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08/04/2019

Les suisses plebiscitent les médecines alternatives...

Alors que dans notre pays médecins et pharmaciens remettent en question depuis un an environ l'utilité de l'homéopathie, Mr Emmanuel Socquet et Mme Isabelle Saget écrivent dans le numéro de Plantes et Santé d'avril 2019, que depuis 2 ans la Suisse rembourse 5 thérapies complémentaires à condition que les soins soient prodigués par un médecin. Des disciplines comme la phytothérapie, l'homéopathie, la médecine traditionnelle chinoise, la médecine anthroposophique et la thérapie neurale (analgésiques locaux) sont reconnues et prises en charge par la sécurité sociale fédérale.

Les collaborations entre médecine  académique et thérapies complémentaires se développent dans plusieurs hôpitaux suisses (oncologie...). On considère, en effet, précise Mme Edith Graf-Litscher, Présidente de la Fédération de la médecine complémentaire suisse, "que les démarches alternatives sont un complément intelligent à la pratique académique". Elle a noté que les thérapies alternatives aident le patient à guérir en s'appuyant sur ses propres ressources internes. Nulle question de demande de preuve d'efficacité chez nos voisins!

En France, pendant ce temps, tandis qu'un patient sur deux a recours à l'homéopathie et que le remboursement des granules prescrites représente 86 millions d'euros pour 29,7 milliards d'euros pour les médicaments conventionnels, 124 médecins doutent toujours des bienfaits de l'homéopathie et appellent à un déremboursement. La Haute autorité de santé (HAS) doit se prononcer de façon imminente sur ces questions. Espérons que les besoins des patients prendront le pas sur des questionnements de quelques praticiens français peut-être jaloux de leurs prérogatives...

Lyliane

Les Saupoudrés, des concentrés de produits naturels...

Mme Amandine Roussel dans la revue "Nous" raconte aux lecteurs comment, à Pierrefeu dans le Var (83), Mme et Mr Camille et Mallaury Roussille, ont mis au point des poudres de fruits et de légumes et commercialisent ces produits pour agrémenter sauces, vinaigrettes ou sablés... Ils ont cherché par tâtonnement et sur leurs fonds propres pendant plus d'un an comment tirer profit par exemple des pelures de fruits et de légumes, de concentrer des produits locaux afin de travailler en zéro déchet et de privilégier les arômes.

Dans l'article, ils nous expliquent comment ils procèdent: ils commencent par déshydrater les fruits et légumes, puis ils chauffent le  produit séché (agrumes, navets, cerises, ail, oignons ou tomates) le temps nécessaire à moins de 42 °. Enfin, ils obtiennent une fine poudre capable de parfumer hors saison sauces et gâteaux. Ils n'ajoutent rien, ni sucre, ni sel et obtiennent de ce fait un produit entièrement naturel.

Actuellement, ils continuent à expérimenter. Leurs poudres ont été baptisées "Les Saupoudrés". Ils ont fait le choix de se fournir chez des producteurs locaux en bio. Ils vendent directement leurs "poudres magiques" et leurs fruits et légumes déshydratés sur les marchés ou dans quelques épiceries des environs. Le prix de ces poudres de légumes, de fruits et notamment d'agrumes est compris entre 7 et 10 euros. Les pots sont consignés et le vrac est encouragé. Leur électricité même vient d'Enercoop.

Voilà donc une initiative originale en mode développement durable. Peut-être inspirera-t-elle d'autres personnes entreprenantes et soucieuses d'innover dans notre pays...

Lyliane

07/04/2019

Cohabitation réussie de SDF et de start-up à Marseille...

Dans la cité phocéenne, un immeuble public de 4000 m² héberge une quarantaine d’associations et d’entreprises aux côtés de 80 sans-abri.

Accueillir le public dans un restaurant et une salle de concert, loger 80 sans-abri, héberger une quarantaine d’associations et d’entreprises, le tout dans un seul et même immeuble: tel est le pari d’un projet expérimental d’occupation d’un bâtiment public à Marseille. L’énorme bâtisse de 4000 m², à deux pas de la gare Saint-Charles, a des airs de fourmilière. Des ouvriers entrent et sortent, de grandes planches sur les épaules, croisant des résidents, d’ex-SDF, des «start-uppeurs», ou de simples curieux. «C’est la dynamique du lieu qui nous a plu, considérer que tout le monde a sa place dans un quartier», explique Elise Giordano, jeune architecte dont la Scop, Aïno, loue un local à «Coco» depuis janvier. Dans un bureau voisin, des chercheurs sur le climat attendent avec impatience d’animer un goûter-débat sur le changement climatique avec les résidents de l’immeuble.
Au même étage, Yassine prend son café. Le jeune Marocain vivait «entre la rue, chez des amis et un squat» jusqu’à ce que «Coco Velten» lui ouvre ses portes. Rien à voir avec les centres d’hébergement d’urgence qu’il a connus jusque-là. Ici, les résidents ont leur badge pour accéder à l’immeuble, leur clé, leur boîte aux lettres. Et surtout ils restent autant de temps qu’ils veulent. À l’origine de l’initiative, un appel à projet de l’État, qui finance un laboratoire d’innovation publique, le «lab zéro», comme «zéro SDF». Une expérience en miroir avec celle des «Grands voisins» à Paris.

Bâtiment prêté pour trois ans
À Velten, la cuisine, les sanitaires et le salon sont communs et les chambres meublées sommairement: deux lits garnis, des placards en métal, des tables et chaises en plastique. «On n’a pas refait les peintures car on doit parer au plus pressé, l’État ne nous prête le bâtiment que pour trois ans», rappelle Erick-Noël Damagnez, responsable du projet social. «C’est un palais!», s’émerveille Yassine. «Je suis chez moi! J’ai mes affaires, mon frigo». Lui qui a connu «bien des galères», trouve surtout du réconfort dans l’équipe du groupe SOS qui l’accueille. «Ils sont autour de moi, ils m’aident, ça fait du bien d’avoir quelqu’un qui pense à toi», dit-il dans un français hésitant.
Alors que la trêve hivernale s’est achevée le 31 mars, ce qui entraîne de nombreuses expulsions, «Coco Velten» reçoit chaque jour une nouvelle personne. Avec une priorité pour les «premières mises à la rue», explique Erick-Noël Damagnez, des personnes qui n’ont pas encore ou très peu connu la rue et demandent pour la première fois un hébergement. Son credo: «proposer un parcours fluide de la rue vers le logement durable, qui ne soit plus un parcours du combattant». À la sortie, le groupe SOS espère pouvoir proposer à la location 60 logements accompagnés en ville.

Les initiatives se multiplient
La démarche est aussi expérimentale, comme l’explique Erick-Noël Damagnez: «on va analyser ce qui se passe dès qu’une personne est mise à la rue si on lui propose un toit». À Marseille, assure-t-il, «on pourrait loger tous les gens à la rue (NDLR: 14.000 selon un rapport publié par la préfecture) dans des bâtiments publics vides». Au-delà du toit offert aux SDF, «Coco Velten» s’inscrit dans un lieu, dans un quartier. «Ce n’est pas une énième structure d’urgence en périphérie», décrit Sophia Daoud, coordinatrice Yes We Camp, une association «d’occupation urbaine», missionnée pour l’animation du lieu.
«Nous voulons aussi incuber des projets qui n’auraient pas vu le jour sans «Coco», explique Sophia Daoud, «comme la cuisine du restaurant qui sera confiée à un groupe d’émigrés vénézuéliens qui n’avait pas les moyens d’ouvrir un établissement». À Marseille, les initiatives autour du «logement d’abord» se multiplient depuis quelques années. Le projet Ailsi, en cours de financement, vise notamment à héberger des petits délinquants sans-abri pour leur éviter la prison.

Le Figaro Immobilier - Le Figaro - jeudi 4 avril 2019

Protéger les abeilles chez soi...

Selon l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture, sur les 100 espèces végétales cultivées
qui fournissent 90% des aliments mondiaux, 71% sont pollinisés par les abeilles. Or, la mortalité de ces insectes est en
constante augmentation depuis les années 90. Face à cette  situation alarmante, des plans apicoles départementaux
durables existent sur notre territoire national, notamment depuis les années  2012/2013..
 
Votre jardin, votre balcon sont un véritable garde-manger pour les abeilles et les insectes pollinisateurs.Aussi, préservons
les en n'utilisant que des produits naturels et en privilégiant la culture des plantes mellifères locales (lavandes, thym, romarin,
sarriette,cistes...), ne coupez pas les fleurs fanées trop tôt et pensez que les abeilles ont comme les oiseaux et les plantes
besoin d'eau.
 
Si vous découvrez chez vous un nid de frelon asiatique, insecte qui décime les  colonies d'abeilles,signalez le à vos services
départementaux en vue d'une possible destruction.
 
Réclamez à vos élus l'installation de ruches sur les bâtiments publics ou dans les parcs naturels départementaux;
 
 
 
 
 
 
une zone de BZZZ, c'est simple !
 
  • Dès maintenantcommandez un pack "Zone de BZZZ" composé d'un sachet de graines biologiques et d'un visuel permettant d'identifier votre zone de BZZZ.
  • Début mai, recevez et plantez les graines pour satisfaire les insectes pollinisateurs tout en fleurissant votre jardin ou votre balcon.
  • Une fois votre zone fleurie et la pancarte fixée, envoyez nous les photos !
 
 
 
 
 
// ZONE DE BZZZ : Semons des fleurs pour protéger les abeilles et insectes pollinisateurs.
 
Commandez dès présent des sachets de 5, 25 ou 50 grammes de graines mellifères sélectionnées par nos amis de "La semence bio".
Les variétés sélectionnées sont nectarifères et pollinifères et elles permettent de maintenir une floraison du printemps à l’automne. Chaque sachet de graines contient entre 1 000 et 10 000 graines, couvre une surface entre 1 à 10 m² selon son poids et contient des graines de : phacélie, sarrasin, moutarde, coriandre, trèfle d’Alexandrie, trèfle incarnat, serradelle, souci officinal, cameline cultivé, radis oléifère, carvi, tournesol, aneth, mauve des bois.
 
// Mode d'emploi
 
Les graines sont à semer de mai à juillet, après avoir gratté légèrement le sol puis en arrosant correctement en cas de coup de chaud. Ensuite… laissez pousser et ouvrez bien les yeux pour admirer le foisonnement d’une biodiversité qui ne demande qu’à s’exprimer.
 
 
 
 
 
   
 
 
 

Investir dans et pour les forêts...

Dans la revue Plantes et Santé du mois d'avril 2019, un article nous fait connaître l'initiative de l'entreprise Ecotree, qui nous permet d'acquérir un arbre pour soutenir la forêt française. Comment font-ils pour préserver notre patrimoine? Ils supportent les charges du foncier, s'occupent de l'entretien du site et vous reversent les revenus de l'exploitation, si vous avez investi. Ils réalisent un meilleur suivi des forêts pour en faire des puits de carbone plus efficaces.

Grâce à leur investissement, ils font tout leur possible pour sensibiliser la population à la préservation de ce patrimoine national. Jusqu'ici, 74 000 arbres ont déja été plantés et près de 1700 tonnes de CO2 absorbés. Il est possible d'offrir des arbres en cadeau en se connectant sur: https://ecotree.fr/entreprises. Pourquoi ne pas essayer?

Autre initiative: accorder aux arbres un statut similaire à celui des Monuments historiques. L'Association Arbres a même rédigé une Déclaration des droits de l'arbre, présentée le 5/4/2019 à l'Assemblée Nationale, écrivent Mmes Le Borgne et Saget dans le même journal. Alors, on s'investit pour éviter le massacre des arbres remarquables, des platanes et autres feuillus de notre pays? Il y a va de notre santé et de celle de nos enfants.

Lyliane

06/04/2019

Acheter un bien immobilier à plusieurs...


 
Un achat immobilier « partagé » peut s’avérer une solution judicieuse. De plus en plus de particuliers se regroupent pour acheter un bien immobilier, avec l’objectif de le diviser et d’habiter les lots ainsi créés.
 

 

Acheter à plusieurs, quand et comment l’envisager ?  

 
Un achat immobilier « partagé » peut s’avérer une solution  judicieuse. De plus en plus de particuliers se regroupent pour acheter un bien immobilier, avec l’objectif de le diviser et d’habiter les lots ainsi créés. Cette économie d’échelle permet de contourner, en partie, la hausse des prix au mètre carré. L’achat en commun est aussi une solution à envisager lorsqu’il s’agit d’investir dans de l’immobilier locatif. Enfin, détenir en commun un patrimoine immobilier familial peut permettre d’en optimiser juridiquement et fiscalement la transmission.
 
 
Acheter à plusieurs : quelles sont les options possibles ?
 
Trois statuts juridiques permettent d’envisager un achat immobilier en commun.
  • L’indivision
    Chacun des acquéreurs (on parle de propriétaire « indivis ») est détenteur du bien immobilier à hauteur de sa participation financière. Mais tous les acquéreurs jouissent pleinement du bien commun. Ils sont financièrement solidaires, et doivent assumer collectivement les dépenses d’entretien et de fonctionnement, y compris le remboursement du prêt si un emprunt a été contracté pour en financer l’achat.
  • La SCI (société civile immobilière)
    Les acquéreurs n’achètent pas en direct, mais au travers d’une société créée pour l’occasion et dont ils sont les associés. La répartition des parts est fonction de la contribution financière de chacun. La SCI, personne morale, est le propriétaire au sens juridique du bien acquis.
  • Le pacte tontinier
    Il s’agit d’une clause d’accroissement insérée dans le contrat d’acquisition d’un bien en commun. Elle permet de stipuler qu’en cas de décès de l’un des acheteurs, la propriété est transmise aux autres associés. Le dernier survivant devient propriétaire unique du bien. Le bien acquis conjointement ne se trouve donc pas en indivision avec un pacte tontinier.
 
 
Quel type d’achat immobilier en commun choisir ?
L’indivision est la solution la plus simple. Elle s’impose le plus souvent lorsqu’on achète sa résidence principale en couple – mariés, pacsés ou simples concubins.
La création d’une SCI est à privilégier lorsqu’il s’agit d’acquérir plusieurs biens immobiliers, mais surtout lorsque la détention du patrimoine est à répartir entre plusieurs personnes, notamment au sein d’une même famille. La constitution d’une SCI est également à envisager lors d’un investissement locatif à plusieurs. Attention, le statut fiscal de la SCI à usage locatif devra être adapté à la nature des biens loués.
L’intérêt d’un pacte tontinier est quant à lui surtout successoral, car la personne prédécédée est déclarée ne jamais avoir acheté, seul l'acquéreur survivant étant considéré comme propriétaire depuis l'origine.
 
 
L’indivision, quels avantages, quels inconvénients ?
L’indivision ne requiert aucun formalisme. La quote part de chaque co-indivisaire est fixée lors de l’achat à proportion par exemple du montant apporté ou emprunté par chacun. 
Lors de la revente, la procédure est aussi simple : chacun récupère la quote-part qui lui revient sur le prix de cession. Il faut toutefois veiller à faire préciser dans l’acte d’achat la part de chaque copropriétaire : par défaut, la propriété est répartie à parts égales entre chacun.
Le régime de l’indivision est provisoire car la loi impose comme principe que « nul ne peut être contraint de demeurer dans l’indivision ».
 
Si une des parties décide de vendre sa quote-part à une personne étrangère à l’indivision, les autres indivisaires disposent d’un droit de préemption.
Les problèmes de l’indivision apparaissent en cas de mésentente entre les propriétaires. En effet, toutes les décisions doivent être prises à l’unanimité. En cas de désaccord, l’indivision est bloquée. Pire encore, si l’un des co-indivisaires décide de vendre, les autres sont obligés de suivre. Idem en cas de décès : les indivis restants n’ont aucun droit sur la part du défunt.
 
 
La SCI, quels avantages, quels inconvénients ?
Les principaux avantages de la SCI sont liés à la grande souplesse des statuts. Ils fixent les règles de fonctionnement de la société, établissent les majorités nécessaires pour prendre tel ou tel type de décision, prévoient de quelle manière les associés sont en droit de revendre leurs parts, ou du sort de ces dernières en cas de décès de l’un des associés. La SCI permet également d’envisager la mise en place de stratégies d’optimisation juridiques et fiscales, en termes de transmission notamment, via le démembrement des titres entre usufruit et nue-propriété.
A contrario, la constitution et la gestion d’une SCI imposent un certain formalisme. Les statuts doivent être pensés en amont, et la création de ce type de structure suppose l’intervention d’un professionnel du droit, avocat ou notaire. Son administration (la tenue des comptes et leur dépôt auprès des services fiscaux est obligatoire) et sa gestion sont également à prendre avec sérieux et professionnalisme. Une SCI est donc plus coûteuse que d’autres formules.
 
 
Le pacte tontinier, quels avantages, quels inconvénients ?
La tontine est un moyen efficace d'assurer l'avenir du conjoint survivant, surtout lorsque le couple n’est pas marié (les époux disposent d’autres outils juridiques, comme les donations ou les avantages matrimoniaux). En revanche, la tontine ne présente aucun avantage sur le plan fiscal. Même si elle n’est pas considérée comme une succession sur le plan juridique, elle impose néanmoins le paiement des droits de mutation à titre onéreux sur la valeur totale du bien.
 
 
 
Lors d’un achat via une SCI, les prêts peuvent être souscrits au niveau des futurs associés ou directement au niveau de la société. Cette option peut présenter certains inconvénients, car la SCI n’est pas éligible à certains types de prêts : prêt à taux zéro +(2), prêt épargne logement(1), etc.
 
Société Générale sur Internet.

Une cantine scolaire gérée par des parents d'élèves...

À Sourcieux-les-Mines, dans le Rhône, deux parents d'élèves, dont un cuisinier, gèrent le restaurant scolaire et privilégient les produits locaux et bio. Depuis, les élèves sont plus nombreux à la cantine et les assiettes terminées à la fin du service.
Lassés de voir leurs enfants se ruer sur les gâteaux en rentrant de l'école après avoir «déjeuner» à la cantine, des parents ont décidé de reprendre les choses en main. À Sourcieux-les-Mines, dans le Rhône, l'école a choisi de confier la gestion de son restaurant scolaire à l'association de parents d'élève. Fin 2016, ces derniers décident de résilier le contrat avec le prestataire extérieur pour se tourner vers deux d'entre eux.
Dans ce village des monts du Lyonnais situé à une trentaine de kilomètres de Lyon, Patrice Michalon, cuisinier de métier et parent d'élève, se charge de préparer les repas des petits écoliers aux côtés de Virginie Siena, également mère d'enfant scolarisé à l'école. Les deux gérants du restaurant de l'école de 240 élèves se sont rencontrés à la sortie des classes et ont eu, ensemble, l'idée de reprendre en main la structure. «Avant de concrétiser l'idée, nous avons établi un business plan, nous avons alors compris que c'était faisable et avons soumis le projet à la mairie qui l'a validé», précise John Mumford, président de l'association des parents d'élève, également chef d'entreprise.
Ainsi, depuis la rentrée 2016, les deux parents confectionnent les menus et passent par les circuits courts pour s'approvisionner en produits locaux et bio. Ils vont acheter les baguettes auprès du boulanger du village ainsi que le fromage de chèvre dans la ferme voisine, alors que les yaourts et les autres fromages proviennent du village d'à côté, tout comme la viande de bœuf, les compotes bio ou les fruits et légumes de saison. Pour les pâtes, le riz et les autres produits, le chef se tourne vers des groupements bio. Les menus de la cantine font saliver: «Poireaux vinaigrettes, émincé de porc de la ferme voisine, coquillettes bio, crêpe sauce chocolat le lundi, émincé de bœuf des producteurs locaux, haricots verts et compote bio le mardi, maïs bio, sauté de veau des fermiers voisins, brocolis bio, laitage et fruits frais le mercredi, salade verte bio aux gésiers confits, blanquette de veau, riz bio, yaourts fermiers et fruits frais le jeudi…». Au prix de 4,30 euros par repas.
Augmentation du nombre de repas servis et réduction du gaspillage
Résultat, les menus variés et alléchants attirent plus de petites têtes blondes. «Les retours des enfants et des parents sont très positifs, d'autant que, à 4,30 euros, le prix d'un repas est raisonnable», se réjouit Patrick Bellet, directeur de l'école. Les commentaires sont élogieux: «Grâce à vous, ma fille goûte et aime les légumes, les fruits!! Un grand merci pour vos recettes, et votre psychologie qui a changé la façon d'appréhender la cantine», témoigne ainsi une mère d'élève. «Certains parents nous demandent nos recettes pour les reproduire chez eux!», souligne John Mumford.
«On est passé de 120-130 repas par jour à 180-185 maintenant», affirme le responsable de l'association. «Ce plus grand nombre de repas servis nous permet de rentrer plus facilement dans nos frais et même de faire des bénéfices», ajoute le responsable de l'association qui a choisi de se passer de la subvention de la mairie. D'autres mesures simples ont été prises pour réduire les coûts: le plat est unique, il est agrémenté d'un panier de fruits à volonté, les parts sont servies en fonction de l'appétit et des goûts des enfants. Le gaspillage a été divisé par 10, ce qui a permis de maintenir le prix du repas, tout en proposant plus de produits locaux et bio.
Cette petite école pourrait servir de modèle. De fait, elle est en avance sur la loi Alimentation qui imposera, au plus tard en 2022, que 50% des aliments utilisés dans la restauration collective soit bio et locaux. Le taux de bio est aujourd'hui inférieur à 3% dans les cantines. «Nous avons été contactés par plusieurs écoles qui souhaitent s'inspirer de notre cantine», souligne John Mumford. 

Mathilde Golla - Le Figaro Demain - lundi 25 mars 2019

Lavage sans eau: la bonne tendance à adopter...

Avec les beaux jours, il faut que ça brille. Dans les jardins, sur les parkings, il est facile de trouver des automobilistes affairés à laver leur voiture. Mince: c’est aussi, le 22 mars, la journée mondiale de l'eau… Et ce grand nettoyage de printemps coûte cher en eau, mais aussi à la planète… Près de 300 litres d’eau, contre 60 en station spécialisée, partiraient ainsi dans la nature. Selon le ministère de l’Ecologie, le lavage des voitures représente 6 % de la consommation moyenne d’eau potable en France… Sensibilisation, prise de conscience, la protection de l’environnement entre cependant dans tous les foyers, par des petits gestes du quotidien, car « il est possible d’agir », martèlent les associations environnementales.
Et c’est justement, ce qui a convaincu Fabrice, 50 ans, à confier sa voiture à une société de nettoyage qui lave les voitures sans eau, dans un parking en ouvrage au cœur de Strasbourg. « L’eau, c’est un argument décisif, important dans mon choix, explique ce quinquagénaire venu récupérer sa voiture, après une séance de bichonnage, heureux de retrouver son véhicule « comme neuf. C’est très efficace et c’est la première fois que j’utilise ce service. » Mais ce qui a convaincu principalement Fabrice, c’est justement ce respect de l’environnement et les produits de nettoyage, qui répondent à des normes environnementales strictes. Des produits biodégradables. Et les voitures dans ce centre de lavage se succèdent.
Ce n’est pas nouveau, « mais c’est la tendance »
Même si les services de nettoyages de voitures sans eaux, ce n’est pas nouveau, ces dernières connaissent un réel regain d’activités. Après des débuts difficiles, concèdent certains prestataires, aujourd’hui, la sensibilisation de la population à l’écologie leur est favorable. « C’est devenu la principale raison pour laquelle 30 % de nos clients professionnels nous contactent, car nous sommes un service sans eau. Vient ensuite notre possibilité de venir sur place », explique la direction de CosmétiCar, une société marseillaise comptant 70 franchises en France et installée à Strasbourg Sud depuis un an.

 Il y a 5 ans, 100 % de nos clients professionnels nous contactaient d’abord parce que nous étions mobiles. L’axe écologique était un petit « plus » alors qu’à présent, c’est ce qui prévaut dans les appels d’offres. En revanche, le marché reste professionnel à près de 80 %, (concessionnaires, entreprises de transports), on touche moins les particuliers, mais la tendance augmente ces dernières années, c’est incontestable. »
Moins de particuliers ? « C’est une histoire de génération, explique Mourad, un quinquagénaire occupé à lustrer sa Mercedes sur un parking. Le nettoyage, c’est à l’ancienne, avec de l’eau, c’est presque une tradition. Mais mon fils passera certainement bientôt au lavage sans eau, ça va dans ce sens, c’est tendance, sauf si le prix est dissuasif… » Une question de génération, de prix, mais aussi d’expérience : « Si je peux essayer cette méthode sans eau dans un centre de lavage, je veux bien, mais pour l’instant, je reste à l’eau. »

Gilles Varela - 20 Minutes - vendredi 22 mars 2019

05/04/2019

Librairie Les Volcans, l'anti-Amazon...

En 2014, écrit Mme Isabelle Guardiola dans Valeurs Mutualistes du 1er trimestre 2019, une douzaine de salariés de la librairie Les Volcans à Clermont-Ferrand avaient choisi de sauver leur outil de travail en fondant une SCOP. Aujourd'hui, cette librairie est devenue une véritable institution clermontoise, connue pour sa sélection éclectique répartie sur 228m2. Elle est devenue pérenne et elle sert d'exemple dynamique d'une entreprise sociale et solidaire insérée localement.

Cette SCOP (Société coopérative et participative) s'est crée spontanément avec des libraires, des disquaires, des papetiers et caissiers décidant de sauver la librairie placée en liquidation judiciaire après la fermeture du réseau Chapitre. Ils ont en effet réinjecté la totalité de leurs indemnités de licenciement et 50% de leurs droits au chômage au capital de l'entreprise. Les clients quant à eux ont fait acte militant en achetant aux Volcans. Dès la première année, la librairie a fait des bénéfices, "ce qui a permis  de verser un intéressement, équivalent à 34% des bénéfices à l'ensemble des salariés quel que soit leur poste".

Le panier d'achat moyen à la librairie des Volcans est de 29 euros contre 19 euros dans des librairies classiques. Comment en sont-ils arrivés à ce résultat? Une SCOP demande certes beaucoup d'engagement personnel, mais elle laisse "une liberté d'initiative royale" sans lutte de pouvoir. Chaque année, plus de 400 animations se déroulent aux Volcans: signatures de livres, rencontres, concerts; bref de quoi toucher tous les publics. Selon Mme Petot, Directrice de la Chambre régionale de l'économie sociale et solidaire (CRESS) d'Auvergne-Rhône-Alpes, les atouts d'une SCOP sont importants. Ce statut permet en effet de fédérer plus facilement un territoire, d'accompagner des partenaires et d'apporter des réponses à des besoins ou des envies. Une SCOP permet en outre pour les personnels de s'engager tout en travaillant. Les moins de trente ans y sont sensibles.

Pour en savoir plus, joindre: contact@librairielesvolcans.com ou www.librairielesvolcans.com. La librairie se trouve 80, Boulevard F. Mitterrand-63000- Clermont-Ferrand (tél: 04 73 43 66 75)

Des innovations pour changer la vie des diabétiques...

Selon un article de Mme Sylvie Boistard dans le Journal Version Fémina, la recherche progresse et peu à peu de nouveaux traitements cherchent à remplacer l'insuline. Deux nouvelles classes d'antidiabétiques ont enrichi ces dernières années l'arsenal thérapeutique des diabétiques de type 2: les GPL-1, administrés sous forme d'injections intraveineuses, et les inhibiteurs de SGLT-2 (comprimés oraux). "Alors que les premiers miment les effets des incrétines, des hormones gastro-intestinales, qui, sécrétées lors des repas, provoquent la libération d'insuline et induisent la satiété, les seconds aident à diminuer la glycémie en favorisant l'élimination du glucose dans les urines".

Un antihypertenseur, le vérapamil, pourrait aussi aider à préserver les cellules bêta du pancréas chez les personnes dont un diabète de type 1 s'est récemment déclaré. Ajouter cet antihypertenseur au traitement quotidien permettrait ainsi de réduire les doses nécessaires d'insuline. Autre piste prometteuse: l'apeline, une protéine naturellement produite par les cellules graisseuses qui pourrait réguler le taux de sucre  dans le sang en cas de défaillance de l'insuline. Les expérimentations sur l'homme se poursuivent. Pour le moment, des essais sont menés avec succès sur le rat.

Une étude menée par une équipe de l'Inserm a montré "que nous serions tous auto-immuns contre nos propres cellules bêta du pancréas qui sécrètent l'insuline, c'est à dire capables de les détruire". Actuellement, 3,7 millions de personnes sont traitées pour un diabète, auxquelles il faut ajouter les 700 000 français diabétiques qui s'ignorent. Les recommandations de la médecine sont claires: manger équilibré et pratiquer une activité physique adaptée pour éviter notamment l'excès de poids. Le e-coaching en ligne pourrait être une solution pour un accompagnement nutritionnel. C'est par exemple le programme Anode qui dure 4 mois.

Des progrès ont été réalisés dans la conception des pompes à insuline, chargées de délivrer en continu l'hormone essentielle à la régulation du taux de glucose dans le sang. Des pancréas artificiels sont également à l'étude (Société Diabeloop). Enfin, des chiens d'assistance sont capables de "renifler" les anomalies de glycémie. Eduqués par l'association Acadia, créée en 2015, ces compagnons à 4 pattes savent même donner l'alerte en cas d'anomalie par de petits coups de museau à leur maître ou en actionnant un bouton d'urgence installé dans la maison, afin d'avertir les parents si l'enfant ne réagit pas.

Lyliane

04/04/2019

Documentaire Human Flow les 4/4 et 8/4 en Ciné+ Club

Ce documentaire datant de 2017 d'Ai Weiwei, artiste dissident venu de Chine,  s'intéresse à une réalité terrible: plus de 65 million de personnes ont été contraintes  ces dernières années de quitter leur pays d'origine pour cause de guerre ou de famine. On suit des cortèges de migrants sur les routes ou bloqués aux frontières, des hommes, des femmes et des enfants portant des gilets de sauvetage entassés dans des barques de fortune ainsi que des débarquements de passagers dont personne semble ne vouloir...

Les images parlent d'elles-mêmes: camps palestiniens, hangars dans des aéroports, no man's land bouleversés par des conflits... La question sous-jacente est cependant posée: quel accueil réservons-nous à ces êtres humains en détresse? Pourtant le droit fondamental de migrer et d'être accueilli est prévu dans les textes internationaux. Il est actuellement régulièrement bafoué dans nos pays. Avec son documentaire, Mr Weiwei cherche à nous toucher et à réveiller notre sens de l'hospitalité.

A voir et à revoir le 4/4 à 17h10 et le 8/4 à 3h 45 sur Ciné+Club à la télévision.

Lyliane

Les licornes françaises comme Doctolib...

 Au départ simple start-up, Doctolib est devenue une "licorne". La plateforme de rendez-vous médicaux en ligne et de téléconsultation a rejoint mardi le club très fermé des jeunes sociétés du numérique dont la valorisation dépasse le milliard de dollars. Une performance possible grâce à une nouvelle levée de fonds de 150 millions d'euros auprès de plusieurs investisseurs, indique Les Échos ce mercredi.

À part Doctolib, seules trois sociétés françaises sont officiellement des "licornes" : la plateforme de streaming audio Deezer, le réseau de covoiturage Blablacar et le site de vente en ligne vente-privée.com. Pour accéder à ce statut, les entreprises doivent remplir trois critères : disposer d'une valorisation supérieure à un milliard de dollars, avoir été créées récemment et ne pas être cotées en Bourse. Les sociétés françaises Criteo, Talend ou OVH sont également souvent considérées comme des licornes, même si elles ne remplissent pas ces trois critères.

"Le premier site d'e-santé en Europe"
Né en 2013, Doctolib a depuis connu une croissance accélérée mais solide. Environ 75 000 praticiens utilisent son outil d'agenda et de gestion des rendez-vous, dont 5 000 en Allemagne. Ce sont eux qui rémunèrent l'entreprise, puisqu'ils paient un forfait mensuel pour bénéficier du service.
"Nous cumulons 30 millions de visites chaque mois", indique aux Echos Stanislas Niox-Chateau, le fondateur de Doctolib. Cela fait de la plateforme "le premier site d'e-santé en Europe, et parmi les tout premiers au monde", rappelle-t-il.

L'Express - mercredi 20 mars 2019

 

Solstice ou équinoxe?

Le 20 mars 2019, nous avons célébré l'équinoxe de printemps. Nous avons tous déjà entendu parler d'équinoxes au cours de notre vie mais, pour certains, cet événement fait encore l'objet de confusion avec les solstices qui, eux aussi, surviennent deux fois par an. Voici donc une façon de remédier une bonne fois pour toutes aux incertitudes.
Rotation terrestre
Ainsi que nous l'avons appris à l'école, l'axe de rotation de la Terre est incliné par rapport au plan de son orbite, appelé écliptique. Au lieu d'y être perpendiculaire, ce qui résulterait en des saisons égales tout au long de l'année, il "penche" légèrement. Ainsi, la déclinaison du Soleil (c'est-à-dire l'angle entre l'astre et l'équateur) varie de +23,5° à -23,5° au cours de l'année.
L'équateur, qui est en quelque sorte le pivot de cette variabilité, est éclairé de manière constante tout au long de l'année. Celui-ci ne connaît donc qu'une seule saison (dont les caractéristiques sont principalement dépendantes du climat) et des journées divisées en 12 heures de jour et 12 heures de nuit. Par-delà la latitude 0, on observe une alternance des saisons plus ou moins marquée en fonction de la distance aux pôles géographiques.Une bonne façon de se souvenir de la différence entre solstice et équinoxe:


Tandis que l'équinoxe de printemps survient entre le 20 et le 22 mars, celui d'automne a lieu entre le 21 et le 23 septembre. Ces événements marquent les deux moments de l'année où la déclinaison du Soleil est nulle, c'est-à-dire lorsque l'angle entre celui-ci et l'équateur est égal à zéro. Il en résulte une journée exactement partagée entre 12 heures de nuit et 12 heures de jour, d'où le nom "équinoxe" (aequi + nox : nuit égale).


Le solstice en revanche indique l'exact opposé de l'équinoxe. Survenant le 20 ou le 21 juin en été et le 21 ou le 22 décembre en hiver, il marque le moment où la déclinaison du Soleil est à son maximum : +23,44° correspondant à l'été, et -23,44° à l'hiver (dans l'hémisphère Nord). Le solstice d'été est donc connu comme le jour le plus long, et celui d'hiver comme celui le plus court. Et voilà, vous savez tout !

Emma Hollen - Gentside - mercredi 20 mars 2019

03/04/2019

La période du Carême selon le CCFD...

Le CCFD -Terre solidaire (Comité Catholique contre la Faim et pour le Développement) est une ONG qui agit depuis 1961 dans plus de 60 pays et qui lutte contre toutes les formes d'injustices pour que les droits fondamentaux de chacun soient respectés. Semaine après semaine, notamment tout au long du carême, cette ONG nous propose de devenir ensemble des semeurs de solidarité. Car le temps du carême est un temps de partage (par l'aumône comme par la prière) pour tous les chrétiens grâce à un appel du coeur.

 Ainsi, le premier dimanche suivant le mercredi des Cendres était consacré à la paix dans le monde, le second dimanche à semer la fraternité, le troisième à chercher à agir avec amour et justice. Nous en sommes à la préparation du 4ème dimanche avant la fête de Pâques et ce jour-là est consacré à travailler en faveur de plus d'humanité dans le monde. Il restera le 5ème dimanche destiné à oeuvrer pour devenir des "semeurs d'espérance". Ensuite, nous nous préparerons intérieurement à la fête de Pâques.

Il faut savoir, en effet, que les causes de la faim dans le monde sont les conflits armés dans 60% des pays du monde, la spéculation sur les produits alimentaires, qui aggrave l'instabilité et la volatilité des prix sur les marchés locaux et un peu partout des phénomènes climatiques extrêmes (désertification, cyclones...). Parmi les personnes souffrant  de la faim dans le monde, il y a 155 millions d'enfants de moins de 5 ans, qui souffrent de ce fait d'un retard de croissance.

N'hésitons pas à prier ou à méditer pour que la faim dans le monde soit peu à peu vaincue et engageons nous semaine après semaine à faire cesser le scandale de la faim dans le monde, alors que dans nos pays européens ou en Amérique du Nord beaucoup gaspillent ou souffrent d'obésité.

Pour toute information ou don, contacter: www;ccfd-terresolidaire.org.

Lyliane

Sauver l'agriculture en 20 ans grâce au café...

La forêt est dense et escarpée. Y pénétrer et se frayer un passage entre les caféiers, les lianes, les manguiers et les chênes argentés relève parfois de l’expédition. Après deux jours de voyage en avion, en 4 x 4, parfois en pirogue apparaissent enfin les terres des Adivasis, la principale tribu de la vallée d’Araku, installée dans les montagnes de l’Andhra Pradesh, dans le sud de l’Inde. Le chant des cueilleuses nous attire jusqu’à la parcelle où se fait la récolte du jour. De novembre à début février, les 520 villages de la vallée sont en effervescence. Dès qu’elles sont assez gorgées de sucre, qu’elles obtiennent leur plus belle couleur rouge carmin, les cerises de café sont cueillies une à une à la main. Dix mille familles de producteurs-propriétaires sont à pied d’œuvre pour effectuer ce travail de fourmi, au sommet de ces hauts plateaux qui dominent le golfe du Bengale. « Alors que partout ailleurs dans le pays et dans le monde les agriculteurs se soulèvent pour dénoncer de profondes crises agricoles et réclament d’être mieux rémunérés, ici ils travaillent en chantant », se réjouit Manoj Kumar, le directeur général de la fondation Naandi, l’une des plus importantes associations caritatives indiennes.
C’est lui qui, depuis 1996, se bat pour sauver la région. « A cette époque, les tribus primitives guerrières subsistaient dans des conditions misérables, ajoute celui qui, vingt ans plus tard, est considéré comme le très charismatique bienfaiteur de la vallée. Ils ne possédaient souvent qu’un seul “pancha” (le pagne traditionnel) par personne et se nourrissaient assez mal de la culture du riz, du millet, de la chasse à l’arc ou de la cueillette. » Aujourd’hui, ces peuples, jadis conspués, dont les enfants n’étaient pas scolarisés et dont les femmes mouraient en couches, ne roulent pas tout à fait sur l’or mais presque. « Depuis que nous avons rejoint le programme, nous avons embelli nos maisons, acheté des téléviseurs, des saris, pu envoyer nos enfants à l’école et avoir l’eau potable et des toilettes dans nos villages », explique tout sourire Dalapathi Jyothi Jayanthi, 40 ans, habitante de Musiri Gondiguda. Un miracle socio-économique inespéré. Devenu possible au pays du thé grâce à la culture du café. Le grain d’Araku est désormais reconnu comme l’un des meilleurs. Plus bio que bio et plus équitable que n’importe quel autre. Tout cela grâce à la formation des habitants à la biodynamie et à « la création d’un nouveau modèle de capitalisme acceptable et social », selon Manoj Kumar.

Curieux de savoir quels engrais chimiques ou pesticides les producteurs utilisent dans leurs rizières, il est épaté par leur réponse. « Aucun, affirment-ils. Nous les avons essayés. Les poissons ont fui immédiatement au contact de ces produits. S’ils ne sont pas bons pour eux, ils ne le sont donc pas pour nous. » David Hogg et son équipe doivent en revanche gagner la confiance des chefs tribaux. Et les aider à recréer un humus riche puis reboiser la forêt. L’idée : redonner vie à l’écosystème naturel. En quelques mois, plus de 2 millions de caféiers sont plantés. En sept ans, 20 millions d’autres essences ont été installées : papayers, anacardiers (arbres à cajou), eucalyptus… « Aujourd’hui, partout où vous voyez des arbres sur les montagnes, c’est qu’il y a des plantations de café », note David Hogg.
Pour parvenir à cette renaissance, la biodynamie a dû s’adapter aux croyances et aux coutumes locales ainsi qu’à la faune et à la flore foisonnantes. Impossible d’enfouir, comme en Europe, les cornes des vaches – qui sont sacrées – au pied des arbres pour nourrir l’humus, contrôler le pH du sol et réduire les besoins en eau des plantes. « Nous fabriquons à la place notre propre compost avec la bouse de vache, qui permet d’enrichir la terre en micro-organismes, explique l’expert. Nous réalisons également nos décoctions à base de plantes bio de notre potager (pissenlit, courge, passiflore, camomille) et respectons le calendrier lunaire. » L’indispensable pulvérisation blanche composée de silice, le « white spray », protège les feuilles des caféiers des maladies, de la pluie et permettrait aux arbustes de mieux résister aux vents sans casser (la région est souvent balayée par les cyclones). Le « black spray », de la bouse de vache diluée, est épandu sur les sols pour les enrichir en bactéries. A la lune descendante, on travaille les terres et on plante. La lune ascendante est propice à la récolte et à la germination… Résultat : même si certains experts internationaux hésitent toujours à reconnaître scientifiquement le bien-fondé de ces pratiques, à Araku, les caféiers produisent des grains d’une qualité exceptionnelle.

 

« C’est la plus grande plantation de café certifiée en agriculture biodynamique du monde ! » confirme à Paris Tony Boulo, de Max Havelaar, chez qui le café Araku est labellisé Fairtrade. L’enseigne réalise aujourd’hui en France près de 500 000 euros de chiffre d’affaires. Et écoule en France environ 50 % des 100 tonnes de café produit annuellement dans la vallée. Elle est vendue chez Naturalia, à La Grande Epicerie de Paris, au Lafayette Gourmet. Et vient de convaincre, depuis janvier, plus de 250 magasins Franprix de la distribuer. Mais les ambitions de la marque Araku et de la coopérative ne s’arrêtent plus là. « Sur le marché du café, nous voulons devenir la référence de qualité, d’éthique à forte responsabilité environnementale, explique Manoj Kumar. L’idée est de fidéliser les nouvelles générations de fermiers d’Araku et de leur démontrer qu’il est capital de continuer à cultiver en biodynamie pour pérenniser les plantations. Nous voulons produire plus, donc ouvrir également des boutiques à New York, Tokyo, Bombay ou Kyoto. » 

Sophie Stadler - Paris Match - mercredi 20 mars 2019

02/04/2019

Expérience Zéro déchet réussie...

Cela fait quatre ans que Bénédicte et sa famille ont adopté un mode de vie "zéro déchet". Elle ne produit désormais qu'un simple bocal de détritus par an. Elle a raconté sa démarche et prodigué ses bons tuyaux à Olivier Delacroix sur Europe 1.
Avec son mari et ses deux enfants, Bénédicte Moret, 35 ans, est parvenue à ne quasiment plus produire de déchets. Une démarche complexe, mais qu'elle a choisi de mener comme un jeu. Auteure d'un blog et d'un livre, "Ma famille zéro déchet", elle a raconté son expérience à Olivier Delacroix, vendredi sur Europe 1, et en a profité pour livrer quelques conseils à ceux qui seraient tentés de lui emboîter le pas pour, comme elle, faire un geste pour la planète.
"Il y a quatre ans, avec ma famille, on a décidé de réduire à néant tous nos déchets. On s'est dit qu'il fallait arrêter d'attendre que le changement vienne d'en haut, et qu'on soit nous-mêmes acteurs.
Concrètement, on a vidé notre poubelle sur une bâche dans le jardin, on a regardé élément par élément, et on a essayé de trouver une solution pour chaque déchet que l'on produisait. À la fin de la première année, on a quand même réussi à réduire nos déchets de 90%, ce qui est absolument énorme. Et là, au bout de quatre ans, on est arrivé à produire un bocal de déchets par an pour une famille de quatre.
On était déjà à fond dans la préservation de l'environnement avant. On pensait qu'on était nickel, mais on continuait à avoir cette poubelle toutes les semaines. À un moment donné, on s'est dit:"Mais ce n'est pas possible, on fait du compost, de la sensibilisation, mon mari travaille dans une ONG depuis des années, et on continue d'avoir des déchets !" On s'est dit qu'il fallait arrêter de dire aux autres ce qu'il faut faire et regarder ce que nous on ne fait pas. On a décidé d'être vraiment acteurs dans notre quotidien, avec nos enfants. On a voulu les mobiliser car c'est quand même l'avenir. On s'est lancé tous ensemble dans cette aventure.

Entendu sur Europe 1: C'est une progression qui est assez lente, mais quand on a pris des petites habitudes, ça se fait tout seul
On a décidé de vivre ça comme un jeu. On a d'abord commencé par écrire un blog avec des articles qui racontaient notre aventure, les choses positives et négatives. On ne s'est pas mis la pression. Au début, on disait qu'on allait faire zéro déchet, et au bout de quelques semaines on s'est rendu compte que ce n'était pas possible, et qu'il fallait donc tendre vers le mieux. Comme c'était fait un peu à la rigolade et de manière positive, rien n'a finalement été très compliqué.
Il y a quatre ans, on a essuyé les plâtres, parce qu'il n'y avait pas beaucoup de zéro déchet. En créant le blog, puis en publiant le livre, on s'est dit que toutes les galères que l'on a rencontrées, autant que les gens les zappent et entrent directement dans le côté pratique et facile.

Entendu sur Europe 1: Faire du zéro déchet, c'est aussi aller à l'essentiel et arrêter de consommer pour consommer
"Réduire ses déchets, c'est un peu déserter les supermarchés, redonner son argent à l'économie locale. Les exemples concrets, c'est aller chez son boucher, son fromager, son pâtissier, acheter ses légumes au marché, y aller simplement avec son panier, des bocaux en verre ou des Tupperware.
Figurez-vous que ça ne coûte pas du tout plus cher, ça coûte même moins cher au final. La première année, on a réduit notre consommation de 20%.  Quand on déserte les supermarchés, on déserte aussi les tentations. On finit par acheter ce dont on a besoin, et pas ce qui nous fait envie, car on est moins tenté.
Je conseille de trouver vos producteurs locaux et d'aller directement chez le commerçant avec vos emballages réutilisables. Il faut réduire ses pulsions, ou en tout cas ses envies d'achats, sur les vêtements par exemple, on peut privilégier l'occasion plutôt que d'acheter neuf."

Anaïs Huet - Europe 1 - lundi 18 mars 2019

01/04/2019

Vers la libération émotionnelle...

A Fayence (83), une olfactothérapeute Mme Nathalie Marcadier accompagne ses clients vers un mieux-être au moyen de l'olfactothérapie, écrit un journaliste dans Version Fémina. Cette technique psycho-émotionnelle et corporelle utilise l'odorat pour nous emmener dans un voyage intérieur et faire ressurgir des émotions et souvenirs refoulés. "L'olfaction, sens primaire, est directement liée aux émotions qui sont stockées dans notre cerveau limbique" explique Mme Marcadier.

L'objectif de ce retour dans le passé est d'identifier l'origine d'un mal-être dans notre quotidien et de s'en libérer. A chaque séance, des huiles essentielles sont soigneusement sélectionnées en fonction de la problématique à traiter. Cela procure souvent lâcher-prise et libération des blocages émotionnels, confiance en soi et harmonie intérieure retrouvée. Il y a possibilité de se reconnecter à soi, de se sentir bien dans son corps et dans sa tête, dans la mesure où cet outil est adapté à tous les âges de la vie.

Pour en savoir plus, consulter sur Internet: www.nathalie-marcadier.com.

Lyliane

La grande distribution s'engage dans la lutte contre les emballages polluants...

C’est depuis peu officiel du côté de Carrefour : oui, les consommateurs peuvent apporter leurs propres contenants réutilisables aux rayons boucherie, poissonnerie, pâtisserie et fromagerie, et demander qu’on les serve directement dedans. Ce qui évite d’utiliser de multiples feuilles de papier alimentaire enduit à la parafine. A condition d’avoir une boîte munie d’un couvercle. «Pour votre sécurité, vos contenants seront vérifiés et nous nous réservons le droit de refuser ceux qui ne seraient pas propres, secs ou adaptés», précise l’entreprise sur son site. Une initiative saluée par l’association Zero Waste qui invite les autres grandes enseignes à faire de même. «Aujourd’hui, les difficultés rencontrées découragent certains clients dans leur démarche, ceux-ci ne souhaitant pas systématiquement essuyer des refus», regrettait début mars l’association dans une lettre ouverte à l’attention des patrons de Leclerc, Intermarché, Super U, Casino et Auchan.
Des consignes pour les grandes marques
En parallèle, le système des consignes fait aussi son retour. La start-up Jean Bouteille s’immisce de plus en plus dans les supermarchés avec ses vins (rouge, blanc, rosé), huiles, vinaigres, jus de fruits, lessives et plus récemment bières en vrac. Le principe : on paye la bouteille un euro, et on la remplit grâce à des «fontaines» en inox. Une fois vide, on la lave chez soi et on peut la réutiliser à foison, ou se faire rembourser la consigne. Ce service est disponible dans plusieurs magasins Carrefour, Monoprix, Franprix, Leclerc et dans des enseignes spécialisées bio, qu’on peut retrouver sur une carte régulièrement mise à jour.
Enfin, on pourra bientôt se faire livrer les courses à domicile sans déchets et à vélo. C’est ce que proposera Loop à partir du printemps, dans un premier temps à Paris. Le projet, porté par l’entreprise, a passé un partenariat avec vingt-cinq grandes marques pour concevoir des contenants réutilisables. Biscuits, glaces, lessives, déodorants… au total, une centaine de produits de grande consommation pourront être glissés dans des boîtes en métal, bouteilles en verre et autres à l’effigie des marques. Lors des commandes suivantes, Loop reprend les contenants sales et les recharge.

Margaux Lacroux - Liberation - mercredi 20 mars 2019

Pour les victimes du burn out: Au temps pour toi...

L'association «Au temps pour toi» propose aux victimes du burn-out un lieu de guérison unique en son genre. Une trentaine de personnes y ont séjourné depuis sa création, pour une durée de trois semaines à six mois.
La promesse de «Au temps pour toi» est très claire. Lieu de vie et d'entraide pour les victimes du burn-out, l'association créée en 2015 s'est donné pour mission de «transformer la crise en opportunité». «L'association aurait tout aussi bien pu s'appeler «se foutre la paix»! Nous voulons offrir un lieu de prise de recul, à la fois social et géographique, par une vie quotidienne toute simple, à la campagne», explique au Figaro l'un des trois fondateurs, Jean-Baptiste van de Hove, qui se défend néanmoins de toute démarche sectaire. «Nous ne sommes pas là pour couper les gens de leur entourage! En revanche nous les encourageons à privilégier la qualité à la quantité. Appeler moins par exemple, et écrire des lettres». Quant à l'aspet médical, qui n'est résolument pas du ressort de l'association, celle-ci se contente de faciliter les déplacements des pensionnaires, «tout en restant en dehors».
Située à quelques kilomètres de Limoges, l'association franco-belge a fait l'acquisition d'un bâtiment niché sur un terrain de plus de deux hectares. Depuis son lancement en mars 2017, trente-quatre résidents sont venus pour des séjours de trois semaines à six mois. Fonctionnaire, directrice d'Ehpad, curé, cadres, professeur, médecin... «on a vraiment de tous les profils» indique-t-on là-bas, tout en déplorant le manque de moyens. Premier dispositif en son genre sur le territoire français, l'association reçoit une dizaine de demandes par semaine pour seulement quatre chambres disponibles. «Le burn-out n'etant pas reconnu comme une maladie professionnelle, nous ne vivons que de dons. Grâce à eux nous espérons pouvoir nous agrandir rapidement».
Peu d'obligations mais un large choix d'occupations. Sur place, la vie se veut simple comme un livre de la série «Martine». En dehors des rares obligations que constituent les repas et la méditation, les résidents peuvent vaquer librement à diverses occupations: nourrir les pouls, les moutons, bricoler, peindre, lire, se promener, rencontrer le voisinage... «Les personnes en burn-out ont souvent construit une forteresse intérieure pour se protéger des coups de la vie. Un jour elles se rendent compte qu'elles s'y sont enfermées. Notre idée est de leur proposer d'en sortir, à leur rythme, grâce à un environnement chaleureux et sécurisant», explique encore le fondateur. Ancien scout, également passé par l'armée, il ne manque pas d'image pour désigner le lent travail de reconstruction après le burn-out, cet «état de détresse psychologique absolu et brutal». «Un étang, si on passe son temps à l'agiter, on ne voit plus le fond... D'où le besoin de retrouver le calme».  Jean-Baptiste van den Hove sait bien de quoi il parle. Il y a cinq ans, le fondateur d'Au temps pour toi avait lui aussi connu le fléau du burn-out. Cadre prometteur dans les télécoms, très engagé dans son travail, ce Belge de 35 ans s'était effondré en un mois. «Je restais prostré chez moi, des morceaux de carton sur les fenêtres pour ne pas voir la lumière du jour. Même sortir pour aller acheter du pain me paraissait impossible. J'ai perdu 10 kilos...». Pour échapper à son mal-être, deux solutions se présentaient alors à lui, les monastères ou les cliniques. «Mais aucunes de ces solutions ne me correspondaient. J'avais le choix entre la solitude et l'austérité - ou un lieu médicalisé».

C'est finalement au sein d'une association en charge de toxicomanes que Jean-Baptiste van den Hove trouve son salut durant 14 mois. Une expérience décapante, qui lui apprend les mécanismes de l'excès, «dont la drogue est une expression, tout comme parfois le travail». Après encore un an dans l'association l'Arche, fondée par Jean Vanier, également parrain d'Au temps pour toi, Jean-Baptiste van den Hove mûrit son projet. Son idée: créer un lieu de «désintoxication» du burn-out. Et si possible en France, «parce qu'en Belgique il est difficile de prendre du recul. Où qu'on aille, on croise facilement quelqu'un qu'on connaît». Sur l'Hexagone, l'Agence nationale de santé publique comptabilise 30.000 victimes d'épuisement professionnel, tandis que le cabinet d'expertise Technologia, agréé par le ministère du travail, évalue à près de 3,2 millions le nombre de Français en risque élevé de burn-out. Au temps pour toi leur offre donc, à sa mesure, un toit pour se rétablir.

Amaury Bucco - Le Figaro - dimanche 17 mars 2019

31/03/2019

L'apprentissage se met à la page...

Le Journal 20 Minutes du 15/3/2019 fait le point sur l'apprentissage dans notre pays et sur ce qui change pour les apprentis cette année. D'après les chiffres du Ministère du Travail, plus de 400 000 apprentis sont formés chaque année.  Au total, 70% d'entre eux ont trouvé du travail sept mois après l'obtention de leur diplôme. La région PACA par exemple compte près de 32 000 apprentis accueillis dans 13 000 entreprises et plus de 59 CFA.

Autrefois, l'apprentissage souffrait de l'image d'une filière qu'on empruntait par défaut car elle signifiait pour beaucoup des études courtes et un travail manuel dévalorisé. En fait, rien n'est plus faux car on peut faire des études longues et y trouver de belles carrières.  Depuis le 1er janvier 2019, l'apprentissage est susceptible de davantage séduire les jeunes. Tout d'abord, l'âge minimum requis est de 16 ans et l'âge limite a été repoussé à 30 ans au lieu de 26 ans autrefois.

Les jeunes ont maintenant la possibilité d'intégrer un apprentissage à n'importe quel moment de l'année, et pas uniquement en septembre. Les apprentis sont surtout séduits par le service à la personne, le tourisme, l'hôtellerie, la coiffure, l'e'sthétique et la santé. La durée minimum du contrat a été réduite de 1 an à 6 mois. Cela permet une meilleure adaptation aux besoins des jeunes. La durée maximale reste fixée à 3 ans. Les conditions de rupture du contrat d'apprentissage gênaient les employeurs. Les nouvelles règles suppriment  le passage devant les prud'hommes dans ce cas et officialisent le droit à la démission pour l'étudiant.

Depuis, la réforme permet d'ouvrir les CFA sans avoir le feu vert de la région. Certaines entreprises s'impliquent et sont amenées à anticiper leurs besoins. Quant aux jeunes, leur salaire augmente de 30 euros par mois pour les 16/20 ans. Les plus de 18 ans bénéficient d'une aide de 500 euros pour passer le permis de conduire. En BAC PRO lors de son apprentissage, un jeune de 18 ans percevra quelques 715 euros. Des Prépas apprentissage devraient bientôt voir le jour et le programme Erasmus va leur devenir accessible. De quoi tordre le cou à des idées reçues et mieux informer les familles!

Lyliane

Féminisation des noms sous la Coupole...

Une majorité écrasante : le rapport sur la féminisation des noms de métier a été adopté jeudi par l’Académie française avec seulement deux voix contre. Le document (consultable ici) avait été rédigé par une commission présidée par l’historien Gabriel de Broglie (87 ans) et composée de la romancière et essayiste Danièle Sallenave, du poète d’origine britannique Michael Edwards et de l’écrivaine et biographe Dominique Bona.
Cette adoption est une petite révolution pour l’institution, réputée très frileuse sur ces questions. Dans les années 90, elle s’était notamment insurgée contre les emplois de «la ministre» ou «la députée». Libération a lu le document voté cette semaine.
Un texte non contraignant
Il faut d’abord rappeler que vous ne risquez pas de voir débarquer la police si vous contrevenez aux recommandations de l’Académie française (et ses membres ne sont d’ailleurs pas habilités à se servir de leur épée). Le rôle de l’institution fondée en 1634 est simplement de donner un avis non contraignant.
En outre, sur cette question où elle est maintes fois passée pour une ringarde, l’Académie a décidé cette fois de ne pas proposer une bonne façon de parler, mais seulement d’observer comment les locuteurs du français le faisaient. «Il convient de laisser aux pratiques qui assurent la vitalité de la langue le soin de trancher», explique le document. En clair : c’est vous et moi qui faisons la langue, pas les «immortels».
Une révolution
L’Académie a donc regardé à la loupe nos pratiques, et sa conclusion est sans appel : «Il n’existe aucun obstacle de principe à la féminisation des noms de métiers et de professions.» Mieux, cette féminisation «relève d’une évolution naturelle de la langue, constamment observée depuis le Moyen Âge» où la langue française acceptait d’ailleurs déjà «inventeure», «chirurgienne» ou «commandante»…Une période de transition
La France traverse une «instabilité linguistique», note le rapport de l’Académie. C’est-à-dire que les évolutions de la place des femmes dans la société sont encore en cours et nous tentons d’adapter notre façon de parler quasiment en direct. «Les tentatives de modification des usages restent hésitantes et incertaines, sans qu’une tendance générale se dégage», écrivent les auteurs. Des féminisations différentes d’un même mot coexistent donc et il faudra encore quelques années pour trancher.


Au féminin, on ajoute un «e»
Restent des constantes : en français, pour féminiser on ajoute un «e» à la fin des mots. Ainsi, l’Académie valide les usages d'«artisane», «experte», «croupière», «principale», «plantonne», «maçonne», «mécanicienne», «jardinière» ou encore «cheminote»… «Et si les Français décidaient de porter une femme à la présidence de la République, on voit mal quelle raison pourrait s’opposer à l’emploi de la forme féminine "présidente", attestée dès le XVsiècle.»
«-eure» ou «-euse» ?
Autre usage validé : on décline les mots en «-euse» lorsqu’un verbe correspond au nom. «On a ainsi "une carreleuse", "une contrôleuse", "une entraîneuse", tirés des verbes "carreler", "contrôler", "entraîner"».
Quand on ne décline pas ainsi, les Français ont tendance à ajouter un «e» aux mots qui finissent en «-eur» (comme dans «professeure»). Les plus conservateurs n’aiment pas du tout cet usage. Mais il «ne constitue pas une menace pour la structure de la langue», rassure l’Académie.
Auteure, autrice ou… authoresse ?Marguerite Duras a écrit Dix heures et demie du soir en été, d’accord. Qu'est-elle alors ? «Il existe ou il a existé des formes concurrentes, telles que "authoresse" ou "autoresse", "autrice" […] et plus souvent aujourd’hui "auteure"», écrivent les académiciens. Comment choisir ? D’un point de vue de la langue, «autrice» est plus conforme mais «assez faiblement usité», sauf dans le monde universitaire. «Auteure» semble donc en train de gagner cette bataille. «Par ailleurs, s’agissant du féminin du substantif "écrivain", on constate que la forme "écrivaine" se répand dans l’usage sans pour autant s’imposer.» Pour rappel, les académiciens avaient rejeté «écrivaine» parce qu’on entendait «vaine» dans ce mot. «Sans se rendre compte que dans écrivain, on entend aussi "vain"», s’amuse dans l’Express Maria Candea, corédactrice de l’Académie contre la langue française : le dossier «féminisation».

Scoop : on dit plus facilement «chef» que «cheffe»
Les académiciens ont étudié le mot «chef» et leurs conclusions (ne) vont (pas) vous étonner. «La langue française a tendance à féminiser faiblement ou pas les noms des métiers (la remarque peut être étendue aux noms de fonctions) placés au sommet de l’échelle sociale.» Eh oui, la langue aussi a son plafond de verre et on accepte bien plus «infirmière» que «chirurgienne»Sur le mot «chef» lui-même, ont existé «la chef», «chèfe», «chève» (oui oui), «cheffesse» et «cheftaine». «"Cheffe" semble avoir aujourd’hui, dans une certaine mesure, la faveur de l’usage», écrit le rapport sans être véritablement convaincu, non par sa pertinence sémantique, mais par sa forme qui n’appartient pas vraiment au «bon usage».

Parfois la forme existe, mais pas l’usage.
Qui dit «chevalière», «officière» ou «commandeure» ? Personne, et pourtant ces formes existent bien dans l’administration française : le Journal officiel les utilise par exemple. Dans le monde judiciaire, le rapport note que les femmes membres du barreau «répugnent encore très largement à être appelées "avocates", bien que cette forme soit reçue de longue date dans l’usage courant et ait été enregistrée par tous les dictionnaires». Même chose pour «bâtonnière» ou «avocate générale». Sur ce point, pas d’avis de l’Académie encore une fois : juste une observation des pratiques.
Tout le monde fait ce qu’il veut
C’est la grande vertu de ce rapport : en attendant que se cristallise telle ou telle forme, continuons de nommer comme on veut (ou peut) les fonctions ou les métiers des femmes. Il n’est donc plus interdit, comme c’était le cas jusqu’alors, de donner du «madame l’académicienne» à une membre de cette institution qui s’offre avec ce rapport un joli dépoussiérage. En revanche, l’Académie n’a pas encore prévu de revenir sur l’anathème portée en octobre 2017 sur l’écriture inclusive, considérée comme rien de moins qu’un «péril mortel».

Guillaume Lecaplain - Liberation - samedi 2 mars 2019

30/03/2019

L'aloe vera a toutes les vertus...

Dans Version Fémina, Mme Sophie Goldfarb analyse les vertus cicatrisantes, hydratantes et anti-inflammatoires de l'aloe vera. Cette plante, dont il existe 400 espèces environ, gorgée d'eau(99%) et d'actifs, stockés pour survivre dans les climats désertiques(Afrique du sud...), comprend plus de 150 éléments dont des vitamines, des minéraux, des acides aminés et un sucre complexe nommé acemannan. C'est pourquoi l'aloe vera remplace avantageusement l'acide hyaluronique et l'allantoïne au quotidien.

L'aloe vera est recommandée comme après-soleil, après le rasage, sur une brûlure légère ou une irritation. Mais elle ne remplace généralement pas une crème, sauf pour se démaquiller car l'aloe vera ne nourrit pas la peau. Il faut pour en faire un cosmétique, un réparateur ou un antibactérien lui adjoindre du beurre de karité, de l'huile de jojoba ou du calendula bio. Pour les cheveux, une forme pour chevelure normale et cheveux secs existe chez Garnier. Enfin, son jus biologique peut se boire et s'achète généralement en magasin diététique sous la marque So'Bio Ethic.

Pour l'utiliser en feuille, prendre des gants et sortir le latex translucide situé au coeur de la feuille. Le mieux est de couper celle-ci dans la longueur après avoir sectionné les piquants et raclé la pulpe. L'utiliser rapidement car une oxydation se produit rapidement. Réputée dépolluante, car elle absorbe les métaux lourds, l'aloe vera peut être installée dans un intérieur.

La plupart des cosmétiques à base d'aloe vera sont obtenus à partir d'une poudre résultant du broyage et du séchage de la pulpe. Mais le gel est plus concentré en acemannan, en vitamines et en minéraux que la poudre. Généralement pour les distinguer le gel apparaît sous le nom d'aloe barbadensis leaf juice alors que la poudre est qualifiée du même nom auquel on ajoute le mot powder.

Pour plus d'informations, contacter par exemple: www.forever.fr

Lyliane

Une meilleure justice pour les mineurs...

Sous l'impulsion de la Ministre de la Justice, Mme Nicole Belloubet, écrit Mme Hélène Sergent dans le journal gratuit 20 Minutes, une vingtaine de Centres Educatifs Fermés ou CEF devraient voir le jour dès 2021 en France. Présentées comme une alternative à la détention, ces infrastructures sont "une dernière chance" avant l'incarcération pour les jeunes placés là.

Il nous est présenté dans l'article le CEF d'Epinay-sur-Seine (Seine St Denis), où une quinzaine de mineurs âgés de 13 à 16 ans résident. Parmi ces mineurs, on estime à 40% le nombre de jeunes ayant un dossier MDPH (maison départementale des personnes handicapées) et des troubles du comportement (concentration, colère...). La plupart d'entre eux ont aussi un parcours auprès de l'Aide Sociale à l'Enfance, car leur structure familiale est défaillante.

L'ordonnance de 1945, qui a fondé ces structures éducatives fermées pour les mineurs, instituait la primauté de l'éducatif sur le répressif. Depuis, un empilement de textes a crée des lourdeurs et des incohérences, estime la Ministre. L'urgence serait "de donner des moyens supplémentaires pour juger ces enfants". Les syndicats pointent cependant des nombres d'emplois prévus insuffisants pour encadrer ces jeunes.

Ces CEF sont, certes, un lieu de privation de liberté, dans lequel tout n'est pas permis. Il y a toutefois des horaires à respecter, des activités proposées et donc des efforts à faire pour s'insérer. Les jeunes ont des chambres individuelles, mais leurs sorties sont restreintes car beaucoup sont des fugueurs. Bref, si le texte qui doit être présenté par le Ministère de la justice aux parlementaires après l'été était voté, de nouvelles ordonnances seraient susceptibles de réformer la justice des mineurs.

Lyliane

29/03/2019

Environnement: quatre ONG attaquent l'Etat français en justice...

Comme cela avait été annoncé dans les médias, quatre ONG  (Greenpeace, Oxfam France, Notre affaire à tous et la Fondation Nicolas Hulot), fortes du soutien de deux millions de signataires de pétition, ont attaqué l'Etat en justice pour "manquement" à son obligation d'action contre le réchauffement, début d'une longue procédure et nouvelle étape dans la mobilisation citoyenne sur le climat. Elles ont annoncé avoir chacune déposé en ligne leur recours auprès du Tribunal Administratif de Paris.

En effet, ces ONG se sont déclarées "insatisfaites"de la réponse du gouvernement français à une demande préalable envoyée en décembre. Aussi sont elles passées à l'étape suivante, le jour même où le Président Macron se posait de nouveau en "champion du climat" lors d'un "One Planet Summit" au Kenya en Afrique de l'Est. Depuis Nairobi, le chef de l'Etat a estimé que" cette " plainte traduit une mobilisation". Il ne pense pas qu'elle mènera à un débouché judiciaire ... et que ce n'est pas le peuple contre le gouvernement. Tous, gouvernements, grandes entreprises, citoyens devraient bouger...

Le président Macron a adressé notamment depuis Nairobi des critiques aux investissements à grande échelle de la Chine en Afrique, contre la construction de centrales à charbon, le contrôle des ports, des voies ferrées et des autoroutes. Le respect de la souveraineté des peuples devrait, selon lui, être mieux respecté... Des accords commerciaux et culturels en revanche entre la France et le Kenya  auraient été conclus. En conclusion, ne s'agirait-il pas "de placer l'environnement au coeur de l'économie" non seulement dans de beaux discours mais dans le concret.

Lyliane

 

Data et intelligence artificielle en santé à l'Institut Curie...

Mme Mathilde Regnault dans le Journal de l'Institut Curie fait le point sur une nouvelle discipline: l'I.A. ou l'intelligence artificielle. L'I.A. révolutionne, en effet, la façon de faire de la recherche chez les médecins et l'Institut Curie se félicite d'avoir anticipé  ce tournant décisif. A ce jour, 5 000 dossiers médicaux  sont informatisés, 50 000 échantillons de patients sont séquencés et plus de 300 millions d'images radiologiques (IRM, TEP)sont enregistrées comme 100 téraoctets de données collectées se retrouvent en perspective rien que dans l'essai pédiatrique MICCHADO concernant 600 enfants.

Plusieurs champs d'investigation donnent déjà de premiers résultats. L'un des plus prometteurs est l'analyse des examens d'imagerie médicale, combinée à d'autres types de données: cliniques, génomiques, protéomiques ou métaboliques. Cela peut orienter notamment la réponse à des traitements, affiner des réponses thérapeutiques. En immunothérapie, l'I.A. accélèrera l'identification des biomarqueurs prédictifs de la réussite du traitement. C'est l'un des volets du projet de recherche européen PEVO data financé par ERA pzermed, coordonné par le Pr Le Tourneau, qui devrait débuter l'été 2019.

Lyliane

28/03/2019

Soutenons Elevages sans frontières...

 
Logo 1000 reines Burkina Faso

Aidons 210 familles 
à sortir de la grande pauvreté 
grâce à l'élevage de chèvres !

Les chèvres, une source de bienfaits

La chèvre s’adapte à son environnement et à l’alimentation disponible.
Sa gestation est de 5 mois seulement.
Son lait et sa viande sont riches en protéines et vitamines.
Le fumier fertilise les terres et améliore les récoltes.
En cas de difficultés, les chèvres représentent une véritable épargne sur pieds

  • Pour bien les nourrir : fourrages + compléments alimentaires + blocs à lécher pour le sodium et le chlore.
  • Un élevage clos évite les dégâts sur les cultures.
  • Dans un abri propre et en plein air, les chèvres sont mieux préservées des maladies et des parasites.
Elevage de chèvres au Burkina Faso
Femme burkinabè
Aider familles Birkinabè à sortir de la pauvreté
Elevage de chevres Burkina Faso
Aider familles Burkinabè à sortir de la pauvreté
 
 

L'élevage de chèvres, une voie vers l'autonomie

 
Opération solidaire

Au nord du Burkina Faso commence le désert du Sahel. Les habitants de cette région vivent principalement de l’agriculture et d’un élevage traditionnel peu productif.

Pourtant, l’élevage est une solution pour enrichir les terres et développer la région.

Opération solidaire

Notre association mène un programme d’accompagnement au développement d’élevages à la fois lucratif et résilient.

Le but est d’assurer la santé des animaux et de former les paysans sur les volets techniques et commerciaux de leur activité.

Opération solidaire

En 2019, 210 familles paysannes espèrent recevoir, grâce à vous, des chèvres.
Ils pourront ainsi enrichir leur alimentation et offrir un avenir meilleur à leurs enfants.

Vous avez le pouvoir de les sortir de la pauvreté !

Au Burkina Faso, 80% de la population dépend de l’agriculture et pratique l’élevage. L’activité agricole reste peu productive : culture manuelle, santé animale précaire, faible valorisation du travail des femmes, peu d’adaptation aux changements climatiques….

210 familles espèrent répondre bientôt à leurs besoins essentiels.

  • Une alimentation variée pour préserver les enfants de la malnutrition (qui touche 1 enfant sur 3) et favoriser la santé des adultes.
  • Des revenus plus stables pour scolariser les enfants, se soigner, améliorer l’hygiène, l’habillement et l’habitat.
  • Une épargne en nature pour faire face aux périodes de soudure* avant l’arrivée des récoltes.

*La soudure est la période précédant les premières récoltes et où le grain de la récolte précédente peut venir à manquer.

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Soutenez l'opération 
Les 1000 Reines du Burkina

Découvrir une forme d'auto-rééducation: le Feldenkrais...

Dans le journal "Nous", Mme Karine Michel introduit une technique à mi-chemin entre psychomotricité, kinésithérapie et ostéopathie: le Feldenkrais. C'est le docteur Moshe Feldenkrais, né en Ukraine, puis installé en France dans les années 1930, qui fut à l'origine  dans notre pays.de l'introduction du judo. Puis, il créa une discipline qui porte son nom, "très connue dans le monde de la danse, mais encore assez marginale dans le grand public".

Mme Adeline François, formée en 4 ans à Paris, organise des cours collectifs dans le Var au Club loisirs Vanikoro à La Valette-du-Var. Au besoin, elle peut prendre en charge des élèves en individuel et elle se centre alors sur le toucher. Généralement, elle décompose les mouvements et guide les élèves oralement. La technique Feldenkrais, explique-t-elle, est "une technique de prise de conscience par le mouvement". On cherche en effet à gommer les mauvaises habitudes en corrigeant les postures du corps. Chaque mouvement est répété plusieurs fois et vise la fluidité.

Le tarif pratiqué par Mme François est de 55 euros la séance individuelle. Pour les cours collectifs, se renseigner car cela dépend du nombre d'inscrits. Pour tout renseignement, contacter le site: www.feldenmoves.net.

Lyliane

27/03/2019

Avec Courseur, les voisins sont utiles...

Grâce à Sébastien Vray, votre voisin de palier peut faire vos courses contre rémunération.

Sur 80% du territoire français, la livraison de courses à domicile n’existe pas.

Un problème pour les personnes âgées ou malades, notamment. Cet ancien de WWF a trouvé la solution avec Courseur. Ici, c’est le voisin qui se charge de la prestation contre rémunération (2,50 euros plus 10% du montant des courses).


L’appli fonctionne sur le modèle d’un BlaBlaCar. «Cela crée du lien social et c’est bon pour l’environnement», explique Sébastien Vray, qui, lui, est rémunéré par l’enseigne. Après avoir séduit 100 Leader Price et mené des tests chez Biocoop et Leroy Merlin, il négocie avec tous les grands distributeurs.

Christophe David - Capital - jeudi 28 février 2019

26/03/2019

Conditions inhumaines, torture et harcèlement sexuel...


 
 
 
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Conditions inhumaines, torture et harcèlement sexuel...

 
 
 
 

 


 
   
 
 
 
 
Chère amie, cher ami,

A l’occasion de la Journée internationale des droits des femmes, Reporters sans frontières (RSF) rappelle que 27 journalistes femmes sont actuellement détenues à travers le monde.Certaines d’entre elles sont emprisonnées dans des conditions inhumaines, victimes de torture et de harcèlement sexuel.

C'est le cas notamment en Arabie Saoudite d'Eman al Nafjan, la fondatrice du blog Saudiwoman et de la blogueuse Nouf Abdulaziz Al Jerawi, qui contribuait notamment au site The Arab Noon. Elles font partie, selon l’organisation saoudienne Al-Qst, des militantes féministes qui ont été torturées après leur arrestation au printemps 2018. L’ONG précise que certaines militantes ont été aussi harcelées sexuellement, déshabillées, photographiées nues et forcées à embrasser d’autres prisonnières.

Aidez-nous à obtenir leur libération immédiate et sans conditions.

Soutenez nos actions en faisant un don à Reporters sans frontières sur donate.rsf.org

Merci,
--
L’équipe de Reporters sans frontières
 
 
 

Reporters sans frontières communication@rsf.org via mailchimpapp.net 

Reporters sans frontières

Mr Thierry Dufresne a créé l'Observatoire d'apidologie en 2013 dans le Var...

Mme Amandine Roussel dans le journal "Nous" met en lumière la tentative de Mr Thierry Dufresne de sauvegarder les abeilles, ces gardiennes de la biodiversité, qui pourtant subissent des pertes inquiétantes partout dans le monde. A l'âge de la retraite, cet homme a voulu agir concrètement pour sauver ces éléments pollinisateurs. En  2013, il a suscité la création de l'Observatoire français d'apidologie (OFA) à Mazaugues (83). La forme de cet Observatoire est associative et elle regroupe une vingtaine de personnes. En 2015, il a réussi à entraîner dans son sillage le Prince Albert 2 de Monaco et Mr Stéphane Le Foll, ministre de l'Agriculture.

L'Observatoire poursuit trois objectifs principaux: créer un cheptel agricole expérimental  avec 2000 colonies d'abeilles au sein  du massif de la Ste Baume, réduire la mortalité des abeilles par des recherches appliquées sur des pathologies (varroa), mieux former les personnels et sensibiliser les jeunes. Pour celà, l'Observatoire s'est associé au Lycée agricole d'Hyères afin de délivrer un cursus certifiant. En septembre 2019, est envisagée la création de l'Institut supérieur de l'entrepreneuriat apicole.

Des résultats encourageants ont déja eu lieu: installation de 20 nouveaux apiculteurs, lutte contre le varroa... Une campagne a lieu chaque année en juin avec distribution de graines au grand public et cette année en plus, des pots de miel seront vendus et une partie des gains seront reversés à la recherche. Enfin, dans les écoles, un grand concours va être organisé pour mobiliser et sensibiliser les élèves ainsi que pour initier des partenariats locaux. Tout renseignement peut être obtenu sur le site Internet: www.ofapidologie.org.

Lyliane