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11/04/2017

Pourquoi ne pas prendre modèle sur l'assurance maladie en Alsace-Moselle ?

Le régime d'assurance maladie d'Alsace-Moselle est issu de l'histoire des départements de la Moselle, du Haut-Rhin et du Bas-Rhin, territoires rattachés à l'empire allemand jusqu'à la fin de la Première Guerre Mondiale. Ces régions ont donc bénéficié du système d'assurance maladie des lois de Bismarck. Après la Seconde Guerre Mondiale, lors de la création de la Sécurité Sociale, ces départements se sont mobilisés pour conserver leurs régime solidaire et protecteur. A ce jour, ils sont plus de 2 millions de bénéficiaires. Le régime local d'assurance maladie d'Alsace-Moselle prend en charge la quasi-totalité des soins courants moyennant une cotisation de 1,5% des revenus des assurés. Les chômeurs et les personnes aux revenus modestes sont totalement exonérés de cotisation. De plus, les frais de gestion de ce régime particulier sont minimes (1% contre 25% dans le régime général).

 

Si l'on compare la situation encore au-delà, le régime général de l'assurance maladie prélève 0,75 % de cotisations sur les revenus de tous les salariés, mais les cotisations des complémentaires santé augmentent avec l'âge ou la maladie. De nos jours, elle rembourse de moins en moins les soins courants (consultations médicales, lunettes, dentisterie, médicaments, hospitalisations...). Son déficit en 2015 était de 6 milliards d'euros. Certains candidats, à droite notamment, souhaitent demander des sacrifices aux Français pour combler ce déficit. Toutefois, dans la campagne présidentielle, si j'en crois le journal La Croix du 17/1/2017, le sujet est évoqué autrement. En effet, un système unique de remboursement permettrait apparemment d'économiser 6 milliards d'euros par an de frais de gestion. 

 

Alors, pourquoi ne pas prendre modèle sur le régime d'assurance-maladie d'Alsace-Moselle ou même fusionner assurance maladie et complémentaire santé pour diminuer les frais de gestion? Car, si on augmente encore les cotisations ou le reste à charge des bénéficiaires, davantage de personnes ne pourront plus se soigner...

 

Faisons connaître aux candidats ce que nous pensons de l'assurance maladie, balayons les allégations d'abus de la part des étrangers et faisons en sorte qu'une solution équitable, solidaire et de bon sens finisse par l'emporter !

 

Lyliane

10/04/2017

Le bon réflexe: transparence santé !

Vous souhaitez savoir si votre médecin a des liens d'intérêt ou a reçu des avantages de l'industrie pharmaceutique ou bien vous voulez choisir un praticien indépendant des laboratoires ? 

Ayez le réflexe d'interroger la base "Transparence Santé" pour faire une recherche sur le site www.transparence.sante.gouv.fr. Que Choisir santé  du mois d'avril 2017 nous donne en effet ce conseil.

 

Les entreprises qui commercialisent des médicaments ou d'autres produits de santé ont l'obligation de déclarer les avantages d'un montant supérieur à 10 euros. Les médecins, selon l'association Regards Citoyens, sont de loin les premiers bénéficiaires des avantages distribués par les laboratoires. La transparence était jusque là tout à fait relative. Toutefois, à compter du 1er avril 2017, le public devrait pouvoir accéder à des informations précises à ce sujet. Depuis le scandale du Médiator, la législation française en effet impose que les liens d'intérêt soient déclarés et publiés.

 

Comment interroger la base de données ?

Aller tout d'abord sur la page d'accueil et sélectionner l'entrée"recherche par bénéficiaire", puis indiquez le nom du médecin en majuscules et cliquez sur "rechercher". Tous les professionnels de santé (hospitaliers ou libéraux: médecins, dentistes,pharmaciens,infirmiers, kinésithérapeutes) mais aussi les associations, établissements de santé ...sont concernés.

 

Les résultats s'affichent sous forme de liste avec noms et prénoms. Une fois la personne ou la société repérée, cliquez sur "valider"et vous verrez si cette personne reçoit des avantages (matériel, repas, frais d'hébergement, de transport pour congrès ...) ou si elle a signé des conventions avec un laboratoire (contrats rémunérés pour conseils, essais cliniques ou activité de recherche).

 

Étant donné que chaque année des millions d'euros sont distribués par les laboratoires et qu'ils peuvent influencer consciemment ou inconsciemment les prescriptions ou les conseils délivrés aux patients, mieux vaut être averti avant de se diriger vers un professionnel de santé ou un établissement hospitalier.

 

Lyliane