05/04/2020
Exposition choc sur les violences faites aux femmes...
Ghada Hatem, gynécologue-obstétricienne franco-libanaise, fondatrice de la Maison des femmes de Saint-Denis, qui accueille, prend en charge et oriente les femmes victimes de violences, pose aux côtés de l’actrice Sandrine Bonnaire, elle aussi très engagée. Leurs portraits grand format sont affichés sur les grilles du Palais de justice de l’île de la Cité, à Paris.
« J’ai voulu photographier des femmes qui portent un message d’espoir pour toutes les autres et que leurs portraits soient affichés ici parce que je crois en la justice », explique la photographe Sylvia Galmot, qui a réalisé ces clichés noir et blanc de 28 personnalités – 28 comme le nombre de jours du cycle féminin – venues d’horizons différents. Comédiennes, intellectuelles, écrivaines, médecins psychiatres, universitaires, responsables associatives, elles ont toutes dit oui. « Après le Grenelle des violences conjugales, nous avons voulu sortir des images de femmes battues parce qu’on n’est pas victime à vie », souligne la magistrate Isabelle Rome, haut fonctionnaire à l’égalité femmes-hommes au ministère de la Justice, qui a rendu ce projet possible.
Inaugurée en présence de la comédienne Alexandra Lamy, l’exposition (à voir jusqu’au 8 avril) veut aussi montrer que la solidarité est un vecteur de libération. « Grâce à l’autre, on peut s’en sortir », ajoute Isabelle Rome en citant Dominique Guillien-Isenmann, présidente de la Fédération nationale Solidarité Femmes, gestionnaire du 39 19, le numéro d’appel pour les victimes de violences conjugales, et la psychiatre Marie-France Hirigoyen, qui a travaillé sur le harcèlement et l’emprise.
Selon Mme Mariana Grépinet - Paris Match - jeudi 12 mars 2020
04:21 Publié dans ARTICLES ENGAGES, EDUCATION, EVOLUTION PERSONNELLE, HABITER AUTREMENT, HUMANISME/PHILOSOPHIE, MEDIAS | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | |
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