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16/08/2018

Une autre mondialisation est-elle à mettre en place ou sommes-nous dans la démondialisation?

Selon Mr Jacques Adda dans la revue Alternatives Economiques de février 2018, l'atonie du commerce mondial laisse penser à une nouvelle mutation dans le processus de mondialisation. A partir de la crise financière de 2007/2008, en effet, une période de stagnation dans les échanges et investissements a eu lieu en proportion du P.I.B. mondial.

Le F.M.I. (Fonds Monétaire International)  prétend que la faiblesse de l'activité dans les pays développés par l'austérité, le désendettement … serait en cause ainsi que la chute des produits de base. Il y aurait eu également l'échec du cycle de Doha, le retrait américain du Traité transpacifique TTP et les mesures discriminatoires des Etats-Unis, de la Russie et de l'Inde...

En 2010, on peut dire quoi qu'il en soit que" la dynamique mondiale s'est brisée". En Asie par exemple ( Chine, Japon, Corée du Sud), on cherche à produire des produits finis et des composants. L'économie numérique croît par contre de façon importante (data flows) et il semble qu'une régulation internationale devrait avoir lieu. Google en effet fait par exemple la promotion de la Babapay pour un paiement digital au Kenya, pays où la population a du mal à subsister...

Dans le blog de Médiapart, on trouve l'analyse suivante:"Les tenants de la démondialisation partagent ce constat : le libre-échange, généralisé dans les échanges mondiaux selon un processus remontant au début des années 1980, caractérisé par l'absence de barrières douanières et la libre circulation des biens, des hommes et des capitaux, a conduit à un vaste mouvement de délocalisation des productions vers les pays où la main-d'oeuvre est moins chère et où les normes de production sont moins contraignantes (à l’égard de l’environnement par exemple).

Ces délocalisations ont entraîné une augmentation du chômage dans les pays occidentaux, ainsi qu’une stagnation des salaires vers le bas, par l’effet de concurrence accrue en offre de main d’œuvre, accentuée aussi par l’immigration (selon l’extrême droite). Ce phénomène a été amplifié par la globalisation financière, la dérégulation financière, le décloisonnement des marchés et la libre circulation des capitaux. La crise nous a montré les limites du libre-échange".

L'avenir nous aidera peut-être à répondre à cette question...

Lyliane

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