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29/07/2015

Engagements pour la reforestation...

BRESIL et AFRIQUE - Le photographe Sebastião Salgado et les églises s'engagent pour la reforestation

Publié le 27 juillet 2015 par Le blog de l'écologie positive

 

De passage à Paris pour un sommet sur le changement climatique, le célèbre photographe brésilien Sebastião SALGADO s'est exprimé sur une initiative de reforestation qu'il a initiée avec sa femme, au milieu des années 1990. A l'époque, les lieux où il avait passé son enfance était presque totalement déforestés. Avec l'Instituto Terra, une ONG qu'il a fondée, il a replanté plus de 2 millions d'arbres, permettant le retour des oiseaux, des insectes mais aussi des poissons dans les rivières. En le faisant, il a aussi trouvé, selon lui, une réponse au changement climatique en même temps qu'une inspiration créative.

Son initiative n'est pas isolée, de nombreuses actions de reforestation existent ailleurs, à l'initiative d'individus et de groupes très variés. En Afrique, ce sont pas exemple des églises qui ont lancé des projets de grande envergure comme celui du pasteur luthérien Frederick SHOO - dit aussi "Le Pasteur des Arbres" en Tanzanie ou del'anglican Nathan Kyamanywa en Ouganda - qui a fait revivre des centaines d'hectares menacés par les sécheresses, l'abattage des arbres mais aussi la paupérisation et les conflits.

"Je me soucie de l'environnement où je vis car j'ai la responsabilité morale de prendre soin de notre maison commune [...] parce que je veux que mes enfants et petits-enfants aiment [voir] le Mont Kilimandjaro comme quand j'étais un enfant. La solution au changement climatique est de vivre en prenant soin des autres".

L'initiative de Nathan Kyamanywa, débutée il y a 10 ans, s'est accompagnée de la construction d'écoles, de programmes d'éducation à l'environnement et à l'agriculture biologique (non seulement dédiés aux jeunes mais aussi aux femmes). D'autres les ont suivis, plantant parfois à leur tour des centaines d'hectares. Avec les arbres, les pluies deviennent plus régulières et ne détruisent plus les villages, la faune revient et les gens se sentent mieux, c'est un cercle vertueux.

Source : The Guardian



 

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