Oui, je signe la Grande Pétition Nationale pour protéger les insectes du génocidePétition adressée à Monsieur le ministre de l’écologie François de Rugy, et à Monsieur le ministre de l’agriculture Didier GuillaumeMessieurs les ministres, Attendu que, si rien ne change, tous les insectes pourraient disparaître d’ici 100 ans, selon une revue de 77 études réalisée par Francisco Sanchez-Bayo, de l’Université de Sydney ; Attendu que déjà 40 espèces d’insectes sont en danger d’extinction (abeilles, guêpes, fourmis, bousiers…) Attendu que le déclin a commencé au début du 20e siècle et n’a fait que s’accélérer depuis les années 1950 ; Attendu qu’ils disparaissent aujourd’hui au rythme effroyable de 2,5 % par an (à l’échelle de l’humanité, cela voudrait dire 200 millions de morts chaque année, soit 3 fois la France) ; Attendu que les insectes sont indispensables à la vie de très nombreux animaux et végétaux (par leur action de pollinisateur), et que leur disparition provoquerait la disparition de l’Homme par effet domino ; Je vous demande, Messieurs les Ministres, de couper définitivement avec les lobby de l’agriculture industrielle, et d’interdire dans les plus brefs délais l’usage de pesticides qui détruisent les insectes. Je vous demande de saisir l’occasion de l’actuel groupe de travail en vue de renforcer les mesures de protection des insectes, contre de l’utilisation de pesticides, pour interdire les pesticides dangereux et renforcer les procédures de contrôle. Il s’agit d’une question de vie ou de mort pour l’humanité et pour de nombreuses espèces vivantes. Je vous prie d’agréer, Monsieur le ministre, l’expression de ma plus haute considération. |
23/05/2019
Consigner le verre...
Mme Sophie Berthier dans le journal Télérama nous rappelle qu'au début des années 1990 rapporter ses bouteilles de verre vides sur leur point de vente en échange d'une modique somme était encore un geste courant. Mais la consigne a été remplacée par les bouteilles en plastique jetable et malheureusement jeté n'importe où.
Avec la chasse aux déchets, des départements comme l'Ardèche, la Drôme et les Hauts- de- France, la ville de Nantes et depuis peu l'Alsace ont décidé de remettre la consigne au goût du jour. D'autant que "réutiliser une bouteille coûte moins cher aux collectivités locales que de payer des entreprises pour les recycler.
L'article se termine sur l'espoir que bientôt on n'aura plus besoin de consigner et que rapporter le verre là où on l'a acheté ou dans des boutiques de vrac deviendra d'un usage courant... Alors soyons adeptes du "zéro déchet" et mobilisons nous pour que les bouteilles en plastique finissent par disparaître de notre environnement.
Lyliane
05:30 Publié dans ARTICLES ENGAGES, DES SOLUTIONS !, ECONOMIE SOLIDAIRE, EVOLUTION PERSONNELLE, GESTION DES DECHETS, HABITER AUTREMENT, HUMANISME/PHILOSOPHIE, LECTURES, NATURE ET ENVIRONNEMENT, SOCIETE COLLABORATIVE, Z - SUR FACE BOOK AVEC COOPERER AVEC PR | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | |
22/05/2019
Rester assis nuit à la santé...
Selon un article de Mme Jessica Agache-Gorse dans Version Fémina, les Français passent en moyenne près de 7h30 par jour sur une chaise ou dans un fauteuil. Or, à moins d'être invalide, rester assis nuit à la santé d'après l'OMS (l'Organisation Mondiale de la santé), qui estime qu'au moins 3,2 millions de personnes meurent chaque année dans le monde du manque d'exercice. Une étude de l'Inserm a démontré que la sédentarité accumulée sur la journée augmente le risque de cancer de 25%, celui d'AVC de 30%, de diabète et d'hypertension de 40 à 50%. En effet, la position assise "encrasse notre organisme": les muscles ne travaillant pas, la circulation sanguine est beaucoup moins efficace et les organes fonctionnent moins bien, de même que les cellules, dont les niveaux d'inflammation et de stress oxydatif augmentent.
Aussi, il est conseillé de se mettre debout régulièrement, quel que soit notre mode de vie. Donc, ne jamais rester plus de 2 heures sans interruption sur un siège, quitte à mettre une alarme sur le téléphone. Par exemple, téléphoner debout est un truc facile à mettre en place. Il existe aujourd'hui des "walking desk" en vente sur le site activup.net, comprenant tapis roulant et bureau. Des vélos-bureaux permettent même de pédaler en travaillant - cf www.velo-bureau.fr - associant une table à un vélo d'appartement. Des repose-pieds équipés d'un rouleau et d'une balle auto-massants, permettent aussi de stimuler la circulation sanguine. A acheter (au prix de 149 euros) sur le site Internet: www.smooveboard.com. Des kinésithérapeutes, enfin, cherchent à mobiliser nos muscles, à nous faire respirer plus amplement et à nous faire prendre de bonnes habitudes à travers des séances régulières prescrites par un médecin généraliste...
Les cardiologues comme le docteur F. Carré, interviewé par la journaliste, préconisent de s'astreindre à faire le tour du quartier et à prendre les escaliers plutôt que l'ascenseur une fois par jour. A la maison, après les repas, penser le plus souvent possible à marcher 5 à 10 minutes avant de se mettre sur le canapé pour une sieste. L'OMS recommande même de faire 30 minutes d'exercice physique d'intensité modérée (marche...) chaque jour, cette demi-heure étant fractionnable. Si l'on voyage souvent en voiture ou en train, faire quelques pas toutes les 2 heures, aller aux toilettes, s'arrêter pour boire de l'eau ou un café et s'étirer. Penser également qu'il existe des compteurs de pas que l'on peut installer sur son smartphone. Ces podomètres donnent des indications chiffrées sur les déplacements effectifs. Etre actif au quotidien revient en fait à adopter des réflexes simples et non seulement à être "un sportif du dimanche", la régularité des efforts étant plus intéressante pour notre organisme - surtout en prenant des années - que des heures de course une à deux fois par semaine.
Lyliane
05:39 Publié dans ARTICLES ENGAGES, DES SOLUTIONS !, ECONOMIE SOLIDAIRE, EDUCATION, EVOLUTION PERSONNELLE, HABITER AUTREMENT, HUMANISME/PHILOSOPHIE, LECTURES, NATURE ET ENVIRONNEMENT, SOCIETE COLLABORATIVE, SOINS ALTERNATIFS ET SANTE, URBANISME, Z - SUR FACE BOOK AVEC COOPERER AVEC PR | Tags : ne pas rester assis plus de 2h de suite! | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | |
Une drôle de lessive!
Dans Télérama, Mme Sophie Berthier signe un article surprenant concernant une sorte de galet lisse et ovale à ultrasons nomme Dolfi, qui permet de nettoyer le linge et de faire la chasse aux bactéries. C'est un peu "une micro-machine à laver nomade"! Il suffirait d'immerger ce galet dans un lavabo plein, avec un peu de détergent, pendant 30 minutes pour laver son linge. Nul besoin de frotter, Dolfi ferait le travail! De quoi économiser l'eau sur le long terme... mais son prix d'achat est de 170 euros.
Pour tout renseignement, contacter: www.dollfi.com.
Lyliane
04:18 Publié dans ARTICLES ENGAGES, CITOYENNETE, DES SOLUTIONS !, ECONOMIE SOLIDAIRE, EVOLUTION PERSONNELLE, HABITER AUTREMENT, HUMANISME/PHILOSOPHIE, L'EAU ET LA MER, LECTURES, NATURE ET ENVIRONNEMENT, SOCIETE COLLABORATIVE, Z - SUR FACE BOOK AVEC COOPERER AVEC PR | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | |
21/05/2019
Quelle place pour les jeunes dans la société?
La Lettre de l'Association Solidarité Laïque du 2ème trimestre 2019 fait le point sur les jeunes de 18/24 ans dans notre pays comme dans le monde. Chez nous, affirme Mme Anne-Marie Harster, Présidente de l'association, 18,8% des jeunes de cet âge à la fin 2018 étaient au chômage. L'idée que la jeunesse représente l'avenir d'un pays implique de pouvoir éduquer ces jeunes et les préparer au monde de demain. Ils devraient donc être accompagnés, valorisés et encouragés pour se construire un avenir. Or, comment pouvons-nous les inciter à jouer un rôle important, à se former aux nouveaux métiers, aux technologies de pointe, à voter et à s'impliquer en faveur de la démocratie, alors qu'ils sont au mieux impliqués dans des emplois précaires et au pire au chômage? Ils ne trouvent pas vraiment leur place dans la société et nous-mêmes, les aînés que nous sommes, nous devrions en majorité pouvoir remplir notre devoir de "passeurs de génération".
La jeunesse est habituellement une période d'apprentissages des responsabilités, de construction de l'autonomie, d'accès à l'indépendance matérielle. Ce n'est certes pas un ensemble homogène, car de grandes inégalités sociales existent. La conscience de ces inégalités appelle une réponse urgente de nos hommes politiques, faute de quoi révoltes et aspirations solidaires risquent de fracturer nos pays européens, de nous conduire vers la montée des extrêmes, de la violence ou même des dictatures. Devenir un citoyen épanoui dans sa vie et son travail n'est plus seulement fonction des diplômes obtenus, car les filières dites technologiques présentent souvent davantage de débouchés dans le monde du travail. La plupart des jeunes aspirent à trouver un emploi décent, à être utiles dans la société, à faire vivre leur famille dignement. Ecoutons les, suggère Solidarité Laïque, dans leur désir d'exister, de trouver leur place, de créer un monde plus juste en refusant la destruction de la planète sous couvert d'économie!
Quant aux autres pays, il faut par exemple savoir que 50% des Africains ont moins de 18 ans et qu'ils aspirent à sortir de l'humiliation, de la pauvreté, du racisme, du chômage et de la corruption. Comment sont-ils formés sur place? Beaucoup n'ont pas accès à l'éducation. Comment accueillons-nous ceux qui viennent chez nous au péril de leur vie en rêvant à un monde meilleur? Au Burkina Faso, comme au Niger, au Congo ou au Mali, le taux d'analphabétisme varie selon le sexe (57% sont des femmes) et le lieu de vie des personnes, le milieu rural étant très défavorisé. Ces pays, pourtant riches par leur sous-sol, ne profitent pas vraiment de leurs ressources. Leurs habitants souffrent de malnutrition et de sous-développement. Des programmes portés par Solidarité Laïque dans ces pays comme en France soutiennent des micro-projets et luttent contre l'exclusion. Pour aider l'association, joindre: www.solidarite-laique.org.
Lyliane
05:35 Publié dans ALIMENTATION ET SOLIDARITE, ARTICLES ENGAGES, DES SOLUTIONS !, EDUCATION, EVOLUTION PERSONNELLE, HABITER AUTREMENT, HUMANISME/PHILOSOPHIE, L'EAU ET LA MER, LECTURES, NATURE ET ENVIRONNEMENT, SOCIETE COLLABORATIVE, Z - SUR FACE BOOK AVEC COOPERER AVEC PR | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | |
20/05/2019
Les nouvelles héroïnes, les lanceuses d'alerte...
Dans Version Fémina, Mme Sophie Carquin énumère les noms de quelques lanceuses d'alerte, qui, à leurs risques et périls, ont choisi un jour de dénoncer l'intolérable et de défendre les autres. Il faut savoir qu'un juriste Mr Jean-Philippe Foegle a crée en octobre 2018 "la Maison des lanceurs d'alerte", afin de protéger celles et ceux qui prennent des risques, car les lois françaises ne sont pas suffisantes. Avec 120 membres, salariés ou bénévoles, l'association met à leur disposition un arsenal juridique et psychologique, de même qu'une plateforme de crowdfunding pour pallier les pertes d'emplois et licenciements. Beaucoup de femmes dans les domaines de l'écologie ou du médico-social en sont adhérentes (70%) et jouent, par souci d'être loyales, leur vie professionnelle, sociale et amicale...
Tout d'abord, l'article nous présente le cas de Mme Anne-Sophie Pelletier, 43 ans, auxiliaire de vie sociale, qui a mené avec des collègues une grève de 117 jours pour dénoncer les conditions de vie dans un EHPAD privé du Jura "Les Opalines". Cette grève commencée à 5 a fini à 14 personnes après plus de 3 mois. La nourriture insuffisante, les plannings inhumains, les soins bâclés par manque de personnel les ont révoltées et obligées à réagir. Heureusement, elles ont fini par obtenir raison, puisque 2 auxiliaires ont été embauchées à la suite de leurs plaintes pour "maltraitance envers les résidents".
Le second exemple cité est celui de Mme Claire Nouvian, 44 ans, présidente de l'association Bloom. Documentariste, elle filmais la nature et les animaux. En 2000, elle a découvert les profondeurs marines à travers des expéditions à plus de 1000 m de profondeur. Elle a crée Bloom en 2004 pour alerter l'opinion publique sur les dégâts provoqués par le chalutage en eaux profondes. Il a fallu 8 ans pour interdire cette technique. Il y a quelques semaines, l'association obtenait l'interdiction de la pêche électrique, partout en Europe, à partir de 2021. Elle a cependant reçu des menaces de mort et elle vit grâce à l'argent du Prix Goldman pour l'environnement en 2018. Elle est auteure d'Abysses chez Fayard. On peut contacter son association sur www.bloomassociation.org.
Enfin, Mme Céline Boussier, embauchée dans une clinique pour enfants handicapés dans la ville de Condom, dans le Gers, a commencé à s'indigner après le décès par négligence d'une jeune fille de 19 ans à la suite d'une crise d'épilepsie. Elle a mobilisé les syndicats et les réseaux sociaux, car "les conditions de vie étaient ignobles et la surveillance insuffisante". Toutefois, très vite, elle a été exposée à du harcèlement de la part de son environnement. Elle a même du demander une protection policière pour sa famille, mais désormais, elle parcourt la France pour alerter l'opinion. Elle déclare qu'elle n'a plus peur de rien! Malgré la haine, elle a connu aussi la solidarité et l'amour. Elle a publié chez Harper Collins "Enfants du silence".
Lyliane
05:23 Publié dans ARTICLES ENGAGES, CITOYENNETE, EDUCATION, EVOLUTION PERSONNELLE, HABITER AUTREMENT, HUMANISME/PHILOSOPHIE, L'EAU ET LA MER, LECTURES, NATURE ET ENVIRONNEMENT, QUESTIONNEMENTS, SOCIETE COLLABORATIVE, SOINS ALTERNATIFS ET SANTE | Tags : lanceuses d''alerte | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | |
Des actions en faveur de la biodiversité...
Dans le journal du dimanche 12/5/2019, un dossier de plusieurs pages était consacré aux actions en cours déjà mises en place en PACA et d'autres potentielles à notre niveau. Mmes Sophie Casals et Aurore Malval, ainsi que Mr Guillaume Aubertin avaient mené l'enquête pour Nice-Matin. Leurs conclusions sont encourageantes: "Malgré les menaces qui pèsent sur la biodiversité, sur terre comme sur mer il n'est pas trop tard pour agir!" En effet, les zones de protection se multiplient depuis des années et les organismes comme les citoyens se sentent de plus en plus concernés par la protection de la nature.
Parmi les actions susceptibles d'aider les agriculteurs, je note un outil de terrain nommé S@M, qui depuis 2010, via une application sur téléphone ou tablette, permet au producteur de noter ce qui se passe pour ses fleurs ou ses fruits et de disposer d'une banque d'images des ravageurs. Il peut ainsi bénéficier d'une aide et se passer de produits phytosanitaires. De même, grâce à des insectes contenus dans de petits sachets, l'agriculteur peut réduire ses traitements en s'appuyant sur la lutte biologique. Une start-up du nom de Mycophyto et l'UMT Florimed de Sophia-Antipolis s'occupent de ces alternatives privilégiant les auxiliaires.
Des initiatives à succès peuvent être déja citées depuis des Conservatoires du littoral comme à Porquerolles, des Parcs nationaux comme celui du Mercantour (06) qui fête ses 40 ans cette année ou celui de Port Cros (83), jusqu'à des "nurseries à poissons en polypropylène imitant les herbiers de posidonies" avec ReFish à Bormes les Mimosas (83) ou des mouillages "écolos" comme à Ramatuelle (83). Pratiquement partout, dans nos pays européens, on s'inquiète de la protection de la faune et de la flore. De ce fait, des actions novatrices au niveau des Etats comme des régions sont un objectif recherché...
En tant que citoyens, il nous est conseillé en premier lieu de nous nourrir de façon responsable, sans gaspiller. Par exemple, d'acheter en vrac, de réduire sa consommation de viande en privilégiant la qualité et le local, de rejoindre une AMAP, d'éviter les poissons comme le thon, le saumon ou l'espadon, dont les stocks s'épuisent, au profit des sardines, des maquereaux, des bonites. Nous pouvons également installer des nichoirs à hirondelles, martinets et chauve-souris sur notre maison - joindre la LPO - car ces espèces sont de formidables "insecticides naturels".
Dénicher des semences locales oubliées pour les remettre en culture - semencemaralpine@gmail.com - prendre soin des abeilles dans son jardin en plantant des fleurs mellifères ou en tolérant les pissenlits, proposer à un apiculteur d'installer ses ruches dans notre propriété, éviter de traiter nos arbres et nos plantes dans notre jardin, éviter d'écraser tortues, crapauds ou couleuvres sur les routes, tout ces petits gestes sont à encourager car ils vont dans le bon sens... Il y a là tout un champ d'expérimentations et sans doute de nouveaux métiers à proposer...
Lyliane
05:17 Publié dans AGRICULTURE ET BIODIVERSITE, ARTICLES ENGAGES, DES SOLUTIONS !, ECONOMIE SOLIDAIRE, EVOLUTION PERSONNELLE, GESTION DES DECHETS, HUMANISME/PHILOSOPHIE, JARDINS ET POTAGERS, L'EAU ET LA MER, LECTURES, MONDE ANIMAL, NATURE ET ENVIRONNEMENT, SOCIETE COLLABORATIVE, Z - SUR FACE BOOK AVEC COOPERER AVEC PR | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | |
19/05/2019
Recycler les déchets plastiques...
La trouvaille est aussi simple qu’ingénieuse : au Guatemala, des villageois introduisent des papiers de bonbon, des sachets de chips et autres emballages polluants dans des bouteilles en plastique. Avec un peu de sable, pour ses vertus ignifuges, cet amas compact se mue en brique de construction. Si la technique a des allures de système D, elle permet de recycler le plastique local en édifiant des bâtiments peu coûteux dans des zones démunies. Ce genre de recette essaime d’un bout à l’autre de la planète, en partie grâce à l’ONG WasteAid, qui en livre les modes d’emploi, assortis de conseils de prudence : avant de jouer à ce Lego grandeur nature, chaque déchet doit être nettoyé de toute trace alimentaire pour éviter la formation de méthane, un gaz explosif.
Dans le même esprit, l’ingénieur français Simon Bernard, 27 ans, prépare Plastic Odyssey, un tour du monde de trois ans et 33 escales sur les rivages les plus saturés de tongs, gobelets, filets de pêche… Dans les pays pauvres, la gestion des ordures est souvent insuffisante. Alors, pour éviter que ce fatras n’empoisonne la mer, la plage et les terres alentour, il faut encourager les habitants à le ramasser, en leur prouvant qu’il fourmille en ressources précieuses. Grâce à des techniques simples et libres de tout brevet, les restes de plastique seront transformés en meubles, sols, murs et toits protégeant enfin de la chaleur, contrairement à leurs équivalents en tôle. Simon Bernard lèvera l’ancre en 2020, à bord d’un bateau qui fonctionnera lui aussi grâce à certains plastiques collectés en route. Fondus dans une unité de pyrolyse, ils donneront du diesel pour alimenter le moteur.
Une mine de déchetse la chaleur, contrairement à leurs équivalents en tôle. Simon Bernard lèvera l’ancre en 2020, à bord d’un bateau qui fonctionnera lui aussi grâce à certains plastiques collectés en route. Fondus dans une unité de pyrolyse, ils donneront du diesel pour alimenter le moteur.
Une mine de déchets se métamorphose en « puits de pétrole »
Très prometteuse, cette technologie est le fer de lance de l’entreprise américaine Renewlogy. Sa fondatrice et dirigeante, Priyanka Bakaya, a étudié dans les prestigieux établissements de Stanford et du MIT. Lors d’un stage en Inde, elle découvre décharges et incinérations sauvages, fleuves gorgés de bouteilles de soda, barquettes en polystyrène, parapluies brisés… Elle décide alors d’affronter le plastique. Avec des usines au Canada, dans l’Utah et bientôt en Arizona, la technologie de Renewlogy se révèle particulièrement pertinente dans les lieux isolés, comme les îles, où le carburant est importé à grands frais. Une mine de déchets qui se métamorphose en « puits de pétrole », c’est autant de victoires pour l’environnement : moins de pollution et moins d’extraction de ressources fossiles.
Aujourd’hui, même les grandes marques gaspilleuses se bousculent pour montrer patte blanche. McDonald assure vouloir recycler 100 % des emballages de ses restaurants d’ici 2025. Ça ne mange pas de pain, fût-il fourré à la viande hachée. En janvier, les géants de la pétrochimie ont créé l’Alliance internationale pour l’élimination des déchets plastiques, qui vante le recyclage et promet un investissement d’un milliard et demi de dollars. Mais l’histoire des dernières décennies montre que les serments de ce type relèvent trop souvent de l’effet d’annonce.Quoi qu’il en soit, si le recyclage participe à la lutte contre la pollution plastique, il n’est en rien l’alpha et l’oméga. Ces matières, classées en sept catégories, ne peuvent toutes être réutilisées. Trop compliqué, trop coûteux, trop polluant. Comme le rappelle le Programme des Nations unies pour l’environnement, « les produits chimiques, ajoutés aux polymères, les matériaux mélangés, les emballages contaminés par des aliments… rendent le recyclage ardu et coûteux ».
Les limites de l'économie circulaire
Se gargariser d’« économie circulaire » s’apparente à un leurre. Dans la nature, les excréments de mouton servent d’engrais aux plantes qu’ils brouteront plus tard. Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme en substance utile. On s’en approche avec le verre et les métaux. Mais pas avec le plastique, qui, quand il est traité une deuxième fois, réapparaît le plus souvent sous forme d’objets eux-mêmes non recyclables, telles les bouteilles métamorphosées en laines polaires. Comme le souligne Matt Wilkins, chercheur en écologie, dans la revue « Scientific American », tout miser sur la réutilisation revient à « planter un clou pour empêcher un gratte-ciel de s’effondrer ».
Et de pointer la principale aberration : l’afflux monstre de plastique à usage unique, comme les barquettes de supermarché ou les moquettes des foires et salons. Le recyclage est utile pour les déchets déjà partis dans la nature et les produits indispensables, comme les équipements médicaux. Mais la société du tout jetable, elle, n’est pas viable. Le meilleur déchet plastique reste celui qui n’existe pas.
Karen Isère - Paris Match - dimanche 12 mai 2019
05:37 Publié dans AGRICULTURE ET BIODIVERSITE, ARTICLES ENGAGES, DES SOLUTIONS !, ECONOMIE SOLIDAIRE, EDUCATION, EVOLUTION PERSONNELLE, GESTION DES DECHETS, HUMANISME/PHILOSOPHIE, L'EAU ET LA MER, SOCIETE COLLABORATIVE, Z - SUR FACE BOOK AVEC COOPERER AVEC PR | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | |
18/05/2019
Lutte contre le dérèglement climatique...
Réunis à Sibiu, en Roumanie, jeudi, les leaders de l’Union européenne ont discuté de la stratégie pour l’avenir de l’Union européenne. L’un des grands enjeux de la journée : la politique climatique.Les blocages européens divergent largement des attentes citoyennes. En effet, un sondage réalisé par Viavoice, pour Libération démontre que 67% des Français pensent que la lutte contre le dérèglement climatique devrait être une compétence européenne.
Une demande : l’action
Dans une lettre ouverte adressée aux chefs d’Etats de l’UE, les représentants des Fridays For Future, rappellent les engagements pris par Bruxelles. Depuis plusieurs mois, ce mouvement d’étudiants européens exige que l’Union atteigne la neutralité carbone d’ici à 2050, «la seule façon de mettre le monde sur la voie des 1,5°C». Leur requête est simple : le climat doit être la priorité. Cette lettre s’inscrit dans la lignée des récentes protestations citoyennes face à l’urgence climatique.
Profitant des dernières semaines avant les élections européennes, les missives se sont multipliées ces derniers jours. Mardi, plus de 200 maires de villes européennes ont lancé un appel demandant notamment la neutralité carbone d’ici à 2050 et l’augmentation des objectifs européens en matière de climat et d’énergie, à l’horizon 2030. Le même jour, débutait la campagne «Climate Action Call». Des dizaines de groupes de la société civile veulent que l’Union européenne et les pays membres respectent les engagements pris à la COP21, à Paris, en 2015.
A quelques mois d’une conférence sur le climat organisé par les Nations unies, à New York, en septembre, l’UE n’a d’autre choix que de se fixer de nouvelles ambitions. Jeudi, les chefs d’Etats européens avaient tout intérêt à montrer l’exemple aux autres pays, d’autant que l’UE se classe troisième dans la liste des plus grands émetteurs de gaz à effet de serre. Un rendez-vous raté, d’autant qu’une nouvelle grève mondiale pour le climat est organisée, le 24 mai, en pleines élections européennes.
Carole Kupper - Liberation - vendredi 10 mai 2019
05:14 Publié dans ARTICLES ENGAGES, CITOYENNETE, DES SOLUTIONS !, ENERGIES ET CLIMAT, EVOLUTION PERSONNELLE, HUMANISME/PHILOSOPHIE, MEDIAS, SOCIETE COLLABORATIVE | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | |
Bouger à l'hôpital en dépit du cancer...
Les patients atteints d'un cancer voient souvent s'altérer leurs capacités cardiorespiratoires et musculaires. Ce déconditionnement physique peut aboutir à une intolérance au sport, entraînant une forte diminution de l'autonomie, de la qualité de vie, de l'estime de soi, ainsi que d'une augmentation de la fatigue physique et psychologique. De nombreuses études mettent en avant l'intérêt de l'exercice physique en prévention de ces effets. sur la base du rapport "bénéfices de l'activité physique pendant et après cancer", l'institut national du cancer préconise la pratique du sport pendant les soins oncologiques.
La Lettre de la Fondation Hôpitaux de Paris-Hôpitaux de France se fait l'écho des conséquences des traitements contre le cancer (fatigue, confiance en soi, autonomie, solidité osseuse...). Aussi, grâce à la générosité de ses donateurs, la Fondation soutient des projets qui permettent à de jeunes patients atteints de cancer de vivre mieux. Par exemple, à l'hôpital Léon Bérard de Lyon, où plus de 200 jeunes adultes (entre 15 et 25 ans) sont accueillis, l'activité physique est autant un défouloir qu'une composante de leur traitement. Une pyramide de 300 m2, loin des chambres de l'hôpital, comporte des machines de fitness, du mini-golf, du tir à l'arc et des salles de cours collectifs pour gymnastique et danse.
A Neufmoutiers-en-Brie, en Seine et Marne, un City Park pour adolescents a été crée grâce à une subvention conséquente de la Fondation. En fait, c'est aussi bien pour la rééducation, la possibilité de se muscler, que pour créer du lien social. Les sports collectifs notamment permettent aux jeunes de continuer des activités sportives, même s'ils sont en fauteuil roulant. Il a été noté que l'activité physique, en effet, réduit de 30% la fatigue du patient, influe sur la masse musculaire et réduit le taux de rechute après un cancer.
Pour faire des dons ou se renseigner, contacter www.fondationhopitaux.fr.
Lyliane
05:11 Publié dans ARTICLES ENGAGES, DES SOLUTIONS !, ECONOMIE SOLIDAIRE, EDUCATION, EVOLUTION PERSONNELLE, HABITER AUTREMENT, HUMANISME/PHILOSOPHIE, LECTURES, SOCIETE COLLABORATIVE, SOINS ALTERNATIFS ET SANTE, URBANISME, Z - SUR FACE BOOK AVEC COOPERER AVEC PR | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | |
17/05/2019
Balade virtuelle à bicyclette ou sorties réelles en jardin...
Depuis quelques années, les effets positifs de l'activité physique sur les personnes âgées et les malades ne cessent d'être prouvés par les scientifiques. Elle permet d'améliorer l'endurance cardio-respiratoire, l'état musculaire et osseux et de réduire la dépression et la détérioration de la fonction cognitive, écrit dans la Lettre "Hôpital Soleil" un membre de la Fondation des Hôpitaux de Paris. Aussi ont été crées les APA, activités physiques adaptées, dédiées aux personnes âgées ou handicapées, quel que soit leur degré d'autonomie. Elles sont dispensées par des animateurs qualifiés. Des sports dits "adaptés" avec différents accessoires peuvent être proposés en fonction du degré de mobilité des aînés: ballons médicaux, haltères, cerceaux...
La Fondation Hôpitaux de France -Hôpitaux de Paris a par exemple subventionné en partie l'installation de terrasses extérieures, d'aires d'activités conviviales comme des jardins à l'EHPAD l'Aumance dans l'Allier, où se trouvent 78 résidents. Ailleurs, comme à l'EHPAD Gourlet-Bontemps dans le Val de Marne, ce sont l'acquisition d'un Motomed, d'un Bike Labyrinth et d'une solution vidéo pour simuler des paysages qui ont été en partie subventionnés. Ainsi, les malades pédalent sans s'en rendre toujours compte, arpentent des rues de la capitale de façon virtuelle, renouent avec des sorties connues ou inconnues bienfaitrices à tous les niveaux.
Pour en savoir plus, consulter le site: www.fondationhopitaux.fr.
lyliane
07:10 Publié dans ARTICLES ENGAGES, CITOYENNETE, DES SOLUTIONS !, ECONOMIE SOLIDAIRE, EVOLUTION PERSONNELLE, HABITER AUTREMENT, HUMANISME/PHILOSOPHIE, LECTURES, SOCIETE COLLABORATIVE, SOINS ALTERNATIFS ET SANTE, Z - SUR FACE BOOK AVEC COOPERER AVEC PR | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | |
Des archéologues égyptiens ont mis au jour une tombe de la cinquième dynastie de l’Ancien Empire.
Quatre sublimes sarcophages ont été trouvés en Egypte.
Nouvelle découverte outre-Méditerranée. Sur sa page Facebook, le Conseil suprême des Antiquités égyptiennes a annoncé avoir mis au jour une tombe près de la pyramide de Gizeh. Pour accéder à l’endroit, les archéologues ont dû décaisser plus de 450 mètres cubes de débris. Les travaux avaient débuté en août. A l’intérieur, les scientifiques ont pu découvrir quatre sarcophages remarquablement préservés, une statue en calcaire et d’autres petits objets funéraires. Beaucoup de décorations murales étaient également présentes.
«Nous avons découvert une tombe datant de l’Ancien Empire (troisième millénaire avant notre ère, NDLR), sous la cinquième dynastie. Cela veut dire que nous parlons d’une période de 2500 ans avant J.C., soit plus ou moins 4500 ans», a déclaré Mostafa Waziri, secrétaire général du Conseil suprême des antiquités.
À qui appartenait la tombe ?
D’après les informations des chercheurs, la tombe n’était pas destinée à une seule personne mais deux. La première se nommait Pehenwika. Elle possédait beaucoup de titres, comme superviseur, prêtre ou grand prêtre. La seconde personne s’appelait Nui. Elle avait cinq titres et possédait l’honneur d’être le «Secret Keeper» du roi Khéphren.
D’après M. Waziri, cette découverte en annonce d’autres. «En 2019, nous avons découvert beaucoup de tombes partout en Egypte. Mais celle-ci est vraiment très spéciale pour moi et toute mon équipe. Nous parlons de pyramides. Nous parlons d’un espace totalement vierge, qui n’a pas été touché. C’est vraiment très prometteur pour la suite», a-t-il ajouté.
Les autorités égyptiennes annoncent régulièrement des découvertes archéologiques, alors que le pays est souvent accusé d'un manque de rigueur scientifique et de négligence dans la conservation de ses antiquités. Les sites archéologiques, en particulier à Louxor, constituent aussi pour l'Egypte un argument majeur face à la concurrence d'autres destinations touristiques. Le secteur du tourisme, en berne dans ce pays depuis la révolution de 2011, a connu une relative amélioration ces derniers mois.
Paris Match - Paris Match - jeudi 9 mai 2019
04:06 Publié dans ARTICLES ENGAGES, EDUCATION, EVOLUTION PERSONNELLE, HUMANISME/PHILOSOPHIE, MEDIAS, NATURE ET ENVIRONNEMENT, QUESTIONNEMENTS, SOCIETE COLLABORATIVE, Z - SUR FACE BOOK AVEC COOPERER AVEC PR | Tags : ssarcophages égyptiens découverts | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | |
16/05/2019
Restos du cœur: un «plan européen de lutte contre la pauvreté»
A l'occasion de la journée de l'Europe, le président de l'association s'est inquiété pour l'avenir du fonds européen d'assistance aux plus démunis (FEAD), qui permet "de financer des produits alimentaires pour les plus démunis".
Ils s'inquiétent d'une possible baisse des fonds consacrés à l'aide alimentaire. Les Restos du coeur ont appelé, jeudi 9 mai, à "un plan européen de lutte contre la pauvreté". "On ne peut pas agir seuls, il faut un plan européen", selon le président de l'association, Patrice Blanc, pour qui "il faut que le droit à l'alimentation soit intégré dans le socle européen des droits sociaux".
A l'occasion de la journée de l'Europe, le 9 mai, et à trois semaines des élections européennes, Patrice Blanc s'est inquiété pour l'avenir du fonds européen d'assistance aux plus démunis (FEAD), "qui touche actuellement 16 millions de personnes en Europe" et permet "de financer des produits alimentaires pour les plus démunis". Or une proposition de la Commission européenne, intégrant le FEAD à un fonds social plus large, aurait selon lui pour effet de "diviser par deux ce fonds".
"Ce serait absolument catastrophique. Rien qu'en France, une personne sur trois en situation de grande pauvreté bénéficie de ce fonds", a-t-il assuré. Les Restos du cœur appellent donc sur Twitter à "se mobiliser pour défendre cet outil unique de lutte contre la grande pauvreté en France et en Europe".
— Les Restos du Coeur (@restosducoeur) 9 mai 2019
A propos du film sur Lourdes...
Documentaire sur le pèlerinage dans la cité mariale, "Lourdes" est sorti dans les salles, en ce début du mois de Marie. Au coeur du film, Thierry Demazière et Albin Teurtai interrogent le mystère de la foi.
"Lourdes", le titre parle de lui-même : un état des lieux de la cité mariale, aujourd’hui. Pourquoi y vient-on, aussi nombreux, avec une telle ferveur ? Thierry Demazière et Albin Teurtai filment un documentaire nourri de témoignages émouvants.
Les documentaristes posent également la question des miracles sur lesquels repose l'aura du lieu. Hors considérations religieuses, Lourdes fascine comme un des pèlerinages chrétiens les plus fréquentés du monde. C'est aussi l'histoire de Bernadette Soubirous, et d'un phénomène religieux sur lequel revient régulièrement le cinéma. Thierry Demazière et Albin Teurtai se l'approprient avec une pertinence remarquable et une sensibilité communicative. Sur les écrans mercredi 8 mai.
Fascinations mariales:
La vie de Bernadette Soubirous a fait l'objet d'adaptations au cinéma dès la naissance du 7e art, et les documentaires sur le sujet, comme le pélerinage à Lourdes, pullulent à la télévision. Les fictions autour de la cité mariale sont nombreuses, la plus fameuse restant le sulfureux "Miraculé" de Jean-Pierre Mocky avec Jean Poiret, Michel Serrault et Jeanne Moreau. "Lourdes" marque une date dans cette moisson de films. L’intimité des témoignages recueillis et la ferveur qui en émane, sans prosélytisme aucun, font la différence.
Du départ pour Lourdes, à la fin du pèlerinage et la séparation des pèlerins, en passant par les prières, les visites de la grotte de la Vierge, les processions, les prières, les bains sanctifiés, l’hébergement, les repas… égrainent tout un parcours, à la fois physique et spirituel. Un pèlerinage à Lourdes est vécu comme l’événement majeur d’une vie, et est souvent renouvelé par les pratiquants.
Un père et son jeune fils font le voyage pour soulager le dernier né atteint d’une maladie orpheline ; un travesti prostitué du Bois de Boulogne vient pour la énième fois afin de trouver la force de sortir de ce cercle vicieux ; un accidenté cérébral fait son 15e pèlerinage sans bien savoir pourquoi mais avec enthousiasme… "Lourdes" dresse le portrait transversal d’une quête du divin où se formule une requête : se "réparer" de la vie pour mieux vivre.
Thierry Demazière et Albin Teurtai ne cherchent pas la belle image, mais une vérité. Sans être distante, car filmée au cœur du pèlerinage, elle capte l’émotion des participants mis en situation (arrivée, installation, processions, rituels…). Ils exposent par ailleurs leurs motivations et ce qu’ils attendent de leur pèlerinage. Pas de voix off, ni de commentaire : ce sont eux qui parlent, se confient, exposent leurs espoirs et leur foi.
Culte du miracle
La foi est à l’image d’une rencontre qu’ils viennent concrétiser avec Marie. La Vierge imprègne toute la cité, avec comme catalyseur, la grotte où elle est apparue et la source qu’elle fit jaillir, selon les croyants. Une source miraculeuse, à l’origine de quelques 80 guérisons inexpliquées par la science et reconnues comme "miracles"par l’Eglise. Le support matériel (grotte, eau) est objet de vénération, comme s’ils étaient la résurgence de rites païens (les sources et fontaines miraculeuses sont légion dans le monde païen). Toucher la paroi de la grotte, boire l’eau, s’y baigner est curateur et l’objet d’un culte proprement marial sans équivalent. Il en résulte une ferveur spirituelle que tous les pèlerins reconnaissent avoir vécu à Lourdes, d’autant qu’elle est collective.
Le documentaire de Thierry Demazière et Albin Teurtai traduit cette force, avec sobriété. Ce regard distancié, dénué de lyrisme et de pathos participe de la puissance du film. Sa construction suit un crescendo qui aboutit au départ à regret des pèlerins d’un lieu hors du temps, fraternel et rédempteur, évocateur d’une Jérusalem céleste.
La fiche
Genre : Documentaire
Réalisateur : Thierry Demazière et Albin Teurtai
Pays : France
Durée : 1h31
Franceinfo - Franceinfo - mardi 7 mai 2019
05:49 Publié dans ARTICLES ENGAGES, EDUCATION, EVENEMENTS, EVOLUTION PERSONNELLE, HUMANISME/PHILOSOPHIE, MEDIAS, QUESTIONNEMENTS, SOINS ALTERNATIFS ET SANTE | Tags : film lourdes | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | |
15/05/2019
Lire et faire lire: 20 ans de partage!
Selon Mme Kathleen Junon dans le journal Nous, l'Association Lire et faire lire, crée par Mr Alexandre Jardin possède une antenne à Nice, dont les 250 bénévoles rayonnent sur tout le département de Menton jusqu'à Théoule sur mer. Leur mission est simple: donner ou redonner le goût de la lecture aux enfants. Dans cette association, installée 12, rue Vernier à Nice, la porte est toujours ouverte. Chaque jour, des enfants passent déposer ou retirer des livres et des bénévoles lisent à des groupes de 6 ou 7 personnes des ouvrages, qu'ils peuvent ensuite emprunter pour se les approprier.
Il n'est pas question d'apprendre à lire aux enfants, car c'est le but de l'école. L'objectif est de donner l'envie de lire et de stimuler l'imaginaire des enfants. Montrer notamment "que l'on n'est jamais seul avec un livre" motive la plupart des intervenant. Les familles étant souvent éclatées et le lien avec les grands-parents parfois distendu, les bénévoles engagés sur le long terme tissent des liens pérennes. L'association est hébergée par la Ligue de l'Enseignement laïque et manque de moyens financiers et humains. Des aides de la Mairie et du Département lui sont toutefois attribuées.
Faire entrer le livre dans certaines familles n'est pas toujours évident... Et même pendant l'école, la lecture les sort du cadre habituel. Le thème cette année du Festival du Livre Jeunesse de Villeneuve - Loubet, qui est prévu le samedi 11 mai, est : "Comment dépister et soigner les enfants hyperactifs sans médicaments?". Il aura lieu au Pôle A. Escoffier à partir de 14H30. Un pédopsychiatre, praticien hospitalier, Mr Stéphane Clerget, sera présent. Pour tout renseignement, téléphoner au 04 93 87 24 64.
Lyliane
14/05/2019
Urgence Climatique décrétée en Irlande!
C'est la deuxième fois qu'un pays déclare "l'urgence climatique" en dix jours. L'Irlande a ainsi rejoint le Royaume-Uni ce jeudi en amendant un rapport parlementaire. En plus de déclarer cette "urgence climatique", il demande au parlement "d'examiner comment (le gouvernement irlandais) peut améliorer sa réponse au problème de la perte de biodiversité". Il a été approuvé dans la soirée jeudi.
"Nous avons maintenant l'appui de tous les partis pour déclarer une urgence en matière de climat et de biodiversité", s'est félicitée Hildegarde Naughton, députée du parti au pouvoir Fine Gael (centre-droit) et présidente du comité sur l'action climatique au Parlement. Mais "maintenant, on a besoin d'action", a-t-elle souligné.
"Déclarer une urgence ne veut absolument rien dire à moins que des mesures ne soient prises pour la sauvegarder", a aussi pointé le chef de file du Parti vert, Eamon Ryan, sur la chaîne de télévision publique RTE.
"Le gouvernement devra faire des choses qu'il ne veut pas faire"
"Cela veut dire que le gouvernement devra faire des choses qu'il ne veut pas faire", a-t-il ajouté. L'objectif actuel du gouvernement irlandais est une réduction des émissions de gaz à effet de serre d'au moins 80% par rapport à 1990 d'ici 2050, selon le site du département pour l'action climatique irlandais.
Au-delà des frontières irlandaises, cette déclaration a été accueillie avec enthousiasme par la jeune militante suédoise Greta Thunberg, devenue figure de la lutte contre le réchauffement climatique. "Super nouvelle en Irlande !! Qui est le suivant ?", a-t-elle tweeté.
Cette déclaration intervient donc neuf jours après celle du Parlement britannique, qui a été le premier en mai à le faire, lors d'un vote demandé par l'opposition travailliste et après une large mobilisation du mouvement pour le climat Extinction Rebellion, qui a mené une série d'actions de blocages dans la capitale britannique en avril.
Début mai, un rapport de la Commission britannique sur le changement climatique (CCC) a recommandé au Royaume-Uni de se fixer "un nouvel objectif ambitieux visant à réduire ses émissions de gaz à effet de serre à zéro d'ici 2050", l'objectif actuel étant une diminution de 80% par rapport à 1990 d'ici 2050.
lexpress.fr - L'Express - vendredi 10 mai 2019
07:37 Publié dans AGRICULTURE ET BIODIVERSITE, ARTICLES ENGAGES, CITOYENNETE, EVOLUTION PERSONNELLE, HABITER AUTREMENT, HUMANISME/PHILOSOPHIE, L'EAU ET LA MER, LA FORET, LES ABEILLES, MEDIAS, QUESTIONNEMENTS, SOCIETE COLLABORATIVE, Z - SUR FACE BOOK AVEC COOPERER AVEC PR | Tags : urgence climatique | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | |
Les solutions proposées par WWF pour sauver la Méditerranée...
L'ONG nommée WWF - www. wwf.fr - nous propose de sauver tous ensemble la nature de la pollution plastique. Elle s'est dotée d'un bateau qui va sillonner les côtes de la Mer Méditerranée, qui représente 1% des eaux marines sur le globe, mais qui compte déjà 7% des micro-plastiques. Sa mission sera "d'alerter les populations et les pouvoirs publics sur la menace des plastiques et de mener des études scientifiques afin de mesurer l'impact des plastiques sur la biodiversité marine".
Chaque année, en effet, 8 millions de tonnes de plastiques viennent inexorablement échouer dans nos océans. On en retrouve dans les corps des tortues marines et dans 90% des oiseaux marins. Le plastique empoisonne les poissons, tue les baleines, étouffe les oiseaux. Or, depuis 60 ans, la production de plastique connaît une croissance exponentielle. Et, à terre, 20% seulement des déchets plastiques sont collectés pour être recyclés. 60 tonnes de plastiques provenant de France se déversent chaque jour en Méditerranée.Tout cela n'est plus possible!
Il s'agit par exemple de modifier nos habitudes grâce notamment à l'application"We act for good" du WWF. A partir du mois de juin, le voilier du WWF sillonnera les ports méditerranéens, afin de sensibiliser les habitants et les touristes ( plus de 200 millions viennent chaque année sur les plages) à la problématique de la pollution plastique. Animations pour les familles, expositions, partenariats éco-responsables avec les restaurateurs seront proposés par les équipes du WWF (Wild World Fund).
Nous pouvons aussi signer la pétition disponible en ligne sur wwf.fr et faire des dons à l'ONG WWF, qui est une fondation reconnue d'utilité publique, pour financer sa campagne en Méditerranée. Ce combat contre les plastiques est notre affaire à tous. Nous le gagnerons tous ensemble. Car l'objectif à terme est d'engager gouvernements et collectivités à aboutir à "zéro plastique dans la nature en 2030". N'ayons pas peur de diffuser ce message à nos contacts, sur les réseaux sociaux...
Lyliane
05:05 Publié dans AGRICULTURE ET BIODIVERSITE, ARTICLES ENGAGES, CITOYENNETE, DES SOLUTIONS !, ECONOMIE SOLIDAIRE, EVOLUTION PERSONNELLE, GESTION DES DECHETS, HABITER AUTREMENT, HUMANISME/PHILOSOPHIE, L'EAU ET LA MER, LECTURES, MEDIAS, MONDE ANIMAL, NATURE ET ENVIRONNEMENT, SOCIETE COLLABORATIVE, SOINS ALTERNATIFS ET SANTE, Z - SUR FACE BOOK AVEC COOPERER AVEC PR | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | |
13/05/2019
Du nouveau chez les agriculteurs bretons...
Lancé en 1988, le réseau ouvre son premier espace commercial à Lantic, dans les Côtes d’Armor. Situé dans une ferme familiale, il met à l’honneur les produits locaux et la juste rémunération des producteurs.
Pour la première fois, un magasin sous enseigne «Bienvenue à la ferme» ouvre ses portes, à Lantic, dans les Côtes d’Armor. Créé en 1988 par l’Assemblée permanente des chambres d’agriculture (APCA), ce réseau rassemble des producteurs et des consommateurs soucieux de favoriser les circuits courts. Avec ce système, les consommateurs ont la possibilité de se rendre directement à la ferme afin d’y retirer leurs achats préalablement commandés. Une proximité au service de la transparence des produits vendus et de la juste rémunération des producteurs locaux. C’est dans ce même esprit qu’à partir de ce vendredi, un magasin familial déjà existant, tenu par trois agriculteurs, accueille en tant que membre du réseau «Bienvenue à la Ferme» les consommateurs à la recherche de produits frais et de saison. La priorité est donnée aux produits bretons, mais d’autres denrées alimentaires, notamment des légumes du sud de la France, enrichiront les étals du magasin toute l’année.
Une offre de produits fermiers diversifiée, dont 50% au minimum provient des récoltes des producteurs du réseau. Le reste des aliments dépend d’autres exploitations hors du réseau, en respectant toujours une exigence de qualité: «aucun produit n’est transformé», assure Jean-Marie Lenfant, porte-parole de «Bienvenue à la ferme». Parmi les viandes, fruits et légumes proposés à la vente, certains sont issus de l’agriculture biologique: près de 12% des agriculteurs du réseau pratiquent cette méthode de production, un chiffre qui ne cesse de croître au fil des années. À terme, la ferme de Lantic devrait être rejointe par d’autres magasins. Ce sera le cas début juin, avec l’ouverture d’un second point de vente à Menilles, dans l’Eure.
«Bienvenue à la ferme» un précurseur du «mieux manger»
Fort de 8000 agriculteurs adhérents, le réseau «Bienvenue à la ferme» a su anticiper les nouvelles attentes des consommateurs. Marqués par les nombreux scandales alimentaires de ces dernières années, les Français sont de plus en plus attentifs à leur alimentation. Le «mieux manger» est une tendance qui s’affirme: selon le baromètre annuel 2017 de l’Agence française pour le développement et la promotion de l’agriculture biologique, 94% des Français déclarent privilégier l’achat de produits durables et respectueux de l’environnement. Un changement dans les habitudes alimentaires qui s’accompagne d’une mutation de la relation consommateurs-producteurs: l’acte d’achat est également un acte social, qu’il faut préserver. «Bienvenue à la ferme», du haut de ses trente ans, est donc parfaitement dans l’air du temps.
En plus des courses à la ferme, les clients ont la possibilité de venir à la rencontre des fermiers lors d’une simple visite ou pour échanger avec eux sur leur savoir-faire, l’histoire de leur exploitation mais aussi sur les difficultés de la profession… Il est également possible de dormir à la ferme dans l’un des 1800 hébergements du réseau, ou de découvrir les produits de 270 exploitations fermières autour d’un repas, d’un goûter ou d’un apéritif. Le «mieux manger» étant aussi une affaire de génération, 900 fermes pédagogiques accueillent les plus jeunes et les sensibilisent aux pratiques fermières.
Jean-Baptiste Bernardeau - Le Figaro - vendredi 3 mai 2019
05:56 Publié dans AGRICULTURE ET BIODIVERSITE, DES SOLUTIONS !, ECONOMIE SOLIDAIRE, EDUCATION, EVOLUTION PERSONNELLE, GESTION DES DECHETS, HUMANISME/PHILOSOPHIE, JARDINS ET POTAGERS, MEDIAS, NATURE ET ENVIRONNEMENT, SOCIETE COLLABORATIVE, Z - SUR FACE BOOK AVEC COOPERER AVEC PR | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | |
Pétition en faveur des insectes...
Nombre de signatures :
29 104
05:24 Publié dans AGRICULTURE ET BIODIVERSITE, ARTICLES ENGAGES, CITOYENNETE, DES SOLUTIONS !, ECONOMIE SOLIDAIRE, EVOLUTION PERSONNELLE, HABITER AUTREMENT, HUMANISME/PHILOSOPHIE, JARDINS ET POTAGERS, LES ABEILLES, MEDIAS, NATURE ET ENVIRONNEMENT, SOCIETE COLLABORATIVE, Z - SUR FACE BOOK AVEC COOPERER AVEC PR | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | |
12/05/2019
Aider: Toit à moi...
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Ils réenchantent le quotidien des malades...
Plusieurs de nos concitoyennes et concitoyens donnent du rêve aux personnes touchées par le handicap. Il s'agit par exemple de Mme Anne-Cécile Ratsimbason, styliste médicale, qui crée de jolis vêtements adaptés aux déformations physiques. Elle a imaginé un débardeur muni d'un étui pour ranger le recueil de ses selles ou de ses urines. Dans son atelier niçois, elle confectionne des habits et des accessoires, qui couvrent une vingtaine de maladies (scoliose, ablation de seins, handicaps, diabète, lymphoedème...).
Mr Christian Têtedoie, chef cuisinier dans un restaurant gastronomique lyonnnais, cuisine aussi pour des malades du cancer. Il élabore des repas équilibrés et goûteux en respectant les contraintes économiques d'un centre hospitalier. Il s'adapte surtout aux problématiques des patients, aux allergies, joue sur les couleurs. Pour lui comme le disait Paul Bocuse: "il n'y a qu'une seule cuisine: la bonne!"
Quant à Mme et Mr Gaudens, fondateurs de l'Institut Dulcence à Paris, ils prodiguent des soins esthétiques à tout le monde, personnes en fauteuil, femmes souffrant de psoriasis, d'un cancer... Ils s'adaptent en effet au désir de chacun. Chez eux, on prend soin de sa peau, on est maquillé, on camoufle des brûlures, on vernit des ongles... Les prix sont à partir de 55 euros. Pour les contacter: www.dulcence.fr.
Merci pour les malades qui se sentent enfin pris en compte!
Lyliane
04:16 Publié dans ALIMENTATION ET SOLIDARITE, CITOYENNETE, DES SOLUTIONS !, ECONOMIE SOLIDAIRE, EVOLUTION PERSONNELLE, HABITER AUTREMENT, HUMANISME/PHILOSOPHIE, LECTURES, SOCIETE COLLABORATIVE, SOINS ALTERNATIFS ET SANTE, URBANISME, Z - SUR FACE BOOK AVEC COOPERER AVEC PR | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | |
11/05/2019
Du neuf sous le soleil!
Hébergés au sein de la pépinière d'entreprises CréaCannes, les membres d'O'Sol ont bûché pendant plus de 4 ans, apprenons-nous dans "Nous", pour donner naissance à une solution mobile permettant de produire de l'énergie solaire. La jeune équipe formée par Mrs Idriss Sisaïd, Enrique Garcia Bourne et Maximin Cousin propose du matériel simple, déployable partout dans le monde. O'Sol a d'abord réalisé un modèle grand format baptisé Alpha, puis d'autres plus compacts: Kino et Cliko.
Ces jeunes gens ont traversé l'Atlantique en janvier 2019, afin de participer au CES Las Vegas (1er salon mondial consacré à l'innovation technologique) et d'établir des liens avec des entreprises internationales. En attendant la commercialisation de ses générateurs, O'Sol a déjà noué un partenariat avec le CNES de Toulouse ( Centre national d'études spatiales). D'ici 1 an et demi, la start-up mettra en vente une batterie nomade sur la plateforme de financement participatif Kickstarter. A suivre donc mais des débuts très prometteurs!
Pour tout renseignement, s'adresser à : www.osol.com
Lyliane
06:08 Publié dans ARTICLES ENGAGES, CITOYENNETE, DES SOLUTIONS !, ECONOMIE SOLIDAIRE, ENERGIES ET CLIMAT, EVOLUTION PERSONNELLE, HABITER AUTREMENT, HUMANISME/PHILOSOPHIE, LECTURES, MEDIAS, SOCIETE COLLABORATIVE, URBANISME, Z - SUR FACE BOOK AVEC COOPERER AVEC PR | Tags : o'sol, solution mobile d'énergie solaire | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | |
Sauvetage des dauphins au Honduras...
Les dauphins peuvent maintenant danser librement dans les eaux turquoise d’Utila sans craindre d’avaler du plastique. Les plus de cinq millions de bouteilles qui atteignent chaque année l’île du Honduras, dans le département des Caraïbes des îles de la Bahía, ne finiront plus dans l’océan. Les autorités de l’île utilisent maintenant cette matière première pour revêtir les rues d’Utila, protégeant de l’invasion plastique les cétacés, dont la danse attire 2,3 millions de touristes chaque année. Cette solution innovante de la municipalité est un mélange de bouteilles en plastique et de ciment. Elle vise à stopper la pollution environnementale qui menace non seulement le majestueux sanctuaire des dauphins, mais également toutes les espèces marines vivant dans le deuxième plus grand récif au monde.
Les routes en plastique d’Utila sont plus durables et moins chères que les routes conventionnelles
«Environ cinq millions de bouteilles en plastique arrivent sur l’île chaque année, en plus de celles que les vagues déposent sur les plages», explique Troy Bodden, maire d’Utila, «alors nous avons décidé de nous débarrasser de ce plastique en le déchiquetant et en l’utilisant comme matériau pour le béton de nos rues.». Basées sur une idée d’abord appliquée en Inde, les routes en plastique d’Utila sont plus durables et moins chères que les routes conventionnelles. Le maire Bodden s’est inspiré de l’expérience indienne ainsi que d’une vidéo des routes en plastique au Canada qu’un touriste lui avait montrée. Troy Bodden affirme que 28 % de la formule du béton provient de plastique déchiqueté, ce qui permet à la municipalité d’économiser de l’argent qui aurait évalué à environ 40 000 euros. Une deuxième route, la rue Lozano de 390 mètres de long, a été recouverte par la suite. Pour réaliser la chaussée, quelque 150 000 bouteilles de boissons gazeuses ont été transformées en 3 600 kilos de plastique déchiqueté, puis mélangées à du ciment et à du sable dans un laboratoire de la ville de San Pedro Sula, dans le nord du Honduras, pour tester la résistance au poids et aux conditions météorologiques du mélange. La formule est certifiée et a la même consistance que l’asphalte ordinaire, explique Troy Bodden. «Nous étudions sa durabilité, pour l’appliquer à d’autres projets tels que les pavés» assure-t-il.
Interdiction des sacs en plastique et des pailles
Le maire a lancé en parallèle d’autres mesures pour lutter contre la pollution, dont un arrêté municipal qui interdit l’utilisation de sacs en plastique et de pailles. Les plages et récifs sont également nettoyés collectivement par les locaux avec l’aide des centres de plongée de l’île. «Ce n’est qu’un exemple de
la créativité des Honduriens. Le plastique produit sur l’île est aujourd’hui déchiqueté et utilisé comme revêtement de chaussée et il fonctionne très bien, il ne craque pas et ne s’endommage pas. Grâce à ces initiatives, nous préservons les ressources naturelles et l’avenir de notre île,» estime le biologiste Fernando Argüello. La matière première en plastique est collectée sur les plages et au centre de recyclage, puis broyée pour former des boules avant d’être transportée sur le chantier dans d’énormes sacs noirs. Se procurer ce plastique n’est pas difficile, car le fleuve Motagua, qui prend sa source au Guatemala et termine dans l’Atlantique, achemine vers l’île d’énormes quantités de déchets à travers 13 municipalités différentes.
Article écrit par Glenda Estrada, El Heraldo (Honduras)
05:46 Publié dans AGRICULTURE ET BIODIVERSITE, ARTICLES ENGAGES, CITOYENNETE, DES SOLUTIONS !, ECONOMIE SOLIDAIRE, EVOLUTION PERSONNELLE, GESTION DES DECHETS, HUMANISME/PHILOSOPHIE, L'EAU ET LA MER, MEDIAS, NATURE ET ENVIRONNEMENT, SOCIETE COLLABORATIVE, Z - SUR FACE BOOK AVEC COOPERER AVEC PR | Tags : des routes au honduras pour recycler le plastique | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | |
10/05/2019
La P.A.C : une occasion manquée de modifier la politique agricole commune...
Publié 04/04/2019
Mardi 2 avril 2019, les députés européens membres de la Commission Agriculture ont voté sur la future Politique Agricole Commune (PAC), actuellement en cours de révision. Une occasion de changer et de construire un nouveau modèle d’agriculture et d’élevage. L’occasion idéale pour mettre fin aux subventions à l’agriculture industrielle et de promouvoir réellement des pratiques respectueuses du bien-être animal. Une occasion… complètement manquée. CIW-France
Quel dommage! Il faudra maintenant attendre 7 ans!
Lyliane
05:56 Publié dans AGRICULTURE ET BIODIVERSITE, ARTICLES ENGAGES, CITOYENNETE, EVOLUTION PERSONNELLE, HUMANISME/PHILOSOPHIE, JARDINS ET POTAGERS, MEDIAS, NATURE ET ENVIRONNEMENT, QUESTIONNEMENTS, SOCIETE COLLABORATIVE, Z - SUR FACE BOOK AVEC COOPERER AVEC PR | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | |
Agriculture alternative: cultures et semences à profusion dans l'Hérault!
Dans l’Hérault, un paysan autodidacte a un rendement trois fois supérieur à celui de l’agriculture conventionnelle. C’est parce que, faute d’argent, il n’a pu acquérir que des terres rocailleuses et impraticables, «dont personne ne voulait» dit-il, que cette histoire a commencé. Enfant, Pascal Poot a vécu dans ce sud de la France, entre Montpellier et Toulouse, où souvent il ne tombe pas une goutte pendant six mois. Quand il y revient, il y a vingt ans, après dix années passées dans le Lot, il sait déjà une chose : sans traitement chimique, les plantes apprennent à se défendre contre les insectes et les maladies. De retour sur les hauteurs du village de Lodève, il commence des semis avec des graines de tomates issues de variétés anciennes, les met à germer sous serre pendant un mois sur un tas de fumier, «une couche chaude à environ 70 degrés». Il débroussaille quelques parcelles puis, un mois plus tard, plante les semis. Et il attend. La première année, les tomates, non traitées et non arrosées, sont toutes petites. Il en conserve les graines et les replante. Dès l’année suivante, il obtient de beaux fruits. «Les plantes transmettent à leurs graines ce qu’elles apprennent dans leur vie. Année après année, elles s’améliorent.»
La demande est désormais si forte qu’il ne vend plus sa récolte de tomates : elle est presque entièrement dédiée à la fabrication de semences, qu’on lui achète du monde entier –du Togo à la Nouvelle-Calédonie– sur son site Internet. Des collectionneurs lui apportent des variétés oubliées qu’il remet en culture. «Je ramasse les tomates le plus tard possible, jusqu’à décembre ou début janvier, parce que plus elles ont vécu, plus elles ont appris. Là, elles sauront résister à la sécheresse, aux inondations de l’automne et aux premiers gels. Elles sont plus robustes et contiennent 10 à 20 fois plus de vitamines, d’antioxydants et de polyphénols que les variétés classiques ou hybrides.»
Des chercheurs s'intéressent à son travail
Aujourd’hui, sans eau et sans aucun intrant chimique, il obtient un rendement record : quand, dans l’agriculture conventionnelle très irriguée, on produit en moyenne 10 kilos de tomates au mètre carré –des tomates hybrides, sans goût, travaillées pour ne pas pourrir–, lui en obtient, dit-il, «plus de 30 kilos». Il cultive aussi des salades, des courgettes, des courges, des oignons, des aubergines… Toujours selon le même système. En tout, plus de 100 000 plants chaque année –200 variétés de tomates et 100 de légumes. Dans son domaine, 30 hectares de garrigue, vaquent une dizaine de vaches, une trentaine de moutons et autant de chèvres, qui produisent le fumier dont il a besoin. «C’est comme ça que l’on a cultivé pendant des siècles, c’est comme ça que faisait mon grand-père», dit-il. Des chercheurs s’intéressent à son travail pour tenter de comprendre les mécanismes biologiques à l’œuvre dans la surprenante adaptation de ses tomates.
Les semences dans la loi
La réglementation est complexe mais, en résumé, pour commercialiser en quantité des semences, celles-ci doivent être inscrites au Catalogue officiel des espèces et variétés de plantes cultivées en France. Géré en partie par les professionnels, ce catalogue fait la part belle aux produits de l’industrie agroalimentaire. Rien n’interdit cependant aux amateurs de planter des variétés non recensées.
Caroline Fontaine - Paris Match - dimanche 28 avril 2019
05:34 Publié dans AGRICULTURE ET BIODIVERSITE, ARTICLES ENGAGES, CITOYENNETE, DES SOLUTIONS !, ECONOMIE SOLIDAIRE, EVOLUTION PERSONNELLE, JARDINS ET POTAGERS, MEDIAS, NATURE ET ENVIRONNEMENT, SOCIETE COLLABORATIVE, Z - SUR FACE BOOK AVEC COOPERER AVEC PR | Tags : agriculture alternative | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | |
09/05/2019
Une nouvelle forme d'agriculture avec de nouveaux outils...
L'entreprise d'ingénierie auvergnate, lauréate du concours i-Lab 2018, développe une nouvelle race de tracteurs, très légers, pour protéger l'environnement et confirmer la France dans son rôle de poids lourd agricole mondial.
Le temps où une série de tracteurs électriques, légers et organisés en vol d'oies labourera les champs n'est pas loin. C'est en tout cas ce à quoi travaille la société Sabi Agri, lancée en août 2017 à Clermont Ferrand - au cœur de la Céréales Valley, en Auvergne - par Alexandre Prevault, ingénieur mécatronicien et maraîcher, et Laure Osmani, avocate de formation. « Notre idée est de nous positionner sur le marché avec des tracteurs électriques, très légers, qui respectent mieux les sols et l'environnement », explique d'entrée de jeu Alexandre Prevault.
Pour l'heure en effet, selon les études de la FAO (Food and Agriculture Organization of the United Nations), la production agricole pour l'alimentation est responsable d'environ 30 % de la consommation mondiale d'énergie fossile. Pis, selon le spécialiste américain Michael Pollan, aux Etats-Unis, pour chaque calorie de nourriture produite, il ne faut pas moins de 10 calories d'énergie fossile... « Notre but est donc d'améliorer grandement ce ratio, grâce à des engins légers et électriques », déclare Alexandre Prevault. Car les énormes tracteurs actuels, qui fonctionnent au fioul, tassent les sols, qu'il faut ensuite retourner. Au contraire, un labour plus léger permet de conserver la matière organique, qui, à son tour, capte le CO2. « Nous avons donc cherché une solution technique pour cette pratique ».
Zéro émission
Et l'ingénieur mécatronicien l'a trouvée : au lieu de 40 chevaux thermiques, ses tracteurs, pesant 600 kilos seulement, n'affichent que 25 chevaux électriques, pour faire le même travail. Afin d'alléger la structure et de faire en sorte qu'une calorie consommée équivaudra à une calorie produite, le châssis de l'Alpo - c'est le nom de ce nouvel outil - englobe toutes les parties électroniques. Car bien sûr, cette nouvelle génération de tracteur est intelligente. Si, pour l'instant, elle ne peut agir que sur de petites surfaces, comme des terres en maraîchage ou en viticulture, sur trois à six hectares, rien n'empêchera d'en conduire un, associé à d'autres, qui seront pilotés par le premier grâce à l'électronique embarquée, sur des surfaces plus grandes, pour la production céréalière. De quoi limiter le recours à une main d'œuvre que les agriculteurs ont du mal à s'offrir, compte tenu des contraintes financières auxquelles ils sont actuellement soumis.
Enfin, l'Alpo bénéficie de huit heures d'autonomie et recharger les batteries électriques - en moins de deux heures - sera un jeu d'enfant dans la cour de la ferme, surtout si, de surcroît, elle est équipée de panneaux solaires, qui trouveront largement leur place sur les toits des hangars. Mieux encore, les frais de maintenance seront réduits du fait de l'architecture électrique des tracteurs. Là encore, le gain financier pour l'utilisateur est évident. Autant dire que ce tracteur zéro émission a tout pour plaire !
« L'agriculture est fragile, relève Alexandre Prevault, et face aux enjeux mondiaux de la production alimentaire, sans oublier la dépendance actuelle au pétrole, il est important pour la France de continuer à jouer dans la cour des grands comme elle le fait actuellement dans le domaine agricole ».
Tout est donc en place pour révolutionner l'agriculture ! Avec la dotation d'un total de 550 000 euros apportée par le concours i-Lab, Sabi Agri a poursuivi dans un premier temps le développement de sa gamme, qui se compose actuellement d'une dizaine d'engins spécifiques, adaptés aux besoins de divers utilisateurs et « fabriqués pour l'instant de façon artisanale », indique Alexandre Prevault. La société auvergnate, qui a par ailleurs embauché cinq personnes, entend maintenant passer à la phase de production industrielle et, en parallèle, obtenir les homologations nécessaires pour l'export. Car si sa commercialisation est prévue dès cette année en France, l'Alpo pourrait séduire les agriculteurs du monde entier. « Nous continuerons d'embaucher, de même que nous poursuivrons nos recherches pour développer d'autres produits, dans le domaine phytosanitaire, par exemple. Notre rôle est de faire l'interface entre le monde agricole et la technologie de pointe », indique le cofondateur de Sabi Agri.
La Tribune avec i-Lab - La Tribune - mardi 30 avril 2019
05:59 Publié dans AGRICULTURE ET BIODIVERSITE, ARTICLES ENGAGES, DES SOLUTIONS !, ECONOMIE SOLIDAIRE, ENERGIES ET CLIMAT, EVOLUTION PERSONNELLE, HABITER AUTREMENT, HUMANISME/PHILOSOPHIE, MEDIAS, MONDE ANIMAL, NATURE ET ENVIRONNEMENT, SOCIETE COLLABORATIVE, Z - SUR FACE BOOK AVEC COOPERER AVEC PR | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | |
Un village d'Alsace a réussi sa mue verte!
Dans Paris-Match du mois de mars 2019, Mme Caroline Fontaine nous fait connaître les initiatives d'un ancien mineur à la retraite, maire de la commune d'Ungersheim, Mr Jean-Claude Mensch (73 ans), qui depuis 30 ans a réussi à faire de sa commune de 2 400 habitants un modèle du genre en matière de transition écologique. En effet, il a choisi pour méthode de souder les gens autour de projets, de construire des structures, puis de les céder à des associations. Dans ce village d'Alsace, trois chantiers principaux ont été lancés: l'auto-suffisance énergétique, la souveraineté alimentaire et l'autonomie intellectuelle.
Concernant le premier chantier, il a fait, en effet, dès 1999 construire une centrale solaire thermique pour chauffer l'eau de la piscine municipale. Aujourd'hui, Ungersheim abrite "la plus grande centrale photovoltaïque d'Alsace". Elle a un éco-hameau estampillé "zéro carbione", une calèche tirée par un cheval pour assurer le transport scolaire et ses bâtiments publics ont de l'eau chaude grâce à une chaudière à bois. En projet: une unité de méthanisation pour fournir du gaz propre. Selon les plans actuels, en 2021, la commune atteindra l'autonomie électrique.
Pour le second chantier, Mr Mensch a fait de l'approvisionnement alimentaire "un service public" en mettant en place une régie agricole municipale promouvant une filière" de la graine à l'assiette": une exploitation maraîchère, une conserverie - bientôt une microbrasserie et un pressoir à fruits -. qui sont gérés sous statut communal et associatif. Quant à la restauration scolaire, elle est 100% bio et sans répercussion sur le budget des ménages. En 2020, une épicerie devrait ouvrir dans un bâtiment municipal.
Une monnaie locale a même été lancée "le radis" pour garder sur le territoire les euros dépensés. 6% des foyers l'utilisent déjà. La commune peu à peu s'essaye à la démocratie participative: commissions citoyennes de conseil des sages, conseil des enfants, de jurys citoyens... Les impôts n'ont pas augmenté depuis près de 15 ans. Tout n'est pas parfait cependant dans ce village, car il y a quelques farouches opposants. Toutefois, Mr le Maire a toujours été réélu au premier tour mandat après mandat. Et il faut également signaler une augmentation démographique (65%) et plus de 150 emplois qui ont été crées au village grâce à la transition écologique depuis 2011.
Ce modèle alsacien, comme celui de Mouans-Sartoux (06), serait duplicable à toute échelle dans notre pays, à condition "que les politiques ne soient pas prisonniers du monde économique et des lobbys". La démonstration est faite: des solutions de ce genre sont possibles! Car si rien n'est entrepris, les émissions de gaz à effet de serre vont continuer de croître. En 2018, elles ont déjà augmenté de 2,7%... Car n'oublions pas que le vote définitif de la loi sur le réchauffement climatique n'a toujours pas été remis à l'agenda de l'Assemblée Nationale afin d'être inscrit dans la Constitution...
C'est donc à nous citoyens d'exprimer notre volonté de "changer de paradigme" et de nous engager dans la transition écologique en choisissant des élus responsables et motivés! N'attendons pas que les politiques finissent par s'en occuper! Faisons nos propres choix de vie et pesons sur leurs décisions! Un film existe sur Ungersheim. Pour le consulter:
Lyliane
Pour exposer vos propres solutions, RV sur www.parismatch.com/solutions.
05:31 Publié dans AGRICULTURE ET BIODIVERSITE, ARTICLES ENGAGES, CITOYENNETE, DES SOLUTIONS !, EDUCATION, ENERGIES ET CLIMAT, EVOLUTION PERSONNELLE, GESTION DES DECHETS, HABITER AUTREMENT, HUMANISME/PHILOSOPHIE, LECTURES, LES ABEILLES, MEDIAS, MONDE ANIMAL, NATURE ET ENVIRONNEMENT, SOCIETE COLLABORATIVE, Z - SUR FACE BOOK AVEC COOPERER AVEC PR | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | |
08/05/2019
Recette pour un dentifrice sain...
Ma recette pour un dentifrice sain et naturel
La recette la plus facile est celle d’un dentifrice en poudre qui se transforme en lait au contact de la salive.
Voici une formule facile à réaliser, riche en minéraux et qui laisse une agréable sensation d’haleine fraîche.
Pour un petit pot de poudre dentifrice, type pilulier de pharmacie (plus de 30 grammes) :
- Dans un récipient en inox ou en céramique, mélangez à parts égales 1 cuillère à soupe d’argile blanche surfine(kaolinite),
- A une 1 cuillère à soupe de carbonate de calcium(disponible en pharmacie),
- Ajoutez une grosse pincée de bicarbonate de soudealimentaire,
- Mélangez finement les poudres à l’aide d’un mini-fouet,
- Ajoutez aux poudres 10 gouttes d’huile essentielle au choix :
- Les fans d’homéopathie, les femmes enceintes et les enfants apprécieront 5 gouttes d’huile essentielle de citron (essence du zeste) et 5 gouttes d’huile essentielle de tea-tree.
- Les autres aimeront la fraîcheur de 10 gouttes d’huile essentielle bio de menthe poivrée(attention cela ne convient pas aux enfants ni aux femmes enceintes).
- Les fans d’homéopathie, les femmes enceintes et les enfants apprécieront 5 gouttes d’huile essentielle de citron (essence du zeste) et 5 gouttes d’huile essentielle de tea-tree.
- À l’aide d’un petit pilon, homogénéisez bien le tout. Il ne doit plus y avoir de grumeaux.
- Mettez en pot préalablement bien désinfecté.
Méthode : Il suffit de « tremper » votre brosse à dents (sèche) dans le pot et de tapoter l’excédent. Une mince couche est amplement suffisante.
Brossez-vous ensuite les dents comme à l’accoutumée avec de l’eau (vous pouvez mouiller la brosse après l’avoir retirée du pot).
Conservation : jusqu’à 6 mois à l’abri de la lumière, de la chaleur et de l’humidité.
Vous voilà donc équipé(e) pour une bouche saine et un brossage régulier sans matières douteuses.
Au passage, je vous rappelle l'importance de consulter régulièrement votre dentiste, d’utiliser du fil dentaire et d’éviter le grignotage sucré.
Et vous ? Utilisez-vous des dentifrices naturels ou faits-maison ? Si c'est le cas, n'hésitez pas à partager ici vos recettes.
À très bientôt,
Manon Lambesc
07:17 Publié dans ALIMENTATION ET SOLIDARITE, ARTICLES ENGAGES, DES SOLUTIONS !, EDUCATION, EVOLUTION PERSONNELLE, HABITER AUTREMENT, HUMANISME/PHILOSOPHIE, MEDIAS, NATURE ET ENVIRONNEMENT, SOCIETE COLLABORATIVE, SOINS ALTERNATIFS ET SANTE, Z - SUR FACE BOOK AVEC COOPERER AVEC PR | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | |
Urgence absolue pour les 18-30 ans: l'environnement!
Mme Marion Pignot dans le Journal 20 Minutes rédige un article en s'appuyant sur une étude d'OpinionWay réalisée en ligne auprès d'un échantillon représentatif de 599 jeunes âgés de 18 à 30 ans baptisée MoiJeune. Selon ce sondage, les 18-30 ans estiment à 58% que l'écologie devrait être la mission prioritaire de l'Europe. Nous sommes à un mois des élections européennes et l'effet Greta Thunberg, cette adolescente suédoise qui cherche à mobiliser les jeunes pour le climat, semble avoir joué.
Quant aux 18-22 ans, à 62% ils déclarent qu'ils mettent en tête l'environnement pour les missions de l'Union Européenne. Ils ont fait une prise de conscience profonde des enjeux climatiques et pensent que ce serait le levier idéal pour reconstruire l'Europe. Ils caractérisent même cet enjeu d'"urgence absolue". Le défense de la démocratie et la prospérité économique viennent loin derrière l'environnement. Imposer un cadre strict aux pays membres paraît souhaitable à ces jeunes interviewés.
Voilà de quoi prendre conscience que nos questions de pouvoir d'achat ou de référendum citoyen réclamés à grands cris dans notre pays par certains ne correspondent en rien aux attentes de la jeunesse européenne. Politiciens et simples citoyens, à nous de comprendre que nous ne sommes pas vraiment à l'écoute de ceux qui représentent l'avenir, tous ces jeunes qui eux sont branchés sur le devenir de notre planète et nous montrent la voie...
Pour participer au projet MoiJeune et à des enquêtes, s'inscrire sur www.moijeune.fr.
Lyliane
04:39 Publié dans AGRICULTURE ET BIODIVERSITE, ARTICLES ENGAGES, CITOYENNETE, DES SOLUTIONS !, ECONOMIE SOLIDAIRE, EDUCATION, EVOLUTION PERSONNELLE, HABITER AUTREMENT, L'EAU ET LA MER, LECTURES, MEDIAS, NATURE ET ENVIRONNEMENT, SOCIETE COLLABORATIVE, Z - SUR FACE BOOK AVEC COOPERER AVEC PR | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | |
07/05/2019
Semons des fleurs!
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Konekti, la maison de Mamie...
Dans Télérama, Mr Luc Le Chatelier est allé se renseigner sur un prototype de petite maison, située près de Reims dans la ZAC de Bezannes (51), qui se veut capable de veiller sur nos vieux jours et ceux de nos aînés. Un architecte, Mr Bruno Rollet, en effet, de même qu'un bailleur social, Plurial Novilia, se sont penchés sur la question du grand âge et de la perte d'autonomie.
Dans leur petite maison blanche, de plain-pied, tout est prévu grâce à la domotique. Un peu partout, dans les murs, au sol, sur les portes... se cachent des capteurs permettant de détecter les mouvements (ou leur absence), de déclencher l'allumage d'un cheminement lumineux, de réguler à distance depuis un smartphone la température ambiante, d'ouvrir ou fermer des portes et des volets ou de détecter des activités anormales.
A l'extérieur, le toit en forme de champignon ondule en débord, ménageant tout autour une promenade et une terrasse à l'abri des intempéries. Dedans: une grande chambre attenante à une salle de bains, un double living et sa cuisine américaine, sans oublier à l'arrière un studio pour les proches ou l'aide à domicile. Là on peut vivre au ralenti, chez soi, que l'on soit en fauteuil ou avec une vue rétrécie par l'âge ou la maladie.
Cette alternative à la maison de retraite au concept assez novateur peut se visiter en Champagne. Il est également possible de consulter le site de Konekti sur Internet: