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02/11/2018

Customiser baskets et casquettes...

Un Varois nommé Matthieu Rossolini et surnommé Smile a mobilisé son talent de graffeur pour dessiner sur des baskets et des casquettes les traits de héros de B.D. de la jeunesse, écrit Mme Ysaline Macé dans la revue "NOUS". La tendance à la customisation nous vient des Etats-Unis. Matthieu a découvert assez tard ce concept, mais, depuis, il n'arrête pas. Il a cherché tout d'abord le matériel correspondant et a procédé à des essais. Il réalise généralement les maquettes sur ordinateur, puis il utilise des pochoirs ou dessine à main levée. La seule précaution à respecter après coup est de ne pas laver l'objet en machine.

Aujourd'hui, installé près de Pierrefeu du Var, le graffeur a déjà customisé une cinquantaine de paires de sneakers. Il apprécie de faire choisir les sujets à ses clients et de réaliser des modèles uniques. Ce travail demande entre 5 et 15 heures de travail et une déco sur baskets coûte au minimum 50 euros, alors qu'une casquette décorée à la bombe revient à 30 euros... Certes, Matthieu réalise encore quelques fresques murales, mais sa cible favorite ce sont les sportifs (rugbyman etc...). Bientôt, il espère pouvoir se payer un local dans lequel il pourra exposer ses réalisations. En attendant ses modèles sont visibles sur les réseaux sociaux, dont Instagram.

Voilà de quoi donner des idées à des artistes français soucieux de trouver des contacts et des débouchés. Pour tout contact avec Matthieu, joindre www.smilecustom.com ou Facebook ou Instagram.

Lyliane

01/11/2018

L'intérêt écologique et économique du vélo...

Le Journal Maïf Social Club donne la parole à Mme Véronique Michaud, secrétaire générale du Club des villes et des territoires cyclables, qui comporte environ 1 500 adhérents en France. Cette dernière a publié aux Editions FYP "A vélo, vite!", dans lequel elle justifie l'intérêt économique de la bicyclette. En effet, depuis 10 ans au moins, nous savons que "grâce aux adeptes du vélo, nous économisons plus de 5 milliards par an en dépenses de santé". Ce chiffre important devrait booster nos efforts pour augmenter la part du vélo dans les transports. Aujourd'hui elle n'est que de 3%.

Dans les pays du Nord de l'Europe, cette part est de 12%. Pour les familles utilisant le vélo, il permet par exemple de n'avoir qu'une seule voiture, voire de s'en passer tout à fait. Le vélo, c'est aussi "tout un écosystème et cela représente 35 000 emplois environ, depuis les fabricants, les vendeurs, jusqu'aux réparateurs". Mais pour développer l'usage du vélo, il faut augmenter les pistes cyclables, trouver des espaces de stationnement que ce soit devant les logements, les commerces, les services publics ou au travail. Quant au transport vélo par le train ou à son stationnement sécurisé en gare, il est encore très réduit.

Des ateliers d'autoréparation existent: ils sont souvent associatifs. Des vélos-écoles permettraient aussi "de remettre en selle des salariés" dans le cadre des entreprises, de leur rappeler le Code de la Route... Bref, à tous les niveaux, de sérieux efforts sont à réaliser pour former les personnes et inverser la tendance. Car souvent les municipalités n'entrevoient que les transports en commun pour fluidifier l'offre de déplacements en ville et à la campagne. En définitive, circuler à vélo est non seulement "un acte citoyen" d'autonomie et de lutte contre la pollution, mais surtout un geste de prévention et de bien-être tout en favorisant la mobilité de chacun d'entre nous. 

Pour aller plus loin avec ce sujet, bousculons nos habitudes et lisons l'ouvrage précité ou consultons par exemple l'Observatoire des mobilités émergentes publié par l'Ademe en mai 2017. Car il existe des bicyclettes à assistance électrique pour les séniors ou dans les zones montagneuses...

Lyliane

 

Contre l'avis du gouvernement, un crédit d'impôt pour les personnes hébergeant gratuitement des réfugiés?

L'Assemblée nationale a voté mercredi, contre l'avis du gouvernement, un crédit d'impôt pour les personnes hébergeant gratuitement des réfugiés résidant en France depuis au moins un an. L'incitation financière a été fixée à 5 euros par nuitée dans la limite de 1.500 euros par an. Les associations en charge de l'hébergement des réfugiés délivreront les certificats permettant aux particuliers de demander le crédit d'impôt.


Contre l'avis du gouvernement. Cet amendement au projet de budget 2019, porté par le député LREM Aurélien Taché et co-signé par une cinquantaine de ses collègues, avait reçu un avis défavorable du rapporteur et du ministre du Budget Gérald Darmanin. "L'intégration est un enjeu prioritaire pour notre majorité et on ne réussira pas cette intégration si les Français et les réfugiés ne se connaissent pas", a plaidé dans l'hémicycle le député du Val d'Oise, qui avait déjà avancé cette proposition en début d'année dans son ambitieux rapport au gouvernement sur l'intégration.


Le rapporteur Joël Giraud (LREM) a justifié son opposition par la complexité et la difficulté de contrôler la certification des nuitées par les associations. La droite a voté contre. "Vous venez de sous-traiter l'accueil des migrants à nos compatriotes via des incitations fiscales, c'est déplorable", a fustigé Fabien Di Filippo (LR). Déjà contre l'avis du gouvernement, la majorité avait voté dans la nuit de mardi à mercredi des avantages fiscaux pour les personnes mettant à disposition des associations des biens immobiliers pour les sans-abri ou mal-logés. 

Selon l'AFP