03/11/2019
A Brest, une technologie de pointe contre le cancer...
Le CHRU de Brest est le premier hôpital public français à se doter de cette technologie
Début septembre 2019, le CHRU de Brest et l’Université de Bretagne Occidentale ont acquis un cytomètre de masse imageur, également appelé Hypérion®. Première structure hospitalo-universitaire française à posséder un tel appareil, le CHRU de Brest et l’UBO disposent désormais d’une force de frappe pionnière contre le cancer. Cet équipement de pointe est capable de mieux caractériser les cellules cancéreuses en identifiant celles initiatrices de tumeurs et de métastases, aussi bien dans le sang qu’au sein des tissus, et en répondant à des questions fondamentales sur la résistance aux traitements anticancéreux. Une technologie unique pour la recherche contre le cancer et des applications thérapeutiques nouvelles
Comme dans la mythologie grecque où le titan Hypérion était doté d’une force incroyable, la nouvelle technologie dont disposent désormais le CHRU de Brest et l’UBO a une capacité extraordinaire d’observer les caractéristiques propres de chaque cancer avec une précision inégalée.
Jusqu’à récemment, aucune technologie n’était en mesure d’étudier, à grande échelle et à une résolution unicellulaire, les modifications des voies impliquées dans la survie d’un clone tumoral. Hypérion® est un cytomètre de masse imageur, à haut débit et multiparamétrique,qui permet de mesurer simultanément l’expression de plus de 40 biomarqueurs différents dans une seule biopsie, alors que les praticiens sont aujourd’hui limités à deux ou trois.
« Aujourd’hui, quand on réalise une biopsie (prélèvement de tissu ou d’organe), il est seulement possible d’identifier deux à trois marqueurs, qui permettent d’orienter un traitement.L’appareil dont est doté le CHRU, le cytomètre de masse imageur ou Hypérion®, permettra d’identifier 40 marqueurs simultanément », détaille Jacques-Olivier Pers, qui est Professeur des universités – praticien hospitalier à l’UBO et qui dirige l’Unité mixte de recherche « Lymphocytes B et Autoimmunité » (UMR 1227 UBO – INSERM LBAI).
Identification des cellules cancéreuses et analyse des marqueurs de rechute
Grâce à Hypérion®, les chercheurs pourront être en mesure de comprendre pourquoi un traitement est efficace sur un patient et inefficace chez un autre. Grâce à ses capacités d’analyse dans le sang, il est également possible d’identifier les cellules à l’origine de tumeurs et de métastases, de prédire plus facilement les réponses aux traitements, mais aussi d’identifier très précocement des marqueurs de rechute ou les bases de résistance à un traitement anticancéreux, et ce à l’échelle de la cellule.
Cet équipement pourra aussi permettre de découvrir de nouvelles cibles thérapeutiques et d’accompagner le médecin dans le choix de son traitement. Hypérion® permettra ainsi au CHRU de Brest de proposer une médecine de précision et personnalisée, d’offrir aux praticiens des capacités thérapeutiques uniques ainsi que de développer de nouveaux essais cliniques collaboratifs en France, en Europe et à l’international.
Forte de l’expertise et de la notoriété de leurs chercheurs, l’UBO et l’INSERM contribueront au développement de cette technologie pour les applications cliniques et la compréhension fondamentale des stratégies anti-cancer, notamment par l’immunothérapie personnalisée.Les possibilités thérapeutiques offertes par l’Hypérion® sont de :
Prédire la maladie et son évolution,
Mieux diagnostiquer les cancers agressifs,
Améliorer la prise en charge thérapeutique,
Prévenir les effets indésirables des traitements et leurs complications,
Assurer un suivi optimal et individuel de chaque patient,
Mieux évaluer un potentiel risque héréditaire de développer la maladie,
Favoriser le développement de nouveaux essais cliniques collaboratifs à la pointe bretonne.
« Cet outil sera également applicable à de nombreuses autres maladies, il s’agit d’un dispositif extrêmement novateur offrant des possibilités uniques» précise le Professeur Jacques-Olivier Pers. « Nous nous donnons deux ans de développement avant d’envisager des applications directes. Cela a été rendu possible grâce à la mobilisation collective des acteurs du territoire et INNOVEO, le fonds de dotation du CHRU de Brest.
Alors que le portage financier a été assuré par l’UBO, le financement de l’Hypérion® n’aurait pu se faire sans la participation du Fonds Européen de Développement régional (FEDER), du CHRU de Brest et de son fonds de dotation INNOVEO, du Conseil départemental du Finistère, de Brest Métropole, du Labex Immunothérapie Grand Ouest, et de l’INSERM. L’élaboration du cahier des charges préalable à l’achat et les contacts fournisseurs ont pour leur part été réalisés par la direction des équipements biomédicaux du CHRU de Brest qui assure l’exploitation et la maintenance de l’équipement.
« Ce nouvel équipement va permettre de développer à Brest une médecine de précision offrant des capacités thérapeutiques uniques »,explique le Professeur Jacques-Olivier Pers, PU-PH, directeur du laboratoire LBAI (INSERM-UBO).
Brest, mercredi 16 octobre 2019,
04:45 Publié dans ARTICLES ENGAGES, CITOYENNETE, ENERGIES NOUVELLES, EVOLUTION PERSONNELLE, MEDIAS, SOINS ALTERNATIFS ET SANTE | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | |
02/11/2019
Se soigner à l'horizon 2030...
Ça bouge, et vite. À l'horizon 2030, notre expérience de patients n’aura plus grand-chose à voir avec celle que l’on expérimente actuellement. Technologies, approches thérapeutiques, relations avec le corps médical… tout va changer !
Préparez-vous à regarder la médecine d'un autre œil. Car tout ce que vous connaissez déjà va évoluer : aussi bien d’un point de vue technique que d’un point de vue humain. Avec, à coup sûr, une vraie transformation de la relation soignant-patient.
L’hôpital s’installera à la maison
Qui se souvient du temps où une opération de la cataracte nous clouait une semaine au lit dans un service hospitalier ? Aujourd'hui, on rentre à la maison le jour même ! Outre le boom de la chirurgie ambulatoire, de plus en plus de traitements sortent des couloirs de l'hôpital. « Demain, le domicile sera le lieu principal d'organisation des soins », prédit François Bourse, directeur d'études au think tank Futuribles, qui a publié avec le Leem (Les Entreprises du médicament) l'analyse prospective Santé 2030. Aux hôpitaux, les urgences et les pathologies qui nécessitent des équipements de pointe, à la maison, la prise en charge des maladies chroniques. Question de pragmatisme, puisque nos établissements ne peuvent plus accueillir tout le monde… et de confort aussi, puisque l'on se sent souvent mieux chez soi. D'ailleurs, 8 Français sur 10 se disent prêts à tenter l'expérience de l'hospitalisation à domicile*. Un virage entamé il y a dix ans avec l'arrivée des premiers traitements oraux pour le cancer : on peut par exemple prendre certaines chimiothérapies à domicile, d'autant que leur toxicité est désormais mieux contrôlée, avec moins d'effets indésirables. La dialyse chez soi pourrait également concerner 20 % des patients d'ici à 2 030 (contre 7 % aujourd'hui). Les intervenants de l’équipe médicale (aides-soignants, infirmiers…) se relaient auprès du patient, dans son cadre de vie, et des professionnels assurent une permanence téléphonique 24 heures/24 en cas de problème.
La voix des patients va compter
Bonne nouvelle, les patients auront (enfin) voix au chapitre ! « Il y a un changement de paradigme : on passe d'une relation très hiérarchisée à un véritable partenariat. Dans les pathologies chroniques comme le diabète ou les maladies rhumatismales, les médecins possèdent le savoir théorique mais les patients vivent la maladie au quotidien : l'objectif est de mettre ces expériences en commun », explique la docteure Christelle Sordet, rhumatologue au CHU de Strasbourg. Cela passe par la formation de « patients experts », qui accumulent des connaissances et des compétences, pas uniquement pour apporter leur témoignage mais aussi pour aider les autres patients à mieux prendre en charge leur maladie, par exemple en intervenant dans des ateliers d'éducation thérapeutique. Ces « nouveaux profils » côtoient désormais les soignants sur les bancs de la fac dans le cadre de diplômes universitaires ouverts aux patients à Paris (Université des patients de la faculté de médecine Pierre et Marie Curie), Grenoble ou Aix-Marseille. « À l'avenir, les patients experts seront de plus en plus nombreux à être intégrés dans les équipes médicales et pourront également intervenir dans la formation des étudiants en médecine », note le médecin.
Davantage de médicaments sur mesure
Il y a fort à parier que dans dix ans, si l'on souffre de la même maladie que celle qui affecte une amie aujourd'hui, notre prise en charge différera totalement de la sienne. On s'éloigne en effet du vieux principe « une pathologie-un traitement ». « Aujourd’hui, on ne traite plus “un” cancer du sein ou du poumon. Pour une bonne partie des médicaments anticancéreux, on teste des caractérisations génétiques ou cellulaires de la tumeur, très spécifiques au patient, et cet effort pour développer des thérapies ciblées va encore s'accentuer », assure Thomas Borel, directeur scientifique du Leem. Plutôt que dadministrer ou d'injecter un seul produit, on développera des combinaisons de traitements uniques. Une évolution rendue possible grâce à l'intelligence artificielle qui affine les diagnostics, mais aussi aux marqueurs biologiques et génétiques que l'on décode de mieux en mieux. À partir d'une prise de sang ou d'une biopsie, on peut établir la carte d’identité de 20 % des tumeurs ; d'ici à dix ans, ce sera plus de la moitié d'entre elles. Même tendance avec les biothérapies (qui utilisent des anticorps spécifiques) dans la polyarthrite rhumatoïde, les maladies chroniques de l'intestin ou les maladies neurodégénératives du type Parkinson et sclérose en plaques. Bienvenue dans l'ère de la médecine ultra-personnalisée.
Un jumeau numérique en guise de cobaye
La prochaine mutation médicale se passe « in silico », autrement dit sur ordinateur. Imaginez une copie très fidèle de vous-même, avec les mêmes facteurs de risques, les mêmes problèmes de santé ou les mêmes artères tortueuses : c'est ce que l'on appelle un jumeau numérique. « Pour l'instant, il est encore trop compliqué de reproduire le corps entier d'un patient. Mais on sait copier un organe ou une petite partie, comme l'aorte, grâce aux scanners qu'il a passés. On obtient une image en 3D avec la forme et le volume exacts, mais aussi les mêmes propriétés mécaniques, par exemple la rigidité de la paroi artérielle, la présence de calcifications… Ce modèle nous permet de simuler le déploiement d'une endoprothèse pour traiter un anévrisme de l'aorte », détaille le Pr Jean-Noël Albertini, chirurgien cardio-vasculaire au CHU de Saint-Étienne, cofondateur de la start-up PrediSurge. Donc de fabriquer une prothèse parfaitement adaptée et d'anticiper d'éventuelles complications au moment de la pose. « En permettant aux chirurgiens de s'entraîner virtuellement avant une chirurgie ou de visualiser l'organe pendant l'opération au lieu d'opérer à l'aveugle, cette technologie va rendre les interventions plus sûres », s'enthousiasme le Pr Albertini. D'autres start-up travaillent sur les jumeaux numériques avec des prothèses d'épaules ou de genoux parfaitement adaptées à la façon dont on bouge, ou encore un programme qui permet de simuler une opération de la cataracte. Il sera bien pratique de disposer d'un cobaye virtuel qui ne risque rien… pour mieux nous soigner en vrai !
Des mini-organes pour tester nos traitements
Révolution aussi dans les labos : sur une petite puce en plastique de la taille d'un ongle, les chercheurs font « pousser » un mini-cœur, un foie ou des poumons à partir de nos cellules souches (le plus souvent grâce à des cellules de peau). Développées dans un liquide de culture proche du sang, les cellules cardiaques battent en rythme, les cellules pulmonaires respirent… « Ces organes sur puce ont deux intérêts majeurs. En premier lieu, la réduction du coût et de la durée des tests cliniques pour développer de nouveaux médicaments, en évitant notamment les expérimentations sur animaux. Des traitements contre Alzheimer pourront ainsi être testés sur puce afin d'évaluer leur effet réel sur les neuronedes patients. En second lieu, ils permettent de pousser encore plus loin la médecine personnalisée : on pourra par exemple tester différentes chimiothérapies (en fabriquant des tumeurs et des organes sur puce avec les propres cellules du patient) pour trouver la molécule à laquelle le patient répond le mieux », détaille Guilhem Velve Casquillas, ancien chercheur en biologie cellulaire, président de la société Elvesys, laboratoire de recherche et « accélérateur d'entreprises innovantes ». « Ces technologies vont commencer à être utilisées de façon courante d'ici une dizaine d'années », estime le spécialiste. Aucun doute, la révolution des blouses blanches est en marche !
* Source : Enquête Vivavoice pour la Fnehad, nov. 2017.
04:42 Publié dans ARTICLES ENGAGES, EDUCATION, EVOLUTION PERSONNELLE, HABITER AUTREMENT, HUMANISME/PHILOSOPHIE, MEDIAS, QUESTIONNEMENTS, SOINS ALTERNATIFS ET SANTE | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | |
La Métropole de Grenoble lauréate du prix du numérique 2019...
La Métropole est lauréate de l’appel à projet “Pass numérique” lancé par le gouvernement en 2019.
04:38 Publié dans ARTICLES ENGAGES, DES SOLUTIONS !, EDUCATION, ENERGIES ET CLIMAT, ENERGIES NOUVELLES, EVOLUTION PERSONNELLE, HABITER AUTREMENT, HUMANISME/PHILOSOPHIE, MEDIAS, SOCIETE COLLABORATIVE | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | |
01/11/2019
Une salle de sport pour les handicapés à Lyon...
Ce physicien, ancien sportif de haut niveau, et champion de Cybathlon, a ouvert une salle de sport à destination des handicapés, à Lyon. Vance Bergeron va recevoir la médaille de l’innovation du CNRS le 12 décembre. La vie de ce chercheur franco-américain a basculé un matin de février 2013. Alors qu’il se rend au travail à vélo, une voiture lui refuse la priorité et le percute. Il devient tétraplégique, privé de l’usage de ses mains, mais résiste. C’est en lisant des articles scientifiques sur son lit d’hôpital – où il restera un an – que ce chercheur au laboratoire de physique de l’ENS de Lyon (CNRS/ENS de Lyon/université Claude-Bernard-Lyon-I) découvre des techniques de stimulation électrique venues des Etats-Unis, qui consistent à remobiliser les membres paralysés grâce à de faibles impulsions électriques. Surpris que rien n’existe en France, il fouille, cherche, ne renonce pas.
Cet ancien sportif de haut niveau – il parcourait en moyenne 7 000 kilomètres à vélo par an – convainc le CNRS, l’ENS et les Hospices civils de Lyon de le soutenir. Il est son propre cobaye. Un tricycle est alors conçu pour lui. Concrètement, un courant électrique est envoyé dans les muscles par le biais de trois paires d’électrodes placées sur chacune des jambes au niveau des quadriceps, des ischio-jambiers et des fessiers. Les douze électrodes sont alors activées dans un ordre précis afin de créer un mouvement de pédalage.
Premiers jeux paralympico-bioniques
Ainsi, en 2016, Vance Bergeron a pu participer en Suisse au Cybathlon, premiers jeux paralympico-bioniques. Cette compétition, à laquelle il participera à nouveau en mai 2020, réunit des athlètes handicapés assistés par des outils technologiques de pointe.
Avec l’Association Advanced Neurorehabilitation Therapies and Sport (ANTS), qu’il a cofondée, il a ouvert en octobre 2018 une salle de sport destinée aux handicapés à Lyon. Une initiative née du constat que, si des salles de sport adaptées existent fréquemment dans les hôpitaux, les patients dépendent souvent des manipulations effectuées par des kinésithérapeutes.
Or, Vance Bergeron le martèle : l’activité physique améliore la qualité de vie des paralysés, la stimulation de membres lésés permet de lutter contre le risque de complications secondaires liées à la sédentarité, de ralentir la fonte musculaire, de prévenir des escarres, d’améliorer la santé cardio-vasculaire – lors de l’entretien téléphonique pour cet article, Vance Bergeron était sur son vélo –, sans compter les effets positifs sur la vie sociale.
L’activité physique améliore la qualité de vie des paralysés
Le coût d’accès à la salle : 35 euros par mois. « Nous ne voulons pas faire de la gratuité, mais le prix juste », explique Vance Bergeron. Cinquante personnes ont déjà souscrit, l’objectif étant 80. Une deuxième salle doit ouvrir à Lyon en 2021, une à Montpellier. Faute de financements publics, ces salles vivent de donations privées. Il est d’ailleurs en quête de fonds… Ce n’est pas un hasard, la salle de sport est située juste en face du laboratoire de Vance Bergeron, « afin de faciliter les passerelles recherche/clinique ». Son laboratoire travaille actuellement sur des pantalons munis d’une dizaine d’électrodes intégrées dans les vêtements, ou même des gants pour effectuer des gestes simples, comme boire un verre d’eau. Les pantalons pourraient être disponibles en 2020.
Vance Bergeron fourmille de projets. Dernier en date, avec la start-up Circles dirigée par Amine Metani, un ancien doctorant, un pédalier intelligent pour vélo ou rameur, destiné à des salles de sport, centres de rééducation, etc. Il est actuellement testé au service de réanimation du CHU de Saint-Etienne, pour des personnes en coma prolongé, ou sédentaires depuis longtemps, afin, là encore, de faire fonctionner les muscles et d’éviter la fonte musculaire.
Autre rêve, qui pourrait devenir réalité, Vance Bergeron, aspire à grimper à nouveau les pentes des Alpes.
Selon Pascale Santi - Le Monde - lundi 23 septembre 2019
04:56 Publié dans ARTICLES ENGAGES, CITOYENNETE, DES SOLUTIONS !, ECONOMIE SOLIDAIRE, EVOLUTION PERSONNELLE, HABITER AUTREMENT, HUMANISME/PHILOSOPHIE, MEDIAS, SOCIETE COLLABORATIVE, SOINS ALTERNATIFS ET SANTE, Z - SUR FACE BOOK AVEC COOPERER AVEC PR | Tags : une salle de sport pour handicapés. | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | |
Comment endiguer le gaspillage alimentaire sur la planète?
Près de 14% de la production agricole mondiale n'arrive jamais en rayon, d'après un rapport de la FAO.
Le gaspillage alimentaire se produit avant même que les aliments n'arrivent à l'épicerie... Dans un récent rapport, la FAO, agence mondiale pour l'alimentation des Nations Unies, a révélé en effet que pas moins de 363 milliards d'euros de produits agricoles disparaissent entre la ferme et les rayons du supermarché. Cela représente 13,8% de la valeur ajoutée de la production alimentaire mondiale perdus entre le moment de la récolte et la vente au détail effective.
"On a pu constater que ces pertes sont plus importantes au niveau des producteurs, là où ont lieu la récolte et l'abattage", a expliqué à l'AFP Carola Fabi, statisticienne principale au siège de la FAO à Rome. "Par exemple, il y a un énorme problème au niveau du stockage sur les fermes", a-t-elle ajouté.
Une étude datant de 2011 commissionnée par la FAO affirmait qu'un tiers de la nourriture produite n'était pas consommé. Ce décalage avec le chiffre de 14% s'explique par la non prise en compte du gaspillage à partir de la vente au détail, un indicateur sur lequel travaille encore le programme des Nations Unies pour l'environnement (PNUE), pour affiner sa méthodologie.
L'Asie concentre les plus grosses pertes
D'après le rapport, les résultats varient considérablement d'une région du monde à l'autre. Les pertes atteignent ainsi 5,8% en Australie-Nouvelle-Zélande et 20,7% en Asie centrale-Asie du Sud.
Carola Fabi a également évoqué les pays subsahariens, où les excédents stockés sur la ferme, avec des méthodes traditionnelles, dans des silos en bois soumis aux intempéries, sont exposés aux micro-organismes, aux insectes, aux rongeurs, "des conditions qui font qu'il y a d'énormes pertes au niveau du stockage".
Parfois, les agriculteurs ne disposent pas de moyens d'accéder à certaines techniques permettant de réduire les pertes. "C'est là où il faut une intervention publique d'aide à l'investissement", a-t-elle affirmé.
Les résultats sont tout aussi variés selon la famille de produits alimentaires. Le phénomène touche en effet en priorité les fruits et légumes (22%) tandis que les denrées moins périssables, telles les légumes secs et les céréales, sont moins concernées (9%).
Des pertes liées au transport
Le rapport indique que de nombreuses pertes ont également lieu durant le transport, du producteur au marché de gros et du marché de gros au marché de détail, principalement pour les denrées très périssables (fruits et légumes).
Les mesures de réduction du gaspillage "ont un coût économique (infrastructures, équipement) ou environnemental, si c'est une plus grande consommation d'énergie pour la réfrigération ou le transport ", a estimé Carola Fabi à l'AFP. Elle a également souligné la nécessité d'une bonne analyse coûts/bénéfices, afin de s'assurer que le "surcoût pour mieux protéger les aliments compense bien la perte".
Boursier.com - Boursier - mardi 15 octobre 2019
04:18 Publié dans ALIMENTATION ET SOLIDARITE, ARTICLES ENGAGES, DES SOLUTIONS !, ECONOMIE SOLIDAIRE, EDUCATION, EVOLUTION PERSONNELLE, GESTION DES DECHETS, HABITER AUTREMENT, HUMANISME/PHILOSOPHIE, JARDINS ET POTAGERS, MEDIAS, SOCIETE COLLABORATIVE | Tags : gaspillage alimentaire | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | |
31/10/2019
Maires anti-pesticides à la barre...
La décision du maire de Langouët, Daniel Cueff, faisait l'objet d'une nouvelle audience ce lundi matin à Rennes. L'édile défend son arrêté par son souci de protéger la population et en appelle au chef de l'Etat.
Maires anti-pesticides ceints de leur écharpe tricolore, députés, militants arborant de grands «merci» sur des pancartes : entre 200 et 300 personnes sont de nouveau venues soutenir le maire écologiste de Langouët, Daniel Cueff, dont l’arrêté interdisant l’usage de pesticides à moins de 150 mètres des maisons, faisait l’objet d’une nouvelle audience lundi matin devant le tribunal administratif de Rennes. Suspendu en août à la demande de la préfecture d’Ille-et-Vilaine lors d’une procédure en référé, cet arrêté a depuis fait de nombreuses émules dans toute la France, où une centaine de maires auraient pris des décisions similaires. A chaque fois remises en cause par les représentants de l’Etat. Cette fois, il s’agissait d’examiner «sur le fond» la validité légale ou non de la décision de Daniel Cueff.
Dans une salle remplie presque exclusivement d’élus et de journalistes, les débats se sont principalement concentrés sur les compétences du maire. «Si les interrogations du maire de Langouët sont légitimes, il n’est pas juridiquement compétent pour restreindre l’usage des pesticides», a estimé la rapporteure publique, rappelant que la réglementation sur l’usage des produits phytosanitaires était une prérogative des ministères de l’Agriculture, de la Santé, de l’Environnement et de la Consommation. L’épandage de pesticides sur la commune de Langouët ne présentait pas davantage, selon elle, un «danger imminent», ou une «situation d’extrême urgence» qui aurait permis à Daniel Cueff de déroger à ses compétences ordinaires.
«Carences de l’Etat»
Un argument que le maire de Langouët a réfuté en brandissant devant le tribunal un bidon de pesticide sur lequel, outre les précautions à prendre pour s’en protéger, il est indiqué de «ne pas retourner sur la parcelle» où a été répandu le produit durant au moins quarante-huit heures après son épandage. «Le voilà le danger imminent ! a-t-il lancé. Que dois-je faire, évacuer la population ?» Arnaud Delomel, l’avocat de la commune, a de son côté invoqué le principe de précaution et insisté sur les «carences de l’Etat» en matière de protection des populations face aux phytosanitaires, justifiant les décisions des maires. Il a notamment rappelé la décision du Conseil d’Etat qui, en juin, a partiellement annulé l’arrêté interministériel de 2017 encadrant l’usage des pesticides, car il ne protégeait pas suffisamment la santé des riverains, la haute juridiction laissant six mois au gouvernement pour revoir sa copie.
Dans la salle, à l’issue de l’audience, les maires présents, venus notamment de la région parisienne, se montraient déterminés. «De toute façon, le combat va continuer d’être mené, indépendamment de l’arrêté», lançait l’un d’eux, saluant en Daniel Cueff «un précurseur» et «un lanceur d’alerte». «Ville ou village, on a les mêmes priorités citoyennes, renchérissait Jacqueline Belhomme, maire (PCF) de Malakoff. On ne se bat pas contre les agriculteurs mais contre un produit dangereux et contre des industriels qui gagnent beaucoup d’argent en oubliant la santé de l’agriculteur et du citoyen.»
Distance réglementaire «ridicule»
Le maire de Langouët est quant à lui revenu sur les propos du président de la République, qui en août soutenait implicitement sa démarche sur Konbini : «Le président Macron a dit que j’avais raison dans mes intentions mais que je n’avais pas la loi pour moi, qu’il change donc la loi !»
Pour la plupart des élus comme des militants présents, la proposition du gouvernement, début septembre, de fixer une distance réglementaire de cinq à dix mètres selon les cultures entre les zones d’épandage de pesticides et les habitations, n’a en tout cas guère de sens. «C’est tout simplement ridicule», assène Arnaud Delomel, soulignant l’extrême volatilité des molécules utilisées en agriculture pour protéger les plantes. Le tribunal administratif rendra sa décision sur l’arrêté de Langouët d’ici quinze jours.
Pierre-Henri Allain - Liberation - lundi 14 octobre 2019
05:28 Publié dans AGRICULTURE ET BIODIVERSITE, ARTICLES ENGAGES, CITOYENNETE, ECONOMIE SOLIDAIRE, EVOLUTION PERSONNELLE, HABITER AUTREMENT, HUMANISME/PHILOSOPHIE, JARDINS ET POTAGERS, LES ABEILLES, MEDIAS, MONDE ANIMAL, NATURE ET ENVIRONNEMENT, QUESTIONNEMENTS, SOCIETE COLLABORATIVE, SOINS ALTERNATIFS ET SANTE, URBANISME | Tags : maires anti-pesticides | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | |
30/10/2019
Jeux vidéo susceptibles de changer les mentalités...
Si l'heure est à une consommation capitaliste et (presque) totalement irraisonnée en matière de jeux vidéo, différents acteurs œuvrent pour une prise de conscience plus écologique. L’apocalypse est une thématique ultra-récurrente dans les jeux vidéo. Accidents nucléaires, zombies, maladies… «Sans ressources naturelles, pas de survie.» Un mantra pas seulement virtuel quand on sait que nous consommons l’équivalent de 1,7 planète pour assouvir nos besoins. Pour sensibiliser au problème, les jeunes notamment, l’ONG WWF France et l’agence We Are Social lancent le #NoBuildChallenge sur Fortnite, qui compte près de 250 millions d’adeptes dans le monde entier. «C’est un outil social de conversation et plus seulement un jeu», argue Fabien Gaetan, creative strategist dans la boîte de com.
La règle est simple : jouer sans exploiter le bois, la pierre… qui initialement, constitue un gros avantage pour progresser dans la partie. Sensibles à la cause, les gamers de l’équipe française Solary ont accepté de relever le défi en affrontant en juin et juillet derniers sur la plateforme de streaming Twitch d’autres influenceurs soumis aux mêmes contraintes. Ces porte-étendard ont même réussi à récolter un million de dollars lors de compétitions internationales qui seront reversés au WWF. Et ce n’est qu’un début, d’autres rendez-vous sont à venir.
«Les jeux purement militants, on en trouve peu»
Aujourd’hui et malgré l’inquiétude croissante sur le sujet, seule une poignée de jeux vidéo abordent de façon plus ou moins aboutie la dimension environnementale. Les premiers sont apparus à la fin des années 80 et au début des années 90. Marc Pétronille, l’un des cofondateurs des Editions Pix’n Love, pense notamment à «Sonic The Hedgehog» et ses méchantes machines qui menacent les animaux et la nature. Mais aussi à «SimEarth», «ToeJam & Earl» et son univers souillé, «Global Gladiators», «Ecco the Dolphin» et son cétacé veillant à la protection des fonds marins, «Captain Planet»… Ou encore «Final Fantasy VII» dans lequel un conflit oppose un groupe d’activistes à une multinationale qui exploite sans vergogne la planète. Sans oublier, «Eco Fighters», ses pluies acides, ses eaux polluées et sa déforestation massive. Plus récemment, on citera «Fallout 3», «Flower», «Proteus» et son émerveillement à la nature, «Ori and the Blind Forest», «Firewatch», «Everything» saupoudré des pensées du philosophe Alan Watts, «ECO» qui va jusqu’à intégrer les notions de gaz à effet de serre. «Les jeux purement militants, on en trouve peu», souligne Alexis Vrignon, chercheur post-doctoral qui s’intéresse à la place de la technologie dans les relations entre l’homme et la nature. La plupart abordent le problème écolo en filigrane ou sous un aspect plus symbolique, poétique voire psychédélique. Contacté par Libération, Oscar Lemaire, journaliste indépendant spécialiste des jeux vidéo, acquiesce. C’est le cas de «From Dust» et «Paper Beast» (bientôt commercialisé), imaginés par le concepteur Eric Chahi. «J’aime parler du vivant, de la connexion directe entre l’homme et la nature brute. Ça nous rappelle qu’on est peu de chose face aux éléments. Bien sûr, il y a des connexions à l’environnement mais pas d’engagement purement écologique.»
La question des serveurs informatiques
Si les éditeurs indépendants osent franchir le pas, les gros éditeurs, eux, sont frileux. Pour Alexis Vrignon, il existe plusieurs raisons à cela : «Déjà, le jeu vidéo, c’est une attitude de consommation reliée à une économie productiviste, capitaliste. Ensuite, même si on observe une capacité de certains à se saisir de questions éminemment politiques, le Gamergate les a refroidis. Et puis, les gros éditeurs ont une certaine approche de ce que doit être un gamer : homme, jeune, hétéro… qui pourtant ne correspond pas à la réalité.» Autre raison et non des moindres : avec la dématérialisation du jeu vidéo, on ne s’est jamais vraiment posé la question de l’impact environnemental des serveurs qui tournent en permanence. La prise de conscience est progressive d’autant que Google vient d’annoncer le prochain lancement de Stadia, sa plateforme de jeux vidéo en streaming.
Fabien Gaetan, de We Are Social, résume : «Aujourd’hui, on dénonce les gens qui prennent l’avion et la voiture. Dans dix ans, on dénoncera ceux qui utilisent Internet.»
Aurore Coulaud - Liberation - mercredi 11 septembre 2019
06:35 Publié dans ARTICLES ENGAGES, DES SOLUTIONS !, EDUCATION, EVOLUTION PERSONNELLE, HABITER AUTREMENT, MEDIAS, SOCIETE COLLABORATIVE | Tags : jeux vidéos différents pôur changer la planète | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | |
L'écologie s'invite à la Foire de Francfort...
Le thème de l'écologie est très présent dans les allées de la Foire du livre de Francfort qui a ouvert ses portes ce jeudi 17 octobre 2019 en Allemagne.
Des livres pour enfants montrant comment bannir le plastique aux ouvrages de recettes de cuisine sans déchets : la crise climatique s'invite cette année à la Foire du livre de Francfort. Le premier salon mondial de l'édition, qui s'ouvre ce jeudi 17 octobre, incite les lecteurs, jeunes et moins jeunes, à se convertir en acteurs pour la planète. Exemples choisis.
Pleins feux sur la "Greta allemande"
On la compare souvent à l'adolescente suédoise Greta Thunberg : Luisa Neubauer, étudiante allemande de 23 ans, icône dans son pays du mouvement des jeunes militants écologistes de "Fridays For Future", a été invitée pour débattre avec une responsable politique locale des mines de charbon, dans la ligne de mire des défenseurs de l'environnement. Elle présentera ausi son propre livre sur l'urgence climatique. "Quand on regarde ce qui se passe avec notre système planétaire, c'est bien sûr effrayant. La question est de savoir comment agir face à cela", a déclaré Luisa Neubauer dans un message vidéo enregistré pour le salon. "Peut-être avons-nous besoin d'une sorte de rébellion ou de révolution", a-t-elle ajouté.
Jeux d'enfants
Voyant des adolescents du monde entier descendre dans la rue pour crier l'urgence face au dérèglement climatique, des éditeurs se sont empressés de publier une panoplie d'ouvrages dédiés à l'environnement et visant un lectorat plus jeune. Un filon rentable, si l'on en juge par le presque doublement sur un an des ventes en 2019 de livres pour enfants axés sur le climat au Royaume-Uni et en Inde, selon Nielsen Book Research. Elles ont aussi augmenté "sensiblement" en Allemagne, d'après GfK Entertainment. "Les enfants ont vu des images d'ours polaires affamés et ont ressenti les effets des canicules de l'été", explique à l'AFP Ralf Schweikart, critique allemand de littérature pour enfants, pour expliquer cet engouement. Les livres "peuvent les aider à trouver des réponses à ces questions émergentes".
Aux parents effrayés à l'idée de consacrer la lecture du soir de leur progéniture à des récits anxiogènes sur la catastrophe climatique, Ralf Schweikart recommande des livres adoptant une approche locale et ludique. Dans son ouvrage Plastique? Essayez sans !, Dela Kienle encourage les amateurs de glaces à opter pour un cornet plutôt qu'une coupe ou à organiser des fêtes sans ballons gonflables.
Noël sans déchet
Les adultes aussi peuvent apprendre à réduire leur empreinte CO2 via une foule d'ouvrages pratiques. Sur une table garnie de livres de recettes vegan ou prônant le "sans déchet", les lecteurs sont invités à se muer en chefs "consciencieux" et s'initier pour cela à réutiliser les tiges de brocoli dans une salade et transformer les pelures de pommes en chips ou recouvrir les restes d'un plat d'une enveloppe à base de cire d'abeille au lieu d'un film alimentaire.
Pour les plus convertis, des ateliers sur le recyclage sont proposés jusqu'à fêter un "Noël sans gaspi" avec des journaux servant de décoration et des jeans usés d'emballages de cadeaux.
Pailles comestibles et énergie renouvelable. Pour ne pas être en reste, les organisateurs du salon veulent montrer l'exemple en matière de conduite écologique. Dans les halles en enfilade qui seront empruntées par quelques 280.000 amoureux des livres, l'énergie consommée provient en partie de sources renouvelables.
Il s'agit de parvenir à passer entièrement aux énergies vertes l'an prochain, ce qui ferait économiser 19.000 tonnes d'émissions de dioxyde de carbone. Les stands prévus pour plus de 7.500 exposants sont eux réutilisés d'année en année et les organisateurs de la Foire ont invité à servir les boissons aux visiteurs avec des "pailles comestibles", a détaillé le directeur du salon, Juergen Boos.
D'après Franceinfo - Franceinfo - jeudi 17 octobre 2019
05:22 Publié dans ARTICLES ENGAGES, DES SOLUTIONS !, ECONOMIE SOLIDAIRE, EDUCATION, EVOLUTION PERSONNELLE, HABITER AUTREMENT, HUMANISME/PHILOSOPHIE, LECTURES, MEDIAS, SOCIETE COLLABORATIVE | Tags : écologie à la foire de francfort | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | |
29/10/2019
Gabon: de l'exploitation du pétrole au travail de la terre...
"Le Gabon est le huitième producteur africain (de pétrole), les hydrocarbures représentent 80% de ses exportations, 45% de son PIB et 60% de ses recettes budgétaires", rapportait franceinfo Afrique en mars 2019 à l’occasion d’un colloque au Sénat français sur le thème de la diversification de l’économie du pays. Problème : la rente pétrolière a tendance à baisser. Dans ce contexte, les autorités gabonaises entendent faire passer le message d’une "transformation de l’économie". En l’occurrence la transformation d’une économie de rente, qui a abandonné l’agriculture et doit importer plus de la moitié de l’alimentation de ses habitants. Le secteur a été délaissé dès la période coloniale au profit du bois.
Résultat : cette situation a fait germer l'idée dans l'esprit de nombreux Gabonais que "le travail de la terre était un sous-métier", affirme à l’AFP Bollah Muslim, un maraîcher de 33 ans. "Ici, les agriculteurs sont vus comme des analphabètes, un métier pour les plus démunis qui ne savent faire que cela", se désole cet ancien technicien pétrolier reconverti dans... l’agriculture. Tout un symbole.
"Jetez une graine, le lendemain vous aurez un fruit"
Pourtant, les conditions climatiques sont très favorables au développement de l’activité agricole. Pour nombre d’experts cités par l’AFP, le climat chaud et humide où alternent saisons sèches et saisons des pluies (avec une pluviométrie annuelle de 1450 à 4000 mm) offre au Gabon un fort potentiel agricole. "Tout pousse", confirme Bollah Muslim. "Jetez une graine, le lendemain vous aurez un fruit", explique même un proverbe local...
"Avec une réserve importante de terres arables (5,2 millions d’hectares) (…), le Gabon présente d’importants atouts naturels pour le développement de la production agricole. Pour l’heure, celle-ci ne contribue que marginalement à la croissance (3,8% du PIB)", explique un document du ministère français de l’Economie. Alors qu’en 1960, au moment de l’indépendance, les agriculteurs représentaient 82,60% de la population, ceux-ci ne sont plus aujourd’hui que 11,02% (14% dixit d’autres sources), selon les données de la Banque mondiale. La découverte et l’exploitation des hydrocarbures sont passées par là. Aujourd’hui, neuf habitants sur dix vivent en ville.
Autres freins au développement de l’agriculture, selon le document de Bercy : "Un système foncier défavorable à un accès sécurisé à la terre, le coût de la main d’œuvre (et le manque d’attractivité des jeunes pour la profession), un manque d’infrastructures de commercialisation et de transformation, et de financements."
Des importations avant toute chose
Résultat : aujourd’hui, sur les étals des commerçants, les fruits et légumes sont pour la plupart importés de l'étranger. Ceux produits au Gabon sont l'exception. "Le manioc et la banane viennent d'ici, parfois les avocats, tout le reste arrive directement du Cameroun par camion", détaille une détaillante de Libreville. Plus de la moitié des aliments sont produits à l'étranger, explique à l'AFP Huguette Biloho Essono, de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO). "Cette dépendance vis-à-vis de l'extérieur est très préoccupante. Imaginez une seconde les conséquences pour ce pays si la frontière avec le Cameroun venait à fermer", observe-t-elle.
Le faible poids de l'agriculture est devenu encore plus inquiétant depuis la crise qui a poussé le gouvernement à y investir plus fortement ces dernières années. Mais cinq ans plus tard, les progrès sont encore peu visibles, selon la plupart des professionnels interrogés par l'AFP. En raison notamment du manque de main-d'œuvre agricole formée et disponible dans un pays très urbanisé.
"Convaincre (les) Gabonais urbanisés de retourner vivre dans les terres n'est pas chose simple", reconnaît le ministre de l'Agriculture Biendi Maganga-Moussavou. "Notre ambition est d'attirer de plus en plus d'étudiants vers les formations agricoles, notamment en suscitant des vocations chez les plus jeunes", ajoute-t-il. De son côté, Bollah Muslim n’a pas besoin d’être convaincu : "Au lycée, un professeur passionné m'a transmis l'amour du travail de la terre. Alors quand je me suis retrouvé au chômage, cela a été plus facile pour moi de me tourner vers l'agriculture", raconte-t-il.
Franceinfo - Franceinfo - mardi 17 septembre 2019
Les 5 conseils très simples d'un chef pour cuisiner écolo...
Capsules recyclables dans les poubelles jaunes, bilan carbone neutre avec 500 000 arbres plantés chaque année dans les fermes de café en Colombie, au Guatemala et en Ethiopie… L’engagement de Nespresso pour minimiser son impact sur la planète ne date pas d’hier. Pour la deuxième année consécutive, l’entreprise s’est associée au Fooding pour organiser son événement Zéro Carbo afin de valoriser ses positions pour l’environnement. A cette occasion, Glamour a rencontré le chef Franck Baranger (des restaurants Pantruche, Caillebotte, Belle Maison et Le Coucou) qui nous livre ses conseils tout simples mais efficaces pour limiter l'impact de notre cuisine sur la planète.
1# Acheter ce dont on a besoin
Et surtout ce que l’on va consommer, sans remplir forcément son frigo.
2# Baisser sa consommation de viande
Sans pour autant tirer un trait sur une belle pièce de viande une à deux fois par semaine.
3# Adopter le zéro déchet
Il faut se dire que l’on ne doit rien mettre à la poubelle. Et surtout acheter la bonne quantité.
4# Essayer de ne pas utiliser un four ou des plaques
Acheter des bons produits pour éviter de les transformer et donc les cuire.
5# Transmettre nos valeurs à nos proches
Et les bons réflexes, sans mettre la barre trop haute. En faisant ses courses régulièrement pour ne pas gaspiller et en se déplaçant à pieds dès que possible.
Glamour - samedi 5 octobre 2019
05:14 Publié dans ALIMENTATION ET SOLIDARITE, ARTICLES ENGAGES, ECONOMIE SOLIDAIRE, EDUCATION, EVOLUTION PERSONNELLE, GESTION DES DECHETS, HABITER AUTREMENT, MEDIAS, NATURE ET ENVIRONNEMENT, SOCIETE COLLABORATIVE, Z - SUR FACE BOOK AVEC COOPERER AVEC PR | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | |
28/10/2019
Sécurité routière: annoncer une voie ferrée avec une appli sur smartphone...
Mme Mathilde Frénois signale dans le journal gratuit 20 Minutes une application disponible gratuitement sur IOS et ANDROID qui alerte les conducteurs de véhicules de la présence de passages à niveau. A Cagnes -sur-Mer, la start -up Ubitransport a développé cette application, qui fonctionne grâce au GPS et à la géolocalisation. Il faut savoir qu'une centaine d'accidents a lieu chaque année, car notre pays compte encore 15 400 passages à niveau environ.
En effet, à l'approche d'un passage à niveau, une alerte visuelle ou sonore est envoyée au conducteur d'un véhicule dans lequel un smartphone est connecté. Depuis la Loi LOM (loi d'orientation des mobilités), la position des barrières doit être signalée par GPS. De ce fait, la start-up en a profité pour installer son dispositif, que tous peuvent installer, afin de sécuriser leurs trajets. Il suffit, en effet, de paramétrer l'alerte en fonction la distance, qui se réveille uniquement au croisement d'une voie ferrée.
Lyliane
05:20 Publié dans ARTICLES ENGAGES, CITOYENNETE, DES SOLUTIONS !, ECONOMIE SOLIDAIRE, EVOLUTION PERSONNELLE, HABITER AUTREMENT, HUMANISME/PHILOSOPHIE, LECTURES, NATURE ET ENVIRONNEMENT, SOCIETE COLLABORATIVE, URBANISME, Z - SUR FACE BOOK AVEC COOPERER AVEC PR | Tags : prévenir de l'approche d'un passage à niveau | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | |
Et si les "happy hours" étaient une solution...
Pour limiter le gaspillage, une enseigne finlandaise vend à prix cassé ses denrées rapidement périssables pendant les trois dernières heures d’ouverture de ses 900 magasins. Ce type de promotion pourrait-il faire son arrivée en France? Le Figaro a enquêté.
Chaque année en France, le gaspillage alimentaire, depuis la production jusqu’à la vente, équivaut à 150 kilos de nourriture perdue par personne, selon l’Agence de l’Environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe). À l’échelle mondiale, l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture( FAO) évalue la perte totale à 680 milliards de dollars.
Ces applications sont-elles efficaces contre le gaspillage alimentaire ? - Regarder sur Figaro Live
Parmi les dispositifs existants permettant de réduire les pertes, la chaîne de supermarchés finlandaise S-market a mis en place un «happy hour», sur le modèle des tranches horaires dans les bars pendant lesquelles l’alcool est moins cher. Entre 21 heures et minuit, dans les 900 magasins de l’enseigne, les produits périmés le jour même sont vendus jusqu’à -60%. Interrogé par le New-York-Times, Mika Lyytikainen, vice-président du groupe, explique: «Lorsque nous vendons à -60%, nous ne gagnons pas d’argent, mais nous en perdons moins que si nous le donnions à des associations. D’un autre côté, il est maintenant possible pour tous les Finlandais d’acheter à bas prix», se défend-il.
Au Royaume-Uni, la chaîne de fast-food et de restaurants d’inspiration asiatique Itsu, qui débarquera en France en 2020, pratique une offre comparable. Une demi-heure avant la fermeture, les sushis et autres sashimis sont écoulés à moitié prix. La formule fonctionne si bien qu’il faut jouer des coudes pour être sûr d’avoir son repas. Résultat, à l’heure de la fermeture, les rayons sont vides. Selon un porte-parole du groupe contacté par Le Figaro, ce système aurait permis de réduire le gaspillage de 10% dans les restaurants de la marque.
Et en France?
De telles promotions pourraient-elles éclore en France? Le ministère de la Transition écologique et solidaire, qui présente ce mardi 24 septembre son projet de loi anti-gaspillage et pour une économie circulaire devant le Sénat, déclare au Figaro soutenir ce type d’initiative. Si son texte ne contient rien de relatif à la gestion des denrées rapidement périssables, la législation déjà existante, elle, n’interdit pas ce genre de pratique, bien au contraire: une exception spécifique du Code de Commerce autorise la vente à perte de ces produits.
Alors pourquoi le système de l’«happy hour» n’est-il pas pratiqué en France s’il permet de vider les rayons avec succès en Finlande et au Royaume-Uni? Parce que «nos clients préfèrent qu’on propose cette solution de manière continue tout au long de la journée», explique-t-on chez Carrefour, qui a déjà testé la solution. «En parallèle, nous faisons des dons alimentaires réguliers aux associations et proposons également des paniers Too Good To Go», l’application qui permet aux magasins de vendre des paniers repas à date de consommation rapide, poursuit le groupe. Même son de cloche chez Aldi. Kim Le Tallec, responsable RSE chez le géant de la distribution allemande, affirme vouloir faire profiter des réductions à tous les clients, «même ceux qui viennent le matin», ajoutant: «nous ne voulons pas attendre le soir pour écouler les stocks, ce serait risquer d’en gaspiller, et ce n’est pas l’objectif.»
Quatre articles bradés sur dix ne trouvent pas preneur
Si le «happy hour» n’est pas pratiqué, les rayons «date courte» ont donc en revanche fleuri dans les grandes surfaces tricolores. À tel point qu’aujourd’hui, plus de 80% des grandes surfaces en seraient équipées. Et pourtant, selon les principaux distributeurs, quatre articles bradés sur dix ne trouveraient pas preneur.
Les associations seraient-elles donc l’ultime rempart contre le gaspillage des aliments rapidement périssables? Pour rappel, depuis 2016 et la promulgation de la loi relative à la lutte contre le gaspillage alimentaire (loi Garot), les supermarchés se trouvent dans l’obligation de céder leurs invendus encore consommables aux associations au lieu de les jeter. Mais alors qu’on pourrait s’attendre à ce que les prix cassés entraînent une diminution de la quantité de dons aux associations, il n’en est rien. «Nous collectons les produits le matin, donc ceux qui n’ont pas été vendus le soir partent à la poubelle quoi qu’il arrive», explique Jacques Bailet, président du réseau des Banques alimentaires. «Nous ne sommes pas sur les mêmes échelles. La banque alimentaire collecte des produits en grande quantité, alors que les offres de type «happy hour» visent des paniers individuels», ajoute-t-il. «Ce sont des systèmes complémentaires, qui n’ont pas le même objectif. Notre raison d’être, c’est la lutte contre la précarité alimentaire. Là, on parle de lutte contre le gaspillage», conclut-il.
Jean-Claude Guesdon, secrétaire général des Restos du Cœur, confirme que la collecte d’aliments rapidement périssables le soir ne représente pas la majorité de la «ramasse». «Mathématiquement, ce genre d’offre est susceptible de réduire nos collectes, concède-t-il, mais ce n’est pas notre principal problème». Le secrétaire général rappelle que l’essentiel des ressources de son association provient des dons financiers et du Fonds européen d’aide aux plus démunis. «Nous sommes conscients des enjeux liés à la lutte contre le gaspillage alimentaire, et ne pouvons que soutenir ces initiatives citoyennes», conclut-il toutefois.
Jean-Baptiste de la Torre - Le Figaro - mardi 24 septembre 2019
04:20 Publié dans ALIMENTATION ET SOLIDARITE, ARTICLES ENGAGES, DES SOLUTIONS !, ECONOMIE SOLIDAIRE, EDUCATION, EVOLUTION PERSONNELLE, GESTION DES DECHETS, HABITER AUTREMENT, HUMANISME/PHILOSOPHIE, JARDINS ET POTAGERS, MEDIAS, NATURE ET ENVIRONNEMENT, SOCIETE COLLABORATIVE, Z - SUR FACE BOOK AVEC COOPERER AVEC PR | Tags : lutter contre le gaspillage | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | |
27/10/2019
Des pailles comestibles...
Dans la revue Peso Perfecto, je lis un bref article au sujet de pailles biodégradables et comestibles, qui mettraient 30 minutes avant de se ramollir, surtout si la boisson est froide. On peut également les consommer comme des bonbons et même les personnaliser avec un prénom ou un logo. Il existe 8 saveurs différentes qui vont de la fraise au chocolat en passant par le gingembre.
Ce produit européen a obtenu le prix de l'innovation et de protection de l'environnement. Le prix de ces pailles commercialisées par 200 est d'environ 39 euros HT plus frais d'envoi. Pour les commander tél au 06 61 71 66 35 ou adresser un mail à wt_sas@orange.fr en attendant un site français.
Lyliane
05:24 Publié dans AGRICULTURE ET BIODIVERSITE, ARTICLES ENGAGES, ECONOMIE SOLIDAIRE, EDUCATION, EVOLUTION PERSONNELLE, GESTION DES DECHETS, HABITER AUTREMENT, HUMANISME/PHILOSOPHIE, L'EAU ET LA MER, LECTURES, NATURE ET ENVIRONNEMENT, SOCIETE COLLABORATIVE, Z - SUR FACE BOOK AVEC COOPERER AVEC PR | Tags : pailles comestibles | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | |
Cultiver sa terre en biodynamie...
Mr Florian Siméoni dans le journal Nous expose l'expérience d'une femme, professeur d'histoire-géographie en collège à Ollioules (83), Mme Isabelle Pertois qui a répondu à un appel à candidature lancé par la ville pour créer une exploitation agricole biologique sur 7500 m2 à l'entrée du Chemin de la Castellane. Avec détermination, elle a relevé le défi en une démarche militante. Elle cultive depuis en biodynamie (produits naturels, observation du rythme de la lune et des constellations...) au Domaine de L'Enregado. Elle a même acquis deux vieux chevaux destinés à l'abattoir pour lui fournir de l'engrais. Elle s'est également associée à une apicultrice biologique, afin de favoriser la pollinisation des cultures.
Elle expérimente des variétés locales dans le respect de sa terre et cherche des solutions originales à toutes les questions qui se posent à elle. Sans faire aucune publicité, elle vend ses produits (même non calibrés) à des prix abordables sur sa ferme le mercredi après-midi et le samedi matin. Le monde de l'éducation n'est cependant pas très loin. Elle s'est en effet engagée avec la ville à fournir une partie de sa production aux école d'Ollioules ainsi qu'au centre aéré. Dans son ancien collège, elle a mis en place des jardins pédagogiques pour faire travailler la terre aux "élèves décrocheurs". Ils apprennent ainsi peu à peu le goût de l'effort. Cette initiative a d'ailleurs été récompensée par la Fondation de France.
Une reconversion réussie qui donne un bel exemple à tous!
Lyliane
05:23 Publié dans AGRICULTURE ET BIODIVERSITE, DES SOLUTIONS !, ECONOMIE SOLIDAIRE, EDUCATION, EVOLUTION PERSONNELLE, GESTION DES DECHETS, JARDINS ET POTAGERS, LECTURES, NATURE ET ENVIRONNEMENT, SOCIETE COLLABORATIVE, Z - SUR FACE BOOK AVEC COOPERER AVEC PR | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | |
26/10/2019
Qu'est-ce que Slow Food?
Selon une plaquette de présentation de l'Association, Slow Food est "une organisation internationale fondée en 1989 pour contrer les "fast food" et l'accélération trop rapide de la vie". L'association lutte contre la disparition de nos traditions culinaires et le désintérêt croissant pour le goût et l'origine de ce que nous mangeons. Elle nous montre aussi l'impact de nos choix alimentaires sur le monde qui nous entoure.
Les membres de Slow Food sont convaincus que chacun doit avoir accès à une alimentation "bonne, propre et juste". L'Association oeuvre pour protéger la biodiversité dans le monde, préserver les traditions, tisser des liens entre producteurs et consommateurs et faire naître une prise de conscience sur les questions les plus urgentes concernant le système alimentaire actuel.
Les adhérents Slow Food intègrent un convivium local, c'est à dire un groupe qui offre à ses membres l'opportunité de rencontrer des personnes qui pensent pareillement et de découvrir la culture alimentaire du lieu de vie où elles se trouvent. Ils organisent par exemple des dégustations, des visites aux producteurs locaux, la création de jardins scolaires, des projections, des conférences et des cours d'éducation pour le public.
Ce réseau mondial permet aussi de partager des expériences et des idées avec des personnes du monde entier. Slow Food organise des événements liés à l'alimentation dans le monde (Slow Fish, Cheese, Terra Madre...). L'organisation coordonne différentes initiatives pour protéger la biodiversité allimentaire: projet des jardins potagers durables en Afrique depuis 2014, l'Arche du goût qui liste les produits en voie de disparition, les Sentinelles qui travaillent avec les petits producteurs et les Marchés de la Terre qui renforcent les liens entre producteurs et consommateurs...
Pour rejoindre Slow Food ou soutenir ses actions, consultez :www.slowfood.com.
Lyliane
05:43 Publié dans ALIMENTATION ET SOLIDARITE, DES SOLUTIONS !, ECONOMIE SOLIDAIRE, EDUCATION, EVOLUTION PERSONNELLE, HUMANISME/PHILOSOPHIE, JARDINS ET POTAGERS, LECTURES, NATURE ET ENVIRONNEMENT, SOCIETE COLLABORATIVE, Z - SUR FACE BOOK AVEC COOPERER AVEC PR | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | |
La fin des trappeurs en Californie...
L’objectif de la loi est « de s’assurer que les espèces de mammifères en Californie ne sont pas exploitées commercialement pour leur fourrure ».
Les trappeurs, figures mythiques de far-west, c’est désormais fini en Californie. L’État vient d’interdire officiellement cette activité qui a, au passage, décimé un certain nombre d’espèces à fourrure, comme les loups et les loutres.
Toutefois, la loi sur la protection de la faune sauvage signée ce mercredi par le gouverneur démocrate Gavin Newsom permet toujours la pose de pièges pour les animaux nuisibles (rats, taupes, etc.), notamment pour préserver les cultures agricoles. Mais elle interdit toute utilisation de pièges de trappeurs pour un « usage commercial ou récréatif », sur des terrains publics ou privés.
— Gavin Newsom (@GavinNewsom) September 4, 2019
Des animaux tués pour leur fourrure
Le but de cette loi est explicitement « de s’assurer que les espèces de mammifères en Californie ne sont pas exploitées commercialement pour leur fourrure », ce qui implique généralement que les animaux sont piégés puis étranglés ou battus à mort pour ne pas endommager leur pelage. Tout en qualifiant ces pratiques de « cruelles », la représentante démocrate qui a porté cette loi, Lorena Gonzalez, a cependant mis en avant un argument financier pour la promouvoir.(Lorena)
Ainsi, seuls 68 trappeurs ont été actifs en Californie en 2017 et le produit de leurs prises est largement insuffisant pour financer la régulation de cette activité par l’Office de la pêche et de la faune sauvage, comme la loi l’exige. Sur les 1.568 animaux piégés cette année-là (renards gris, coyotes, castors, blaireaux notamment), 1.241 ont été déclarés à la vente, pour un revenu total estimé à moins de 9.000 dollars (environ 8.100 euros).
Cela ne couvrirait même pas « une fraction des coûts d’un seul garde-chasse » et reviendrait « de facto à subventionner » le piégeage, estime la loi. Les élus étudient par ailleurs la possibilité d’interdire toute vente de fourrures dans l’État, y compris pour les vêtements.
20 Minutes - jeudi 5 septembre 2019
04:18 Publié dans AGRICULTURE ET BIODIVERSITE, ARTICLES ENGAGES, DES SOLUTIONS !, ECONOMIE SOLIDAIRE, EDUCATION, EVOLUTION PERSONNELLE, HABITER AUTREMENT, HUMANISME/PHILOSOPHIE, MEDIAS, MONDE ANIMAL, NATURE ET ENVIRONNEMENT, SOCIETE COLLABORATIVE, Z - SUR FACE BOOK AVEC COOPERER AVEC PR | Tags : la fin des trappeurs en californie | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | |
25/10/2019
Comment réinsérer des hommes et des femmes exclus de la société?
La Lettre d'information de l'Ordre de Malte France, engagé contre toutes les exclusions, nous fait prendre conscience que non seulement elle aide les personnes démunies (elles sont plus de 3 millions dans notre pays), mais qu'elle accompagne également des projets de réinsertion sociale, d'aide à l'emploi, au logement, aux soins et d'assistance juridique et humaine aux personnes déracinées. Elle les aide à retrouver la dignité. Elle agit aussi bien en France, qu'à l'international (lutte contre la lèpre au Congo ou en Nouvelle Calédonie, formations aux soins au Cameroun, suivi des femmes à Madagascar ...)
Par exemple depuis 10 ans la péniche de Fleuron Saint Michel, Centre d'Hébergement de Stabilisation amarré à Asnières sur Seine en région parisienne, accueille des personnes sur la voie de l'autonomie et d'une insertion durable. L'association a déjà accompagné 400 personnes dont 70% ont retrouvé un emploi et 71% un logement. Un encadrement d'équipes salariées et bénévoles et un tutorat personnalisé, en partenariat avec acteurs institutionnels et associatifs, les aide à se projeter plus sereinement vers l'avenir.
L'Ordre de Malte adapte ses actions de proximité aux territoires marqués par des misères cachées et des besoins spécifiques: dispensaires à Vendôme, maraudes à Mulhouse, accueil de jour à Châteauneuf-les-Martigues (13), établissements médico-sanitaires pour enfants autistes et adultes malades ou handicapés. Il existe également des engagements en inter-associatif comme avec des secouristes lors de manifestations à risque, pour la formation des citoyens aux gestes qui sauvent...
Pour faire un don ou obtenir des renseignements, joindre sur Internet: www.ordredemaltefrance.org.
Lyliane
05:36 Publié dans ARTICLES ENGAGES, DES SOLUTIONS !, EDUCATION, EVOLUTION PERSONNELLE, HABITER AUTREMENT, HUMANISME/PHILOSOPHIE, LECTURES, SOCIETE COLLABORATIVE, SOINS ALTERNATIFS ET SANTE, URBANISME | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | |
Soutien à la création musicale...
Le Parlement a définitivement validé ce mercredi 16 octobre, par un ultime vote à main levée du Sénat, la création d'un Centre national de la musique (CNM), "maison commune" pour la musique, qui verra le jour à compter de janvier 2020. Serpent de mer de la politique culturelle française, la création d'un établissement public pour soutenir la création musicale (à l'instar du CNC qui existe depuis 1947 pour le cinéma) avait été évoquée durant la présidence de Nicolas Sarkozy, abandonnée par François Hollande, puis relancée depuis l'élection d'Emmanuel Macron.
"50 millions d'euros" de ressources publiques.
Le projet de budget du ministère de la Culture pour 2020 prévoit d'accompagner sa création par "la mobilisation de 7,5 millions d'euros de moyens nouveaux", qui s'ajouteront aux financements déjà consacrés au secteur, dont les recettes de la taxe sur les spectacles de variétés. Le total des ressources publiques mises à disposition du CNM atteindra "50 millions d'euros", a indiqué mercredi devant le Sénat Sébastien Lecornu, ministre chargé des Collectivités territoriales, qui remplaçait le ministre de la Culture Franck Riester, en déplacement à Toulouse avec Emmanuel Macron.
Le rapporteur Jean-Raymond Hugonet (LR) a exprimé un satisfecit sur le montant des moyens nouveaux, mais a regretté que l'on "ne trouve nulle trace d'un quelconque engagement pour l'avenir". Le CNM "devra rapidement se saisir de lourds dossiers", a-t-il souligné, citant "la défense de la conception européenne des droits d'auteur", "la concentration dans le secteur de la musique" et "l'impact sur la diversité culturelle des algorithmes mis en oeuvre par les sociétés de streaming".
Une "maison commune" pour la musique
L'Assemblée nationale puis le Sénat avaient adopté avant la pause estivale, en première lecture, une proposition de loi LREM visant à la création de ce nouvel établissement public. A la rentrée, les deux assemblées s'étaient mises d'accord sur un texte commun, qui a reçu le dernier feu vert de l'Assemblée le 18 septembre, avant le vote du Sénat mercredi qui vaut adoption définitive.
"Maison commune" pour la musique, selon le ministre de la Culture, le CNM a vocation à rassembler le Centre national de la chanson, des variétés et du jazz (CNV), le Fonds pour la création musicale (FCM) et le Centre d'information et de ressources pour les musiques actuelles (IRMA). Le Bureau export de la musique française (Burex) et le Club action des labels et des disquaires indépendants français (CALIF) pourront le rejoindre.
Franceinfo - Franceinfo - mercredi 16 octobre 2019
05:27 Publié dans ARTICLES ENGAGES, EDUCATION, EVOLUTION PERSONNELLE, HABITER AUTREMENT, MEDIAS | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | |
24/10/2019
La planète vue du ciel est plus verte qu'il y a 20 ans...
"Les scientifiques de la NASA viennent de faire un constat incroyable : nous avons gagné deux millions de km2 de forêt supplémentaire sur les vingt dernières années". Ce mercredi Fanny Agostini, s’intéresse aux forêts qui "poussent comme des champignons" dans sa chronique Rendez-vous à la ferme, sur Europe 1.
Les arbres "limitent la pollution et absorbent le dioxyde de carbone"
Incroyable mais vrai : la planète est donc plus verte qu'il y a 20 ans et, ce, malgré la déforestation. "Pourtant, les zones boisées se réduisent de jours en jours, et 13 millions d’hectares - soit un quart de la France - disparaissent tous les ans, ce qui représente l’équivalent d’un terrain de foot toutes les secondes", a rappelé Fanny Agostini au micro d'Europe 1. Malgré cela, les forêts recouvrent plus de 4 milliards d'hectares sur la planète.
Mais alors, où sont ces nouvelles forêts ? "Elles poussent comme des champignons et ça se passe partout comme en Chine. L'armée chinoise a méticuleusement aligné en rang d'oignons des millions d'arbres pour créer une ceinture végétale pour stopper notamment l'avancée du désert de Gobi", a détaillé la chroniqueuse. Des arbres de la même espèce, des pins, ont ainsi été plantés afin de "limiter la pollution et d'absorber le dioxyde de carbone". "Les arbres sont en effet essentiels pour capter le CO2 atmosphérique et le stocker. Ils préviennent aussi l’érosion des sols, et leurs feuilles se transforment en matière organique qui nourrit la terre", a également ajouté Fanny Agostini.
"La monoculture vient freiner l'épanouissement d'une biodiversité riche"
Planter des arbres n'est toutefois pas suffisant. "En Chine, comme ailleurs, la plantation du même type d'arbres et, en général, des arbres à croissance rapide, reste de la monoculture, ce qui vient freiner l'épanouissement d'une biodiversité riche. Car une forêt composée uniquement des mêmes arbres ne permet pas d'abriter un nombre varié d'espèces vivantes. Pour couronner le tout, des forêts d’arbres ayant tous le même âge plantés en ligne sont beaucoup moins efficaces dans le stockage du carbone", a précisé notre chroniqueuse. Le Portugal a, lui, commencé à importer des eucalyptus en provenance d'Australie au début des années 50. Le reboisement a été tel que les forêts d'eucalyptus représentent aujourd'hui le quart des forêts portugaises. Sauf que ces arbres sont "particulièrement exigeant en eau et qu'ils participent à l'assèchement des nappes phréatiques", a rappelé Fanny Agostini.
En conclusion, Agostini appelle à la prudence : "Oui à un reboisement massif de la planète, mais pas à l'aveugle au risque de ne pas récolter le fruit de tous nos efforts".
Europe1 .fr - Europe 1 - mercredi 16 octobre 2019
04:13 Publié dans AGRICULTURE ET BIODIVERSITE, CITOYENNETE, DES SOLUTIONS !, ECONOMIE SOLIDAIRE, EVOLUTION PERSONNELLE, HUMANISME/PHILOSOPHIE, LA FORET, MEDIAS, NATURE ET ENVIRONNEMENT, SOCIETE COLLABORATIVE, Z - SUR FACE BOOK AVEC COOPERER AVEC PR | Tags : forêts dans le monde | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | |
Quel est le rôle d'un paysan dans notre pays?
Le magazine Cultures bio de Biocoop a interviewé quelques paysans dont Mr Benoît Canis, maraîcher bio qui s'est aussi engagé dans la Biocoop de Wavrin ( 59 ). Celui-ci affirme qu'un paysan est " le chef d'orchestre d'un vaste système". Il doit en effet comprendre le fonctionnement d'une plante, la vie d'un sol, de son écosystème et s'y adapter. Sur ses 5 ha par exemple, Mr Canis doit penser à laisser une parcelle non productive pour favoriser les espèces sauvages, les insectes, les oiseaux. Il est important pour lui de faire pousser uniquement des légumes du terroir en respectant les saisons et en restant humain avec le personnel et les animaux. Car à la ferme de ce maraîcher on cherche à favoriser l'insertion professionnelle de personnes en difficulté.
En bio il y a davantage de travail manuel, mais les activités sont plus diversifiées. Mr Canis privilégie les circuits courts pour avoir de vrais échanges avec les consommateurs et trouver du sens dans ce qu'il entreprend. Au moment où beaucoup d'agriculteurs se plaignent de leur endettement, n'arrivent pas à vivre de leur travail ou à le transmettre, l'agriculture biologique et la coopération entre paysans semblent des solutions d'avenir. Pour aller plus loin sur ce sujet, contacter www.semencespaysannes.org ou www.biocoop.fr.
Lyliane
04:10 Publié dans ALIMENTATION ET SOLIDARITE, ARTICLES ENGAGES, ECONOMIE SOLIDAIRE, EDUCATION, EVOLUTION PERSONNELLE, HUMANISME/PHILOSOPHIE, JARDINS ET POTAGERS, LA FORET, LIENS AMIS, NATURE ET ENVIRONNEMENT, SOCIETE COLLABORATIVE, Z - SUR FACE BOOK AVEC COOPERER AVEC PR | Tags : rôle des paysans | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | |
23/10/2019
Inclure nos aînés hospitalisés au sein de nos villes et villages...
Au village des Aubépins, une EHPAD de Maromme (76) près de Rouen, en Seine Maritime, le vivre ensemble est à l'ordre du jour. Par exemple, chaque résident peut personnaliser sa chambre, il en a souvent la clé et il peut assister à des ateliers (couture, jeux, chant...) ou même aller faire des courses au centre ville. Les liens familiaux et intergénérationnels sont également fortement privilégiés.
En effet, la Fondation Hôpitaux de Paris, Hôpitaux de France apporte davantage de confort et de mieux-être aux personnes âgées hospitalisées, tout en veillant à leur faciliter des liens sociaux et des moments de convivialité. Des chambres d'hôtes notamment ont été crées pour permettre le rapprochement des membres d'une même famille. A Maromme, la subvention de la Fondation a été de 172 000 euros.
Depuis 1997, 231 projets de liens intergénérationnels ont été financés par la Fondation dans notre pays. Pour davantage d'information, joindre: www.fondationhopitaux.fr.
Lyliane
04:17 Publié dans ALIMENTATION ET SOLIDARITE, ARTICLES ENGAGES, DES SOLUTIONS !, EVOLUTION PERSONNELLE, HABITER AUTREMENT, HUMANISME/PHILOSOPHIE, LECTURES, NATURE ET ENVIRONNEMENT, SOCIETE COLLABORATIVE, URBANISME, Z - SUR FACE BOOK AVEC COOPERER AVEC PR | Tags : liens intergénérationnels à l'hôpital | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | |
22/10/2019
Récup' chic pour lutter contre le gaspillage...
Dans Télérama, j'apprends par un article de Mr Xavier de Jarcy qu'une créatrice parisienne, Mme Thu Nguyen Merer recycle les déchets en accessoires de mode sous la marque E-moi. En effet, vieux journaux, chutes de cuir, boites de jus de fruits, tirettes de canettes de soda deviennent respectivement des sacs, des bijoux multicolores et des porte-monnaie fleur de tournesol à effet cotte de mailles.
Cette créatrice affirme que les idées lui viennent de son enfance au Vietnam, où, pour se vêtir ou se chausser, les gens devaient tout fabriquer à la main à partir de matériaux récupérés. Elle a choisi de faire fabriquer tous les objets qu'elle propose par des associations et des coopératives de femmes du Vietnam, des Philippines ou de Thaïlande.
Pour commander ces objets, dont le prix commence à partir de 25 euros, ou pour se renseigner sur le process innovant, s'adresser au site: www.emoi-france.fr.
Lyliane
05:19 Publié dans ALIMENTATION ET SOLIDARITE, ARTICLES ENGAGES, DES SOLUTIONS !, EDUCATION, EVOLUTION PERSONNELLE, GESTION DES DECHETS, HABITER AUTREMENT, HUMANISME/PHILOSOPHIE, MEDIAS, SOCIETE COLLABORATIVE | Tags : recup' chic avec e-moi | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | |
Un marché bio aux Paniers de Créteil avec des producteurs locaux...
Des rillettes de volaille, du raisin, une belle salade : Aneta a les cabas bien chargés. De quoi régaler toute la famille. Il faut dire que cette militante du « manger sain » met un point d’honneur à « acheter moins mais bien ». Ce samedi matin, elle a trouvé son bonheur au marché bio des Paniers de Créteil.
Un rendez-vous inédit au service de producteurs locaux. Pour cette première « solidaire », l’association a choisi le très populaire quartier du Palais. Les sept étals ont été pris d’assaut dès l’ouverture à 11h30, dans la salle municipale de l’allée Parmentier.
250 paniers bio livrés chaque semaine
Miel, fromage, pois cassés et même huile de cameline : « L’idée est d’offrir des produits de qualité et surtout un accès aux producteurs dans ce milieu très urbain », résume Catherine de Luca, cofondatrice des Paniers de Créteil.
Engagée pour le circuit court et la consommation durable depuis 2008, la bande de potes d’hier fédère aujourd’hui 120 adhérents. Près de 250 paniers bio sont livrés chaque semaine dans dix dépôts de la ville.
L’association souhaite renouveler l’événement
Face au tribunal samedi, entre les légumes rungissois de Nathalie Ripouteau et des bières brassées à Choisy-le-Roi par Maxime Veber, Sophie Besnard vendait notamment d’incroyables œufs violines. La volaillère de Mandres-les-Roses n’a pas arrêté de la journée. Pas étonnant : « Sa viande est délicieuse, vante Aneta. Mon fils en raffole. » La mère de famille a déboursé 15 € pour un petit poulet fermier. « Je m’y retrouve. C’est même parfois moins cher qu’en grande surface. Tenez, j’ai payé ces pommes 2,75 € le kilo. »
« Un marché bio, ça manquait, se réjouit Florence, le sac plein de fraises et de betteraves jaunes. Surtout dans ce quartier. Il a besoin d’initiatives comme celle-ci pour s’ouvrir un peu. » Catherine de Luca espère pouvoir renouveler l’événement « une fois par trimestre.
Lucile Métout - Le Parisien - samedi 5 octobre 2019
04:07 Publié dans ALIMENTATION ET SOLIDARITE, ARTICLES ENGAGES, CITOYENNETE, DES SOLUTIONS !, ECONOMIE SOLIDAIRE, EVOLUTION PERSONNELLE, HUMANISME/PHILOSOPHIE, JARDINS ET POTAGERS, MEDIAS, NATURE ET ENVIRONNEMENT, SOCIETE COLLABORATIVE, Z - SUR FACE BOOK AVEC COOPERER AVEC PR | Tags : paniers bios de producteurs à créteil | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | |
21/10/2019
Conseils pour un dressing plus clean et éthique...
Dans le petit journal "sur les traces du panda", le WWF (World Wild Fund) nous propose de rajeunir et de mettre un peu d'éthique dans notre garde-robe. Car chaque année l'industrie de la mode émet 1,2 milliard de tonnes de gaz à effet de serre, qui s'ajoutent à tout le reste.
- faire le tri et donner ce que nous ne mettons plus. Cela nous aide aussi à éviter le achats compulsifs et à n'acheter qu'en fonction de nos besoins.
- le plus possible, acheter du "seconde main" dans des fripes, vide-greniers, ressourceries...
- privilégier la qualité et non la quantité dans tous nos achats. Choisir notamment des matières naturelles (lin, chanvre), car la fabrication des matières synthétiques est très polluante et leurs composants microplastiques, qui se détachent en machines, finissent dans nos océans.
- cesser d'acheter des jeans car leur confection est trop gourmande en eau.
- opter pour des labels écologiques ou qui privilégient le made in France (Ecocert, Demeter, France Terre Textile, BioRé, GOTS, Origine France...). Du coup, nous contribuons à limiter la pollution des transports.
- recycler le tissu. consulter notamment la Fibre du Tri pour découvrir les points où déposer vos vêtements.
Il s'agit en fait de reprendre le pouvoir sur notre consommation. Le WWF a développé l'application WAG pour nous donner davantage d'idées. Consulter également le site: www.wwf.fr.
Lyliane
06:53 Publié dans AGRICULTURE ET BIODIVERSITE, ARTICLES ENGAGES, DES SOLUTIONS !, ECONOMIE SOLIDAIRE, EDUCATION, EVOLUTION PERSONNELLE, GESTION DES DECHETS, HABITER AUTREMENT, L'EAU ET LA MER, LECTURES, NATURE ET ENVIRONNEMENT, SOCIETE COLLABORATIVE, Z - SUR FACE BOOK AVEC COOPERER AVEC PR | Tags : avoir un dressing éthique | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | |
20/10/2019
Des paysans cuisiniers à Tourves (83)
Mme Karine Michel dans le journal Nous présente Eric et Céline, un couple de paysans cuisiniers qui "ont traduit leur éthique de vie en un concept: la roulotte paysanne". Ils proposent des recettes composées à partir du produit de leurs terres sur le lieu de manifestations citoyennes choisies, des foires, des fêtes et des festivals. Ils préparent par exemple une assiette chaude, une froide, un wrap chaud ou froid, des desserts et des boissons à des prix très raisonnables (entre 5 et 10 euros).
Eric et Céline cultivent leur jardin bio depuis 6 ans sur 2 ha en permaculture et ils ont également l'hiver d'autres activités plus paysannes ou en mode traiteur, car ils adorent transformer leur production: tomates séchées, caviar d'aubergines, pâte à tartiner et même granités pour fraises, melons et herbes aromatiques... Leur projet de vie est "holistique et global avec des écosystèmes autour de plantes maîtresses". Plutôt remorque de forains que food truck, leur cuisine mobile commence à être connue et appréciée dans leur département.
Pour les contacter, joindre sur Facebook: la Roulotte paysanne.
Lyliane
04:10 Publié dans ALIMENTATION ET SOLIDARITE, ARTICLES ENGAGES, DES SOLUTIONS !, ECONOMIE SOLIDAIRE, EDUCATION, EVOLUTION PERSONNELLE, GESTION DES DECHETS, HUMANISME/PHILOSOPHIE, JARDINS ET POTAGERS, LECTURES, NATURE ET ENVIRONNEMENT, SOCIETE COLLABORATIVE | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | |
Le mini-lab: un laboratoire de bactériologie transportable adapté aux terrains d'intervention...
Dans le journal d'information de l'organisation Médecins sans frontières (MSF), un article nous fait savoir qu'un projet de Mini-Lab va permettre d'améliorer l'accès aux soins pour les populations vulnérables face à l'antibiorésistance dans le monde. C'est un véritable laboratoire de bactériologie qui a déjà été testé en Haïti depuis le mois de juin. Il rend bien des services dans les unités de grands brulés ou pour des personnes atteintes de septicémie.
Ce kit-mini-lab a été conçu pour être transportable par terre/mer/air; il est facile d'emploi, autosuffisant et abordable pour des ONG ou des dispensaires dans des pays à faibles ressources. Une superficie de 20 M2 suffit pour l'installer. L'avantage est que ce mini-lab est accessible à des personnels non-experts et qu'il est adapté à de nombreuses contraintes (températures, humidité...). Pour en savoir davantage, consulter sur Internet: www.msf.fr.
Lyliane
04:03 Publié dans ARTICLES ENGAGES, DES SOLUTIONS !, EDUCATION, EVOLUTION PERSONNELLE, HABITER AUTREMENT, HUMANISME/PHILOSOPHIE, LECTURES, SOCIETE COLLABORATIVE, SOINS ALTERNATIFS ET SANTE | Tags : kit mini lab pour msf | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | |
19/10/2019
L'application Yuka change la grande distribution dans l'agroalimentaire...
Lancée il y a à peine deux ans, l'application qui scanne tous les aliments et les cosmétiques a déjà transformé le paysage agroalimentaire. Retour sur une success story à la française. Est-ce que vous faites partie des 12 millions de Français qui scannent tous les produits avant de les acheter ? Comme 95% d’entre eux, les reposez-vous si la note Yuka est « médiocre » ou « mauvaise » ? En tout cas, ces chiffres ont de quoi faire peur aux acteurs de l’agroalimentaire.
Au lieu de subir l’abandon des « consomm’acteurs », certaines marques réagissent. Constatant une forte baisse des ventes depuis un an pour 900 produits « mal-notés » sur Yuka, Intermarché s’est engagé à revoir les recettes de ces produits marque Mousquetaire d’ici dix-huit mois.
Pour cela, Thierry Cotillard, président du groupe, a annoncé, le 16 septembre, le retrait de 142 additifs potentiellement nocifs à cause desquels ces produits identifiés comme « médiocres » (avec une note entre 25 et 50 sur 100) ou « mauvais » (moins de 25 sur 100) sur l’appli. « Yuka nous oblige à nous prendre en main, à être responsables. Il faut se dépêcher à reformuler. […] C’est un chantier colossal », a martelé le chef d’entreprise sur BFM Business.
Pour « le mieux manger et du mieux consommer ». Aux yeux de Julie Chapon, la co-fondatrice de l’appli, qui assure pourtant ne pas avoir été mise au courant de cette annonce, « C’est la preuve que les industriels reconnaissent que Yuka joue un rôle dans l’évolution d’un produit. Notre but ce n’est pas de taper sur les doigts des industriels, mais d’agir en faveur du mieux manger et du mieux consommer ».
Dans son étude d’impact publiée mardi 24 septembre, la jeune pousse française met en avant 26 produits dont la recette a changé. « Ce n’est qu’un échantillon », précise Julie Chapon. Nestlé, Unilever, Björg, Leclerc, Mondelez, Fleury Michon, Monoprix, Auchan, Caudalie… tous ces acteurs garantissent avoir amélioré leurs produits grâce à l’appli. L’immense majorité des utilisateurs (90%) pensent effectivement que Yuka peut pousser les marques à proposer de meilleurs aliments.
Même ceux qui avaient amorcé un virage qualitatif avant l’apparition de Yuka surfent sur la vague. « Yuka a contribué à accélérer nos efforts initiés il y a dix ans pour améliorer la composition de nos produits. Notre objectif : zéro conservateur sur les plats cuisinés à la fin de l’année », peut-on lire sous la plume de Barbara Bidan, directrice de la célèbre marque de jambon Fleury-Michon. Même constat pour Leclerc ou encore la marque bio Björg.
« On a déclenché le changement »
Un discours qui fait toujours un peu tiquer l’équipe derrière Yuka. Mais, « en même temps, ce serait utopique de penser qu’ils disent autre chose », confie la fondatrice. « C’est une manière d’avouer qu’on a déclenché le changement ».
L’important, selon elle, c’est justement de travailler à ces adaptations « avec » la filière agroalimentaire. « Nous ne sommes pas dans une démarche agressive. Nous ne sommes pas des militants du boycott », assène-t-elle. Le message n’est pas « arrêtez d’acheter » mais « sachez ce que vous achetez ». Quand on lui demande si elle est militante, Julie répond par l’affirmative mais se qualifie de « militante de la transparence ».
Les détracteurs ont été nombreux, surtout au début. Mais l’appli n’avait pas encore l’assise populaire actuelle qui la protège désormais et force les grands groupes à changer. En tout cas, si une recette ne doit pas changer, c’est bien celle de Yuka. Le succès l’appli dépasse largement les frontières hexagonales. Lancée dans cinq autres pays au printemps 2019, l’application séduit aussi 1,4 million d'utilisateurs belges, britanniques, espagnols, luxembourgeois et suisses.
À 60% composée du Nutri-score, la grille d’évaluation n’a pas changé et n’a pas vocation à évoluer -si ce n’est quelques mises à jour mineures pour les seuils de nocivité de tel ou tel additif au gré des publications scientifiques. La méthode est la même partout. Après avoir utilisé les bases de données open source de Open Food Facts, Yuka a désormais ses propres bases de données accessibles aux utilisateurs.
L’équilibre économique de cette application gratuite doit encore se stabiliser. Le succès a été fulgurant. Et a frappé l’équipe de plein fouet. « On n’avait pas anticipé un tel succès », se rappelle Julie Chapon. « L’appli n’était pas dimensionnée pour autant de trafic. Il a fallu reconstruire tout ce qu’on avait construit. Pendant six mois, alors que le succès grimpait, l’appli plantait dès qu’il y avait un pic de connexion après un pas médiatique. ». D’où la création d’une version premium de l’appli, avec laquelle il est possible de scanner hors connexion. Pour les utilisateurs devenus addicts.
Malgré son fort impact, Yuka reste « 100% indépendante ». D’ailleurs, Julie Chapon réaffirme dès qu’elle le peut son souhait de rester 100% sans publicité –et surtout parce qu’à titre personnel, elle « déteste ça ! » L’équipe redouble d’imagination pour récolter des fonds : des programmes élaborés par un nutritionniste ou la création d’un calendrier papier des fruits et légumes de saison. Pour la suite, Yuka veut s’exporter à « grande échelle ». D’ici décembre, l’équipe se lance à l’assaut des marchés nord-américains : États-Unis et Canada. Un nouveau défi.
Selon Marion SIMON-RAINAUD - 01 Net - samedi 5 octobre 2019
04:57 Publié dans ALIMENTATION ET SOLIDARITE, ARTICLES ENGAGES, DES SOLUTIONS !, EDUCATION, EVOLUTION PERSONNELLE, HABITER AUTREMENT, HUMANISME/PHILOSOPHIE, MEDIAS, SOCIETE COLLABORATIVE, Z - SUR FACE BOOK AVEC COOPERER AVEC PR | Tags : lappli yuka change la consommation des ménages | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | |
En cadeau, une bougie précieuse...
Selon Mme Karine Michel dans le journal Nous, Mme Alizée Pignard et Mr Stéphane Martin ont crée en 2017 une entreprise originale nommée Peau d'Ane à Bormes-les-Mimosas (83): un bijou comme une bague ou des boucles d'oreilles en argent dessinés par Alizée, sont glissés dans une bougie dessinée comme une sucrerie ou un pot de crème en cire, puis emballés dans de l'aluminium.
Fabriquée en France, utilisant la matière première de la savonnerie de Bormes-les-Mimosas et des parfums de Grasse, c'est une idée cadeau très originale qui peut aussi se vendre comme une simple bougie en cire de soja (15 euros). On la trouve dans 200 points de vente partout en Europe. Plus de 30 parfums d'ambiance sont disponibles et le prix est modéré: entre 36 et 200 euros environ avec bijou. De la poudre de bain effervescente complète la gamme.
Pour toute information, s'adresser à www.peau-d-ane .com.
Lyliane
04:27 Publié dans EDUCATION, EVOLUTION PERSONNELLE, HABITER AUTREMENT, HUMANISME/PHILOSOPHIE, LECTURES, QUESTIONNEMENTS, SOCIETE COLLABORATIVE, URBANISME | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | |
18/10/2019
The Ocean Clean Up a atteint ses premiers résultats...
Le projet d'entonnoir géant conçu par un jeune Néerlandais a enfin réussi à collecter du plastique dans le vortex d'ordures du Pacifique nord.
Le projet fou rendu public en 2012 par un Néerlandais de 18 ans vient d'atteindre ses premiers résultats concrets. The Ocean Cleanup, sorte d'entonnoir flottant se déplaçant avec les courants marins, conçu par Boyan Slat, afin de s'attaquer au fléau du plastique qui envahit les mers, a annoncé aujourd'hui avoir enfin réussi à collecter des déchets dans le vortex d'ordures du Pacifique nord, également connue comme le "septième continent".
Bonne surprise pour l'équipe de l'organisation à but non lucratif, l'engin a non seulement ramassé des morceaux de plastique visibles, mais également de microplastiques d'un millimètre, particulièrement pernicieux pour la faune marine, souligne le communiqué de The Ocean Cleanup.
Il s'agissait du deuxième test en conditions réelles du projet de Boyan Slat, dont la faisabilité avait été établie par des scientifiques en 2014. Après l'échec du premier test, l'équipe de Boyan Slat a notamment travaillé pendant un an afin de résoudre des défis techniques tels que l'écart entre la vitesse du dispositif à celle du plastique, ou le débordement du plastique de l'entonnoir, explique The Ocean Cleanup sur son site.
"Un système de nettoyage à grande échelle"
L'objectif est désormais de passer à la phase suivante: la mise en place d'"un système de nettoyage à grande échelle capable à la fois de supporter et de conserver le plastique collecté pendant de longues périodes", pour le recycler. Peu importe si 250 kilos de plastique continuent d'être reversés chaque seconde dans les mers du monde, selon une étude de la revue américaine Science, l'ambitieux Néerlandais ne se rend pas.
Selon Giulietta Gamberini - La Tribune - jeudi 3 octobre 2019
Après ce premier succès, "(...) le début de notre mission de débarrasser l'océan des déchets plastiques, accumulés depuis des décennies, est à notre portée", déclare-t-il.
04:35 Publié dans AGRICULTURE ET BIODIVERSITE, ARTICLES ENGAGES, DES SOLUTIONS !, ECONOMIE SOLIDAIRE, EDUCATION, ENERGIES ET CLIMAT, ENERGIES NOUVELLES, EVOLUTION PERSONNELLE, GESTION DES DECHETS, HUMANISME/PHILOSOPHIE, L'EAU ET LA MER, MEDIAS, MONDE ANIMAL, NATURE ET ENVIRONNEMENT, SOCIETE COLLABORATIVE, Z - SUR FACE BOOK AVEC COOPERER AVEC PR | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | |
Mr Saype , un peintre du Land Art engagé pour défendre l'environnement...
Avec sa bouteille en plastique éphémère de 1000 m2, dessinée sur une parcelle agricole dans le massif des Vosges, l'artiste franc-comtois Saype s'engage pour la défense de l'environnement.
Saype est un pionnier du land art. L'artiste français est connu dans le monde entier pour ses fresques spectaculaires. Le magazine américain Forbes l'a d'ailleurs nommé en 2019 parmi les 30 personnalités du Monde, âgé de moins de 30 ans, les plus influentes dans le domaine de l'art et de la culture.
La particularité de Saype, c'est qu'il met la main à la pâte... Sa peinture est une fabrication personnelle composée de craie et de charbon qu'il mélange à de l'eau. Un processus 100% biodégradable pour réaliser, sur l'herbe, des oeuvres éphémères, à grande échelle et totalement respectueuses de l'environnement.
Selon Franceinfo - Franceinfo - lundi 7 octobre 2019
04:12 Publié dans ARTICLES ENGAGES, DES SOLUTIONS !, ECONOMIE SOLIDAIRE, EDUCATION, EVENEMENTS, EVOLUTION PERSONNELLE, HABITER AUTREMENT, L'EAU ET LA MER, MEDIAS, NATURE ET ENVIRONNEMENT, SOCIETE COLLABORATIVE | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | |