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11/03/2019

Mobil-Home pour les exclus...

Chaque semaine, Frédéric Potet sillonne la France pour relater les petits et grands événements. A Combourg, il a rencontré Xavier Romé, diacre et agriculteur à la retraite, qui construit un mobil-home pour tous les « chiens battus » de l’existence.

Une maison roulante pour sans-domicile-fixe. Un chalet sur pneumatique qu’on déplacerait ici et là en fonction des besoins. Un chez-soi ambulant de 30 m² exclusivement réservé aux nécessiteux, qu’ils soient mendiants, réfugiés, exclus, précaires, mères célibataires et autres « chiens battus » de l’existence, comme les appelle Xavier Romé. D’ici quelques mois, cet ancien agriculteur bien connu des environs de Combourg (Ille-et-Vilaine) en aura terminé avec la construction de ce mobil-home pour pauvres, fruit de son imagination et de son goût pour le bricolage. Adepte du système D, il s’est procuré une charrette à paille, qu’il a ensuite surmontée de parois en bois et d’un toit. « J’ai eu sept enfants ; à chacun, j’ai construit une maison. Celle-ci sera ma huitième », détaille-t-il.


Créateur d’un petit musée de la paysannerie dans son ancienne ferme de Baguer-Morvan, mais aussi diacre, poète rural, syndicaliste agricole, cycliste amateur et gérant d’un magasin de vélos, Xavier Romé, 68 ans, raconte avoir lancé « comme une boutade » cette idée de maison roulante pour sans-abris. C’était il y a quelques années, la crise migratoire battait son plein en Europe ; grand admirateur de l’abbé Pierre, le paysan se désespérait de voir que peu de candidats à l’exil étaient accueillis dans cette partie de la Bretagne. Déçu de n’avoir su convaincre la municipalité de Combourg de transformer en foyer d’hébergement l’ancien hôpital de la ville (où il officiait en tant qu’aumônier), il décide alors de se lancer un défi : construire lui-même un lieu d’accueil, qu’on déménagerait « d’un jardin à l’autre », dit-il.


Une « Biyack » cosy et tout confort
Le concept a été étendu aux démunis au sens large depuis la mort, en janvier 2018, de son ami Didier Biyack, à l’âge de 55 ans, dans l’incendie accidentel d’un logement social, à Meillac. Précaire parmi les précaires, l’homme avait un sérieux problème avec l’alcool. Xavier Romé a décidé de donner son nom à son prototype au loyer sans appel de zéro euro. Sa « Biyack » sera cosy et tout confort avec ses deux mini-chambres, sa mezzanine, son coin cuisine, sa douche intégrée, son lavabo d’angle, ses toilettes sèches, son chauffage au gaz…
Cinq ou six personnes pourront y dormir en même temps. Panneaux solaires et réservoirs d’eau de pluie l’alimenteront au gré de ses déplacements. Son coût ne devrait pas dépasser les 25 000 euros, une grande partie des matériaux ayant été récupérés auprès de recycleurs et de déchetteries des environs. « Sans prétention, ça va être un super petit chalet. Je veux qu’il soit chaleureux », promet Xavier Romé.

« Qu’on ne vienne pas m’emmerder avec trop de paperasse »
Reste à savoir qui y sera hébergé. « On pourrait bien commencer avec une famille arménienne », indique le bienfaiteur. Une association sera créée afin d’encadrer les démarches à venir, notamment vis-à-vis des services sociaux des communes concernées. « Mais qu’on ne vienne pas m’emmerder avec trop de paperasse, prévient Xavier Romé, sinon hop !, on attelle et on va ailleurs. » Il suffira de quelques minutes pour accrocher la roulotte à un tracteur et lui faire prendre la route, sous l’escorte d’une voiture équipée d’un gyrophare.
L’ancien paysan regrette de ne pas avoir assez de temps pour faire avancer les travaux. Son activité de diacre l’occupe beaucoup cet hiver, en raison d’un nombre important d’obsèques à présider. Sa passion pour le vélo le mobilise aussi, en tant qu’organisateur de La Clergéronne, le championnat de France cycliste des personnes consacrées (évêques, prêtres, religieux, religieuses, pasteurs, séminaristes…). Sa 20e édition aura lieu le 30 avril à Lourmais, pour le contre-la-montre individuel, et le 1er mai à Bonnemain, pour la course en ligne.

Frédéric Potet - Le Monde - mercredi 27 février 2019

10/03/2019

Ateliers d'écriture du Figaro dès le 14/3/2019...

Après les ateliers d'écriture de Grégoire Delacourt et celui d'Étienne de Montety, le prochain démarrera le jeudi 14 mars, avec Mohammed Aïssaoui, écrivain et journaliste au Figaro littéraire. Il est l'auteur de L'Affaire de l'esclave Furcy (Gallimard, puis Folio), Prix Renaudot de l'essai, Prix RFO du livre, Prix du roman historique. Le texte a été adapté au théâtre. Il a également écrit L'Étoile jaune et le Croissant, Petit éloge des souvenirs et Le Goût d'Alger, et des fictions radiophoniques pour France Inter, dont Madame Bovary au tribunal, le procès fait à Flaubert.
Mohammed Aïssaoui a mis en place Les Ateliers d'écriture du Figaro littéraire. Il en anime depuis huit ans, en librairies et pour les entreprises. Combien sommes-nous à vouloir écrire et à «bloquer» sur un chapitre ou au milieu du gué? À commencer et à ne pas finir? À avoir des «bouts» de textes, des idées, des désirs, mais ne pas savoir quoi en faire? C'est justement le premier but de ces ateliers d'écriture. Arriver à «débloquer» ce genre de situation, mais aussi à désacraliser l'écriture - cela est très important. Chacun porte un livre en soi, et il existe des techniques pour le faire sortir de soi.
 
 Figaro littéraire : Les ateliers d'écriture - Regarder sur Figaro Live
 
Techniques d'écriture et ficelles du métier
On explorera les différentes pistes d'écriture et nous irons, pour les participants qui le désirent, à la rencontre des textes de chacun. Tous les territoires seront passés en revue: récit, roman, autobiographie, biographie, témoignages… L'atelier se propose d'accompagner chacun dans sa propre écriture et dans son projet personnel. À travers de nombreux exercices, mais aussi des travaux à la maison, on apprendra à reconnaître la singularité de son style, sa touche personnelle. À retravailler les textes, car écrire, c'est aussi réécrire. Savoir mener un récit et la discipline à tenir en fonction de ses objectifs sont des buts essentiels. Nous nous appuierons sur des techniques d'écriture et sur les «ficelles» du métier, parce qu'écrire est aussi une technique, même si ce n'est évidemment pas qu'une technique. Avec des exemples de questions que l'auteur se pose: quand se relire? Quand réécrire? Sur quels matériaux travailler, le réel, l'imaginaire, comment associer les deux?

Un écrivain ou un éditeur viendra lors d'une de ces six séances pour que les participants puissent lui poser les questions qui le souhaitent. À la fin du stage, le participant devrait repartir avec une confiance en soi et une discipline qui lui permette d'aller au bout de son projet, qu'il désire écrire pour lui-même ou pour être publié.
Vous pouvez contacter les Ateliers du Figaro Littéraire si besoin à l'adresse suivante: ateliersdecriture@lefigaro.fr
L'atelier se tiendra dans les locaux du Figaro, au 14, boulevard Haussmann, 75009 Paris.
 Détail des séances: les jeudis 14, 21 et 28 mars et les jeudis 4, 11 et 18 avril 2019.
 Pour les modalités pratiques et les inscriptions, Les Ateliers d'écriture du Figaro littéraire sont expliqués ici:
  Ateliers d'écriture / Figaro Store 

Le figaro.fr - Le Figaro - lundi 4 février 2019

Printemps Climatique et Social : rendez-vous le 16 mars !

 
jeu. 7 mars 18:06 (il y a 1 jour)
 
 
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Greenpeace
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S’il y a une mobilisation pour le climat à ne pas rater, c’est celle-là !

Notre printemps sera climatique et social. Les solutions existent : fiscalité écologique socialement juste, mobilité propre et alimentation saine et durable pour toutes et tous, développement massif des énergies renouvelables, fin des cadeaux aux grandes entreprises : le 16 mars, marchons ensemble, pour dire « ça suffit ! » et demander un changement de politique immédiat.
Plus de 70 évènements sont déjà prévus à travers toute la France : joignez-vous à la mobilisation en participant à un événement près de chez vous !
 
Je participe
Changeons de politique(s), pas de climat ! Nous sommes aujourd’hui des millions, prêtes et prêts à résister, à déployer les alternatives, à demander des comptes au gouvernement, Emmanuel Macron et Edouard Philippe en tête, mais aussi aux multinationales et aux banques. Il est temps de changer de système politique et économique, pour protéger l’environnement, la société et chacune et chacun d’entre nous.

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L’équipe Greenpeace <france@act.greenpeace.org>

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Parce que nous entrons dans l'ère de l'urgence climatique;
parce que l'inaction de nos dirigeant-e-s ne peut plus durer;
pour soutenir la jeunesse en grève pour le climat et demander une transition écologique juste qui ne laisse personne de côté;

soyons nombreuses et nombreux à descendre dans la rue le 16 mars !

Solidairement,
L’équipe de Greenpeace France
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09/03/2019

Mr Montebourg s'engage en faveur des abeilles ...

Reconverti dans l'agriculture depuis deux ans, l'apiculteur Arnaud Montebourg a forgé un modèle sans pareil pour s'engager dans de nouveaux combats alimentaires. Il livre sa méthode au JDD.


Costume sombre en velours. Il porte beau, Arnaud Montebourg, 56 ans. Oubliées les marinières, y compris la blanc, jaune et noir endossée pour célébrer sa "marque de combat", Bleu Blanc Ruche. Devenu apiculteur, l'ancien ministre de l'Économie ne se contente pas de fabriquer du miel, il "repeuple la France en abeilles". Ses premiers pots sont arrivés en rayon en septembre dernier chez Franprix, Auchan et Système U. Ils sont aussi vendus en ligne, entre 5 et 9 euros l'unité. "On a gagné 150.000 euros sur les quatre premiers mois, se réjouit-il. Les quelques dizaines de centimes en plus par pot participent à une meilleure rémunération de nos apiculteurs, qui s'engagent à acheter des ruches."


Il rachète la production des agriculteurs au-dessus des prix du marché
[...] Plus encore que le choix des produits - le miel, les amandes et bientôt le lait -, c'est la méthode qui fait la différence. Première brique du style Montebourg : bâtir un business plan sur des "secteurs effondrés", des ­Florange aux champs. "Une filière en difficulté comme l'apiculture avait besoin de solutions économiques", pose-t-il.


Étude de marché et… politique.
Parce qu'il manque 13 millions de ruches en Europe et parce que la disparition des abeilles domestiques et sauvages met en péril la pollinisation des fruits et légumes dans le monde. "Sans elles, nous perdrions 35% de nourriture, mécaniquement", avance-t-il.
"Nous finançons les investissements des agriculteurs et nous rachetons leur production 15 à 18% au-dessus des prix du marché", détaille-t-il encore.

Bruna Basini - leJDD - dimanche 24 février 2019

Une journée dédiée à l'avenir des petites filles...

Samedi 16 mars 2019 de 13h à 17H à la Cité des Sciences et de l'Industrie, le magazine ELLE et Barbie organisent la première journée parents/enfants. Le thème est le suivant: Power Girl, pour que vos petites filles puissent aller au bout de leurs rêves.

Il y aura des conférences, des rencontres avec des femmes inspirantes, des ateliers, des jeux et un goûter. Alors, si votre fille a entre 7 et 10 ans et si elle rêve de devenir astronaute, pompière ou footballeuse, cette journée est pour vous! Programme et inscriptions sur www.ellepowergirl.elle.fr.

Lyliane

08/03/2019

L'élevage durable reste à défendre selon Zone Verte...

Selon le magazine Plantes et Santé de Mars 2019 et un article de Mme Jeanne Le Borgne, plusieurs ONG environnementales appellent à soutenir l'élevage durable. Mme Lucile Brochot, vétérinaire spécialisée en phytothérapie qui fait partie depuis 2017 du groupement Zone Verte et qui s'est faite interviewer par la journaliste, explique aux lecteurs l'intérêt des soins naturels pour les animaux. Elle défend une philosophie humaniste de l'agriculture paysanne et biologique. Pour cela, son groupement offre des conseils, du soutien et des alternatives naturelles aux éleveurs. Zone verte organise par exemple des sessions sur l'aromathérapie, la gemmothérapie, les fleurs de Bach...

C'est d'une manière holistique que Zone Verte envisage la santé des animaux. Ils privilégient, en effet, les plantes, les huiles essentielles, les élixirs floraux ou bien l'homéopathie pour soutenir l'organisme et améliorer les défenses immunitaires des bêtes. Beaucoup d'éleveurs souhaitent diminuer leur usage de produits nocifs: antibiotiques, antiparasitaires, herbicides... Ils ont la possibilité notamment de laisser leurs animaux consommer certains végétaux sur place comme orties ou pissenlits.

Il faut savoir que les Cahiers des charges européens et français sur l'agriculture biologique recommandent de privilégier les produits phytothérapiques aux médicaments vétérinaires. Toutefois, la législation vétérinaire poserait problème dans la mesure où certains médicaments nécessitent des prescriptions. Les préparations à base de plantes ne seraient, en effet, souvent prescrites qu'en dernier recours. Quant aux  consommateurs, ils demandent pourtant majoritairement des produits venant d'animaux élevés dans de bonnes conditions.

L'article cite des chiffres: sur les 6 dernières années, en France, l'exposition aux antibiotiques a été réduite de 23,3% pour les bovins, de 43,5% pour les porcs, de 48, 7% pour les volailles et de  44,3% pour les lapins selon l'Agence nationale du médicament vétérinaire (ANSES-ANMV). Toutefois, signale l'article, ne pas oublier que les antibiotiques récents sont plus actifs et nécessitent des quantités plus faibles de matière active. Et l'antibiorésistance pour les bactéries aussi bien chez l'homme que chez l'animal en serait impactée...

Pour davantage d'information, contacter sur Internet: www.giezoneverte.com.

Lyliane

 

Les déchets du centre-ville peuvent être recyclés...

Dans la benne, une montagne de marc de café exhale un parfum aigre-doux, et se prépare à une deuxième vie: en Ile-de-France, le principal déchet des cafés-brasseries sert à faire pousser des pleurotes, champignons qui finissent dans les assiettes des clients de ces mêmes établissements.
Une fois trié, mélangé à du carton et du bois effilochés, ainsi qu'à des filaments de champignons, le marc de café est enfourné dans de longs boudins de plastique. Pendus verticalement dans l'obscurité, les sacs de substrat "incubent" pendant deux semaines.
"Nous reproduisons les conditions d'un sous-sol de sous-bois. La température et l'humidité y sont comparables" explique Arnaud Ulrich, l'un des deux fondateurs de UpCycle-La boite à champignons, basée à Saint-Nom la Bretêche (Yvelines), créée en 2014.
Tapi dans l'obscurité, le mycellium de champignon se multiplie, comme il le ferait sous les racines d'un arbre.Au bout de quinze jours, les sacs devenus tout blancs sont transférés dans une salle de "fructification".
Brusquement, on allume la lumière, on diminue l'humidité. Finies les vacances en forêt. Les sacs sont incisés, les pleurotes vont sortir.
"Les champignons sont +stressés+, ce qui leur donne envie de se reproduire, et de libérer leurs spores, donc de sortir du sac. Ensuite, il n'y a plus qu'à récolter", explique M. Ulrich.
Pour lui, l'agriculture urbaine doit d'abord être liée au recyclage des déchets organiques de la ville, et s'inscrit dans une logique d'économie circulaire. "30% des déchets urbains sont des biodéchets valorisables, et aujourd'hui seulement 5% de cette matière organique est recyclée" dit-il.
"Nous ne faisons que reproduire avec des méthodes modernes ce qui se passait au 19e siècle" ajoute-t-il.
Aujourd'hui, 20 tonnes de marc de café sont récoltées par mois, essentiellement dans les cantines de grosses sociétés de l'ouest parisien, pour produire environ deux tonnes de pleurotes, vendues 15 euros le kilo.
Depuis peu, les cafés parisiens sont appelés à se joindre au mouvement.
"C'est une démarche vertueuse, nous produisons entre 20 et 30 kilos de marc par semaine", explique Romain Vidal, 30 ans, patron de la brasserie Le Sully à Paris, l'un des pionniers de cette démarche de recyclage: "et notre cuisinier inscrit les pleurotes au menu pour les clients de la brasserie".
D'ailleurs, le chef se dit "ravi" de l'expérience: Cultivés de la sorte, les champignons sont denses, goûteux, et rendent "très peu d'eau à la cuisson".
Après chaque expresso, chaque capuccino servi au comptoir ou en salle, les garçons de café vident le marc dans des sacs, récupérés par le livreur à vélo de la marque de café.
A Paris, ville des bistrots et des terrasses, les ressources ne manquent pas. La capitale produit quelque 600.000 tonnes de marc par an, selon une estimation de UpCycle, qui accompagne des projets du même type dans plusieurs villes de France.
Après la récolte des champignons, le café entame même une troisième --et dernière-- vie, et retourne enfin à la terre.


Mélangé aux filaments de champignon et à la cellulose de bois, il est utilisé comme compost, baptisé "champost", par des horticulteurs et maraîchers.
Aujourd'hui, les deux associés se diversifient en installant des machines à produire du compost au pied de grandes tour de la Défense.
Alimentées par des biodéchets de restaurants (épluchures, restes de plats cuisinés, de viandes ou de poissons) ou d'espaces verts (tontes de gazon), les "Rocket", des tubes qui hachent menu, chauffent et malaxent, produisent en un temps record du compost, qu'ils vont utiliser pour produire... des champignons de Paris à partir de septembre.

Isabel MALSANG - AFP - vendredi 22 février 2019

07/03/2019

Qu'est-ce qu'une pomme responsable?

Selon un article de Mr Marc Ouahnon dans le journal gratuit "20 minutes", une production de pommes responsable, c'est tout d'abord une production qui respecte la nature. Pour protéger leurs vergers, les arboriculteurs de la marque Pink Lady par exemple privilégient des méthodes naturelles qui préservent la biodiversité. Ils comptent notamment sur les chauve-souris, les mésanges et les abeilles pour aider à juguler ravageurs et maladies. Les abeilles sauvages et les haies jouent effectivement un grand rôle dans la protection des vergers.

Le terroir est également important. Dans notre pays, les zones privilégiées sont le Val de Loire ainsi que le Sud-Ouest. Les pommes ont besoin, en effet, d'un équilibre minéral des sols. Les arboriculteurs doivent tailler les arbres en hiver et au printemps veiller à l'éclaircissage  et l'effeuillage en attendant la récolte de l'automne. La cueillette se fait à la main et cela intervient lorsque le fruit arrive à maturité. Après un tri rigoureux, si les fruits ont des défauts, ils finissent en compotes, en jus ou en cidre.

La pomme est apparemment le fruit préféré des français. Toutefois, il faut savoir que c'est aussi un des plus traités (vers, carpocapse...). C'est pourquoi, seuls les fruits bio peuvent être consommés avec la peau. On considère qu'en 2018, 1,5 million de tonnes de pommes ont été produites. Pour en savoir davantage, consulter sur internet le site:

https://www.750g.com/ingredients/pomme-i93.htm
Lyliane

 

Nicolas Hulot fait avec la CFDT de nouvelles propositions...

Editorial. Le secrétaire général de la CFDT et l’ancien ministre de la transition écologique ont présenté, le 5 mars, 66 propositions dessinant un nouveau « pacte social et écologique », à rebours des choix du gouvernement.

Dans sa lettre adressée aux Français, le 13 janvier, le président de la République a fixé l’ambition du grand débat national qu’il a engagé : « Nous devons inventer un projet productif, social, éducatif, environnemental et européen nouveau, plus juste et plus efficace. » Il en attend « de nouvelles idées » et « de nouvelles manières d’envisager l’avenir ». Une vingtaine d’acteurs majeurs du monde associatif et syndical viennent de le prendre au mot.
Le « pacte social et écologique », assorti de 66 propositions d’action, qu’ils ont rendu public mardi 5 mars, constitue une réponse collective, charpentée et vigoureuse, à l’invitation présidentielle. Mieux, cette initiative esquisse, pour aujourd’hui et pour demain, un projet de société et un modèle de développement, en clair un projet politique alternatif.
Cette initiative pourra difficilement être écartée d’un revers de la main par le président de la République, quelles que soient ses réticences à admettre que les corps intermédiaires puissent intervenir dans le débat public au-delà de leur domaine d’action spécifique. Elle est en effet portée par trois syndicats (CFDT, CFTC et UNSA), par la Mutualité française et par des associations environnementales, sociales ou d’éducation populaire de premier plan (France Nature Environnement, Fondation Nicolas Hulot, Réseau Action Climat, Secours catholique, Ligue de l’enseignement, ATD Quart Monde, Cimade, Uniopss, France terre d’asile, etc.).
En outre, elle est défendue par deux têtes d’affiche dont la parole est tout sauf négligeable : le secrétaire général de la CFDT, Laurent Berger, et l’ancien ministre de la transition écologique et solidaire, Nicolas Hulot. Le premier avait été sèchement éconduit par le premier ministre, en novembre 2018, quand il lui avait proposé son aide pour répondre au mouvement des « gilets jaunes ». Le second avait démissionné avec fracas, en septembre, qualifiant de « mystification » la politique environnementale du gouvernement.


Mise en garde du chef de l’Etat
Que proposent-ils ? Au-delà des grands mots et des grands sentiments – redonner à chacun le pouvoir de vivre dignement, réconcilier transition écologique et justice sociale, partager le pouvoir entre gouvernants et citoyens –, bon nombre de leurs propositions partager le pouvoir entre gouvernants et citoyens –, bon nombre de leurs propositions vont à rebours de la politique ou de la philosophie du gouvernement.

Ainsi, en matière de fiscalité (taxation des hauts patrimoines, fin des dérogations accordées aux revenus du capital, fin des exonérations de la taxe carbone pour le transport aérien, maritime ou routier de marchandises…). De même en matière de logements (retour sur les coupes opérées sur les aides publiques et sur les ponctions sur les organismes d’HLM, investissement massif dans la rénovation thermique…), de retraites (garantie d’un niveau de pension au moins égal au smic pour une carrière pleine…), de vie des entreprises (plafonnement des rémunérations des dirigeants et adossement de leur part variable à la performance sociale et environnementale…) ou de vie démocratique (multiplication des jurys citoyens pour évaluer projets de loi et politiques publiques…).
Enfin, ils mettent en garde le chef de l’Etat contre la tentation, « l’erreur », insistent-ils, de penser « qu’il est encore possible de décider seul des conclusions » à tirer du grand débat. La réponse appartient à Emmanuel Macron. Mais il lui sera  difficile d’ignorer cette interpellation.

LE MONDE - Le Monde - mardi 5 mars 2019

Le 8/3/2019 combattre les violences faites aux femmes partout dans le monde...

Mme Cécile Coudriou, Présidente d'Amnesty International France, fait publier dans la lettre d'Amnesty à l'occasion du 8/3/2019, Journée Internationale des droits des femmes, un dossier concernant les violences faites aux femmes partout dans le monde. Les femmes sont, en effet, les premières victimes de la discrimination, du harcèlement et de la haine, notamment sur Internet.

De nombreuses personnes sont encore en danger ou réduites au silence quand elles défendent leurs droits. Les unes sont mariées de force dès leur plus jeune âge comme au Soudan, d'autres, paient un lourd tribut aux conflits armés comme au Nigéria, d'autres encore, réfugiées ou migrantes, subissent des violences inacceptables comme en Irak.

Au Maroc, par exemple, Mme Nasser Zefzafi, une mère de famille qui risque des années de prison pour ses critiques contre les autorités et d'autres militants comme Mr Nawal Benaissa, lui aussi inquiété par la justice marocaine, tous révoltés par des injustices  et la répression, ont commencé à se rassembler et à créer un mouvement nommé Hirak. Pour les soutenir et défendre avec eux les droits humains, joindre www.amnesty.fr.

La location revient en force!

Le  journal Télérama sous la plume de Mme Sophie Berthier s'emploie à valoriser l'évolution sociale qui nous pousse vers la location. En effet, au lieu d'acheter, de dépenser, de s'encombrer, quitte à se lasser et à jeter,de plus en plus de Français se tournent vers la location. Cette évolution est apparemment motivée par la baisse du pouvoir d'achat, mais aussi par la certitude que moins on possède, plus on est libre, écrit la journaliste.

Comme le numérique permet, grâce à des plateformes faciles à utiliser, de tout louer ou presque entre particuliers, sans chèque de caution, ni franchise (le prix de la location inclut l'assurance) pourquoi se priver? Il y a des sites généralistes comme placedelaloc.com ou allovoisins.com, qui privilégient la remise en main propre pour tisser des liens. Par exemple, on se retrouve dans un café, chez soi pour apporter ou récupérer des flûtes à champagne, un appareil à raclette, des outils de jardinage, un instrument de musique.

D'autres comme lougageparis.com ciblent des envies ou besoins plus précis : louer par valises les indispensables pour aller skier ou plonger. Chez www.artoteka.fr, on s'offre l'accrochage temporaire d'une oeuvre d'art chez soi.Alors pourquoi ne pas essayer?

Lyliane

06/03/2019

Des jeunes mobilisés contre le réchauffement de la planète...

Dans le journal gratuit C News du 21/2/2019 un article attire notre attention sur l'engagement des jeunes européens en faveur du climat. Ils n'hésitent pas à organiser notamment des marches et même des grèves de cours, à l'initiative de la jeune suédoise Greta Thunberg, pour dénoncer l'immobilisme des politiques. Les jeunes de la Suède, la France, l'Allemagne, la Belgique, les Pays Bas... se mobilisent et descendent dans la rue. Le mouvement "Fridays for future"(vendredis pour l'avenir) essaime peu à peu. Il s'est fait entendre à la Commission européenne à Bruxelles même pour tenter d'influer sur l'avenir de l'Europe.

Il est surtout question d'exiger des gouvernements qu'ils respectent l'accord de Paris de 2015. En effet, les politiques ne proposent toujours aucune initiative et ne semblent entreprendre aucune action. Pourtant il y a urgence à s'emparer du combat climatique. Le groupe d'experts du GIEC a insisté dans son dernier rapport sur la nécessité d'agir vite pour limiter le réchauffement à 1,5°C sous peine de conséquences dramatiques comme la fonte des glaciers, la montée du niveau des océans, la hausse des températures...

Il faut également savoir que 2 139 personnes jusqu'ici ont signé la pétition "L'affaire du siècle" pour attaquer l'Etat français en justice pour inaction climatique et obtenir enfin des actions du gouvernement. Réjouissons nous que des jeunes donnent l'exemple et tentent de faire bouger les lignes dans des pays où l'économie semble prendre le pas sur l'écologie. Ce mouvement pourrait peu à peu s'étendre à toute la planète...

Lyliane

Pour tenter d'en finir avec les plastiques...

Dans un livre riche en alternatives au plastique, un responsable de Greenpeace aide les citoyens à changer le monde à petite et grande échelle.
Tous les jours, retrouvez le fil vert, le rendez-vous environnement de Libération. Le lundi : une recommandation (livres, conférences, films, podcasts, etc.) de la rédaction.
Avec le retour des beaux jours, elles réapparaissent sur les terrasses. Sans le réflexe de la commande «sans paille, merci», de longs tubes en plastique vont encore être fourrés dans nos boissons jusqu’à leur interdiction début 2020. De nombreux citoyens n’ont pas attendu les lois et pactes passés avec les industriels pour tenter de déplastifier leur vie. Il est urgent de ralentir la pollution des océans causée par la matière «miracle». A commencer par les produits à usage unique qui représentent 70 % des déchets marins. La tâche peut sembler colossale. En finir avec le plastique apaise les angoisses grâce à des conseils avisés pour changer progressivement notre manière de consommer et inciter le reste de la société à en faire autant.


«Ce livre s’adresse à ceux qui veulent agir sans plus attendre, mais qui ne savent pas par où commencer», écrit en préambule l’auteur, Will McCallum, responsable de la campagne océans de Greenpeace Royaume Uni. Avant de dévoiler son plan de guerre contre le plastique, il établit un état des lieux concis et accessible de la situation actuelle. Principaux chiffres et phénomènes pointés par les études scientifiques, récits d’expéditions récentes, Will McCallum nous embarque dans le merveilleux monde de la pollution plastique, étendue jusque dans les endroits les plus isolés, et de ses conséquences sur la chaîne alimentaire, y compris chez l’homme. On attaque les chapitres suivants avec d’autant plus de motivation.


Des petits pas à l’activisme
L’auteur nous accompagne en cuisine, dans la salle de bains, la chambre, l’espace public et au travail pour supprimer ou substituer la matière incriminée. Il prend le temps d’expliquer les subtilités telles que le problème des emballages complexes (exemple : les gobelets en papier sont recouverts d’une fine couche de plastique à l’intérieur, ce qui empêche leur recyclage). Des tableaux vides permettent de noter les alternatives, sites, recettes retenues parmi la myriade de conseils. A chaque étape, le partage sur les réseaux sociaux est encouragé : signaler des hérésies type suremballage au supermarché, partager les astuces… L’auteur en profite (un peu trop, petit bémol) pour promouvoir le hashtag #BreakFreeFomPlastic créé dans le cadre de la campagne de Greenpeace. Enfin, la dernière étape est dédiée à l’activisme plus poussé. Une partie dans laquelle on retrouve des lettres types, des conseils pour se préparer aux rencontres avec des décideurs ou organiser des événements de sensibilisation.

Au fil des chapitres, les nombreuses interviews de responsables d’ONG et d’associations renforcent l’effet stimulant du livre. Les personnes interrogées livrent leurs préoccupations, expliquent leurs actions et donnent des pistes pour approfondir la lutte. L’une d’entre elles note par exemple que les pailles sont très utiles aux personnes handicapées. Il rappelle que la recherche d’alternatives au plastique jetable doit elle aussi être inclusive.
En finir avec le plastique, Will McCallum, éditions Marabout, 201

UN CD à l'honneur sur Culture et Celtie...

Sans Façon à la Une de Culture et Celtie :-D !!

 
Waouh !
 
Un chaleureux merci à Gérard SIMON et à toute l'équipe de Culture et Celtie
pour l'accueil que vous avez fait à notre CD,
l'attention que vous lui avez prodiguée
et tous ces jolis mots dont vous l'avez habillé !
 
Article à lire ici sur le site de Culture et Celtie :
 
Et sur le site de l'Agence Bretagne Presse :
 

05/03/2019

Météo du mois de mars...

Voici maintenant la météo astrologique du mois de mars 2019 :

  • 01/03/19 : Vénus quitte le Capricorne et entre en Verseau
  • 05/03/19 : Mercure tourne rétrograde à 29° Poissons (Directe le 28 mars à 16° Poissons)
  • 06/03/19 : Uranus quitte le Bélier et entre en Taureau à 08h28 UTC
  • 06/03/19 : Nouvelle Lune en Poissons à 16h04 UTC
  • 10/03/19 : Mars (16° Taureau) sextile Neptune (16° Poissons)
  • 14/03/19 : Mars (18° Taureau) trigone Saturne (18° Capricorne)
  • 20/03/19 : Mars (22° Taureau) trigone Pluton (22° Capricorne)
  • 20/03/18 : Équinoxe du Printemps : Soleil à 0°0’ Bélier à 21h58 UTC
  • 21/03/19 : Pleine Lune sur l’axe Bélier-Balance à 01h43 UTC
  • 22/03/19 : Mars (24° Taureau) sextile Nœud Nord (24° Cancer)
  • 26/03/19 : Vénus quitte le Verseau et entre en Poissons
  • 28/03/19 : Mercure revient directe à 16° Poissons
  • 31/03/19 : Mars quitte le Taureau en entre en Gémeaux

Philosopher avec les enfants...

Les personnes formées au cours du parcours SEVE (Savoir Etre et Vivre Ensemble) de Mr Frédéric Lenoir organisent des ateliers à visée philosophique et méditation pour enfants de 6 à 12 ans de 45 minutes environ sur des thèmes simples et accessibles.

Les bienfaits sont le partage, l'écoute, le non jugement de ce qui est dit, et cela permet aux enfants de parler librement et de s'épanouir. Il y a en général quelques minutes de méditation, qui apprennent à ressentir la respiration et à apporter le calme en Soi.

A Nice par exemple, depuis janvier 2019, des ateliers ont lieu régulièrement à la salle Espace, 60 Rue Dabray. Sur Facebook à la page SEVE, on peut trouver tous les renseignements souhaités.

Lyliane

Une appli video Tip Top qu'adorent les ados...

Mr Philippe Dupuy dans le magazine "Nous" informe les lecteurs au sujet d'une nouveauté nommée Tik Tok, qui enflamme les jeunes depuis l'an dernier. Il s'agit d'une application de partage de vidéos, numéro un des téléchargements gratuits sur les stores Apple et Android. Tik Tok revendiquerait déjà plus de 500 millions d'utilisateurs dans le monde dont 2,5 millions en France. Il s'agirait de l'appli la plus utilisée des ados après Snapchat et Instagram.

La société chinoise qui l'a développée se nomme Bytedance et ce serait aujourd'hui la start-up la plus valorisée au monde devant Uber. On s'y inscrit en un clic avec son profil Facebook. Une première vidéo s'affiche à l'écran sous l'intitulé:"Pour toi". Le pseudo de l'auteur est au bas de l'écran avec le titre de la musique utilisée. A droite de l'écran, on peut liker, s'abonner, partager et savoir combien l'ont fait avant vous. Des milliers de clips courts (15 secondes) postés du monde entier sont aussi accessibles et défilent à l'écran.

Les utilisateurs et utilisatrices sont invités à se filmer en train de mimer leurs chanteurs et chanteuses préférés. Il y a aussi des tutoriels, des sketches, des performances, de la magie, du sport, des animaux et des mini-chorégraphies à reproduire sur une musique donnée. Il y a notamment une énorme bibliothèque d'effets et de musiques, que l'on peut partager dans un clic. On attend de ce fait une génération de Titokeurs après celle des Youtubeurs.

Pour en savoir davantage, consulter sur Internet: www.appdirectory.fr.

Lyliane

04/03/2019

Des thérapies énergétiques qui dérangent encore...

 

Des thérapies efficaces qui dérangent

mille de thérapies qui restent controversées, car elle bouleversent l’ordre établit dans le monde de la psychothérapie. Ces thérapies intègrent des méthodes cliniques contemporaines avec des concepts et des techniques dérivés de systèmes de guérison anciens, le plus souvent l'acupuncture et l'acupressure, comme c'est le cas pour l'EFT et la TFT (dont est issue l'EFT).

La dernière décennie a été marquée par une vague d'études sur l’efficacité de ces nouvelles thérapies. Ces études constituent un ensemble croissant de données probantes à l'appui de ces approches. C’est à dire que l’on mesure chaque jour de plus en plus à quel point elles sont utiles et efficaces pour traiter de nombreux troubles, aussi bien physiques, que mentaux.

De plus, on comprend de mieux en mieux comment et pourquoi elles fonctionnent et même si la totalité des mécanismes actifs n’est pas encore expliqué, on dispose désormais d’au moins deux hypothèses vérifiables pour expliquer les mécanismes cérébraux qui produisent les solides résultats cliniques rapportés dans la documentation de recherche, fondées sur les connaissances neurologiques actuelles.

Les avantages potentiels de l'intégration de la stimulation de points d'acupuncture dans des approches de traitement plus conventionnelles, fondées sur les données probantes existantes, comprennent une augmentation de la rapidité de traitement et une plus grande facilité pour modifier efficacement les cicatrices émotionnelles profondes qui se sont créés au moment des traumatismes et qui n’ont plus lieu d’être dans le présent.

Quel est le principe de la psychologie énergétique ?

Lorsque des événements traumatisants (ou des situations émotionnellement chargées) surviennent dans la vie d’un individu, celles-ci se stockent dans le cerveau et le corps des personnes avec tout ce qu’elle ont vu, entendu, senti, ressenti, pensé, cru et imaginé lors de l’événement.

Lorsque qu’un individu est traumatisé son cerveau est incapable de traiter son expérience comme il le fait habituellement. Et donc, tout ce qui est relié à ce moment traumatique est « encapsulé » dans son cerveau et son système nerveux autonome. Souvent, le souvenir lui même de l’événement n’est plus accessible à la conscience de la personne mais les perturbations restent bien présentes dans son système nerveux autonome. Ce qui la maintient dans un état de détresse intense. Elle continue de ressentir de violentes émotions, bien longtemps après son traumatisme, sans même savoir parfois pourquoi.

Les techniques de thérapies énergétiques telles que l’EFT (Emotional Freedom Techniques) ou la TFT (Thought Field Therapy) produisent deux effets notables. Premièrement elles débloquent les souvenirs négatifs et les émotions qui y sont associées et engrammés dans dans le système nerveux et le corps, et ensuite elles permettent au cerveau de digérer cette expérience (de retraiter l’information en quelque sorte pour que le cerveau réalise que c’est bel et bien terminé).

Le psycho-praticien en énergétique travaille avec son patient dans un espace de sécurité, avec beaucoup de douceur. Il accompagne la personne à s’approcher pas à pas du souvenir traumatique si cela est possible, sans déclencher une trop forte émotion. Et le cas échéant, le patient peut alors se confronter à nouveau au souvenir et ressentir à nouveau des émotions pas agréables qui sont retraitées grâce à la stimulation manuelle de certains point d’acupuncture. Le patient stimule lui même des points qui se trouvent sur son visage, sur son torse et sur ses mains.

Cette forme de thérapie permet au patient d’intégrer progressivement la charge négative des émotions et de reprendre le contrôle de sa vie. L’état de stress post-traumatique s’atténue puis disparait, les phobies se résorbent souvent en une ou deux séances. Dans les cas plus complexes, la thérapie demande plusieurs séances, mais les études montrent qu’ils faut moins de séances qu’avec d’autres méthodes tout au aussi efficaces.

Le saviez-vous ?

  1. La psychologie énergétique est née à la fin des année 1970 avec les découvertes du Dr Roger Callahan, psychologue, bien avant la naissance de l'EMDR.
  2. Dix études différentes ont comparé les deux méthodes de la famille de la psychologie énergétique que sont l'EFT et la TFT à d'autres approches thérapeutiques validées et « basées sur des données probantes » telle que les TCC ou l'EMDR. Elles montrent toutes l'efficacité et la rapidité des techniques énergétiques.
  3. `De très nombreux praticiens en TCC (Thérapies cognitivo-comportementales) utilisent aujourd'hui des séquences de tapping dans leur pratique aux États-Unis (plus de la moitié des professionnels interrogés). 

Pour la première fois dans l’histoire de la psychologie énergétique, le gouvernement britannique a reconnu l’efficacité de l'EFT (Techniques de libération émotionnelle) et de la TFT (Thérapie du Champ Mental) pour le traitement du Syndrome (ou trouble) de stress post-traumatique SSPT ou TSPT). Ces deux techniques psycho-corporelles très proches (l’EFT est une "copie" simplifiée de la TFT) combinent des interventions somatiques (stimulations de points d’acupuncture) et cognitives (exposition imaginaire au traumatisme vécu).

L'efficacité de l'EFT et la TFT pour le traitement du TSPT est reconnue par le gouvernement britannique
 

 L'équipe Bebooda        

Un concours étudiant est lancé par Mr Thomas Pesquet...

L'astronaute français Mr Thomas Pesquet et la ministre de l'Enseignement supérieur Mme Frédérique Vidal ont lancé jeudi à Toulouse un concours permettant à des étudiants d'imaginer des projets qui, s'ils sont retenus, seront testés à bord de l'ISS (station spatiale internationale).
Ce concours, organisé par le Centre national d'études spatiales (CNES), "offre l'opportunité aux étudiants de se mobiliser autour de projets artistiques, médiatiques, technologiques ou scientifiques" et les candidats pourront solliciter l'ISS pour les concrétiser, selon un communiqué du CNES.
Les trois meilleurs seront transportés à bord de l'ISS pour y être testés par Thomas Pesquet, ajoute le texte.
"Cette initiative est sans précédent dans sa forme comme dans son ambition", a indiqué Mme Vidal devant les étudiants de l'université Paul Sabatier de Toulouse.
Le palmarès des projets récompensés sera annoncé le 20 juin au Salon international de l'aéronautique et de l'espace, au Bourget.

AFP - jeudi 21 février 2019

03/03/2019

Ne pas forcément jouer pour gagner et de ce fait vivre mal la défaite...

Mme Aurore Harrouis dans le magazine "Nous" donne la parole à Mme Marie Mayné, psychothérapeute généraliste et sophro-analyste, installée à Nice depuis 6 ans, qui anime des groupes de parole de femmes. Celle-ci explique que beaucoup de joueurs n'aiment pas perdre et ne prennent pas le jeu comme un divertissement. "Ils se sentent souvent dévalorisés, car c'est une blessure d'amour-propre qui soulève de la culpabilité, de la rancoeur.

Mme Mayné connait bien le sujet et relie la dévalorisation à un manque de confiance en soi, dans la mesure où "la vie est considérée comme une compétition permanente dans laquelle certains ne supportent pas de perdre". Le jeu n'apporte plus aucun plaisir dans ce cas. Aussi, dès l'enfance, le jeu doit être proposé à l'enfant pour qu'il apprenne les règles du jeu et ne cherche plus à toujours dominer les autres. Cela incite en effet à accepter les limites de la vie et donc peu à peu à perdre son sentiment de "toute-puissance infantile". L'enfant doit, en effet, trouver du plaisir et de l'insouciance à jouer et il est invité à accepter ses failles éventuelles.

Plus tard, l'adulte saura de ce fait supporter les aléas du sort et perdra "l'illusion que la vie se pliera à ses désirs". Il est donc essentiel de ne pas laisser nos enfants gagner à tous les coups. Au contraire, tout adulte qui joue avec son enfant peut lui montrer que "perdre n'est pas grave". L'article se termine sur la sage maxime de Mr Pierre de Coubertin: " L'important, c'est de participer".

Lyliane

Le vrac en folie dans le Var...

Mme Amandine Roussel dans le journal Nous a interviewé Mme Claire Bellini, ancienne infirmière âgée de 50 ans et reconvertie en épicière ambulante de la région d'une vingtaine de villes et villages de la Provence verte. Elle fait, en effet, les marchés de Cotignac, de Bras, de St Maximin, de la Roquebrussanne et de la Farlède, quand elle ne réalise pas des livraisons à domicile deux fois par semaine avec son camion baptisé Lulu. Son entreprise a été nommée "La vrac en folie".

Sa spécificité réside dans le fait qu'elle ne prend que des produits bio, locaux et de saison. Et elle ne propose pratiquement que du vrac. Ses clients viennent en effet avec leurs sacs et bocaux. Dans un rayon de 100km, Mme Bellini rencontre des gens du coin, heureux de la voir arriver avec ses références de qualité. Les producteurs locaux lui proposent leurs produits frais (fromages, légumes, fruits...) ou plus durables (biscuits, herbes séchées, savons, cosmétiques, miel, pâtes...).

Comme quoi il y a la place pour ce genre d'entreprise dans nos régions françaises! Espérons que cette initiative fera tâche d'huile dans le pays! Pour tout contact, joindre sur Facebook @lavracenfolie ou par téléphone: 06 89 68 67 53.

Lyliane

02/03/2019

Elever des poules pondeuses...

Selon un article de Mme Amandine Roussel pour le magazine Nous, depuis 2013, une jeune femme polonaise Mme Monika Carrère et son mari se sont installés sur un terrain agricole près du Pradet (83) et ils y élèvent des poules pondeuses en plein air. Aujourd'hui, ils accueillent 950 poules rousses, réparties en 4 poulaillers de 50 m2 et un parcours de 100 m2. Cela fournit environ 600 oeufs bio estampillés Cot-Côte-d'Azur qui sont vendus sur place à la ferme - 473, Chemin des Clapiers au Pradet - mais aussi dans des magasins bio du coin et des Amap.

Deux fois par an, 250 poules sont remplacées et vendues à des particuliers. Car le bien-être des animaux est important pour cette famille. Ainsi, au pied de la Colle noire au Pradet, dans une oasis d'oliviers et figuiers, on est loin des élevages en batterie! Etant donné la qualité des produits, des collèges se fournissent chez Monika ainsi que certains grands restaurants comme Le Mas du Langoustier à Porquerolles. Il y a donc place dans nos campagnes françaises pour des élevages bio rentables et où il fait bon vivre...

Pour en savoir plus, s'adresser au 06 45 19 36 33.

Lyliane

Un savoir-faire artisanal à Cogolin(83)

Cogolin était connu pour ses pipes en terre, mais cette ville du Var est également célèbre pour ses tapis. Ce savoir-faire artisanal exceptionnel est perpétué par sa manufacture depuis 1924. Des métiers à tisser de type Jacquard datant de la fin du 19ème siècle sont toujours en activité. En 1928, un ingénieur textile lyonnais Mr Jean Lauer racheta l'entreprise et la transforma. Aujourd'hui, des tapis tissés en laine, en raphia, en coton ou encore en jute sortent toujours des ateliers de la manufacture, installée 6, Boulevard Louis Blanc à Cogolin et employant une vingtaine d'ouvrières.

Mme Amandine Roussel dans le journal Nous a interviewé Mme Sarah Henry , membre du personnel de la Manufacture rachetée en 2010 par le groupe House of Tai Ping, une compagnie florissante de Hong Kong. Une large gamme est offerte pour donner du choix à des clients relativement aisés. Car ces tapis coûtent plus de 8000 euros. L'entreprise a autrefois été sollicitée par des décorateurs de renom comme F. Léger ou Jean Cocteau. Une collaboration avec la designer India Mahdavi a aussi rencontré un franc succès. La dernière collection en date est inspirée de l'architecte franco-américain Elliott Barnes.

La matière première provient de Nouvelle-Zélande et elle est filée en Allemagne. Le coton est égyptien et filé en Belgique. Enfin, le lin et le jute viennent de France et de Belgique, tandis que le raphia est importé de Madagascar. Savez-vous que certains tapis du palais du Grand Trianon à Versailles sont made in Cogolin? Des motifs classiques comme l'Artuby sont toujours proposés à côté d'autres plus fantaisie (Art Nouveau, motifs géométriques...). La Collection 2019 s'inspire quant à elle des années 30.

Des visites sont organisées par l'office du tourisme pendant la période estivale. Pour tout renseignement, contacter sur Internet: www.manufacturecogolin.com.

Lyliane

 

01/03/2019

Tester le bain de glace...

Mme Myriam Loriol dans Version Femina nous raconte comment elle a testé la méthode Wim Hof dans une piscine à zéro degré. Ce néerlandais de 59 ans est nommé "Iceman", car il  est capable de tenir 72 minutes dans un bain rempli de glace. Il dit réaliser ses prouesses grâce à une respiration particulière et une forte concentration. Cela lui permettrait de prendre le contrôle de son corps. Il diffuse sa méthode en formant des instructeurs dans le monde entier. En France, Mr Jean-François Tual -  www.icemind.fr - propose des stages d'initiation d'une demi journé  à l'Hôtel Kube à Paris pour 100 euros.

Autour d'une petite piscine en plastique, remplie à moitié de glace, 11 stagiaires se retrouvent et sont censées se tremper dedans. Certains cherchent la performance, d'autres aguerris au froid veulent aller plus loin. La séance commence  en prenant la température du bain. Puis, on inspire un maximum d'air par le nez, en commençant par le bas du ventre et on expire sans effort. On s'assoit et on enchaine avec environ 30 respirations, afin de pouvoir ensuite bloquer sa respiration.

Ensuite, les stagiaires s'allongent et enchaînent 3 cycles d'hyperventilation. Le corps est alors en mode "panique". Une sorte d'engourdissement se produit et cette sensation hypnotique va crescendo. On se sent comme dans une carapace protectrice au niveau de la cage thoracique. Alors se fait le partage d'une collation. Des mouvements lents et une relaxation ont encore lieu. Puis, chacun passe à tour de rôle son baptême. Le froid saisit, certes, mais en respirant calmement, c'est faisable reconnaît Mme Loriol! Chacun reste environ 3 minutes 30 dans la piscine de glace. C'est apparemment tonifiant et cela booste mentalement.

Grâce à la préparation physique, les taux d'hormones augmentent dans le sang. La pleine conscience fait en quelque sorte partie de la méthode, stimulant la sécrétion de dopamine Les défenses immunitaires augmentent. Mais attention, la méthode est déconseillée aux personnes souffrant de la maladie de Raynaud, de troubles respiratoires et cardiaques. Pour en savoir plus, RV sur le site en anglais www.wimhofmethod.com. lLa liste des instructeurs se trouve à la rubrique "Academy".

Lyliane

Quelles aides financières pour adapter mon logement?

Dans le journal gratuit "Mon pharmacien et moi" de janvier/février 2019, un article liste toutes les aides financières existantes, afin de faciliter le financement des travaux d'aménagement d'un logement.C'est l'Agence Nationale de l'habitat (ANAH)qui octroie ces aides aux propriétaires occupants ayant des revenus modestes. Il peut s'agir par exemple de l'installation d'une douche de plain-pied comme de la réfection de l'électricité. Les locataires qui financent les travaux avec l'accord de leur propriétaire peuvent également y prétendre. L'aide accordée peut aller jusqu'à 50% du montant total des travaux hors taxes. Le logement doit toutefois avoir plus de 15 ans et le versement des aides est subordonné à des conditions de ressources détaillées sur le site anah.fr.

Si l'on est retraité du régime général, l'Assurance retraite peut prendre en charge une partie des coûts des travaux d'amélioration ou d'adaptation du logement, afin de prévenir la perte d'autonomie. Ces travaux doivent être réalisés dans votre résidence principale. Le montant de l'aide dépendra notamment du coût de revient du chantier et des ressources. Certaines Caisses de retraite complémentaires proposent parfois également des aides. La région, le département ou la commune peuvent aussi accorder aides et prêts, voire subventions. Pour le savoir, consulter un point rénovation info service sur le site de l'Agence nationale de l'Habitat - www.anah.fr. ou à l'ADIL.

Certains travaux sont pris parfois en charge dans le cadre de l' APA (allocation personnalisée d'autonomie). Cette aide, qui peut être versée par le Conseil Départemental, s'adresse aux personnes âgées de 60 ans et plus en perte d'autonomie quels que soient leurs revenus. On peut aussi bénéficier d'un crédit d'impôt pour certaines dépenses d'équipement pour l'adaptation du logement au handicap ou à la perte d'autonomie. Que l'on soit propriétaire ou locataire, cela concerne la résidence principale en France. Pour plus d'informations, consulter le site: www.service-public.fr.

Lyliane

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28/02/2019

Un champignon qui a un goût de viande blanche...

Vous êtes tenté par le veganisme ou le végétarisme mais redoutez le fait que certains aliments vous manquent ? Sachez qu’il existe de nombreux substituts, à commencer par ce champignon, qui a la même saveur que le poulet.


Si vous essayez de réduire, voire d'arrêter totalement, votre consommation de viande mais qu’il arrive que le goût vous manque, alors les plats à base de cette espèce de champignon pourraient vous plaire. Considéré comme l’un des meilleurs champignons comestibles par certains experts, d’après le site Atlas Obscura, le polypore soufré est surnommé le « poulet des bois ».
La couleur des polypores, des champignons abondants en Amérique du Nord et en Europe, varie du rose/orange au jaune vif. Généralement les amateurs de balades en forêt pourront l’apercevoir au niveau des troncs d’arbres, où il émergerait par un pied unique selon le blog Nature Aventure Survie. La face des polypores est d’un jaune soufre particulièrement marqué. Ces champignons peuvent par ailleurs atteindre une taille impressionnante.


Des champignons à cusiner en nuggets, en omelettes…
La chair des polypores est ferme et charnue. Pour les cuisiner, il est conseillé de les découper en lamelles assez épaisses et de les faire cuire à la poêle, agrémentés d’huile d’olive et de morceaux d’ail afin de lui donner encore plus de saveur. Il est par ailleurs possible de l’incorporer dans des omelettes ou de le mixer pour l'incorporer dans des sauces pour des pâtes. Enfin, pour ceux qui recherchent un substitut au poulet, n’hésitez pas à les paner et les faire frire afin de les déguster comme des nuggets. En revanche, il faudra peut-être se déplacer au grand air pour en trouver, étant donné qu’il peut être difficile d’en trouver dans le commerce.

Kevin Romanet - Gentside - samedi 16 février 2019

Produits fumés (poissons, viandes, thés...), que faut-il en penser?

Mme Marie-Laurence Grezaud dans Version Femina donne des informations sur la méthode ancestrale de conservation: la fumaison, qui revient en force dans les assiettes. Les mets fumés, en effet, développent les arômes évoquant le feu de bois. C'est une tendance qui s'amorce même à la maison. A Paris, deux smokehouses ont ouvert récemment. Ils fument la viande à moins de 100°C pendant 6 à 15 heures selon les morceaux.

Cela se fait dans un four spécial au feu de bois. A la maison, on peut aussi tapisser de foin le fond d'une cocotte en y ajoutant des herbes et des épices. En posant l'aliment sur le foin, en allumant les herbes et en refermant la cocotte pour entamer la combustion pendant 10 à 20 minutes. puis mettre l'aliment au four en cuisson lente(90 à 100 °C). Nature et Découvertes propose un kit de fumage à chaud. Il existe aussi, pour une somme entre 50 et 300 euros, un fumoir de table en inox à froid ou à chaud et avec un couvercle qui cuit grâce à des brûleurs à alcool et de la sciure d'essences de hêtres, de chêne ou d'épices (laurier, badiane, sauge...)

On peut cuire ainsi en fumant à chaud (entre 40 et 100° C) du poulet, des viandes, des saucisses, des truites, des légumes... Un fumage à froid, qui expose l'aliment à une fumée ne dépassant pas 30°C, est préférable  pour le saumon, le jambon, le magret, le fromage et même le chocolat... Toutefois, il faut savoir que le saumon fumé industriel, lui, n'est pas salé à la main, mais parfois par injection de saumure (mélange de sel, d'épices, et de sucre), ce qui permet de raccourcir la durée de salage, de gonfler le poisson et d'augmenter son poids, donc son prix.

Mr Laurent Chevallier, médecin nutritionniste, attaché au CHU de Montpellier, conseille une consommation occasionnelle de tout produit fumé. Il craint, en effet, une contamination par des benzopyrènes produits par les fumées de bois traités par des fongicides (pesticides) qui pourraient se retrouver en partie  dans l'aliment. De plus, certains industriels utilisent le goût fumé pour cacher la médiocrité de leurs produits ( notamment jambons bas de gamme, sauces barbecue et chips). Certains cancers digestifs, selon une étude de l'Inserm publiée en 2017 dans la revue Thorax et une étude américaine montrent que le risque de BCPO ( bronchopneumopathie chronique obstructive) serait augmenté chez les consommateurs de viandes fumées.

N'oublions pas d'équilibrer nos menus avec un maximum de fruits et de légumes. Et choisissons des produits réalisés de façon artisanale avec par exemple du fumage à froid. Pour en savoir davantage, se reporter au livre écrit par Mr Chevallier Laurent, "L'indulgence dans l'assiette" publié chez Fayard.

Lyliane

27/02/2019

Test réussi pour l'engin "zéro émission" nommé Antartica

Dans le Journal Nice-Matin du samedi 16/2/2019, un article de Mr Thibaut Parat attire  notre attention sur un véhicule pour le moins atypique mis au point par des ingénieurs de Venturi Automobiles à Monaco. Ce prototype, aux lignes design et monté sur chenilles, doit pouvoir évoluer en milieu hostile et même par des températures extrêmes. Car cet engin présenté le 30/11/2018 au Palais Princier est destiné à relier des stations en Antarctique où des chercheurs travaillent sur des expériences scientifiques et écologiques.  Puis il y a eu des essais à Auron (06) et du côté de Modène en Italie.

Le prince Albert 2, en effet, est à l'origine du projet, lui qui suit de près la protection de l'environnement comme la recherche scientifique en Antarctique. La prochaine étape pour le prototype, dont les essais contribuent à son amélioration technique, sera en mars en Colombie-Britannique (Canada). Là-bas les températures frisent les -35 degrés. Lors de cette expédition, nommée "Back to Telegraph Creek", le Prince Albert 2, Chris Hadfield, un astronaute canadien et Xavier Chevrin, Président de Venturi North America se relaieront aux commandes.

Le but ultime de l'aventure sera l'Antarctique et apportera aux scientifiques sur place une solution pour accéder aux zones d'études en évitant la pollution . Innovation, haute technologie et protection de l'environnement sont en effet associés dans le projet Antarctica. Si vous désirez en savoir davantage, adressez-vous à www.antarctica.fr

Lyliane

Mesure en faveur des victimes de violences...

Les victimes de violences n’ont plus à payer leur part du loyer.

Une disposition de la loi Elan dispense les victimes de violences conjugales de participer au paiement de leur loyer. Mais il faut que les deux membres du couple figurent sur le bail et que les violences aient été constatées par la justice dans des conditions bien précises, de faire tomber cette obligation. Celui qui reste dans le logement devra donc désormais assumer seul la charge du bail.

C’est une injustice réparée par la loi Elan. Jusqu’à présent, même en cas de violences conjugales avérées, la victime même si elle quittait son foyer devenu dangereux, était tenue de payer le loyer solidairement avec son agresseur. Une règle qui valait aussi bien pour des conjoints mariés que pacsés. Dans son article 136, la loi Elan permet désormais, dans des conditions bien précises, de faire tomber cette obligation. Celui qui reste dans le logement devra donc désormais assumer seul la charge du bail.

Cette évolution législative s’applique également aux couples vivant en concubinage. Encore faut-il que, dans tous les cas de figure, le bail ait été signé aux deux noms. Dans le cas contraire, rien ne change, seul le signataire du bail est redevable du paiement du loyer. Précision utile: cette possibilité de se dégager de ses obligations n’est en rien automatique. La victime doit en effet informer son bailleur de ses intentions par lettre recommandée avec accusé de réception.


Lettre recommandée
Attention, cette possibilité d’échapper à la solidarité en matière de paiement du loyer n’est toutefois pas automatique. La victime doit au préalable en informer le bailleur par lettre recommandée avec demande d’avis de réception. Un courrier qui doit être accompagné des documents attestant des violences subies. Il peut s’agir d’une ordonnance de protection délivrée par le juge aux affaires familiales et préalablement notifiée à l’autre membre du couple ou encore de la copie d’une condamnation pénale des violences à l’encontre du conjoint ou d’un enfant. Si ces règles sont respectées, «la solidarité du locataire victime des violences et celle de la personne qui s’est portée caution pour lui prennent fin le lendemain du jour de la première présentation du courrier (...) pour les dettes nées à compter de cette date», précise l’article 136.

Le Figaro immobilier.

26/02/2019

Lutte contrre le gaspillage alimentaire...

Formée à utiliser 100% des produits, une jeune chef de cuisine, Chloé Charles, aide les restaurateurs à réduire leurs déchets.


Elle a appris la cuisine comme ça, lorsqu’elle a débuté à L’Epi Dupin en 2004, un des premiers restaurants bistronomiques de la capitale. «Pour que ce soit rentable, il fallait utiliser 100 % du produit», se souvient Chloé Charles.

Passée ensuite par de prestigieuses cuisines, cette étoile montante de la gastronomie française vient aujourd’hui en aide à 21 restaurateurs des Deux-Sèvres et de la Vienne –du patron de pizzeria au cuisinier d’un Ehpad, en passant par celui d’un restaurant gastronomique– pour leur apprendre à cuisiner autrement.


Cette opération baptisée «Mon resto engagé», financée par les chambres de commerce et d’industrie des deux départements et l’Ademe, et menée avec Sébastien Robin, consultant, est partie d’un constat : chaque année, un restaurant de cent couverts jette 5 tonnes de déchets. Soit entre 10 000 et 12 000 euros qui partent à la poubelle. Ces déchets alimentaires viennent des restes des produits utilisés en cuisine, comme les épluchures des fruits et légumes, des plats préparés mais non servis et des retours d’assiettes, ce que n’ont pas mangé les clients.

«On a débuté par un cours de cuisine collectif pour leur permettre de voir le produit dans son ensemble», décrit Chloé Charles. Ainsi, le vert des poireaux est recyclé en fondue, la carcasse du poulet et les parures des légumes deviennent un bouillon de volaille, les épluchures de pommes de terre se dégustent en chips, la peau et les trognons des pommes sont mixés avec les fruits en compote. Elle invite ses collègues à tester de nouvelles recettes. Son objectif : modifier les réflexes. «On n’a rien inventé, dit-elle. Mais, depuis l’abondance des années 1960-1970, on avait arrêté d’utiliser ce qui est moins bon.»


Des solutions pour vaincre la peur du manque
La chef propose aussi des solutions pour vaincre la peur du manque : «Certains prévoient des quantités astronomiques alors qu’un produit manquant est plutôt un signe de qualité.» Autre astuce : la maîtrise du sous-vide (cuisson dans une poche sous vide pendant une heure trente à 80 degrés), qui permet de conserver pendant trois semaines une purée de carottes, au lieu de trois jours en temps normal.


Pour limiter les retours d’assiettes, elle invite les restaurants qui proposent des buffets à distribuer des assiettes plus petites et suggère aux autres de réduire les portions et de peser les quantités. «Tout le monde peut s’améliorer : en un mois, un restaurant de 70 couverts est passé de 98,6 kilos de déchets alimentaires à 90,6 kilos», insiste Chloé Charles. Il y a peu, elle a aidé la patronne de Markotte, un restaurant de Saint-Ouen (93), à imaginer une carte visant le «triple 0» : zéro stock, zéro reste et zéro déchet. Une démarche qui l’enthousiasme : «La cuisine responsable devient tendance, tant mieux !»

Ce que dit la loi:

Promulguée le 1er novembre 2018, la loi agriculture et alimentation, dite Egalim, étend à la restauration collective et à l’industrie agroalimentaire la possibilité de faire des dons alimentaires et prévoit l’obligation des «doggy bags» dans les restaurants en 2021. Depuis le 1er janvier 2016, les restaurateurs qui produisent au moins 10 tonnes de biodéchets par an (soit environ 200 à 240 couverts par jour) doivent procéder à leur tri et à leur recyclage.

Mariana Grépinet - Paris Match - samedi 9 février 2019