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15/06/2019

Kerterres de drôles de petites maisons en terre...

La kerterre, vous connaissez ? Cet habitat alternatif se construit avec des matériaux naturels, écologiques et très bons marchés. Présentations.

Dossier Thématique Cet article vous est proposé par la Rédaction POSITIVR dans le cadre de notre dossier thématique « Tiny House : petite maison, grande liberté ». - Découvrir le dossier

Une petite maison originale, écolo et confortable à construire soi-même pour trois fois rien, ça vous dirait ? Si c’est le cas, regardez bien la vidéo qui va suivre et vous ne serez pas déçu. Vous y découvrirez les kerterres, de fascinantes demeures bretonnes exclusivement fabriquées à partir de chaux, de chanvre et de sable !

Pour tenir debout, une Kerterre n’a besoin de presque rien. Surtout pas de charpente en bois, ni de structure métallique. Pas même de pierre ou de béton… En fait, ces drôles d’igloos en terre sont davantage sculptés que construits. Ainsi, de ses propres mains, on peut leur donner la forme que l’on veut !

Source : Kerterre
Source : Kerterre

Mais attention : ces considérations pratiques, économiques et esthétiques ne sont pas les seuls avantages de la kerterre. Ce type d’habitat alternatif permet aussi une chose essentielle : vivre confortablement… en harmonie avec la nature.

 
Source : Kerterre

 

Qu'est-ce que la médecine anthroposophique...

Selon la revue "ça m'intéresse", la médecine anthroposophique est la plupart du temps controversée en France, car "elle est considérée par certains professionnels "comme ésotérique et sectaire". Chez nous, on lui a notamment reproché ses liens supposés avec le nazisme et un côté spirituel propre à effrayer certains esprits. Pourtant, en Suisse ou en Allemagne, elle est pratiquée dans des hôpitaux renommés et elle est même remboursée.

Il faut savoir que l'anthroposophie (du grec anthropos qui veut dire humain et sophia: sagesse) a été crée au début du 20 ème siècle par le philosophe et scientifique autrichien Mr Rudolph Steiner (1861-1925). S'inspirant des travaux de l'auteur allemand Goethe, Mr R. Steiner a cherché à rassembler les dimensions matérielles et spirituelles dans une vision humaniste dans différents domaines (architecture, agriculture biodynamique, éducation avec des écoles Steiner/Waldorf, arts (art-thérapie, eurythmie, nourriture et santé). C'est le Docteur Ida Wegman qui a développé la médecine anthroposophique en 1920.

En résumé, les principaux principes de la médecine anthroposophique sont les suivants:

- le patient est acteur de son traitement médical

- on utilise des plantes et des minéraux en complément des médicaments classiques.

- parmi les traitements, on cherche à stimuler le corps par des massages rythmiques et le mouvement.

Le site www.passeportsante.net permet d'en savoir davantage à ce sujet:

 

Bien qu’ils ne rejettent pas les médicaments de la médecine classique, les médecins anthroposophes évitent, autant que possible, les médicaments de synthèse potentiellement toxiques et les utilisent en dernier recours. Ainsi, on se tournera moins vers les antibiotiques et on ne fera pas vacciner les enfants de manière systématique contre les maladies contagieuses.

Les grands principes

Selon l’anthroposophie, l'être humain est constitué de 4 éléments, ou corps, à la fois différents et indissociables : le corps physique, le corps éthérique (les forces de vie), le corps astral (sentiments et sensations), et le moi ou corps égotique. Ce dernier correspond à l'esprit conscient, à la force d'ordonner, de conduire et de donner forme. La maladie serait issue de déséquilibres entre ces 4 constituants de l'être humain.

Les anthroposophes conçoivent le corps physique suivant 3 systèmes physiologiques qui sont constamment en relation dynamique les uns avec les autres :

 
  • Le système neurosensoriel est le principal agent des perceptions sensibles et des facultés de représentation. Il s’apparente à la pensée.
  • Le système métabolique (nutrition-digestion-assimilation-excrétion...) constitue le fondement physiologique de la vie et permet l’action. Il s’apparente à la volonté.
  • Le système respiratoire-circulatoire (sang-coeur-poumons) fait le pont entre ces 2 pôles et les maintient en équilibre. Il s’apparente aux sentiments.

Selon Rudolph Steiner, la maladie apparaît quand un processus physiologique naturel se produit au mauvais endroit et au mauvais moment. Le but de la thérapie est donc de « rééduquer » la personne malade, de telle sorte qu’elle retrouve l’équilibre qui permettra que les processus naturels se passent de nouveau au bon endroit et au bon moment.

Les remèdes que propose le médecin anthroposophe ont pour but d’intervenir autant sur les corps éthérique, astral et égotique que sur le corps physique lui-même.

Bienfaits de la médecine anthroposophique

L’approche anthroposophique a fait l’objet d’études scientifiques qui ont démontré son efficacité dans certains domaines. Ainsi, elle permettrait de :

Diminuer les symptômes de maladies chroniques à long terme. Récemment, 5 études prospectives, réalisées par un groupe de chercheurs suisses, ont évalué l’approche anthroposophique (médicaments anthroposophiques, de thérapies d’art, de massage, d’eurythmie) chez des enfants et des adultes souffrants de diverses maladies chroniques respiratoires, musculosquelettiques, neurologiques ou mentales. Dans toutes les études, des diminutions significatives des symptômes - entraînant une meilleure qualité de vie - ont été observées. De plus, ces améliorations persistaient à l’arrêt de l’étude, soit pendant 6 mois pour les enfants et jusqu’à 2 ans à 4 ans pour les adultes.

Contribuer à améliorer la santé et la qualité de vie des personnes atteintes de cancer

Plusieurs programmes thérapeutiques offerts dans les hôpitaux anthroposophiques sont destinés à améliorer la santé et la qualité de vie des patients atteints de cancer. Deux articles parus en 2006 rendent compte de l’évolution de l’état de 144 patients souffrant de cancer de la peau traités dans un hôpital anthroposophique suisse. Les traitements comprenaient, en plus des soins classiques, des bains, des massages, de l’eurythmie, de l’art-thérapie, une diète lactovégétarienne et la prise d’Iscador®, qui est sans aucun doute le remède le plus connu de cette approche. Les auteurs ont conclu que ces traitements pouvaient entraîner des améliorations, en particulier sur le plan émotionnel, mais également sur le plan physique, cognitif-spirituel et social.

Prévenir les allergies

Dans une étude d’observation publiée en 1999, 295 enfants âgés de 5 ans à 13 ans qui avaient un mode de vie « anthroposophique » ont été comparés à 380 autres enfants. Le mode de vie anthroposophe se caractérisait entre autres par la fréquentation d’écoles Waldorf, un moindre recours aux antibiotiques, un taux plus bas de vaccination et une plus grande consommation de légumes lactofermentés et de nourriture « locale ». Les résultats indiquent que les enfants « anthroposophes » présentaient moins de troubles allergiques que ceux du groupe témoin. Ce type d’étude d’observation ne permet toutefois pas de conclure que la diminution des allergies est directement attribuable au mode de vie anthroposophique. De plus, des études d’observation rapportent que certains médicaments, souvent à base de plantes, auraient un effet bénéfique dans le traitement des infections aiguës des oreilles et du système respiratoire, de la conjonctivite et de certains symptômes liés à l’hépatite C chronique, mais leur efficacité clinique n’a pas été montrée scientifiquement.

En tout état de cause, s'informer et choisir en connaissance de cause reste le plus sûr moyen d'être en paix et de rester en bonne santé sur tous les plans.

Lyliane

 

14/06/2019

Un produit phytosanitaire dangereux interdit en France ...

INFO BFMTV-RMC La mesure devrait être officielle dans la journée. L’Anses, l’agence nationale de sécurité sanitaire, va ordonner le retrait d’un fongicide très utilisé par les agriculteurs céréaliers, l’époxiconazole, cancérogène suspecté et présumé toxique pour la reproduction humaine.C’est une décision qui était très attendue par les associations de consommateurs, et redoutée par les industriels qui produisent la substance, comme BASF. L’époxiconazole, un produit phytosanitaire au nom un peu barbare, beaucoup moins connu du grand public que le glyphosate mais très utilisé en France, va être interdit, à la demande de l’Anses, qui doit publier un avis officiel dans la journée, selon les informations de BFMTV-RMC.
L’époxiconazole est un produit fongicide qui détruit les champignons parasitaires. Il s’agit d’un traitement qui se fait au printemps, en général une fois par an. En France, chaque année, 200 tonnes de substance active sont commercialisées dans 76 produits. "Cela peut paraître peu mais en réalité la moitié des surfaces céréalières en France sont traitées à l’époxiconazole. C’est très important", précise le docteur Caroline Semaille, directrice générale déléguée aux produits réglementés à l’Anses. L’époxiconazole est aussi utilisé dans le cadre la culture de la betterave (70% des surfaces concernées)
Un perturbateur endocrinien avéré et cancérogène probable
En janvier 2017 déjà, un rapport de l’Inspection générale des affaires sociales (Igas) listait une douzaine de pesticides reconnus "préoccupants" et restant à ce jour autorisés au niveau européen, notamment l’époxiconazole, classé cancérogène probable et présumé toxique pour la reproduction. C’est aussi un perturbateur endocrinien. "Nous avons étudié toutes les données et notre conclusion c’est que l’époxiconazole est un perturbateur endocrinien avéré, et présente un danger préoccupant pour l’homme et pour l’environnement", précise Caroline Semaille.
L’Europe avait acté en 2018 une définition des perturbateurs endocriniens, avec des critères validés et publiés en juin dernier. "Tant que l’Europe n’avait pas adopté son guide des critères de ce qu’est un perturbateur endocrinien, nous ne pouvions pas faire grand-chose. On avait déjà notifié aux ministères nos préoccupations par rapport à cette substance mais on n’avait pas le levier réglementaire. Ce guide va changer beaucoup de choses », précise le docteur Semaille.
"Les agriculteurs vont devoir faire autrement"
Au niveau européen, une réévaluation de l’époxiconazole est aussi en cours. Une décision est attendue en avril 2020. "La France ne pouvait plus attendre. Il y a des usages très importants, des populations sensibles comme les enfants et les femmes enceintes qui sont concernées, et on est un pays très agricole", explique Caroline Semaille, qui précise : "C’est le sens de l’histoire. Les agriculteurs vont devoir travailler autrement. Tout le monde est conscient qu’il faut raisonner l’utilisation des produits. C’est du bon sens".
Le retrait de l’époxiconazole ne se fera pas du jour au lendemain. "On ne peut pas laisser les agriculteurs sans solution du jour au lendemain, même s’il existe d’autres fongicides de la même famille". Tous les industriels ayant été notifiés début mai, ils auront un délai de 12 mois pour retirer définitivement les produits à base d’époxiconazole du marché.

Marie Dupin pour BFMTV - BFMTV - mardi 28 mai 2019

Alancienne, une start-up écolo qui a le vent en poupe...

Cueillis à moins de 100 km de Paris, livrés 24 heures après votre commande en ligne, les fruits, légumes, viandes et fromages d’Alancienne ont le vent en poupe dans la capitale.Haricots répondant au doux nom de « lingots blancs », lentilles dites « béluga » car noires comme le caviar, quinoa, oignons rouges d’Orgeval, potirons olive, bottes de navets humides de la rosée du matin… Paul Charlent, l’un des cofondateurs d’Alancienne, est intarissable sur les produits venus des fermes d’Ile-de-France stockés dans son entrepôt. Il aime parler d’eux, il aime les cuisiner, aussi, après le travail, en testant de nouvelles recettes. Commandés sur Internet la veille au soir, cueillis le matin même, puis stockés ici, à Clichy (92), tous ces produits frais repartiront vers 16 heures à scooter électrique pour être livrés à Paris et sa banlieue ouest.
C’est à Berkeley, aux Etats-Unis, que les quatre fondateurs de la start-up Alancienne, âgés de 25 à 30 ans, se sont rencontrés. Paul, Augustin, Alexis et Livio ont en commun un brillant cursus (école de commerce, d’ingénieur, etc.), le goût des bons aliments et le désir de consommer autrement. La création de leur petite entreprise date de fin 2016. « On a commencé dans le garage de mes parents… », sourit Paul, allusion aux débuts du créateur d’Apple, Steve Jobs. Après le garage vinrent un premier local, puis un deuxième, plus grand. Et aujourd’hui, les quatre compères cherchent un nouvel entrepôt, deux fois plus grand.
Rien n’est stocké, aucun produit n’est perdu
Derrière les valeurs très écolos portées par Alancienne, le challenge est aussi technologique : « une fois que nous avons toutes les commandes, un logiciel calcule la tournée la plus rapide pour passer chez les agriculteurs ». Chacun leur tour, les quatre amis font « la tournée », qui dure 5h30 environ. Puis retour sur Clichy et opération scooters dans Paris, donc. Et ça roule. L’an dernier, le chiffre d’affaires a doublé, il atteint désormais 60 000 euros par semaine. « La formule est rentable, notamment car nous n’avons pas de pertes liées aux produits perdus : nous ne stockons rien ».
Dans cette formule originale, tout le monde est gagnant. Les producteurs ? Ils ne cueillent que ce qui a été commandé, et sont rémunérés à un prix supérieur à ce qu’ils touchent ailleurs - « pour le lait, nous les payons 1 euros le litre contre 0,34 centimes en ce moment pour Lactalis », précise l’un des boss. Les agriculteurs n’ont par ailleurs aucun souci logistique puisqu’ils ne s’occupent pas du transport. Mais attention, ils ont été dûment sélectionnés : tous produisent sans intrants chimiques, et résident à moins de 100 ou 150 kilomètres de Paris, surtout dans les Yvelines et le Val-d’Oise.
Les 3 000 clients actuels, eux, sont assurés d’avoir des produits de qualité. Ils redécouvrent des saveurs anciennes. La livraison se fait entre 16 heures et 22 heures par créneau de deux heures - pratique pour les urbains actifs. Quant aux prix, « ce sont ceux du bio en supermarché », s’engage Paul Charlent, qui cite la baguette à 2 euros ou un poulet fermier bio, 22 euros. Le panier moyen est de 50 euros, ce qui n’est pas rien.
Après Paris et la banlieue, les associés envisagent d’investir quelques villes de province. Dans cette aventure prometteuse, ils ne consentent qu’un seul regret : le retard des politiques sur la société. « Glyphosate ou pas ? Pendant qu’ils en débattent, nous avons décidé de nous en passer ».

Odile Plichon (@oplichon) - Le Parisien - jeudi 30 mai 2019

13/06/2019

Repeindre les toits en blanc refroidirait les bâtiments...

Dans une interview récemment accordée à la BBC, Ban Ki-moon suggérait de peindre les toits des bâtiments en blanc. Cette couleur rejetant une grande partie des rayons du soleil, elle permettrait donc aux constructions d'emmagasiner moins de chaleur. Selon l'ancien secrétaire de l'ONU, une telle mesure pouvait faire baisser de 30°C le température de certains toits, et de 7°C celle de l'intérieur des immeubles et des maisons.

La BBC n'a pas souhaité en rester là et a mené l'enquête afin de déterminer la provenance et la véracité de ces chiffres. Il s'avère que Ban Ki-moon faisait référence à un projet réalisé à Ahmedabad City, à l'est de l'Inde, où les températures estivales peuvent culminer à 50°C. Dans cette ville, plus de 3000 toits ont été repeints en 2017, à l'aide de chaux blanche et d'un revêtement réfléchissant.

Grâce à un tel principe, la quantité de chaleur transférée à l'intérieur de la construction diminue fortement, et celle-ci est emmagasinée moins longtemps, d'où un refroidissement plus rapide du bâtiment une fois passées les fortes chaleurs. Les documents de travail du projet indiquent en effet une baisse de 30°C sur les toits et une diminution de 3°C à 7°C à l'intérieur. En réalité, la baisse de température interne se situe plutôt dans une fourchette allant de 2°C à 5°C, expliquent les responsables du projet, ce qui constitue déjà une diminution non négligeable.

Slate.fr - Slate - samedi 1 juin 2019

Deuxième avis médical sur le Web...

La plateforme "deuxième avis" a vocation à rassurer les patients après un premier avis donné par leur médecin. Pauline d'Orgeval, l'une des cofondatrices, a expliqué sur Europe 1 que son objectif était de mettre fin à "l'inégalité d'accès à l'expertise médicale" en France.

En cas de problème de santé, il vaut mieux être certain de ce dont on souffre. Deux avis valent donc toujours mieux qu'un seul. Et pour cela, il n'est pas forcément nécessaire d'aller voir deux médecins. La plateforme "Deuxième avis" permet au patient de confirmer ou non le diagnostic du médecin qu'il est allé voir en premier lieu.
Le service permet de remplir en ligne son dossier médical et de renseigner le premier avis de son médecin mais cela peut également se faire par téléphone pour ceux qui seraient moins à l'aise avec les nouvelles technologies. Le deuxième avis, rendu par des médecins experts nommés par un comité scientifique, arrive alors dans un délai de sept jours au maximum.
"Très engagées en ce qui concerne l'accès aux soins pour tous", les trois cofondatrices de la plateforme se sont rendu compte "qu'il y avait une vraie forme d'inégalité en cas de pathologie lourde", à savoir "l'inégalité d'accès à l'expertise médicale", explique Pauline d’Orgeval, cofondatrice de "Deuxième avis", sur Europe 1. "On n'a pas les mêmes chances de guérison en fonction de qui donne un avis et qui prend en charge."
"75% des avis" sont confirmés
Pauline d'Orgeval insiste sur le fait que "Deuxième avis" n'a pas du tout vocation à mettre en doute la qualité des médecins en France : "Le deuxième avis est vraiment systématique dans certains pays comme la Suède, la Suisse, l'Allemagne. La France a du retard." Elle précise toutefois que "75% des avis" sont confirmés par le deuxième avis.
Elle ajoute également que "depuis 20 ans, la médecine a fait énormément de progrès" et "maintenant, les médecins sont sur-spécialisés". "Cette ultra-spécialisation est très inégalement répartie sur le territoire. On permet à des médecins à leurs patients d'y accéder simplement et rapidement."

Grégoire Duhourcau - Europe 1 - lundi 27 mai 2019

12/06/2019

Déposer ses directives anticipées...

L’affaire Vincent Lambert a soulevé de nombreuses questions sur la fin de vie et notamment le rôle que peuvent avoir les proches. Les directives anticipées sont souvent ignorées, pourtant, il s’agit d'un document important qui prend en compte ce que l’on souhaite, ou non, pour sa fin de vie.

Depuis 2008, Vincent Lambert est tenu en vie dans un état végétatif. Une partie de sa famille souhaite interrompre les soins tandis que l’autre se bat pour le maintenir en vie. Impossible de savoir ce qu’il aurait voulu étant donné qu’il n’avait pas rempli de directives anticipées, comme 87% des Français. Pourtant, depuis la loi Leonetti de 2005, toute personne majeure, malade, en fin de vie ou en pleine santé, peut rédiger des directives anticipées sur lesquelles elle peut détailler ce qu’elle souhaite, ou non, pour sa fin de vie.
Il existe deux options pour remplir ses directives anticipées. Le format libre, mais qui doit obligatoirement comprendre l’identification de la personne (nom, prénom, date et lieu de naissance). Ou, le modèle administratif (disponible sur le site du Ministère de la santé), conseillé afin d’éviter les oublis. Le modèle laissant une grande liberté, le mieux est d’être le plus précis, toute information pourra être modifiée ou annulée. Il est également possible de désigner une personne de confiance dans le document, qui pourra parler en votre nom.
Le plus important est de s’assurer que ce document sera lu. Pour ce faire, il est très important d’informer son médecin ainsi que ses proches de l’existence de ce document et de l’endroit où il se trouve. Il est aussi possible d’enregistrer vos directives dans votre dossier médical partagé si vous en avez un. Pour les personnes prises en charge dans un hôpital pour une maladie grave ou les personnes retraitées, ce document peut être confié à ces établissements.

Glamour - lundi 27 mai 2019

 

Festival d'Avignon: le "off" va être subventionné.

C'est une petite révolution dans le fonctionnement du Off d'Avignon : la manifestation parallèle au Festival In, qui débutera ses spectacles le 5 juillet, recevra désormais une aide de l'Etat à hauteur de 40.000 euros.


Le "Off", l'un des plus grands festivals au monde de compagnies de théâtre indépendantes, a annoncé qu'il allait recevoir pour la première fois depuis sa création, une subvention du ministère de la Culture.
Un geste symbolique
Jusque-là autofinancé - à l'exception de 10.000 euros de la mairie d'Avignon - le "off", similaire mais plus petit que le "fringe" d'Edimbourg, va recevoir 40.000 euros, selon son président Pierre Beffeyte.
Son budget global est de deux millions d'euros. "C'est une reconnaissance du Off comme lieu de création et non pas seulement comme un "marché" du spectacle vivant comme on le dit souvent. C'est une très grande et bonne nouvelle", a-t-il indiqué à l'AFP. Selon lui, ce "geste symbolique est très encourageant", à l'heure où les subventions pour les spectacles vivants connaissent une baisse depuis quelques années.
Plus de 1000 compagnies accueillies par édition

Le festival, qui se tient parallèlement à l'édition "officielle" du Festival d'Avignon (4-23 juillet), accueille plus de 1.000 compagnies de théâtre par édition, allant de 1 à 12 acteurs. De nombreux metteurs en scène ont été révélés dans le "off", où le bouche-à-oreille est roi, comme Alexis Michalik, le "golden boy" du théâtre français "né" dans le "Off" en 2014. Des pièces comme récemment "Adieu Monsieur Haffman" et "La Machine de Turing" ont remporté un grand succès à Paris. "On a remis les artistes au centre du festival", précise Pierre Beffeyte. Il reconnaît toutefois que subsiste le problème de la précarité des jeunes compagnies, certaines s'endettant pour se produire à Avignon.

Franceinfo - Franceinfo - lundi 27 mai 2019

11/06/2019

Travail en faveur des jeunes à Toulouse...

SOCIAL - La mairie de Toulouse vient de s’engager à multiplier les chantiers développés pour les jeunes en grande précarité dans le cadre du dispositif Travail alternatif payé à la journée (TAPAJ). Ils ne laissent aucune chance aux lianes et mauvaises herbes qui ont envahi certaines allées du cimetière de Terre-Cabade, où l’utilisation des produits phytosanitaires est désormais interdite.
Durant quatre heures, mercredi matin, Pauline, Emma, Ange et Brandon se sont affairés sans relâche à la tâche avec l’aide de Marc Solana, un éducateur spécialisé de l’association Clémence-Isaure, qui les accompagne sur le terrain.
Eloignés du monde du travail, ces jeunes en situation de grande précarité ont décidé de passer par le dispositif Travail alternatif payé à la journée (TAPAJ) pour se faire quelques sous. Un dispositif déployé depuis deux ans sur Toulouse par l’association qui répond à des missions proposées soit par des collectivités, comme la mairie, ou des entreprises qui ont décidé de s’investir sur ce programme d’insertion.
La société Indigo a ainsi proposé le nettoyage de ses parkings l’an dernier à quelques reprises.
78 chantiers en 2019
Après avoir démarré timidement, le plan pauvreté vient de changer la donne. La mairie a décidé de débloquer un budget pour financer 78 chantiers cette année, 114 l’an prochain et autant l’année d’après.
A chaque mission, sept jeunes de 18 à 25 ans peuvent s’inscrire pour venir travailler durant une matinée, rémunérée 10 euros de l’heure par l'association d'insertion Apic, qui joue les employeurs intermédiaires.
« Ça évite de passer quatre heures à faire la manche. Je suis à la rue, pour trouver du travail c’est impossible, il y a la question du réveil et puis n’y a pas moyen d’être propre à 7h du matin », explique Pauline qui apprécie d’être en plein air pour nettoyer les tombes, qui seraient restées prisonnières de la végétation sans son intervention.
Ange, lui, a trouvé un logement. Il est aussi venu pour gagner un peu d’argent et se payer son permis de conduire, mais aussi « pour penser à autre chose, car je suis en train d’arrêter une substance », relève le jeune homme.Sortir de la routine

« Cela les fait sortir d’un rituel de consommation, casser leur routine, leur faire faire autre chose et avoir aussi un regard sur eux plus valorisant que celui de faire la manche », soutient l’éducateur spécialisé.
« C’est un projet de premier lien avec des jeunes qui sont réticents avec les institutions. Cette première phase permet d’instaurer une relation de confiance et faire de la réduction des risques, on n’est pas là encore dans un projet d’insertion par le travail », prévient Martine Lacoste, la directrice de Clémence-Isaure.
Cette étape-là du programme viendra plus tard, lorsque le nombre d’heures effectuées par les jeunes sera plus régulier et conséquent.
« Il faut que nous modifiions notre façon de faire pour inclure ses jeunes et leur mettre le pied à l’étrier. Il y a une valeur dans ce que font ces jeunes, ils produisent quelque chose et ne sont pas juste aidés. Et nous ne sommes pas sur du travail, il n’y a pas de concurrence », estime Daniel Rougé, l’adjoint au maire de Toulouse à la prévention et l’exclusion. Il espère que TAPAJ fera assez de bruit pour que d’autres collectivités ou entreprises fassent le choix de recourir à ces jeunes.

Beatrice Colin - 20 Minutes - lundi 27 mai 2019

Des aides sont prévues pour que les retraités puissent rester chez eux...

Rester le plus longtemps possible chez soi est le souhait de la majorité des personnes âgées. Une des conditions indispensables pour y parvenir est d’aménager son logement. Pour réduire la facture de ces travaux, de nombreuses aides existent.
Remplacer une baignoire par une douche, installer une chambre en rez-de-chaussée ou encore mettre en place un parcours lumineux pour éviter les chutes, ces agencements sont souvent la condition indispensable pour rester à domicile, l’âge avançant. Encore faut-il avoir le budget pour les financer. D’après des chiffres de l’Agence nationale de l’habitat (Anah), il faut compter entre 30 et 100 euros le m2 pour poser un sol non glissant. L’installation d’un cheminement lumineux peut quant-à-elle atteindre jusqu’à 1.500 euros. Avant de renoncer à ces améliorations, faute d’argent, voici les principaux coups de pouce financiers que vous pouvez solliciter. Mieux, ces aides étant cumulables, dans certains cas, les sommes qui restent à votre charge sont minimes.

Une aide gouvernementale pour aménager sa salle de bain
D’après l’Institut de prévention et d’éducation pour la santé (Inpes), 81% des chutes des personnes âgées se produisent à domicile, dont 46% dans la salle de bain. Or, on le sait très bien, ces chutes sont souvent l’une des raisons de la perte d’autonomie. Une salle de bain difficilement accessible peut aussi être l’une des causes d’un déménagement dans un logement plus adapté. Pour endiguer ce phénomène, le ministère du Logement a annoncé un grand plan de rénovation des salles de bain pour les personnes âgées, débloquant une enveloppe d’un milliard d’euros. Destinée aux retraités de plus de 70ans qui ont des ressources modestes, au sens des critères fixés par l’Anah (voir ci-dessous), cette aide devrait entrer en vigueur à la rentrée de septembre. D’un montant maximum de 5.000 euros, elle sera directement versée par Action logement (ex 1% logement) et devrait notamment permettre la pose d’une douche à l’italienne avec sol antidérapant à la place d’une baignoire ou encore l’installation d’une cuvette de WC rehaussée. Un soutien financier conséquent, sachant que, d’après des chiffres de l’Anah, il faut compter entre 4.300 et 7.250 euros pour adapter une salle de bain. Selon le ministère du Logement, cette mesure devrait concerner près de 200.000 personnes.

Un coup de pouce pour les plus modestes 
L’Agence nationale de l’habitat propose un programme spécifique pour aider les propriétaires de plus de 60 ans à aménager leur logement. Baptisé “Habiter facile”, il permet notamment de financer le remplacement d’une baignoire par une douche de plain-pied ou encore l’installation d’un monte-escalier électrique. Ce soutien financier est versé sous conditions de ressources. Ainsi, si vous êtes considéré comme “très modeste” (revenu fiscal de référence inférieur à 20.470 euros pour une personne seule en Île-de-France et 14.790 euros ailleurs sur le territoire), vos travaux peuvent être financés à hauteur de 50% de leur montant total hors taxe, dans la limite de 10.000 euros. Dans le cas où vos revenus sont catégorisés comme “modestes” (inférieurs à 24.918 euros en Île-de-France et 18.960 euros sur le reste du territoire pour une personne seule), l’aide représente 35% du montant total des travaux hors taxe, dans la limite de 7.000 euros. Ainsi, pour un projet de 4.300 euros l’aide pourra s’élever à 1.505 euros pour les revenus modestes ou 2.150 pour les “très modestes”.
L’aide est versée à la fin des travaux, sous réserve que le projet soit réalisé comme prévu et sur présentation des factures. Vous avez toutefois la possibilité de demander le versement d’une avance pour commencer les travaux.

Un crédit d’impôt pour certains travaux
Si vous effectuez des dépenses pour adapter votre logement à votre perte d’autonomie, n’oubliez pas d’indiquer ces montants dans votre déclaration de revenus. Sous certaines conditions, vous pouvez bénéficier d’un crédit d’impôt. Il faut que votre logement soit votre habitation principale et que les travaux aient clairement pour but de faciliter l’accès aux personnes âgées. La liste des travaux éligibles est fixée par l’article 18 ter de l’annexe 4 du Code général des impôts. Il s’agit notamment de l’installation d’une rampe fixe, d’un plan incliné ou encore de mobiliers à hauteur réglable. Ce crédit d’impôt représente 25% des dépenses totales, dans la limite de 5.000 euros pour une personne seule et de 10.000 euros pour un couple.
Un soutien financier des caisses de retraite
On n’y pense pas toujours, mais votre caisse de retraite peut vous aider financièrement à payer une partie de vos aménagements. Ce soutien prend deux formes distinctes. Le premier baptisé “kit prévention” est une aide forfaitaire, versée sous conditions de revenus au plus de 55 ans. Ce dispositif peut vous permettre d’acheter des sièges pour WC ou douches, des tapis antidérapants ou encore des barres d’appui et des mains courantes d’escalier. Pour l’obtenir, vous devez faire votre demande auprès de la caisse de votre région. Le montant attribué dépend de la nature des aménagements à effectuer. Ils sont déterminés par un ergothérapeute qui effectue une visite à domicile.
Le principe est le même pour un autre dispositif “l’aide habitat”. Même si l’aide peut varier en fonction de votre région de résidence, dans la plupart des cas, les travaux peuvent être pris en charge jusqu’à 65% de leur montant, dans la limite de 3.500 euros. Plus vos ressources sont élevées, plus le plafond est abaissé. S’il est fixé à 3.500 euros pour une personne seule dont les ressources brutes mensuelles sont inférieures à 902 euros (1.563 euros pour un couple), il descend à 3.000 euros pour une personne seule gagnant moins de 1.150 euros (1.835 euros pour un couple) et 2.500 euros pour des ressources inférieures à 1.435 euros (2.153 euros pour un couple). La demande est à faire directement auprès de sa caisse de retraite.
Il peut aussi être intéressant de se tourner vers sa caisse de retraite complémentaire. Par exemple, l’Agirc-Arrco propose aux ex-salariés du privé l’opération “Bien chez moi”. Sans conditions de ressources et uniquement si vous avez 75 ans ou plus, elle finance la visite à domicile d’un ergothérapeute. Seulement 15 euros restent à votre charge. Ce déplacement permet de déterminer quels sont les travaux à réaliser en priorité pour faciliter la vie quotidienne de la personne âgée chez elle.
Une aide départementale pour les plus dépendants
Pour les personnes de plus de 60 ans les plus dépendantes (Gir 1, 2 et 3), le Département verse une Allocation personnalisée d’autonomie (APA) à domicile. Il n’y a pas de conditions de revenu pour en bénéficier, mais plus vos ressources sont importantes, moins le niveau de l’APA est élevé. Cette aide peut notamment vous permettre d’installer de la téléassistance, des barres d’appui...
En fonction de votre département, ce soutien peut être plus important. Par exemple, les Hauts-de-Seine, proposent l’APA Habitat, une aide technique gratuite comprenant la visite-conseil d’un ergothérapeute et d’un technicien du bâtiment. Ensuite, elle peut financer jusqu’à 3.000 euros de travaux, à condition qu’ils n’aient pas encore été engagés. Cette aide est toutefois versée sous conditions de ressources. 

Enfin, il peut être intéressant de se tourner vers des structures de proximité pour savoir si elles peuvent vous donner un petit coup de pouce. Il en existe de nombreuses mais les principales sont le Clic (Centre local d’information et de coordination), le Centre communal d’action sociale (CCAS), les maisons départementales de l’autonomie ainsi que la fédération Soliha (solidaires pour l’habitat). Si ces établissements ne proposent pas directement des aides, ils seront en mesure de vous orienter vers ceux qui vous permettront d’obtenir des financements pour vos travaux.

Adeline Lorence - Capital - samedi 1 juin 2019

10/06/2019

Un radar pour la signalisation de la pollution de l'air ...

Il vient d’être installé sur une route fréquentée de Villeneuve-Loubet (Alpes-Maritimes) et affiche un smiley vert, orange ou rouge selon les taux de polluants mesurés au passage des...
Est-ce le début de la signalisation routière environnementale 2.0 ? Sur un axe de Villeneuve-Loubet (Alpes-Maritimes) où se croisent quelque 25 000 voitures et camions par jour, les conducteurs ont vu apparaître, depuis quelques jours, un étonnant panneau lumineux. Annoncé comme « le premier radar pédagogique de la qualité de l’air en France », l’écran LCD haute luminosité de 32 poucesaccroché à un mât, n’affiche pas de la publicité mais, en direct, un smiley vert, orange ou rouge en fonction de la présence locale des principaux polluants.

« Un microcapteur mesure les taux de particules fines PM10 et de NO 2 (dioxyde d’azote) toutes les cinq minutes et envoie l’information dans des clouds où elle est analysée et traitée. En fonction des seuils relevés correspondant aux normes nationales, la couleur du smiley qui s’affiche est différente », explique Serge Jover, conseiller municipal et président de l’Association défense environnement Villeneuve à l’origine du projet, soutenu par les collectivités et des entreprises.
L’idée est de sensibiliser les automobilistes sur leur impact tout en proposant des solutions alternatives. Des messages pédagogiques simples sont ainsi proposés sous le visage animé comme « Ai-je besoin de ma voiture ? », « Utilisez le parking relais » ou « Si on marchait ? ».
Le dispositif, baptisé « Miqass », a été mis scientifiquement au point avec l’aide d’AtmoSud Paca, l’association agréée par le ministère de l’Environnement pour la surveillance de la qualité de l’air de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur. « On partait de zéro, dit son instigateur. Il a coûté environ 40 000 euros mais les prochains seront beaucoup moins chers. » L’objectif est maintenant de multiplier les implantations. Selon ses créateurs, plusieurs communes se montreraient intéressées.

Matthias Galante - Le Parisien - dimanche 26 mai 2019

Le parrainage de proximité...

L'association "Parrain Marraine pour m'accompagner" s'appuie sur l'expérience d'associations existant dans différents départements rassemblées au sein de l'UNAPP ou Union Nationale des Acteurs de Parrainage de Proximité, engagés dans le cadre déontologique de la Charte de Parrainage ( Arrêté Ministériel du 11/8/2005). L'association garantit notamment un cadre juridique et l'intervention de bénévoles de qualité.  En effet, l'association reçoit les demandes de parrainage et les étudie. Elle organise ensuite une relation libre et progressive entre les protagonistes.

Le parrainage de proximité permet pour une personne de s'impliquer dans l'éducation et le développement d'un enfant en lui consacrant du temps et une attention complémentaire à celle qu'il trouve dans sa famille et son environnement habituel. Il favorise l'engagement bénévole en accord avec les parents et l'enfant dans le respect des rôles et des places de chacun. Des liens se créent alors avec des personnes de bonne volonté. Ce n'est ni une adoption, ni un placement en famille d'accueil.

Pour en savoir davantage, joindre par exemple: www.parrain-marraine.com.

Lyliane

09/06/2019

Un bateau en projet pour nettoyer les mers du plastique...

Des milliers de tonnes de déchets plastiques naviguent dans la mer Tyrrhénienne, entre la Corse et l’île d’Elbe. Une pollution alarmante, mais qui n’étonne pas les spécialistes.
Tout a commencé par un article paru dans la presse italienne : « Des tortues retrouvées mortes sur une plage de l’île d’Elbe, l’estomac rempli de plastique ». Après de rapides recherches, un immense îlot de plastique a été localisé au large. Flottant sur plusieurs kilomètres.
Très vite, l’information a traversé la mer pour arriver sur l’île de Beauté. « Le canal de Corse, c’est la plus forte densité de déchets plastiques dans le monde. Jusqu’à quatre fois supérieure à celle observée dans le Pacifique, explique Pierre-Ange Giudicelli, de l’association environnementale Mare Vivu. En raison des courants qui remontent vers la Côte d'Azur, tous les déchets sont bloqués par les îles de l’archipel toscan. »
Selon les experts, 85 % des déchets en mer proviennent de la terre. À ce rythme, sans prise de conscience, la Méditerranée deviendra une immense décharge. « La pollution, ce n’est pas seulement la mauvaise carte postale avec les bouteilles en plastique échouées sur le sable blanc. C’est un enjeu de santé publique. Dans cet îlot de plastique, le plus grave c’est la partie immergée de l’iceberg avec toute une soupe de micro-plastique qui voyage sur d’énormes distances. L’ingestion de ces fragments par les plus petits organismes de la chaîne alimentaire représente un cocktail meurtrier de toxines. Les poissons se nourrissent de ces micro-organismes. Et les humains se nourrissent de ces poissons… »
« Tout arracher serait catastrophique »
Pour éviter un scénario catastrophe, l’initiative du « Corsican Blue Project » a été lancée par des ingénieurs officiers de la marine marchande. Leur idée : créer un bateau autonome, spécialiste de « l’antipollution ». « Nous sommes dans la phase technique d’ingénierie, en attente des premiers plans du cabinet d’architecture navale, précise Julien Torre, l’un des responsables. Notre navire hybride sera équipé pour récupérer les eaux usées, les traiter et les transformer en eau douce. Mais surtout pour collecter les déchets liquides et solides. »

Un outil révolutionnaire pour la protection environnementale. Mais la solution miracle n’existe pas. « Dès qu’il y a du plastique en mer, de la biodiversité se crée autour. Partir à l’abordage pour tout arracher serait catastrophique. Voilà pourquoi nos interventions se feront avec des scientifiques. »
En attendant de disposer de ce fameux bateau, le « Corsican Blue Projet » s’est associé avec des clubs de plongée. « Nous allons d’ailleurs effectuer une excursion avec nos partenaires pour tenter de localiser cet îlot de plastique. » Une mission délicate. La semaine dernière, la préfecture maritime a envoyé un avion de reconnaissance « Falcon 50 ». La recherche au-dessus de la mer Tyrrhénienne n’a rien donné. Le plastique nage vite. Très vite.

Pierre Santini - Le Parisien - lundi 27 mai 2019

Commerce équitable et responsabilité sociale...

L e commerce équitable est une alternative au commerce mondial dominant. En s’appuyant sur des chaînes commerciales plus courtes et transparentes, il permet aux producteurs de vivre décemment de leur travail et d’être acteurs de leur modèle de développement.
In fine, le commerce équitable est le pilier d’une économie respectueuse des droits économiques, sociaux culturels et environnementaux.

Le comportement écologique va de pair avec le sens de la responsabilité sociale. Un nombre croissant d'entreprises s'engagent dans une Charte volontaire comportant des valeurs morales, sociales et écologiques. Outre la condamnation sévère du travail des enfants, il convient de veiller au respect des normes d’hygiène et de sécurité, des salaires minimums, des heures de travail régulières et de l’égalité sur le lieu de travail. Il est également la nécessaire d'encourager et donc de renforcer la pratique de productions respectueuses de l’environnement.

Les entreprises durables

Le catalogue des valeurs crée la confiance et forme la base commune pour une politique d’association cohérente et durable, dotée d’une image collective de chacune des entreprises impliquées. Dans l'économie marchande moderne, le professionnalisme n’est pas uniquement assuré par le savoir-faire, les compétences et

la puissance de l’entreprise : il convient aussi de connaître les inconvénients liés à une activité et savoir comment les éviter.


L'essor du développement durable

Aujourd’hui, plus de 6 Français sur 10 pensent et commencent à agir “développement durable” au quotidien. Aujourd'hui, les préoccupations éthiques, sociétales et environnementales sont une réalité au cœur de nos sociétés.

Selon les sites du commerce équitable sur Internet: https://www.artisansdumonde.org/comprendre/le-commerce-equitable/definition-du-commerce-equitable et http://www.commerceequitable.com/

08/06/2019

Des jeunes pousses lilloises inspirées par le chant avec le projet Finoreille...

J'apprends grâce à Télérama que "le projet Finoreille, initié par l'Opéra de Lille, permet à 300 enfants entre 8 et 12 ans des Hauts de France, vivant dans des quartiers ou des communes éloignés de l'Opéra géographiquement ou culturellement, de suivre chaque semaine des ateliers de pratique vocale et de chant choral".

Pour suivre le projet et bénéficier d'une série de concerts dans la région jusqu'au 14/6, joindre sur Internet: www.opera-lille.fr/fr/publics/finoreille. A développer dans d'autres régions françaises!

Lyliane

Eco-gestes à mettre en place chez soi...

 -30% de réduction, ce n’est pas probable, c’est tout simplement POSSIBLE

  1. J’utilise une thermos pour conserver au chaud du thé ou du café : 8 kg de CO2/an
  2. Je choisis des fruits et légumes frais au lieu de surgelés : 58 kg de CO2/an
  3. Je choisis des fruits et légumes produits localement : 21 kg de CO2/an
  4. Je consomme du lait biologique : 46 kg de CO2/an (si vous buvez un verre par jour)
  5. J’utilise pour cuisiner une cocotte-minute : 25 kg de CO2/an (pour le gaz) ; 35 kg de CO2/an (pour l’électricité)
  6. Je cuisine toujours avec un couvercle sur les casseroles et les poêles : 50 kg de CO2/an (pour le gaz) ; 71 kg de CO2/an (pour l’électricité)
  7. J’éteins la lumière dans les pièces inoccupées : 35 kg de CO2/an (pour deux lampes)
  8. Je remplis au maximum le lave-linge et choisis la température la plus basse possible : 67 kg de CO2/an
  9. Je remplace 5 ampoules classiques par 5 ampoules fluocompactes à économie d’énergie : 72 kg de CO2/an
  10. Je ferme les rideaux dans les pièces chauffées :
    Émissions économisées selon le type de chauffage : 87 kg de CO2/an (gaz) ; 117 kg de CO2/an (mazout) ; 121 kg de CO2/an (électricité), soit une moyenne par habitant en France de 109 kg de CO2/an
  11. Je prends une douche plutôt qu’un bain : 112 kg de CO2/an (si je prends un bain deux fois par semaine)
  12. J’évite de laisser en veille les appareils audiovisuels : 111 kg de CO2/an
  13. Je remplace le papier blanc par du papier recyclé : 113 kg de CO2/an
  14. Je réduis la consommation d’électricité de mon congélateur en éliminant le givre présent sur ses parois : 158 kg de CO2/an
  15. Je réduis de 300 grammes par semaine (soit deux steaks) ma consommation de viande de bœuf ; à la place, j’opte pour des protéines végétales (soja, pois, haricots, lentilles) ou de la volaille et de la viande de porc dont la production émet moins de gaz à effet de serre : 180 kg de CO2/an
  16. Je pratique l’éco-conduite : 218 kg de CO2/an
  17. Je ferme toujours les portes des pièces chauffées :
    Émissions économisées selon le type de chauffage : 209 kg de CO2/an (gaz) ; 281 kg de CO2/an (mazout) ; 291 kg de CO2/an (électricité), soit une moyenne par habitant en France de 262 kg de CO2/an
  18. Je passe 3 minutes de moins sous la douche : 301 kg de CO2/an et économies d’eau
  19. Je diminue la température de chauffage de 1°C :
    Émissions économisées selon le type de chauffage : 244 kg de CO2/an (gaz) ; 328 kg de CO2/an (mazout) ; 340 kg de CO2/an (électricité), soit une moyenne par habitant en France de 306 kg de CO2/an
  20. Je ne chauffe que les pièces de la maison qui sont utilisées :
    Émissions économisées selon le type de chauffage : 290 kg de CO2/an (gaz) ; 390 kg de CO2/an (mazout) ; 405 kg de CO2/an (électricité), soit une moyenne par habitant en France de 364 kg de CO2/an
  21. Je n’utilise pas l’air conditionné dans la voiture : 420 kg de CO2/an
  22. Je lave mon linge en machine à 30°C

Prêt(e) à relever le défit à votre propre échelle ?
30% c’est un objectif ! On peut se poser la question si c’est atteignable ? Pour celui qui roule en 4×4, il est fort probable que ce soit hors de ses préoccupations. Alors faudra t-il que certains compensent la mauvaise conduite des autres ?

Notre équipe s’est donc fixée sur cette objectif de 30% et nous publierons d’ici quelques semaines nos résultats.

En attendant vous pouvez lire notre article sur la conférence de Copenhague qui a eu lieu en décembre 2009. Elle est la continuité du protocole de Kyoto et est donc fondamentale pour l’avenir de notre planète.

07/06/2019

Passer un week-end sportif à l'Alpe d'Huez et contribuer à la sauvegarde du lynx boréal...

Les 29 et 30 Juin 2019, le Pandathlon vous donne RV à l'Alpe d'Huez pour sa neuvième édition. Le WWF organise, en effet, chaque année ce fameux événement sportif, écologique, ludique et convivial. Il permet "de se mobiliser pour un projet de protection de la nature, en l'occurrence la préservation du lynx boréal, tout en participant à un défi sportif". Il s'agit d'une course d'orientation avec balises à récupérer dans la nature à l'aide d'une carte, de deux compères et d'eau.

Pour s'inscrire, choisir deux solides compagnons et trouver un nom d'équipe rigolo. Puis aller sur le site:www.pandathlon.fr et inscrire ce groupe de trois volontaires. Il s'agit surtout, avec l'équipe constituée, de collecter des fonds (1200 euros) auprès de son entourage pour sauvegarder le lynx boréal à l'aide d'un "guide de collecte" à télécharger sur le site précité. Attention: la date limite d'inscription sera bientôt là.  Mais la collecte des fonds peut s'étaler jusqu'au 28/6. On peut également envoyer un e-mail à pandathlon@wwf.fr.

Le WWF se mobilise pour la mise en place d'un plan national de restauration des populations de lynx. Il faut savoir que "ce magnifique animal à l'épaisse fourrure est le plus grand félin d'Europe". Il a été lourdement persécuté et il en subsiste aujourd'hui moins de 10 000 individus dans l'ensemble de l'Europe et pas plus de 200 dans les montagnes françaises.

Agissons donc avec le WWF (dons, bénévolat...)pour sauvegarder le lynx boréal et lui conférer un statut favorable à la conservation de son espèce.

Lyliane

L'Allemagne veut lutter efficacement contre les gaz à effet de serre...

 

L’objectif est de réduire les polluants de 40% d’ici à 2020.

 

Angela Merkel en a fait son objectif numéro 1 : l’Allemagne doit servir d’exemple au monde entier dans la lutte contre le réchauffement climatique. À ce titre, la grande coalition a adopté hier le ­programme de réduction des émissions de gaz à effet de serre le plus ambitieux à ce jour. Suite à l’accord conclu cet été lors d’un séminaire du gouvernement à Meseberg, l’Allemagne devrait diminuer ses émissions de 40 % d’ici à 2020 par rapport au niveau de 1990, soit 10 % de plus que l’objectif fixé par l’Union européenne.

Préparé par les ministres de l’environnement et de l’économie Sigmar Gabriel (SPD) et Michael Glos (CSU), le paquet compte quatorze nouvelles lois et règlements. Suivis d’une deuxième série de quinze mesures devant être adoptée en mai 2008, il est supposé servir d’exemple à la conférence de Bali sur le climat qui a lieu cette semaine. Outre la réduction des émissions de CO2, le gouvernement veut élever la part des énergies renouvelables dans la production d’électricité à 25 % voire 30 % d’ici à 2020, contre environ 12 % aujourd’hui.

Déjà bien dotée en éoliennes sur son sol, l’Allemagne se lance – avec un certain retard par rapport aux Danois ou aux Britanniques – dans l’éolien offshore (lire ci-dessous). L’État fédéral finance un projet pilote de champ offshore au large des côtes allemandes à hauteur de 50 millions d’euros, pour un coût total de près de 180 millions d’euros. Le budget fédéral 2008 prévoit d’allouer 3,3 milliards d’euros à la protection de l’environnement, soit un bond de 200 % par rapport au budget 2005.

Propriétaires et constructeurs sont aussi concernés par ce branle-bas de combat écologique. Désormais, tout nouveau bâtiment sera contraint par la loi de tirer une partie de son chauffage de la biomasse, de l’énergie solaire ou encore géothermique. La rénovation des édifices plus anciens sera subventionnée. Plafonnées à 130 millions d’euros en 2005, ces aides passeront à 350 millions en 2008, avant d’atteindre 500 millions en 2009.

 

Les experts mitigés

 

Calculée par l’Institut Fraunhofer pour la recherche en innovation (ISI), la facture devrait s’élever à 31 milliards d’euros d’ici à 2020. Les économies d’énergie devraient, elles, avoisiner les 36 milliards d’euros. «C’est cinq milliards de dépenses en moins pour les consommateurs», plaide Sigmar Gabriel. À l’Économie, Michael Glos est plus prudent. D’autres expertises ne sont «  pas si optimistes», avance-t-il, tout en reconnaissant que les objectifs ne se traduisent pas uniquement par un alourdissement des charges.

Commandée par la fédération de l’industrie allemande (BDI), une étude du cabinet McKinsey affirme que seul un objectif de réduction des émissions de CO2 de 26 % se fera sans perte pour les secteurs de l’industrie, de l’énergie, des transports et du bâtiment. Ceci sans compter un éventuel retour de l’Allemagne à l’énergie atomique. Selon un accord conclu par le précédent gouvernement de Gerhard Schröder et repris par la grande coalition, le pays prévoit un retrait total de l’atome d’ici à 2021. En cas de victoire des conservateurs aux législatives de 2009, cet engagement pourrait être remis en cause.

À Berlin, Cécile de Corbières

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

06/06/2019

Roubaix s'engage pour le zéro déchet!

REPORTAGE - L’ancienne capitale de l’industrie textile mène depuis 2015 une politique ambitieuse en matière de réduction des déchets. Une initiative qui s’étend désormais dans la métropole lilloise et sert d’exemple partout en France.

Accompagnement vers le "zéro déchet".
Engagés dans ce “Défi familles”, les foyers volontaires bénéficient tout au long de l’année d’un accompagnement spécifique. Une vingtaine d’ateliers animés par des bénévoles ont ainsi été créés où l’on y apprend par exemple à fabriquer un sac à pain, utiliser des couches lavables, gérer un composteur ou encore faire ses produits d’entretien. "Il s’agit de l’atelier qui a le plus de succès, explique Alexandre Garcin, car il est assez simple et permet d’économiser pas mal d’argent."
C’est comme ça qu'Andrée, retraitée de 61 ans, a d’ailleurs commencé. Cette ancienne couturière et femme de ménage est passée experte depuis sa participation à la première saison du "Défi Familles". Dans son appartement du centre-ville, elle nous montre fièrement ses placards et son frigo, où elle a soigneusement rangé ses bocaux en verre. Car depuis qu’elle s’est convertie au “zéro déchet”, Andrée a profondément changé ses habitudes. Terminé les courses chez Aldi ou Lidl : Andrée se rend dorénavant chez "Un grain dans le bocal", l’épicerie 100 % vrac, ouverte à Roubaix voici dix-huit mois. Sans oublier son congélateur, une pièce maîtresse de son dispositif "antigaspi", où cette fille de maraîcher stocke les fruits et légumes issus de son carré potager municipal. Comme tous les autres participants, Andrée a également reçu de la ville un lombricomposteur, installé sur son balcon. Mais il en existe aussi 17 publics, disséminés dans les différents quartiers de la ville et accessibles 24 heures/24 et 7 jours/7. En cinq ans, ce sont ainsi 600 familles de Roubaix qui ont réduit en moyenne de moitié leur production de déchets, à un peu plus de 50 kilos annuels. Andrée, elle, fait mieux, avec 170 grammes de déchets depuis janvier. Loin, très loin, des 366 kilos que produit en moyenne chaque habitant de la MEL. "Les familles engagées dans le défi économisent également en moyenne 1.000 euros par an", estime Alexandre Garcin. Un argument qui fait mouche dans cette ville considérée comme l'une des plus pauvres de France. 
Ecoles et crèches associées
En parallèle, la municipalité a mené un important travail auprès des écoles et crèches de la commune. La vaisselle jetable a ainsi été supprimée, des serviettes lavables créées et les déchets végétaux sont désormais compostés. Ils servent d’engrais pour verdir les cours de récréation. Mais le chantier le plus important fut de réduire le gaspillage alimentaire à la cantine, qui atteignait 200 grammes par enfant et par repas. Pour cela, un système d’assiettes à deux vitesses à été instauré. Lorsqu’ils n’ont pas très faim, les enfants peuvent demander une “petite assiette”, quitte à se resservir s’ils changent d’avis. “Les meilleures écoles sont passées à 76 grammes de déchets par repas par jour grâce à cette astuce”, rapporte Alexandre Garcin. Prochain défi : des fêtes d’école zéro déchet et le passage aux couches lavables.
Mais il n’y a pas que les habitants qui se mobilisent pour réduire leurs déchets. Incités par la Ville, une cinquantaine de commerces sur le millier que compte Roubaix ont rejoint l’initiative, facilement identifiables grâce à leur macaron “Commerçant zéro déchet” collé sur leur vitrine. Des librairies donnent leurs cartons, des restaurants compostent leurs déchets, des parfumeries remplissent les flacons vides et des créateurs imaginent des vêtements à base de chutes et tissus de récupération. Un véritable écosystème se met en place. "Des entrepreneurs viennent nous voir régulièrement pour lancer une activité à Roubaix et profiter de l'émulation qui existe ici", ajoute Alexandre Garcin. Et de citer Etnisi, fabricant de revêtements à partir de déchets non valorisés et Eat & Back, lunch box réutilisable pour les professionnels de la restauration.

Effet boule de neige. Ces commerces et entrepreneurs sont mis en avant lors d’événements, comme le "Festival zéro déchet" en juin et le "marché de Noël zéro déchet", qui rayonnent bien au-delà de Roubaix. La papesse du mouvement, l'américaine Béa Johnson, n'est-elle pas venue pour saluer le travail accompli ? "Nous recevons des délégations du monde entier qui veulent s'inspirer de ce que nous avons fait", se réjouit le jeune élu. Même les grandes entreprises du textile qu’accueille toujours Roubaix s’y mettent. Ainsi, la griffe de vêtements pour enfants Okaïdi a supprimé 1.000 tonnes d’emballages plastiques après avoir entamé une réflexion sur son packaging. L’an dernier, les premiers Fashion Green Days ont réuni des groupes tels Kiabi, La Redoute ou encore Jules. Une nouvelle édition de ce salon professionnel s’est tenue mi-mai.
Comme Roubaix, 152 collectivités locales sont aujourd'hui engagées en France dans la démarche "Territoire zéro déchet zéro gaspillage", donnant droit à des subventions de l'Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (Ademe). Dans le cas de la ville du Nord, l’Ademe lui accorde 100.000 euros par an, que la municipalité abonde avec 100.000 euros supplémentaires, soit un budget qui équivaut à un peu plus de deux euros pas habitant, deux fois plus que la moyenne nationale. D'abord sceptiques, les communes de la MEL suivent désormais de près les actions développées à Roubaix pour réduire les déchets ménagers. Quinze d'entre elles (sur 90) ont lancé des opérations similaires, comme Tourcoing et Villeneuve-d’Ascq. Elles représentent 40 % de la population de la MEL. 

Laure-Emmanuelle HUSSON - Challenges - samedi 25 mai 2019

Une initiative originale... pour camper à l'Estaque!

 
 
YES WE CAMP
 
 
VENEZ PASSER QUELQUES JOURS AVEC YES WE CAMP !
 
 
Yes We Camp, c’est d’abord une invitation à prendre part. 
En 2013, notre camping de l'Estaque s’est construit collectivement avec des volontaires venus de toute l’Europe. Depuis, tous nos projets cherchent à se construire comme “plateformes”, accueillant des initiatives portées par d’autres.
En cette année 2019, nous avons le bonheur de retrouver la capacité d’offrir le gîte et le couvert sur plusieurs sites en France. Alors nous lançons cet appel : profitez de l’été pour passer quelques jours avec nous. Partager l’élan, apprendre, rencontrer, réfléchir et s’investir !
 
 
Bonne lecture de cette newsletter, en espérant vous retrouver prochainement dans les réalités quotidiennes de ces projets qui nous bousculent et nous inspirent.

05/06/2019

Où la pauvreté est-elle moins dure en France?

Selon Mr Benjamin Sèze, dans le Journal Message du Secours Catholique, si elle est plus discrète et quasi-invisible, la pauvreté est très présente dans les campagnes françaises. De plus, l'isolement des personnes et la distance du lieu de travail ou de courses rend la situation encore plus difficile à vivre. Certes, selon un  sondage de 2016 du Secours Catholique, 90% des ménages ont un toit stable au-dessus de la tête, mais beaucoup vivent dans un logement insalubre ou mal isolé, ce qui cause des problèmes de santé et de la difficulté pour se chauffer en hiver. Les impayés déclarés (loyer, électricité, eau...) sont de 71% en milieu rural contre 54% en ville.

Les ménages rencontrés en milieu rural ont des difficultés à se nourrir à 77% et elles réclament écoute et soutien à 44%. Même en fréquentant les supermarchés discount, ils ont rarement de quoi s'acheter des produits frais. Certains sont des travailleurs précaires (saisonniers ou intérimaires) et le manque d'argent pèse sur leur moral. Il y a cependant aussi des personnes en caravane, dans des cabanes ou sous tente comme en ville. Des bénévoles du Secours Catholique se mobilisent pour lutter contre la pauvreté et l'exclusion sociale. Les préjugés contre ces personnes "sans voix" demeurent dans notre société et jusque dans nos administrations.

Des volontaires sont demandés pour accompagner les familles en difficulté, soutenir  des projets solidaires et lever des freins moraux autant que physiques. S'adresser pour cela ou pour des dons à www. secours-catholique.org.

Lyliane

Madagascar: un projet ambitieux de résilience climatique...

Madagascar est l’un des pays les plus vulnérables face au changement climatique. Cela se manifeste par une hausse de température moyenne annuelle jusqu’à 2C° dans certaines régions du pays. Pour remédier au changement climatique, et surtout adapter le pays à ses conséquences, un projet de résilience climatique par la biodiversité vient d’être lancé.
Allongement des périodes de sécheresse dans le sud de l’île, augmentation des précipitations au Nord, avec risques d’inondations aggravés, tout comme les impacts liés à l’intensification des cyclones, l’économie de Madagascar est affectée par le dérèglement climatique qui a des conséquences à la fois sur les conditions de vie de la population, mais aussi sur sa biodiversité.
Le projet de résilience climatique coordonné par Madagascar National Park avec l’appui financier de la Banque africaine de développement vise à asseoir les effets néfastes de ce changement climatique grâce à l’un des grands atouts de la Grande île : ses aires naturelles protégées, c’est à dire ses parcs nationaux.Ils permettent en effet de conserver la biodiversité en protégeant les écosystèmes et de réduire les conséquences des évènements climatiques extrêmes, mais aussi de créer des opportunités de revenus pour la population locale.

Les parcs nationaux de Madagascar attirent 180 000 visiteurs par an, soit environ 65% du nombre de touristes ; le tourisme est le deuxième secteur pourvoyeur de devises dans le pays.
Le but à terme est donc d’imbriquer conservation durable et implication de la population locale avec le secteur privé.
Pour peaufiner le projet, les études préliminaires vont commencer pour poser le diagnostic, 14 parcs nationaux de Madagascar en seront bénéficiaires.

RFI - RFI - mercredi 22 mai 2019

04/06/2019

Le long chemin de la réconciliation en Colombie...

Dans le journal Messages du Secours Catholique, Mr Benjamin Sèze  prend pour modèle le village colombien de Monterrey, dans lequel, depuis 2006, la communauté paysanne  a dû intégrer 110 anciens combattants paramilitaires après leur démobilisation. Aujourd'hui, il témoigne du fait que victimes et anciens bourreaux arrivent à vivre côte à côte. Les ex- guerilleros Farc revenus à la vie civile ont été agréablement surpris du fait que les habitants de ce village de 1 500 habitants les aient relativement bien accueillis, alors qu'il faisait partie des lieux qu'ils avaient attaqué (disparitions, viols, assassinats...).

L'acceptation parmi eux de leurs anciens tortionnaires n'a pas été immédiate et facile. Elle a été cependant le fruit d'un long travail de sensibilisation, mené par les leaders de la communauté avec l'aide du Programme de développement et paix dans le Magdalena Medio (PDPMM), partenaire du Secours Catholique. Car le soutien de l'Etat (aide psychologique et financière) sont malheureusement restés à l'état de promesse depuis 12 ans... Sport, travail, liens familiaux ont par contre aidé à insérer ceux qui ont choisi de rester.

Les entretiens avec les partenaires locaux ont porté sur le vivre-ensemble, sans chercher à organiser des confrontations directes. En misant sur la résilience et la compréhension, ils ont notamment expliqué aux villageois que d'une certaine manière "ces garçons étaient aussi des victimes du conflit, séparés de leur famille, de leur mère". Sur les 110 combattants démobilisés, la plupart sont retournés dans leur région d'origine au bout d'un an. Ils ne sont plus que 6 à être restés vivre à Monterrey, se mariant et créant des liens solides sur place.

La réconciliation et le pardon seront peut-être un jour au bout du chemin, en sachant que c'est un processus long à instaurer vraiment... Mais il faut savoir aussi que, malgré l'accord de paix signé, la question de la violence en Colombie paraît encore loin d'être résolue... Des groupes d'auto-défense continuent en effet à enrôler des jeunes désoeuvrés. Un beau chemin quoi qu'il en soit qui donne espoir dans d'autres parties du monde...

Pour en savoir davantage, joindre :www.secours-catholique.org.

Lyliane

A Grenoble, les expulsions doivent être assorties de conditions de relogement préalables...

Le maire écologiste de Grenoble Éric Piolle a signé jeudi un arrêté «anti-mise à la rue», qui vise à exiger que les personnes expulsées de leur logement ne puissent l’être sans solution de relogement préalable. Selon cet arrêté, «lors de toute expulsion de domicile sur le territoire de la commune, il devra être fourni au maire ou à son représentant qualifié la justification qu’une solution effective, décente et adaptée de logement ou le cas échéant d’hébergement, ait été proposée à la ou aux personnes intéressées». Si d’un côté le droit à la propriété doit être respecté, explique la mairie dans un communiqué, «il est indispensable que de l’autre côté le droit au logement et à l’hébergement le soit tout autant».
M. Piolle, qui avait annoncé sa décision lors du conseil municipal du 13 mai, précise dans le communiqué que «ce ne sera évidemment pas aux propriétaires» de trouver une solution de relogement, «mais à l’État». L’élu ajoute avoir «emprunté les pas du maire de la ville d’Aubière, dans le Puy-de-Dôme, qui en mai 2018 avait pris un arrêté +anti-mise à la rue+ qui n’a pas été annulé». En réalité, le préfet du Puy-de-Dôme de l’époque n’avait semble-t-il pas jugé utile d’attaquer cet arrêté, car trois mois plus tôt le tribunal administratif de Montreuil avait annulé sept autres arrêtés «anti-mise à la rue», signés par les maires d’Aubervilliers, Bondy, Bagnolet, La Courneuve, Saint-Denis, Stains et Villetaneuse en Seine-Saint-Denis.Tentative d’interdiction des expulsions locatives

Ces derniers, conseillés par l’avocat militant centenaire Roland Weyl, tentaient chaque année depuis 2010 d’interdire purement et simplement les expulsions locatives dans leurs communes respectives, mais leurs arrêtés étaient à chaque fois annulés, à la demande du préfet. Ils pensaient avoir trouvé une solution juridique, en mars 2017, à la fin de la trêve hivernale, en n’interdisant plus l’expulsion, mais en exigeant qu’elle s’assortisse d’une solution de relogement.
Mais début 2018 le tribunal administratif de Montreuil avait annulé également ce nouveau type d’arrêté, jugeant qu’«une décision subordonnant toute expulsion locative sur le territoire de la commune à la justification d’un relogement ne peut s’interpréter que comme ayant pour objet de faire obstacle à l’exécution de décisions de justice». En attendant de trouver une formulation qui sera approuvée, ces arrêtés sont «un acte politique pour attirer l’attention sur ces expulsions», explique-t-on dans l’une de ces sept mairies.

Le Figaro Immobilier, AFP agence - Le Figaro - jeudi 23 mai 2019

 

03/06/2019

L'Ecole Centrale tend la main aux Marseillais...

Un long article de Mr Gilles Rof dans le journal La Croix du 1er février 2019 nous montre, photos à l'appui, comment le prestigieux établissement multiplie les projets de tutorat, notamment destinés aux jeunes défavorisés. Le Directeur de l'Ecole Centrale Marseille, Mr Frédéric Fotiadu, prétend même:" L'ADN des Ecoles Centrales est de former des gens responsables, mais nous avons ici une implantation géographique spécifique qui nous pousse à aller plus loin". Dès 2006, la volonté de lancer du tutorat avait été exprimée par des élèves ingénieurs de l'Ecole. Cette idée a été structurée et développée, touchant aujourd'hui 300 élèves des collèges et  lycées de Marseille. 

C'est pourquoi, en 2011, une structure unique "de labo sociétal" a été lancée. En tout, plus d'une centaine d'élèves ingénieurs donnent bénévolement 15 000 heures par an. Car les enfants des quartiers de Marseille ont 7 fois moins de chances de réussir le bac que dans le reste de la région. L'Académie Aix-Marseille a donné un label au dispositif en collèges et lycées sous le nom de "Cordées de la réussite". Des groupes de travail sont même ouverts pour des collégiens et lycéens en situation de handicap et des "passerelles numériques" établies pour des jeunes de 18 à 30 ans en partenariat avec Pôle Emploi.

En fait, pour les collégiens à partir de la 4ème et des lycéens des établissements classés en zone d'éducation prioritaire sont organisées des heures de soutien scolaire par des élèves ingénieurs de première et de deuxième année. Les tuteurs ont une heure et demie de préparation (jeux pédagogiques, sujets scientifiques...) pour 3h sur place. Peu à peu, les tutorés reprennent confiance en eux et réussissent. On considère que 55% d'entre eux font l'ensemble du cursus.

Pour les bacheliers issus des établissements marseillais, il existe également une formation pour les aider à accrocher une prépa scientifique en leur inculquant notamment des méthodes et un rythme de travail. Certains ont pu ainsi intégrer des IUT de physique, de sciences et même des Grandes Ecoles. Certes, tous les tutorés bacheliers ne viennent pas de Marseille, mais le brassage de population aide à former ces jeunes à la réalité du terrain dans notre pays.

Une initiative qui contribue à "l'égalité des chances" et à favoriser les jeunes motivés quel que soit leur milieu social. Bravo à tous et merci de nous faire connaître ce genre de programme, dont les médias parlent trop peu...

Lyliane

Faut-il laisser faire la nature?

 

Et si laisser faire la nature était la meilleure solution pour préserver la biodiversité? Un documentaire diffusé samedi soir sur Arte permet de découvrir les différentes initiatives de ce type menées en Europe pour tenter de sauver ce qui peut encore l’être.
Selon le groupe d’experts de l’ONU sur la biodiversité, la vie sauvage est en grand danger. Près d’un million d’espèces sont menacées d’extinction. Mais cette situation n’est pas irrémédiable. Ainsi, depuis les années 1950, les mesures prisent pour la conservation de la grande faune ont permis son retour. Il y a désormais deux fois plus de loups en Europe qu’aux États-Unis et 17 000 ours vivent dans 22 pays. Dans le documentaire diffusé samedi soir sur Arte permet de découvrir les différentes initiatives de ce type menées en Europe pour tenter de sauver ce qui peut encore l’être.
Selon le groupe d’experts de l’ONU sur la biodiversité, la vie sauvage est en grand danger. Près d’un million d’espèces sont menacées d’extinction. Mais cette situation n’est pas irrémédiable. Ainsi, depuis les années 1950, les mesures prisent pour la conservation de la grande faune ont permis son retour. Il y a désormais deux fois plus de loups en Europe qu’aux États-Unis et 17 000 ours vivent dans 22 pays. Dans le documentaire L’Europe à la reconquête de la biodiversité, diffusé ce samedi à 22 h 25 sur Arte, Vincent Perazio et Nicolas Cennac reviennent sur ces différentes initiatives de ré-ensauvagement. Leur film foisonnant est une excellente introduction pour comprendre les enjeux actuels.
Ce ré-ensauvagement, nouveau paradigme écologique qui répond à un leitmotiv: laisser faire la nature. En rupture avec les méthodes de conservations habituelles sur le Vieux Continent, l’objectif de cette méthode ne vise pas tant à protéger une espèce 
particulière, qu’à laisser la vie sauvage prospérer sans intervention humaine. Car les populations s’autorégulent.
L’histoire commence dans le parc du Yellowstone, aux États-Unis, une étendue de près de 9 000 km, protégée par l’Unesco et déclarée «réserve de biosphère» en 1976. Le retour du loup dans les années 1990 y a bouleversé le paysage. Les plantes, jusque-là broutées par certains herbivores qui proliféraient en l’absence du prédateur, ont pu se développer à nouveau. Des réserves de Roumanie à celles du Royaume-Uni, en passant par les Pays-Bas, la Pologne ou le Portugal, le documentaire nous entraîne dans un formidable tour d’Europe de la biodiversité. On pourra regretter un côté parfois désordonné qui mêle les différentes initiatives pour en faire un tout, pas forcément uniforme.
En quête de point de répit
Sur tout le Vieux Continent, des scientifiques tentent de recréer des zones entièrement sauvages - il en existe deux en France, dont ne parle malheureusement pas ce reportage. Ils y introduisent des prédateurs ainsi que des gros mammifères comme les bisons d’Europe, ou bien des races de vaches se rapprochant le plus des aurochs, ce bovin disparu dont descendent les génisses d’élevage. Un équilibre qui favorise le retour d’autres espèces. La présence de certains animaux se répercute sur l’ensemble de la chaîne alimentaire. Les animaux façonnent donc directement les paysages. Et contrairement à ce que l’on a longtemps pu croire, l’Europe n’était sans doute pas qu’une immense forêt avant l’avènement de l’agriculture il y a 10 000 ans. La présence de nombreux gros mammifères, aujourd’hui disparus ou domestiqués, devait permettre l’existence de prairies et de plaines. Un paysage diversifié, riche en faune et en flore, comparable aux savanes africaines.

Mais la rareté des terres sauvages en Europe est une véritable limite à ces projets. Difficiles de trouver des zones suffisamment larges pour y installer des parcs importants. Un réseau d’aires sauvages permettrait d’établir différents points de répit pour les plantes et les animaux et faciliter la cohabitation avec les hommes. Car actuellement, les tentatives de ré-ensauvagement ne se passent pas toujours très bien. En France, on connaît les réticences de certains éleveurs à la réintroduction de l’ours dans les Pyrénées. La problématique est la même en Roumanie avec les bisons. Ces animaux, qui ne sont plus que 5 000 en Europe, s’aventurent hors de ces espaces et viennent se nourrir sur les terres des éleveurs.

Vincent Bordenave - Le Figaro - mercredi 22 mai 2019

02/06/2019

Les séquelles de la peur dans le cerveau...

Les traces laissées dans le cerveau par la peur sont susceptibles de se former dans l'hypothalamus, selon une étude publiée par la revue Neuron, qui pourrait ouvrir des perspectives pour soigner certaines peurs pathologiques.
Cette étude publiée le 16 mai dans la revue américaine Neuron est le fruit du travail d'une équipe internationale coordonnée par neurosciences cellulaires et intégratives de Strasbourg et Valery Grinevich de l'université d'Heidelberg (Allemagne).
Ses auteurs démontrent que des engrammes, ensembles de cellules formant la base de la trace mémorielle enregistrée par le cerveau, peuvent se former dans l'hypothalamus, mettant en évidence son rôle dans la régulation de la mémoire de la peur.
"Les engrammes sont bien connus mais uniquement dans les structures corticales supérieures. Là, l'originalité c'est de montrer que cela peut aussi exister dans des structures évolutivement anciennes, comme l'hypothalamus", explique Alexandre Charlet à l'AFP.
"A ce jour, le dogme prédominant veut que la mémoire soit encodée dans l'hippocampe pour être ensuite stockée dans le cortex. Cette vision limitée ne prend que peu en considération les autres structures cérébrales", selon un communiqué diffusé par l'université de Strasbourg.
Grâce à une nouvelle méthode de ciblage génétique, permettant de toucher spécifiquement les neurones activés lors d'une réaction de peur, les chercheurs ont découvert "la formation d'engrammes hypothalamiques dont la manipulation altère drastiquement l'expression et le souvenir d'une peur", poursuit le communiqué. Ils
sont parvenus à gommer ou au contraire à faire persister l'expression de la peur en intervenant sur les neurones produisant l'ocytocine, l'hormone dite "de l'amour", fortement impliquée dans la régulation des émotions.
"On montre une communication entre l'hypothalamus, les neurones qui produisent de l'ocytocine et l'amygdale (une partie du cerveau qui gère les émotions comme la peur et le stress, NDLR)", résume Alexandre Charlet.
"(Ces recherches) nous permettent de mettre le doigt sur des circuits spécifiques et maintenant qu'ils sont identifiés, on peut très bien chercher des agents pharmacologiques qui vont pouvoir les inhiber ou les activer de manière précise", conclut-il.
Ces découvertes pourraient "permettre l'émergence de nouvelles stratégies thérapeutiques, notamment quand la peur devient pathologique, comme dans le cas des troubles de stress post-traumatiques", précise le communiqué de l'université.

afp.com - AFP - mercredi 22 mai 2019

Hypocondriaque: ça se soigne?

Il y a des personnes, affirme Mme Danièle Laufer dans Version Fémina, qui ont toujours mal quelque part et redoutent d'avoir une maladie grave. On les prend souvent pour des malades imaginaires, alors qu'ils souffrent en fait d'hypocondrie. "C'est une maladie qui tient à la fois du corps et du psychisme", explique la sophrologue Mme Michèle Declerck, auteure de l'ouvrage "L'hypocondrie" (In Press).

L'hypocondriaque se perçoit comme hypersensible et donc hypervulnérable à toutes les attaques extérieures. Ses symptômes trouvent souvent leur origine dans un trouble organique réel - douleurs, palpitations, troubles digestifs ou cutanés - qu'il interprète comme le signe d'une maladie gravissime. Par exemple, un banal mal de tête lui fera craindre une tumeur au cerveau... En fait, l'angoisse redoutée inconsciemment est la mort!

La peur continuelle d'être malade engendre un stress et une anxiété, qui, assure le Professeur Antoine Pelissolo, chef du service de psychiatrie sectorisée au CHU Henri Mondor, "peuvent avoir des conséquences néfastes sur des fonctions biologiques importantes, comme les systèmes immunitaire et inflammatoire, et se traduire par une moins bonne défense contre les infections, des anomalies de la cicatrisation, une sensibilité accrue à la douleur".

Face à un hypocondriaque, obsédé par sa santé et en continuel nomadisme médical, il est clair qu'on ne peut raisonner, car son problème est inconscient. Il y a toutefois des pistes pour en sortir: par exemple la relaxation, une gymnastique douce, des techniques de respiration, mais aussi un suivi psychiatrique par des thérapies comportementales... La prise en charge médicale peut durer de 6 mois à des années selon l'implication du patient et de son entourage.

La somatothérapie, faisant appel au toucher (massages) met en relation le corps et la conscience. Mme Myriam Goubey, somatothérapeute, propose par exemple aux hypocondriaques un apaisement en douceur à la fois physique et psychologique . En effet, le relâchement provoqué fait prendre conscience du corps et mieux comprendre ce qui se passe en soi. Des séances hebdomadaires de plus en plus espacées seraient susceptibles de pouvoir guérir une hypocondrie en quelques mois. Enfin, des thérapies dites cognitivo - comportementales pour des cas apparemment rebelles peuvent être recommandées en traitement de fond.

Pour l'entourage, face à un hypocondriaque, ne pas trop le materner et relativiser ses plaintes. Eviter tout ce qui peut favoriser les attitudes anxiogènes, les sites internet, les émissions médicales. En revanche, l'inciter à des activités physiques comme la marche, la natation ou le yoga, pour améliorer sa confiance dans le corps. Essayer de repérer les facteurs déclenchant des crises( stress au travail, deuil, maladie d'un proche...) pour pouvoir les anticiper et orienter vite le patient vers un spécialiste compétent pour ce genre de troubles.

Pour approfondir le sujet, lire par exemple l'ouvrage du Professeur Pelissolo: "Vous êtes votre meilleur psy" aux éditions Flammarion.

Lyliane

 

L'Europe et les entrepreneurs...

01/06/2019

Ophtalmo: comment savoir si c'est urgent?

Mme Lise Bouilly, dans la revue Version Fémina, fait le point avec le Dr Yves Bokobza, chirurgien ophtalmologue, sur les problèmes aux yeux qui peuvent se poser et qui peuvent nous amener à consulter de façon plus ou moins urgente. Faut-il vraiment s'inquiéter d'un oeil rouge ou collé, d'une vision trouble? D'autant que les RV rapides sont de nos jours difficiles à décrocher! Si c'est le cas, se rendre aux urgences ophtalmiques ou générales d'un CHU ou composer le 15 (SAMU) pour connaître les services d'urgence les plus proches.

Selon le spécialiste interrogé, si en plus de rougeur, vous avez mal, avec sensibilité à la lumière et larmoiement important, il faut suspecter une kératite, c'est à dire une inflammation de la cornée. Elle peut surgir après une conjonctivite ou être spontanée. On doit aussi savoir si elle est d'origine infectieuse, bactérienne ou virale (herpès par exemple), allergique ou post-traumatique. Il est bon de savoir que les porteurs de lentilles de contact sont facilement sujets aux kératites infectieuses. En effet, l'hygiène, le manque de rinçage à l'eau douce ou un port prolongé peuvent être en cause. Un abcès de la cornée peut même être en train de se former. Pour l'éviter, retirer ses lentilles et demander un RV en urgence. Des collyres antibiotiques seront prescrits selon le cas.

Par contre, si au réveil l'oeil est rouge et collé, avec ou sans sécrétions, mais non douloureux, c'est sans doute une conjonctivite. L'inflammation de la conjonctive qui tapisse le blanc de l'oeil, peut être soulagée par des collyres antiseptiques proposés par le pharmacien.  Si l'on voit des "mouches volantes", cela peut être le signe d'un décollement du vitré, surtout chez les myopes après 60 ans. Soit ces mouches volantes et ces filaments qui bougent ne sont pas gênants et apparaissent par intermittence, soit ils peuvent signaler une déchirure de la rétine. Une surveillance régulière dès le début du symptôme permet de suivre leur évolution.

Enfin, si l'on se sent dans le brouillard, s'il y a des douleurs oculaires intenses qui irradient dans la tête, il y a suspicion de glaucome, avec augmentation subite et forte de la tension oculaire. Entre une tension de 50 à 60 mmHg (une tension normale est à 20), un risque de cécité peut apparaître. Dans ce cas, une chirurgie peut être nécessaire ou au moins une iridotomie au laser, surtout pour les hypermétropes. Pour le cas où l'on ne verrait tout à coup que d'un oeil, une obstruction de l'artère centrale est souvent en cause. Si l'on ne voit plus bien sur le côté avec un oeil, cela peut être la conséquence d'un AVC. Dans ces 2 cas, intervenir dans les 6 heures maximum pour avoir des chances de récupérer.

Tous renseignements dans l'ouvrage "Y a-t-il urgence?"du Mme Sandrine Trouvelot et  de Mr le Pr Frédéric Adnet, paru chez Flammarion.

Lyliane