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30/08/2017

Appel à soutien à Pierre-Alain Mannoni par Change.org

 
 

MISE À JOUR SUR LA PÉTITION -Cour d’appel à Aix-en-Provence le 11 septembre à 8 h
Accueil RÉFUGIÉS
France

29 AOÛT 2017 — Pierre-Alain Mannoni, enseignant-chercheur à Nice, qui était poursuivi pour avoir convoyé trois jeunes migrantes venues d’Italie, avait été relaxé le 6 janvier par le tribunal correctionnel de Nice (qui a estimé qu’il avait agi pour préserver la dignité des personnes acheminées) alors que le procureur de la République avait requis 6 mois de prison avec sursis. Le procureur a fait appel. Et lors de l’audience du 26 juin trois mois de prison avec sursis ont été requis par l'avocat général de la Cour d'appel d'Aix-en-Provence. «C'est un citoyen ordinaire qui ne respecte pas le texte de loi en le connaissant très bien du fait de ses activités militantes», a estimé l'avocat général dans son réquisitoire, craignant également un «risque de réitération très important». L’arrêt de la Cour sera rendu le 11 septembre.
C’est donc une fois de plus la solidarité en tant que délit qui est poursuivie. Rappelons que Cédric Herrou a été condamné par la même Cour d’appel le mois dernier à quatre mois de prison avec sursis. En le condamnant, la Cour d’appel d’Aix-en-Provence montre qu’elle a parfaitement intégré la volonté politique du gouvernement d’interdire l’aide aux réfugiés en faisant de la solidarité un instrument de la répression. Plus, en argumentant que « lorsque l’aide s’inscrit dans la contestation globale de la loi, elle sert une cause militante et constitue à ce titre une contrepartie » l’avocat général semble évoquer un prétendu « délit de militance » qu’il reproche également à Pierre-Alain Mannoni.

Rassemblement devant la cour d’appel à aix-en-provence le 11 septembre à 8 heures

Ainsi, dans les Alpes Maritimes comme à Calais ou partout désormais en France, l’Etat poursuit lui son travail de harcèlement et d’inhumanité: il traite en délinquants les citoyens qui aident les exilés ; il ne cesse de violer les droits des migrants et réfugiés et multiplie les violences à leur égard.

Les violences de l’état doivent cesser !
La solidarité n’est pas un délit, la militance non plus !

Change.org

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Écrit par : BOVIS GERARD | 22/09/2017

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