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09/11/2016

Biopiraterie et brevetage du vivant...

 

La biopiraterie est la course au brevetage de nouvelles molécules d'origine végétale par de grandes firmes, alors qu'elles sont déjà connues et utilisées, sans aucun brevet, par les populations locales depuis des générations. Ce pillage est notamment observé, nous dit Mr Nicolas Vanier, dans les réservoirs de biodiversité comme la forêt amazonienne, auquel le protocole de Nagoya (51 pays signataires) tente de remédier depuis 2014.

A l'époque médiévale, culture des plantes aromatiques et médicinales était concentrée dans les monastères. De nos jours, les substances actives de nos médicaments classiques sont, pour la plupart, issues de plantes dont les qualités thérapeutiques ont largement été démontrées: la quinine tirée du quinquina, la digitaline issue de la digitale, la morphine tirée du pavot... Les applications médicales, industrielles, agronomiques sont légion.

La nature est en quelque sorte une pharmacie ouverte à tous. Les animaux ont l'instinct de se tourner vers les plantes qui les aident à nettoyer leur organisme, à se débarrasser des parasites ou à panser leurs plaies. Cependant, la phytothérapie est souvent déconsidéré par rapport à la médecine moderne.

Quant à moi, je trouve dommage que la vertu d'une plante soit un objet d'enrichissement pour quelques-uns au détriment du reste du monde. S'approprier en effet un bien commun à l'humanité et donc non commercialisable s'appelle «brevetage du vivant». A ce titre, cela selon moi doit être dénoncé et combattu.

Lyliane

 

08/11/2016

L'importance des récifs coralliens...

Les récifs coralliens ne peuvent se développer que dans certaines conditions comme une température de l'eau comprise entre 22 et 28° , une salinité stable, une luminosité intense et un support à faible profondeur. Ceci explique que les coraux ne se trouvent pas partout sur nos côtes. C'est au cœur de l'Océan Pacifique que se trouvent les plus beaux récifs coralliens (Polynésie Française, îles Marshall, Hawaï, Australie...) et dans l'Océan Indien (Maldives...).

Une colonie corallienne se développe en général à partir d'un polype, petit animal ressemblant à une mini anémone de mer fixé sur un fond rocheux. Il se multiplie de façon autonome. Les formes des récifs coralliens sont variées: récifs bordant des terres émergées, récifs barrières, atolls autour d'un lagon dans le cas d'un ancien volcan.

Mr Nicolas Vanier, dans son ouvrage récent «Les pieds sur terre», témoigne de ce qu'il a observé en plongée au large de l'île de la Réunion en 2015: la pollution et le réchauffement des eaux menacent ce récif épais de 25 m qui a pourtant mis plus de 8000 ans à se constituer. Sans cette barrière, qui protège le littoral des vagues et des vents, les plages de l'île risqueraient de disparaître. Il faut savoir également que les coraux servent d'abri à un grand nombre de poissons, de coquillages et de crustacés.

Certains diront que les récifs coralliens ne représentent que 0,2 % des fonds marins. Mais il ne faut pas oublier que ces coraux abritent 25% de la biodiversité marine. La surpêche, la pollution et les aménagements côtiers ont sans doute détruit 10% des coraux ces 50 dernières années.

Heureusement, des opérations de transplantation de coraux et de bouturage ont permis ça et là de recoloniser une zone où les coraux avaient disparu. De même, la construction de récifs artificiels et la formation des populations locales ont permis jusqu'ici de sauvegarder une grande partie de ce patrimoine naturel d'exception.

Quant à nous, citoyens français, veillons à ne pas déséquilibrer le milieu marin et à exiger de nos hommes et femmes politiques d'inclure la sauvegarde des récifs coralliens dans leurs programmes écologiques! C'est plus d'un million d'espèces animales et végétales ainsi que l'alimentation des peuples insulaires qui pourront ainsi être préservés.

Lyliane

 

Des lampes solaires en Afrique...

 

Le Journal pour les 12/14 ans «Mon Quotidien» nous dit que dans le monde seul un habitant sur 5 a accès à l'électricité dans les villes et dans les campagnes ce sont seulement 3 habitants sur 100. C'est notamment le cas en Afrique, alors que dans cette partie du monde, le soleil brille toute l'année. C'est dire si nous sommes privilégiés en Europe!

Un ingénieur français, spécialiste en énergies renouvelables, nommé Arnaud Chabanne, a eu l'idée d'utiliser le soleil pour faire fonctionner des lampes la nuit. Il a installé pour cela une usine de lampes solaires à Dédougou, ville située à l'Ouest du Burkina Faso. Ces lampes fonctionnent uniquement grâce au soleil et donc elles ne polluent pas. Actuellement, ces lampes sont petites, mais l'objectif de l'ingénieur français est de créer des lampes capables d'éclairer 2 ou 3 pièces à la fois. Son entreprise a été nommée Lagazel.

Dans plusieurs pays du monde, il y a certes de l'électricité mais elle est souvent coupée. Les habitants sont alors obligés de s'éclairer avec des lampes à pétrole. Toutefois celles-ci sont très polluantes et elles ont tendance à abîmer les yeux des enfants.

On peut se demander pourquoi on ne cherche pas à faire connaître et à généraliser partout dans le monde ces lampes solaires... Les médias de nos pays européens semblent davantage s'intéresser à des scandales qu'à ce type d'initiatives... C'est vraiment dommage! Pour en savoir plus sur ces lampes solaires, consulter sur Internet: www.lagazel.com

Lyliane

 

07/11/2016

Comment faire diminuer la pollution de l'air dans notre pays?

Chaque année, nous dit la fondation Nicolas Hulot pour la Nature et l'homme, 7 millions de personnes, soit 1 personne sur 10 dans le monde,sont tuées par la pollution de l'air. Et dans notre pays, 34 000 décès pourraient être évités. Le coût de la pollution atmosphérique en outre correspond en France à plus de 100 milliards d'euros. En effet, bronchite chronique, asthme, cancer du poumon prolifèrent dans notre société, alors que des solutions alternatives existent et pourraient être mises en œuvre par les pouvoirs publics dans différents domaines: transport, recyclage des déchets, énergies renouvelables...

Je me bornerai aujourd'hui à rappeler quelques astuces anti pollution à notre portée en tant que citoyens responsables. Tout d'abord le plus possible préférer les transports en commun et le covoiturage à la voiture individuelle. Ensuite, privilégier l'achat de produits locaux et biologiques pour réduire les taux de pesticides que nous respirons ou ingérons. Si l'on a un terrain, éviter de brûler n'importe quoi au lieu de porter branchages et déchets en déchetterie. Les arbres partout sont à maintenir coûte que coûte car ils contribuent à produire de l'oxygène tout en absorbant le gaz carbonique.

Dans nos maisons et appartements, aérer chaque jour au moins 20 minutes en toute saison. Lorsque nous faisons nos achats, choisir des produits d'entretien écolabellisés ou des peintures et appareils étiquetés A+. En guise de tablettes anti moustiques ou de vaporisateurs d'ambiance pleins de produits chimiques irritant pour nos bronches, utiliser des diffuseurs d'huiles essentielles. Dépoussiérer la maison à l'aide d'un aspirateur...

Actuellement, la Fondation de Mr Nicolas Hulot a lancé une pétition adressée à notre Ministre de la Santé, Mme Marisol Touraine, afin de rendre obligatoire partout en France un label Ecolo Crèches. Celui-ci permettrait en effet d'interdire les produits les plus nocifs dans les crèches et de rendre plus lisibles les étiquettes des produits d'entretien. Car ce sont 360 000 enfants qui pourraient en bénéficier dans notre pays. Pour en savoir davantage sur le sujet, consulter le site : www.fnh.org.

Lyliane

 

06/11/2016

La lutte biologique en agriculture...

Dans l'ouvrage de Mr Nicolas Vanier "Les pieds sur terre" paru en août 2016 aux éditions de la Martinière, j'ai découvert un article très intéressant concernant la lutte biologique en agriculture. En s'inspirant de la nature, nos ancêtres avaient déja trouvé les bonnes associations, pour que les cultures se protègent et s'enrichissent naturellement. De nos jours, la permaculture fait la promotion de la complémentarité des espèces.

Quoi de plus rationnel en effet que de combattre un organisme gênant par l'un de ses ennemis naturels? On appelle lutte entomophage (insectes prédateurs contre ravageurs), l'action des espèces aphidiphages - dont les coccinelles qui mangent les pucerons - qui intéressent surtout les maraîchers et celle des coccidiphages qui s'attaquent aux cochenilles et concernent plutôt les arboriculteurs.

De même, dans nos jardins, en plantant du basilic ou des oeillets d'inde à côté des pieds de tomates ou de la sarriette près des haricots, on évite l' infestation des prédateurs. Parfois même, en viticulture, on crée de la confusion sexuelle afin de perturber la reproduction des ravageurs. Une pratique sensée de l'agriculture basée sur la lutte biologique permet ainsi d'utiliser un agent naturel pour vaincre un organisme indésirable ou réguler la population des ravageurs dans les jardins.

Mettons donc au placard les intrants chimiques et nocifs tant pour l'environnement que pour la santé de leurs utilisateurs et des consommateurs! Le respect de notre écosystème demande en effet le retour au bon sens paysan. Et gageons qu'il est heureusement en train de gagner la partie.

Lyliane

01/11/2016

Mangez des fruits et légumes de saison!

 

Mme Nathalie Giraud dans la revue Fémina a écrit un article pour inciter les consommateurs à privilégier les aliments qui poussent en France en automne et en hiver. Elle s'appuie sur les indications du Docteur L. Chevallier, médecin nutritionniste. Bien entendu, les fruits et légumes de saison sont moins chers, mais surtout ils sont meilleurs pour l'organisme en raison de leur grand apport nutritif.

Du côté des légumes, on trouve toutes les variétés de courges, contenant une forte teneur en bétacarotène, un antioxydant qui prévient le vieillissement cellulaire. Les choux ( brocoli, frisé, kale, vert ou rouge) sont peu caloriques et ils apportent des minéraux, de la vitamine C ainsi que des fibres. Les betteraves crues ou cuites sont de bonnes protectrices de notre système immunitaire. Quant aux poireaux d'hiver, ils rééquilibrent le transit. Cuites avec carottes, navets et pommes de terre, ils donnent des soupes nourrissantes. Le radis noir de son côté est réputé être un bon aliment pour détoxiner le foie.

Les légumineuses (lentilles, fèves) apportent fer, magnésium et potassium. Reste cependant à voir s'ils seront bien tolérés par les intestins délicats. Quant aux féculents (pâtes, riz, pommes de terre), ils aident à lutter contre le froid et sont une source importante de protéines. Il est recommandé de choisir des céréales demi complètes ou complètes, moins acidifiantes.

Du côté des fruits, après le raisin commence la saison des pommes et des poires, gorgées de vitamines surtout si on les choisit bio et on les mange avec la peau. Bientôt, ce sera l'arrivée des agrumes de Corse ou de la Côte d'Azur (pomelo, clémentines, oranges, citrons). Peu caloriques, les agrumes s'avèrent intéressants contre les maux hivernaux et ils sont connus pour leurs vitamines C.

Si l'on consomme du fromage, les bleus et le roquefort sont à point et bien affinés en hiver. Privilégier en tout état de cause les produits vendus au détail et non préemballés. C'est une garantie de fraîcheur! La provenance des fruits et légumes doit figurer sur les étals. Cela permet d'éviter les aliments venus de loin, dont on ne peut pas spécialement contrôler la qualité.

La journaliste conclue: «se nourrir en harmonie avec les saisons, c'est faire le choix d'une alimentation plus respectueuse de l'environnement, plus écologique et qui met les bonnes vitamines au service de notre santé». Alors, pensons-y en faisant nos courses!

Lyliane