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13/10/2015

Des débouchés pourraient être offerts par l'aide à domicile...

 

Le secteur de l'aide à domicile s'est développé ces dernières années, car il crée des emplois et va dans le sens du maintien à domicile des personnes âgées ou fragiles. Beaucoup d'entre elles ne souhaitent pas en effet finir leurs jours en maison de retraite ou n'en n'ont pas les moyens.

Jusque là, les aides à domicile visitaient plusieurs personnes et s'occupaient de leurs besoins vitaux.

Généralement, c'étaient des personnes relativement peu diplômées, employées à temps partiel et se contentant de salaires modestes. On leur demandait surtout de l'efficacité, du sérieux et des qualités de cœur.

 

Les associations à but non lucratif ou les autres, tournées vers une structure d'entreprise, doivent actuellement à la fois recruter du personnel qualifié et limiter leur niveau de rémunération, ce qui est assez contradictoire. Les conditions de travail en effet ont tendance à se dégrader dans la mesure où les financements de l'A.P.A. baissent du fait de coupes budgétaires. Le sens du métier et le relationnel, si importants dans ce travail, tendent à disparaître au profit de la rentabilité. On gère à la tâche...

 

La Loi sur le Vieillissement, qui est en cours de lecture dans les Assemblées, ne dit rien sur les nécessités de formation, de qualification et sur le statut de ces catégories de personnels. Actuellement, les rémunérations vont de 17 à 25 euros de l'heure. C'est assez bas pour un travail à domicile requérant beaucoup de disponibilité et malgré cela, nombre d'associations n'arrivent plus à joindre les deux bouts...

 

A notre époque où le chômage explose et où chacun a le souci de finir dignement sa vie, comment se fait-il que, malgré l'austérité, l'aide à domicile ne soit pas un secteur en pleine expansion, soutenu par les pouvoirs publics? Ne faudrait-il pas que les citoyens s'organisent et que dans leurs quartiers ils en viennent à concevoir des regroupements, voire des financements solidaires pour ce type de travail social? Il y a la place dans notre pays pour des missions de service public de ce genre. Faisons, via nos députés et sénateurs, des propositions pour soulager aidants et familles! Il y va de l'intérêt de chacun!

Lyliane

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