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06/06/2016

Eloge de la débrouille...

 

Sous ce titre, le journaliste J.C. Ploquin reprend dans le journal La Croix du début mai 2016 les initiatives originales de Mme Fiona Meadows, architecte née en Grande Bretagne et arrivée en France à l'âge de 10 ans. Son diplôme en poche, elle a travaillé à l'école d'architecture de Paris-La Villette.

 

«Dès l'origine, dit-elle, je me suis intéressée à la petite architecture, à l'habitat modeste, fragile, passe-partout...afin de faire le plus avec le moins». Depuis 15 ans, elle travaille à la Cité de l'Architecture et du patrimoine et elle compte une vingtaine d'expositions à son actif. Elle anime également des ateliers d'architecture et d'urbanisme en France et en Afrique (Tunisie notamment). Elle a lancé un concours biennal d'architecture nommé Minimaousse.

 

Mme Fiona Meadows aime être en prise avec le monde réel, populaire. Elle cherche à montrer la capacité humaine à faire face au changement. Elle fait en quelque sorte coexister le réfugié et le zadiste, le VRP et le travailleur saisonnier, qui tous doivent s'adapter à des contraintes sociales. Barraments, containers, tentes, réutilisation de matériaux... tout lui semble source d'inspiration. Construire dans les beaux quartiers ou faire pousser de grands ensembles ne la motive pas. Optimiste, elle veut livrer un message d'espoir sur la possibilité de transcender des modes de vie normalisés par la société de consommation.

 

Cette architecte originale estime qu'il y a aujourd'hui 3,6 millions de mal logés en France. Pour elle les solutions proposées doivent partir de la base, de l'humain, du quotidien de leur vécu. Elle-même a installé son campement à St Denis, dont elle apprécie le caractère cosmopolite et populaire. Engagée dans le milieu associatif, elle déclare:«Je ne cherche pas à changer le monde; c'est le monde qui change»!

 

Comme Mme Fiona Meadows, je pense que chacun de nous là où nous sommes et avec nos spécificités personnelles, nous pouvons inventer le possible, au lieu de nous contenter des limites apparentes du système actuel.

Lyliane

 

05/06/2016

Comment bloquer les appels indésirables?



Dès demain (premier juin 2016), fini les appels intempestifs ? Tous les consommateurs français pourront s’inscrire dès demain à Bloctel, service mis en place par le gouvernement gratuitement pour bloquer les démarchages commerciaux téléphoniques pour les lignes fixes et mobiles.

Pour ce faire, il suffit de se rendre sur le site www.bloctel.gouv.fr, entrer son numéro de téléphone et d’ici 30 jours ne plus recevoir d’appels indésirables. La secrétaire d’Etat chargée de la consommation, Martine Pinville, garantit que cela va marcher, "mais s’il y avait dans certains cas un démarchage quand même abusif, il faudra à ce moment-là relever le numéro de téléphone et si vous pouvez, le nom de la société qui a appelé, nous le signaler sur le site ou bien le signaler à la Direction Générale de la Concurrence et de la Consommation et ensuite nous ferons les poursuites nécessaires".

L’inscription sera valable 3 ans et les consommateurs seront contactés par mail et courrier une fois le délai expiré. Le gouvernement tient à rappeller que le code de la consommation "autorise le démarchage" dans plusieurs situations, par exemple "en cas de relations contractuelles préexistantes". Par exemple, votre banque "pourra continuer à vous appeler pour vous proposer une offre", ou votre assureur pour vous proposer "un nouveau contrat".

Free et Free Mobile ont déjà mis en place un système de Numéro Anti Spams automatiquement activé. L’opérateur bloque les numéros qu’il reconnait comme spams.

Une initiative citoyenne: nettoyage des déchets qui finissent dans nos océans...

Le Journal Nice-Matin a repris dans ses colonnes, le 20 mai dernier, l'initiative d'une jeune militante de l'ONG Surfrider 06, Melle Cindy Malaurie, qui veut faire disparaître les déchets des berges du fleuve Var. Le comble à ses yeux est que le fleuve Var a été classé Natura 2000, en raison de son caractère fragile et de ses côtés sauvages. Apparemment tout le monde l'a oublié...

 

A l'occasion de la Fête de la Nature, Cindy a réussi à motiver une trentaine de volontaires venus de tout le département. Sur sa page Facebook en effet, elle lance des appels concrets de défense de l'environnement. Lors des dernières journées de nettoyage des berges du Var, les volontaires ont récolté un peu de tout: des sacs plastiques, des emballages et même des encombrants.Tout cela est placé dans une benne et évacué en déchetterie. Cindy espère que l'interdiction des sacs plastiques va peu à peu améliorer les choses...

 

Cette "opération verte" avec mission de nettoyage a désormais lieu une fois par mois. Car Cindy et ses volontaires ne se résignent pas!

Ils lancent même un appel pressant à toutes les mairies des villes et villages environnants pour qu'elles interviennent. On peut espérer qu'ils seront entendus!

 

Pour en savoir plus sur cette ONG, consulter le site:www.surfrider.fr .

 

Lyliane

Conseils reçus par internet en cas de piqûres de guèpes, d'abeilles ou de frelons

Tous ceux qui travaillent dans leurs parterres de fleurs, tondent et arrosent la pelouse ou sortent la poubelle et  cuisinent à l'extérieur ou tout autre chose en plein air, ont besoin de savoir cela :

 

- Gardez une pièce de 5 ou 2 centimes dans votre poche !

 

Il y a quelques semaines, j'ai été piqué par une abeille lorsque je travaillais dans le jardin. Mon bras a enflé, je suis allé à la clinique.

La clinique m'a donné de la crème et un antihistaminique.

Le lendemain, le gonflement de mon bras augmentait progressivement, alors je suis allé chez mon médecin habituel.

 

Le bras a été infecté et avait besoin d'un antibiotique. Le médecin m'a dit :
- "La prochaine fois que vous vous ferez piquer, mettez une pièce de 5 ou 2 centimes sur la piqure pendant 15 minutes".

Plus tard, ma nièce a été piquée par deux abeilles. J'ai regardé la morsure et elle avait déjà commencé à enfler. Alors, j'ai mis une pièce sur son bras pendant 15 minutes.

Le lendemain matin, il n'y avait aucun signe de piqure. Nous avons décidé qu'elle n'était tout simplement pas allergique à la piqure.

 

Je me suis fait piquer à nouveau en faisant du jardinage, à deux reprises par un frelon sur ma main gauche.

J'ai pensé " me voilà à nouveau chez le médecin pour une autre consultation". J'ai mis immédiatement une pièce sur mes piqures, puis attendu pendant 15 minutes.

Le lendemain matin, je ne pouvais plus voir l'endroit où le frelon m'avait piqué. Aucune rougeur, pas de gonflement.

 

Si vous voulez partager cette information pour le cas où vous rencontrerez le même problème. Vous aurez besoin de garder en stock des pièces de monnaie à portée de la main.

Le médecin a dit que le cuivre dans les pièces neutralise les méfaits de la piqure. Ça fonctionne vraiment!

 

S'il vous plaît, se le rappeler et transmettre cette information à vos amis, enfants, petits-enfants !

04/06/2016

Réseau Education Sans Frontières, qui connaît cette association?

Le Réseau éducation sans frontières (RESF) a pour vocation d’œuvrer à la défense des enfants scolarisés et de leurs familles sans distinction d'origine ethnique ou confessionnelle. Ce réseau lutte notamment pour que les jeunes sans papiers soient régularisés, afin de les sortir de la précarité et de l'exclusion qui est la leur. C'est un mouvement actif partout dans le monde. Cependant chez nous, depuis quelques années, il a fort à faire comme dans la plupart des pays européens qui font face à un afflux de réfugiés.

 

Ce réseau se mobilise chaque fois qu'il a connaissance de cas graves de risques d'expulsions vers des zones en guerre ou même vers des pays d'origine où la sècheresse règne, privant les habitants de tout avenir. Il a su trouver des relais auprès de personnalités locales et nationales et de centaines d'anonymes. RESF est souvent amené à trouver des lieux d'hébergement pour des jeunes qui dorment dans la rue, pour des familles SDF.

 

A Nice où je réside, je me suis intéressée aux actions de RESF 06 grâce à un article du Journal Nice-Matin du 20/5/2016. Le journaliste explique qu'Assidullah, un enfant afghan de 12 ans a été par exemple retrouvé errant dans les rues car sa mère s'était noyée pendant la traversée et son père avait disparu. Il a été ramené par la Police Municipale dans les locaux de l'Association Habitat et Citoyenneté qui héberge RESF à Nice pour qu'une solution d'hébergement et de prise en charge soit trouvée. Toutefois, beaucoup de gens ont peur d'héberger des migrants avec tout ce qui se raconte à tort dans certains médias... La charité est parfois sélective!

 

Dans ce local où des militants de RESF tiennent une permanence des familles s'entassent. Des arméniens chassés d'Azerbaïdjan où ils étaient persécutés viennent demander de l'aide, car leurs demandes d'asile ont été rejetées par l'Etat Français. Ils ont des enfants scolarisés et craignent une expulsion. Une femme enceinte vient chercher un coin pour dormir et l'assurance de ne pas devoir accoucher dans la rue, car tout son argent a servi à payer des passeurs... Des cas touchants de mineurs isolés, de famille dans la détresse par dizaines!

 

Le dispositif local de RESF est vite saturé. Les bénévoles de l'association n'hésitent pas, parfois, à faire de la place chez eux lorsqu'aucune solution d'urgence n'est trouvée. «Lorsqu'Aylan a été retrouvé mort sur une plage grecque le monde entier grâce aux médias s'en est ému. Beaucoup de frères et sœurs d'Aylan sont échoués chez nous ou aux portes de notre pays, conclue l'article, que faisons nous pour les secourir et les protéger»? Pour toute information concernant RESF consulter sur Internet: www.educationsansfrontieres.org .

 

Lyliane

 

Faire passer dès 2016 une loi pour contrer l’évasion fiscale en France

Denis DUPRE vient de publier une mise à jour sur la pétition  intitulée "Faire passer dès 2016 une loi pour contrer l’évasion fiscale"

8 juin 2016 : poussons nos députés à voter la loi contre l’évasion fiscale.

03 juin 2016 — Tout se jouera le 8 juin à l’Assemblée Nationale avec la loi Sapin 2. Il faut obliger les entreprises à rendre publiques des informations comptables précises sur leurs activités dans TOUS les pays où elles sont présentes. Certains députés ont déposé des amendements en ce sens, d’autres députés des amendements trompeurs. C’est la dernière chance, avec nos députés, de récupérer chaque année les... Lire la suite

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Voulez-vous faire changer les choses ?
Lancez une pétition.

 

         
 

 

03/06/2016

Un trésor mondial menacé en Amazonie...

Un document qui m'a été envoyé par l'Association Greenpeace

- www.greenpeace.fr -

fait état d'un projet de barrage de 7,6 km sur un affluent de l'Amazonie le Tapajos qui submergerait 400km2 de forêts tropicales. Quatre autres barrages sont à l'étude sur cette même rivière. Mais le barrage de Sao Luiz do Tapajos est le plus démesuré d'entre eux.

 

Les indigènes vivant à proximité n'ont même pas été consultés en violation de la Convention N° 169 du Brésil. Les barrages hydrauliques qui fleurissent dans le pays depuis de nombreuses années ont eu, nous le savons, des conséquences désastreuses sur la déforestation en Amazonie sans fournir l'énergie espérée pour autant.

 

Dans cette zone, la biodiversité est cependant exceptionnelle: oiseaux tropicaux, dauphins roses, jaguars, ocelots, caïmans, tortues, loutres. Plus de 2600 espèces ont été recensées à proximité du site du barrage, ce qui menace leur survie. Ce projet de méga-barrage met également en danger le peuple Munduruku, qui vit sur des terres ancestrales sacrées. Ils seraient sans doute contraints de s'exiler, comme ce fut le cas pour le barrage de Belo Monte, où les indigènes ont été contraints de se déplacer vers des villes voisines avec toutes les conséquences sociales induites.

 

Alors que l'on essaie de lutter contre la déforestation partout dans le monde, afin de sauver le climat, depuis 2012 celle-ci s'accélère au Brésil. Plus de 750 000 km2 de forêt amazonienne a en effet déjà été détruit. La politique du gouvernement brésilien, qui défend l'expansion massive des capacités hydroélectriques de l'Amazonie et prône une croissance économique à tout prix, semble d'urgence à revoir avant qu'il ne soit trop tard. De plus, l'impunité des multinationales encourage les coupes de bois illégales.

 

Pour stopper ce mouvement, il est proposé aux journalistes, aux personnalités et aux militants, du 20 juin au 16 juillet prochain, de s'installer près de la rivière Tapajos pour soutenir le peuple Munduruku face à ce projet de construction.

Par ailleurs, en Autriche le 30 mars dernier Greenpeace a tenu un meeting annuel lors de la réunion de la Société Andritz, fournissant turbines et générateurs pour ce projet.

En Allemagne, des activistes de Greenpeace en avril dernier ont protesté à Munich devant l'Usine Siemens, partenaire éventuel du projet de barrage.

 

Il est aussi possible de soutenir Greenpeace à travers son site et d'écrire en tant que citoyen aux membres du gouvernement brésilien pour attirer leur attention sur les problèmes induits par cette construction de barrage projetée.

 

Lyliane

 

02/06/2016

Quel statut pour les lanceurs d'alerte?

Dans le courrier du retraité de juin 2016, un article de Mme Anne-Sophie Quérité fait le point sur le statut des lanceurs d'alerte dans le monde.

 

Chez nous, la loi d'avril 2013 relative à l'indépendance de l'expertise en matière de santé et d'environnement et à la protection des lanceurs d'alerte constitue une avancée dans la défense des personnes révélant des scandales sanitaires et environnementaux.

 

Néanmoins, l'émission Cash Investigation a révélé que Mme Stéphanie Gibaud, ex-directrice marketing d'une grande banque dans notre pays, qui avait refusé de participer à des pratiques illicites conformément à son éthique, n'a jamais retrouvé d'emploi et vit des minimas sociaux pour avoir osé braver l'autorité de ses supérieurs. Un véritable scandale à mes yeux!

 

Ailleurs, des lanceurs d'alerte (Edward Snowden, Antoine Deltour...) se sont retrouvés face à un cas de conscience: en ne voulant pas cautionner des pratiques illégales contraire à leurs valeurs (écoutes de la NSA aux Etats-Unis, système pour les multinationales de pratiquer l'évasion fiscales...), ils se sont exposés à des représailles, qui les contraignent le plus souvent à fuir leur pays ou à se cacher.

 

Actuellement seuls 5 États, dont la France, ont entrepris des actions pour assurer leur protection. Il serait bon que la Directive Européenne sur le Secret des Affaires, votée en avril 2016, statue sur la notion d'intérêt public. En outre, Mr William Bourdon, un avocat et le président fondateur de Sherpa, une association crée en 2001 en vue de protéger et défendre les victimes de crimes économiques, prône  "la création d'une Haute Autorité indépendante de Sécurité pour protéger les personnes lanceuses d'alertes et garantir la confidentialité de leurs communications".

 

A nous de le soutenir et d'interpeller nos élus sur cette question d'actualité !

 

Lyliane

 

01/06/2016

Une Europe sans glyphosate serait à portée de main en signant cette pétition reçue par Internet...

Nous venons d’apprendre que la Commission européenne manoeuvre en coulisses pour faire approuver ce lundi 6 juin une extension de l’autorisation du pesticide préféré de Monsanto, le glyphosate - dont les scientifiques disent qu’il cause probablement le cancer pour les humains.

Dites aux gouvernements des pays membres de l'UE de ne pas voter pour l’extension de l'autorisation du glyphosate.



Nous venons juste de l’apprendre. Le lobbying de Monsanto pour échapper à une interdiction de son pesticide préféré - le glyphosate - est tel que la Commission européenne manoeuvre encore en coulisses pour faire approuver une extension de l’autorisation du glyphosate lors d’un vote ce lundi 6 juin.

La Commission s’évertue ainsi à ignorer scandaleusement les alertes des experts et des ONG, et cherche coûte que coûte à satisfaire les intérêts cupides de Monsanto. Il s'agit ici d’un cas flagrant de tentative de prise de pouvoir des multinationales aux dépens de notre santé.

C’est le moment ou jamais d’accentuer la mobilisation et de dire aux pays qui ont jusqu’ici résisté au puissant lobbying de la Commission et de Monsanto, de rester fidèles à leur décision et de faire passer notre santé avant leurs profits.

Signez la pétition et faites passer le message pour en finir une bonne fois pour toute avec le glyphosate.

Un panel de scientifiques indépendants choisis par l’Organisation Mondiale de la Santé a pourtant déclaré en 2015 que le glyphosate cause probablement le cancer pour les humains. Le 19 mai dernier, suite à la formidable mobilisation des ONG et des scientifiques, la France, l’Allemagne, les Pays-bas, l’Italie et d’autres pays européens avaient refusé - pour la deuxième fois - de donner un blanc-seing à la Commission européenne. 

Le CIRC (Centre international de recherche sur le cancer) a classé le glyphosate comme cancérogène « probable » en mars 2015 suite à la réunion d'un comité de 17 experts scientifiques indépendants ayant étudié pendant plus d'un an 260 études menées aux États-Unis, en Suède et au Canada depuis 2001. En d'autres termes, une classification prise au sérieux et basée sur des données scientifiques fiables.

Monsanto, qui accuse le CIRC d'avoir écarté de son évaluation les études commissionnées par les industriels de l'agrochimie, ne dit pas toute la vérité. Comme le rappel Kathryn Guyton, directrice de recherche au CIRC, les recherches menées par les industriels comme Monsanto n'ont jamais été publiées publiquement et n'ont donc pas pu être évaluées par les chercheurs indépendants.

Alors, aujourd'hui se pose une question très simple : pourquoi la Commission européenne refuse l'évaluation du CIRC concernant les dangers du glyphosate pour l'homme ? La réponse est simple : la Commission est à la botte du lobby du glyphosate et des multinationales comme Monsanto et Bayer.

Dites aux gouvernements des pays membres de l'UE de ne pas voter pour l’extension de l'autorisation du glyphosate. Notre santé doit passer avant leurs profits !

Un porte-parole de la Commission a prévenu que «si aucune décision n’était prise avant le 30 juin, le glyphosate ne sera plus autorisé en Europe et les Etats membres devront retirer du marché tous les produits contenant ce pesticide». Une Europe sans glyphosate est donc à portée de main !

Le vote du 6 juin prochain est crucial. Ensemble, nous avons déjà réussi à faire échouer par deux fois la proposition irresponsable de la Commission -- alors que beaucoup d’observateurs pensaient que la partie était déjà gagné et que nos voix ne feraient jamais le poids face au lobbying gigantesque de l’industrie agro-chimique.

Montrons à Monsanto et Cie que notre santé passe avant leurs profits en menant cette campagne vers son but ultime : l’interdiction totale et définitive du glyphosate.

Exigez que notre santé passe avant les profits de Monsanto et Cie. Dites aux gouvernements des pays membres de l'UE de ne pas approuver l’extension de l'autorisation du glyphosate.

Merci pour tout ce que vous ferez.

 

Quelle est notre relation à la Terre qui nous porte?

 

Dans le journal La Croix du 19/5/2016, une chronique de Mr Etienne Klein a retenu mon attention. Elle pose en effet des questions pertinentes concernant notre rapport à la Terre et nos rêves d'aller coloniser une autre planète. Elle s'appuie notamment sur des écrits laissés par le philosophe Edmund Husserl datant de 1934 à propos de la crise qui secouait alors l'Europe. Ses propos semblent toujours d'actualité...

 

Dans son ouvrage «La Terre ne se meut pas», Husserl voulait montrer que si la Terre tourne bien autour du Soleil, elle n'est cependant pas une planète comme les autres. Bien qu'elle soit en mouvement et géo-centrée, ce que l'être humain a mis du temps à réaliser, nous sommes tous ancrés matériellement c'est à dire corporellement dans le sol. Vouloir s'en échapper pour le cas où la situation sur Terre deviendrait invivable, serait selon lui une façon de nous concevoir comme des êtres «hors sol».

 

Il nous propose plutôt de changer notre regard, de voir la Terre qui nous porte dans son unicité avec nous tous. Rêver d'aller nous installer un jour sur la planète Mars ou sur un satellite de Jupiter après avoir saccagé la Terre et pollué son atmosphère, ne paraît en effet pas très sérieux. Pour les humains que nous sommes, le challenge ne serait-il pas de faire de la Terre un lieu du vivre ensemble en harmonie avec les éléments? Une façon de cesser enfin de séparer l'Etre humain et la Nature, ce qui résoudrait bien des questions d' environnement...

Lyliane