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21/11/2017

Pourquoi l'animal est-il un bon thérapeute?

 

Dans Version Fémina, Mr Saverio TOMASELLA, psychanalyste, répond aux questions d'une journaliste à propos de l'animal thérapeute. Les mammifères que sont le chat, le chien, le cheval auraient développé avec leurs petits une «tradition du lien». La plupart d'entre eux sont attentifs à l'être humain et relativement disponibles. Quand ils sentent la recherche d'une présence maternelle, ils ne jugent pas et, sans aucun langage, ils savent retrouver l'enfant ou l'adulte en difficulté, se rapprocher de lui pour l'apaiser par leur simple contact.

 

Le chat, par exemple est hypersensible, déteste le bruit et l'agitation. Ce qui fait qu'il convient bien aux personnes autistes, qu'ils savent en quelque sorte «apprivoiser». Le chien est plus extraverti et idéal pour des personnes déprimées, les obligeant à sortir et à se préoccuper de leurs besoins. Quant au cheval, ultrasensible, il a un rôle à la fois éducatif et apaisant. Comme il déteste la colère, il peut aider à dépasser les émotions toxiques.

 

Cela nous montre que face à la détresse et au chagrin d'un proche, il n'est pas forcément besoin de parler. Le prendre dans nos bras, l'écouter affectueusement, rester présent avec délicatesse est quelque chose à apprendre avec reconnaissance de nos animaux favoris.

 

Pour aller plus loin, lire les ouvrages de Mmes Claire Aubé et Cécile Sylvestre «Renaître après un traumatisme» aux éditiions Leduc, en cours de parution, de Mme Julie Barton «Dog medecine»aux éditions Belfond ou le livre d'Arabella Carter-Johnson «Iris Grace, la petite fille qui s'ouvrit au monde grâce à un chat»aux Presses de la cité.

 

Lyliane