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26/10/2019

La fin des trappeurs en Californie...

L’objectif de la loi est « de s’assurer que les espèces de mammifères en Californie ne sont pas exploitées commercialement pour leur fourrure ».

Les trappeurs, figures mythiques de far-west, c’est désormais fini en Californie. L’État vient d’interdire officiellement cette activité qui a, au passage, décimé un certain nombre d’espèces à fourrure, comme les loups et les loutres.
Toutefois, la loi sur la protection de la faune sauvage signée ce mercredi par le gouverneur démocrate Gavin Newsom permet toujours la pose de pièges pour les animaux nuisibles (rats, taupes, etc.), notamment pour préserver les cultures agricoles. Mais elle interdit toute utilisation de pièges de trappeurs pour un « usage commercial ou récréatif », sur des terrains publics ou privés.

— Gavin Newsom (@GavinNewsom) September 4, 2019
Des animaux tués pour leur fourrure
Le but de cette loi est explicitement « de s’assurer que les espèces de mammifères en Californie ne sont pas exploitées commercialement pour leur fourrure », ce qui implique généralement que les animaux sont piégés puis étranglés ou battus à mort pour ne pas endommager leur pelage. Tout en qualifiant ces pratiques de « cruelles », la représentante démocrate qui a porté cette loi, Lorena Gonzalez, a cependant mis en avant un argument financier pour la promouvoir.(Lorena)

Ainsi, seuls 68 trappeurs ont été actifs en Californie en 2017 et le produit de leurs prises est largement insuffisant pour financer la régulation de cette activité par l’Office de la pêche et de la faune sauvage, comme la loi l’exige. Sur les 1.568 animaux piégés cette année-là (renards gris, coyotes, castors, blaireaux notamment), 1.241 ont été déclarés à la vente, pour un revenu total estimé à moins de 9.000 dollars (environ 8.100 euros).
Cela ne couvrirait même pas « une fraction des coûts d’un seul garde-chasse » et reviendrait « de facto à subventionner » le piégeage, estime la loi. Les élus étudient par ailleurs la possibilité d’interdire toute vente de fourrures dans l’État, y compris pour les vêtements.

20 Minutes - jeudi 5 septembre 2019

25/10/2019

Comment réinsérer des hommes et des femmes exclus de la société?

La Lettre d'information de l'Ordre de Malte France, engagé contre toutes les exclusions, nous fait prendre conscience que non seulement elle aide les personnes démunies (elles sont plus de 3 millions dans notre pays), mais qu'elle accompagne également des projets de réinsertion sociale, d'aide à l'emploi, au logement, aux soins et d'assistance juridique et humaine aux personnes déracinées. Elle les aide à retrouver la dignité. Elle agit aussi bien en France, qu'à l'international (lutte contre la lèpre au Congo ou en Nouvelle Calédonie, formations aux soins au Cameroun, suivi des femmes à Madagascar ...)

Par exemple depuis 10 ans la péniche de Fleuron Saint Michel, Centre d'Hébergement de Stabilisation amarré à Asnières sur Seine en région parisienne, accueille des personnes sur la voie de l'autonomie et d'une insertion durable. L'association a déjà accompagné 400 personnes dont 70% ont retrouvé un emploi et 71% un logement. Un encadrement d'équipes salariées et bénévoles et un tutorat personnalisé, en partenariat avec acteurs institutionnels et associatifs, les aide à se projeter plus sereinement vers l'avenir.

L'Ordre de Malte adapte ses actions de proximité aux territoires marqués par des misères cachées et des besoins spécifiques: dispensaires à Vendôme, maraudes à Mulhouse, accueil de jour à Châteauneuf-les-Martigues (13), établissements médico-sanitaires pour enfants autistes et adultes malades ou handicapés. Il existe également des engagements en inter-associatif comme avec des secouristes lors de manifestations à risque, pour la formation des citoyens aux gestes qui sauvent...

Pour faire un don ou obtenir des renseignements, joindre sur Internet: www.ordredemaltefrance.org.

Lyliane

 

Soutien à la création musicale...

Le Parlement a définitivement validé ce mercredi 16 octobre, par un ultime vote à main levée du Sénat, la création d'un Centre national de la musique (CNM), "maison commune" pour la musique, qui verra le jour à compter de janvier 2020. Serpent de mer de la politique culturelle française, la création d'un établissement public pour soutenir la création musicale (à l'instar du CNC qui existe depuis 1947 pour le cinéma) avait été évoquée durant la présidence de Nicolas Sarkozy, abandonnée par François Hollande, puis relancée depuis l'élection d'Emmanuel Macron.


"50 millions d'euros" de ressources publiques.

Le projet de budget du ministère de la Culture pour 2020 prévoit d'accompagner sa création par "la mobilisation de 7,5 millions d'euros de moyens nouveaux", qui s'ajouteront aux financements déjà consacrés au secteur, dont les recettes de la taxe sur les spectacles de variétés. Le total des ressources publiques mises à disposition du CNM atteindra "50 millions d'euros", a indiqué mercredi devant le Sénat Sébastien Lecornu, ministre chargé des Collectivités territoriales, qui remplaçait le ministre de la Culture Franck Riester, en déplacement à Toulouse avec Emmanuel Macron.
Le rapporteur Jean-Raymond Hugonet (LR) a exprimé un satisfecit sur le montant des moyens nouveaux, mais a regretté que l'on "ne trouve nulle trace d'un quelconque engagement pour l'avenir". Le CNM "devra rapidement se saisir de lourds dossiers", a-t-il souligné, citant "la défense de la conception européenne des droits d'auteur", "la concentration dans le secteur de la musique" et "l'impact sur la diversité culturelle des algorithmes mis en oeuvre par les sociétés de streaming".

Une "maison commune" pour la musique

L'Assemblée nationale puis le Sénat avaient adopté avant la pause estivale, en première lecture, une proposition de loi LREM visant à la création de ce nouvel établissement public. A la rentrée, les deux assemblées s'étaient mises d'accord sur un texte commun, qui a reçu le dernier feu vert de l'Assemblée le 18 septembre, avant le vote du Sénat mercredi qui vaut adoption définitive.
"Maison commune" pour la musique, selon le ministre de la Culture, le CNM a vocation à rassembler le Centre national de la chanson, des variétés et du jazz (CNV), le Fonds pour la création musicale (FCM) et le Centre d'information et de ressources pour les musiques actuelles (IRMA). Le Bureau export de la musique française (Burex) et le Club action des labels et des disquaires indépendants français (CALIF) pourront le rejoindre.

Franceinfo - Franceinfo - mercredi 16 octobre 2019

 

24/10/2019

La planète vue du ciel est plus verte qu'il y a 20 ans...

"Les scientifiques de la NASA viennent de faire un constat incroyable : nous avons gagné deux millions de km2 de forêt supplémentaire sur les vingt dernières années". Ce mercredi Fanny Agostini, s’intéresse aux forêts qui "poussent comme des champignons" dans sa chronique Rendez-vous à la ferme, sur Europe 1.
Les arbres "limitent la pollution et absorbent le dioxyde de carbone"
Incroyable mais vrai : la planète est donc plus verte qu'il y a 20 ans et, ce, malgré la déforestation. "Pourtant, les zones boisées se réduisent de jours en jours, et 13 millions d’hectares - soit un quart de la France - disparaissent tous les ans, ce qui représente l’équivalent d’un terrain de foot toutes les secondes", a rappelé Fanny Agostini au micro d'Europe 1. Malgré cela, les forêts recouvrent plus de 4 milliards d'hectares sur la planète.
Mais alors, où sont ces nouvelles forêts ? "Elles poussent comme des champignons et ça se passe partout comme en Chine. L'armée chinoise a méticuleusement aligné en rang d'oignons des millions d'arbres pour créer une ceinture végétale pour stopper notamment l'avancée du désert de Gobi", a détaillé la chroniqueuse. Des arbres de la même espèce, des pins, ont ainsi été plantés afin de "limiter la pollution et d'absorber le dioxyde de carbone". "Les arbres sont en effet essentiels pour capter le CO2 atmosphérique et le stocker. Ils préviennent aussi l’érosion des sols, et leurs feuilles se transforment en matière organique qui nourrit la terre", a également ajouté Fanny Agostini. 
"La monoculture vient freiner l'épanouissement d'une biodiversité riche"
Planter des arbres n'est toutefois pas suffisant. "En Chine, comme ailleurs, la plantation du même type d'arbres et, en général, des arbres à croissance rapide, reste de la monoculture, ce qui vient freiner l'épanouissement d'une biodiversité riche. Car une forêt composée uniquement des mêmes arbres ne permet pas d'abriter un nombre varié d'espèces vivantes. Pour couronner le tout, des forêts d’arbres ayant tous le même âge plantés en ligne sont beaucoup moins efficaces dans le stockage du carbone", a précisé notre chroniqueuse. Le Portugal a, lui, commencé à importer des eucalyptus en provenance d'Australie au début des années 50. Le reboisement a été tel que les forêts d'eucalyptus représentent aujourd'hui le quart des forêts portugaises. Sauf que ces arbres sont "particulièrement exigeant en eau et qu'ils participent à l'assèchement des nappes phréatiques", a rappelé Fanny Agostini.
En conclusion, Agostini appelle à la prudence : "Oui à un reboisement massif de la planète, mais pas à l'aveugle au risque de ne pas récolter le fruit de tous nos efforts". 

Europe1 .fr - Europe 1 - mercredi 16 octobre 2019

Quel est le rôle d'un paysan dans notre pays?

Le magazine Cultures bio de Biocoop a interviewé quelques paysans dont Mr Benoît Canis, maraîcher bio qui s'est aussi engagé dans la Biocoop de Wavrin ( 59 ). Celui-ci affirme qu'un paysan est " le chef d'orchestre d'un vaste système". Il doit en effet comprendre le fonctionnement d'une plante, la vie d'un sol, de son écosystème et s'y adapter. Sur ses 5 ha par exemple, Mr Canis doit penser à laisser une parcelle non productive pour favoriser les espèces sauvages, les insectes, les oiseaux. Il est important pour lui de faire pousser uniquement des légumes du terroir en respectant les saisons et en restant humain avec le personnel et les animaux. Car à la ferme de ce maraîcher on cherche à favoriser l'insertion professionnelle de personnes en difficulté.

En bio il y a davantage de travail manuel, mais les activités sont plus diversifiées.  Mr Canis privilégie les circuits courts pour avoir de vrais échanges avec les consommateurs et trouver du sens dans ce qu'il entreprend. Au moment où beaucoup d'agriculteurs se plaignent de leur endettement, n'arrivent pas à vivre de leur travail ou à le transmettre, l'agriculture biologique et la coopération entre paysans semblent des solutions d'avenir. Pour aller plus loin sur ce sujet, contacter www.semencespaysannes.org ou www.biocoop.fr.

Lyliane

 

 

23/10/2019

En Grande-Bretagne, des supermarchés cherchent à réduire les emballages plastiques...

Face à des consommateurs de plus en plus soucieux de l'environnement, des supermarchés britanniques rivalisent d’idées pour réduire les emballages plastiques dans leurs rayons. Des initiatives qui remportent l’adhésion de la clientèle. Dans l'un des magasins de la chaîne Waitrose à Oxford (centre de l'Angleterre) 160 sortes de fruits et légumes ont été dépouillés de leur emballage plastique. Un espace de vrac pour féculents, céréales, vin et bière a aussi été installé. "Aujourd'hui, j'ai fait mes premières courses sans plastique !", se réjouit May Stirling, une mère de famille de 49 ans, venue "spécialement" de Ramsbury, à 60 km, pour le grand "déballage" organisé pendant l'été.
Une scène qui tranche avec le tableau habituel des supermarchés britanniques où tout semble sous plastique: bananes, avocats, concombres... A elles seules, les dix principales enseignes mettent chaque année sur le marché 810.000 tonnes d'emballage plastique à usage unique, et distribuent des centaines de millions de sacs, d'après une enquête des ONG Greenpeace et EIA (Environmental Investigation Agency) parue en novembre qui dénonce l'impact de la pollution plastique sur la biodiversité marine.
Les clients prêts à jouer le jeu
Faire ses courses sans plastique, "c'est si libérateur, ça veut dire qu'on peut oeuvrer un peu pour l'environnement", sourit May Stirling, le caddie plein, tout en avouant avoir été un peu dépitée de ne trouver que deux sortes de céréales dans l'espace en vrac.
Nombre de clients sont prêts à jouer le jeu et certains en réclament même davantage: réutilisation des bouteilles de lait, de shampoing... Dans le magasin, plusieurs centaines de notes de suggestions sont affichées sur un mur dédié.
Waitrose, qui avait lancé cet essai pour 11 semaines, a décidé de le prolonger et de l'initier dans trois autres magasins de cette chaîne qui en compte plus de 300. Mais pour être pérenne, la formule doit être "commercialement viable", rappelle un porte-parole de l'enseigne, James Armstrong.
La concurrence s'engage aussi dans la démarche
D'autres géants du secteur se positionnent. Signataires du "UK Plastic Pact", qui les engage à ne recourir qu'à de l'emballage réutilisable, recyclable ou biodégradable d'ici 2025, Tesco et Asda ont récemment annoncé cesser d'utiliser des sacs plastiques pour leurs livraisons d'achats en ligne; Morrisons a promis des zones sans plastique pour fruits et légumes dans 60 magasins en 2019.
Précurseur, l'un des magasins à Londres de la franchise Budgens se targue d'avoir réorganisé sa logistique en dix semaines dès novembre dernier pour éliminer l'emballage plastique de 1.800 de ses 14.000 produits."On a fait ça pour montrer aux autres gros supermarchés que ça n'était pas aussi difficile qu'ils le disent", explique à l'AFP son directeur, Andrew Thornton.
Le plastique ne disparaît toutefois pas totalement. Par exemple, le fromage est encore livré avec. Mais après l'avoir découpé en tranches, les employés utilisent désormais du film cellulose à base de canne à sucre pour le remballer.
Un système à repenser
Pour Mark Miodownik, professeur spécialiste des matériaux à l'université UCL, "il faudrait changer tout le fonctionnement du système". "Les bouteilles d'eau sont une sorte de folie (...), c'est devenu une routine d'en vendre, comme si c'était l'unique moyen de boire de la +vraie+ eau...", illustre l'expert.
Des alternatives existent en fonction des aliments : papier, carton, bocaux en verre... Mais "le plastique présente des bénéfices, comme son imperméabilité à l'air et à la moisissure, qui peuvent prolonger la vie de produits", relève l'Agence des normes alimentaires (FSA).
"On ne peut pas laisser la solution de ce problème au bon vouloir de supermarchés bien intentionnés", fustige Sam Chetan Welsh, conseiller chez Greenpeace, qui appelle "le gouvernement à fixer des limites légales à la quantité de plastique fabriquée et utilisée".
Pour Barry Turner, directeur du Plastics and Flexible Packaging Group, qui représente les fabricants d'emballage plastique, la solution réside dans "l'amélioration des infrastructures de recyclage". Car en réduisant trop l'emballage plastique, les supermarchés pourraient être confrontés à des "conséquences inattendues", comme "le gaspillage alimentaire", assure-t-il.
Pourtant, chez Budgens Belsize Park, pas de gaspillage constaté, selon son directeur qui persévère: le magasin comptait plus de 2.300 produits sans plastique cet été.

Alice Ducrocq avec AFP - BFMTV - samedi 24 août 2019

Inclure nos aînés hospitalisés au sein de nos villes et villages...

Au village des Aubépins, une EHPAD de Maromme (76) près de Rouen, en Seine Maritime, le vivre ensemble est à l'ordre du jour. Par exemple, chaque résident peut personnaliser sa chambre, il en a souvent la clé et il peut assister à des ateliers (couture, jeux, chant...) ou même aller faire des courses au centre ville. Les liens familiaux et intergénérationnels sont également fortement privilégiés. 

En effet, la Fondation Hôpitaux de Paris, Hôpitaux de France apporte davantage de confort et de mieux-être aux personnes âgées hospitalisées, tout en veillant à leur faciliter des liens sociaux et des moments de convivialité. Des chambres d'hôtes notamment ont été crées pour permettre le rapprochement des membres d'une même famille. A Maromme, la subvention de la Fondation a été de 172 000 euros.

Depuis 1997, 231 projets de liens intergénérationnels ont été financés par la Fondation dans notre pays. Pour davantage d'information, joindre: www.fondationhopitaux.fr.

Lyliane

 

22/10/2019

Récup' chic pour lutter contre le gaspillage...

Dans Télérama, j'apprends par un article de Mr Xavier de Jarcy qu'une créatrice parisienne, Mme Thu Nguyen Merer recycle les déchets en accessoires de mode sous la marque E-moi. En effet, vieux journaux, chutes de cuir, boites de jus de fruits, tirettes de canettes de soda deviennent respectivement des sacs, des bijoux multicolores et des porte-monnaie fleur de tournesol à effet cotte de mailles.

Cette créatrice affirme que les idées lui viennent de son enfance au Vietnam, où, pour se vêtir ou se chausser, les gens devaient tout fabriquer à la main à partir de matériaux récupérés. Elle a choisi de faire fabriquer tous les objets qu'elle propose par des associations et des coopératives de femmes du Vietnam, des Philippines ou de Thaïlande.

Pour commander ces objets, dont le prix commence à partir de 25 euros, ou pour se renseigner sur le process innovant, s'adresser au site: www.emoi-france.fr.

Lyliane

Un marché bio aux Paniers de Créteil avec des producteurs locaux...

Des rillettes de volaille, du raisin, une belle salade : Aneta a les cabas bien chargés. De quoi régaler toute la famille. Il faut dire que cette militante du « manger sain » met un point d’honneur à « acheter moins mais bien ». Ce samedi matin, elle a trouvé son bonheur au marché bio des Paniers de Créteil.
Un rendez-vous inédit au service de producteurs locaux. Pour cette première « solidaire », l’association a choisi le très populaire quartier du Palais. Les sept étals ont été pris d’assaut dès l’ouverture à 11h30, dans la salle municipale de l’allée Parmentier.
250 paniers bio livrés chaque semaine
Miel, fromage, pois cassés et même huile de cameline : « L’idée est d’offrir des produits de qualité et surtout un accès aux producteurs dans ce milieu très urbain », résume Catherine de Luca, cofondatrice des Paniers de Créteil.
Engagée pour le circuit court et la consommation durable depuis 2008, la bande de potes d’hier fédère aujourd’hui 120 adhérents. Près de 250 paniers bio sont livrés chaque semaine dans dix dépôts de la ville.
L’association souhaite renouveler l’événement
Face au tribunal samedi, entre les légumes rungissois de Nathalie Ripouteau et des bières brassées à Choisy-le-Roi par Maxime Veber, Sophie Besnard vendait notamment d’incroyables œufs violines. La volaillère de Mandres-les-Roses n’a pas arrêté de la journée. Pas étonnant : « Sa viande est délicieuse, vante Aneta. Mon fils en raffole. » La mère de famille a déboursé 15 € pour un petit poulet fermier. « Je m’y retrouve. C’est même parfois moins cher qu’en grande surface. Tenez, j’ai payé ces pommes 2,75 € le kilo. »
« Un marché bio, ça manquait, se réjouit Florence, le sac plein de fraises et de betteraves jaunes. Surtout dans ce quartier. Il a besoin d’initiatives comme celle-ci pour s’ouvrir un peu. » Catherine de Luca espère pouvoir renouveler l’événement « une fois par trimestre.

Lucile Métout - Le Parisien - samedi 5 octobre 2019

21/10/2019

Conseils pour un dressing plus clean et éthique...

Dans le petit journal "sur les traces du panda", le WWF (World Wild Fund) nous propose de rajeunir et de mettre un peu d'éthique dans notre garde-robe. Car chaque année l'industrie de la mode émet 1,2 milliard de tonnes de gaz à effet de serre, qui s'ajoutent à tout le reste.

- faire le tri et donner ce que nous ne mettons plus. Cela nous aide aussi à éviter le     achats compulsifs et à n'acheter qu'en fonction de nos besoins.

- le plus possible, acheter du "seconde main" dans des fripes, vide-greniers, ressourceries...

- privilégier la qualité et non la quantité dans tous nos achats. Choisir notamment des matières naturelles (lin, chanvre), car la fabrication des matières synthétiques est très polluante et leurs composants microplastiques, qui se détachent en machines, finissent dans nos océans.

- cesser d'acheter des jeans car leur confection est trop gourmande en eau.

- opter pour des labels écologiques ou qui privilégient le made in France (Ecocert, Demeter, France Terre Textile, BioRé, GOTS, Origine France...). Du coup, nous contribuons à limiter la pollution des transports.

- recycler le tissu. consulter notamment  la Fibre du Tri pour découvrir les points où déposer vos vêtements.

Il s'agit en fait de reprendre le pouvoir sur notre consommation. Le WWF a développé l'application WAG pour nous donner davantage d'idées. Consulter également le site: www.wwf.fr.

Lyliane

 

Redonner vie à nos villages...

Dans la Lettre d'information de l'Association Raoul Follereau, nous découvrons une partie du reportage effectué au sujet d'un petit groupe de jeunes de la Drôme, Valérie, Sylvain et Raphaël, d'horizons professionnels différents, qui ont décidé de "redonner vie aux villes et villages. Pour ce faire, ils ont fondé une société coopérative d'intérêt collectif: Villages Vivants". Cette société rachète autour de Crest des boutiques vides, les rénove, puis les loue à des prix progressifs à des porteurs de projets"

Ainsi, auberges, tabac-presse, restaurants-épicerie en Ardèche et dans le Drôme ont déjà été acquis, réhabilités et revendus. Ce type de projet est soutenu par la Fondation R. Follereau dans le cadre de sa mission de revitalisation des territoires délaissés et notamment dans les petites et moyennes villes. C'est selon les trois jeunes fondateurs de Villages Vivants à Crest "une façon de montrer qu'une transition sociale est possible".

Voici par exemple comment on redonne vie à des quartiers où artisans et commerçants de centre villes avaient déserté! Pour en savoir davantage, joindre le site: www.raoul-follereau.org.

Lyliane

20/10/2019

Des paysans cuisiniers à Tourves (83)

Mme Karine Michel dans le journal Nous présente Eric et Céline, un couple de paysans cuisiniers qui "ont traduit leur éthique  de vie en un concept: la roulotte paysanne". Ils proposent des recettes composées à partir du produit de leurs terres sur le lieu de manifestations citoyennes choisies, des foires, des fêtes et des festivals. Ils préparent par exemple une assiette chaude, une froide, un wrap chaud ou froid, des desserts et des boissons à des prix très raisonnables (entre 5 et 10 euros).

Eric et Céline cultivent leur jardin bio depuis 6 ans sur 2 ha en permaculture et ils ont également l'hiver d'autres activités plus paysannes ou en mode traiteur, car ils adorent transformer leur production: tomates séchées, caviar d'aubergines, pâte à tartiner et même granités pour fraises, melons et herbes aromatiques... Leur projet de vie est "holistique et global avec des écosystèmes autour de plantes maîtresses". Plutôt remorque de forains que food truck, leur cuisine mobile commence à être connue et appréciée dans leur département.

Pour les contacter, joindre sur Facebook: la Roulotte paysanne.

Lyliane

Le mini-lab: un laboratoire de bactériologie transportable adapté aux terrains d'intervention...

Dans le journal d'information de l'organisation Médecins sans frontières (MSF), un article nous fait savoir qu'un projet de Mini-Lab va permettre d'améliorer l'accès aux soins pour les populations vulnérables face à l'antibiorésistance dans le monde. C'est un véritable laboratoire de bactériologie qui a déjà été testé en Haïti depuis le mois de juin. Il rend bien des services dans les unités de grands brulés ou pour des personnes atteintes de septicémie.

Ce kit-mini-lab a été conçu pour être transportable par terre/mer/air; il est facile d'emploi, autosuffisant et abordable pour des ONG ou des dispensaires dans des pays à faibles ressources. Une superficie de 20 M2 suffit pour l'installer. L'avantage est que ce mini-lab est accessible à des personnels non-experts et qu'il est adapté à de nombreuses contraintes (températures, humidité...).  Pour en savoir davantage, consulter sur Internet: www.msf.fr.

Lyliane

19/10/2019

L'application Yuka change la grande distribution dans l'agroalimentaire...

Lancée il y a à peine deux ans, l'application qui scanne tous les aliments et les cosmétiques a déjà transformé le paysage agroalimentaire. Retour sur une success story à la française. Est-ce que vous faites partie des 12 millions de Français qui scannent tous les produits avant de les acheter ? Comme 95% d’entre eux, les reposez-vous si la note Yuka est « médiocre » ou « mauvaise » ? En tout cas, ces chiffres ont de quoi faire peur aux acteurs de l’agroalimentaire.
Au lieu de subir l’abandon des « consomm’acteurs », certaines marques réagissent. Constatant une forte baisse des ventes depuis un an pour 900 produits « mal-notés » sur Yuka, Intermarché s’est engagé à revoir les recettes de ces produits marque Mousquetaire d’ici dix-huit mois.
Pour cela, Thierry Cotillard, président du groupe, a annoncé, le 16 septembre, le retrait de 142 additifs potentiellement nocifs à cause desquels ces produits identifiés comme « médiocres » (avec une note entre 25 et 50 sur 100) ou « mauvais » (moins de 25 sur 100) sur l’appli. « Yuka nous oblige à nous prendre en main, à être responsables. Il faut se dépêcher à reformuler. […] C’est un chantier colossal », a martelé le chef d’entreprise sur BFM Business.
Pour « le mieux manger et du mieux consommer ». Aux yeux de Julie Chapon, la co-fondatrice de l’appli, qui assure pourtant ne pas avoir été mise au courant de cette annonce, « C’est la preuve que les industriels reconnaissent que Yuka joue un rôle dans l’évolution d’un produit. Notre but ce n’est pas de taper sur les doigts des industriels, mais d’agir en faveur du mieux manger et du mieux consommer ».
Dans son étude d’impact publiée mardi 24 septembre, la jeune pousse française met en avant 26 produits dont la recette a changé. « Ce n’est qu’un échantillon », précise Julie Chapon. Nestlé, Unilever, Björg, Leclerc, Mondelez, Fleury Michon, Monoprix, Auchan, Caudalie… tous ces acteurs garantissent avoir amélioré leurs produits grâce à l’appli. L’immense majorité des utilisateurs (90%) pensent effectivement que Yuka peut pousser les marques à proposer de meilleurs aliments.

Même ceux qui avaient amorcé un virage qualitatif avant l’apparition de Yuka surfent sur la vague. « Yuka a contribué à accélérer nos efforts initiés il y a dix ans pour améliorer la composition de nos produits. Notre objectif : zéro conservateur sur les plats cuisinés à la fin de l’année », peut-on lire sous la plume de Barbara Bidan, directrice de la célèbre marque de jambon Fleury-Michon. Même constat pour Leclerc ou encore la marque bio Björg.
« On a déclenché le changement »
Un discours qui fait toujours un peu tiquer l’équipe derrière Yuka. Mais, « en même temps, ce serait utopique de penser qu’ils disent autre chose », confie la fondatrice. « C’est une manière d’avouer qu’on a déclenché le changement ».
L’important, selon elle, c’est justement de travailler à ces adaptations « avec » la filière agroalimentaire. « Nous ne sommes pas dans une démarche agressive. Nous ne sommes pas des militants du boycott », assène-t-elle. Le message n’est pas « arrêtez d’acheter » mais « sachez ce que vous achetez ». Quand on lui demande si elle est militante, Julie répond par l’affirmative mais se qualifie de « militante de la transparence ».
Les détracteurs ont été nombreux, surtout au début. Mais l’appli n’avait pas encore l’assise populaire actuelle qui la protège désormais et force les grands groupes à changer. En tout cas, si une recette ne doit pas changer, c’est bien celle de Yuka. Le succès l’appli dépasse largement les frontières hexagonales. Lancée dans cinq autres pays au printemps 2019, l’application séduit aussi 1,4 million d'utilisateurs belges, britanniques, espagnols, luxembourgeois et suisses.
À 60% composée du Nutri-score, la grille d’évaluation n’a pas changé et n’a pas vocation à évoluer -si ce n’est quelques mises à jour mineures pour les seuils de nocivité de tel ou tel additif au gré des publications scientifiques. La méthode est la même partout. Après avoir utilisé les bases de données open source de Open Food Facts, Yuka a désormais ses propres bases de données accessibles aux utilisateurs.
L’équilibre économique de cette application gratuite doit encore se stabiliser. Le succès a été fulgurant. Et a frappé l’équipe de plein fouet. « On n’avait pas anticipé un tel succès », se rappelle Julie Chapon. « L’appli n’était pas dimensionnée pour autant de trafic. Il a fallu reconstruire tout ce qu’on avait construit. Pendant six mois, alors que le succès grimpait, l’appli plantait dès qu’il y avait un pic de connexion après un pas médiatique. ». D’où la création d’une version premium de l’appli, avec laquelle il est possible de scanner hors connexion. Pour les utilisateurs devenus addicts.
Malgré son fort impact, Yuka reste « 100% indépendante ». D’ailleurs, Julie Chapon réaffirme dès qu’elle le peut son souhait de rester 100% sans publicité –et surtout parce qu’à titre personnel, elle « déteste ça ! » L’équipe redouble d’imagination pour récolter des fonds : des programmes élaborés par un nutritionniste ou la création d’un calendrier papier des fruits et légumes de saison. Pour la suite, Yuka veut s’exporter à « grande échelle ». D’ici décembre, l’équipe se lance à l’assaut des marchés nord-américains : États-Unis et Canada. Un nouveau défi.

Selon Marion SIMON-RAINAUD - 01 Net - samedi 5 octobre 2019


 

En cadeau, une bougie précieuse...

Selon Mme Karine Michel dans le journal Nous, Mme Alizée Pignard et Mr Stéphane Martin ont crée en 2017 une entreprise originale nommée Peau d'Ane à Bormes-les-Mimosas (83): un bijou comme une bague ou des boucles d'oreilles en argent dessinés par Alizée, sont glissés dans une bougie dessinée comme une sucrerie ou un pot de crème en cire, puis emballés dans de l'aluminium.

Fabriquée en France, utilisant la matière première de la savonnerie de Bormes-les-Mimosas et des parfums de Grasse, c'est une idée cadeau très originale qui peut aussi se vendre comme une simple bougie en cire de soja (15 euros). On la trouve dans 200 points de vente partout en Europe. Plus de 30 parfums d'ambiance sont disponibles et le prix est modéré: entre 36 et 200 euros environ avec bijou. De la poudre de bain effervescente complète la gamme.

Pour toute information, s'adresser à www.peau-d-ane .com.

Lyliane

18/10/2019

The Ocean Clean Up a atteint ses premiers résultats...

Le projet d'entonnoir géant conçu par un jeune Néerlandais a enfin réussi à collecter du plastique dans le vortex d'ordures du Pacifique nord.


Le projet fou rendu public en 2012 par un Néerlandais de 18 ans vient d'atteindre ses premiers résultats concrets. The Ocean Cleanup, sorte d'entonnoir flottant se déplaçant avec les courants marins, conçu par Boyan Slat, afin de s'attaquer au fléau du plastique qui envahit les mers, a annoncé aujourd'hui avoir enfin réussi à collecter des déchets dans le vortex d'ordures du Pacifique nord, également connue comme le "septième continent".
Bonne surprise pour l'équipe de l'organisation à but non lucratif, l'engin a non seulement ramassé des morceaux de plastique visibles, mais également de microplastiques d'un millimètre, particulièrement pernicieux pour la faune marine, souligne le communiqué de The Ocean Cleanup.
Il s'agissait du deuxième test en conditions réelles du projet de Boyan Slat, dont la faisabilité avait été établie par des scientifiques en 2014. Après l'échec du premier test, l'équipe de Boyan Slat a notamment travaillé pendant un an afin de résoudre des défis techniques tels que l'écart entre la vitesse du dispositif à celle du plastique, ou le débordement du plastique de l'entonnoir, explique The Ocean Cleanup sur son site.
"Un système de nettoyage à grande échelle"
L'objectif est désormais de passer à la phase suivante: la mise en place d'"un système de nettoyage à grande échelle capable à la fois de supporter et de conserver le plastique collecté pendant de longues périodes", pour le recycler. Peu importe si 250 kilos de plastique continuent d'être reversés chaque seconde dans les mers du monde, selon une étude de la revue américaine Science, l'ambitieux Néerlandais ne se rend pas.

Selon Giulietta Gamberini - La Tribune - jeudi 3 octobre 2019
Après ce premier succès, "(...) le début de notre mission de débarrasser l'océan des déchets plastiques, accumulés depuis des décennies, est à notre portée", déclare-t-il.

Mr Saype , un peintre du Land Art engagé pour défendre l'environnement...

Avec sa bouteille en plastique éphémère de 1000 m2, dessinée sur une parcelle agricole dans le massif des Vosges, l'artiste franc-comtois Saype s'engage pour la défense de l'environnement.

Saype est un pionnier du land art. L'artiste français est connu dans le monde entier pour ses fresques spectaculaires. Le magazine américain Forbes l'a d'ailleurs nommé en 2019 parmi les 30 personnalités du Monde, âgé de moins de 30 ans, les plus influentes dans le domaine de l'art et de la culture.
La particularité de Saype, c'est qu'il met la main à la pâte... Sa peinture est une fabrication personnelle composée de craie et de charbon qu'il mélange à de l'eau. Un processus 100% biodégradable pour réaliser, sur l'herbe, des oeuvres éphémères, à grande échelle et totalement respectueuses de l'environnement.

Selon Franceinfo - Franceinfo - lundi 7 octobre 2019

 

17/10/2019

Déchets alimentaires à transformer en compost...

Une « aberration écologique ». Alexandre Guilluy, cofondateur de la société Les Alchimistes, ne mâche pas ses mots. Les épluchures, coquilles d’œuf, marc de café et autres déchets organiques, exponentiels depuis les années 1960, sont encore trop souvent incinérés ou déposés loin des villes, parfois même à l’étranger. « C’est pourtant plus rationnel de les traiter sur place ! », lance le quadra. C’est justement la solution astucieuse que ce diplômé d’école de commerce (EDHEC) propose avec ses associés, Fabien Kenzo-Sato (Polytechnique) et Cyrielle Callot (HEC).
Chaque matin, depuis 2016, à vélo électrique ou en camion, les entrepreneurs organisent avec leur équipe de 15 salariés la collecte des déchets alimentaires de supermarchés, de restaurants ou encore de cantines scolaires. Ils apportent leur « récolte » du jour sur leurs sites micro-industriels de compostage électromécanique. Là, des sortes de longs tubes digestifs en Inox brassent et oxygènent les déchets mélangés, au préalable, avec du broyat de bois. « Cette technique permet de les transformer en engrais naturel de qualité en cinq à six semaines au lieu d’un an, voire plus », poursuit Alexandre Guilluy.
Collecte à cheval
Adeptes de l’économie circulaire et du retour de la nature en ville, les associés ont mis en place un business model bien ficelé : en amont, ils facturent le service de collecte, et en aval, ils vendent ce compost à des réseaux d’épicerie biologique, à des paysagistes, des fermes urbaines, des collectivités locales et des friches industrielles. En plein des fermes urbaines, des collectivités locales et des friches industrielles. En plein développement, Les Alchimistes sont déjà implantés à Paris, Lille, Toulon, Toulouse et Lyon, et le seront bientôt à Marseille et sur l’île de La Réunion.
Avec presque 500 000 euros de chiffre d’affaires en 2019, les associés enregistrent un résultat net « pas très loin de l’équilibre ». S’ils ont pu déployer leurs ailes, c’est notamment grâce à un prêt de 100 000 euros octroyé par France Active. L’an dernier, ils ont aussi gagné 300 000 euros en tant que Lauréat du Concours d’innovation nationale de l’Ademe, l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie. Et ils bénéficient d’une subvention de 700 000 euros sur les trois prochaines années de l’agence métropolitaine des déchets ménagers, le Syctom. Grâce à cette enveloppe, ils ont démarré la collecte des déchets organiques ménagers de 10 000 habitants de la ville de Stains (Seine-Saint-Denis). A cheval.


Article réalisé dans le cadre d’un partenariat avec France Active Conférence « Accélérons l’engagement des entrepreneurs de demain », 52 ter, rue des Vinaigriers, 75010 Paris . le 3 octobre à 17 heures

Le groupe Eram va créer des chaussures recyclables...

Pour assouvir l'appétit des consommateurs pour les produits verts, le groupe va fabriquer des sneakers unisexe avec des composants sélectionnés pour leur caractère "recyclable ou naturel". Le démontage de la chaussure offre une possibilité de seconde vie. Depuis La Manufacture à Montjean-sur-Loire (Maine-et-Loire), le groupe Eram vient de lancer sa propre marque de chaussure "éco-conçue", recyclable et réparable. Fabriquée dans son dernier atelier de production de chaussures de ville en France et déclinée en quatre modèles, cette paire de sneakers unisexe contient des composants sélectionnés pour leur caractère "recyclable ou naturel". Le démontage de la chaussure offre une possibilité de seconde vie.
 En parallèle, comme 66 marques textiles françaises, Eram, l'un des leaders de la chaussure en France, s'est engagé dans une campagne numérique baptisée #RRR pour "réparer, réutiliser et recycler", ouverte samedi, pour encourager les consommateurs à donner une seconde vie à leurs vêtements, linge et chaussures.
Une forte demande des consommateurs
"Les préoccupations d'éco-responsabilité dans la mode sont en ce moment très importantes pour les entreprises qui ont compris, comme à l'ère du digital il y a quelques années, que toutes les entreprises devaient s'y mettre", explique à l'AFP Gildas Minvielle, directeur de l'Observatoire économique de l'Institut français de la mode. "C'est important pour les consommateurs en forte demande de ce type de produits."
La campagne propose des ateliers de réparation et d'"upcycling", qui consiste à donner une deuxième vie aux vêtements ou accessoires.
 Dans ce domaine "Eram est quand-même assez en avance sur le marché français", souligne Michelle Guilloux-Bonnet, déléguée générale de Fédération française de la chaussure.
 Pour ses sneakers recyclables, baptisées Sessile, la marque s'impose des normes strictes. "Semelle en caoutchouc recyclé" du Portugal, cuir "tanné sans chrome" d'Italie, "lacets en coton bio, oeillets et galons français", énumère Virginie Radier-Tricard, responsable du développement commercial de La Manufacture, tout en reconnaissant chercher à faire encore mieux en matière de traçabilité de l'origine du produit.
Réparable grâce à un procédé innovant de démontage
Co-créatrice de ces chaussures de sport, elle a porté le projet en quelques mois "avec trois autres jeunes cadres de l'entreprise, dont un docteur en matières textiles, Gauthier Bedek, et la collaboration de la styliste parisienne Foteini Pangos. "Nous sommes tous parents, âgés entre 30 et 40 ans et tous sensibles aux questions écologiques. On a voulu créer une marque dont on soit fier, la moins nocive possible pour l'environnement, et qui concilie sens et style", explique Virginie Radier-Tricard.Promesse de ses créateurs, la réparabilité de ces sneakers reposera sur un nouveau procédé de démontage -"en cours de brevetage"- qui permettra, en fonction de leur état, de démonter, débactériser et rénover les chaussures usées renvoyées par les clients afin de les revendre.
 Eram cherche à recentrer sa stratégie autour de l'écoconception, avec pour ambition de diminuer son empreinte carbone de 30% d'ici à 2030. Le groupe produit ainsi à Montjean-sur-Loire des chaussures à partir de chutes de cuir et de semelles inutilisées.
Le recyclage a la cote
En France d'autres marques se sont lancées sur le créneau des chaussures recyclables: M. Moustache et Jacadi proposent par exemple de reprendre les anciennes chaussures pour les recycler ou les réparer, Ector et Angarde vendent des sneakers ou espadrilles créées à partir de matière recyclées, précise Michelle Guillloux-Bonnet.L'expert Gildas Minvielle souligne que cette tendance s'étend au-delà des chaussures de luxe et gagne le "fast fashion: on était dans une logique de croissance un peu excessive, aujourd'hui même les distributeurs qui ne sont pas forcément positionnés sur des produits très chers sont conscients" des limites du modèle du consommer-jeter.
 Eram emploie 6.000 personnes dans le monde pour un chiffre d'affaires d'un milliard d'euros. Le groupe compte un millier de magasins mais a annoncé l'an passé la fermeture d'une centaine de magasins des marques Texto et Heyraud. La Manufacture compte 150 salariés, produit 600.000 paires par an et a réalisé 17 millions d'euros de chiffre d'affaires en 2018. Eram possède une autre usine en France, à Jarzé (Maine-et-Loire), spécialisée dans la chaussure de sécurité.

BFMTV - samedi 5 octobre 2019
 

16/10/2019

Lundi vert dans tous les restaurants universitaires...

A partir du 14 octobre 2019, tous les restaurants universitaires de France mettront en place le "lundi vert". Une initiative qui consiste à proposer aux étudiants un menu végétarien en option une fois par semaine.

C’est en janvier 2019, que l’on entendait parler pour la première fois du "lundi vert", un mouvement qui fait écho au "Meatless Monday" déjà institué dans plus de 40 pays. Celui-ci consiste à ne plus consommer de viande, ni de poisson un jour par semaine (le lundi en l’occurrence). 500 personnalités s’étaient même associées à cette initiative initiée par deux enseignants de l’Université Grenoble Alpes, Laurent Begue-Shankland et Nicolas Treich, en signant une tribune parue dans Le Monde. Parmi elles, Isabelle Adjani, Juliette Binoche, Cécile de France ou Yann-Arthus Bertrand. L’objectif de cette action ? Faire du bien à la planète, aux animaux et à sa santé. 
Deux mois plus tard, en mars 2019, Le Figaro rapportait que les recommandations du "lundi vert" n’avaient pas été suivies d’effet. 
Le 14 octobre 2019, le mouvement devrait faire son grand retour dans tous les restaurants universitaires de France. Il y sera en effet proposé chaque lundi, à partir de cette date, un repas végétarien en option afin d’inciter les étudiants à modifier leur alimentation en mettant un frein à leur consommation de viande ou de poisson. Comme l’indique France Inter, la cible étudiante n’a d’ailleurs pas été choisie par hasard mais bien parce qu’elle se montre également plus sensible aux questions écologiques. Laurent Bègue-Shankland, co-initiateur du mouvement a toutefois précisé au site L’infodurable que l’idée du "lundi vert" est de "proposer une option végétarienne(…) sans pour autant obliger les personnes à la prendre". Le but étant de leur donner envie d'adopter un régime flexitarien à la longue sans pour autant "leur forcer la main". D’après France Inter, chaque lundi ce sont entre 400 000 et 500 000 repas qui sont servis dans les Restos U. 

Selon Glamour - jeudi 3 octobre 2019

Pour accompagner le lancement de ce projet, un programme de conférences sera mis en place dès le 11 octobre afin de sensibiliser le public et de lui expliquer l’importance de réduire sa consommation de viande et d’aliments d’origine animale en général.

Les baleines contre le réchauffement climatique?

Des baleines pour lutter contre le réchauffement climatique ? Pas tout à fait mais elle pourrait bien avoir un rôle à jouer. Une publication a suggéré que les baleines pouvaient retenir jusqu’à 33 tonnes de gaz carbonique. Si on le ramène à l’intégralité de la population de cétacés, cela fait plus de 30 000 tonnes. Évidemment, les arbres absorbent plus de CO2 que les baleines mais cela permet de réaliser que les animaux ont eux aussi leur rôle pour lutter contre le réchauffement climatique.

Au cours de leur existence, les baleines emmagasinent plusieurs tonnes de CO2 via l’absorption de micro-organismes. Avec une espérance de vie allant de 70 à parfois plus de 100 ans, chaque cétacé retient ainsi plus de 33 tonnes de gaz carbonique dans sa masse lipidique, soit plus de 30 000 tonnes si l’on reporte ce chiffre à la population mondiale recensée actuellement. Une véritable prison à CO2, qui sombre au fond de l’océan à la mort de l’animal, et emprisonne le gaz pour plusieurs siècles. En combinant le prix du CO2 et la valeur écotouristique des baleines, les analystes du FMI estiment ainsi que chaque animal possède une “valeur marchande” individuelle de 2 millions de dollars, portant ainsi la valeur de la population mondiale de cétacés à plus de 1 000 milliards de dollars. Si ce premier chiffre a de quoi donner le tournis, il ne prend pourtant en compte que le CO2 directement ingéré par l’animal au cours de son existence. Pour établir une valeur économique plus précise, le FMI et le GWC ont également mis en perspective un autre atout étonnant et à l’impact environnemental beaucoup plus important produit par les baleines : leurs excréments. Les matières fécales des cétacés sont en effet riches en azote en phosphore et en fer; ce qui leur permet de flotter à la surface de l’eau, et de constituer une réserve de nourriture presque inépuisable au phytoplancton, un organisme végétal microscopique capable de puiser du CO2 dans l’atmosphère pour vivre. Avec un rôle primordial dans la lutte contre le réchauffement climatique, le phytoplancton est ainsi capable d’absorber à lui seul plus de 40% des réserves de CO2 présentes à la surface de la Terre, soit plus de 4 forêts amazoniennes. Et l’impact des excréments des cétacés géants sur ce phytoplancton serait significatif puisque l’organisme l’évalue à 1,7 milliard de tonnes de gaz carbonique évacué de notre atmosphère chaque année. Pour se faire une meilleure idée de ce que cela représente, Sciences et Avenir, fournit une comparaison éclairante : ce chiffre est supérieur émissions carboniques annuelles du Brésil. L’étude précise que même augmentée, la population de baleines n’aura pas un impact aussi important que les arbres, toujours indispensables au bon fonctionnement de notre écosystème. Mais ce rapport permet de mieux apprécier leur contribution à la lutte contre le réchauffement climatique. Il serait également bon de rappeler ces éléments lorsqu’il s’agit de chiffrer leur coût de la protection des baleines.

Science 

Par Amandine Jonniaux le 

 
 

15/10/2019

Les aidants ont besoin d'aide...

Mme Amélie Pelletier écrit dans le journal 20 Minutes une longue interview au sujet des aidants qui s'appuie sur les résultats collectés par la fondation APRIL et un sondage BVA. La définition de l'aidant donne le ton de l'article: un aidant est une personne qui consacre régulièrement du temps à l'un de ses proches en perte d'autonomie du fait de son grand âge(57%), d'une maladie grave (27%) ou d'un handicap(28%). Il faut noter que la plupart du temps l'aidant a moins de 65 ans et qu'il s'agit d'une femme pour la moitié des intervenants (58%).

On considère que 11 millions de personnes en France sont en situation d'aidance. Le rôle des aidants est essentiel: ils apportent, en effet, un soutien moral dans 66% des cas et ils aident dans les actes de la vie quotidienne (déplacements, formalités, repas, habillement..) que ce soit à domicile ou en institution. Cependant , 40% des aidants déclarent qu'ils manquent de temps pour s'occuper de leurs proches. A cela s'ajoutent souvent la fatigue physique et la complexité des démarches administratives.

En général, c'est à la mairie et auprès des caisses de retraite, de mutuelle ou de prévoyance que l'on peut être renseigné sur les services sociaux et les dispositifs existants. Les moins de 60 ans sont informés en principe par la Sécurité Sociale, tandis que pour les plus de 60 ans, il y a les CCAS et les mutuelles qui peuvent coordonner les aides. Des dispositifs peuvent offrir un peu de répit aux aidants (maisons de répit , accueil individualisé, hébergement temporaire...) Les salariés enfin peuvent s'adresser au service RH de leur entreprise pour se renseigner sur  le congé de proche aidant.

Un Collectif existe aussi nommé "JE t'aide" qui regroupe 22 associations dédiées à l'aide aux aidants. Une "box aidants" conçue par ce collectif en partenariat avec le laboratoire Teva Santé donne "des clés pour mieux savoir comment aider en tant qu'aidant". Cela fait partie de l'entraide que nous devrions tous pouvoir un jour ou l'autre pratiquer et cela demande patience, temps et énergie. pour mieux s'informer sur ce sujet de société, consulter par exemple le site:www.teva-sante.fr ou la fondation April à:www.fondation-april.org.

Lyliane

Que créer avec des matières plastiques?

Depuis deux ans, aux Philippines, l’organisation Junk Not! collecte et recycle les déchets pour créer des meubles. La chaise se prête plutôt bien à l’exercice. La RVR Chair de Dirk Vander Kooij est fabriquée à partir de pièces de réfrigérateurs recyclées et moulées grâce à une imprimante 3D géante.
Les modèles des studios norvégien Snohetta et danois Mater marient enfin esthétique et éthique. Des collections plus complètes ont également vu le jour, comme le projet Glow de l’artiste-designer américaine Kim Markel, connue pour ses assises, mais aussi ses tables et ses accessoires très réussis. Trop souvent encore subsiste l’idée que de vieux «plastocs» ne peuvent naître de beaux objets. Pour se convaincre du contraire, il faut aller, au BHV Marais *, voir l’exposition «Design Italia», et plus particulièrement «Le Monde de Ro». 

Rossana Orlandi, galeriste et figure milanaise du design contemporain - elle a initié le projet Guiltless Plastic -, y révèle quelques pièces lauréates de la première édition du Ro Plastic Prize 2019. Fauteuil Jolly Roger de Fabio Novembre, table basse Tronco d’Enrico Marone Cinzano, sablier de Brodie Neill… Chaque création utilise du plastique récupéré dans la mer. Patricia Urquiola, elle, a imaginé le Wasting Time Daybed (photo) dont la mousse, le rembourrage et le tissu sont à base de PET recyclé. Sa forme dessine la ligne d’un sneaker géant: une touche d’humour qui invite à avancer à grandes foulées vers un design plus responsable.

Laurence Haloche - Le Figaro - vendredi 6 septembre 2019

14/10/2019

Quelles sont les alternatives à la viande?

L'association L 214 éthique animaux accompagne le public à une transition alimentaire, en remplaçant notamment la viande, les poissons et les produits laitiers par des options végétales. Les protéines animales sont selon elle facilement remplacées par du tofu ou des protéines de soja texturées. De plus, les légumineuses, les céréales complètes, les fruits secs, la levure alimentaire et certains légumes verts contiennent des quantités de fer comparables à la viande rouge. Et des "similis" tout prêts sont de plus en plus courants dans les supermarchés (nuggets, brochettes, hot-dog, saucisses de soja...) ou dans les magasins diététiques.

L'association L 214 souligne que pour produire du lait, des oeufs, de la viande, les animaux sont traités comme des marchandises, entassés, mutilés, castrés à vif, tués dans des conditions indignes dans la plupart des élevages conventionnels. Les consommateurs ignorent ce qui se passe dans les abattoirs et comment on fait souffrir des animaux, afin qu'ils soient plus productifs. Or, les animaux peuvent éprouver des sentiments et devraient pouvoir vivre sans ces multiples tortures. L'association propose à chacun de s'engager pour un monde meilleur en participant par exemple au veggie-challenge.

Pour en savoir davantage, consultez par exemple le site:www.veggie-challenge.fr ou prendre contact avec l'association www.L214.com.

Lyliane

 

 

 

Chaque demi degré compte, écrit Greenpeace...

Dans la Bannière, journal d'information de Greenpeace, le journaliste met l'accent sur le fait qu'il ne faut pas se décourager, mais au contraire continuer nos efforts et la pression sur nos élus, afin d'arriver à faire respecter les accords de Paris pris lors de la COP 21 à Paris. L'urgence climatique doit rester notre priorité et la mobilisation citoyenne se doit d'être constante! Cet été, des vagues de chaleur ont touché notre pays (feux, hausse des températures, sècheresse...) comme l'ensemble du monde. Le réchauffement est perceptible déja ( environ 1°), mais il ne faut pas nous en contenter et tout mettre en oeuvre pour le contenir. Chaque demi degré compte, de ce point de vue!

La jeunesse mondiale a montré récemment et montre encore que la question du climat reste sa question principale (grèves, manifestations, marches...). Elle ne fait plus confiance"aux grands" ( politiques, adultes, entreprises...) qui nous bercent de bonnes paroles mais n'agissent pas suffisamment selon leur avis. Les jeunes savent, en effet, qu'ils seront les plus touchés par la crise environnementale qui est en cours. Ils nous poussent à réfléchir à nos modes de vie et à la meilleure façon d'en changer. Et dans certains pays l'urgence est déja là! Comment y répondrons-nous?

L'association bien connue Youth for Climate, dont le site est www.youthforclimate.fr, nous incite à unir nos forces et à nous appuyer sur des ONG agissantes comme  Greenpeace, qui défend la justice sociale et lance des alertes régulièrement (contre le nucléaire, le CETA, la pollution de l'air, de l'eau...). Consulter par exemple le site:wwwgreenpeace.fr.

Lyliane

13/10/2019

Lutte contre les lobbys: deux ONG lancent une campagne pour inciter les politiques à rendre leurs agendas publics

Transparency France et le WWF France veulent "lever le voile sur les relations entre les lobbys et les responsables politiques".

Qui influence dans l'ombre les textes de loi votés par les responsables politiques ? Associations, ONG, think tanks, syndicats, mais aussi grands groupes internationaux ou cabinets plus ou moins opaques... les lobbys (ou représentants d'intérêts) interviennent tout au long du processus législatif, donnant lieu, parfois, à des dérives. Deux ONG, Transparency France et le WWF France, lancent une campagne, lundi 30 septembre, pour "lever le voile sur les relations entre les lobbies et les responsables politiques".
"Alors que de plus en plus de lobbies cherchent à influencer la loi, la défiance des citoyens envers les responsables politiques n'en finit plus de grandir", constatent les deux organisations dans un communiqué. "Pesticides, perturbateurs endocriniens, énergies fossiles, plastique... Les scandales sur les actions de lobbying défraient régulièrement la chronique, révélant l'opacité qui entoure les décisions politiques et renforçant le sentiment que les responsables politiques sont 'sous influence'", ajoutent-elles.
Une pétition en ligne
Les deux ONG demandent donc aux responsables politiques davantage de transparence, notamment en rendant "publics et accessibles leurs agendas des rencontres avec les lobbies de tous bords". Une pratique déjà en vigueur au sein de la Commission européenne et en partie au Parlement européen, notent Transparency et le WWF.
Par ailleurs, les deux organisations demandent à "renforcer les informations demandées aux lobbys sur leurs activités dans le cadre de la déclaration à la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique" (HATVP). Les représentants d'intérêts, censés être tenus de déclarer leurs activités, sont actuellement près de 2 000 à être recensés sur le répertoire de la HATVP.
Des politiques "trop influencés" pour 79% des Français
"Il est grand temps de mettre un terme à cette opacité et de permettre enfin aux citoyens de savoir qui influence la loi, avec quels moyens et quels arguments", argumente Véronique Andrieux, directrice générale du WWF France. Selon un sondage Ifop commandé par les deux ONG, 79% des Français estiment que les responsables politiques sont "trop influencés par les lobbies" et 84% pensent qu'ils
devraient "rendre publiques leurs rencontres avec les lobbyistes". Une pétition pour "exiger la transparence du lobbying" a été mise en ligne sur le site du WWF.

Franceinfo - Franceinfo - lundi 30 septembre 2019

 

Aubervilliers considérée comme ville emblématique de la ville moderne...

Avec ses espaces partagés et terrasses végétalisées, la tour Emblématik préfigure comment on habitera dans le Grand Paris.

A la sortie du métro Front populaire, dès l’escalator, la tour Emblématik s’impose. Comme une évidence. Combien d’étages ? Quelle hauteur ? Roland Castro, le père du projet, jubile : « Tout le monde se plante ».
Avec son système de jardins tous les quatre étages et les appartements en duplex, difficile effectivement de réaliser que cette tour compte 18 étages pour 55 mètres. L’architecte et son associée Sophie Denissof ne sont pas peu fiers de cette réalisation qui donne toute sa dimension à un quartier qui préfigure ce que sera le Grand Paris.
Dix années de gestation
Il leur aura fallu dix ans depuis la présentation de leur projet de « Village Vertical » pour que leur vision se concrétise. Après bien des péripéties et nombre de batailles, c’est finalement Aubervilliers qui a choisi d’accueillir Emblématik et ses 88 appartements. Tout en élégance et en légèreté, le bâtiment joue avec ses grandes loggias d’angle entre lesquelles s’élancent des colonnes aux teintes dorées. Les arbres et les plantes grimpantes commencent à y trouver leur place, transformant ces terrasses en véritables jardins suspendus. Un manifeste pour Roland Castro :
« J’ai appliqué la consigne de mon copain Jean-Louis Avril qui disait ‘j’aime bien les tours, à condition que le sol monte avec’. C’est ce que nous avons fait. »

Les tours font peurs
En France, l’idée de tour fait peur. Avec Emblématik, les deux architectes, suivis par le promoteur Nexity ont voulu prouver qu’il est possible de construire une tour « humaine » :
« On a des images de tours alignées les unes à côtés des autres, avec une architecture très monotone », explique Evelyne Flacher, Directrice générale Nexity Immobilier résidentiel, « ce qu’on a voulu montrer ici, c’est que la densité, qui est nécessaire dans nos villes où le foncier est de plus en plus rare, peut être désirable et la hauteur, elle peut être belle. »La tour Emblématik de Castro et Denissof vue depuis la place du Front populaire à Aubervilliers
Cette tour, ces jardins, c’est un peu la réponse de Castro et Denissof à ce que sera habiter demain. En milieu urbain où la question de la densité est cruciale, elle permet de concilier les injonctions souvent contradictoires des habitants : vivre dans de l’individuel, comme dans une maison, et en même temps, rester en centre-ville, comme l’explique Sophie Denissof :
« Ce bâtiment, c’est un peu un prototype. Il montre à quelles conditions on peut répondre à la question de la densité. »
Les loggias sont de véritables îlots de fraîcheur, des régulateurs thermiques qui isolent le bâtiment. Ce sont aussi des espaces partagés par les habitants. « Ils donnent l’occasion de se rencontrer. On peut y aller mais on n’est pas obligé d’aimer son voisin. On peut éventuellement le fréquenter, si on veut », sourit Roland Castro.
Des espaces pour se rencontrer
« On y a organisé des réunions de copropriété qui se sont transformée en fêtes. Au final, on n’a pas vraiment parlé de l’immeuble mais c’était très sympa », raconte Allan Tupin, installé dans un duplex au sommet de la tour. « On y va aussi tout simplement pour passer un coup de fil, organiser un anniversaire d’enfants, ou en amoureux, pour profiter du coucher de soleil en buvant un verre. »

4500 euros le mètre carré
Emblématik répond aussi à la problématique de l’accessibilité. A une station de métro de Paris, Nexity a vendu les appartements à, en moyenne, 4 500 euros le mètre carré, soit entre deux et trois fois moins cher que de l’autre côté du périphérique. Une tentative pour garder une certaine mixité sociale à Aubervilliers.Le succès a été au rendez-vous puisque la totalité des appartements ont tout de suite été vendu. Les habitants prennent leurs marques, s’approprient les lieux. « En fait, on n’a pas l’impression d’être dans un tour de 18 étages, hormis la vue », constate Allan Tupin, « une vue qui fait aussi l’intérêt de l’appartement, avec ce dégagement sur Paris, le Sacré-Cœur, la Défense… »
Certains résidents, à l’instar de Florian Sertillanges, émettent quelques bémols : « En vivant ici, je découvre qu’il y a quelques problèmes d’insonorisation et on a aussi un local poubelles qui n’est pas adapté. Ce sont des dysfonctionnements qu’il va falloir qu’on règle. »
Un art de vivre
Un quotidien qui se met en place, des questions à résoudre, la vie d’un immeuble en somme. Et la fierté des architectes d’être parvenus à réaliser ce lieu de vie. « Cette tour, avec ces appartements comme des maisons, elle offre un art de vivre en ville », explique Sophie Denissof, « habiter quelque part, ce son des éléments très archaïques. Il faut qu’on soit protégés, il faut qu’on soit chez soi. Et c’est parce qu’on est bien chez soi qu’on arrive tous ensemble. »

Louis Morice - L’Obs - lundi 23 septembre 2019

12/10/2019

Surprenant: des microbes pourraient nous apporter des protéines...

Exit la viande, place aux microbes. Le Français Thomas Jonas, président de "Sustainable Bioproducts" (entreprise spécialisée dans les technologies alimentaires), a découvert comment obtenir des protéines à partir de micro-organismes provenant du volcan de Yellowstone (Montana, Etats-Unis).
Ces microbes permettraient de créer des laitages et de la viande. Une alternative qui arrive à point nommé, puisque la consommation de viande rouge reste en hausse, cette production demande beaucoup d’eau, d’énergie et de terres.

Un projet attirant
Cette découverte a attiré des investisseurs comme Danone, la société de Thomas Jonas espère lancer d’ici un an et demi ses substituts de protéines, dans un premier temps sur le sol américain. D’après le CEO de Sustainable Bioproducts“les microbes se multiplient vite et en toute saison”, cette nouvelle forme d’agriculture est idéale pour sauver la planète et la cause animale.

— The Good Food Institute (@GoodFoodInst) September 5, 2019
Une découverte qui a ses limites
Les sources chaudes du volcan Yellowstone pourraient bien être un vivier de protéines essentielles pour une alimentation saine et équilibrée. Sauf que ces microbes ne seraient pas très compatibles avec l’alimentation totalement vegan. 

Laura Anglionin - Glamour - mercredi 25 septembre 2019

 

Environnement et jeux vidéos...

L’apocalypse est une thématique ultra-récurrente dans les jeux vidéo. Accidents nucléaires, zombies, maladies… «Sans ressources naturelles, pas de survie.» Un mantra pas seulement virtuel quand on sait que nous consommons l’équivalent de 1,7 planète pour assouvir nos besoins. Pour sensibiliser au problème, les jeunes notamment, l’ONG WWF France et l’agence We Are Social lancent le #NoBuildChallenge sur Fortnite, qui compte près de 250 millions d’adeptes dans le monde entier. «C’est un outil social de conversation et plus seulement un jeu», argue Fabien Gaetan, creative strategist dans la boîte de com.
La règle est simple : jouer sans exploiter le bois, la pierre… qui initialement, constitue un gros avantage pour progresser dans la partie. Sensibles à la cause, les gamers de l’équipe française Solary ont accepté de relever le défi en affrontant en juin et juillet derniers sur la plateforme de streaming Twitch d’autres influenceurs soumis aux mêmes contraintes. Ces porte-étendard ont même réussi à récolter un million de dollars lors de compétitions internationales qui seront reversés au WWF. Et ce n’est qu’un début, d’autres rendez-vous sont à venir.
«Les jeux purement militants, on en trouve peu»
Aujourd’hui et malgré l’inquiétude croissante sur le sujet, seule une poignée de jeux vidéo abordent de façon plus ou moins aboutie la dimension environnementale. Les premiers sont apparus à la fin des années 80 et au début des années 90. Marc Pétronille, l’un des cofondateurs des Editions Pix’n Love, pense notamment à «Sonic The Hedgehog» et ses méchantes machines qui menacent les animaux et la nature. Mais aussi à «SimEarth», «ToeJam & Earl» et son univers souillé, «Global Gladiators», «Ecco the Dolphin» et son cétacé veillant à la protection des fonds marins, «Captain Planet»… Ou encore «Final Fantasy VII» dans lequel un conflit oppose un groupe d’activistes à une multinationale qui exploite sans vergogne la planète. Sans oublier, «Eco Fighters», ses pluies acides, ses eaux polluées et sa déforestation massive.

Les jeux purement militants, on en trouve peu», souligne Alexis Vrignon, chercheur post-doctoral qui s’intéresse à la place de la technologie dans les relations entre l’homme et la nature. La plupart abordent le problème écolo en filigrane ou sous un aspect plus symbolique, poétique voire psychédélique. Contacté par Libération, Oscar Lemaire, journaliste indépendant spécialiste des jeux vidéo, acquiesce. C’est le cas de «From Dust» et «Paper Beast» (bientôt commercialisé), imaginés par le concepteur Eric Chahi. «J’aime parler du vivant, de la connexion directe entre l’homme et la nature brute. Ça nous rappelle qu’on est peu de chose face aux éléments. Bien sûr, il y a des connexions à l’environnement mais pas d’engagement purement écologique.»

La question des serveurs informatiques
Si les éditeurs indépendants osent franchir le pas, les gros éditeurs, eux, sont frileux. Pour Alexis Vrignon, il existe plusieurs raisons à cela : «Déjà, le jeu vidéo, c’est une attitude de consommation reliée à une économie productiviste, capitaliste. Ensuite, même si on observe une capacité de certains à se saisir de questions éminemment politiques, le Gamergate les a refroidis. Et puis, les gros éditeurs ont une certaine approche de ce que doit être un gamer : homme, jeune, hétéro… qui pourtant ne correspond pas à la réalité.» Autre raison et non des moindres : avec la dématérialisation du jeu vidéo, on ne s’est jamais vraiment posé la question de l’impact environnemental des serveurs qui tournent en permanence. La prise de conscience est progressive d’autant que Google vient d’annoncer le prochain lancement de Stadia, sa plateforme de jeux vidéo en streaming.
Fabien Gaetan, de We Are Social, résume : «Aujourd’hui, on dénonce les gens qui prennent l’avion et la voiture. Dans dix ans, on dénoncera ceux qui utilisent Internet.»
Aurore Coulaud - Liberation - mercredi 11 septembre 2019

11/10/2019

La ville de Cannes (06) se dit prête à interdire les croisiéristes pollueurs...

Dans le journal 20 Minutes, Mr Fabien Binacchi nous fait savoir qu'en matière d'environnement la ville de Cannes se déclare "prête à prendre des arrêtés contre le transfert sur terre des passagers de paquebots pollueurs". Le groupe MSC , leader mondial des croisières, est venue, en effet, parapher la Charte environnementale  édictée par la municipalité pour réduire l'impact du tourisme maritime. Il semble que d'ores et déja 93% des organisateurs de croisières dont 13 des plus importantes sont sur la même longueur d'onde. Aussi, les autres devraient être chassés de la rade au 1/1/2020.

Certains croisiéristes s'engageraient même "à ne pas utiliser de carburant contenant plus de 0,1% de soufre dès l'approche des côtes". Aucun rejet d'eaux usées ou d'eau traitées ne devraient être fait en mer lors du stationnement dans la baie de Cannes. Enfin, des navettes électriques ou à biocarburants devront être utilisées  pour le transport à terre des passagers. Mr le Maire de Cannes a réclamé au Premier Ministre "des pouvoirs de police" sur la baie pour pouvoir effectuer des contrôles et expulser les pollueurs".

Bravo Mr David Lisnard pour ces mesures annoncées! Qu'elles inspirent d'autres grands ports du monde pour que nos mers et océans retrouvent leur pureté!

Lyliane