatifs. Pour une peau brûlée, infectée ou contusionnée par exemple, l'argile est très efficace en cataplasme, car elle accélère la cicatrisation. Des masques à l'argile nettoient la peau en profondeur ou traitent des cheveux secs.

On trouve l'argile sous plusieurs formes: en vrac concassée ou moulue, en tubes prêts à l'emploi et même en bandes pré-imprégnées. L'argile verte est la plus répandue. Récoltée dans des carrières, elle est purifiante pour les peaux mixtes ou grasses et peut diminuer les pellicules... L'argile rouge, colorée par des oxydes de fer, est plus grasse et convient aux peaux très sèches. L'argile blanche et l'argile jaune sont plus adaptées aux peaux fragiles.

Il est possible de se confectionner un masque anti-âge: verser dans un bol 2 cuillères à café d'argile verte, une cuillerée à café de miel et 2 cuillères à café de lait. Pour un masque purifiant, mêler 2 cuillerées d'argile verte, 1 cuillère à café d'huile d'olive et 2 cuillères à café d'eau minérale. Bien mélanger pour obtenir une texture homogène. Laisser poser 15 à 20 minutes sans laisser durcir le masque. Ensuite, un masque hydratant permettra au visage de retrouver sa vitalité.

Pour en savoir davantage, consulter sur Internet: https://www.toutpratique.com › Santé

Lyliane

25/09/2018

Connaitre le rôle essentiel de beaucoup de mères de banlieue et en parler positivement...

Mme Tiphaine Honnet dans Version Fémina a eu raison selon moi de souligner le rôle joué par de nombreuses mères dans des quartiers défavorisés. A Aulnay sous Bois par exemple, en Seine St Denis, celles que l'on nommait "femmes relais" dans les années 80 sont en gilets oranges, se rassemblent et essayent de faire bouger les choses, particulièrement le soir. Elles sont aujourd'hui les véritables "médiatrices interculturelles" des banlieues françaises.

Partout, à Rouen, Bordeaux, Villeurbanne, Nantes, près de Paris, elles "redoublent de courage, de créativité et de détermination pour débrancher … les prétendues racailles et leurs parents dits démissionnaires". Des associations se sont même crées avec pour objectif: "zéro voitures brûlées, zéro caillassages". A Grigny comme à Aulnay sous Bois, des mères partent à l'assaut à coups de balai de caves squattées. Les dealers doivent désormais compter avec leur présence active.

Ce n'est pas sans danger. En effet, en 2017, des mères d'Echirolles dans l'Isère ont été frappées par des trafiquants. Toutefois, le dialogue reste la clé. Il permet à la fois d'agir sur la radicalité religieuse et la délinquance. L'Association de Rouen "Imad", crée par Mme Latifa Ibn Ziaten, dont le fils a été tué par M. Merah, intervient auprès des familles, dans les écoles, les prisons. Les mères jouent les intermédiaires avec la police et essaient de faire baisser les tensions.

A Villeurbanne, avec le soutien d'animateurs, une dizaine de mères dans un Centre Social s'interrogent sur les racines des problèmes de banlieue et cherchent ensemble des solutions. Mieux, elles s'entraident et n'hésitent pas à prendre des photos et à intervenir dans la presse. A Nantes, l'association Tissé Métisse  a choisi l'humour et monte des spectacles issus de faits réels. A Bagnolet, une politologue nommée Mme Fatima Ouassak, qui a crée l'association "Front des mères", débat avec le corps enseignant et essaie de structurer le mouvement pour tout l'hexagone. A Sevran, la Brigade des mères commence à être connue.

Les femmes sont les plus impliquées dans ces associations. Au cœur des quartiers dits "prioritaires" vivent 5,5 millions de personnes, touchées par le chômage et la précarité. De plus, une famille sur 4 est monoparentale. Toutefois, les hommes ont un rôle à jouer. ils sont invités aux réunions et des discussions les impliquent, afin qu'ils prennent le relais auprès des enfants.

Des résultats concrets commencent à être connus. A Aulnay sous Bois par exemple l'engagement des femmes a été salué par la ville qui leur a remis en février 2018 un Diplôme d'Honneur. A Bordeaux comme à Villeurbanne les mamans ont publié un recueil de leurs travaux et elles sont même parfois appelées pour une expertise auprès des parents des quartiers. Elles préparent une chaîne You Tube. Le Président de la République lui-même s'est engagé à leur donner la parole.

En attendant que notre regard change sur les quartiers, il s'agit pour nous d'encourager ces femmes qui désamorcent beaucoup de difficultés en banlieue. Le DVD de leur spectacle est en vente auprès de la Compagnie Théâtre d'ici ou d'ailleurs.  L'ouvrage "Maman noire et invisible" de Mme Kebe Diariatou peut se trouver à La Boîte à Pandore. On peut également par exemple contacter sur Internet: www.https://www.la-croix.com › France

Lyliane

Une île des Caraïbes la Dominique devient un modèle pour le monde entier...

Une petite île des Caraibes pourrait être une source d'inspiration pour de nombreux pays, dont la France. Alors que les députés français ont récemment voté l'interdiction des «couverts, piques à steak, couvercles à verre jetables, plateaux-repas, pots à glace, saladier, boîtes» dès 2020, La Dominique est allée encore plus loin. Ce pays de 754km2 situé entre la Guadeloupe et la Martinique a banni de ses terres tous les objets en plastique à usage unique à compter du 1er janvier 2019. La petite île est ainsi le premier pays au monde à prohiber les pailles, plaques et couverts en plastique ainsi que les tasses et récipients en polystyrène, particulièrement néfastes pour l'environnement.
«Conformément à la volonté du gouvernement de créer la première nation au monde à résister au changement climatique, avec notre surnom d'«l'île de la nature» et notre engagement à protéger la Terre Mère, un certain nombre d'objets considérés comme nuisibles à l'environnement seront interdits, à compter du 1er janvier 2019», a ainsi annoncé cet été le pays via un Tweet.


Sanctuaire pour les cachalots:

La petite île qui cultive une image écotouristique a déjà pris une série d'initiatives pour préserver l'environnement. Le pays a restreint l'importation de contenants non-biodégradables afin de limiter leur distribution dans les magasins. «La Dominique est fière d'être considérée comme «l'île Nature», a déclaré le premier ministre, Roosevelt Skerrit. Nous devons tout faire pour mériter ce surnom et en faire une réalité. La gestion des déchets solides est un problème qui nuit à cette perception et nous devons poursuivre nos efforts pour en venir à bout».
Après avoir été touché de plein fouet par l'ouragan Maria et avoir été spectateur des conséquences du changement climatique, le premier ministre incite le monde entier à agir pour préserver la planète. Avec cette mesure exemplaire, le petit pays estime qu'il «a une occasion unique de devenir un modèle pour le monde entier, un exemple qui montre comment une nation tout entière peut se relever après un désastre et résister au changement climatique pour l'avenir», a ainsi lancé le chef de l'État.
L'île à la faune et la flore luxuriante, peuplée de colibris, perroquets et de nombreux animaux marins n'est pas uniquement aux premières loges pour observer les conséquences du changement climatique, ses hauts-fonds et ses eaux chaudes sont aussi prisés des cétacés. L'île est en effet un sanctuaire pour les grands cachalots qui s'y retrouvent en été lors de la grande migration. La protection de ses océans est ainsi une priorité pour la survie de ces animaux menacés.

Mathilde Golla - Le Figaro - mercredi 19 septembre 2018

24/09/2018

Toute la lumière sur les SEGPA (sections d'enseignement général et professionnel adapté)

Le festival "Toute la lumière sur les SEGPA" a été crée en 2011, écrit Mme Coralie Bonnefoy dans le journal La Croix du 8/6/2018, grâce à un partenariat entre la circonscription de l'éducation nationale ASH3, l'Alhambra (pôle régional d'éducation artistique), les Ateliers de l'image-Centre photographique de Marseille et le Conseil Départemental des Bouches du Rhône. Cette année 2018, huit établissements des Bouches du Rhône sont engagés dans ce dispositif original.

Les élèves en SEGPA sont des élèves en difficulté d'apprentissage et ils sont issus pour la majorité d'un milieu défavorisé, où les expériences artistiques sont rares. Ce projet a lieu au sein du cinéma l'Alhambra dans les quartiers Nord de Marseille. Chaque classe bénéficie en fait de l'intervention d'un professionnel de l'image, qui pilote (50H dans l'année) la réalisation de films de 8 minutes. Les films ont été visionnés le 14/6 par un jury présidé cette année par le réalisateur Sacha Wolff. Ils sont ensuite visibles sur le site: www.pole-cinema-paca.org.

Le but de ce dispositif est "de faire réfléchir ces jeunes et d'ouvrir leur regard sur la société". Chacun s'essaie à tour de rôle aux différents rôles: technicien, cameraman, perchman… En 2017, le court métrage d'une des classes a gagné le premier prix au festival "Toute la lumière sur les SEGPA". Ce film intitulé "Saute pas dans le vide" racontait la radicalisation d'une jeune fille. Il a même obtenu le Label citoyen du site -Mémorial du Camp des Milles près d'Aix en Provence. 

A travers ce reportage, on s'aperçoit que cette initiative est susceptible de faire beaucoup de bien à ces jeunes souvent montrés du doigt et souffrant d'un regard négatif de certains autres élèves et de leurs parents. Les films tournés montrent apparemment toute leur créativité. Ce projet pilote des Bouches du Rhône les valorise et à ce titre, il serait à prolonger un peu partout dans notre pays.

Créons partout où c'est possible des festivals de ce style et soyons convaincus qu'à terme c'est toute la société française qui en bénéficiera… Car il a été reconnu que poser un regard bienveillant sur des personnes quelles qu'elles soient contribue à les faire  évoluer et à faire grandir en elles cette part d'humanité qui ne demandait qu'à s'épanouir. C'est quoi qu'il en soit la conviction profonde que je souhaite vous faire partager à travers ce blog...

Lyliane

23/09/2018

Les Eco-Charlie luttent contre le gaspillage...

Les Eco-Charlie, association à but non lucratif, a été créée au début de l'année 2016 à Paris, suite à la loi du 11/2/2016 , relative à la lutte contre le gaspillage alimentaire. Un texte régit les conditions de dons des distributeurs du secteur alimentaire et oblige ceux-ci à donner leurs invendus alimentaires à toute association proposant de les récupérer, écrit Mme Aurore Harrouis dans la revue Nous, supplément à Nice-Matin.

L'association parisienne initiale, qui réunit 300 Eco-Charlie et fonctionne uniquement en bénévolat, comptait de nombreux habitants d'autres villes françaises dont Nice. Aussi ces derniers ont souhaité créer leur antenne sur la Côte d'Azur au début de l'année 2017. Après Nice, Lyon avec 100 adhérents a été la dernière ville labellisée "Eco-Charlie". Un projet existe sur Toulouse.

L'association Eco-Charlie récolte par exemple trois fois par semaine auprès des magasins, marchés et boulangeries bio de Nice. Cela donne environ deux tonnes d'invendus par mois. Ils se les partagent  d'abord, car charité bien ordonnée commence par soi-même et ils en font profiter ensuite quelques associations. Ils visent notamment les "précaires invisibles", c'est à dire les travailleurs pauvres, les familles monoparentales, les personnes isolées et les chômeurs. Ils luttent ainsi à la fois contre le gaspillage alimentaire, l'exclusion sociale et la malbouffe.

Depuis un an et demie, quatre équipes à Nice sont sur le terrain. Ils sont déjà 180 adhérents, dont une soixantaine de récoltants actifs. Ils planifient sur Doodle leurs ramassages et la messagerie Slack est utile pour savoir qui fait la tournée et où. A vélo, en voiture, à pied., ils passent dans les enseignes avec lesquelles ils ont signé une convention. Ils ont trouvé à Nice un petit garage prêté par un proche pour trier les denrées avant de les partager en fonction des besoins. Ils sont tous proches les uns des autres car la solidarité les unit et certains sont devenus amis. Au sein des Eco-Charlie, c'est en effet  l'humain qui est privilégié.

L'initiative est au pouvoir chez les Eco-Charlie! En effet, afin de financer leurs activités (achat de frigo, caddies, essence pour les véhicules, achat de vélo-cargos…), ils organisent ponctuellement des marchés libres et des ateliers "Do it yourself" pour apprendre à réaliser sa lessive, ses produits ménagers ou de toilette. Peut-être arriveront - ils même un jour à créer des emplois et à pouvoir louer leur local...

Alors, si vous êtes disponible, pourquoi ne pas prendre contact avec le réseau des Eco-Charlie sur: www.lesecocharlie.org ou via Facebook, soit pour donner un coup de main, soit pour créer un Eco-Charlie dans votre ville? On peut adhérer gratuitement sur le site Internet, si on souhaite devenir "récoltant". 

Lyliane

Faire école sous un pont du métro à Delhi...

Dans le journal La Croix du 11/3/2018, Mme Paula Boyer s'appuyant sur des photos de Mr Brice Garcin/Hansiucas, parti pour un périple autour du monde, nous fait découvrir une école étonnante, installée sous un pont du métro à Delhi (Inde). Cette initiative, nous la devons à un épicier Mr Rajesh Kumar Sharma, qui a ouvert en 2006 ce qu'il appelle "l'école gratuite sous le pont". Cet homme pour des raisons financières n'avait pas pu faire les études de ses rêves dans sa jeunesse. Il a finalement décidé, à l'âge adulte, de prendre sa revanche en aidant des enfants qui n'ont pas les moyens d'aller à l'école.

Il a donc investi un espace entre les piliers d'un des ponts du métro dans le quartier pauvre de Yamuna Bank à Delhi. Puis, il a parcouru les environs pour convaincre les parents de laisser leurs enfants aller à l'école. Il a eu du succès, car en Inde selon l'Unesco, plus de 17 millions d'enfants et d'adolescents errent dans la rue et ils risquent de tomber dans la criminalité. Chaque matin, désormais, Mr Rajesh Kumar Sharma aidé par le fils de Mr Laxmi Chandra, son assistant et par quelques volontaires, enseigne aux enfants l'anglais, l'hindi, l'histoire-géographie et les mathématiques.

Les écoliers sont très attentifs et sages, car ils savent que cette école est une chance pour eux. Au début, ils étaient assis par terre. Il y avait un manque de matériel, c'est pourquoi les tableaux au départ étaient peints sur les murs. Heureusement, des dons commencent à affluer pour des achats de chaises, de crayons et de cahiers. Des médecins volontaires se sont à leur tour intéressés à cette école. Ils viennent 3 fois par mois avec un camion, afin de soigner gratuitement les écoliers.

Le but de l'ancien épicier était de sortir ces enfants de leur misère. Aujourd'hui, il espère même qu'une bonne partie des élèves rejoindra l'école publique où ils pourront continuer à étudier et à manger à leur faim. Leurs parents, en effet, pour la plupart vivent dans des bidonvilles et ils ont des métiers manuels précaires ou ce sont des migrants sans emploi stable. Dans tous les cas, ils sont dans le dénuement et peinent à assurer leur survie. Grâce à cette initiative, ces enfants pourront peut-être un jour avoir un métier plus intéressant et à leur tour s'engager à aider les autres...

Bravo à cet homme courageux qui lutte à sa façon contre l'ignorance et prépare un meilleur avenir à ces enfants pauvres! Beaucoup de personnes dans le monde pourraient suivre ce bel exemple ou s'en inspirer. Quant à nos  écoliers et étudiants français, souvent mécontents de leurs conditions de vie, ils auraient  peut-être besoin de se porter volontaires en Inde pour toucher du doigt la chance qu'ils ont de vivre choyés dans notre pays... 

Lyliane

22/09/2018

A Grenoble, écologie et justice sociale sont conjugués dans tous les projets municipaux...

Un dossier complet a été publié dans le journal La Croix par Mrs A. Peillon et Bénévent Tosserile en avril 2018. Il concerne la ville de Grenoble (Isère), où la démocratie participative semble un principe à l'œuvre dans l'équipe municipale. Par exemple, Mr Yann Mongaburu, âgé de 36 ans, délégué à l'intercommunalité et président du syndicat mixte des transports en commun grenoblois estime que" la responsabilité environnementale est toujours intimement liée à la justice sociale et territoriale". Il prône la marche à pied, la circulation à bicyclette et il se félicite des résultats de la réduction de la vitesse à 30 km/h dans l'agglomération. Les espaces publics doivent, selon lui, être partagés avec bienveillance vis à vis des plus vulnérables, notamment les jeunes enfants et les personnes âgées.

Le budget annuel de 800 000 euros a fait l'objet d'une étude de faisabilité technique, juridique et financière et il sera soumis au vote en ligne du 2 au 6/10/2018. Ainsi, des idées d'investissements publics pourront être proposées par les citoyens grenoblois, comme c'était déjà le cas depuis 2015. L'Association A.D.E.S (association pour la démocratie, l'écologie et la solidarité) soutient la municipalité et comporte parmi ses membres plusieurs élus de la municipalité. Quant au maire écologiste de Grenoble, Mr Eric Piolle, il dit "inscrire son action en fonction du bien commun". Il cite le retour à la gestion de l'eau dans le giron public en 1999, qui lui semble avoir porté beaucoup de fruits. La fourniture de l'énergie se fait grâce à une société d'économie mixte détenue à 50% plus une action par la Ville de Grenoble…

Mr le Maire souligne la cohérence de leurs actions, qui lui semble pionnière et pourrait servir de modèle d'administration du territoire. Depuis 2014 par exemple, la Ville et la Métropole ont planté 3 500 arbres dans la ville et il est projeté d'atteindre 15 000 plantations d'arbres d'ici à 2030. Des arbres fruitiers poussent sur des places et la végétalisation des immeubles a commencé. On compte 23 jardins partagés gérés par la Ville ou des Associations. La municipalité a même permis l'occupation temporaire de deux maisons à démolir pour que des sans abri ou des squatteurs puissent en profiter...

Bref, à Grenoble, le cadre de vie a changé grâce à un contact étroit avec la population. Mr le maire cherche à faire connaître ses actions. Il était présent en avril 2018 à l'Institut Catholique de Paris pour un débat sur le thème: Ecologie et bien commun". Espérons que d'autres communes françaises prendront modèle sur une telle gestion démocratique et soucieuse d'écologie, ce qui n'est pas courant...

Lyliane

21/09/2018

Une herboristerie en capsules avec Infuzit...

Madame Manon  François, dans la revue Nous, supplément du journal Nice-Matin, consacre un article à la société Infuzit, basée au Village by CA à Sophia Antipolis (06). Son directeur, Mr Fabrice Leclercq, a d'abord racheté l'herboristerie en ligne Ormensis. Puis il a monté une start-up, nommée Infuzit, qui au bout de deux ans de recherche, a réussi à mettre les plantes en dosettes compatibles avec les machines Nespresso.

Donc, depuis septembre 2017, les capsules Infuzit, qui sont biodégradables, sont commercialisées en France. Vendues par 10 actuellement au prix de 5,50 euros, ces capsules peuvent être achetées dans certaines pharmacies et des magasins bio. Les tisanes de base sont présentes: détox, nuit, respir, circul, digest et aphrodisia. Chacune d'elle comporte plusieurs plantes associées, spécifiques de l'affection à prendre en compte.

Il me semble que c'est une bonne idée "pour ramener les plantes dans le quotidien des gens". Car, sans altérer le goût et les vertus des plantes, cette innovation permet de faciliter leur usage. De plus, cela donne un air de modernité à des infusions qui semblaient jusque là un brin ringardes! Tout renseignement peut être obtenu sur le site: www.infuzit.fr.

Lyliane

Soigner au naturel avec les plantes...

Un article de Mme Ysaline Mace dans un supplément au journal Nice-Matin porte sur l'herboristerie et les soins prodigués grâce aux plantes. Je trouve cette initiative heureuse, car en ce moment les membres du Sénat saisis par Mr Labbé examinent l'éventuelle re-autorisation de l'herboristerie supprimée par le régime de Vichy. Heureusement, quelques pharmaciens et propriétaires de boutiques en France continuent à vendre plantes et huiles essentielles. C'est notamment le cas dans le centre ville de St Raphaël, où à Naturshop Mme Jacqueline Baqué, pharmacienne et diplômée en aromathérapie et en phytothérapie, a ouvert son herboristerie en 1993.

Là, avec son petit -fils Nils Baqué, entourée d'une équipe de personnes spécialisées dans les médecines naturelles (notamment une naturopathe et un herboriste), elle prodigue conseils et plantes à ses clients. L'enseigne a quelques 150 plantes à disposition en provenance pour la plupart de l'herboristerie Cailleau en Anjou. Cette célèbre herboristerie est la capitale des plantes médicinales et notamment de la camomille dans notre pays. La pharmacienne a elle-même sélectionné des tisanes pour la détente, la détox ou la minceur et des élixirs floraux qu'elle considère comme "indispensables".

Par exemple en cas de poux, de coups de soleil ou de migraine: l'huile essentielle de lavande ou l'hélycrise, un remède contre les coups, entorses et tendinites. Elle recommande aussi l'aloe vera, une plante aux vertus bactéricides, cicatrisantes et adoucissantes. En plus, un salon de coiffure spécialisé dans la coloration végétale ainsi qu'un salon d'esthétique prennent place dans la boutique, située au 303 de l'avenue Victor Hugo à St Raphaël et ouverte tous les jours sauf le dimanche de 8H45 à 19H.

En cas de besoin, s'adresser à Mme Baqué au 04 94 95 82 95 ou contactez la sur le site: www.naturshop.fr.

Lyliane

20/09/2018

Voudriez-vous participer au "concours familles à énergie positive"?

Ce défi s'adresse à des particuliers comme vous et moi, qui, six mois durant, vont travailler sur "leurs comportements économes dans un esprit de convivialité et une logique d'apprentissage", selon Mr Julien Camacho, responsable du projet au sein du C.L. E.R., réseau pour la transition énergétique. J'ai trouvé cet article qui m'a paru très complet dans le journal Biocontact paru en septembre 2018. Le règlement de ce concours s'obtient sur le site: www.familles-a-energie-positive.fr.

L'originalité de ce concours réside dans ses modalités collectives de participation. Le concours se fonde en effet sur une inscription de foyers au sein d'équipes regroupant en règle générale 5 à 10 foyers . Cette démarche est accompagnée par un "capitaine d'équipe", afin de permettre aux inscrits d'atteindre l'objectif symbolique des 8% de réduction de consommation.

Les personnes inscrites doivent connaître, en effet, la consommation énergétique de leur logement expertisé au préalable par un conseiller d'Espaces Infos Energie. Un support pédagogique de 100 écogestes pour cuisiner, s'éclairer, isoler son logement et se chauffer leur est proposé dans des pratiques quotidiennes. Les participants-es suivent l'évolution de la consommation de leurs équipes grâce à une plateforme en ligne où ils enregistrent index et relevés.

Déjà plus de 40 000 familles ont participé à ce concours. Alors, pourquoi pas vous? Tous renseignements sur le site: www.cler.org.

Lyliane

19/09/2018

Des propositions pour le climat...

Non seulement les humains doivent cesser de rejeter des gaz à effet de serre, mais ils doivent trouver le moyen de retirer une partie du carbone déjà rejeté, afin de limiter la hausse de la température du globe.
Ce renversement doit intervenir, selon de nombreux scientifiques, dans la seconde moitié du XXIe siècle. Cette absorption du CO2 est l'angle mort de la lutte contre le changement climatique. Mais des solutions existent, mises à l'affiche lors du sommet mondial pour l'action climatique qui se tient cette semaine à San Francisco.du carbone déjà rejeté, afin de limiter la hausse de la température du globe.

- Les forêts et les champs
Les arbres absorbent du dioxyde de carbone par la photosynthèse, et aident à stocker ce carbone dans le sol. La déforestation conduit donc à laisser plus de carbone dans l'atmosphère, ce qui réchauffe la planète.
C'est pour cela que les forêts et la végétation en général sont considérées comme une solution centrale au problème du carbone - potentiellement des centaines de millions de tonnes supplémentaires de CO2 absorbables par an. Si seulement les humains cessent de défricher."C'est 30% de la solution, mais cela ne reçoit que 2% des financements internationaux" liés au changement climatique, dit Carlos Manuel Rodriguez, le ministre de l'Environnement du Costa Rica, où la superficie boisée a doublé en 30 ans.


Les terres agricoles sont aussi importantes.
Les cultures des champs absorbent naturellement du CO2 de l'air, dont ils réinjectent le carbone dans le sol. Il suffirait d'augmenter légèrement le taux absorbé pour potentiellement en capturer d'énormes quantités: 0,04%, ou 4 pour mille, suffirait, selon une initiative lancée par la France en 2015.
Par exemple, argue Stéphane Le Foll, qui dirige "4 pour 1000", les agriculteurs devraient planter de la luzerne, afin que les champs restent couverts de plantes toute l'année, entre le maïs et le blé par exemple. Et qu'ils arrêtent de labourer, afin de limiter l'érosion.
"L'idée est que quand vous passerez en avion d'ici 20 à 30 ans, il n'y aura plus de grandes parcelles labourées", dit-il à San Francisco.


- Réduire les fuites de gaz:
Les gaz hydrofluorocarbures (HFC) sont les réfrigérants des climatiseurs, mais les climatiseurs fuient, ce qui réchauffe l'atmosphère. En accélérant le remplacement des HFC par d'autres gaz moins nocifs, les émissions pourraient baisser de 5 à 16% entre 2015 et 2025, selon un rapport publié cette semaine par la coalition America's Pledge.
Les fuites des puits et gazoducs sont une autre source majeure de gaz à effet de serre, en l'occurrence du méthane, dont le pouvoir réchauffant est très supérieur à celui du CO2. Il faudrait réparer les fuites, jusqu'au bout du circuit de distribution... les conduites de gaz de ville.


- Aspirer le CO2 de l'air
"Aspirer" le carbone directement de l'air est une autre idée pour l'instant au stade expérimental. Trois sociétés, en Suisse, en Islande et au Canada ont mis au point des systèmes qui extraient le CO2 de l'air et le stockent... Par exemple, le CO2 peut être injecté en sous-sol, dans les aquifères, ou bien il peut être absorbé par les roches.
"C'est cher, c'est difficile, mais c'est plausible", explique James Mulligan, auteur d'un rapport sur le sujet à l'ONG World Resources Institute.
Le coût est évalué de 100 à 200 dollars par tonne de CO2 stocké, contre 50 dollars environ pour la reforestation. Des économies d'échelles conséquentes doivent donc encore être réalisées.

selon Relaxnews (AFP) - samedi 15 septembre 2018

Comment financer ses études...

C'est la rentrée pour tous les élèves en ce mois de septembre. Les étudiants, à peine leur bac en poche, se trouvent confrontés non seulement au choix de leur orientation mais surtout à la recherche d'un logement. Mme Laurence Ollivier dans Version Fémina nous indique quelques filons pour arriver à financer cet investissement. Le budget annuel d'un étudiant entre le restaurant universitaire, l'achat des livres, le loyer, les déplacements peut atteindre 10 000 euros et même parfois un peu plus.

Tous les étudiants ne sont pas boursiers, car ces aides sont distribuées sous conditions de ressources de la famille. Il faut néanmoins savoir que les bacheliers ayant décroché la mention très bien peuvent solliciter "une aide au mérite", qui est de quelques 900 euros par an. Certains Conseils Départementaux subventionnent les jeunes suivant une formation médicale ou paramédicale. Des aides existent allouées par certains ministères (santé, agriculture, culture…) et pour les doctorants qui s'orientent vers la recherche. Pour ces derniers, un salaire d'environ 1685 euros bruts par mois pendant 3 ans peut leur être versé.

Les candidats "méritants" préparant les Concours de la Fonction Publique reçoivent quelques 2000 euros. Il y a aussi des bourses de l'Agence de l'Environnement et de la maîtrise de l'énergie (ADEME) attribuées aux titulaires d'un master préparant une thèse dans l'un des domaines de l'agence. Se renseigner à ce sujet dans les Centres Information Jeunesse ou C.I.J  ou sur www.cidj.com.

Pour se loger, le montant des loyers étant de l'ordre de 500 euros par mois dans notre pays (et davantage pour Paris et certaines grandes villes), les jeunes les moins fortunés peuvent solliciter des aides de la C.A.F. qui peuvent aller jusqu'à 200 euros par mois sous forme d'APL, d' ALS OU d'ALF selon le cas. Même en colocation ces aides peuvent être versées. Deux dispositifs viennent compléter ces allocations: l'avance Loca - Pass, une aide pour le paiement de la garantie et la C.L.E ou caution locative étudiante avec la garantie de l'Etat.

Si les étudiants souhaitent aller étudier à l'étranger, plusieurs formes d'aides existent. Par exemple une aide à la mobilité internationale (400 euros par mois) ou la fameuse allocation Erasmus pour l'Europe notamment (entre 150 et 300 euros par mois). Renseignements sur www.enseignementsup-recherche.gouv.fr.

Enfin, il est possible aussi de solliciter un prêt étudiant avec des taux assez bas. Soit le prêt étudiant classique avec la caution des parents. En général sa durée est de 7 ans pour un montant de 15 000 euros. Pour plus de détails, se renseigner auprès d'une banque classique. Le prêt étudiant Bpifrance, garanti par l'Etat, peut être obtenu sous certaines conditions (certaines banques). Mais le coût de la caution Bpifrance peut dépasser celui du prêt selon la durée de celui-ci. Il permet d'emprunter même lorsqu'on ne peut bénéficier d'une caution parentale.

Toutefois, ces informations serviront pour l'an prochain, car les demandes de bourse doivent parvenir en principe jusqu'au 31 mai de l'année en cours. S'inscrire sur le site internet: www.messervices.etudiant.gouv.fr.

Lyliane

18/09/2018

Accompagnement vers l'emploi en Martinique grâce au Secours Catholique...

Mr Benjamin Sèze dans le journal Messages du Secours Catholique nous signale que l'association accompagne vers l'emploi des personnes ayant un savoir-faire en les encourageant à le transformer en travail rémunéré. Le journaliste rapporte par exemple que le 30/9/2017, à Fort-de-France "devant un parterre d'acteurs associatifs et institutionnels, d'entrepreneurs et de mécènes, Mme Mirla Pascal-Chalu, vénézuélienne de 55 ans, a présenté son projet de clinique pour végétaux". Son projet est en fait l'aboutissement d'une année de travail menée au sein de Solid'Art, un dispositif de retour à l'emploi, imaginé par le Secours Catholique de Martinique.

En 2017, ce sont 9 personnes porteuses de talents artisanaux ou artistiques qui avaient intégré ce dispositif Solid'Art. Les personnes de l'association locale qui les encadraient ont joué un rôle essentiel: aider les postulantes à affiner leur projet, les soutenir dans leurs démarches pour monter une structure et les inciter à suivre des formations financées par Pôle-Emploi. Un coach-thérapeute a même animé des ateliers, dans lesquels il les a aidées à se motiver en croyant à leur possibilité de se reconstruire. La plupart, en effet, après un licenciement  ou une séparation avaient peur de l'échec. Certaines pensaient que passé 50 ans elles n'avaient aucune chance de rebondir…

Il suffit parfois d'un  simple coup de pouce bienveillant pour redonner confiance et montrer à chacune et chacun qu'on peut faire un métier de son savoir-faire individuel! Si vous souhaitez soutenir ces innovations du Secours Catholique en faisant un don ou si vous voulez davantage d'informations sur le dossier emploi, contactez le site du Secours catholique sur:http://urlz.fr/6UVN.

Lyliane

 

17/09/2018

Des bovins au secours de la forêt au Mali...

Jusque là, au Mali, dans les zones rurales du sud du pays, les besoins en bois pour le chauffage et la cuisson augmentaient tandis que la ressource se raréfiait. Parfois, les femmes devaient parcourir 3 à 4 km par jour pour trouver du bois susceptible de brûler. La déforestation commençant à avoir un impact négatif sur l'environnement, d'autres solutions ont été testés par l'Association Agronomes sans Frontières (AVSF) depuis 2010. Il s'agit de la méthanisation des déjections des bovins comme alternative au bois de cuisson des aliments dans les bassins laitiers des cercles de Kita et de Bougouni.

L'objectif de cette proposition était triple: diminuer la déforestation, limiter les émissions de gaz à effets de serre et diminuer la pénibilité du travail des femmes. AVSF et ses partenaires locaux ont identifié les villages concernés, organisé les missions d'expertise et suivi la mise en œuvre et la maintenance des 108 premiers biodigesteurs installés dans la zone en 2014 et 2015. Le plus petit modèle, écrit le journaliste dans le journal de l'association Habbanaé, a été privilégié pour s'adapter au petit nombre d'animaux en stabulation (4m3 de biogaz par jour).

Le principe est relativement simple: on mélange des déjections de vache et de l'eau qui entre chaque jour dans le réservoir du biodigesteur et se transforme en biogaz. La cuve enterrée est reliée par un tuyau directement au foyer de cuisson. De la fermentation naît aussi un fumier (le digestat) récupéré dans le réservoir de sortie. Il sert de fertilisant pour les cultures. Aujourd'hui, les zones de Kita et Bougouni comptent près de 650 biodigesteurs et les maçons locaux ont acquis une bonne expertise de leur construction.

La deuxième étape du projet sur les 2 années précédentes a consisté à sédentariser une partie des élevages familiaux pour garantir la présence régulière d'animaux dans les étables et réduire la distance de transport des déjections jusqu'au biodigesteur et produire plus de digestat pour les cultures vivrières. Car les femmes ont trouvé du temps pour se consacrer au maraichage ou à des activités sociales au lieu d'aller à la recherche de bois. Grâce aux amendements de digestat, les rendements en maïs;, sorgho et coton ont augmenté de 30% par hectare. Plus besoin de s'endetter avec des engrais chimiques non plus! Le projet a donc eu un impact très positif sur l'environnement et la vie des populations bénéficiaires.

AVSF œuvre également au Burkina Faso dans l'Est du pays (région de Bilanga) en promouvant des techniques agroécologiques. Le projet nommé CALAO  incite les populations à innover en valorisant certains fourrages (légumineuses par exemple pour fixer l'azote) et en recyclant les déjections animales en fumier. L'utilité de l'association agriculture/élevage pour la création de plus de matière organique favorisant les récoltes n'a plus besoin d'être démontrée! Désormais c'est par une politique publique à grande échelle que la solution agroécologique pourra triompher.

Soutenons si possible par des dons ce type de projets et informons nous sur AVSF grâce au site Internet: www.avsf.org/editionruralter.

Lyliane

16/09/2018

Quelle place pour le vélo en ville?

Un article de Mme Perrine Burner dans le numéro de septembre 2018 de la revue Biocontact pose la question de la place de la bicyclette en ville. Elle note que peu à peu, dans notre pays, les hommes politiques et les élus ont réalisé que les pistes cyclables étaient une nécessité, en ville notamment. Nous sommes encore loin d'égaler les modèles nordiques comme Amsterdam ou Copenhague. Toutefois, en France, des villes ont été pionnières dans la place accordée à la bicyclette. Ce sont par exemple Strasbourg, Grenoble, Chambéry, Bordeaux, La Rochelle, Rennes et Nantes.

Pour les déplacements urbains, le vélo possède pourtant tous les avantages: rapidité, silence, porte à porte, sans les inconvénients que sont la recherche et les coûts de stationnement, la pollution… Sans compter que, selon une étude de l'O.M.S (Organisation mondiale de la santé), le vélo a des effets bénéfiques sur la santé en réduisant notamment les risques de maladies cardio-vasculaires, le diabète et même le cancer liés à la sédentarité et à la pollution. C'est également un défi majeur pour l'environnement, car l'air en ville est fortement pollué: gaz d'échappement, particules fines….

La Fédération française des usagers de la bicyclette (F.U.B.) a mené une grande enquête fin 2017 pour connaître les avis des habitants des villes. La majorité des répondants estime que les conditions de circulation à vélo n'est pas satisfaisante. Il faudrait de la part des maires une politique plus volontariste, une vision à long terme. Il y faudrait aussi de la persévérance, car pour faire évoluer les comportements prend du temps.

Partager les espaces entre voitures, transports en commun et bicyclette n'est certes pas simple. Réduire la vitesse à 50 ou 30 Km/h, créer des zones piétonnes, des pistes cyclables, tout cela est susceptible d'encourager la population à moins utiliser sa voiture en ville. Strasbourg et Nantes, tous aménagements confondus, caracolent en tête avec leurs quelques 300km de pistes cyclables. Néanmoins, l'offre de stationnement vélo sécurisé, notamment dans les gares, reste encore insuffisante. il manque également des panneaux comme le tourne à droite généralisé au feu rouge ou les sas vélo aux carrefours...

Certaines communes ont fait l'investissement de vélos à assistance électrique, dont l'Etat devrait encourager l'achat (prime, indemnités kilométriques…). Des vélos-école ont même fait leur apparition pour des personnes ne sachant pas circuler à bicyclette. Des sessions d'apprentissage sont proposées pour les primo-apprenants et des remises en selle pour encourager les "anciens pédaleurs désireux de s'y remettre". Un apprentissage systématique du vélo dès l'école primaire a été décidé le 9/1/2018 en Comité Interministériel  C'est une bonne incitation à la généralisation de cette pratique chez les jeunes.

Pour aller plus loin ou rejoindre la F.U.B. contacter sur Internet: www.fub.fr.

Lyliane