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08/05/2015

La biodiversité sur le territoire français...

 

La France, selon le journal gratuit Biocontact du mois de mai 2015, qui donne la parole à une représentante de l'Association Adéquations www.adequations.org,est l'un des pays les plus riches en biodiversité, principalement grâce à ses territoires d'outre-mer. Son espace maritime notamment est le deuxième au monde.

 

N'oublions pas que notre pays est la première destination touristique grâce à des paysages variés dans tout l'hexagone. Toutefois, souligne la journaliste, nous sommes au 6ème rang mondial des pays comportant des espèces en danger. En métropole en effet 21% des espèces animales sont menacées. Dans l'Union européenne la situation n'est pas meilleure, puisque 60% des espèces sont en danger et que quelques 400 millions d'oiseaux auraient déjà disparu depuis 30 ans.

 

Aussi, face à un tel bilan, lorsque l'Assemblée Nationale a adopté en première lecture le 24 mars 2015 "le projet de loi pour la reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages" avons nous été ravis. Il y a en effet de belles avancées comme l'officialisation de la création de "l'Agence française pour la biodiversité" prévue pour janvier 2016, afin de préserver les milieux naturels, de même que le soutien, la formation et la recherche de filières économiques innovantes comme la climatisation naturelle en imitant les termitières ou le biomimétisme...

 

De plus, afin de lutter contre le dérèglement climatique, des haies, des toitures végétalisées, des mangroves et des coraux outre-mer seraient préservés ainsi que des zones prioritaires dans lesquelles tout pesticide néonicotinoïde néfaste aux abeilles serait interdit.

 

Toutefois, restons vigilants. D'une part parce que le Sénat n'a pas encore délibéré sur ce projet et qu'il pourrait l'amender, d'autre part parce qu'il ne va pas assez loin dans certains domaines comme la gestion de l'eau et les sanctions contre les sévices perpétrés contre des animaux sauvages...

 

Enfin, ne soyons pas naïfs, car un paragraphe de ce projet de loi pourrait introduire un "droit à détruire" en parlant de "compensations aux atteintes à la nature"... Ne laissons pas planer le doute et ne donnons pas aux bétonneurs, aux pollueurs une possibilité de compenser de quelque façon que ce soit les pertes qu'ils font subir à notre environnement.

 

En saisissant nos sénateurs locaux, montrons leur que nous suivons l'avancée des travaux à ce sujet et communiquons leur les points à préciser ou à éclaircir, afin que ce projet de loi reste une belle avancée au service de la biodiversité.

 

Lyliane