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01/01/2019

Un espoir pour soigner certains cancers: la vitamine C en injections intra-veineuses...

Initiée il y a plus de 40 ans par le prix Nobel Linus Pauling, la reconnaissance des bienfaits de la vitamine C est en cours actuellement dans certains milieux scientifiques, si j'en crois un dossier de Mr Hughes Belin dans le magazine Néosanté du mois de décembre 2018. Les fruits et les légumes sont les principales sources de vitamine C dans notre alimentation, mais la biodisponibilité de cette vitamine dépend de nombreux facteurs et notamment de l'état général de la personne. En raison de la pollution, de l'alcoolisme, des infections, du tabac, de l'âge ou d'un régime alimentaire déséquilibré, la déficience en vitamine C est très répandue. Mais elle passe souvent inaperçue.

N'étant pas considérée comme un médicament, la vitamine C est en vente libre sous forme de supplément diététique à prendre par voie orale. "Relativement chère à l'achat, la vitamine C liposomale est la plus efficiente, car les molécules de vitamine C sont enveloppées d'une membrane phospholipidique similaire à celle des cellules. Ces minuscules billes de graisse traversent sans encombre le tube digestif et sont facilement assimilées au niveau des tissus". Dans certaines conditions et dans certains pays (USA, Canada…), on pratique avec un bon pourcentage de succès l'injection de doses massives (jusqu'à 300g/jour) de vitamine C par intraveineuse, voire en intramusculaire ou même en inter-rectale pour ceux qui ne supportent pas les injections.

Si la science s'y intéresse, c'est notamment depuis que, lors du 3ème Congrès de l'Institut pour la Santé Naturelle à Paris en novembre 2017, Mr Ron Hunninger, directeur médical de la Clinique Privée Riordan (Kansas) a déclaré: "C'est l'huile de la machine de la vie qui protège les cellules de leur propre stress oxydant. C'est un traitement universel contre les maux chroniques qu'ils soient dûs à l'âge ou à des maladies". La vitamine C joue un rôle de premier plan dans l'immunité cellulaire, mais c'est également un bactéricide et un antidote aux toxines, qui protègerait même des radiations. Autre indication intéressante: elle réduirait le risque de progression de la DMLA et aurait un rôle anti-dépresseur. Des expériences sont en cours pour les maladies d'Alzheimer, de Parkinson et d'Hutington, car elle nettoierait les neurones.

Là où les controverses semblent les plus vives, c'est au sujet du cancer. En forçant la dose (100 fois le niveau normal) par injection  intra-veineuse pendant plusieurs heures, on obtiendrait des actions sur les cellules cancéreuses sans endommager les cellules saines. La vitamine C permettrait de "reprogrammer" les cellules cancéreuses pour les faire fonctionner normalement. La seule contre-indication connue à ce jour serait en cas de calculs rénaux ou de déficience de certains enzymes. Actuellement, le bénéfice de la vitamine C est important en terme de qualité de vie des patients. Mais, en France comme en Belgique, le protocole pour injecter la vitamine C n'est pas reconnu, alors qu'en Allemagne c'est chose commune. Voir notamment le Centre de traitement alternatif du cancer à Kehl en Allemagne avec le Dr Dieter Hartung, où la vitamine C à hautes doses soutient les chimiothérapies.

Le Dr Drouin de Marseille ainsi que le Dr Bouchoucha de Nice, qui travaille en lien avec un oncologue, peuvent être amenés à prescrire des injections de vitamine C après des analyses poussées, un examen clinique et un questionnement sur le vécu émotionnel du patient. Toutefois, même du côté du monde médical, où souvent prévalent conservatisme et incrédulité, le vent semble en train de tourner sous la pression  des patientes et des patients. Changer de paradigme et mettre en avant un produit bon marché comme la vitamine C demandera donc peut-être encore quelques années...

Pour aller plus loin, on peut par exemple consulter les  sites Internet suivants: www.alain-scohy.com, www.riordanclinic.org ou www.topsante.com.

Lyliane

02/06/2017

Vitamine C et Cancer selon la lettre de Santé, Corps, Esprit...

La Lettre de Xavier Bazin


 

Vitamine C contre le cancer : que de temps perdu !

 
Cher(e) ami(e) de la Santé,

La première fois que j’ai consulté un médecin « alternatif » (le docteur K à Paris), il m’a prescrit un traitement très étonnant.

Cela faisait des années que je me débattais avec une fatigue chronique incompréhensible. Même avec 9 heures de sommeil, je me réveillais épuisé – et cela ne s’arrangeait pas dans la journée.

En plus, mes hormones me jouaient des tours affreux : moi qui étais d’une humeur toujours égale, j’étais devenu irritable, à fleur de peau.

Pire encore : certains jours, mon cerveau ne fonctionnait plus : je mettais 30 minutes à faire quelque chose qui m’en aurait pris 10 habituellement.

J’avais déjà vu de nombreux médecins « conventionnels » et passé d’innombrables tests à l’hôpital… sans le moindre succès.

Ce jour-là, quand je suis entré timidement dans le cabinet du Dr K, j’ai tout de suite compris qu’il n’était pas un médecin comme les autres.

Dans la salle d’attente de son cabinet, des revues sur l’alimentation qui guérit. Et derrière son bureau, une jolie fontaine asiatique miniature, avec un diffuseur d’huiles essentielles.

Mais ce qui m’a le plus surpris, c’est son « ordonnance ».

En plus de recommandations d’hygiène de vie et d’une prescription de compléments alimentaires, il m’a proposé de prendre… de la vitamine C en intraveineuse.

Il fallait que j’achète des flacons de vitamine C en Espagne, par correspondance (ils sont interdits au bon dosage en France…) puis que je trouve une infirmière qui passe à mon domicile faire les injections deux fois par semaine.

Je dois l’avouer : je ne l’ai jamais fait.

C’était encore trop « alternatif » pour moi – à l’époque, je commençais tout juste à m’ouvrir à la médecine naturelle.

Mais aujourd’hui, je regrette un peu de ne pas l’avoir essayé (j’aurais peut-être gagné de précieuses années !).

…surtout quand je lis les études scientifiques toutes récentes sur les effets étonnants de cette vitamine contre le cancer !

La vitamine C, ce n’est pas un remède miracle !

Restons prudents, toutefois : si la vitamine C est prometteuse, elle n’a rien d’un remède miracle.

Prenez cette étude publiée en février 2017, dans la revue Science Translational Medicine. [8]

Vingt-cinq femmes atteintes d’un cancer de l’ovaire avancé ont été traitées par chimiothérapie. La moitié d’entre elles ont reçu aussi de fortes doses de vitamine C pendant 1 an.

Résultat : la survie à 5 ans a été très légèrement supérieure pour le groupe « vitamine C ». C’est positif mais loin d’être miraculeux.

De façon plus encourageante, la vitamine C a nettement atténué les effets secondaires du traitement.

Au total, il faudra encore beaucoup de recherches pour vraiment savoir quels types de cancer sont les mieux combattus par la vitamine C, à quel stade et à quel dosage.

Mais puisque cela n’interfère pas avec les traitements conventionnels, je ne vois aucune raison de s’en passer… avec l’accord du cancérologue bien sûr !

Le cancer… mais aussi les infections !

Une question pour finir : pourquoi le Dr K m’a-t-il prescrit des injections de vitamine C, moi qui n’avais pas le cancer ?

Eh bien parce que les fatigues chroniques inexpliquées pourraient être liées à des virus (Epstein-Barr notamment) ou des bactéries…

… et parce que la vitamine C est aussi très efficace contre les infections !

Et on le sait depuis… les années 1950 !

C’est ce que nous rappelle le grand journaliste scientifique Thierry Souccar :

« On l’a oublié, mais de 1948 à 1974, le médecin américain Fred Klenner a utilisé des doses massives de vitamine C pour soigner avec succès des personnes souffrant d’infections graves : méningite, encéphalite, poliomyélite, pneumonie, tétanos. La plupart lui étaient adressées par d’autres médecins ou des hôpitaux qui avaient baissé les bras. Klenner les récupérait souvent fiévreux, inconscients, et pour certains avec un pied dans la tombe. Klenner traitait les plus malades avec des doses de 2 à 4 g de vitamine C en injections intraveineuses toutes les 3 heures. La plupart se rétablissaient rapidement, un grand nombre quittant même l’hôpital au bout de trois ou quatre jours.

De son côté, le Dr Robert Cathcart, un médecin de la petite ville de Incline (Nevada) a soigné des milliers de personnes avec des perfusions de vitamine C. Pour guérir des pneumonies, il a administré jusqu’à – tenez-vous bien – 200 g de vitamine C en intraveineuse. Robert Cathcart n’a jamais eu à hospitaliser un malade. [9] »

Thierry Souccar est bien placé pour parler de vitamine C, lui qui a rencontré personnellement Linus Pauling.

Et savez-vous ce que ce chercheur de génie a répondu à Thierry Souccar, quand il lui a demandé pourquoi la vitamine C n’était pas davantage prescrite contre les infections ?

« L’industrie pharmaceutique pèse de tout son poids auprès des médecins pour qu’ils se détournent des compléments naturels au profit des médicaments générateurs de marges considérables. »

Certains diront que cela ressemble à de la « théorie du complot », mais n’oublions pas que Linus Pauling n’est pas n’importe qui : c’est l’unique personne au monde à avoir reçu, seul, deux prix Nobel, dans des catégories différentes (chimie et paix) !

Bonne santé,

Xavier Bazin

PS : même si vous êtes en pleine santé, pensez bien à prendre chaque jour les 500 à 600 milligrammes de vitamine C dont votre corps a besoin pour fonctionner de manière optimale.

La vitamine C a aussi des effets validés scientifiquement pour réduire la tension artérielle [10], combattre les infections [11], et même aider à maigrir [12] ! 

L’idéal est de consommer des quantités importantes de fruits et légumes qui en contiennent le plus, comme les kiwis, les agrumes, les légumes crucifères (famille du chou), les poivrons, les fraises et le cassis – au moins 6 à 8 portions par jour.

Et comme cela suffit rarement, n’hésitez pas à prendre un complément alimentaire de vitamine C, par exemple 300 mg par jour, en essayant de répartir la prise en plusieurs fois.




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Sources : [1] Par exemple : NADH autofluorescence, a new metabolic biomarker for cancer stem cells: Identification of Vitamin C and CAPE as natural products targeting “stemness”, G. Bomuccelli, Oncotarget, 2017

[2] Antiproliferative effect of ascorbic acid is associated with the inhibition of genes necessary to cell cycle progression, S. Belin et all, NCBI, 2009

[3] The use of antioxidants with first-line chemotherapy in two cases of ovarian cancer, JA Drisko et all, NCBI, 2003

[4] Intravenously administered vitamin C as cancer therapy: three cases, SJ. Padayatty et all, NCBI, 2006

[5] Antioxidants and cancer therapy: a systematic review, EJ. Lads et all, NCBI, 2004

[6] Sauf dans un cas particulier, avec le médicament bortezomib Antioxidants and other nutrients do not interfere with chemotherapy or radiation therapy and can increase kill and increase survival, Part 2, NL. Simone et all, NCBI, 2007

[7] Tumor cells have decreased ability to metabolize H2O2: Implications for pharmacological ascorbate in cancer therapy, CM. Doskey et all, Science Direct, octobre 2016

[8] High-Dose Parenteral Ascorbate Enhanced Chemosensitivity of Ovarian Cancer and Reduced Toxicity of Chemotherapy, Y. Ma et all, Science magazine, 2014

[9] Thierry Souccar, Souffrez-vous d’un deficit en vitamine C ? Santé Nature Innovation, mars 2015.

[10] Effects of vitamin C supplementation on blood pressure: a meta-analysis of randomized controlled trials, The American Journal of Clinical Nutrition, 2012

[11] Vitamin C for preventing and treating the common cold, RM. Douglas, NCBI, 2007

[12] A double blind placebo controlled trial of ascorbic acid in obesity, GJ. Naylor et all, NCBI, 1985