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21/10/2020

Encourager les usines de batteries électriques sur le sol français...

Une entreprise chinoise spécialisée dans les énergies renouvelables, Envision, envisage d'implanter un site de production en France, indique le Journal du Dimanche. Cette usine serait dédiée à la production de batteries pour voitures électriques.
Une dizaine de sites potentiels, en Auvergne-Rhône-Alpes, dans les Hauts-de-France et en Ile-de-France, ont été identifiés, ajoute l'hebdomadaire. Envision dispose déjà d'usines de production de batteries en Chine, au Japon, aux Etats-Unis et au Royaume-Uni.
Ouverture prévue fin 2023
"Nous prévoyons de faire un investissement qui se chiffrera en centaines de millions d'euros et doit aboutir à terme à un millier d'emplois directs", déclare notamment au JDD Sylvie Ouziel, l'une des dirigeantes du groupe, qui précise que l'usine devrait ouvrir fin 2023
". Pour pouvoir fournir la France, l'Espagne et d'autres pays, il nous en faut de toute façon une autre (usine)", ajoute-t-elle.
Comme le rappelle l'agence Reuters, le groupe chinois est entré sur le marché des batteries pour les véhicules électriques en rachetant il y a deux ans AESC, une filiale du constructeur automobile japonais Nissan.
L'Europe accélère dans la production de batteries
L'Union européenne encourage actuellement la création de géants européens des batteries afin de contrer la domination des entreprises asiatiques dans ce domaine. Une dépendance qui réduit en particulier la marge des constructeurs sur les véhicules électriques vendus.
Les groupes français Total et PSA ont par exemple créé une coentreprise, ACC, avec l'ambition de produire des batteries électriques capables d'équiper un million de véhicules par an à l'horizon 2030."Pour pouvoir fournir la France, l'Espagne et d'autres pays, il nous en faut de toute façon une autre (usine)", ajoute-t-elle.
Comme le rappelle l'agence Reuters, le groupe chinois est entré sur le marché des batteries pour les véhicules électriques en rachetant il y a deux ans AESC, une filiale du constructeur automobile japonais Nissan.
L'Europe accélère dans la production de batteries
L'Union européenne encourage actuellement la création de géants européens des batteries afin de contrer la domination des entreprises asiatiques dans ce domaine. Une dépendance qui réduit en particulier la marge des constructeurs sur les véhicules électriques vendus.
Les groupes français Total et PSA ont par exemple créé une coentreprise, ACC, avec l'ambition de produire des batteries électriques capables d'équiper un million de véhicules par an à l'horizon 2030.

Selon BFM TV.

12/10/2018

Cent pour cent d'énergie renouvelable sur 3 îles du Finistère...

Depuis le 6/9/2016, pouvons-nous lire dans la revue Biocontact d'octobre 2018, "les îles de Molène, Sein et Ouessant ont débuté un programme qui doit les mener, à terme, à être uniquement alimentées en énergies renouvelables… et donc à être autonomes énergétiquement". Le projet a coûté 1,5 millions d'euros répartis sur 3 ans en faisant appel à deux programmes différents. D'une part, la boucle énergétique locale (appel à projet de la région Bretagne, d'autre part le Territoire à énergie positive pour la croissance verte (appel à projet national) .

Selon l'article, le développement des énergies renouvelables sur ces îles du Finistère devrait permettre de baisser de 30% les émissions de CO2 en 3 ans. Les premiers résultats sont encourageants, car la consommation de fioul a baissé. il est vrai que différentes mesures avaient été prises:

- distribution d'ampoules LED

- réfection de l'isolation des bâtiments publics.

- rénovation de l'éclairage public.

De plus, une aide financière a permis à de nombreux habitants de remplacer leur congélateur par un modèle plus économe en énergie. Le photovoltaïque et l'hydrolien (éoliennes en mer) sont également inclus dans ce projet. Des batteries lithium-ion ont été installées à Sein et sur Ouessant pour stocker le surplus d'énergie. Elles sont couplées à un système de pilotage permettant de recevoir et de distribuer l'énergie selon les besoins. Pour ces îles pionnières, l'objectif est d'être autonomes grâce aux énergies renouvelables d'ici à 2030.

Il me semble que de tels exemples pourraient servir de modèles à d'autres régions françaises. C'est sans doute une question de volonté politique et d'investissements. N'y aurait-t-il pas urgence à bouger dans ce domaine pour faire baisser notre consommation électrique globale? Des aides et des incitations financières pourraient notamment motiver l'ensemble de la population. Une partie des citoyens français me paraît aujourd'hui prête à modifier ses habitudes d'achats et de consommation. De plus, la réfection de l'isolation des bâtiments et de l'éclairage public pourrait créer des emplois…

Pour approfondir le sujet, consulter par exemple sur Internet: www. lenergietoutcompris.fr.

Lyliane

 

 

16/09/2015

Où en sommes nous avec la question de l'énergie en France?

 

Selon un document diffusé dernièrement par Greenpeace, «l'international ne sauvera pas le nucléaire français»! Le marché mondial du nucléaire en effet serait en train de se rétracter au profit des énergies renouvelables. Sur le plan intérieur, l'énergie nucléaire coûte de plus en plus cher à produire. La Cour des Comptes a repéré qu'entre 2010 et 2013 «les coûts de production chez EDF ont explosé de 20%, signe d'un modèle obsolète». Dans la mesure où l'organisation prétend que la solution renouvelable fonctionne parfaitement - ce que l'Ademe a confirmé récemment - elle est aujourd'hui capable de prendre la relève...

 

A quelques mois de la Conférence COP 21 à Paris, Greenpeace adresse une pétition à Mr François Hollande - que vous pouvez signer sur www.greenpeace.fr/petition-hollande – pour lui demander des énergies 100% renouvelables en France, en réponse à l'urgence climatique. De même, la Loi de Transition Energétique, votée il y a peu de temps, a besoin d'un budget car pour le moment les moyens manquent cruellement. Quant à la P.P.E.(programmation pluriannuelle de l'énergie), ce serait un outil de pilotage de la transition énergétique. Un décret est attendu fin 2015. Experts, politiques, syndicats, industriels, associations peuvent faire partie des discussions et pousser au développement des énergies renouvelables, assure Greenpeace.

 

Les énergies solaires avec les panneaux photovoltaïques et les éoliennes sont notamment des solutions ayant montré leur efficacité. L'exemple du Danemark est intéressant. Une réduction des gaz à effet de serre de 40% est prévue d'ici 2020 grâce notamment à la réduction du charbon.

L'île de Samso mène un projet pour atteindre les 100% d'énergies renouvelables. Les usagers de l'énergie détiennent 20% des parts du projet. Une autre île est la championne des énergies renouvelables, car elle revend son énergie sur le réseau danois.

 

Sachant que la France dispose du 2ème potentiel le plus important en Europe dans le domaine de l'éolien, il paraît nécessaire d'enclencher un changement progressif en tournant la page du nucléaire.

Car notre avenir semble plutôt du côté des énergies renouvelables, non polluantes et gratuites...

Lyliane

27/04/2015

Courrier à faire propos d'énergies renouvelables si vous êtes d'accord...

 
       
 
Par courrier électronique : mnbattistel@assemblee-nationale.fr
actions@cyberacteurs.org

Pour trouver les adresses de vos parlementaires 

Vous ferez connaître votre point de vue à Marie Noelle Battistel rapporteure du projet de loi relatif à la transition énergétique, à votre député à vos sénateurs  et à Cyber @cteurs pour nous permettre de mesurer l'impact de cette action.

* * * * * * * * *
Prénom, Nom
Adresse
Code postal, commune

Madame la Rapporteure
Madame, Monsieur,

L’Ademe démontre chiffres à l’appui, que l’idée d’un système électrique totalement renouvelable à l’horizon 2050 est non seulement techniquement, mais aussi économiquement crédible : C’est donc maintenant aux services du ministère, soit d’apporter la preuve que le scénario de l’Ademe ne tient pas la route, soit de montrer les avantages d’une poursuite de la politique actuelle.

D'autant que j'apprends par l'Observatoire du Nucléaire que les graves défauts mis en avant par l'ASN étaient connus d'EDF, Areva et de l'ASN au moins depuis août 2011
http://observ.nucleaire.free.fr/Defauts-cuve-EPR-Flamanvi...

et par le Crilan citant les Chinois que les pièces de cuve ont été fabriquées avant même que le décret sur l'EPR de Flamanville soit signé. Vive la démocratie !

Nous n’avons pas le loisir de perdre cinq ans de plus avant de prendre les mesures qu’imposeraient l'abandon de l'EPR et la sortie du nucléaire, en particulier en termes d’infrastructures de transport et d’économie d’électricité.

C’est donc sans attendre qu’il faut lancer et arbitrer ce débat soigneusement escamoté jusqu’ici par les pouvoirs publics avec la complicité active du lobby nucléaire.

Dans cette attente, veuillez croire, Madame, Monsieur, en ma vigilance sur vos décisions.
* * * * * * * * *
Plus d'infos
29 ans après Tchernobyl, Youri Bandajevski alerte la seconde génération

sur le flop du réacteur EPR :


Voir le communiqué de presse de l’ASN du 07/04/15 :


NégaWatt vient de publier une première analyse comparative entre le scénario négaWatt 2011 et trois des variantes proposées par l’ADEME dans son étude 100 % EnR. Cette note d’analyse est téléchargeable sur le site de négaWatt 

Le graphique résume trois des principaux enseignements de cette analyse comparative :

1) La cohérence des niveaux de productions estimés par nW dans son scénario dès 2011 est confirmée sur toutes les filières EnR.

2) Le mix Ademe répondant selon son étude à une meilleure acceptabilité que le mix de référence est bien plus proche du scénario négaWatt

3) Les niveaux de production éolien et PV du mix 40 % EnR (soit 55 % de nucléaire en 2050) sont très peu ambitieux, quasi-inchangés depuis 2025-2030 ...

18/04/2015

La transition énergétique peut-elle devenir un gisement d'emplois?

 

La Commission Européenne estime que la mise en œuvre de nouvelles politiques pour atteindre l'objectif de 20% d'énergies renouvelables d'ici 2020 permettra de créer 2,8 millions d'emplois.

 

En Allemagne par exemple le secteur de l'énergie verte aurait déjà crée 400 000 emplois. En Angleterre un projet prévoit la création d' un million d'emplois climatiques.

 

En France, plusieurs études ont essayé de faire des projections économiques liées à la transition énergétique. Le Centre International de Recherche sur l'Environnement et le Développement(CIRED) du CNRS a notamment analysé le scénario négaWatt qui prévoit une suppression de l'énergie nucléaire et de la quasi totalité des énergies fossiles à l'horizon 2050.

 

Selon le CIRED, la transition proposée créerait environ 300 000 emplois nets en France d'ici 2050.

 

L'Office Français des Conjonctures Economiques (OFCE) évalue à 800 000 le nombre d'emplois nets qui seraient susceptibles d'apparaître. Dans le champ des énergies renouvelables, ce sont de nouvelles filières qui s'ouvrent (biomasse, bois, biocarburants, énergies marines, éolien, géothermie, hydroélectricité, pompes à chaleur, solaire). Elles supposent de nouvelles compétences et de nouveaux métiers: génie électrique, efficacité énergétique, électroménager, informatique, chaîne du froid, transports, réparation, recyclage, biotechnologies,.. Le bâtiment ainsi que le domaine des énergies renouvelables pourraient devenir le secteur le plus créateur d'emplois.

 

Ces « climate jobs » restent à imaginer et à créer en France. En Angleterre le mouvement citoyen « Compaign Against Climate Change », qui rassemble des associations écologistes, des mouvements altermondialistes et des syndicats, propose des solutions vertes créatrices de croissance et d'emploi. Pour en savoir plus, aller sur le site : « www.climate-jobs.org ».

 

Lyliane